Vous êtes sur la page 1sur 19

100319201

VD/VD/
L'AN DEUX MILLE VINGT-TROIS,
LE
A NICE (Alpes-Maritimes), 20 Rue Foncet, au siège de l’Office Notarial,
ci-après nommé,
Maître Vanessa DELSART, Notaire associé de la société d’exercice
libéral à responsabilité limitée dénommée « SELARL Vanessa DELSART et
Carole VANGIONI, notaires associés » titulaire d’un Office Notarial à NICE, 20
Rue Foncet,

A LA REQUETE des personnes ci-après nommées a établi le présent


acte contenant :

ENTRE
Monsieur Ludovic Jean-Claude LESTIDEAU, directeur juridique à Aix-
Marseille Université , époux de Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO, demeurant à
IVRY-SUR-SEINE (94200) 4 rue de l'Affiche Rouge.
Né à DRAGUIGNAN (83300) le 20 septembre 1970.
Marié à la mairie de PARIS 14ÈME ARRONDISSEMENT (75014) le 6 juin
2015 sous le régime de la communauté d’acquêts à défaut de contrat de mariage
préalable.
Ce régime matrimonial n'a pas fait l'objet de modification.
De nationalité française.
Résident au sens de la réglementation fiscale.
est présent à l’acte.

D’UNE PART

ET
Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO, Agent d'entretien, époux de
Monsieur Ludovic Jean-Claude LESTIDEAU, demeurant à IVRY-SUR-SEINE (94200)
4 rue de l'Affiche Rouge.
Né à (BRESIL) le 1er octobre 1979.
2

Marié à la mairie de PARIS 14ÈME ARRONDISSEMENT (75014) le 6 juin


2015 sous le régime de la communauté d’acquêts à défaut de contrat de mariage
préalable.
Ce régime matrimonial n'a pas fait l'objet de modification.
De nationalité italienne.
Résident au sens de la réglementation fiscale.
est présent à l’acte.

D’AUTRE PART

ELECTION DE FOR
Les parties, en application de l’article 7 du règlement UE numéro 2016/1103,
choisissent la juridiction française pour connaître la liquidation de leur régime
matrimonial.
Les conditions alternatives pour effectuer cette élection de for sont les
suivantes :
 la loi de l'État dans lequel au moins l'un des époux ou futurs époux a sa
résidence habituelle au moment de la conclusion de la convention, ou,

 la loi d'un État dont l'un des époux ou futurs époux a la nationalité au moment
de la conclusion de la convention ou,

 la loi de l'État de la première résidence habituelle commune des époux après


la célébration du mariage, ou, à défaut,

 la loi de l'État de la nationalité commune des époux au moment de la


célébration du mariage, ou, à défaut,

 la loi de l’Etat membre dans lequel le mariage a été célébré.

DÉCLARATIONS DES PARTIES SUR LEUR CAPACITÉ


Les parties déclarent :
 Que leur état civil est conforme à celui indiqué en tête des présentes, et elles
ajoutent qu’elles n’ont changé ni de nom ni de prénoms depuis leur
naissance, qu’elles se considèrent comme résident en France au sens de la
réglementation des changes et qu’elles sont de nationalité française.

 Qu'elles ne sont pas en état de cessation de paiement, de redressement ou


liquidation judiciaire.

 Qu’elles n’ont pas été associées dans une société mise en liquidation
judiciaire suivant jugement publié depuis moins de cinq ans et dans laquelle
elles étaient tenues indéfiniment et solidairement du passif social ou
seulement conjointement, le délai de cinq ans marquant la prescription des
actions de droit commun et de celle en recouvrement à l'endroit des associés
(BOI-REC-SOLID-20-10-20-20120912).

 Qu'elles ne sont concernées par aucune des mesures légales relatives aux
personnes protégées qui ne seraient pas révélées aux présentes pour le cas
où l'une d'entre elles ferait l'objet d'une telle mesure ni par aucune des
dispositions du Code de la consommation sur le règlement des situations de
surendettement.

DOCUMENTS RELATIFS À LA CAPACITÉ ET À LA QUALITÉ DES PARTIES


Les pièces suivantes ont été produites à l'appui des déclarations des parties
sur leur capacité :
3

Pour Monsieur Ludovic LESTIDEAU :


 Extrait d'acte de naissance.

 Extrait d'acte de mariage.

 Passeport.

 Compte rendu de l'interrogation du site bodacc.fr.


Pour Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO :
 Passeport.

 Compte rendu de l'interrogation du site bodacc.fr.


Ces documents ne révèlent aucun empêchement des parties à la signature
des présentes.

ÉTAT LIQUIDATIF PRÉALABLE


Les parties, voulant consentir mutuellement à leur divorce par convention
sous signature privée contresignée par avocats, conformément aux dispositions de
l’article 229 premier alinéa du Code civil, requièrent le notaire soussigné d’établir entre
elles l’état liquidatif de leur régime matrimonial dont une copie authentique doit être
jointe à cette convention en vertu du 5° de l’article 229-3 de ce Code.

PURGE DU DÉLAI DE RÉFLEXION


Chacune des parties déclare avoir reçu il y a plus de quinze jours, par
l’intermédiaire de son avocat, le projet de convention de divorce contenant, en
annexe, le projet du présent état liquidatif dans le cadre du délai de réflexion qui lui
est accordé par l’article 229-4 du même Code.
Le justificatif de chacun de ces envois est annexé ainsi que les accusés de
réception respectifs.
Le notaire soussigné constate que le délai de réflexion de quinze jours est
maintenant purgé.

OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES
Préalablement aux présentes, et pour en faciliter la compréhension, les
parties font les observations préliminaires suivantes :

RÉGIME MATRIMONIAL
Les parties se sont mariées à la mairie de PARIS le 6 juin 2015 sous le
régime de la communauté légale de biens réduite aux acquêts.

SITUATION PATRIMONIALE

Situation patrimoniale au jour du mariage


Les parties n'étaient propriétaires au jour de leur mariage d'aucun bien d’une
valeur notable ayant à figurer dans la convention.

Dons, successions et legs reçus ou recueillis durant le mariage


Monsieur Ludovic LESTIDEAU déclare n'avoir reçu durant son mariage aucun
bien par donation ou legs, ni recueilli de succession.

Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO déclare n'avoir reçu durant son


mariage aucun bien par donation ou legs, ni recueilli de succession.
4

Dommage corporel ou moral


Chacune des parties déclare ne pas avoir touché pendant le mariage
d’indemnisation en réparation d’un dommage corporel ou moral.

Reprises et récompenses

Récompenses

Les parties déclarent qu'il n'existe pas de récompense.


