Surnommé « le pape noir » par nombre de ses partisans, Anton LaVey a commencé le chemin vers le haut

niveau. Sacerdoce de l'Église de Satan alors qu'il n'avait que 16 ans et était joueur d'orgue dans un carnaval
:

"Le samedi soir, je voyais des hommes convoiter des filles à moitié nues danser au carnaval, et le dimanche
matin, lorsque je jouais de l'orgue pour les évangélistes sous tente à l'autre bout du terrain du carnaval, je
voyais ces mêmes hommes assis sur les bancs avec leurs femmes et leurs enfants, demandant à Dieu de
leur pardonner et de les purger de leurs désirs charnels.
Et le samedi soir suivant, ils seraient de retour au carnaval ou dans un autre lieu de plaisir.

"Je savais alors que l'Église chrétienne se nourrit de l'hypocrisie et que la nature charnelle de l'homme
disparaîtrait!"

Dès le début de sa vie, son chemin était clair. Finalement, la dernière nuit d'avril 1966 - la Nuit de Walpurgis,
la fête
la plus importante des croyants en sorcellerie - LaVey se rasa la tête selon la tradition des anciens bourreaux
et annonça la formation de l'Église de Satan. Il avait vu la nécessité d'une église qui récupèrerait le corps de
l'homme
et ses désirs charnels comme objets de célébration. "Puisque le culte des choses charnelles produit du plaisir",
dit- il, "il y aurait alors un temple d'indulgence glorieuse..."
 SOMMAIRE
- INTRODUCTION par Burton H.Wolfe
- PRÉFACE
- PROLOGUE
- LES NEUF DÉCLARATIONS SATANIQUES
- (FEU) LIVRE DE SATAN
- La Diatribe Infernale - (I, II, II, IV, V)
- (AIR) LIVRE DE LUCIFER
- L'illumination
- Recherché ! : Dieu, Mort ou vif

JE :
I. Le Dieu que vous SAUVEZ peut-être vous-même
II. Quelques preuves d'un nouvel âge satanique
III. L'enfer, le diable et comment vendre votre âme
IV. Amour et haine
V. Sexe satanique

NOUS :
VII. Tous les vampires ne sucent pas de sang
VIII. L'indulgence... PAS la contrainte
IX. Sur le choix d'un sacrifice humain
X. La vie après la mort grâce à l'accomplissement de l'ego
XI. Fêtes religieuses
XII. La messe noire

- (TERRE) LIVRE DE BÉLIAL (La Maîtrise de la Terre)

I. Théorie et pratique de la magie satanique : (Définition et but de la magie moindre et supérieure)
II. Les trois types de rituels sataniques
III. Le Rituel, ou « Décompression Intellectuelle », Chambre
IV. Les ingrédients utilisés dans l’exécution de la magie satanique :
1. Désir
2. Calendrier
3. Images
4. Orientation
5. Le facteur d'équilibre

VI. Le rituel satanique :

1. Quelques notes qui doivent être observées avant de commencer le rituel
2. Les treize étapes
3. Dispositif utilisé dans le rituel satanique

- (EAU) LIVRE DE LÉVIATHAN (mer déchaînée)

I. Invocation à Satan
II. Les Noms Infernaux
III. Invocation employée vers la conjuration de la luxure
IV. Invocation employée vers la conjuration de la destruction
V. Invocation employée vers la conjuration de la compassion
VI. Les clés énochiennes et la langue énochienne

(Les dix-neuf Clés seront répertoriées ici par ordre chronologique) :

La Première Clé (Enochien - Français)
La Deuxième Clé (Enochien - Français)
La Troisième Clé (Enochien - Français)
La Quatrième Clé (Enochien - Français)
La Cinquième Clé (Enochien - Français)
La Sixième Clé (Enochien - Français)
La Septième Clé (Enochien - Français)
La Huitième Clé (Enochien - Français)
La Neuvième Clé (Enochien - Français)
La Dixième Clé (Enochien - Français)
La onzième clé (Enochien - Français)
La Douzième Clé (Enochien - Français)
La treizième clé (Enochien - Français)
La quatorzième clé (Enochien - Français)
La Quinzième Clé (Enochien - Français)
La Seizième Clé (Enochien - Français)
La Dix-septième Clé (Enochien - Français)
La Dix-huitième Clé (Enochien - Français)
La Dix-neuvième Clé (Enochien - Français)
 INTRODUCTION
Burton H. Wolfe

Un soir d'hiver 1967, j'ai traversé la ville de San Francisco pour entendre Anton Szandor LaVey donner une conférence lors d'une réunion
publique de la Ligue pour la liberté sexuelle. J'ai été attiré par les articles de journaux le décrivant comme « le pape noir » d'une église
satanique dans laquelle les cérémonies de baptême, de mariage et de funérailles étaient dédiées au diable. J'étais rédacteur de
magazine indépendant et je pensais qu'il pourrait y avoir une histoire dans LaVey et ses païens contemporains ; car le Diable a toujours
fait « bonne copie », comme on dit sur le bureau de la ville.

Ce n’est pas la pratique des arts noirs elle-même que j’ai considérée comme l’histoire, car cela n’a rien de nouveau dans le monde. Il
y avait des sectes adoratrices du Diable et des cultes vaudous avant l’arrivée des chrétiens. Dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, un Hell-
Fire Club, ayant des liens avec les colonies américaines par l’intermédiaire de Benjamin Franklin, acquit une brève notoriété. Au début
du XXe siècle, la presse a présenté Aleister Crowley comme « l’homme le plus méchant du monde ». Et dans les années 1920 et 1930,
il y avait des allusions à un « ordre noir » en Allemagne.

À cette histoire apparemment ancienne, LaVey et son organisation des Faustiens contemporains ont offert deux chapitres
étonnamment nouveaux. Premièrement, ils se sont présentés de manière blasphématoire comme une « église », un terme auparavant
réservé aux branches du christianisme, au lieu du clan traditionnel du satanisme et de la tradition de la sorcellerie. Deuxièmement, ils
pratiquaient leur magie noire ouvertement plutôt que clandestinement.
Plutôt que d'organiser un entretien préliminaire avec LaVey pour discuter de ses innovations hérétiques, ma première étape habituelle
dans la recherche, j'ai décidé de le regarder et de l'écouter en tant que membre non identifié d'un public. Il a été décrit dans certains
journaux comme un ancien dompteur de lions et escroc de cirque et de carnaval se présentant désormais comme le représentant du
Diable sur terre, et je voulais d'abord déterminer s'il était un vrai sataniste, un farceur ou un charlatan. J'avais déjà rencontré des
personnes phares du monde occulte ; en fait, Jeane Dixon était ma logeuse et j'ai eu l'occasion d'écrire sur elle avant Ruth Montgomery.
Mais j’avais considéré tous les occultistes comme des imposteurs, des hypocrites ou des charlatans, et je ne passerais jamais cinq
minutes à écrire sur leurs diverses formes de tour de passe-passe.

Tous les occultistes que j'avais rencontrés ou dont j'avais entendu parler étaient des êtres de lumière : de prétendus voyant s,
prophétistes et sorcières enveloppant leurs prétendus pouvoirs mystiques autour d'une communication spirituelle basée sur Dieu. LaVey,
semblant se moquer d'eux, voire leur cracher dessus avec mépris, est apparu entre les lignes des articles de journaux comme un
magicien noir basant son travail sur le côté obscur de la nature et le côté charnel de l'humanité. Il ne semblait y avoir rien de spirituel
dans son « église ».
En écoutant LaVey parler pour la première fois, j'ai immédiatement réalisé qu'il n'y avait rien qui le reliait aux affaires o ccultes.On ne
peut même pas le qualifier de métaphysique. Le discours brutalement franc qu’il a prononcé était pragmatique, relativiste et surtout
rationnel. C'était peu orthodoxe, bien sûr : une attaque contre le culte religieux établi, la répression de la nature charnelle de l'humanité,
une fausse prétention à la piété au cours d'une existence basée sur des activités matérielles de chien- manger-chien. C’était aussi plein
de satire sardonique sur la folie humaine. Mais surtout, le discours était logique. Ce n’était pas du charlatanisme que LaVey proposait à
son public. C’était une philosophie de bon sens basée sur les réalités de la vie.

Après avoir été convaincu de la sincérité de LaVey, j'ai dû le convaincre que j'avais l'intention de faire des recherches sérieuses au lieu
d'ajouter à l'accumulation d'articles hackés traitant de l'Église de Satan comme d'un nouveau type de freak show. Je me suis renseigné
sur le satanisme, j'ai discuté de son histoire et de ses fondements avec LaVey et j'ai assisté à des rituels de minuit dans le célèbre
manoir victorien autrefois utilisé comme siège de l'Église de Satan. Avec tout cela, j'ai produit un article sérieux, pour découvrir que ce
n'était pas ce que voulaient les éditeurs de magazines « respectables ». Ils n’étaient intéressés que par les articles du genre freak show.
Enfin, il s'agissait d'un magazine dit « de fille » ou « d'homme », Chevalier de Septembre
1968, qui a publié le premier article définitif sur LaVey, l'Église de Satan, et la synthèse par LaVey des vieilles légendes du Diable et de la
tradition de la magie noire dans la philosophie et la pratique modernes du satanisme que tous les adeptes et imitateurs utilisent
maintenant comme modèle, comme guide, et même leur Bible.
Mon article dans un magazine était le début, et non la fin (comme cela a été le cas pour mes autres sujets d’écriture), d’une association
longue et intime. De là est née ma biographie de LaVey, The Devil's Avenger, publiée par Pryamid en 1974. Après la publication du livre,
je suis devenu membre titulaire de la carte et, par la suite, prêtre de l'Église de Satan, un titre que je partage maintenant fièrement; avec
de nombreuses personnalités célèbres. Les discussions philosophiques d'après minuit que j'ai commencées avec LaVey en 1967 se
poursuivent aujourd'hui, une décennie plus tard, complétées parfois ces jours-ci par une astucieuse sorcière ou par une de nos propres
musiques, lui à l'orgue et moi à la batterie, dans un cabaret bizarre peuplé d'humanoïdes surréalistes de LaVey.

Création.

Tous les antécédents de LaVey semblaient le préparer à son rôle. Il est le descendant de grands -parents géorgiens, roumains et
alsaciens, dont une grand-mère gitane qui lui a transmis les légendes des vampires et des sorcières de sa Transylvanie natale. Dès l'âge
de cinq ans, LaVey lisait des magazines et des livres Weird-Tales tels que Frankensteinde Mary Shelly et Dracula de Bram Stoker. Bien
qu'il soit différent des autres enfants, ils le nommèrent chef des marches et des manœuvres dans le cadre d'ordres militaires simulés.

En 1942, alors que LaVey avait douze ans, sa fascination pour les soldats de plomb l’a amené à s’inquiéter de la SecondeGuerre mondiale.
Il fouilla dans les manuels militaires et découvrit que les arsenaux destinés à l'équipement des armées et des marines pouvaient être
achetés comme des produits d'épicerie dans un supermarché et utilisés pour conquérir des nations. L’idée a germé dans sa tête que
contrairement à ce que disait la Bible chrétienne, la terre ne serait pas héritéedes doux, mais des puissants.
Au lycée, LaVey est devenu une sorte d’enfant prodige décalé. Réservant ses études les plus sérieuses en dehors de l'école, il se
plongea dans la musique, la métaphysique et les secrets de l'occulte. À quinze ans, il devient deuxième hautboïste de l'Orchestre
Symphonique du Ballet de San Francisco. Lassé des cours de lycée, LaVey a abandonné sesétudes en première année, a quitté la
maison et a rejoint le cirque Clyde Beatty en tant que garçon de cage, abreuvant et nourrissant les lions et les tigres. Le dresseur d'animaux
Beatty a remarqué que LaVey était à l'aise avec les grands félins et l'a nommé entraîneur adjoint.
Passionné depuis l'enfance par les arts et la culture, LaVey ne se contentait pas seulement de l'excitation de dresser des bêtes de la jungle
et de travailler avec elles sur le ring pour remplacer Beatty. À l’âge de dix ans, il avait appris à jouer du piano à l’oreille. Cela s'est avéré
utile lorsque le joueur de calliope du cirque s'est saoulé avant une représentation et n'a pas pu continuer ; LaVey s'est porté volontaire pour
le remplacer, convaincu qu'il pouvait gérer suffisamment bien le clavier d'orgue inconnu pour fournir la musique de fond nécessaire. Il s'est
avéré qu'il connaissait plus de musique et jouait mieux que le calliopiste ordinaire, alors Beatty a caissié l'ivrogne et a installé LaVey devant
l'instrument.

Il a accompagné, entre autres, les numéros de "Human Cannonball", Hugo Zachinni et les Wallendas.

