Option : GENIE ELECTRIQUE

QUATRIEME ANNEE GE4

UE : ELECTROCHIMIE

Contenu :
1. Les Piles Electrochimiques
2. Les Batteries (accumulateur
électrique)
3. Les Piles à Combustibles
4. Introduction aux Piles Plantes

UE : ELECTROCHIMIE, GE4. Dr ISSIAKO Faras

 INTRODUCTION
L’électrochimie est la science qui étudie tous les phénomènes engendrés
lorsqu’un milieu chimique électrolytique est en interaction avec un circuit
électrique. L’électrochimie s’intéresse aux relations entre la chimie et
l’électricité. Elle concerne l’électrolyse, la corrosion, les piles, les piles à
combustibles, les accumulateurs et l’électrodéposition…
Dans le cadre de ce cours il s’agira d’étudier les systèmes qui transforment
l’énergie chimique en énergie électrique de façon réversibles ou non.
Principalement on étudiera : Les Piles Electrochimiques Les Batteries Les
Piles à Combustibles.

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 Chapitre1 : LES PILES ELECTROCHIMIQUES

Prérequis : Réactions d’oxydoréduction pour des couples ions métalliques / métal

Connaissances et savoir-faire exigibles :
(1) Schématiser une pile (2) Utiliser le critère d’évolution spontanée pour déterminer le sens
de déplacement des porteurs de charges dans une pile (3) Interpréter le fonctionnement
d’une pile en disposant d’une information parmi les suivantes : sens de circulation du
courant électrique, f.é.m., réactions aux électrodes, polarité des électrodes ou mouvement
des porteurs de charges (4) Écrire les réactions aux électrodes et relier les quantités de
matière des espèces formées ou consommées à l’intensité du courant et à la durée de la
transformation, dans une pile.

1. Définition.
Une pile électrochimique est un générateur qui transforme de l'énergie
chimique fournie par une réaction d’oxydoréduction spontanée en énergie
électrique.

Réaction d’oxydo-réduction entre deux couples :

2+ -
Cu + 2 e → Cu
2+ -
Fe → Fe + 2 e
2+ 2+
Soit Cu + Fe → Fe + Cu

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 En utilisant un dispositif mettant en jeu la même réaction et en obligeant les électrons échangés
à circuler dans un circuit, on créé un courant électrique et on récupère de l’énergie (tant que la
réaction chimique a lieu) : c’est le principe des piles électrochimiques.

2 Constitution d’une pile :

Chaque pile électrochimique est constituée de deux demi-piles. Chaque
demi-pile est constituée d’une électrode (en métal : M) et d’un électrolyte
(solution d’ions métallique Mn+ (aq)).
Elles font donc référence chacune à un couple oxydo-réducteur
Mn+ (aq)/M(s).
Une jonction électrochimique est réalisée à l’aide d’un pont salin (solution
ionique gélifiée) : il permet d’assurer la fermeture du circuit électrique et
la neutralité de chaque électrolyte. Il n’intervient en rien dans l’équation
de la réaction qui fournit l’énergie.

Exemple de la pile Daniell

Remarque : Si, dans la constitution d‘une demi-pile, l’oxydant et le

réducteur du couple sont tous les deux en solution (avec le couple Cr2072-
(aq) / Cr3+ (aq) par exemple), alors on utilise pour le contact et la
circulation des électrons une électrode inerte comme du graphite ou du
platine.

3 Fonctionnement d’une pile

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  Lorsque la pile débite, le système chimique est hors équilibre, la pile
usée correspond à l’état d’équilibre.
 Des électrons sont cédés par l’électrode de Zinc selon la demi-
équation électronique Zn(s) = Zn2+(aq) + 2e–
Les électrons sortent de cette électrode donc le courant entre dans
cette électrode il s’agit de la borne ⊖ de la pile.