A ce sujet elles reconnaissent que le notaire s'est renseigné auprès de
chacune d'elles pour savoir :
 si des biens leur appartenant en propre auraient pu faire l'objet d'un
financement pour quelque cause que ce soit par la communauté, et ce afin de
se faire communiquer dans l'affirmative tous actes et pièces utiles,

 et réciproquement si des fonds propres auraient pu participer à des achats de


biens communs ou à leur remise en état ou encore à leur conservation et
d'une manière générale servir à augmenter la masse commune en valeur.

Défiscalisation immobilière
Le notaire informe les parties que lorsque le bénéfice d'un régime de
défiscalisation immobilière s'accompagne d'un engagement de location selon
certaines conditions, cet engagement ne doit pas être modifié avant son expiration.
Par suite, deux situations sont envisagées :
 Une des parties se voit attribuer un bien entrant dans ce cadre, le divorce
intervenant entre la prise de l'engagement de location et son expiration, il peut
donc demander la reprise à son profit de l'engagement pour la durée de
location restant à courir à la date du divorce, toutes les autres conditions
accompagnant cet engagement étant remplies. A défaut, la réduction d'impôt
obtenue par le foyer fiscal sera remise en cause.

 Les parties conviennent d'une indivision sur le bien afin que la réduction
d'impôt soit maintenue pour la fraction de l'engagement de location restant à
courir. Dans l'hypothèse du maintien du bénéfice de l'avantage fiscal dans le
cadre d'une convention d'indivision, il convient que la convention d'indivision
conclue soit d'une durée de 5 ans renouvelable ou d'une durée indéterminée,
cela afin d'éviter tout risque d'annulation de cette convention et, par suite, de
remise en cause de leur engagement de location.

Absence d'avantages fiscaux en cours


Les parties déclarent ne pas avoir souscrit à l’un des régimes fiscaux leur
permettant de bénéficier de la déduction des amortissements en échange de
l'obligation de louer à certaines conditions.

Actif à partager
La masse active comprend :

Article un

Les biens et droits immobiliers sis à IVRY SUR SEINE dont la désignation
suit

Désignation

Désignation de l’ENSEMBLE IMMOBILIER dont dépendent les BIENS :


5

Dans un ensemble immobilier situé à IVRY-SUR-SEINE (VAL-DE-MARNE)


94200 25 Rue Carnot.
Ledit immeuble sur les 23,25,27 et 29 Rue Carnot et 4 rue de l'Affiche Rouge.

Figurant ainsi au cadastre :


Section N° Lieudit Surface
AB 0229 25 RUE CARNOT 00 ha 37 a 83 ca

Un procès-verbal du cadastre avait été établi le 24 avril 2009 et publié au


2ème bureau des hypothèques de CRETEIL , le 28 avril 2009 , volume 2009P ,
numéro 2629 concernant une réunion de parcelle : les parcelles AB 107 à 116 , AB
225 et AB 229 , sont devenues la parcelle AB 229 . Suite au procès-verbal du
cadastre la copropriété est désormais cadastrée section AB 229

Désignation des BIENS :

Lot numéro soixante-treize (73) :


Un appartement de trois pièces principales avec balcon , portant le numéro D
23 , situé au premier étage du bâtiment 2 .escalier D , tel qu'il figure au plan sous le
numéro 73
Et les cent quinze /dix millièmes (115 /10000 èmes) des parties communes
générales.

Lot numéro cent quatre-vingt-quatre (184) :


Un emplacement pour véhicule automobile portant le numéro 234, situé au
deuxième sous-sol de la construction "1 -2", escalier A, B , C et D tel qu'il figure au
plan sous le numéro 184
Et les neuf/dix millièmes (9 /10000 èmes) des parties communes générales.

Tels que les BIENS existent, se poursuivent et comportent avec tous


immeubles par destination pouvant en dépendre, sans aucune exception ni réserve.

Etat descriptif de division - Règlement de copropriété


L’ensemble immobilier sus-désigné a fait l'objet d’un état descriptif de division
et règlement de copropriété établi aux termes d'un acte reçu par Maître DEBOSCKER
notaire à VITRY SUR SEINE le 17 juin 2008 publié au service de la publicité
foncière de CRETEIL 2 le 7 août 2008, volume 2008P, numéro 6097.

Effet Relatif

Acquisition suivant acte reçu par Maître Rhama BOITEUX, notaire à VITRY
SUR SEINE le 23 juillet 2015 publié au service de la publicité foncière de
CRETEIL 2, le 7 août 2015 volume 2015P, numéro 5645.

Mobilier
Les parties déclarent avoir convenu directement entre elles avant ce jour de la
répartition des meubles meublants et objets mobiliers dépendant de la masse active à
partager ; elles reconnaissent être en possession de leurs lots respectifs.

Passif à partager
La masse passive comprend :

Article un

Prêt consenti par la BNP PARIBAS numéro 30004008160006099181556


6

d'un montant initial de DEUX CENT QUATRE-VINGT-QUATORZE MILLE


EUROS (294 000,00 EUR) dont la copie du tableau d’amortissement est demeurée
jointe et annexée aux présentes.
Les parties déclarent qu'il reste dû sur ce prêt à la date de la jouissance divise
la somme de CENT QUATRE-VINGT-CINQ MILLE VINGT-HUIT EUROS ET
QUATRE-VINGT-QUATRE CENTIMES (185 028,84 EUR).

REVOCATION DES LIBERALITES ET AVANTAGES


Le divorce emporte révocation de plein droit des avantages matrimoniaux qui
ne prennent effet qu'à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l'une des
parties et des dispositions à cause de mort, accordés par une des parties envers
l'autre par contrat de mariage ou pendant l'union, sauf volonté contraire celle qui les a
consentis.

Dans la mesure où ces dispositions ont été inscrites au Fichier des


dispositions de dernières volontés, mention de la révocation sera effectuée à ce
Fichier.

DATE DES EFFETS DU DIVORCE – JOUISSANCE DIVISE


Les parties fixent la dissolution du régime matrimonial, conformément aux
dispositions de l’article 262-1 du Code civil, et ce dans leurs rapports mutuels à la
date du dépôt de la convention sous signature privée contresigné par avocats.
Elles conviennent, en outre, d’établir la jouissance divise à la même date. A
compter de cette date, chacune des parties jouit seule des biens compris dans son
attribution, elle en perçoit les revenus s’ils existent, et elle en supporte les charges, le
tout sans indemnité envers l’autre partie.

PLAN
Cette convention est divisée en DEUX OPERATIONS comprenant :
 LA PREMIERE : l'établissement des MASSES ACTIVE et PASSIVE de la
communauté, leur estimation, et la prise en compte éventuelle des reprises et
récompenses.
 LA DEUXIEME : les droits des parties et la convention d’indivision.