Quand LaVey avait dix-huit ans, il quitta le cirque et rejoignit un carnaval. Là, il devint assistant d'un magicien, apprit l'hypnose et étudia
davantage l'occulte. C'était une curieuse combinaison. D'un côté, il travaillait dans une atmosphère de vie à son niveau le plus brut – de
musique terreuse ; l'odeur des animaux sauvages et de la sciure de bois ; des actes dans lesquels une seconde de timing manqué signifiait
un accident ou la mort ; des performances qui exigeaient de la jeunesse et de la force, et qui se débarrassaient de ceux qui vieillissaient
comme les vêtements de l'année dernière ; un monde d'excitation physique qui avait des attraits magiques. De l’autre côté, il travaillait avec
la magie dans le côté obscur du cerveau humain. Peut-être que cette étrange combinaison a influencé la façon dont il a commencé à voir
l’humanité alors qu’il jouait de l’orgue pour les spectacles du carnaval.
"Le samedi soir", se souvient LaVey au cours d'une de nos longues conversations, "je voyais des hommes convoiter des filles à moitié
nues danser au carnaval, et le dimanche matin, quand je jouais de l'orgue pour des évangélistes sous tente à l'autre bout de la rue, au
carnaval, je voyais ces mêmes hommes assis dans le banc avec leurs femmes et leurs enfants, demandant à Dieu de leur pardonner et
de les purger de leurs désirs charnels. Et le samedi soir suivant, ils seraient de retour au carnaval ou dans un autre lieu de plaisir. Je savais
alors que l’Église chrétienne se nourrit de l’hypocrisie et que la nature charnelle de l’homme disparaîtra, même si elle est purgée ou flagellée
par une religion de lumière blanche. »
Même si LaVey ne s’en rendait pas compte à ce moment-là, il était sur le point de formuler une religion qui servirait d’antithèse du christianisme
et de son héritage judaïque. C'était une religion ancienne, plus ancienne que le christianisme ou le judaïsme. Mais cela n’avait jamais été
formalisé, ni organisé en un corps de pensée et de rituel. Cela allait devenir le rôle de LaVey dans la civilisation du XXe siècle.
Après que LaVey se soit lui-même marié en 1951, à l'âge de vingt et un ans, il a abandonné le monde merveilleux du carnaval pour s'installer
dans une carrière mieux adaptée à l'entretien ménager. Il avait été inscrit en criminologie au City College de San Francisco. Cela l'a conduit
à son premier emploi conformiste, photographe pour la police de San Francisco. En fin de compte, ce travail avait autant à voir que n’importe
quel autre avec son développement du satanisme comme mode de vie.
"J'ai vu le côté le plus sanglant et le plus sale de la nature humaine", a raconté LaVey lors d'une séance consacrée à sa vie passée. "Des
gens abattus par des cinglés, poignardés par leurs amis; des petits enfants éclaboussés dans le caniveau par des conducteurs avec délit de
fuite. C'était dégoûtant et déprimant. Je me suis demandé: 'Où est Dieu?' J’en suis venu à détester l’attitude moralisatrice des gens à l’égard
de la violence, en disant toujours « c’est la volonté de Dieu ». »
Il a donc arrêté, dégoûté, après trois ans passés comme photographe policier et est revenu à jouer de l'orgue, cette fois dans les boîtes de
nuit et les théâtres pour gagner sa vie tout en poursuivant ses études sur la passion de sa vie : la magie noire. Une fois par semaine, il donnait
des cours sur des sujets obscurs : hantises, ESP, rêves, vampires, loups-garous, divination, magie cérémonielle, etc. Ils attiraient de
nombreuses personnes qui étaient, ou sont devenues depuis, bien connues dans les arts, les sciences et le monde des affaires.

Monde.

Finalement, un « Cercle Magique » a évolué à partir de ce groupe.

Le but principal du Cercle était de se réunir pour accomplir des rituels magiques que LaVey avait découverts ou conçus. Il avait accumulé
une bibliothèque d'ouvrages décrivant la messe noire et d'autres cérémonies infâmes organisées par des groupes tels que les Templiers
dans la France du XIVe siècle, le club Hell-Fire et la Golden Dawn dans l'Angleterre des XVIIIe et XIXe siècles. L’intention de certains de ces
ordres secrets était de blasphémer, de ridiculiser l’Église chrétienne et de s’adresser au Diable comme à une divinité anthropomorphe qui
représentait l’envers de Dieu. Selon LaVey, le Diable n'était pas cela, mais plutôt une force obscure et cachée dans la nature, responsable
du fonctionnement des affaires terrestres, une force pour laquelle ni la science ni la religion n'avaient d'explication. Le Satan de LaVey est «
l'esprit de progrès, l'inspirateur de tous les grands mouvements qui contribuent au développement de la civilisation et à l'avancement de
l'humanité. Il est l'esprit de révolte qui mène à la liberté, l'incarnation de toutes les hérésies libératrices ».

La dernière nuit d'avril 1966 - la Nuit de Walpurgis, la fête la plus importante dans l'histoire de la magie et de la sorcellerie - LaVey se rasa
rituellement la tête conformément à la tradition magique et annonça la formation de l'Église de Satan. Pour s'identifier correctement en tant
que ministre, il a mis le collier clérical. Jusqu’à ce col, il avait l’air presque saint. Mais sa tête rasée à la Gengis Khan, sa barbe
méphistophélique et ses yeux étroits lui donnaient l'apparence démoniaque nécessaire à son sacerdoce de l'Église du Diable sur terre.

"D'une part", s'expliqua LaVey, "l'appeler une église m'a permis de suivre la formule magique d'une partie d'indignation à neuf parties de
respectabilité sociale qui sont nécessaires au succès. Mais le but principal était de rassembler un groupe de personnes partageant les mêmes
idées. Individus ensemble pour utiliser leurs énergies combinées pour invoquer la force obscure de la nature appelée Satan. »
Comme LaVey l'a souligné, toutes les autres églises sont basées sur le culte de l'esprit et le déni de la chair et de l'intellect. Il a vu la nécessité
d'une église qui reconquérait l'esprit et les désirs charnels de l'homme comme objets de célébration.
L’intérêt personnel rationnel serait encouragé et un ego sain défendu.
Il a commencé à se rendre compte que le vieux concept d'une messe noire pour faire la satire des services chrétiens était dépassé ou, comme
il le disait, « battre un cheval mort ». Dans l'Église de Satan, LaVey a initié des psychodrames exaltants, à la place des services auto-avilissants
du christianisme, exorcisant ainsi les répressions et les inhibitions favorisées par les religions de lumière blanche.
Il y a eu une révolution dans l’Église chrétienne elle-même contre les rites et traditions orthodoxes. Il était devenu courant de déclarer que «
Dieu est mort ». Ainsi, les rites alternatifs élaborés par LaVey, tout en conservant certains signes extérieurs des cérémonies anciennes, sont
passés d'une moquerie négative à des formes positives de célébrations et de purges: des mariages sataniques consacrant les joies de la
chair, des funérailles dépourvues de platitudes moralisatrices, des rituels de luxure pour aider les individus à atteindre leurs désirs sexuels,
des rituels de destruction pour permettre aux membres de l'église satanique de triompher de leurs ennemis.
Lors d’occasions spéciales telles que les baptêmes, les mariages et les funérailles au nom du Diable, la couverture médiatique, bien que non
sollicitée, était phénoménale. En 1967, les journaux qui envoyaient des journalistes écrire sur l’Église de Satan s’étendaient de San Francisco
à travers le Pacifique jusqu’à Tokyo et de l’autre côté de l’Atlantique jusqu’à Paris. Une photo d'une femme nue, à moitié recouverte d'une
peau de léopard, servant d'autel à Satan lors d'une cérémonie de mariage conçue par LaVey, a été transmise par les principales agences de
presse aux quotidiens du monde entier : et elle est apparue en première page de ces remparts. Des médias comme le Los Angeles Times. À
la suite de cette publicité, les grottes (l'équivalent des covens de LaVey) affiliées à l'Église de Satan se sont répandues dans le monde entier,
prouvant l'un des messages cardinaux de LaVey : le Diable est vivant et très populaire auprès d'un grand nombre de personnes.
Bien sûr, LaVey a fait remarquer à quiconque voulait l'entendre que le Diable pour lui et ses partisans n'était pas l'homme stéréotypé vêtu
d'un costume rouge, avec des cornes, une queue et une fourche, mais plutôt les forces obscures de la nature que les êtres humains
commencent tout juste à comprendre. Comment LaVey a-t-il concilié cette explication avec sa propre apparence parfois vêtue d'un capuchon
noir à cornes ? Il a répondu : "Les gens ont besoin de rituels, avec des symboles tels que ceux que l'on trouve dans les matchs de baseball,
les services religieux ou les guerres, comme véhicules pour dépenser des émotions qu'ils ne peuvent pas libérer ou même comprendre par
eux-mêmes." Néanmoins, LaVey lui-même se lassa bientôt des jeux.
Il y a eu des revers. Tout d'abord, certains voisins de LaVey ont commencé à se plaindre du lion adulte qu'il gardait comme animal de
compagnie, et finalement le gros chat a été donné au zoo local. Ensuite, l'une des sorcières les plus dévouées de LaVey, Jayne Mansfield,
mourut sous une malédiction qu'il avait placée sur la tête de son prétendant, l'avocat Sam Brody, pour diverses raisons que j'ai expliquées
dans The Devil's Avenger ; LaVey l'avait constamment mise en garde contre Brody et se sentait déprimé par sa mort.
C'était la deuxième mort tragique dans les années soixante d'un sex-symbol hollywoodien avec lequel il avait été intimement lié ; l'autre était
Marilyn Monroe, l'amante de LaVey pendant une période brève mais cruciale en 1948, lorsqu'il avait quitté le carnaval et jouait de l'orgue pour
des strip-teaseuses de la région de Los Angeles.

En plus de tout cela, LaVey en avait assez d’organiser des divertissements et des purges pour les membres de son église. Il avait pris contact
avec les derniers vestiges vivants des fraternités occultes d'Europe d'avant-guerre, était occupé à acquérir leurs philosophies et leurs rituels
secrets laissés par l'ère pré-hitlérienne et avait besoin de temps pour étudier, écrire et élaborer de nouveaux principes. Il expérimentait et
appliquait depuis longtemps les principes des concepts spatiaux géométriques dans ce qu'il appelle « la loi du trapèze ». (Il se moque des
phénomènes à la mode actuelle qui « aboient les mauvaises pyramides ».) Il était également de plus en plus recherché en tant que
conférencier, invité dans des programmes de radio et de télévision, et conseiller en production et/ou technique auprès de nombreux
producteurs de télévision et cinéastes devenant sataniques. Refroidisseurs. Parfois, il était aussi acteur. Comme le souligne le sociologue
Clinton R. Sanders : « … aucun occultiste n'a eu un impact aussi direct sur les présentations cinématographiques classiques du satanisme
qu'Anton Szandor LaVey. Le symbolisme rituel et ésotérique sont des éléments centraux dans l'église de LaVey et dans les films dans lesquels
il a avaient une main contiennent des représentations détaillées de rites sataniques et sont remplis de symboles occultes traditionnels.
L'accent mis sur les rituels dans l'Église de Satan est « destiné à se concentrer
Les pouvoirs émotionnels de chaque individu ». De même, le ritualisme orné qui est au cœur des films de LaVey peut raisonnablement
être considéré comme un mécanisme permettant d'impliquer et de concentrer l'expérience émotionnelle dupublic du cinéma. »
Finalement, LaVey a décidé de transférer les rituels et autres activités organisées dans les grottes de l'Église de Satan à travers le monde
et de se consacrer à l'écriture, aux conférences, à l'enseignement - et à sa famille : son épouse Diane, la beauté blonde qui sert de
grande prêtresse de l'Église ; sa fille aux cheveux corbeau, Karla, aujourd'hui au début de la vingtaine, diplômée en criminologie comme
son père auparavant, passe une grande partie de son temps à donner des conférences sur le satanisme dans les universités de
nombreuses régions du pays ; et enfin Zeena, dont se souviennent ceux qui ont vu la célèbre photo du baptême de l'Église satanique alors
qu'elle était un tout petit enfant, mais maintenant une adolescente magnifiquement développée attirant une meute croissante de loups,
une variété humaine mâle.
De la période relativement calme de LaVey sont nés ses livres pionniers, largement lus : Premièrement, La Bible satanique, qui, à l'heure
où j'écris ces lignes, en est à sa douzième édition (et ceci est ma deuxième introduction révisée, après avoir écrit l'introduction originale
de la première édition). Deuxièmement, The Satanic Rituals, qui couvre davantage le matériel sombre et complexe que LaVey a
découvert à partir de ses sources croissantes. Et troisièmement, The Compleat Witch, un best-seller en Italie, mais malheureusement
autorisé par son éditeur américain à s'épuiser alors que son potentiel n'est pas exploité.

Le fait que LaVey soit passé des activités organisées de l'Église à l'écriture de livres destinés à une distribution mondiale a, bien sûr,
considérablement élargi le nombre de membres de l'Église de Satan. La popularité croissante du satanisme s'est naturellement
accompagnée d'histoires effrayantes de la part de groupes religieux se plaignant que la Bible satanique se vend désormais plus que la
Bible chrétienne sur les campus universitaires et qu'elle est l'un des principaux facteurs responsables du détournement de Dieu des
jeunes. Et on soupçonne certainement que le pape Paul avait LaVey à l’esprit lorsqu’il a publié il y a deux ans sa proclamation mondiale
selon laquelle le Diable est « vivant » et « une personne », un personnage vivant cracheur de feu qui répand le mal sur la terre. LaVey,
affirmant que le « mal » est « vivant » épelé à l’envers et qu’il faut s’y livrer et en profiter, répond ainsi au pape et aux groupes religieux
alarmistes : « Les gens, les organisations, les nations gagnent des millions de dollars grâce à nous. Que feraient-ils ? sans nous ?
Sans l'Église de Satan, ils n'auraient personne contre qui se mettre en colère et prendre la responsabilité de toutes les choses pourries
qui se produisent dans le monde. S'ils ressentent vraiment cela, ils n'auraient pas dû nous exploser de manière disproportionnée. " Ce
qu'il faut vraiment croire, c'est que ce sont des charlatans et qu'ils sont vraiment heureux de nous avoir à leurs côtés pour pouvoir nous
exploiter. Nous sommes une marchandise extrêmement précieuse. Nous avons aidé les entreprises, stimulé l'économie, et certains des
millions de dollars que nous avons générés ont à leur tour afflué vers l'Église chrétienne. Nous l'avons prouvé à maintes reprises dans
la Neuvième Déclaration satanique qui dit que l'Église - et d'innombrables individus - ne peuvent exister sans le Diable.

Pour cela, l’Église chrétienne doit payer un prix. Les événements prédits par LaVey dans la première édition de la Bible satanique se
sont produits. Les personnes réprimées ont brisé leurs liens. Le sexe a explosé, la libido collective s’est libérée, dans les films et la
littérature, dans la rue et à la maison. Les gens dansent seins nus et sans fond. Les religieuses ont abandonné leurs habitudes
traditionnelles, exposé leurs jambes et dansé le "Missa Solemnis Rock" que LaVey pensait évoquer comme une farce. Il existe une quête
universelle incessante de divertissement, de gastronomie et de vins, d'aventure, de plaisir de l'ici et maintenant. L’humanité n’est plus
disposée à attendre une vie après la mort qui promet de récompenser l’esprit propre, pur – traduisez : ascétique, terne. Il existe un climat
de néopaganisme et d'hédonisme, et de là ont émergé une grande variété d'individus brillants - médecins, avocats, ingénieurs,
enseignants, écrivains, agents de change, promoteurs immobiliers, acteurs et actrices, gens des médias de masse (pour citer un
quelques catégories de satanistes) - qui souhaitent formaliser et perpétuer cette religion et ce mode de vie omniprésents.

