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Management: Management de La Banque de La Banque
Management: Management de La Banque de La Banque
Management
de la banque
Des nouveaux risques
aux nouvelles formes de gouvernance
introduction
Le management
de la banque
en contexte
Les banques constituent, toujours, le moteur de nos économies modernes.
Décriées et confrontées à la prise de décision en avenir risqué, elles sont trop
souvent méconnues du grand public comme des décideurs politiques. Au cours
des trente dernières années, elles ont connu une transformation profonde de
leur mode d’organisation. L’internationalisation, la déréglementation et les
innovations de toutes natures (technologiques, comportementales...) les ont
conduites à un repositionnement stratégique comportant une ouverture sur
de nouveaux métiers. À quel nouveau visage la banque française se prépare-t-
elle ? Les projets de vie se sont accélérés tant chez les particuliers que chez les
entreprises. Pendant que la profession bancaire concentrait son attention sur
elle-même, des changements sont intervenus chez ses clients au-delà de ce qu’elle
avait pu percevoir. En France, nous gagnons un trimestre de vie chaque année,
une fille sur deux qui naît en ce début de xxie siècle sera centenaire, de nouveaux
modèles de progrès social fondés sur l’accumulation et la gestion des patrimoines
sont apparus. Les entreprises qui vivaient du cycle de renouvellement naturel de
leurs produits sont désormais poussées à provoquer le choc de l’offre et obligées
de multiplier leurs investissements dans l’immatériel (études, publicité, brevets,
etc.). Les relations à l’argent des clients des banques changent plus vite qu’elles
ne l’ont perçu !
Après les Trente Glorieuses et les Trente Piteuses, les cinq dernières années
augurent-elles des « Trente Douloureuses », selon le titre de l’ouvrage d’Augustin
de Romanet1 ? Depuis 2007, des crises successives d’une ampleur sans précédent
affectent le système financier. Tout d’abord, la crise financière (2007-2009)
s’est muée en crise économique puis en crise de la dette souveraine depuis
20112. D’autres mutations profondes se profilent : Bâle III, crise de la zone euro,
1. Les Trente Glorieuses de la Seconde Guerre mondiale aux premières crises du pétrole (1945-1975),
les Trente Piteuses pour les trente années suivantes (1976-2007). Par allusion au titre du dernier
ouvrage d’Augustin de Romanet : Non aux trente douloureuses, l’État n’a pas de temps à perdre, paru aux
éditions Plon et lauréat du Prix du document 2012 de L’Express.
2. Pour une analyse approfondie des crises, nous renvoyons le lecteur aux trois documents suivants, pub-
liés par la Banque de France : « La Crise financière », Documents et Débats, février 2009, no 2, Banque
de France Eurosystème ; « De la crise financière à la crise économique », Documents et Débats, janvier
2010, no 3, Banque de France Eurosystème ; « La crise de la dette souveraine », Documents et débats,
mai 2012, no 4, Banque de France Eurosystème.
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Management de la banque
3. Voir le glossaire. Ce terme, issu de la physique, exprime la capacité d’adaptation d’un organisme ou
d’une entité aux changements.
4. Par financiarisation, il convient d’entendre l’activité financière directe ou désintermédiée exercée sur
les marchés financiers par les grandes entreprises et les banques de financement et d’investissement,
celle, aussi, de l’économie « virtuelle » et spéculative. La financiarisation de l’économie a modifié la
nature même du modèle d’entreprise. Pour l’industrie, le commerce, les services et la banque, c’est,
désormais, une entreprise guidée par l’économie de la connaissance qui prévaut après le capitalisme
managérial, le fordisme et le taylorisme. Sur ce sujet, lire en particulier Olivier Weinstein, Pouvoir,
finance et connaissance, Paris, La Découverte, 2010.
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Introduction
5. Pour un point précis sur l’évolution des idées managériales, nous renvoyons le lecteur à Marco L., La
Pensée managériale française (1675-1975), Sciences de la société (Toulouse) et Association nationale
des docteurs en sciences économiques (Andese), chronique de Sciences de la société, no 1, 1993.