Anode
Oxydation : Borne – Red1 → Ox1 + x e-

 Des électrons sont captés par la solution ionique d’ions cuivre II

selon la demi-équation électronique
Cu2+ (aq) + 2 e- = Cu(s)
Les électrons arrivent sur l’électrode de cuivre donc le courant sort
de cette électrode il s’agit de la borne ⊕ de la pile.
Cathode Réduction Borne + Ox2 + y e- → Red2

Déplacement d’ions dans l’électrolyte et passage d’électrons dans le

circuit extérieur : y Red1 + x Ox2 → y Ox1 + x Red2

oxydation

𝒁𝒏(𝒔) + 𝑪𝒖𝟐+ (𝒂𝒒) ⇄ 𝒁𝒏𝟐+ (𝒂𝒒) + 𝑪𝒖(𝒔)

réduction

Exploiter le cours du dossier chap1 de final

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 On peut caractériser une pile par :
 Le type de technologie (alcaline, lithium…)
 La tension à vide ou force électromotrice (E)
 L’intensité du courant maximale (Imax)
 Sa capacité (ou quantité d’électricité disponible Q)

Chapitre 2 : LES BATTERIES ET LES ACCUMULATEURS

Batterie = Système électrochimique : Transformation de l’énergie

chimique, générée par des réactions électrochimiques, en énergie
électrique et vice versa.
Une batterie d'accumulateurs permet de stocker l'énergie électrique afin
de la restituer par la suite, en fonction des besoins

1. Qu’est-ce qu’un accumulateur ?

Un accumulateur est le siège d’un processus réversible : lorsque le réactif limitant est épuisé,
on reconstitue le stock de réactifs en apportant de l’énergie à l’accumulateur.
On distingue plusieurs types d’accumulateurs :
- Les accumulateurs au plomb : les plus courants, ils sont utilisés dans les voitures, les vélos
électriques et les chariots de golf ;
- Les accumulateurs Ni-Cd (nickel-cadmium) ;
- Les accumulateurs Ni-MH (nickel-métal hydrure) ;
- Les accumulateurs lithium ion.
Une batterie d’accumulateurs est un ensemble d’accumulateurs associés en série

Grandes catégories d’usage

Cyclage : la batterie subit des décharges plus ou moins profondes. Elle
est chargée par le réseau de distribution électrique (ou des panneaux
solaires) et permet de fournir de l’énergie électrique en utilisation «
nomade » ou, pour le photovoltaïque, en absence de soleil. Exemples :
téléphones et ordinateurs portables, véhicules électriques (au sens
large), installations photovoltaïques,…
Floating : la batterie est maintenue à l’état chargée pour être prête à
fournir de l’énergie en cas de défaillance de l’alimentation principale.
Exemple : « onduleur » de secours pour informatique. La
batterie stationnaire : utilisée dans les ASI (alimentations sans
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 interruption), conçue pour fonctionner en "floating". Le floating consiste à
appliquer une tension proche de la tension de repos de la batterie, de
façon à éviter l'autodécharge. Il permet aussi d'alimenter les différents
consommateurs d'énergie, en conservant la batterie chargée
Démarrage : la batterie sert au démarrage d’un moteur thermique par
exemple automobile, à l’alimentation de différents auxiliaires (phares,
clignotants, autoradio,). Elle régule la tension de bord. Elle est chargée
par l’alternateur. Elle est quasiment tout le temps complètement
chargée.

Terminologie : Accumulateur, Élément, Batterie, Monobloc, Pack, BMS

L'accumulateur accumule l'énergie électrique sous forme d'énergie

chimique
L'élément de base est formé d'une association de deux électrodes (une
positive et une négative) placées dans un électrolyte
Un élément fournit une tension nominale de l'ordre du volt :
1,2 V pour un élément NiCd ou NiMH,
2 V pour un élément au plomb,
3,6 à 3,8 V pour les éléments au lithium (LiCoO2 / C) utilisés sur les
appareils nomades mais seulement 1,8 V pour les éléments LiFePO4 plus
adaptés aux véhicules électriques.
Pour obtenir des tensions plus élevées, on associe en série des éléments.
C'est une batterie d'accumulateurs : une batterie est une association de
plusieurs éléments d'accumulateurs.