Ce n’est pas une religion facile à adopter dans une société gouvernée depuis si longtemps par l’éthique puritaine. Il n’y a pas de faux
altruisme ou de concept obligatoire d’amour pour le prochain dans cette religion.
Le satanisme est manifestement égoïste, philosophie brutale.
Il est basé sur la croyance que les êtres humains sont des créatures intrinsèquement égoïstes et violentes, que la vie est une lutte
darwinienne pour la survie du plus fort, que seuls les plus forts survivent et que la terre sera gouvernée par ceux qui se battent pour
remporter la compétition incessante qui existe dans toutes les jungles - y compris celles de la société urbanisée. Détestez cette
perspective brutale si vous voulez ; elle est basée, comme elle l'a été depuis des siècles, sur les conditions réelles qui existent dans le
monde dans lequel nous vivons plutôt que sur les terres mystiques du lait et du miel décrites dans la Bible chrétienne.
Dans La Bible satanique, Anton LaVey a expliqué la philosophie du satanisme plus profondément que n'importe lequel de ses ancêtres du
Royaume des Ténèbres, tout en décrivant en détail les rituels et les pièges innovants qu'il a conçus pour créer une église de réalistes. Il
ressort clairement de la première édition que de nombreuses personnes souhaitent lire ce livre pour apprendre comment créer des groupes
sataniques et ritualiser la magie noire. La Bible satanique et Les Rituels sataniques sont les seuls livres qui ont démontré, de manière
authentique et fidèle aux traditions pertinentes, comment tout cela peut être fait. Il y a eu de nombreux imitateurs, sans jamais en attribuer
la source, et avec raison ; car une fois que la misère et la superficialité des imitateurs ont été comparées au travail pionnier de LaVey, il ne
peut plus y avoir de marché pour les artistes arnaqueurs.

La preuve est claire pour quiconque veut consulter les archives : Anton LaVey a fait sortir Satan du placard et l’Église de Satan est la
source du satanisme contemporain. Ce livre résume le message que les deux véhiculent et reste à la fois un défi et une source
d'inspiration, aussi actuel aujourd'hui qu'au moment de sa rédaction.

SAN FRANSISCO
25 décembre 1976 (XIe année de Satan)
 PRÉFACE

Ce livre a été écrit parce que, à de très rares exceptions près, chaque tract et article, chaque grimoire « secret
», tous les « grands ouvrages » sur le thème de la magie, ne sont rien d'autre que des fraudes moralisatrices -
des divagations culpabilisantes et un charabia ésotérique des chroniqueurs, du savoir magique, incapable ou
refusant de présenter une vision objective du sujet. Écrivain après écrivain, dans ses efforts pour énoncer les
principes de la « magie blanche et noire », a réussi au contraire à brouiller la question à tel point que l'étudiant
en sorcellerie finit par pousser bêtement une planchette sur une planche Ouija, debout à l'intérieur d'une
pentagramme attendant qu'un démon se présente, jetant mollement des tiges d'achillée I-Ching comme autant
de bretzels rassis, mélangeant des cartons pour prédire un avenir qui a perdu tout sens, assistant à des
séminaires garantis pour aplatir son ego - tout en faisant de même avec son portefeuille - et en général se
ridiculiser aux yeux de ceux qui savent !

Le vrai mage sait que les étagères des bibliothèques occultes regorgent de reliques fragiles d’esprits effrayés et
de corps stériles, de journaux métaphysiques d’auto-illusion et de livres de règles constipés du mysticisme
oriental.
Depuis trop longtemps, le sujet de la magie et de la philosophie sataniques a été écrit par des journalistes aux
yeux égarés du chemin de droite.
La vieille littérature est le sous-produit de cerveaux purulents par la peur et la défaite, écrite sans le savoir pour
aider ceux qui gouvernent réellement la terre et qui, depuis leurs trônes infernaux, rient d’une gaieté
nauséabonde.

Les flammes de l’Enfer brûlent plus fort grâce au petit bois fourni par ces volumes de désinformation et de
fausses prophéties.
Ici vous trouverez la vérité – et la fantaisie. Chacun est nécessaire à l’existence de l’autre ; mais chacun doit être
reconnu pour ce qu'il est. Ce que vous voyez ne vous plaît pas toujours ; mais tu verras !
Voici la pensée satanique d’un point de vue véritablement satanique.

L'Église de Satan

San Francisco, Nuit de Walpurgis 1968

 PROLOGUE

Les dieux du chemin de droite se sont disputés et se sont disputés pendant toute une époque sur terre. Chacune
de ces divinités et leurs prêtres et ministres respectifs ont tenté de trouver la sagesse dans leurs propres
mensonges. L’ère glaciaire de la pensée religieuse ne peut durer qu’un temps limité dans ce grand schéma de
l’existence humaine. Les dieux de la sagesse souillés ont eu leur saga, et leur millénaire est devenu une réalité.
Chacun, avec son propre chemin « divin » vers le paradis, a accusé l'autre d'hérésies et d'indiscrétions spirituelles.
L'Anneau des Nibelungen porte une malédiction éternelle, mais uniquement parce que ceux qui le recherchent
pensent en termes de « Bien » et de « Mal » - eux-mêmes étant à tout moment « Bons ». Les dieux du passé
sont devenus comme leurs propres diables pour vivre. Faiblement, leurs ministres jouent au jeu du diable pour
remplir leurs tabernacles et payer les hypothèques de leurs temples.
Hélas, ils ont étudié trop longtemps la « justice », et ils ont fait de pauvres et incompétents diables. Alors ils se
donnent tous la main dans une unité « fraternelle » et, dans leur désespoir, se rendent au Valhalla pour leur
dernier grand concile œcuménique. "Approche dans l'obscurité le crépuscule des dieux." Les corbeaux de la nuit
se sont envolés pour invoquer Loki, qui a enflammé le Valhalla avec le trident brûlant de l'Enfer. Le crépuscule
est terminé. Une lueur de lumière nouvelle jaillit de la nuit et Lucifer se lève, une fois de plus pour proclamer : «
C'est l'ère de Satan ! Satan règne sur la Terre ! Les dieux des injustes sont morts. C'est le matin de la magie et
de la sagesse intacte. La CHAIR prévaudra et une grande Église sera construite, consacrée en son nom. Le salut
de l’homme ne dépendra plus de son renoncement. Et on saura que le monde de la chair et des vivants sera la
plus grande préparation à tous les délices éternels !

LE ROI DE SATAN !

AVE SATANAS!

GLOIRE À SATAN!
 LE NEUF DÉCLARATIONS SATANIQUES

1. Satan représente l’indulgence, au lieu de l’abstinence !

2. Satan représente l’existence vitale, au lieu de chimères spirituelles !

3. Satan représente la sagesse intacte, au lieu de l’auto-tromperie hypocrite !

4. Satan représente la gentillesse envers ceux qui la méritent, au lieu de l'amour gaspillé en ingrats !

5. Satan représente la vengeance, au lieu de tendre l’autre joue !

6. Satan représente la responsabilité envers les responsables, au lieu de se soucier des vampires psychiques !

7. Satan représente l'homme comme un simple animal parmi d'autres, parfois meilleur, le plus souvent pire que ceux qui
marchent à quatre pattes, qui, en raison de son « développement spirituel et intellectuel divin », est devenu l'animal le
plus vicieux de tous !

8. Satan représente tous les soi-disant péchés, car ils conduisent tous à des conséquences physiques, mentales ou
émotionnelles. Gratification!

9. Satan a été le meilleur ami que l’Église n’ait jamais eu, car il l'a toujours maintenue en activité ces années !
 (FEU)
LE LIVRE DE SATAN

LA DIATRIBE INFERNALE

Le premier livre de la Bible satanique n’est pas une tentative de blasphème mais plutôt une déclaration de ce qu’on
pourrait appeler une « indignation diabolique ». Le Diable a été attaqué sans relâche et sans réserve par les
hommes de Dieu. Jamais il n'y a eu d'occasion, en dehors de la fiction, pour que le Princedes Ténèbres s'exprime
de la même manière que les porte-parole du Seigneur des Justes. Les tenants dela chaire du passé ont été libres
de définir le « bien » et le « mal » comme bon leur semblait, et ont volontiers écrasé dans l’oubli tous ceux qui
n’étaient pas d’accord avec leurs mensonges – à la fois verbalement et, parfois, physiquement. Leur discours sur
la « charité », lorsqu’il est appliqué à Sa Majesté infernale, devient une imposture vide de sens – et très injuste
aussi, compte tenu du fait évident que sans leur ennemi satanique, leurs religions mêmes s’effondreraient.
Comme il est triste que le personnage allégorique le plus responsable du succès des religions spirituelles reçoive
le moins de charité et les abusles plus constants - et ce de la part de ceux qui prêchent le plus onctueusement les
règles du fair-play !
Malgré tous les siècles de critiques que le Diable a reçus, il n’a jamais répondu à ses détracteurs. Il est resté un
gentleman à tout moment, tandis que ceux qu'il soutient déclament et s'extasient. Il s’est montréun modèle de
comportement, mais il estime désormais qu’il est temps de riposter. Il a décidé qu'il était enfin temps de recevoir
son dû. Désormais, les lourdes règles de l’hypocrisie ne sont plus nécessaires. Afin de réapprendre la loi de la
jungle, une petite et mince diatribe suffira. Chaque vers est un enfer.
Chaque mot est une langue de feu. Les flammes de l'Enfer brûlent férocement... et purifient ! Continuez à lire et
apprendre
 LE LIVRE DE SATAN

1. Dans ce désert aride d'acier et de pierre, j'élève ma voix pour que vous puissiez entendre.
À l’Est et à l’Ouest, je fais signe. Au Nord et au Sud je montre un panneau proclamant :
Mort au faible, richesse au fort !

2. Ouvrez les yeux pour voir, ô hommes à l'esprit moisi, et écoutez-moi, vous, millions abasourdis !

3. Car je me lève pour défier la sagesse du monde ; interroger les "lois" de l'homme et de
« Dieu » !

4. Je demande la raison de votre règle d'or et je demande le pourquoi et le comment de vos dix
commandements.

5. Devant aucune de vos idoles imprimées, je ne m'incline en acquiesçant, et celui qui dit
"tu le feras" Pour moi, c'est mon ennemi mortel !

6. Je trempe mon index dans le sang aqueux de ton rédempteur fou et impuissant, et j'écris sur son front
déchiré par les épines : Le VRAI prince du mal - le roi des esclaves !

7. Aucun mensonge vieux ne sera une vérité pour moi ; aucun dogme étouffant ne gênera ma plume !

8. Je romps avec toutes les conventions qui ne mènent pas à ma réussite et à mon bonheur terrestre.

9. J'élève dans une invasion sévère l'étendard du fort !

10. Je regarde l'œil vitreux de ton redoutable Jéhovah, et je l'arrache par la barbe ; J'élève un à coups de
hache, et j'ai fendu son crâne vermoulu !

11. Je fais exploser le contenu horrible des sépulcres philosophiquement blanchis et je ris avec colère
sardonique !
 LE LIVRE DE SATAN II

1. Voici le crucifix ; que symbolise-t-il ? Incompétence blafarde accrochée à un arbre.

2. Je remets tout en question. Alors que je me tiens devant les façades purulentes et vernies de vos dogmes
moraux les plus hautains, j’écris dessus dans des lettres d’un mépris flamboyant : Et voilà ; tout cela est
de la fraude !

3. Rassemblez-vous autour de moi, Oh ! vous qui défiez la mort, et la terre elle-même sera à vous, pour l'avoir
et pour prise!

4. Trop longtemps on a permis à la main morte de stériliser la pensée vivante !

5. Trop longtemps, le bien et le mal, le bien et le mal ont été inversés par de faux prophètes !

6. Aucun credo ne doit être accepté sur la base d'une autorité de nature « divine ». Les religions doivent être
remises en question. Aucun dogme moral ne doit être tenu pour acquis – aucune norme de mesure déifiée.
Il n’y a rien de sacré en soi dans les codes moraux. Comme les idoles en bois d’autrefois, elles sont l’œuvre
de mains humaines, et ce que l’homme a fait, l’homme peut le détruire !

7. Celui qui est lent à croire tout et n'importe quoi est d'une grande intelligence, car la croyance en un faux
principe est le début de toute perte de sagesse.

8. Le devoir principal de chaque époque nouvelle est d'élever des hommes nouveaux pour déterminer ses
libertés, pour la conduire vers le succès matériel - pour déchirer les cadenas rouillés et les chaînes des
coutumes mortes qui empêchent toujours une saine expansion. Les théories et les idées qui auraient pu
signifier la vie, l’espoir et la liberté pour nos ancêtres peuvent maintenant signifier pour nous la destruction,
l’esclavage et le déshonneur !

9. À mesure que les environnements changent, aucun idéal humain n’est sûr !

10. Chaque fois donc que le mensonge s'est construit un trône, qu'il soit assailli sans pitié et sans regret, car
sous la domination d'un mensonge gênant, personne ne peut prospérer.

11. Que les sophismes établis soient détrônés, extirpés, brûlés et détruits, car ils constituent une menace
permanente pour toute véritable noblesse de pensée et d'action !

12. Quelle que soit la prétendue « vérité » dont les résultats prouvent qu'elle n'est qu'une fiction vide de sens,
qu'elle soit jetée sans ménagement dans les ténèbres extérieures, parmi les dieux morts, les empires
morts, les philosophies mortes et autres bois et débris inutiles !