PREMIERE OPERATION

ETABLISSEMENT DES MASSES ACTIVE ET PASSIVE

Masse active
Article un

Les biens dépendant d'un immeuble situé à IVRY-SUR-


SEINE (VAL-DE-MARNE) 25 Rue Carnot,
Lot numéro SOIXANTE-TREIZE (73),
Lot numéro CENT QUATRE-VINGT-QUATRE (184),
Evalué à la somme de TROIS CENT SOIXANTE-DIX
MILLE EUROS, ci 370 000,00 EUR

TOTAL DE LA MASSE ACTIVE :


TROIS CENT SOIXANTE-DIX MILLE EUROS, ci 370 000,00 EUR

Masse passive
Article un
7

Le montant en capital du solde du prêt consenti par la


BNP PARIBAS numéro 30004008160006099181556, ainsi qu'il
a été dit ci-dessus, et s'élevant au jour de la jouissance divise,
à la somme de CENT QUATRE-VINGT-CINQ MILLE VINGT-
HUIT EUROS ET QUATRE-VINGT-QUATRE CENTIMES, ci 185 028,84 EUR

TOTAL DE LA MASSE PASSIVE :


CENT QUATRE-VINGT-CINQ MILLE VINGT-HUIT
EUROS ET QUATRE-VINGT-QUATRE CENTIMES, ci 185 028,84 EUR

BALANCE
La masse active s'élève à la somme de TROIS CENT
SOIXANTE-DIX MILLE EUROS, ci 370 000,00 EUR
La masse passive s'élève à la somme de CENT
QUATRE-VINGT-CINQ MILLE VINGT-HUIT EUROS ET
QUATRE-VINGT-QUATRE CENTIMES, ci 185 028,84 EUR

Il en résulte un ACTIF NET DE :

CENT QUATRE-VINGT-QUATRE MILLE NEUF CENT


SOIXANTE ET ONZE EUROS ET SEIZE CENTIMES, ci 184 971,16 EUR

DEUXIEME OPERATION

DROITS DES PARTIES


Monsieur Ludovic LESTIDEAU a droit :

A LA MOITIE DE L'ACTIF NET, soit la somme de


QUATRE-VINGT-DOUZE MILLE QUATRE CENT QUATRE-
VINGT-CINQ EUROS ET CINQUANTE-HUIT CENTIMES, ci 92 485,58 EUR

Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO a droit :

A LA MOITIE DE L'ACTIF NET, soit la somme de


QUATRE-VINGT-DOUZE MILLE QUATRE CENT QUATRE-
VINGT-CINQ EUROS ET CINQUANTE-HUIT CENTIMES, ci 92 485,58 EUR

CARACTÉRISTIQUES DE LA CONVENTION D’INDIVISION

Objet
La présente convention d’indivision s’applique aux éléments sus-indiqués non
encore partagés.

Détermination des quotes-parts


Une fois le divorce prononcé, les parties resteront propriétaires du ou
des biens dans la proportion de moitié chacun.
Cette répartition est reconnue parfaitement exacte par les parties qui
s’obligent à la respecter et à ne pas élever de contestation à ce sujet.

Durée
La convention est conclue initialement d’un commun accord entre les
REQUERANTS pour une durée de 5 ans.

En conséquence, le partage ne pourra être provoqué avant le terme convenu


qu’autant qu’il y en a de justes motifs.
8

Renouvellement

Modalités
Cette convention pourra être renouvelée soit pour une durée déterminée,
dans la limite du maximum légal, soit pour une durée indéterminée. Ce
renouvellement prendra effet au jour de la prise de décision qui devra s’effectuer à
l’unanimité des coindivisaires. A défaut de prise de décision des coindivisaires, cette
convention se renouvellera, à l’expiration de sa durée, par tacite reconduction pour
une nouvelle durée indéterminée, dans la limite de cinq années.

Renouvellement conclu pour une durée déterminée


Si le renouvellement est conclu pour une durée déterminée et tant que cette
durée ne sera pas expirée, le partage ne pourra être provoqué que pour justes motifs,
sauf accord de tous les coindivisaires pour procéder au partage.

Renouvellement conclu pour une durée indéterminée


Si le renouvellement est conclu pour une durée indéterminée, le partage
pourra être, à l’initiative de l’un quelconque des coindivisaires, provoqué à tout
moment sauf s’il est de mauvaise foi ou à contretemps. Toutefois, dans ce dernier
cas, les parties pourront également, à l’unanimité et à n’importe quel moment, décider
de transformer la convention en une convention à durée déterminée dans la limite de
la durée maximale légale.

Nombre et fréquence des renouvellements


Le nombre et la fréquence des renouvellements ne sont pas limités.

Droits et obligations des coindivisaires

Droits
Chacun des coindivisaires use et jouit du ou des biens indivis selon sa
destination et dans une mesure compatible avec le droit des autres coindivisaires.
Le coindivisaire qui jouit privativement du ou des biens indivis est redevable
envers ses coindivisaires, sauf décision contraire unanime, d’une indemnité
d’occupation. A ce propos, il est convenu entre les parties que le bien immobilier
sis à IVRY SUR SEINE susvisée objet de la présente convention sera occupé par
Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO, sans aucune indemnité d’occupation, mais
à charge pour lui de régler SOIXANTE POUR CENT (60%) des dépenses liées au
BIEN, à savoir, le règlement de l'emprunt, les charges de copropriété, l’assurance
contre l’incendie pour sa valeur de reconstruction, les grosses réparations et les
impôts foncier, à l’exception des consommations en eau, gaz et électricité à
concurrence de 100%.

Pour le cas où Monsieur Rodrigo MIGLIARDI RIBEIRO venait à libérer le


BIEN objet des présentes, il est expressément convenu entre les REQUERANTS
susnommés, que le BIEN sera mis à la location via une agence immobilière qui
assurera la gestion et versera la moitié du loyer à chacun des co-indivisaires à
charges pour chacun d’eux de régler la moitié du prêt, de toutes charges, des impôts
et contributions et de tous travaux rendus obligatoires.