Un accumulateur est disponible

- soit sous forme d'élément simple
- soit sous forme d'association (indissociable) de quelques éléments (le
plus souvent 3 ou 6 pour du plomb ; 5 pour du Ni) dans un même bac
appelée monobloc.
Une association de plusieurs éléments ou de monoblocs est un pack
batterie ou un pack énergie qui contient souvent aussi un BMS : Battery
Management System ou Système de Gestion de Batterie (jauge

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 d'autonomie et d'état de santé, équilibreur,…). Indispensable sur
batteries au lithium.
On appelle matière active (MA) les produits chimiques transformés lors
des réactions de charge et de décharge. Par exemple, plomb, oxyde de
plomb et acide sulfurique dans un accumulateur au plomb. Dans les
autres accumulateurs (NiCd, NiMH, Li), MA : électrodes seulement. Il y a
aussi et nécessairement de la matière inactive : contenant, connexions,
séparateurs, surplus d’électrolyte.
Vocabulaire : une pile n'est habituellement pas rechargée (rechargeable
?). En anglais, le terme "battery" désigne indifféremment une pile ou un
accumulateur2 . Pour un accumulateur, on parle de "rechargeable
battery" ou "storage battery". On trouve aussi les vocables de : primary
battery pour une pile et secondary battery pour un accumulateur

Principales technologies
 conventionnelle : c'est une batterie ouverte, qui nécessite un apport
régulier d'eau. Cette batterie est vendue "sèche", l'électrolyte est ajouté
avant la première utilisation
 VRLA (Valve Regulated Lead Acid) : c'est une batterie à soupape. En cas
de dégazage, l'hydrogène et l'oxygène se recombinent à l'intérieur de la
batterie pour former de l'eau. Si la pression interne devient trop forte,
une vanne-soupape relâche les gaz : si ce stade est atteint fréquemment,
l'électrolyte se déssèche et rend la batterie inutilisable

o type AGM (Absorbed Glass Mat) : une fine feuille de fibre,

imbibée d’électrolyte (70% d’eau et 30 % d’acide) est placée entre
les plaques de plomb de la batterie. Cette batterie peut fournir un
courant élevé, de courte durée

o type GEL : l'électrolyte est figé par l'addition de gel de silice. Ces
batteries sont étanches et peuvent être placées dans n’importe
quelle position

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 Caractéristiques électriques

 La tension nominale en V
 La Capacité : Quantité d'électricité (exprimée en Ah) délivrée par
un accumulateur au cours d'une décharge complète
 Régime C/n Niveau de courant permettant de charger ou
décharger complètement une batterie en n heures.
 La Profondeur de décharge (Depth of Discharge – DOD) Rapport
entre la quantité d'électricité déjà extraite d'un accumulateur et sa
capacité
 État de charge (State of Charge – SOC) SOC = 1 – DOD : estimation
(en pourcentage) de la quantité d'électricité qui reste dans
l’accumulateur. C’est l’équivalent de l’indication donnée par une
jauge à essence
 L’Énergie massique (gravimetric energy density ou specific energy)
Rapport de l'énergie restituable à un régime donné sur la masse de
l'accumulateur. Unité : Wh/kg Notion particulièrement utile pour
le dimensionnement d'une batterie dans les systèmes embarqués
Autonomie et vitesse désirées => masse de batteries à embarquer.
Intéressante pour comparer, à régime de décharge donné,
différents dispositifs de stockage.
 L’Énergie volumique (specific energy) Rapport de l'énergie
restituable à un régime donné sur le volume de l'accumulateur.
Unité : Wh/L Notion utile pour le dimensionnement d'une batterie
stationnaire car, dans ces applications, le volume est souvent plus
important que la masse Intéressante pour comparer, à régime de
décharge donné, différents dispositifs de stockage.
 Cyclabilité Durée de vie de l’accumulateur. Exprimée en cycle
(charge/décharge). Ex 200cy (électrique ?)


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 Exemple de caractéristique électrique essentielles pour une batterie à
plomb :

Caractéristiques électriques
Une batterie au plomb se caractérise essentiellement par :
 sa tension nominale U liée au nombre d'éléments n : U = n x 2,1
si n = 6 => U = 12,6 V
 sa capacité de stockage C qui s'exprime en Ah
l'énergie électrique correspondante est E = C x U (si C = 50 Ah et U = 12 V
=> E = 600 Wh)
 son courant maximal I ou courant de crête (en A)