13. Le plus dangereux de tous les mensonges intronisés est le mensonge saint, sanctifié et privilégié – le
mensonge que tout le monde croit être un modèle de vérité. C’est la mère féconde de toutes les autres
erreurs et illusions populaires. C’est un arbre de la déraison à tête d’hydre et aux mille racines. C'est un
cancer social !

14. Le mensonge que l'on sait être un mensonge est à moitié éradiqué, mais le mensonge que même les
personnes intelligentes acceptent comme un fait - le mensonge qui a été inculqué à un petit enfant sur les
genoux de sa mère - est plus dangereux à combattre qu'un mensonge rampant. Peste!

15. Les mensonges populaires ont toujours été les ennemis les plus puissants de la liberté personnelle. Il n’y
a qu’une seule façon de les combattre : les éliminer jusqu’à la moelle, tout comme les cancers. Exterminez-
les racine et branche. Anéantissez-les, ou ils nous le feront !
 LE LIVRE DE SATAN III

1. « Aimez-vous les uns les autres », a-t-on dit, est la loi suprême, mais quelle puissance l'a fait ? Sur quelle
autorité rationnelle repose l’évangile de l’amour ? Pourquoi ne devrais-je pas haïr mes ennemis – si je les
« aime », cela ne me met-il pas à leur merci ?

2. Est-il naturel que les ennemis se fassent du bien les uns aux autres - et QU'EST-CE QUI EST BON ?

3. La victime déchirée et ensanglantée peut-elle « aimer » les mâchoires éclaboussées de sang qui lui
arrachent les membres ?

4. Ne sommes-nous pas tous des animaux prédateurs par instinct ? Si les humains cessaient complètement
de s’attaquer les uns aux autres, pourraient-ils continuer à exister ?

5. « Luxure et désir charnel » n'est-il pas un terme plus véridique pour décrire « l'amour » lorsqu'il est appliqué
à la continuation de la race ? « L'amour » des écritures serviles n'est-il pas simplement un euphémisme
pour désigner l'activité sexuelle, ou le « grand enseignant » n'était-il pas un glorificateur des eunuques ?

6. Aimez vos ennemis et faites du bien à ceux qui vous détestent et vous utilisent - n'est-ce pas méprisable
? philosophie de l'épagneul qui roule sur le dos lorsqu'on lui donne un coup de pied ?

7. Détestez vos ennemis de tout votre cœur, et si un homme vous frappe sur une joue, ÉCRASEZ -le sur
l’autre ! ; frappez-le à la hanche et à la cuisse, car la conservation est la loi la plus élevée !

8. Celui qui tend l’autre joue est un chien lâche !

9. Donnez coup pour coup, mépris pour mépris, malheur pour malheur - en y ajoutant généreusement des
intérêts composés ! Œil pour œil, dent pour dent, oui, quadruple, cent fois ! Faites-vous une terreur pour
votre adversaire, et quand il suivra son chemin, il possédera beaucoup plus de sagesse sur laquelle
ruminer. Ainsi vous vous ferez respecter dans tous les domaines de la vie, et votre esprit – votre esprit
immortel – vivra, non pas dans un paradis intangible, mais dans le cerveau et les nerfs de ceux dont vous
avez gagné le respect.
 LE LIVRE DE SATAN IV

1. La vie est la grande indulgence – la mort, la grande abstinence. Alors profitons au maximum de la vie ICI ET
MAINTENANT!

2. Il n’y a pas de paradis de gloire éclatante, ni d’enfer où rôtissent les pécheurs. Ici et maintenant, c'est notre
jour de tourment ! Ici et maintenant, c'est notre jour de joie ! Voici et maintenant notre opportunité ! Choisissez
ce jour, cette heure, car aucun rédempteur ne vit !

3. Dis à ton propre cœur : « Je suis mon propre rédempteur. »

4. Arrêtez le chemin de ceux qui voudraient vous persécuter. Que ceux qui conçoivent ta perte soient précipités
vers la confusion et l'infamie. Qu'ils soient comme la paille avant le cyclone et, après leur chute, réjouis-toi
de ton propre salut.

5. Alors tous tes os diront avec orgueil : « Qui est comme moi ? N'ai-je pas été trop fort pour mes adversaires ?
Ne me suis-je pas délivré moi-même par mon propre cerveau et mon corps ?
 LE LIVRE DE SATAN

1. Bienheureux les forts, car ils posséderont la terre - Maudits soient les faibles, car ils hériteront du joug !

2. Bienheureux les puissants, car ils seront vénérés parmi les hommes - Maudits soient les faibles, car ils seront
effacés !

3. Bienheureux les audacieux, car ils seront les maîtres du monde - Maudits soient les justes humbles, car ils
seront foulés sous les sabots fourchus !

4. Bienheureux les vainqueurs, car la victoire est la base du droit - Maudits soient les vaincus, car ils seront
vassaux pour toujours !

5. Bienheureux ceux qui ont la main de fer, car ceux qui sont inaptes fuiront devant eux - Maudits soient les
pauvres d’esprit, car on leur crachera dessus !

6. Bienheureux ceux qui défient la mort, car leurs jours seront longs dans le pays - Maudits soient ceux qui
regardent vers une vie plus riche au-delà de la tombe, car ils périront au milieu de l'abondance !

7. Bienheureux les destructeurs de faux espoirs, car ils sont les vrais Messies - Maudits soient les adorateurs de
Dieu, car ils seront des brebis tondues !

8. Bienheureux les vaillants, car ils obtiendront un grand trésor, Maudits soient les croyants en le bien et le mal,
car les ombres les effraient !

9. Bienheureux ceux qui croient en ce qui est le mieux pour eux, car leur esprit ne sera jamais terrorisé - Maudits
soient les "agneaux de Dieu", car ils seront saignés plus blanc que la neige !

10. Béni soit l'homme qui a une poignée d'ennemis, car ils feront de lui un héros - Maudit soit celui qui fait du bien
aux autres qui se moquent de lui en retour, car il sera méprisé !

11. Bienheureux les puissants d'esprit, car ils chevaucheront les tourbillons - Maudits soient ceux qui enseignez le
mensonge pour la vérité et la vérité pour le mensonge, car c'est une abomination !

12. Trois fois maudits sont les faibles que l'insécurité rend vil, car ils serviront et souffrir!

13. L'ange de l'auto-tromperie campe dans l'âme des « justes » - La flamme éternelle du pouvoir par la joie habite
dans la chair du sataniste !
 (AIR)
LE LIVRE DE LUCIFER
L'ILLUMINATION

Le dieu romain Lucifer était le porteur de lumière, l’esprit de l’air, la personnification de l’illumination. Dans la mythologie
chrétienne, il est devenu synonyme de mal, ce qui était tout à fait normal de la part d'une religiondont l'existence même est
perpétuée par des définitions troubles et de fausses valeurs ! Il est temps de remettre les pendules à l’heure. Les faux
moralismes et les inexactitudes occultes doivent être corrigés.
Aussi divertissants qu’ils puissent être, la plupart des histoires et des pièces de théâtre sur le culte du Diable doivent
être reconnues comme étant des absurdités obsolètes. On a dit que « la vérité rendra les hommes libres ».La vérité à elle
seule n’a jamais libéré personne. Seul le DOUTE apportera l'émancipation mentale.
Sans le merveilleux élément de doute, la porte par laquelle passe la vérité serait hermétiquement fermée, imperméable
aux coups les plus intenses d’un millier de Lucifers. Comme il est compréhensible que les Saintes Écritures fassent
référence au monarque infernal comme au « père du mensonge » – un magnifiqueexemple d’inversion de caractère. Si l’on
veut croire à cette accusation théologique selon laquelle le Diable représente un mensonge, alors il faut sûrement
convenir que c’est LUI, ET NON DIEU, QUI A ÉTABLI TOUTES LES RELIGIONS SPIRITUELLES ET QUI A ÉCRIT
TOUTES LES SAINTES BIBLES ! Lorsqu’un doute est suivi d’un autre, la bulle, agrandie par les erreurs accumulées depuis
longtemps, menace d’éclater. Pour ceux qui doutent déjà des vérités supposées, ce livre est une révélation. Alors Lucifer
sera ressuscité. L’heure est désormais au doute ! La bulle du mensonge éclate et son son est le rugissement du monde !
JE :

- RECHERCHÉ ! -
DIEU MORT OU VIF

C'est une idée fausse très répandue que les satanistes ne croient pas en Dieu. Le concept

Le concept de « Dieu », tel qu'interprété par l'homme, a été si varié à travers les âges, que le
sataniste accepte simplement la définition qui lui convient le mieux. L'homme a toujours créé ses
dieux, plutôt que ses dieux ne le créent. Dieu est, pour certains, bénin, pour d’autres, terrifiant.
Pour le sataniste, le « Dieu » – quel que soit le nom qu’on lui donne, ou sans aucun nom – est
considéré comme le facteur d’équilibre de la nature et non comme se souciant de la souffrance.
Cette force puissante qui imprègne et équilibre l'univers est bien trop impersonnelle pour se soucier du
bonheur ou du malheur des créatures de chair et de sang sur cette boule de terre sur laquelle nous vivons.

Quiconque considère Satan comme mauvais devrait considérer tous les hommes, femmes, enfants et animaux qui
sont morts parce que c'était « la volonté de Dieu ». Il est certain qu'une personne en deuil de la perte prématurée
d'un être cher préférerait de loin avoir son proche avec elle plutôt qu’entre les mains de Dieu ! Au lieu de cela, ils
sont onctueusement consolés par leur ecclésiastique qui dit : « C'était la volonté de Dieu, ma chère » ; ou "Il est entre
les mains de Dieu maintenant, mon fils." De telles expressions ont été un moyen pratique pour les religieux de
cautionner ou d’excuser le caractère impitoyable de Dieu. Mais si Dieu contrôle totalement et est aussi indulgent qu’il
est censé l’être, pourquoi permet-il que ces choses se produisent ?
Depuis trop longtemps, les religieux se rabattent sur leurs bibles et leurs règles pour prouver ou réfuter, justifier,
condamner ou interpréter.
Le sataniste se rend compte que l’homme, ainsi que les actions et réactions de l’univers, est responsable de tout, et
ne se trompe pas en pensant que quelqu’un s’en soucie. Nous n'allons plus rester les bras croisés et accepter le «
destin » sans rien faire, simplement parce qu'il le dit dans le chapitre tel ou tel, dans le Psaume tel et tel - et c'est tout
! Le sataniste sait que prier ne sert absolument à rien - en fait, cela diminue en fait les chances de succès, car les
religieux fervents restent trop souvent les bras croisés et prient pour une situation qui, s'ils faisaient quelque chose
par eux-mêmes, pourrait être accompli beaucoup plus rapidement !

Le sataniste évite les termes tels que « espoir » et « prière » car ils indiquent une appréhension. Si nous espérons
et prions pour que quelque chose se produise, nous n’agirons pas de manière positive pour que cela se produise. Le
sataniste, réalisant que tout ce qu’il obtient est de sa propre faute, prend le contrôle de la situation au lieu de prier
Dieu pour que cela se produise. La pensée positive et l'action positive s'additionnent pour obtenir des résultats.

Tout comme le sataniste ne prie pas Dieu pour obtenir de l’aide, il ne prie pas non plus pour obtenir le pardon de ses
mauvaises actions. Dans d'autres religions, lorsqu'une personne commet un tort, soit elle prie Dieu pour lui demander
pardon, soit elle se confesse à un intermédiaire et lui demande de prier Dieu pour lui demander pardon pour ses
péchés. Le sataniste sait que prier ne sert à rien, se confesser à un autre être humain, comme lui, accomplit encore
moins – et est, en outre, dégradant.
Lorsqu'un sataniste commet une erreur, il se rend compte qu'il est naturel de commettre une erreur - et s'il est
vraiment désolé de ce qu'il a fait, il en tirera des leçons et prendra soin de ne plus refaire la même chose. S’il n’est
pas honnêtement désolé de ce qu’il a fait et sait qu’il fera la même chose encore et encore, il n’a aucune raison de
l’avouer et de demander pardon en premier lieu. Mais c’est exactement ce qui se passe. Les gens confessent leurs
péchés afin de pouvoir purifier leur conscience – et être libres de sortir et de pécher à nouveau, généralement le
même péché.
Il existe de nombreuses interprétations différentes de Dieu, au sens habituel du terme, tout comme il existe des types
de personnes. Les images vont de la croyance en un dieu qui est une vague sorte « d'esprit cosmique universel » à une
divinité anthropomorphe avec une longue barbe blanche et des sandales qui garde une trace de chaque action de chaque
individu.

Même au sein d’une religion donnée, les interprétations personnelles de Dieu diffèrent grandement.
Certaines religions vont même jusqu’à qualifier d’hérétique quiconque appartient à une secte religieuse autre que la
leur, même si les doctrines et les impressions générales de la piété sont presque les mêmes. Par exemple : Les
catholiques croient que les protestants sont voués à l’enfer simplement parce qu’ils n’appartiennent pas à l’Église
catholique. De la même manière, de nombreux groupes dissidents de la foi chrétienne, comme les églises évangéliques
ou revivalistes, croient que les catholiques sont des païens qui adorent des images taillées. (Le Christ est représenté
sous l'image qui ressemble le plus psychologiquement à l'individu qui l'adore, et pourtant les chrétiens critiquent les «
païens » pour leur culte des images taillées.) Et les Juifs ont toujours reçu le nom du Diable.

Même si le dieu de toutes ces religions est fondamentalement le même, chacune considère la voie choisie par les autres
comme répréhensible, et pour couronner le tout, les religieux PRIENT les uns pour les autres ! Ils méprisent les frères
de droite parce que leurs religions portent des étiquettes différentes, et d’une manière ou d’une autre, cette animosité
doit être libérée. Quelle meilleure manière que la « prière » ! Quelle manière ridiculement polie de dire : « Je déteste vos
tripes », est l'appareil à peine déguisé connu sous le nom de prier pour votre ennemi ! Prier pour son propre ennemi
n'est rien d'autre qu'une colère de mauvaise qualité, et d'une qualité décidément de mauvaise qualité !