Dans les deux cas susvisés, Chacun des coindivisaires peut demander
annuellement sa part nette dans les résultats. En outre, il aura droit au
remboursement des sommes avancées par lui pour le compte de l’indivision dans la
mesure où elles excèdent ses droits, et cette créance sera réévaluable si elle a permis
soit d’améliorer soit d’assurer la conservation du ou des biens indivis.
9

Obligations
Chacun des coindivisaires est tenu de participer, en proportion de ce qui a été
indiqué ci-dessus (60% Monsieur MIGLIARDI RIBEIRO, 40% Monsieur LESTIDEAU,
en cas d’occupation exclusive par Monsieur MIGLIARDI RIBEIRO) et 50% par chacun
en cas de libération des lieux par Monsieur MIGLIARDI RIBEIRO, aux dépenses de
conservation du ou des biens indivis, à défaut il pourra être contraint par la voie
judiciaire.
L’indivisaire est responsable de ses dégradations ou détériorations amenant
une diminution de valeur du ou des biens indivis. Il sera redevable à ses coindivisaires
d’une indemnité égale à cette perte de valeur, indemnité appréciée au jour du partage
ou de l’aliénation du ou des biens en question, déduction faite de ses droits dans
l’indivision.

Transmission des droits et obligations


Les droits et obligations dont s’agit sont transmis avec la quote-part indivise.
La transmission de la quote-part indivise, de quelque manière qu’elle ait lieu, emporte
de plein droit adhésion à la présente convention ainsi qu’aux décisions collectives et
aux décisions de la gérance.

Décisions collectives

Nature des décisions


Les décisions sont soit de nature extraordinaire soit de nature ordinaire :
 Décisions extraordinaires : ce sont les décisions qui emportent modification
de la présente convention, et d’une manière générale toutes les conventions
ayant pour but de vendre ou grever le ou les biens indivis, de les donner à
bail, de conclure des emprunts de tous types concernant le ou lesdits biens,
d’effectuer tous investissements supérieurs à mille cinq cent vingt quatre
euros et quarante-neuf cents (1.524,49 Euros). Ce sont aussi les décisions de
nomination du ou des gérants ainsi que les décisions d’ester en justice. Ces
décisions requièrent l’unanimité des coindivisaires.

 Décisions ordinaires : ce sont toutes les autres décisions et notamment celles


relatives à l’approbation annuelle de la gestion de la gérance ainsi que celles
relatives à l’affectation et à la répartition des résultats. Ce sont aussi les
décisions sur le mode de rémunération et la révocation du ou des gérants.
Ces décisions requièrent la double majorité tant au niveau des coindivisaires
qu’au niveau des quotes-parts indivises.

Modalités des décisions


Les décisions collectives peuvent être prises sous trois formes :
 Intervention à un même acte : à défaut d’assemblée ou de consultation écrite,
les coindivisaires peuvent simplement manifester leur accord en intervenant
directement ou par leurs mandataires à l’acte, que cet acte soit ou non sous la
forme authentique.

 Assemblée : les convocations sont effectuées par la gérance, à l’initiative de


cette dernière ou de l’un des coindivisaires, par lettre recommandée avec
accusé de réception quinze jours au moins avant la date fixée pour la tenue
de l’assemblée. Cette convocation doit indiquer la date et le lieu de
l’assemblée, l’ordre du jour. Chaque coindivisaire peut se faire représenter,
mais un mandataire ne peut pas représenter plus de deux coindivisaires.
L’assemblée est présidée par le gérant ou par l’indivisaire titulaire de la quote-
part la plus élevée. Toute délibération est constatée par un procès-verbal
authentique ou sous signature privée indiquant les lieu et date de
l’assemblée, les parties présentes ou représentées, leur quote-part dans le ou
les biens indivis, le quorum. Figurent dans ce procès-verbal l’ordre du jour, un
résumé des débats, le texte des résolutions mises au vote et le résultat du ou
10

des votes. Ensuite, ce procès-verbal est signé par la gérance et les


coindivisaires présents, les mandats sont le cas échéant annexés à ce
procès-verbal. Ce procès-verbal est ensuite consigné dans le registre des
délibérations.

 Consultation écrite : la gérance adresse par lettre recommandée avec accusé


de réception, en double exemplaire, à chacun des coindivisaires, le texte des
résolutions accompagnées des documents nécessaires à son information
complète. L’indivisaire dispose alors d’un délai de quinze jours à compter de
la réception de la lettre avec les documents complets pour donner un avis
favorable ou défavorable pour chacune des résolutions proposées. A défaut
de réponse dans ce délai, son avis est réputé favorable. A défaut de réponse,
il est réputé s’être abstenu. Les réponses écrites sont consignées dans un
procès-verbal signé par la gérance et ensuite versé au registre des
délibérations.

Gérance

Nomination
L’indivision est gérée par Monsieur LESTIDEAU et Monsieur MIGLIARDI
RIBEIRO cogérants..
Cette nomination est fixée pour une durée indéterminée.
Le gérant est une personne physique prise obligatoirement parmi les
coindivisaires.
Plusieurs cogérants peuvent être nommés, dans cette hypothèse chacun
détient personnellement les pouvoirs ci-après indiqués.

Démission - révocation
Démission : le gérant peut librement démissionner sauf si sa démission cause
un préjudice aux coindivisaires. Pour être définitive, sa démission doit être suivie dans
les trois mois d’une décision collective ordinaire approuvant sa gestion et nommant un
nouveau gérant.
Révocation : le gérant peut être révoqué pour justes motifs. Sa révocation
peut être prononcée par une décision collective ou par le Tribunal à la requête d’un ou
plusieurs coindivisaires.

Pouvoirs - Responsabilité
Le gérant administre l’indivision dans la limite de ses pouvoirs. Il assure
l’exécution des résolutions prises dans le cadre des décisions collectives. Il doit
consacrer aux affaires de l’indivision tout le temps et l’activité nécessaires et remettre
annuellement son rapport de gestion (sauf pour les petites entreprises – art L 232-1 IV
C commerce). Le gérant sera remboursé de ses frais sur simples justifications.
Le gérant répond de ses fautes comme un mandataire.
En cas d’outrepassement de pouvoirs, tout autre coindivisaire peut demander
l’annulation de l’acte dans les deux années à partir du jour où il a eu connaissance de
celui-ci, sans que cette intention ne puisse être intentée plus de deux années après la
cessation de la présente convention.

Rémunération du gérant
Le gérant exercera ses fonctions bénévolement et ne pourra prétendre à une
rémunération quelconque, ce qu’il accepte.

Aliénation des droits indivis

Aliénation à titre onéreux


Il est convenu entre les REQUERANTS que le BIEN objet des présentes sera
mis en vente à partir du 1er Juillet 2030, sauf accord unanime contraire.
11

La meilleure offre sera choisie, dans les quatre mois de la mise en vente via
une agence immobilière, dans un premier temps.
Le fruit de la vente, une fois réglés les sommes dues, sera divisé en deux
pour chacun de nous.