Exemple de caractéristiques techniques

Type Tension Capacité Longueur Largeur Hauteur Poids Courant Impédance
(A)
(A)
(V) Ah/20h Ah/10h (mm) (mm) (mm) (Kg) 1 (m ohm)
1s
mn
NPL78-
12 78 72,5 380 166 177,5 28,6 500 800 4
12I
NPL100-
12 100 93 407 172,5 240 39 600 800 4
12
NPL130-
6 130 120,3 350 166 174 24 500 800 2
6I
NPL200-
6 200 186 398 176 250 39 1200 1600 1,3
6

Pour le type NPL100-12, la capacité est :

 C20 = 100 Ah pour une décharge en 20 heures
 C10 = 93 Ah pour une décharge en 10 heures
Plus la rapidité de la décharge est importante, plus la capacité réelle de la batterie
est faible
La batterie NPL100-12 peut fournir 600 A pendant 1 minute et 800 A pendant 1
secconde
D’après la norme NF C 15-100, le courant de court-circuit d’une batterie est : Icc =
10 × Cn
Ce qui donne pour la NPL100-12 : Icc = 10 × 100 = 1000 A

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 Source exploitée : BATTERIES D’ACCUMULATEURS POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Professeur Christian GLAIZE Université Montpellier 2 (UM2) Institut d'Électronique du Sud
(IES) Groupe Énergie et Matériaux (GEM) E-mail : glaize@univ-montp2.fr

https://www.abcelectronique.com/annuaire/cours/cache/2/batterie-d-accumulateurs-au-
plomb.html-

http://eduscol.education.fr/sti/si-ens-cachan/

Influence de la température
La capacité réelle d'une batterie diminue avec la
température : c'est ce qui explique que
les démarrages des véhicules sont plus difficiles lorsque la
température est très basse
Température 0°C 10°C 15°C 20°C 25°C 30°C
Capacité 80% 92% 95% 100% 103% 105%
La durée de vie d'une batterie est indiquée par le fabricant
pour une température ambiante de 20°C
Cette durée de vie est réduite de moitié pour une élévation
de température de 10°C

Charge et décharge

Charge d'une batterie

La charge d'une batterie doit se faire de préférence en
respectant les 3 phases :
 Charge à courant constant jusqu'à 80% de la
charge : ce courant doit être limité à une valeur
comprise entre C/3 et C/10, selon les
performances du chargeur
 Charge d'absorption à tension constante dans
laquelle le courant diminue
 charge d'entretien à tension réduite afin de
compenser l'auto-décharge

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Causes du vieillissement prématuré d'une batterie
 décharge profonde (80% de la capacité C20) : les batteries en état de
décharge complète doivent être rechargées dans un délai maximum de 48
heures sous peine de dommages irréversibles
 décharges journalières trop importantes : une longévité optimale est
obtenue si les décharges journalières ne dépassent pas 16% de la capacité
C100
 charge trop rapide (le courant de charge doit être limité à C/5)
 charge insuffisante (ne jamais laisser une batterie déchargée à plus de 50 %
: recharger régulièrement la batterie à 100 %)
 surcharge (bouillonnement excessif qui entraîne une perte d'eau)
 température : la durée de vie d'une batterie est indiquée par le fabricant
pour une température ambiante de 20°C
Cette durée de vie est réduite de moitié pour une élévation de température de
10°C
 autodécharge (une batterie, même inutilisée, perd sa capacité d'autant plus
rapidement que sa température de stockage est élevée : à 20°C, une batterie
VRLA peut perdre chaque mois 5% de sa capacité, ce qui peut entraîner une
décharge profonde)
Exemple
Une batterie a les caractéristiques suivantes : C20 = 95 Ah ; C100 = 105 Ah
Pour une longévité optimale, la décharge journalière ne doit pas dépasser 16% de
C100 soit : 16 x 105 / 100 = 17 Ah
En utilisation exceptionnelle, la décharge ne doit pas dépasser 80% de C20 soit : 80
x 95 / 100 = 76 Ah
Décharge d'une batterie

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La loi de PEUKERT modélise la capacité d'une
batterie en fonction du courant débité
Cp = Ik x t
avec :
Cp : capacité de Peukert à courant de décharge de
1 A (Ah)

I : courant de décharge (A)

k : constante de Peukert (supérieure à 1)

t : durée de décharge (h)