S’il y a eu tant de divergences violentes quant à la manière appropriée d’adorer Dieu, combien d’interprétations
différentes de Dieu peut-il y avoir – et qui a raison ?
Tous les « êtres de lumière » dévots se soucient de plaire à Dieu afin que les « portes de perle » leur soient ouvertes à
leur mort. Néanmoins, si un homme n'a pas vécu sa vie conformément aux règles de sa foi, il peut, à la dernière minute,
appeler un ecclésiastique sur son lit de mort pour une absolution définitive. Le prêtre ou le ministre viendra alors en
courant, pour « tout arranger » avec Dieu et veiller à ce que son passeport pour le Royaume Céleste soit en règle. (Les
Yézidis, une secte d'adorateurs du Diable, adoptent un point de vue différent. Ils croient que Dieu est tout-puissant, mais
aussi indulgent, et estiment donc que c'est au Diable qu'ils doivent plaire, car c'est lui qui régissent leur vie ici sur terre.
Ils croient si fermement que Dieu pardonnera tous leurs péchés une fois qu'ils auront reçu les derniers rites, qu'ils ne
ressentent pas le besoin de se préoccuper de l'opinion que Dieu peut avoir d'eux pendant leur vie.)

Avec toutes les contradictions dans les écritures chrétiennes, de nombreuses personnes ne peuvent actuellement pas
accepter rationnellement le christianisme tel qu’il a été pratiqué dans le passé. Un grand nombre de personnes
commencent à douter de l’existence de Dieu, au sens chrétien établi du terme. Ainsi, ils ont pris l’habitude de se qualifier
de « chrétiens athées ». Il est vrai que la Bible chrétienne est une masse de contradictions ; mais quoi de plus
contradictoire que le terme « chrétien athée » ?
Si d’éminents dirigeants de la foi chrétienne rejettent les interprétations passées de Dieu, comment peut-on alors
s’attendre à ce que leurs disciples adhèrent à la tradition religieuse antérieure ?
Avec tous les débats sur la question de savoir si Dieu est mort ou non, s'il ne l'est pas, il ferait mieux d'avoir MEDICARE
!
 LE DIEU QUE VOUS SAUVEZ PEUT-ÊTRE VOUS-MÊME

TOUTES les religions de nature spirituelle sont des inventions de l'homme. Il a créé tout un système de dieux
avec rien de plus que son cerveau charnel. Juste parce qu’il a un ego et qu’il ne peut pas l’accepter, il doit
l’extérioriser dans un grand dispositif spirituel qu’il appelle « Dieu ».

Dieu peut faire tout ce qu'il est interdit à l'homme de faire - comme tuer des gens, accomplir des miracles
pour satisfaire sa volonté, contrôler sans aucune responsabilité apparente, etc. Sil'homme a besoin d'un
tel dieu et reconnaît ce dieu, alors il adore une entité qui un être humain inventé. Par conséquent, IL ADORE PAR
PROCURATION L’HOMME QUI A INVENTÉ DIEU. N'est-il pas plus sensé d'adorer un dieu qu'il a lui-même créé,
conformément à ses propres besoins émotionnels - un dieu qui représente le mieux l'être charnel et physique qui a le
pouvoir-idée d'inventer un dieu en premier lieu ?
Si l'homme insiste pour extérioriser son vrai moi sous la forme de "Dieu", alors pourquoi craindre son vrai moi, en craignant
"Dieu", - pourquoi louer son vrai moi en louant "Dieu", - pourquoi rester extériorisé de "Dieu"
POUR S'ENGAGER À UNE CÉRÉMONIE RITUELLE ET RELIGIEUSE EN SON NOM ?

L'homme a besoin de rituels et de dogmes, mais aucune loi ne stipule qu'un dieu extériorisé est nécessaire pour s'engager
dans des rituels et des cérémonies exécutées au nom d'un dieu ! Se pourrait-il que lorsqu'ilcomble le fossé entre lui et
son « Dieu », il voit le démon de l'orgueil ramper – cette incarnation même de Lucifer apparaître parmi lui ? Il ne peut
plus se voir en deux parties, la charnelle et la spirituelle, mais les voitfusionner en une seule, puis, à sa grande horreur,
découvre qu'elles ne sont que charnelles - ET L'ONT TOUJOURS ÉTÉ ! Alors soit il se déteste à mort, jour après jour,
soit il se réjouit d'être ce qu'il est !

S'il se déteste, il recherche de nouvelles voies spirituelles plus complexes « d'illumination » dans l'espoir dese diviser à
nouveau dans sa quête de « dieux » plus forts et plus extériorisés pour fouetter sa pauvre coquille misérable. S'il
s'accepte lui-même, mais reconnaît que les rituels et les cérémonies sont les dispositifs importants que ses religions
inventées ont utilisés pour soutenir sa foi dans le mensonge, alors c'est la MÊME FORME DE RITUEL qui soutiendra sa
foi en la vérité - l'apparat primitif qui donnera une substance supplémentaire à sa conscience de son propre être
majestueux.
Quand toute foi religieuse dans le mensonge a décliné, c'est parce que l'homme s'est rapproché de lui-même et s'est éloigné
de « Dieu » ; plus proche du « Diable ». Si c'est ce que représente le diable, et qu'un homme vit savie dans le sanctuaire du
diable, avec les nerfs de Satan en mouvement dans sa chair, alors soit il échappe aux caquètements et aux récriminations des
justes, soit il se tient fièrement dans ses lieux secrets de la terre et manipule les masses folles par sa propre puissance
satanique, jusqu'au jour où il pourra se manifester avec splendeur en proclamant "JE SUIS UN SATANISTE ! INCLINEZ-VOUS,
CAR JE SUIS L'INCARNATION la plusélevée de la vie humaine !"
 QUELQUES PREUVES DE UN NOUVEL ÂGE SATANIQUE

Les sept péchés capitaux de l’Église chrétienne sont : l’avidité, l’orgueil, l’envie, la colère, la gourmandise,
la luxure et la paresse. Le satanisme préconise de se livrer à chacun de ces « péchés », car ils conduisent
tous à une gratification physique, mentale ou émotionnelle.

Un sataniste sait qu’il n’y a rien de mal à être avide, car cela signifie simplement qu’il veut plus que ce
qu’il a déjà. L'envie signifie considérer avec faveur les biens d'autrui et désirer obtenir des choses
semblables pour soi-même. L'envie et la cupidité sont les forces motrices de l'ambition - et sans ambition,
très peu d'aucune. L’importance serait accomplie.

La gourmandise consiste simplement à manger plus que ce dont vous avez besoin pour rester en vie. Lorsque vous
avez trop mangé au point de devenir obèse, un autre péché – l’orgueil – vous motivera à retrouver une apparence qui
renouvellera votre estime de soi.
Quiconque achète un vêtement dans un but autre que couvrir son corps et le protéger des éléments est coupable
d’orgueil. Les satanistes rencontrent souvent des moqueurs qui soutiennent que les étiquettes ne sont pas nécessaires.
Il faut faire remarquer à ces destructeurs d'étiquettes qu'un ou plusieurs articles qu'ils portent eux-mêmes et qu'ils ne
portent pas ne sont pas nécessaires pour les tenir au chaud. Il n’y a personne sur cette terre qui soit complètement
dépourvu d’ornementation. Le sataniste souligne que toute ornementation du corps du moqueur montre que lui aussi
est coupable d'orgueil. Peu importe à quel point le cynique peut être verbeux dans sa description intellectuelle de sa
liberté, il porte toujours des éléments de fierté.

Être réticent à se lever le matin, c'est être coupable de paresse, et si vous restez au lit assez longtemps, vous risquez
de vous retrouver à commettre encore un autre péché : la luxure. Avoir le moindre élan de désir sexuel, c’est être
coupable de luxure. Afin d'assurer la propagation de l'humanité, la nature a fait de la luxure le deuxième instinct le plus
puissant, le premier étant l'auto-préservation. Consciente de cela, l’Église chrétienne a fait de la fornication le « péché
originel ». De cette façon, ils s’assuraient que personne n’échapperait au péché.
Votre état même d’être est le résultat du péché – le péché originel !
L'instinct le plus puissant de tout être vivant est l'instinct de conservation, ce qui nous amène au dernier des sept péchés
capitaux : la colère. N'est-ce pas notre instinct de conservation qui est éveillé lorsque quelqu'un nous fait du mal, lorsque
nous nous mettons suffisamment en colère pour nous protéger contre de nouvelles attaques ? Un sataniste pratique la
devise : « Si un homme te frappe sur une joue, écrase -le sur l'autre ! » Ne laissez aucun tort rester sans réparation.
Soyez comme un lion sur le chemin - soyez dangereux même en cas de défaite !
Puisque les instincts naturels de l’homme le conduisent au péché, tous les hommes sont pécheurs ; et tous les pécheurs
vont en enfer. Si tout le monde va en enfer, vous y rencontrerez tous vos amis. Le ciel doit être peuplé de créatures
plutôt étranges si la seule raison pour laquelle elles vivent est d'aller dans un endroit où elles peuvent jouer de la harpe
pour l'éternité.
"Les temps ont changé. Les chefs religieux ne prêchent plus que toutes nos actions naturelles sont un péché.
Nous ne pensons plus que le sexe est sale - ou qu'être fier de soi est honteux - ou que vouloir quelque chose que
quelqu'un d'autre possède est vicieux. " Bien sûr que non, les temps ont changé ! " Si vous voulez une preuve de cela,
regardez simplement comment les églises libérales est devenu. Eh bien, ils mettent en pratique toutes les choses que
vous prêchez.
Les satanistes entendent tout le temps ces déclarations et d’autres similaires ; et ils sont tout à fait d'accord. MAIS, si le
monde a tellement changé, pourquoi continuer à s’accrocher aux fils d’une foi mourante ? Si de nombreuses religions
nient leurs propres écritures parce qu'elles sont dépassées et prêchent la philosophie du satanisme, pourquoi ne pas
l'appeler par son nom légitime - satanisme ?
Ce serait certainement beaucoup moins hypocrite.
Ces dernières années, on a tenté d’humaniser le concept spirituel du christianisme. Cela s’est manifesté par les moyens non
spirituels les plus évidents. Les messes qui étaient dites en latin sont maintenant dites dans les langues indigènes - ce qui
ne fait que rendre les absurdités plus faciles à comprendre et en même temps prive la cérémonie de son caractère ésotérique
qui est conforme aux principes du dogme. Il est beaucoup plus simple d'obtenir une réaction émotionnelle en utilisant des
mots et des phrases qui ne peuvent être compris qu'avec des déclarations que même l'esprit le plus simple remettra en
question lorsqu'il les entendra dans un langage compréhensible.

Si les prêtres et les ministres avaient utilisé il y a cent ans les appareils qu'ils utilisent aujourd'hui pour remplir leurs églises,
ils auraient été accusés d'hérésie, appelés diables, souvent persécutés, mais certainement excommuniés sans hésitation.

Les religieux se lamentent : « Nous devons suivre le rythme de notre temps », oubliant qu'en raison de facteurs limitants et
des lois profondément enracinées des religions de lumière blanche, il ne pourra jamais y avoir de changement suffisant pour
répondre aux besoins de l'homme.
Les religions du passé ont toujours représenté la nature spirituelle de l'homme, avec peu ou pas de souci pour ses besoins
charnels ou mondains. Ils ont considéré cette vie comme transitoire, et la chair comme une coquille ; le plaisir physique est
insignifiant et la douleur une préparation valable au « Royaume de Dieu ». Comme l’hypocrisie totale se manifeste lorsque
les « justes » changent de religion pour suivre le changement naturel de l’homme ! La seule façon pour le christianisme de
répondre complètement aux besoins de l’homme est de devenir ce que le satanisme est MAINTENANT.

Il est devenu nécessaire qu'une NOUVELLE religion, basée sur les instincts naturels de l'homme, apparaisse. ILS l'ont
nommé. Cela s’appelle le satanisme. C’est ce pouvoir condamné qui a provoqué la controverse religieuse sur les mesures
de contrôle des naissances – un aveu mécontent que l’activité sexuelle, pour le plaisir, est là pour rester.

C'est le "Diable" qui a poussé les femmes à montrer leurs jambes, à titiller les hommes - le même genre de jambes, désormais
socialement acceptables à contempler, que révèlent les jeunes religieuses lorsqu'elles se promènent dans leurs habits
raccourcis. Quel délicieux pas dans la direction à droite (ou à gauche) ! Est-il possible que nous voyions bientôt des nonnes
"topless" se jeter sensuellement sur le "Missa Solemnis Rock" ?
Satan sourit et dit qu'il aimerait bien ça - beaucoup de nonnes sont de très jolies filles avec de belles jambes.
De nombreuses églises comptant certaines des plus grandes congrégations ont la musique la plus sensuelle et la plus
applaudissante - également d'inspiration satanique. Après tout, le Diable a toujours eu les meilleurs morceaux.
Les pique-niques à l'église, malgré tous les discours de tante Marthe sur la récolte abondante du Seigneur, ne sont rien de
plus qu'une bonne excuse pour la gourmandise du dimanche ; et tout le monde sait qu’il se passe bien plus que la lecture de
la Bible dans les buissons.
Le complément de collecte de fonds de nombreux bazars religieux est communément appelé carnaval, ce qui signifiait
autrefois la célébration de la chair ; maintenant, un carnaval, c'est bien parce que l'argent va à l'église pour qu'elle puisse
prêcher contre les tentations du Diable ! On dira que ces choses ne sont que des procédés et des cérémonies païennes –
que les chrétiens les ont empruntées. C'est vrai, mais les païens se délectaient des délices de la chair et étaient condamnés
par les mêmes personnes qui célèbrent leurs rituels, mais les appellent par des noms différents.

Prêtres et ministres sont en première ligne des manifestations pour la paix, et allongés sur les voies ferrées devant les trains
transportant du matériel de guerre, avec autant de dévouement que leurs frères de drap, issus des mêmes séminaires, qui
bénissent les balles et les bombes et combattent. Hommes comme aumôniers dans les forces armées. Quelqu’un doit se
tromper, quelque part. Se pourrait-il que Satan soit celui qui est qualifié pour agir comme accusateur ? C'est sûr qu'ils l'ont
nommé ainsi !