Conformément aux articles 815-14 et 815-15 du Code civil, en cas de vente


ou d’adjudication à une personne étrangère à l’indivision des quotes-parts indivises,
chacun des coindivisaires possède un droit de substitution aux mêmes conditions qu’à
celles proposées et acceptées par la personne étrangère à l'indivision.
En cas de vente, le cédant doit notifier par acte extrajudiciaire aux autres
indivisaires la quotité cédée, le prix et les conditions et l’identité du cessionnaire
potentiel. S’ils désirent préempter et ainsi se substituer au cessionnaire originaire, le
ou les coindivisaires doivent faire connaître leur décision au cédant dans le mois de la
notification et réaliser la vente dans les deux mois de la réponse. A défaut de respect
de ces délais, la préemption ne peut s’exercer.
Si plusieurs coindivisaires manifestent, dans le délai, leur intention de
préempter, ils exercent cette préemption à proportion de leurs parts respectives dans
l’indivision.

Transmission par décès


En cas de décès de l’un des coindivisaires pendant la durée de la présente
convention, sa quote-part indivise sera transmise à ses ayants droit selon les règles
de la dévolution successorale.

DISPOSITIONS DIVERSES

DISPENSE D’URBANISME
Les parties déclarent avoir connaissance de l’état du ou des biens et des
dispositions d’urbanisme applicables, dispensant le notaire soussigné de les rapporter
aux présentes, lui consentant toutes décharges utiles à ce sujet.

PRESTATION COMPENSATOIRE
Les parties ne sont redevables l’une envers l’autre d’aucune prestation
compensatoire.

PRISE EN CHARGE DUPRÊT CONSENTI PAR DE LA BNP PARIBAS


LES REQUERANTS s'obligent solidairement (et en fonction de la situation
d’occupation susvisée) à acquitter en totalité les échéances ainsi que les sommes
pouvant être dues auprès de la BNP PARIBAS en règlement du solde du prêt sus-
analysé, le tout de manière qu’aucun d’eux ne soit jamais inquiété ni recherché à ce
sujet pour quelque cause que ce soit.

ORIGINE DE PROPRIETE
Concernant l'ensemble des biens immobiliers :
Les biens et droits immobiliers objets des présentes appartiennent aux
REQUERANTS susnommés par suite de l’acquisiition qu’ils en avaient faite pour le
compte de la communauté existant entre eux de
Madame Thi Phung HOANG, sans emploi, demeurant à IVRY-SUR-SEINE
(94200) 4 rue de l'affiche rouge .
Née à LOC TAN (VIETNAM) le 29 décembre 1958.
Célibataire.
Non liée par un pacte civil de solidarité.
De nationalité vietnamienne.
Résidente au sens de la réglementation fiscale.
12

Suivant acte reçu par Maître Rhama BOITEUX, notaire à VITRY SUR SEINE
le 23 juillet 2015

Moyennant le prix de DEUX CENT SOIXANTE-DIX-HUIT MILLE EUROS (278


000,00 EUR) payé comptant et quittancé dans l’acte au moyen du PRET
IMMOBILIER BNP PARIBAS d’un montant de DEUX CENT QUATRE-VINGT-
QUATORZE MILLE EUROS (294 000,00 EUR) d’une Durée initiale : 19 ans,
Remboursement : mensuel, Echéances :
- première échéance le : 5 août 2015
- dernière échéance le : 5 juillet 2034
- avec les deux ans de modularité : dernière échéance le : 5 juillet 2036
Date de péremption de l’inscription : CINQ JUILLET DEUX MIL TRENTE-SEPT Taux,
d'intérêt initial hors assurance, de 2,10 % l'an
Le taux effectif global (articles L 313-1 et L 313-2 du Code de la
consommation) ressort à 2,74 % l'an. Il est calculé sur la base du taux initial de 2,10%
compte tenu de l'engagement de domiciliation des revenus mentionné sans la clause
« Domiciliation des revenus et à supposer que l'indice de référence reste constant
pendant toute la durée du prêt et que le montant du crédit est versé en totalité en une
seule fois .
En cas de cessation de domiciliation des revenus, le TEG est de 2,94%

Une inscription de privilège de prêteur a été prise au service de la publicité


foncière de CRETEIL 2, le 7 Août 2015, volume 2015V numéro 2962 pour un montant
en principal de 278.000,00 € et 55600 euros d’accessoires avec effet jusqu’au 5 Juillet
2037.
Une copie authentique a été publiée au service de la publicité foncière de
CRETEIL 2, le 7 août 2015 volume 2015P, numéro 5645.

ORIGINE DE PROPRIETE ANTERIEURE

Le BIEN avait été acquis par Madame Thi Phung HOANG dans le cadre d'une
cession de vente en l'état futur d'achèvement de :
Monsieur Christophe Stéphane FOUCAULT, ingénieur informatique,
demeurant à VITRY-SUR-SEINE (94400) 3 Avenue Vial,
Né à POITIERS (86000) le 23 avril 1982,
Célibataire.
De nationalité française.
Résident au sens de la réglementation fiscale.
Cédant à concurrence de 60%

Et Mademoiselle Magda Ginette Lucie GERVAIS, hôtesse d'accueil bilingue,


demeurant à VITRY-SUR-SEINE (94400) 3 Avenue Vial,
Née à POITIERS (86000) le 28 décembre 1985, Célibataire.
De nationalité française. Résidente au sens de la réglementation fiscale.
Cédant à concurrence de 40%
Suivant acte reçu par Maître AURAIX notaire à VITRY-SUR-SEINE, le 22
mars 2010.
Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix principal de deux cent soixante-
quinze mille euros (275 000,00 eur) TTC stipulé payable partie comptant et quittancé
à l'acte à concurrence de 263 150 euros TTC et partie payable par changement de
débiteur à concurrence de 11 850 euros TTC
Conformément aux dispositions de l'article 1601-4 du Code civil , la cession
de contrat a substitue de plein droit Madame HOANG dans les obligations de
Monsieur FOUCAULT et Mademoiselle GERVAIS, vis-à-vis de la société SCI LE
MOULIN PARISIEN
Au jour de la cession de VEFA Monsieur FOUCAULT et Mademoiselle
GERVAIS restaient débiteurs vis-à-vis de la société SCI LE MOULIN PARISIEN, des
13

fractions de prix exigibles lors des évènement ci-après relatés, pour un montant total
ONZE MILLE HUIT CENT CINQUANTE EUROS (11.850,00 EUR) savoir :