Exemple

Capacité d'une batterie (caractérisée par Cp = 100 Ah et k = 1,1) pour un courant de

décharge de 5 A, puis de 20 A
I1k x t1 = I2k x t2 = 100
t1 = 100/I1k = 100/51,1 = 17 h => C1 = 5 x 17 = 85 Ah
t2 = 100/I2k = 100/201,1 = 3,7 h => C2 = 20 x 3,7 = 74 Ah
Batterie solaire
Cette batterie est conçue pour les installations
photovoltaïques autonomes
Elle possède des plaques épaisses ou
tubulaires, de courtes connexions entre
éléments
Elle est adaptée aux applications nécessitant
des cyclages intensifs
et des faibles courants de décharge
La batterie GEL et la batterie ouverte sont à
privilégier
La capacité peut être déterminée par la
relation : C (Ah) = (E x N) / (L x U) avec :
E : énergie quotidienne (Wh/jour)
N : nombre de jours de réserve
L : décharge maximale de la batterie
(généralement 80%)
U : tension de la batterie (V)

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Exemple
Dans un site isolé, une batterie est rechargée
le jour par des panneaux photovoltaïques

A cause du manque d'ensoleillement à

certaines périodes de l'année, une réserve de 5
jours est prévue

La nuit la batterie alimente 3 réglettes fluo de

18 W pendant 4 heures
et un téléviseur de 50 W pendant 3 heures
E = 3 x 18 x 4 + 50 x 3 = 366 Wh/jour ; N = 5
; L = 0,8 ; U = 12 V
C = (366 x 5) / (0,8 x 12) = 190 Ah

A savoir...
Une batterie bien chargée a une tension supérieure à 2,1 x 6 = 12,6 V
Une batterie déchargée ou en mauvais état a une tension inférieure à 1,8 x 6
= 10,8 V

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La batterie au plomb a une mauvaise puissance massique,
de l'ordre de 40 Wh/kg
Cependant, elle est encore très utilisée
car elle est la moins coûteuse
et peut fournir un courant de grande intensité,
utile pour le démarrage des véhicules automobiles

Une batterie déchargée avec un courant élevé peut se rétablir au bout d’un certain
temps et la capacité restante peut être utilisée
Effet mémoire
Effet mémoire L'effet mémoire touche les batteries nickel-hydrure de métal, Ni-MH. Le
principe est que lorsque l'on recharge une batterie sans jamais la laisser se décharger
totalement, on finit par perdre la capacité non utilisée : une batterie utilisée la plupart du
temps à 75% finit par perdre 25% de sa capacité. Une décharge complète avec un appareil
approprié peut rendre réversible ce phénomène. Une explication de ce phénomène peut par
exemple être consultée sur le site « Le monde des accumulateurs & batteries rechargeables
»

Source exploitée
: BATTERIES D’ACCUMULATEURS POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES Professeur Christian GLAIZE
Université Montpellier 2 (UM2) Institut d'Électronique du Sud (IES) Groupe Énergie et
Matériaux (GEM) E-mail : glaize@univ-montp2.fr

https://www.abcelectronique.com/annuaire/cours/cache/2/batterie-d-accumulateurs-au-
plomb.html

http://eduscol.education.fr/sti/si-ens-cachan/

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 Chapitre 3 : Pile à combustible

Introduction

 La transition énergétique et l'énergie du future ne se résume plus au solaire et aux

éoliennes, il faut aussi penser à l'hydrogène qu'on retrouve dans la nature et dans l'eau.
 Ainsi grâce à l'hydrogène et le dihydrogène on peut produire et stocker de l'électricité.