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Management de la banque
Sommaire
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chapitre 1
L’évolution
du cadre législatif
et réglementaire
De quelles banques allons-nous parler ? De Henri Germain à la banque
universelle, du Glass-Steagall Act à sa suppression et à son rétablissement partiel,
de la bancarisation achevée dans les pays développés à sa progression dans les
pays émergents, comment en sommes-nous arrivés à cette situation ? Quelques
rappels historiques s’avèrent nécessaires pour une meilleure compréhension des
évolutions. On a l’habitude de dire que l’histoire de la banque suit les grandes
étapes de l’histoire de la monnaie même si certaines opérations coutumières des
banques, comme le prêt à intérêt, sont observées et attestées depuis la plus haute
Antiquité, voire avant même l’apparition de la monnaie (section 1). L’évolution
du cadre bancaire institutionnel et réglementaire, tant français qu’international,
confortera nos repères (section 2). Les nouvelles conditions d’exercice de la
profession bancaire seront ensuite passées au peigne fin (section 3).
1. Pour cette section à caractère historique, nous nous référons aux ouvrages suivants : Le Goff J.,
Le Moyen Âge et l’Argent, Paris, éditions Perrin, 2010. Le lecteur pourra également se reporter à nos
ouvrages : 1/ Finance éthique, structures, acteurs et perspectives en France, Banque édition, Paris 2005. Le
chapitre 2 de ce livre consacre une large part aux sources du capitalisme. 2/ La Banque de détail, Paris,
ESKA, 2010, partie I et section 1 consacrées aux mutations et à l’organisation de la profession ban-
caire. Nous recommandons, également, la lecture de l’article : « Histoire des banques en France »,
du Pr Alain Plessis, professeur émérite à l’université de Paris X-Nanterre, texte proposé par le site
Internet de la Fédération bancaire française (www.fbf.fr).
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Management de la banque
2. C’est Jacob Fugger (1459-1525) qui est à l’origine d’un véritable empire financier présent, au xvie siè-
cle, à Venise, Rome, Cracovie, Innsbruck...
3. C’est Jean de Médicis (1360-1429), commerçant avisé à Florence, qui sera le fondateur de la célèbre
dynastie avec ses filiales européennes implantées à Genève, Lyon, Avignon, Bruges, Londres...
4. Citation de Favier J., De l’or et des épices : naissance de l’homme d’affaires au Moyen Âge, Fayard, Ha-
chette Littératures, coll. « Pluriel Histoire », 1987, p. 289.
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L’évolution du cadre législatif et réglementaire
eu le privilège d’émettre des billets, de pratiquer le crédit et de mettre fin aux dettes
du royaume après de longues périodes de guerre. En dépit de nombreux efforts,
ce projet s’achèvera par une faillite. Victime d’une spéculation déchaînée et d’une
émission excessive de monnaie fiduciaire, le système Law s’effondrera, avec de
lourdes conséquences pour l’image d’une profession bancaire naissante. Cette
faillite imposera des principes prudentiels essentiels au bon fonctionnement de
cette activité fondée sur la confiance.
Ce n’est qu’à partir du Second Empire (1852-1870), avec la révolution
industrielle, que naît un véritable système bancaire et financier. La haute banque
du xixe siècle (1830-1850) brillait par des fonds propres solides, sources de
dépôts massifs. À l’ancien système bancaire, fait de nombreuses petites banques
locales, s’est progressivement substitué un système fondé sur de grandes banques
citadines.