- 5% de DEUX CENT TRENTE SEPT MILLE EUROS (237.000,00


EUR), à la livraison , soit la somme de 11 850,00 €

Le cumul des sommes énoncées ci-dessus égal au prix de la vente, soit


TOUTES TAXES COMPRISES , la somme de DE DEUX CENT SOIXANTE
QUINZE MILLE EUROS (275.000,00 EUR)
I
Audit acte est intervenu le promoteur notamment pour :
- accepter, la cession de contrat de vente en l'état futur d'achèvement)
accepter le cessionnaire comme nouveau cocontractant à compter aux lieu et place
du cédant et ce sans désolidarisation entre le cédant et le cessionnaire
- reconnaître que le cédant a satisfait, à toutes ses obligations et
engagements pouvant résulter du contrat cédé et qu'il n'existe aucun litige avec lui,
relativement à la validité ou à l'exécution dudit contrat.
- préciser qu'il n'existe aucun avenant à l'acte reçu par Maître DEBOSCKER
notaire à VITRY SUR SEINE , le 15 juin 2009 ni aucun échange de courrier avec le
cédant pouvant tenir lieu d'avenant à celui-ci notamment au sujet de travaux
modificatifs ou de changements de prestations sur les éléments d'équipements.

Comme conséquence de ce qui précède, le Promoteur a accepté la cession


du contrat de VEFA et reconnu que son débiteur, à compter de la cession était ,
Madame HOANG , ci-dessus nommée et à défaut Monsieur FOUCAULT et
Mademoiselle GERVAIS
A la garantie de ce paiement a été prise une inscription de privilège de
vendeur.
Il est précisé que le prix a été intégralement réglé depuis ,par la comptabilité
du Notaire associé soussigné le 29 mars 2010, le BIEN ayant été achevé et livré
Une copie authentique a été publiée au service de la publicité foncière de
CRETEIL 2EME le 12 avril 2010, volume 2010P, numéro 2782.
Cet acte contient toutes les déclarations d'usage.

ORIGINE DE PROPRIETE PLUS ANTERIEURE


Les biens objet des présentes appartenaient à Monsieur FOUCAULT et
Mademoiselle GERVAIS , par suite de l'acquisition qu'ils en avaient faite de :
La Société dénommée « S.C.I. LE MOULIN PARISIEN », Société civile au
capital de 1.000,00 EUR, dont le siège est à PARIS (75749), 3 rue de l’Arrivée,
identifiée au SIREN sous le numéro 489710640 et immatriculée au Registre du
Commerce et des Sociétés de PARIS
Moyennant un prix de 237 000 euros TTC , payé à concurrence de 20% soit la somme
47 400 euros , le surplus étant payé au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Aujourd'hui ceux-ci sont de 95% , ainsi qu'il en est justifié par une copie d'un courrier
en date du 20 janvier 2010 mentionnant le bon pour accord et par la procuration du
Promoteur indiquant que la somme restant à payer est de 5%, soit 11850 euros et qui
sera exigible postérieurement aux présentes et honorée par le cessionnaires aux
présentes .
Suivant acte reçu par Maître DEBOSCKER , Notaire à VITRY SUR SEINE , le
15 juin 2009 et dont une copie authentique a été publiée au 2ème bureau des
hypothèques de CRETEIL, le 15 juillet 2009 , volume 2009 P, n° 4274

Originairement lesdits biens et droits immobiliers appartenaient au Promoteur


par suite des faits et actes suivants :
Le terrain d'assiette de l'ensemble immobilier, objet des présentes, appartient
en pleine propriété au vendeur par suite des faits et actes suivants :
I. En ce qui concerne les parcelles cadastrées section AB numéros 107, 108,
109, 110, 111, 112, 113, 114, 116 et les 966/1000 èmes indivis de la parcelle
cadastrée section AB numéro 115, pour les avoir acquises de la commune d'IVRY
14

SUR SEINE, aux termes d'un acte reçu par le Notaire soussigné le 16 mai 2008,
moyennant un prix payé comptant et quittancé audit acte.
Cet acte contient toutes les déclarations d'usage concernant l'état civil et la
capacité des parties.

Une copie authentique de cet acte a été publiée au deuxième bureau des
hypothèques de CRETEIL, le 2 juillet 2008, volume 2008 P, numéro 5004.
II, En ce qui concerne les 34/1.000èmes indivis de la parcelle cadastrée
section AB numéro 115, pour les avoir acquis de :
Monsieur Emile Armel FITAMANT, né à BUBRY (56310), le 20 mai 1936
Madame Armelle Maryannic FITAMANT, née à PARIS (75012), le 22 juin 1962
Madame Christel Anne-Marie FITAMANT, née à PARIS (75012), le 18 juin
1965
Madame Gaëlle Marie-Madeleine FITAMANT, née à AUBERVILLIERS, le 4
juillet 1966
Aux termes d'un acte reçu par Maître Charles AURAIX les 12 et 13 mars
2008, moyennant un prix payé comptant et quittancé audit acte.
Cet acte contient toutes les déclarations d'usage concernant l'état civil et la
capacité des parties.
Une copie authentique de cet acte a été publiée au 2eme bureau des
hypothèques de CRETEIL le 13 Mai 2008, volume 2008P, numéro 3616.
I
III. En ce qui concernes les parcelles cadastrée section AB numéros 225
et 228, pour les avoir acquises de la société dénommée « EFIDIS SOCIETE
ANONYME D'HABITATION A LOYER MODERE», Société anonyme au capital de
12.131.424,00 euros, dont le siège est à PARIS (75012), 20, Place des Vins, identifiée
au SIREN et immatriculée au registre du commerce et des sociétés de PARIS sous le
numéro 582 008 728, aux termes d'un acte reçu par le Notaire soussigné le 16 mai
2008, moyennant un prix payé comptant et quittancé audit acte.
Cet acte contient toutes les déclarations d'usage concernant l'état civil et la
capacité des parties.
Une copie authentique de cet acte a été publiée au deuxième bureau des
hypothèques de CRETEIL, le 2 juillet 2008, volume 2008 P, numéro 5003.

ORIGINE DE PROPRIETE PLUS ANTERIEURE


Pour l'origine de propriété antérieure , les parties déclarent vouloir se référer à
l'état descriptif de division et règlement e copropriété sus énoncé qui la contient
entièrement

SERVITUDES
Il n’a pas été fait mention sur les titres de propriété antérieurs de servitudes
pouvant encore exister à ce jour.

REGLEMENT DEFINITIF
Les parties déclarent qu’elles n’auront plus aucun droit à exercer l’une contre
l’autre à raison notamment de récompenses dues à la communauté ou par celle-ci, de
créances entre elles nées antérieurement à ce jour. Elles ajoutent, en outre, que la
présente convention prend en compte la totalité des éléments d’actif et de passif
communs.
Elles renoncent à toutes demandes de dommages-intérêts sur le fondement
des articles 266 et 1240 du Code civil.