1. Qu'est-ce que l'H et où le retrouve t-on?

 H élément le plus simple son atome est constitué d'un proton et
d'un électron, le plus petit des atomes et est le 1er dans le tableau de
classification de Mendeleïev.
 sur terre il n'est jamais présent à l'état pur toujours lié à d'autres
atomes: CH4; H2O.......
 Pour obtenir le dihydrogène on utilise des procédés chimiques qui vont
le séparer des autres atomes molécules de deux atomes liés.
 Quand on casse la liaison H-H on libère une grande quantité d'énergie.
Exemple: La combustion d'1Kg de H2 4 fois plus d'énergie qu'un
Kg d'essence.
 Le dihydrogène contient d'énergie sous forme chimique qui peut
être transporté: c'est un vecteur d'énergie.
 Il assure l'avantage d'un moyen de stockage durable
Exemple: En été les panneaux captent et fabriquent un
maximum d'électricité et donc le surplus est perdu car
difficilement stockable par contre en hiver l'ensoleillement est
moins, les panneaux sont moins productifs( problème
d'intermittence) donc en fonction des saisons il y a un
déséquilibre entre ce qu'on produit et ce qu'on consomme en
électricité.
 Ainsi en été le surplus au lieu de se perdre peut être
convertis dans un gaz sous forme d'énergie chimique(gaz
H2) puis stocker dans des réservoirs
 En cas de manque l'énergie du H2 est convertie en
électricité
 Le H2 assure l'équilibre entre production et
consommation d'énergie.
 1Kg de(H2) assure trois jours de consommation d'énergie
pour une famille de quatre personnes.

NB: Pour alimenter toute une maison à l'aide d'un PV il faut environs 100m2 de toitures.(Mix
énergétique)

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Voiture

Le H2 peut fournir l'énergie nécessaire à travers la propulsion électrique.

Voiture à essence rejette 180g de CO2/Km

Voiture au H2 rejette que de H2O non polluante.

Energie chimique Pile à combustible Energie électrique

L'H en grande quantité est produite industriellement pour raffiner l'essence ou fabriquer
l'engrais mais le soucis 90% de cette production de H2 est à partir d'énergie fossile( gaz,
charbon, hydrocarbure)

 rejet de C et du CO2 qui est en grande partie responsable du réchauffement climatique.

Le défit est de produire de l'H propre à partir de H2O sans recourt à l'énergie
fossile grâce à l'électrolyse.
 l'hydrogène décarbonné: Après il faut convertir cet hydrogène en électricité et ceci
grâce aux piles à combustible.

Electrolyse - Pile à combustible

 L'électrolyse de l'eau permet(méthode) pour casser la molécule d'eau.

 Dans une molécule de H2O on peut briser les liaisons par un courant électrique pour
obtenir deux atomes de H et deux atomes de O.

Electrolyseur

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  Les plaques bipolaire en contact avec l'anode sont alimentées en eau.
 Les molécules d'eau sont soumises à un potentiel électrique qui va déstabiliser les
liaisons.
 Les molécules(H2O) se brisent et libèrent des atomes de O, des protons et des
électrons: C'est une perte d'électron Oxydation(A)
 La membrane au centre bloque le passage des électrons ; elle joue le rôle d'électrolyte.
Cependant elle laisse passer les protons et les entraine à la cathode.
 Ces protons cherchent à récupérer un électron ils s'associent donc avec ceux amenés
par le courant: C'est un gain d'électron Réduction(C)
Il forme d'atome de H qui 2 par 2 forme du H2.

Remarque: - Cathode: formation de H2

- Anode: formation de O2
Pour 1L d'eau 100g de H2
Comment utiliser le H2 recueilli
Le H2 est utilisé dans une pile à combustible. C'est un générateur d'électricité qui convertit
l'énergie chimique en énergie électrique.

H2

Energie chimique Pile à Combustible Energie Electrique

Il existe plusieurs sortes de pile à combustible. La plus courante est: la pile combustible à
membrane Echangeuse de proton PEMFC.
 La PEMFC fonctionne suivant le principe inverse de l'électrolyseur

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 A: Le H2 est introduit sous forme de gaz grâce à une réaction électrique. La molécule
de H2 se brise et libère des protons H+ et des e- Perte d'électrons d'où une
oxydation.
 La membrane bloque le passage des électrons, ils empruntent un autre chemin pour
rejoindre la cathode; ce flux d'électron crée du courant électrique.
 Les protons traversent la membrane et arrivent à la cathode où on a ( proton, électron
et O se retrouvent( H+, e-, O) et se recombinent ensemble pour former une molécule
d'eau.
" utiliser de l'électricité pour produire de l'H2 qui va lui même servir à produire de
l'électricité.

Chapitre4 : FABRICATION ET ETUDE DE LA

PRODUCTION DE L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE A PARTIR
D’UNE PLANTE (Pile plante)

Objectifs :

- Objectif général

L’objectif principal est de faire comprendre aux apprenant le mécanisme de

fonctionnement de la production de l’énergie à partir d’une plante et le processus à
suivre pour sa fabrication.