Lorsqu'un chiot atteint sa maturité, il devient un chien ; lorsque la glace fond, on l'appelle eau ; lorsque douze mois sont écoulés,
nous obtenons un nouveau calendrier avec le nom chronologique approprié ; quand
La « magie » devient un fait scientifique, nous l'appelons médecine, astronomie, etc. Lorsqu'un nom ne convient plus à une
chose donnée, il est tout à fait logique de le changer pour un nouveau qui correspond mieux au sujet. Alors pourquoi ne
faisons-nous pas de même dans le domaine de la religion ? Pourquoi continuer à appeler une religion du même nom alors
que les principes de cette religion ne correspondent plus à ceux d’origine ? Ou, si la religion prêche les mêmes choses qu’elle
a toujours fait, mais que ses adeptes ne pratiquent presque aucun de ses enseignements, pourquoi continuent-ils à s’appeler
par le nom donné aux adeptes de cette religion ?

Si vous ne croyez pas en ce que votre religion enseigne, pourquoi continuer à soutenir une croyance qui est contradictoire
avec vos sentiments. Vous ne voterez jamais pour une personne ou une question en laquelle vous ne croyez pas, alors
pourquoi voter ecclésiastique pour une religion qui n’est pas conforme à vos convictions ? Vous n'avez pas le droit de vous
plaindre d'une situation politique pour laquelle vous avez voté ou soutenu de quelque manière que ce soit - ce qui implique de
rester les bras croisés et d'être complaisamment d'accord avec les voisins qui approuvent la situation, simplement parce que
vous êtes trop paresseux ou trop lâche pour dire ce que vous pensez. Il en va de même pour le scrutin religieux. Même si vous
ne pouvez pas être honnête au sujet de vos opinions en raison des conséquences défavorables de la part des employeurs,
des dirigeants communautaires, etc., vous pouvez au moins être honnête avec vous-même. Dans l’intimité de votre foyer et
avec des amis proches, vous devez soutenir une religion qui a à cœur VOS meilleurs intérêts.

"Le satanisme repose sur une philosophie très solide", affirment les émancipés. « Mais pourquoi appeler cela du satanisme ?
Pourquoi ne pas l'appeler quelque chose comme « Humanisme » ou un nom qui aurait la connotation d'un groupe de
sorcellerie, quelque chose d'un peu plus ésotérique – quelque chose de moins flagrant. » Il y a plus d'une raison à cela.
L'humanisme n'est pas une religion, simplement un mode de vie sans cérémonie ni dogme. Le satanisme a à la fois une
cérémonie et un dogme. Le dogme, comme nous l'expliquerons, est nécessaire.
Le satanisme diffère grandement de tous les autres groupes dits de lumière blanche, de sorcellerie « blanche » ou magiques
dans le monde d’aujourd’hui. Ces religions bien-pensantes et dédaigneuses protestent contre le fait que leurs membres
utilisent les pouvoirs de la magie uniquement à des fins altruistes. Les satanistes regardent avec dédain les groupes de
sorcellerie « blancs » parce qu'ils estiment que l'altruisme est un péché en termes de plan de licenciement. Il n’est pas naturel
de ne pas avoir le désir de gagner des choses pour soi-même. Le satanisme représente une forme d’égoïsme contrôlé.
Cela ne veut pas dire que vous ne faites jamais rien pour quelqu’un d’autre. Si vous faites quelque chose pour rendre heureux
quelqu’un qui vous est cher, son bonheur vous procurera un sentiment de gratification.
Le satanisme prône la pratique d’une forme modifiée de la Règle d’Or. Notre interprétation de cette règle est la suivante :
« Faites aux autres ce qu'ils vous font » ; parce que si vous « faites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent » et
qu'ils vous traitent mal à leur tour, cela va à l'encontre de la nature humaine de continuer à les traiter avec considération.
Vous devez faire aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent, mais si votre courtoisie ne vous est pas rendue, ils doivent
être traités avec la colère qu'ils méritent.
Les groupes de sorcellerie blanche disent que si vous maudissez une personne, elle vous reviendra triple, reviendra à la
maison ou, d'une manière ou d'une autre, reviendra en boomerang à l'expéditeur. Ceci est encore une autre indication de la
philosophie culpabilisée de ces groupes néo-païens et pseudo-chrétiens. Les sorcières blanches veulent se plonger dans la
sorcellerie, mais ne peuvent pas se soustraire à la stigmatisation qui y est attachée.
C’est pourquoi ils se disent magiciens blancs et fondent soixante-quinze pour cent de leur philosophie sur les principes banals
et éculés du christianisme. Quiconque prétend s’intéresser à la magie ou à l’occulte pour des raisons autres que l’acquisition
de pouvoir personnel est la pire espèce d’hypocrite. Le sataniste respecte le christianisme, au moins parce qu'il est cohérent
dans sa philosophie basée sur la culpabilité, mais ne peut qu'éprouver du mépris pour les gens qui tentent de paraître
émancipés de la culpabilité en rejoignant un groupe de sorcellerie, puis qui pratiquent la même philosophie de base que le
christianisme.
La magie blanche est censée être utilisée uniquement à des fins bonnes ou altruistes, et la magie noire, nous dit-on, n'est
utilisée qu'à des fins égoïstes ou « mauvaises ». Le satanisme ne trace pas une telle ligne de démarcation. La magie est de la
magie, qu'elle soit utilisée pour aider ou gêner. Le sataniste, en tant que magicien, devrait avoir la capacité de décider de ce
qui est juste, puis d'appliquer les pouvoirs de la magie pour atteindre ses objectifs.
Lors des cérémonies de magie blanche, les pratiquants se tiennent à l'intérieur d'un pentagramme pour se protéger des forces
« maléfiques » auxquelles ils font appel à l'aide. Pour le sataniste, il semble un peu double de faire appel à ces forces à l’aide,
tout en se protégeant des puissances mêmes auxquelles vous avez demandé de l’aide. Le sataniste se rend compte que ce
n’est qu’en s’associant à ces forces qu’il pourra utiliser pleinement et sans hypocrisie les pouvoirs des ténèbres à son meilleur
avantage.

Lors d'une cérémonie magique satanique, les participants ne : joignent pas les mains et dansent "en rond autour du rose" en
cercle ; allumez des bougies de différentes couleurs pour différents souhaits ; crier les noms de « Père, Fils et Saint- Esprit »
tout en étant censé pratiquer la magie noire ; choisir un « Saint » pour leur guide personnel afin d'obtenir de l'aide pour leurs
problèmes ; se tremper dans des huiles malodorantes et espérer que l’argent rentrera ; méditer pour qu'ils puissent arriver à
un « grand éveil spirituel » ; récitez de longues incantations avec le nom de Jésus ajouté pour faire bonne mesure, entre
quelques mots, etc., etc., ad nauseam !

PARCE QUE – Ce n’est PAS la manière de pratiquer la magie satanique. Si vous ne pouvez pas vous séparer de l’auto-
tromperie hypocrite, vous ne réussirez jamais en tant que magicien, et encore moins en tant que sataniste.
La religion satanique n’a pas seulement soulevé la pièce de monnaie – elle l’a complètement retournée. Dès lors, pourquoi
devrait-il soutenir les principes mêmes auxquels il est complètement opposé en se faisant appeler autre chose qu'un nom
totalement conforme aux doctrines inversées qui composent la philosophie satanique ? Le satanisme n’est pas une religion
de lumière blanche ; c'est une religion de la chair, du banal, du charnel – qui sont tous gouvernés par Satan, la personnification
du Sentier de la Main Gauche.
Inévitablement, la question suivante qui se pose est : « Certes, vous ne pouvez pas appeler cela de l'humanisme parce

que l'humanisme n'est pas une religion ; mais pourquoi même avoir une religion en premier lieu si tout ce que vous faites

est ce qui vient naturellement, de toute façon ? Pourquoi ne pas simplement le faire ? il?"
L'homme moderne a parcouru un long chemin ; il est devenu désenchanté par les dogmes absurdes des religions passées.
Nous vivons à une époque éclairée. La psychiatrie a fait de grands progrès en éclairant l’homme sur sa véritable personnalité.
Nous vivons à une époque de conscience intellectuelle sans précédent dans le monde.

Tout cela est très bien, MAIS : il y a un défaut dans ce nouvel état de conscience. C’est une chose d’accepter quelque chose
intellectuellement, mais accepter la même chose émotionnellement est une tout autre affaire. Le seul besoin que la psychiatrie
ne peut combler est le besoin inhérent de l’homme de s’émouvoir à travers le dogme. L'homme a besoin de cérémonie et de
rituel, de fantaisie et d'enchantement. La psychiatrie, malgré tout le bien qu’elle a apporté, a privé l’homme de l’émerveillement
et de la fantaisie que la religion, dans le passé, lui avait procurés.

Le satanisme, conscient des besoins actuels de l’homme, comble le grand vide gris entre religion et psychiatrie. La philosophie
satanique combine les principes fondamentaux de la psychologie et des émotions ou dogmes bons et honnêtes. Il fournit à
l’homme son fantasme dont il a tant besoin. Il n'y a rien de mal avec le dogme, à condition qu'il ne soit pas basé sur des idées
et des actions qui vont complètement à l'encontre de l'humanité.
Nature.
Le moyen le plus rapide de voyager entre deux points est la ligne droite. Si toutes les culpabilités accumulées peuvent être
transformées en avantages, cela élimine la nécessité d’une purge intellectuelle de la psyché pour tenter de la purifier de ces
répressions. Le satanisme est la seule religion connue de l’homme qui accepte l’homme tel qu’il est et promeut l’idée de
transformer une mauvaise chose en une bonne chose plutôt que de se mettre en quatre pour éliminer la mauvaise chose.

Par conséquent, après avoir évalué intellectuellement vos problèmes à l’aide du bon sens et en vous appuyant sur ce que la
psychiatrie nous a enseigné, si vous ne parvenez toujours pas à vous libérer émotionnellement d’une culpabilité injustifiée et
à mettre vos théories en pratique, alors vous devriez apprendre à faire en sorte que votre culpabilité fonctionne pour vous.
Vous devez agir selon vos instincts naturels, puis, si vous ne pouvez pas agir sans vous sentir coupable, vous réjouir de votre
culpabilité. Cela peut sembler contradictoire dans les termes, mais si vous y réfléchissez bien, la culpabilité peut souvent
stimuler les sens. Les adultes feraient bien de prendre exemple sur les enfants.
Les enfants prennent souvent un grand plaisir à faire quelque chose qu’ils savent qu’ils ne sont pas censés faire. Oui, les
temps ont changé, mais pas l’homme. Les bases du satanisme ont toujours existé. La seule nouveauté est l’organisation
formelle d’une religion fondée sur les traits universels de l’homme. Depuis des siècles, de magnifiques structures de pierre,
de béton, de mortier et d'acier ont été consacrées à l'abstinence de l'homme. Il est grand temps que les êtres humains arrêtent
de se battre contre eux-mêmes et consacrent leur temps à construire des temples conçus pour leur indulgence.
Même si les temps ont changé, et changeront toujours, l’homme reste fondamentalement le même. Pendant deux mille ans,
l’homme a fait pénitence pour quelque chose pour lequel il n’aurait jamais dû se sentir coupable. Nous sommes fatigués de
nous priver des plaisirs de la vie que nous méritons. Aujourd’hui comme toujours, l’homme a besoin de s’amuser ici et
maintenant, au lieu d’attendre ses récompenses au ciel.
Alors pourquoi ne pas avoir une religion basée sur l’indulgence ? Certes, cela est conforme à la nature de la bête. Nous
n’invoquons plus des faibles tremblants devant un « Dieu » impitoyable qui ne se soucie pas de savoir si nous vivons ou
mourons. Nous sommes des gens fiers et qui se respectent – nous sommes des satanistes !
 L'ENFER, LE DIABLE, ET COMMENT VENDRE VOTRE ÂME

SATAN a certainement été le meilleur ami que l'Église n’ait jamais eu, car il l'a gardé en lui.
À faire toutes ces années. La fausse doctrine de l’Enfer et du Diable a permis aux Églises protestante et
catholique de prospérer pendant bien trop longtemps. Sans un diable sur lequel pointer du doigt, les
religieux de la voie de droite n’auraient rien avec quoi menacer leurs adeptes. « Satan vous conduit à la
tentation » ; « Satan est le prince du mal » ; "Satan est vicieux, cruel, brutal", préviennent-isl. "Si vous cédez
aux tentations du diable, vous subirez sûrement la damnation éternelle et vous rôtirez en enfer."
La signification sémantique de Satan est « l’adversaire » ou « l’opposition » ou « l’accusateur ». Le mot «
diable » vient du mot indien devi qui signifie « dieu ». Satan représente l'opposition à toutes les religions
qui servent à frustrer et à condamner l'homme pour ses instincts naturels. On lui a confié un rôle pervers
simplement parce qu’il représente les aspects charnels, terrestres et banals de la vie.
Satan, le principal diable du monde occidental, était à l’origine un ange dont le devoir était de signaler à
Dieu les délinquances humaines. Ce n’est qu’au XIVe siècle qu’il a commencé à être représenté comme une divinité
maléfique, mi-homme, mi-animal, avec des cornes et des sabots semblables à ceux d’une chèvre. Avant que le christianisme
ne lui donne les noms de Satan, Lucifer, etc., le côté charnel de la nature humaine était gouverné par le dieu qui était alors
appelé Dionysos, ou Pan, représenté comme un satyre ou un faune, par les Grecs. Pan était à l'origine le « gentil » et
symbolisait la fertilité et la fécondité.
Chaque fois qu’une nation est soumise à une nouvelle forme de gouvernement, les héros du passé deviennent les méchants
du présent. Il en va de même pour la religion. Les premiers chrétiens croyaient que les divinités païennes étaient des diables
et que les employer revenait à recourir à la « magie noire ». Des événements célestes miraculeux qu'ils appelaient « magie
blanche » ; c'était la seule distinction entre les deux. Les anciens dieux ne sont pas morts, ils sont tombés en enfer et sont
devenus des diables. Le bogey, gobelin ou bugaboo utilisé pour effrayer les enfants est dérivé du slave « Bog » qui signifie
« dieu », tout comme Bhaga en hindou.
De nombreux plaisirs vénérés avant l'avènement du christianisme furent condamnés par la nouvelle religion. Il n’a fallu que
peu de changements pour transformer les cornes et les sabots fendus de Pan en un diable des plus convaincants ! Les
attributs de Pan pouvaient être parfaitement transformés en péchés chargés de punition, et la métamorphose était ainsi
complète.
L'association de la chèvre avec le Diable se retrouve dans la Bible chrétienne, où le jour le plus saint de l'année, le Jour des
Expiations, était célébré en tirant au sort deux chèvres « sans défaut », l'une destinée à être offerte au Seigneur, et un à
Azazel. Le bouc qui portait les péchés du peuple fut chassé dans le désert et devint un « bouc émissaire ». C'est l'origine de
la chèvre qui est encore utilisée aujourd'hui dans les cérémonies des loges car elle était également utilisée en Egypte, où
une fois par an elle était sacrifiée à un Dieu.