NECESSITE D'ESTIMATIONS COMPLETES ET REELLES


Le notaire rappelle aux parties l’intérêt de se fonder sur une évaluation exacte
des biens concernés par la liquidation ainsi que la portée des principes afférents au
mécanisme des récompenses, des comptes entre indivisaires de l’article 815-13 du
Code civil et des créances entre époux. En l'espèce, les parties déclarent que les
15

estimations portées aux présentes sont réelles et équitables par rapport aux
spécificités des biens en cause.

INFORMATION SUR L’ACTION EN COMPLEMENT DE PART


Si l’un des copartageants estime avoir eu moins des trois quarts de la part à
laquelle il avait droit, l’article 889 du Code civil lui donne la possibilité d’intenter une
action en complément de part dans les deux ans du partage.

CONCLUSION DU CONTRAT
Les parties déclarent que les modalités de la liquidation ont été négociées
librement entre elles.
Elles attestent que les stipulations de cet acte ont été, en respect des
dispositions impératives de l'article 1104 du Code civil, négociées de bonne foi.
De plus, en application de l'article 1112-1 du même Code, elles affirment que
toutes les informations détenues par l’une d’entre elles dont l'importance est
déterminante pour le consentement de l'autre ont été révélées, et reconnaissent que
le présent contrat reflète l'équilibre voulu par chacune d'elles.

DATE D’EFFET DE LA LIQUIDATION


Une copie authentique de la présente liquidation sera jointe à la convention
sous signature privée contresignée par avocats, conformément aux prescriptions du
deuxième alinéa de l'article 229-1 du Code civil. Cette convention devra ensuite être
déposée avec ses annexes au rang des minutes d'un notaire, qui contrôlera alors le
respect des exigences formelles prévues aux 1° à 6° de l'article 229-3 du Code civil et
du délai de réflexion prévu à l'article 229-4 de ce Code.
Ce dépôt donne à la convention de divorce ses effets, en lui conférant date
certaine et force exécutoire.
Le présent acte ne pourra produire d'effet que lorsque la condition légale du
dépôt sera remplie.

Les parties requièrent dès maintenant l’office notarial dénommé en tête des
présentes, à l’effet d’établir cet acte de dépôt à réception de la convention de divorce.

FORMALITES
Lorsque la convention de divorce sera déposée au rang des minutes d’un
notaire, cet acte de liquidation sera publié au service de la publicité foncière
compétent, le droit de partage devant être acquitté dans le délai de droit.
En vertu du dernier alinéa de l'article 1145 du Code de procédure civile, la
formalité de l'enregistrement de la convention de divorce, et le paiement des droits y
afférents, sont accomplis au moyen de la production d'un original de la convention.

FORMALITÉ FUSIONNÉE
L'acte sera enregistré et publié au service de la publicité foncière de CRETEIL
2.

Pour la détermination de la contribution de sécurité immobilière la valeur


concernée est de TROIS CENT SOIXANTE-DIX MILLE EUROS (370 000,00 EUR).
En fonction des dispositions de l'acte à publier au fichier immobilier, la
contribution de sécurité immobilière s'élève à la somme de TROIS CENT SOIXANTE-
DIX EUROS (370,00 EUR).
La CSI proportionnelle à 0,10% est calculée distinctement par
attributaire d’immeuble (avec un minimum de perception de 15 euros s’il y a
lieu, par attributaire d’immeuble).
16

ENREGISTREMENT
Le présent acte sera enregistré au droit fixe de CENT-VINGT-CINQ EUROS
(125,00 €) en application de l'article 680 du Code général des impôts.

AIDE JURIDICTIONNELLE
Le notaire indique aux parties les dispositions de l’article 1090 A du Code
général des impôts aux termes desquelles les actes dont l’une des parties bénéficie
de l’aide juridictionnelle prévue par la loi numéro 91-647 du 10 juillet 1991, sauf s’ils
portent mutation de propriété, d’usufruit ou de jouissance, sont exonérés de droits
d’enregistrement.
Il leur précise les conséquences attachées au retrait de l’aide juridictionnelle.

DÉCLARATIONS SUR L’AIDE JURIDICTIONNELLE


Les parties déclarent ne pas bénéficier de l’aide juridictionnelle.

ABSENCE DE DISPENSE DE DROITS D’ENREGISTREMENT


Par suite, les présentes ne sont pas exonérées de droits d’enregistrement.

DÉCLARATIONS DES PARTIES

SUR LA SITUATION JURIDIQUE DES BIENS


Les parties affirment que les biens compris à l’acte sont de libre disposition
entre leurs mains et libres de tout empêchement à la réalisation des présentes.

SUR LA VALEUR DES BIENS


Les parties attestent avoir été informées que les biens doivent, en principe,
être estimés, à la date de l'acte de partage. Toutefois, dans la mesure où la date de
jouissance divise est différente de celle du partage, l'impôt est alors liquidé sur la
valeur des biens à cette date, sauf cas de fraude, d'erreur manifeste, ou délai entre la
date de jouissance divise et celle du partage peu important.

SUR L’OPPOSABILITÉ AUX TIERS


Les parties déclarent avoir été informées qu’aux termes des dispositions de
l’article 262 du Code civil, le divorce est opposable aux tiers, en ce qui concerne leurs
biens, à partir du jour où les formalités de mention en marge prescrites par les règles
de l’état-civil, ont été accomplies.
Jusqu'à cette date, les biens acquis par l'une des parties restent le gage des
créanciers de la communauté sauf déclaration de remploi de fonds personnels dans
l'acte d’acquisition, ou sauf si les créanciers ont eu connaissance de l’assignation en
divorce ou de la convention de divorce par consentement mutuel par suite à la remise
d’une attestation de dépôt délivrée par le notaire ou d’une copie de celle-ci
conformément aux dispositions de l’article 1148 du Code de procédure civile.

SUR LA DÉCHARGE DE SOLIDARITÉ FISCALE


Les parties déclarent avoir été informées qu’aux termes des dispositions de
l’article 1691 bis du Code général des impôts, elles peuvent demander à
l'Administration fiscale, une fois le divorce devenu définitif, à être déchargées de la
responsabilité solidaire pour le paiement de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur la
fortune immobilière et de la taxe d'habitation.
17

FRAIS
Tous les frais de l'acte évalués, sauf compte définitif après formalités, à la
somme de TROIS MILLE QUATRE CENTS EUROS, seront supportés par les parties,
dans la proportion de moitié chacune, ainsi qu'elles s'y obligent solidairement.