- Objectifs spécifiques
 Identifier des plantes à forte production d’électricité pour la réalisation.
 Recherche des électrodes pouvant contribuer à soustraire du courant à
partir du montage de la pile plante.

Plan
1. INTRODUCTION ET CONTEXTUALISATION DU SUJET
2. Énergie électrique microbienne ou biopile microbienne

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 3. Principe de fonctionnement de la pile microbienne ou biopile microbienne
4. La pile microbienne à plante
5. Principe de fonctionnement de la pile plante
6. Phénomène de la photosynthèse
7. Matériels et méthodes
8. CONCLUSION

1. INTRODUCTION ET CONTEXTUALISATION

La demande croissante d'énergie de toutes sortes et la consommation croissante

d'énergie fossile ont incité les scientifiques à rechercher uniquement des sources
alternatives, renouvelables et moins nocives pour l'environnement, telles que l'énergie
solaire et l'énergie éolienne qui sont principalement destinées à la production d'énergie
électrique, ce qui a toujours constitué un obstacle majeur pour les différents pays.
Parmi les solutions proposées, on note la tendance à la production d'énergie électrique
à l'aide des piles microbiennes à plantes vivantes qui est considérée comme une
méthode respectueuse de l'environnement, rentable et surtout, sa source est localement
abondante.

De nombreux problèmes de sécurité liés aux combustibles fossiles n'existent pas avec
la source d'énergie d'origine végétale. Des études antérieures ont montré que les
plantes vivantes peuvent générer de la bioélectricité en transformant la lumière solaire
en électricité sur la base du processus de photosynthèse ; ce développement a le
potentiel de fournir une source illimitée d’énergie constante et propre sans recourir
aux combustibles fossiles.

2. Énergie électrique microbienne ou biopile microbienne

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Les biopiles microbiennes utilisent comme biocatalyseurs des micro-organismes tels
que les levures ou les bactéries. Elles produisent de l'électricité tout en réalisant la
biodégradation des matières organiques ou des déchets. Les combustibles complexes
tels que les glucides, sont plus efficacement consommés dans les biopiles
microbiennes, car elles mettent en jeu une cascade de réactions enzymatiques
permettant en général l'oxydation complète du substrat en dioxyde de carbone et en
eau.

3. Principe de fonctionnement de la pile microbienne ou biopile microbienne

Le micro-organisme utilisé peut être soit une espèce spécifique isolée ou une culture
mixte. Il peut être immobilisé directement sur les électrodes ou utilisé dans une
suspension. Le système peut aussi être inoculé avec une culture mixte d'une solution
de nutriments dans des conditions spécifiques lui permettant de former un biofilm sur
l'électrode

FigI : Principe de fonctionnement d'une biopile

microbienne

Le micro-organisme utilisé peut être soit une espèce spécifique isolée ou une culture
mixte. Il peut être immobilisé directement sur les électrodes ou utilisé dans une
suspension. Le système peut aussi être inoculé avec une culture mixte d'une solution
de nutriments dans des conditions spécifiques lui permettant de former un biofilm sur
l'électrode

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 3. La pile microbienne à plante

Contrairement au biogaz, qui est produit par la digestion anaérobique ou fermentation

de la biomasse, les piles à combustible microbiennes produisent de l’électricité
pendant que les plantes continuent à croître. Précision importante, les chercheurs
disent que le système n’affecte pas la croissance de la plante et donc n’apporte pas de
préjudice à son environnement.

Il fonctionne en utilisant les 70% de la matière organique produite par photosynthèse,

non utilisée par la plante et qui est excrétée par les racines. Comme des bactéries
d’origine naturelles se trouvent autour des racines pour absorber ces résidus
organiques, des électrons sont libérés en tant que déchet. Plaçant une électrode à
proximité de la bactérie pour absorber ces électrons

4. Principe de fonctionnement de la pile plante

Le principe s'appuie sur la photosynthèse utilisée par la plante et grâce à laquelle

celle-ci produit notamment de la matière organique. L'excédent est rejeté dans le sol
via les racines, autour desquelles vivent des micro-organismes qui s'en nourrissent et
libèrent des électrons. En plaçant des électrodes à proximité des racines, on peut
récolter ces électrons et générer du courant

6CO2 + 12H2O C6H12O12 + 3O2 + 6H2O

Le système fonctionne de la manière suivante : les sucres (C6H12O6) produits par la

photosynthèse sont dégradés par les micro-organismes présents dans le milieu. Ils
produisent en retour du CO2, des protons (H+) et des électrons (e-) captés par l'anode,
ce qui génère un courant électrique.