Les démons de l’humanité sont nombreux et leurs origines sont diversifiées. L’accomplissement d’un rituel satanique n’inclut
pas l’invocation de démons ; cette pratique n'est suivie que par ceux qui ont peur des forces mêmes qu'ils évoquent.
On suppose que les démons sont des esprits malveillants dotés d’attributs propices à la détérioration des personnes ou des
événements qu’ils évoquent. Le mot grec démon signifiait un esprit gardien ou une source d'inspiration, et bien sûr, les
théologiens ultérieurs ont inventé des légions sur légions de ces précurseurs d'inspiration - tous méchants.
Une indication de la lâcheté des « magiciens » du chemin de droite est la pratique consistant à faire appel à un démon
particulier (qui serait censé être un serviteur du diable) pour exécuter ses ordres. L’hypothèse est que le démon, n’étant qu’un
serviteur du diable, est plus facile à contrôler. Les traditions occultes affirment que seul le sorcier le plus formidablement «
protégé » ou le plus téméraire tenterait d’invoquer le Diable lui-même.

Le sataniste n’invoque pas furtivement ces « moindres » diables, mais invoque effrontément ceux qui peuplent cette armée
infernale d’indignation de longue date – les Diables eux-mêmes !
Les théologiens ont catalogué certains noms de diables dans leurs listes de démons, comme on pouvait s'y attendre, mais
la liste qui suit contient les noms et origines des dieux et déesses invoqués, qui constituent une grande partie de l'occupation
du Royal. Palais de l'Enfer :
LES QUATRE PRINCES HÉRITIERS DE L'ENFER :

SATAN : (hébreu) adversaire, opposé, accusateur, Seigneur du feu, de l'enfer, du sud

LUCIFER : (Romain) porteur de lumière, d'illumination, d'air, d'étoile du matin, d'Orient
BELIAL : (hébreu) sans maître, bassesse de la terre, indépendance, nord
LÉVIATHAN : (hébreu) le serpent sorti des profondeurs, de la mer, de l'ouest

LES NOMS INFERNAUX :

Abaddon : (hébreu) le destructeur

Adramelech : Diable Samarien
Ahpuch : diable maya
Ahriman : Diable mazdéen
Amon : Dieu égyptien à tête de bélier de la vie et de la reproduction
Apollyon : synonyme grec de Satan, le grand démon
Asmodée : Diable hébreu de sensualité et de luxe, à l'origine "créature de jugement"
Astaroth : Déesse phénicienne de la lascivité, équivalente de l'Ishtar babylonienne
Azazel : (hébreu) a appris à l'homme à fabriquer des armes de guerre et a introduit les cosmétiques
Baalberith : Seigneur cananéen de l'Alliance qui devint plus tard un diable
Balaam : Diable hébreu de l'avarice et de la cupidité
Baphomet : vénéré par les Templiers comme symbole de Satan
Bast : Déesse égyptienne du plaisir représenté par le chat
Belzébuth : (hébreu) Seigneur des mouches, tiré du symbolisme du scarabée
Behemoth : personnification hébraïque de Satan sous la forme d'un éléphant
Beherit : Nom syriaque pour Satan
Bilé : dieu celtique de l'enfer
Chemosh : dieu national des Moabites, plus tard diable
Cimeries : monte un cheval noir et règne sur l'Afrique
Coyote : Diable amérindien
Dagon : Philistin vengeur du diable de la mer
Damballa : Dieu serpent vaudou
Démogorgon : Nom grec du diable, on dit qu'il ne devrait pas être connu des mortels
Diabolus : (grec) "coulant vers le bas"
Dracula : Nom roumain du diable
Emma-O : souverain japonais de l'enfer
Euronymous : Prince grec de la mort
Fenriz : fils de Loki, représenté comme un loup
Gorgo : dim. de Démogorgon, nom grec du diable
Haborym : synonyme hébreu de Satan
Hécate : déesse grecque des enfers et de la sorcellerie
Ishtar : déesse babylonienne de la fertilité
Kali : fille (hindoue) de Shiva, grande prêtresse des Thuggees
Lilith : diable femelle hébraïque, d'Adam première épouse qui lui a appris les ficelles du métier
Loki : Diable teutonique
Mammon : Dieu araméen de la richesse et du profit
Mania : Déesse étrusque de l'Enfer
Mantus : Dieu étrusque de l'Enfer
Marduk : dieu de la ville de Babylone
Mastema : synonyme hébreu de Satan
Melek Taus : Diable yézidi
Méphistophélès : (grec) celui qui fuit la lumière
Metztli : déesse aztèque de la nuit
Mictian : dieu aztèque de la mort
Midgard : fils de Loki, représenté comme un serpent
Milcom : diable ammonite
Moloch : diable phénicien et cananéen
Mormo : (grec) Roi des Goules, épouse d'Hécate
Naamah : Diable hébraïque de la séduction
Nergal : Dieu babylonien d'Hadès
Nihasa : Diable amérindien
Nija : Dieu polonais des enfers
O-Yama : Nom japonais de Satan
Pan : Dieu grec de la luxure, plus tard relégué au diable
Pluton : dieu grec des enfers
Proserpine : reine grecque des enfers
Pwcca : nom gallois de Satan
Rimmon : diable syrien adoré à Damas
Sabazios : origine phrygienne, identifiée à Dionysos, culte du serpent
Saitan : équivalent énochien de Satan
Sammael : (Hébreu) "venin de Dieu"
Samnu : diable d'Asie centrale
Sedit : diable amérindien
Sekhmet : déesse égyptienne de la vengeance
Set : diable égyptien
Shaitan : nom arabe de Satan
Shiva : (hindou) le destructeur
Supay : dieu inca des enfers
T'an-mo : homologue chinois du diable, convoitise, désir
Tchort : nom russe de Satan, "dieu noir"
Tezcatlipoca : Dieu aztèque de l'enfer
Thamuz : Dieu sumérien qui fut plus tard relégué au rang du diable
Thot : Dieu égyptien de la magie
Tunrida : Diable scandinave
Typhon : personnification grecque de Satan
Yaotzin : Dieu aztèque de l'enfer
Yen-lo-Wang : souverain chinois de l'enfer
Les démons des religions passées ont toujours eu, au moins en partie, des caractéristiques animales, preuve du besoin
constant de l'homme de nier qu'il est lui aussi un animal, car cela porterait un coup dur à son ego appauvri.

Le cochon était méprisé par les Juifs et les Égyptiens. Il symbolisait les dieux Frey, Osiris, Adonis, Perséphone, Attis et
Déméter et était sacrifié à Osiris et à la Lune. Mais, avec le temps, il s’est dégradé en diable. Les Phéniciens vénéraient un
dieu mouche, Baal, d'où vient le diable Belzébuth. Baal et Belzébuth sont tous deux identiques au bousier ou scarabée des
Égyptiens qui semblait se ressusciter, tout comme l'oiseau mythique, le phénix, renaît de ses propres cendres. Les anciens
Juifs croyaient, à travers leurs contacts avec les Perses, que les deux grandes forces du monde étaient Ahura-Mazda, le dieu
du feu, de la lumière, de la vie et de la bonté ; et Ahriman, le serpent,le dieu des ténèbres, de la destruction, de la mort et du
mal. Ces exemples, et d'innombrables autres exemples, non seulement décrivent les diables de l'homme comme des animaux,
mais montrent également son besoin de sacrifier les dieux animaux originels et de les rétrograder au rang de ses diables.

À l'époque de la Réforme, au XVIe siècle, l'alchimiste Johann Faustus découvrit une méthode permettant d'invoquer un démon
- Méphistophélès - de l'enfer et de conclure un pacte avec lui. Il a signé un contrat de sang pour remettre son âme à
Méphistophélès en échange du sentiment de jeunesse, et est immédiatement devenu jeune. Lorsque le moment de mourir
est venu, Faustus s'est retiré dans sa chambre et a été réduit en miettes comme si son laboratoireavait explosé. Cette histoire
est une protestation de l’époque (XVIe siècle) contre la science, la chimie et la magie.

Pour le sataniste, il n’est pas nécessaire de vendre son âme au diable ou de conclure un pacte avec Satan. Cette menace a
été conçue par le christianisme pour terroriser les gens afin qu’ils ne s’éloignent pas du bercail. Avec des doigts réprimandés
et des voix tremblantes, ils enseignaient à leurs disciples que s'ils cédaient aux tentations de Satan et vivaient leur vie selon
leurs prédilections naturelles, ils devraient payer pour leurs plaisirs pécheurs en donnant leur âme à Satan et en souffrant
dans L'enfer pour l'éternité.
Les gens étaient amenés à croire qu’une âme pure était un passeport pour la vie éternelle.
De pieux prophètes ont enseigné à l’homme à craindre Satan. Mais qu’en est-il des termes comme « craignant
Dieu » ? Si Dieu est si miséricordieux, pourquoi les gens doivent-ils le craindre ? Devons-nous croire qu’il n’y a nulle part où
nous pouvons nous tourner pour échapper à la peur ? Si vous devez craindre Dieu, pourquoi ne pas « craindre Satan » et au
moins vous amuser en craignant Dieu, ce qui vous refuse ? Sans une telle peur, les religieuxn’auraient eu aucun moyen
d’exercer leur pouvoir sur leurs adeptes.
La déesse teutonique des morts et fille de Loki s'appelait Hel, un dieu païen de la torture et du châtiment. Un autre
« L » a été ajouté lors de la formulation des livres de l’Ancien Testament.
Les prophètes qui ont écrit la Bible ne connaissaient pas le mot « Enfer » ; ils utilisaient l'hébreu Sheol et le grec Hadès, qui
signifiait la tombe ; aussi le Tartaros grec, qui était la demeure des anges déchus, le monde souterrain (à l'intérieur de la terre),
et la Géhenne, qui était une vallée près de Jérusalem où régnait Moloch et où les ordures étaient déversées et brûlées. C’est
à partir de là que l’Église chrétienne a développé l’idée du « feu et du soufre » en Enfer.

L’enfer protestant et l’enfer catholique sont des lieux de châtiment éternel ; cependant, les catholiques croient également qu'il
existe un « Purgatoire » où toutes les âmes vont pendant un certain temps, et des « Limbes » où vont les âmes non baptisées.
L'Enfer bouddhique est divisé en huit sections, dont les sept premières peuvent être expiées. La description ecclésiastique de
l'Enfer est celle d'un horrible lieu de feu et de tourment ; dans l'Enfer de Dante et dans les climats nordiques, on pensait qu'il
s'agissait d'une région glaciale, d'un réfrigérateur géant.
(Même avec toutes leurs menaces de damnation éternelle et de torréfaction des âmes, les missionnaires chrétiens ont
rencontré certains qui n'étaient pas si prompts à ravaler leurs bêtises. Le plaisir et la douleur, comme la beauté, sont dans l'œil
du spectateur.

Ainsi, lorsque les missionnaires se sont aventurés dans Alaska et ont averti les Esquimaux des horreurs de l'Enfer et du lac
de feu flamboyant qui attend les transgresseurs, ils ont demandé avec empressement : "Comment y arriver ? !)
La plupart des satanistes n’acceptent pas Satan comme un être anthropomorphe doté de sabots fendus, d’une queue barbelée
et de cornes. Il représente simplement une force dans la nature – les puissances des ténèbres qui ont été nommées ainsi
parce qu’aucune religion n’a fait sortir ces forces des ténèbres. La science n’a pas non plus été capable d’appliquer une
terminologie technique à cette force. Il s'agit d'un réservoir inexploité que peu de gens peuvent exploiter car ils n'ont pas la
capacité d'utiliser un outil sans avoir à démonter et à étiqueter au préalable toutes les pièces qui le font fonctionner. C'est ce
besoin incessant d'analyse qui interdit à la plupart des gens de profiter de cette clé à multiples facettes vers l'inconnu - que
les satanistes choisissent d'appeler "Satan".

Satan, en tant que dieu, demi-dieu, sauveur personnel, ou peu importe comment vous voulez l'appeler, a été inventé par les
créateurs de toutes les religions de la planète dans un seul but : présider aux soi-disant mauvaises activités de l'homme et
situations ici sur terre. Par conséquent, tout ce qui aboutissait à une gratification physique ou mentale était défini comme «
mal » – assurant ainsi une vie de culpabilité injustifiée pour chacun !