ELECTION DE DOMICILE
Pour l'exécution des présentes et de leurs suites, domicile est élu :
 Pour les parties, en leurs demeures respectives sus-indiquées.

 Et spécialement pour la validité de l'inscription le cas échéant à prendre en


vertu des présentes, pour la correspondance et le renvoi des pièces, domicile
est élu au siège de l'office notarial.

CORRESPONDANCE ET RENVOI DES PIECES


En suite des présentes, la correspondance et le renvoi des pièces devront
s’effectuer aux adresses suivantes :
 pour ,

 pour
Chacune des parties s'oblige à communiquer au notaire tout changement de
domicile par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.

POUVOIRS
Pour l'accomplissement des formalités de publicité foncière ou réparer une
erreur matérielle telle que l’omission d’une pièce annexe dont le contenu est relaté
aux présentes, les parties agissant dans un intérêt commun donnent tous pouvoirs à
tout notaire ou à tout collaborateur de l’office notarial dénommé en tête des présentes
afin d’effectuer tout dépôt, mention en marge, de signer tous documents ou actes
complémentaires ou modificatifs des présentes qui pourraient être nécessaires pour la
régularisation des formalités.

AFFIRMATION DE SINCERITE
Les parties affirment, sous les peines édictées par l’article 1837 du Code
général des impôts, que le présent acte exprime la réalité et l'intégralité des
conventions et estimations intervenues entre elles.
Elles reconnaissent avoir été informées par le notaire soussigné des
sanctions fiscales et des peines correctionnelles encourues en cas d'inexactitude de
cette affirmation ainsi que des conséquences civiles édictées par l'article 1202 du
Code civil
De son côté, le notaire soussigné précise qu'à sa connaissance le présent
acte et les valeurs qui y sont portées ne sont modifiés ni contredits par aucune contre-
lettre contenant augmentation de soulte s'il en existe.

AUTORISATION DE DESTRUCTION DES DOCUMENTS ET PIÈCES


Les parties autorisent l’office notarial à détruire toutes pièces et documents
pouvant avoir été établis en vue de la conclusion du présent acte, considérant que
celui-ci contient l’intégralité des conventions auxquelles elles ont entendu donner le
caractère d’authenticité.
18

MENTION SUR LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES


L’Office notarial traite des données personnelles concernant les personnes
mentionnées aux présentes, pour l’accomplissement des activités notariales,
notamment de formalités d’actes.
Ce traitement est fondé sur le respect d’une obligation légale et l’exécution
d’une mission relevant de l’exercice de l’autorité publique déléguée par l’Etat dont
sont investis les notaires, officiers publics, conformément à l’ordonnance n° 45-2590
du 2 novembre 1945.
Ces données seront susceptibles d’être transférées aux destinataires
suivants :
 les administrations ou partenaires légalement habilités tels que la Direction
Générale des Finances Publiques, ou, le cas échéant, le livre foncier, les
instances notariales, les organismes du notariat, les fichiers centraux de la
profession notariale (Fichier Central Des Dernières Volontés, Minutier Central
Électronique des Notaires, registre du PACS, etc.),

 les offices notariaux participant ou concourant à l’acte,

 les établissements financiers concernés,

 les organismes de conseils spécialisés pour la gestion des activités


notariales,

 le Conseil supérieur du notariat ou son délégataire, pour la production des


statistiques permettant l’évaluation des biens immobiliers, en application du
décret n° 2013-803 du 3 septembre 2013,

 les organismes publics ou privés pour des opérations de vérification dans le


cadre de la recherche de personnalités politiquement exposées ou ayant fait
l'objet de gel des avoirs ou sanctions, de la lutte contre le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme. Ces vérifications font l'objet d'un
transfert de données dans un pays situé hors de l'Union Européenne et
encadré par la signature de clauses contractuelles types de la Commission
européenne, visant à assurer un niveau de protection des données
substantiellement équivalent à celui garanti dans l’Union Européenne.
La communication de ces données à ces destinataires peut être indispensable
pour l’accomplissement des activités notariales.

Les documents permettant d’établir, d’enregistrer et de publier les actes sont


conservés 30 ans à compter de la réalisation de l’ensemble des formalités. L’acte
authentique et ses annexes sont conservés 75 ans et 100 ans lorsque l’acte porte sur
des personnes mineures ou majeures protégées. Les vérifications liées aux
personnalités politiquement exposées, au blanchiment des capitaux et au financement
du terrorisme sont conservées 5 ans après la fin de la relation d’affaires.

Conformément à la réglementation en vigueur relative à la protection des


données personnelles, les personnes peuvent demander l’accès aux données les
concernant. Le cas échéant, elles peuvent demander la rectification ou l’effacement
de celles-ci, obtenir la limitation du traitement de ces données ou s'y opposer pour des
raisons tenant à leur situation particulière. Elles peuvent également définir des
directives relatives à la conservation, à l’effacement et à la communication de leurs
données personnelles après leur décès.
L’Office notarial a désigné un Délégué à la protection des données que les
personnes peuvent contacter à l’adresse suivante : cil@notaires.fr.
Si les personnes estiment, après avoir contacté l’Office notarial, que leurs
droits ne sont pas respectés, elles peuvent introduire une réclamation auprès d’une
autorité européenne de contrôle, la Commission Nationale de l’Informatique et des
Libertés pour la France.
19

CERTIFICATION D’IDENTITE
Le notaire soussigné certifie que l’identité complète des parties, personnes
physiques, dénommées dans le présent acte, telle qu’elle est indiquée en tête à la
suite de leur nom, lui a été régulièrement justifiée.

FORMALISME LIÉ AUX ANNEXES


Les annexes, s'il en existe, font partie intégrante de la minute.
Lorsque l'acte est établi sur support papier les pièces annexées à l'acte sont
revêtues d'une mention constatant cette annexe et signée du notaire, sauf si les
feuilles de l'acte et des annexes sont réunies par un procédé empêchant toute
substitution ou addition.
Si l’acte est établi sur support électronique, la signature du notaire en fin
d’acte vaut également pour ses annexes.

DONT ACTE sans renvoi


Généré en l’office notarial et visualisé sur support électronique aux lieu, jour,
mois et an indiqués en en-tête du présent acte.
Et lecture faite, les parties ont certifié exactes les déclarations les concernant,
avant d'apposer leur signature manuscrite sur tablette numérique.

Le notaire, qui a recueilli l'image de leur signature, a lui-même apposé sa


signature manuscrite, puis signé l'acte au moyen d'un procédé de signature
électronique qualifié.

Monsieur MIGLIARDI RIBEIRO, de nationalité italienne, a déclaré comprendre


et lire le français.

Vous aimerez peut-être aussi