Dès le début du xixe siècle, Paris comptait déjà de solides banques privées,
souvent dirigées par des grandes familles comme les Fould, Mallet, de Neuflize,
Seillières ou encore Rothschild. Quelques précurseurs tentèrent de créer
un nouveau modèle de banque davantage en adéquation avec les activités
industrielles. L’histoire retiendra essentiellement deux noms : Jacques Laffitte,
précurseur à l’origine de la création en 1837 de la Caisse générale du commerce
et de l’industrie, réduit à la faillite en 1848 avec la crise économique, et les frères
Pereire. Les frères Émile (1800-1875) et Isaac (1806-1880) Pereire, petits-fils
d’un Portugais qui vivait à la cour de Louis XVI, travaillèrent d’abord chez James
de Rothschild et furent très proches des saint-simoniens. Ils créèrent d’abord la
Société du chemin de fer de Saint-Germain avant de devenir banquiers. Ils furent
à l’origine de différents organismes de crédit en 1852, dont les principaux furent :
••Le Crédit Foncier de France et sa filiale, le Crédit Agricole (1852). Il
s’agissait de sociétés de crédit hypothécaire qui pratiquaient le prêt à moyen
terme sur garantie hypothécaire à intérêt raisonnable. Le crédit hypothécaire est
une innovation française créée, à l’origine, pour aider les agriculteurs à trouver
des financements sans devoir passer par les usuriers ou les notaires. Les frères
Pereire s’engagèrent totalement aux côtés d’Haussmann.
••Le Comptoir national d’escompte de Paris. Il secourait les commerçants en
détresse dans la crise de 1848 sous la garantie de l’État. Il fut inspiré par les frères
Pereire puis transformé en 1854 en SA pour devenir un grand établissement
de crédit aux nombreuses succursales (colonies en Orient) et filiales (Banque
d’Indochine).
Dès 1851, les frères Pereire proposent la création d’une banque des chemins
de fer, puis d’une banque des travaux publics. Ils obtiennent finalement gain de
cause par le décret de novembre 1852 qui autorise la Société générale de crédit
mobilier. Leur société a pour but d’être le financier unique des compagnies
de chemin de fer, mais pratique aussi les opérations traditionnelles. La faillite
d’une de leurs filiales, la Société immobilière, les amena à solliciter une avance
de la Banque de France, qui les contraignit à démissionner et à abandonner
leur banque à un liquidateur en 1863. Ces aventures financières eurent le grand
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Management de la banque
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L’évolution du cadre législatif et réglementaire
La plupart des banques nées au xixe siècle brassent à la fois du court et du long
terme, à l’image du Crédit Lyonnais de Henri Germain qui, de banque locale,
devient vite parisienne (et donc nationale), ses implantations suivant celles du
chemin de fer, de la Banque de France et de sa rivale, la Société Générale.
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Management de la banque
1870 et des graves crises qui ont éclaté pendant la Grande Dépression
(1873-1896). Henri Germain fut le premier à prendre la mesure de ces évo-
lutions et à réorienter l’activité du Crédit Lyonnais vers sa « règle d’or » :
favoriser le court terme, renoncer aux aventures industrielles et rechercher
systématiquement les bons emprunts d’États étrangers à placer auprès de
la clientèle française.
5. Sur l’histoire et la gouvernance des banques coopératives en Europe, nous renvoyons le lecteur à
l’ouvrage publié en septembre 2009 par Guider H. et Roux M., La Banque coopérative en Europe, Re-
vue Banque Édition.
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L’évolution du cadre législatif et réglementaire
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Management de la banque
6. Les hedge funds sont des fonds d’investissement d’un type particulier. Il n’existe pas de définition lé-
gale, précise et formelle du terme. Le terme lui-même est trompeur. La traduction littérale en français
est « fonds de couverture », c’est-à-dire se livrant à des placements de protection contre les fluc-
tuations des marchés considérés. Une telle définition devrait les faire pencher du côté des fonds sans
risque ; or, au contraire il s’agit de fonds particulièrement risqués, beaucoup plus risqués que les fonds
communs de placement (OPCVM).
7. On utilise, aussi, l’expression de « shadow banking » pour désigner des entités qui sans avoir le statut
de banque pratiquent des activités financières complexes.