Anode: matières organiques ( C6H12O12 ) 6CO2 + 12 H+ + e

Au niveau de la cathode, les protons qui ont migré réagissent avec les électrons et le
dioxygène de l'air (O2) pour donner de l'eau (H2O).

Cathode: O2 + 4H+ +e 2H2O

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Fig 2 :Principe de fonctionnement de la pile microbienne à plantes

5. Phénomène de la photosynthèse

Les végétaux, organismes photoautotrophes, sont capables d'utiliser l'énergie

lumineuse pour réaliser la synthèse de molécules organiques, à partir de composés
minéraux. L'ensemble de ces réactions est regroupé sous le terme de la photosynthèse.

La photosynthèse est réalisée par des organismes autotrophes au carbone, grâce à des
pigments particuliers

7. Matériels et méthodes

La pile microbienne à plante (PMP) est un système qui produit de la bioélectricité à

partir de matière organique dérivée sans récolter la plante. Ces microorganismes se
sont avérés capables de délivrer ces électrons sur une surface solide, c'est l'électrode.
Cette électrode (anode) est couplée à une deuxième électrode (cathode) de même
nature pour former un circuit ouvert. A la cathode, les électrons sont utilisés pour
réduire l'oxygène.

Les matériels nécessaires sont : un bocal, la plante, les deux électrodes, les fils et
récepteurs et appareils de mesure

A°) Matériels

a°) le choix de la plante

Le choix de la plante est basé sur sa capacité à tolérer un arrosage fréquent, afin de
maintenir un milieu aqueux et faciliter de ce fait, l’échange d’électrons et le transfert
ionique ;

b°)Matériaux de l'anode

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 Les matériaux carbonés sont très largement utilisés comme anodes, que ce soit sous
forme de papier, tissu, feutre, mousse, carbone vitreux réticulé, feuilles, tiges et
granulés ou brosse de graphite

c°) Matériaux cathode

La cathode joue un rôle important dans le fonctionnement des Piles microbiennes. Elle
doit avoir un potentiel redox élevé et une aptitude à capter les ions. Le Choix d’un
matériau à très grande conductivité est important. La performance des Piles
microbiennes est souvent limitée par cette électrode. Les cathodes se différencient par
l’accepteur final d’électrons, oxygène ou autres. Parmi les matériaux utilisés dans les
piles microbiennes sont (l’argent, le platine, le titane L’or…)

B°) Méthode et montages

La pile à plantes a été conçue au Laboratoire de Génie des Procédés de

l'Environnement à l'Université de Badji -Mokhtar Annaba en utilisant un pot en PVC
rempli de terre. Une anode est placée verticalement au niveau des racines de la plante
et une cathode en surface du sol, sans l’utilisation de membrane spécifique[1]. Les
électrodes sont en acier inoxydable(L304), qui est un matériau chimiquement stable
dans le milieu naturel, un bon conducteur de courant, biocompatible, facile à utiliser,
et possède une grande surface active permettant d’obtenir de meilleurs rendements
pour le développement des piles à plantes.

plante

Eucalyptus(+) Zinc(-)

récepteur

Mélange
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sable +
cendre
 fil électrique
relié à l'anode
cathode

Figure II- Montage de la PMP

Conclusion

Dans cette étude, la possibilité de produire de la bioélectricité est étudiée sur les
principes de l’activité biologique du sol (exsudation, photosynthèse et métabolisme
microbien) en réalisant un montage d'une PMP composé d'une plante Lierre
Scindapsus ou l’eucalyptus comme une source de bioénergie , des électrodes en acier

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inoxydable(L304 sont utilisées comme anode et cathode lors de nos expérimentations.
Le suivi des paramètres est assuré par un multimètre

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