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L’évolution du cadre législatif et réglementaire
La crise actuelle de la zone euro est un cercle vicieux amplifié par les
atermoiements des politiques. Preuve en est donnée avec les conclusions
de l’Eurogroupe (réunion des 17 pays européens ayant adopté l’euro) du
16 septembre 2011 qui s’est tenu à Wroclaw, et ce malgré la présence du secrétaire
au Trésor américain, Timothy Geithner, qui n’a pas ménagé ses hôtes en les
invitant à parler d’une seule voix. À cette occasion, les Européens ont refusé
d’augmenter la dotation du Fonds européen de stabilité financière (FESF)8 de
440 milliards d’euros pour aider les pays européens et leurs banques en péril. Ils
ont reporté à octobre le déblocage d’une nouvelle tranche de prêt à hauteur de
8 milliards d’euros pour la Grèce et différé la mise en place du futur mécanisme
européen de stabilité (MES)9 destiné à prendre le relai du FESF. En attendant,
que va devenir la Grèce ? Si le défaut de paiement est envisagé, il reste à en fixer
le niveau. Mais accepter le défaut de paiement sans répondre à la question « qui
paie » est un non-sens. Revient-il aux États ou aux banques de faire face au défaut
de paiement ? Et après, quelle incidence sur les pays de l’Eurogroupe les plus
fragiles (l’Italie, l’Espagne, le Portugal, etc.) ? Le manque de transparence et
l’imprécision des engagements précis détenus par les établissements bancaires
sont édifiants.
La perte de confiance dans les CDO10 est directement à l’origine de la crise.
En conséquence, les États réinterviennent massivement dans le capital des
banques. Mais les pratiques de consommation évoluent aussi et les banques
doivent adapter leur offre aux nouvelles demandes du marché.
8. Le FESF – remplacé par le Mécanisme européen de stabilité – emprunte de l’argent à des taux faibles
et le prête à un taux bonifié aux gouvernements qui ne peuvent plus emprunter seuls à des taux rai-
sonnables en raison de leurs difficultés budgétaires. Les pays concernés sont la Grèce, l’Irlande, le
Portugal et l’Espagne.
9. Le MES est entré en vigueur le 27 septembre 2012. Il est dirigé par l’Allemand Klaus Regling depuis
le 8 octobre 2012.
10. Un CDO (pour collateralized debt obligation ou « obligation adossée à des actifs ») est une structure
de titrisation d’actifs financiers de nature diverse. Il s’agit de titres représentatifs de portefeuilles de
créances bancaires ou d’instruments financiers de nature variée. Au même titre que la titrisation et
les dérivés de crédit, ces produits de finance structurés sont issus de montages complexes, répon-
dant à différents besoins tels que réduire les coûts de refinancement, exploiter des opportunités
d’arbitrage et surtout se défaire du risque de crédit.
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chapitre 9
Les nouvelles
organisations bancaires
Crises, mutations, mais surtout déficit de confiance lié à l’endettement ex-
cessif de certains pays de la zone euro... telles sont les caractéristiques majeures
du contexte contemporain. Le retour à la confiance dans le système bancaire et
financier passe, probablement, par un courage politique au niveau national et eu-
ropéen. Des mesures sont engagées et/ou à l’étude pour renforcer la cohérence,
la solidarité et l’intégration économique et financière européenne. La gouver-
nance européenne de la crise chypriote a, largement, entretenu le doute. L’inté-
gration bancaire, budgétaire et économique européenne est une affaire de longue
haleine. Après la faillite de Lehman Brothers en 2008, la conformité des banques
s’est, longtemps, focalisée sur des réformes Bâle III très techniques et très contro-
versées, pouvant parfois rester mystérieuses aux yeux du grand public. En 2001,
c’est la crise de l’euro sur fond de rigueur budgétaire et de nouveaux scandales
financiers qui a relancé le rythme des réformes.
Ces points sont autant de sujets à traiter rapidement car ils sont susceptibles
de contribuer à restaurer cette confiance perdue. Comme le souligne Olivier
Pastré1, « la concurrence entre places financières constitue une limite qu’il serait
imprudent de sous-estimer. Concernant la création d’une grande banque natio-
nale d’investissement, l’avantage du symbole ne doit pas être contrebalancé par
le syndrome de l’usine à gaz si chère à l’administration française depuis qu’elle
existe. Plus de moyens au service de la politique industrielle : oui. Plus de tuyaux :
est-ce bien nécessaire ? » Les thèmes de la réforme bancaire française et de la
création de la Banque publique d’investissement (BPI) constituent l’occasion de
débattre et de s’interroger sur de telles nécessités. Pourquoi ce choix limité à ces
deux sujets ? Ils illustrent la dimension symbolique de choix parfois politiques
et ils permettent de rappeler que les banques ne sont pas des entreprises comme
les autres.
Ce chapitre vise à analyser le rôle des banques françaises dans un contexte
fait d’incertitudes ; à contribuer à combattre de nombreuses idées reçues et faire
qu’il convient peut-être d’arrêter de stigmatiser les banques. Si certaines banques
ont une part de responsabilité dans la crise, elles dénoncent unanimement, peut-
être un peu vite, la classe politique qui ne connaît pas toujours les modalités de
fonctionnement de ce secteur particulier. Les débats engagés sur la nécessaire
réforme bancaire ont dérivé vers un débat général qui pourrait se détourner des
1. Pastré O., « Il ne faut pas diviser les banques par deux, mais les multiplier par cinq », Le Figaro, 22 mai
2012, rubrique Liberté d’expression.
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Management de la banque
2. Tel était le titre d’une chronique de R. Rajan, conseiller principal du ministère des Finances en Inde
et professeur de finance à la Booth School of Business de l’université de Chicago, publiée dans Les
Échos, 4 avril 2013.
3. Les Échos, 25 et 26 mai 2012.
4. L’article a pour titre « Pourquoi il faut démondialiser le système bancaire européen ».
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Les nouvelles organisations bancaires
5. Le règlement européen sur les infrastructures de marché et les dérivés OTC, dit Emir, qui a été publié
fin juillet 2012, doit permettre de réduire les risques sur les marchés de dérivés en drainant vers les
chambres de compensation une partie des contrats dérivés négociés de gré à gré. Pour les produits
dérivés non compensés, le Comité de Bâle et l’Organisation internationale des commissions de valeur
(Iosco) ont ouvert, début juillet 2012, une consultation pour définir la façon dont les échanges de
certaines catégories de dérivés devront être sécurisés par des apports de collatéral.
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Management de la banque
6. Il a été adopté le 19 février 2013 par l’Assemblée nationale en première lecture par 315 voix contre
169 ; au Sénat le 22 mars 2013 par 159 voix, soit le nombre de suffrages exprimés sur 349 votants.
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Les nouvelles organisations bancaires
en application n’est pas prévue avant 2018 et il convient de bien intégrer ces
futures dispositions dans un contexte particulier où le Royaume-Uni a injecté
des fonds importants pour sauver des banques. Aux États-Unis, Les sommes
engagées pour sauver le système financier donnent le vertige. Un rapport du
Sénat américain publié en novembre 2011 chiffre à 7 770 milliards de dollars les
aides fédérales aux banques implantées aux États-Unis. La Commission euro-
péenne a approuvé environ 4 500 milliards d’euros d’aides d’État en faveur des
établissements financiers, ce qui équivaut à 37 % du PIB de l’UE.
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Management de la banque
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Table des matières
Préface�������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� VII
première partie
Le secteur bancaire et ses spécificités
273
Management de la banque
deuxième partie
Le contrôle interne et la fonction Conformité
274
Table des matières
troisième partie
La banque, un secteur en mutation
275
Management de la banque
Bibliographie/Webographie������������������������������������������������������������������������������������������257
Glossaire����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������263
276
MICHEL ROUX MICHEL ROUX
9 782311 013566