Donc, s’ils nous ont appelés « méchants », nous sommes méchants – et alors ! L’ère satanique est à nos portes ! Pourquoi ne
pas en profiter et LIVE !
 AMOUR ET LA HAINE

Le satanisme représente la gentillesse envers ceux qui le méritent au lieu de l'amour gaspillé.
Ingrates!
Vous ne pouvez pas aimer tout le monde ; c'est ridicule de penser que c'est possible. Si vous aimez tout
le monde et tout, vous perdez votre pouvoir naturel de sélection et vous finissez par être un très mauvais
juge du caractère et de la qualité. Si quelque chose est utilisé trop librement, il perd son véritable sens.
Par conséquent, le sataniste croit que vous devez aimer fortement et complètement ceux qui méritent
votre amour, mais ne jamais tendre l’autre joue à votre ennemi !
L'amour est l'une des émotions les plus intenses ressenties par l'homme ; un autre est la haine. Se forcer
à ressentir un amour aveugle n’est pas naturel. Si vous essayez d’aimer tout le monde, vous ne faites
que diminuer vos sentiments envers ceux qui méritent votre amour. La haine réprimée peut entraîner
de nombreux maux physiques et émotionnels. En apprenant à libérer votre haine envers ceux qui le méritent, vous vous
purifiez de ces émotions malignes et n’avez pas besoin de déverser votre haine refoulée sur vos proches.
Il n’y a jamais eu de grand mouvement « d’amour » dans l’histoire du monde qui n’ait fini par tuer un nombre incalculable
de personnes, il faut le supposer, pour prouver à quel point ils les aimaient ! Tous les hypocrites qui ont jamais marché
sur terre ont les poches remplies d’amour !
Tout religieux pharisien prétend aimer ses ennemis, même si lorsqu'il est lésé, il se console en pensant "Dieu les punira".
Au lieu d’admettre qu’ils sont capables de haïr leurs ennemis et de les traiter de la manière qu’ils méritent, ils disent : «
Là, mais pour la grâce de Dieu, j’y vais » et « priez » pour eux. Pourquoi devrions-nous nous humilier et nous abaisser
en faisant des comparaisons aussi inexactes ?

Le satanisme est considéré comme synonyme de cruauté et de brutalité. Il en est ainsi uniquement parce que les gens
ont peur d’affronter la vérité – et la vérité est que les êtres humains ne sont pas tous inoffensifs ni tous aimants. Juste
parce que le sataniste admet qu’il est capable à la fois d’aimer et de haïr, il est considéré comme haineux. Au contraire,
parce qu’il est capable d’exprimer sa haine à travers une expression rituelle, il est bien plus capable d’aimer – l’amour
le plus profond. En reconnaissant et en admettant honnêtement la haine et l’amour qu’il ressent, il n’y a aucun moyen
de confondre une émotion avec l’autre.
Sans pouvoir ressentir l’une de ces émotions, on ne peut pas vivre pleinement l’autre.
 SEXE SATANIQUE

BEAUCOUP de controverses ont surgi à propos des vues sataniques sur « l’amour libre ». On suppose
souvent que l’activité sexuelle est le facteur le plus important de la religion satanique et que la volonté de
participer à des orgies sexuelles est une condition préalable pour devenir sataniste.
Rien ne pourrait être aussi loin de la vérité! En fait, les opportunistes qui n’ont pas d’intérêt plus profond
dans le satanisme que les seuls aspects sexuels sont catégoriquement découragés.
Le satanisme prône la liberté sexuelle, mais seulement dans le vrai sens du terme. L'amour libre, dans le
concept satanique, signifie exactement cela : la liberté soit d'être fidèle à une personne, soit de satisfaire
ses désirs sexuels avec autant d'autres que vous jugez nécessaire pour satisfaire vos besoins
particuliers.

Le satanisme n’encourage pas les activités orgiaques ou les relations extraconjugales pour ceux à qui elles ne viennent
pas naturellement. Pour beaucoup, il serait très contre nature et préjudiciable d’être infidèle à l’autre. Pour d’autres, il
serait frustrant d’être lié sexuellement à une seule personne. Chaque personne doit décider elle-même quelle forme
d'activité sexuelle correspond le mieux à ses besoins individuels. Se forcer, par tromperie, à être adultère ou à avoir des
partenaires sexuels quand on n'est pas marié, juste pour prouver aux autres (ou pire encore, à soi-même) que l'on est
émancipé de la culpabilité sexuelle est tout aussi mal, selon les normes sataniques, que de laisser toute trace de
culpabilité sexuelle. Besoin sexuel non satisfait en raison de sentiments de culpabilité enracinés.

Beaucoup de ceux qui sont constamment préoccupés de démontrer leur émancipation de la culpabilité sexuelle sont,
en réalité, tenus dans un esclavage sexuel encore plus grand que ceux qui acceptent simplement l'activité sexuelle
comme faisant naturellement partie de la vie et ne font pas grand cas de leur vie. Liberté sexuelle. Par exemple, c'est un
fait établi que la nymphomane (la fille de rêve de tout homme et l'héroïne de tous les romans sinistres) n'est pas
sexuellement libre, mais est en fait frigide et va d'homme en homme parce qu'elle est trop inhibée pour trouver un jour
une libération sexuelle complète.
Une autre idée fausse est l’idée selon laquelle la capacité à s’engager dans une activité sexuelle en groupe est un
indicateur de la liberté sexuelle. Tous les groupes contemporains de sexe libre ont une chose en commun : le
découragement des activités fétichistes ou déviantes.
En fait, les exemples les plus forcés d’activités sexuelles non fétichistes à peine déguisées en « liberté » ont un fo rmat
commun. Chacun des participants à une orgie enlève tous ses vêtements, à l'instar de l'un d'entre eux, et fornique
mécaniquement - à l'instar du leader également. Aucun des artistes ne considère que leur forme de sexe « émancipée »
puisse être considérée comme enrégimentée et infantile par des non-membres qui ne parviennent pas à assimiler
l'uniformité à la liberté.
Le sataniste se rend compte que s’il veut être un connaisseur sexuel (et vraiment libre de toute culpabilité sexuelle), il ne
peut pas plus être étouffé par les soi-disant révolutionnaires sexuels que par la pruderie de sa société culpabilisée.
Ces clubs de sexe gratuit passent à côté de l’essentiel de la liberté sexuelle. À moins que l’activité sexuelle puisse
s’exprimer sur une base individuelle (ce qui inclut les fétiches personnels), il n’y a absolument aucune raison d’appartenir
à une organisation de défense de la liberté sexuelle.
Le satanisme tolère tout type d'activité sexuelle qui satisfait correctement vos désirs individuels - qu'elle soit
hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle ou même asexuelle, si vous le souhaitez. Le satanisme sanctionne également
tout fétichisme ou déviation qui améliorera votre vie sexuelle, à condition qu'il n'implique personne qui ne souhaite pas
être impliqué.

La prévalence de comportements déviants et/ou fétichistes dans notre société stupéfierait l’imagination des sexuellement
naïfs. Il existe plus de variantes sexuelles que l'individu non éclairé ne peut en percevoir : travestissement, sadisme,
masochisme, urolagnie, exhibitionnisme - pour ne citer que quelques-unes des plus prédominantes. Tout le monde a une
forme de fétichisme, mais parce qu'ils ignorent les
Étant donné la prépondérance de l'activité fétichiste dans notre société, ils se sentent dépravés s'ils se soumettent à leurs
aspirations « contre nature ».
Même l'asexuel a une déviation : son asexualité. Il est bien plus anormal d’avoir un manque de désir sexuel (à moins que la
maladie, la vieillesse ou toute autre raison valable n’ait causé ce déclin) que d’avoir une vie sexuelle légère. Cependant, si un
sataniste choisit la sublimation sexuelle plutôt que l’expression sexuelle manifeste, c’est entièrementsa propre affaire. Dans de
nombreux cas de sublimation sexuelle (ou d'asexualité), toute tentative de s'émanciper sexuellement s'avérerait dévastatrice
pour l'asexuel.
Les asexuels sont invariablement sublimés sexuellement par leur travail ou leurs passe-temps. Toute l'énergie et l'intérêt qui
seraient normalement consacrés à l'activité sexuelle sont canalisés vers d'autres passe-temps ou vers lesoccupations qu'ils ont
choisies. Si une personne privilégie d’autres intérêts par rapport à l’activité sexuelle, c’est son droit, et personne n’a le droit de
la condamner pour cela. Cependant, la personne devrait au moins reconnaître le fait qu’il s’agit d’une sublimation sexuelle.

En raison du manque de possibilités d’expression, de nombreux désirs sexuels secrets ne dépassent jamais le stade du
fantasme. Le manque de libération conduit souvent à la contrainte et, par conséquent, un grand nombre de personnes
conçoivent des méthodes indétectables pour donner libre cours à leurs pulsions. Juste parce que la plupart des activités
fétichistes ne sont pas apparentes, les personnes sexuellement peu averties ne devraient pas se leurrer en pensant qu'elles
n'existent pas. Pour citer des exemples de techniques ingénieuses utilisées : Le travesti masculin s'adonnera à son fétichisme
en portant des sous-vêtements féminins tout en vaquant à ses activités quotidiennes ; ou encore, la femme masochiste pourrait
porter une ceinture en caoutchouc de plusieurs tailles trop petites, de sorte qu'elle puisse tirer un plaisir sexuel de son inconfort
fétichiste tout au long de la journée, sans que personne ne le sache. Ces illustrations sont des exemples bien plus discrets et
plus répandus que d’autres qui auraient pu être donnés.

Le satanisme encourage toute forme d’expression sexuelle que vous pourriez désirer, à condition qu’elle ne blesse personne
d’autre. Cette affirmation doit être nuancée, pour éviter toute mauvaise interprétation. En ne blessant pas autrui, cela n'inclut
pas la blessure involontaire ressentie par ceux qui pourraient ne pas être d'accord avec vos opinions sur le sexe, en raison
de leurs angoisses concernant la moralité sexuelle. Naturellement, vous devez éviter d’offenser les personnes qui comptent
beaucoup pour vous, comme les amis et les parents prudes. Cependant, si vous essayez sincèrement d'éviter de leur faire
du mal, et que malgré vos efforts, ils le découvrent accidentellement, vous ne pouvez pas être tenu responsable et ne devriez
donc pas ressentir de culpabilité en raison de vos convictions sexuelles ou du fait qu'ils aient été blessés à cause de ces
convictions. Si vous avez constamment peur d’offenser les prudes par votre attitude envers le sexe, alors cela n’a aucun sens
d’essayer de vous émanciper de la culpabilité sexuelle. Cependant, afficher votre permissivité ne sert à rien.
L’autre exception à la règle concerne les relations avec les masochistes. Un masochiste prend du plaisir à être blessé ; donc
refuser au masochiste son plaisir par la douleur le blesse tout autant que la douleur physique réelle blesse le non- masochiste.
L'histoire du sadique véritablement cruel illustre ce point : le masochiste dit au sadique : « bats-moi ». Ce à quoi le sadique
impitoyable répond : « NON ! » Si une personne veut être blessée et aime souffrir, alors il n'y a aucune raison de ne pas lui
faire plaisir. ne le fera pas.

Le terme « sadique » dans l'usage populaire décrit celui qui tire du plaisir d'une brutalité aveugle. En réalité, un vrai sadique
est sélectif. Il choisit soigneusement parmi la vaste réserve de victimes appropriées et prend un grand plaisirà donner à ceux
qui prospèrent dans la misère la réalisation de leurs désirs. Le sadique « bien adapté » est épicurien dans la sélection de ceux
sur qui ses énergies seront bien dépensées ! Si une personne est en assez bonne santé pour admettre qu’elle est masochiste
et qu’elle aime être asservie et fouettée, le vrai sadique est heureux de l’obliger !

Hormis les exceptions précédentes, le sataniste ne blesserait pas intentionnellement autrui en violant ses droits sexuels. Si
vous tentez d’imposer vos désirs sexuels à d’autres personnes qui n’apprécient pas vos avances, vous portez atteinte à leur
liberté sexuelle. Par conséquent, le satanisme ne préconise pas le viol, la pédophilie, la souilluresexuelle des animaux ou toute
autre forme d’activité sexuelle.

Ce qui implique la participation de ceux qui ne le veulent pas ou dont l'innocence ou la naïveté permettrait de les intimider ou
de les inciter à faire quelque chose contre leur gré.
Si toutes les parties impliquées sont des adultes mûrs qui assument volontiers l’entière responsabilité de leurs actes et
s’engagent volontairement dans une forme donnée d’expression sexuelle – même si cela est généralement considéré comme
tabou – alors il n’y a aucune raison pour eux de réprimer leurs penchants sexuels.
Si vous êtes conscient de toutes les implications, avantages et inconvénients, et êtes certain que vos actions ne blesseront
personne qui ne souhaite pas ou ne mérite d’être blessé, vous n’avez aucune raison de supprimer vos préférences sexuelles.
Tout comme il n’y a pas deux personnes exactement identiques dans leur choix alimentaire ou n’ayant la même capacité de
consommation alimentaire, les goûts et l’appétit sexuels varient d’une personne à l’autre. Aucune personne ni société n'a le
droit d'imposer des limites aux normes sexuelles ou à la fréquence de l'activité sexuelle d'autrui. Une conduite sexuelle
appropriée ne peut être jugée que dans le contexte de chaque situation individuelle. Par conséquent, ce qu’une personne
considère comme sexuellement correct et moral peut être frustrant pour une autre. L'inverse est également vrai; une personne
peut avoir de grandes prouesses sexuelles, mais il est injuste de sa part de rabaisser une autre dont la capacité sexuelle
n'est peut-être pas égale à la sienne, et il est inconsidéré de sa part de s'imposer à l'autre personne, c'est-à-dire à l'homme
qui a un appétit sexuel vorace, mais dont les besoins sexuels de la femme ne correspondent pas aux siens. Il est injuste de
sa part d'attendre d'elle qu'elle réponde avec enthousiasme à ses propositions ; mais elle doit faire preuve du même degré de
prévenance.
Dans les cas où elle ne ressent pas une grande passion, elle devrait soit l'accepter sexuellement passivement mais
agréablement, soit ne pas se plaindre s'il choisit de trouver sa libération nécessaire ailleurs - y compris dans des pratiques
auto-érotiques.
La relation idéale est celle dans laquelle les gens sont profondément amoureux les uns des autres et sont sexuellement
compatibles. Toutefois, les relations parfaites sont relativement rares. Il est important de souligner ici que l’amour spirituel
et l’amour sexuel peuvent aller de pair, mais pas nécessairement. S’il existe un certain degré de compatibilité sexuelle, elle
est souvent limitée ; et certains désirs sexuels, mais pas tous, seront satisfaits.

Il n’y a pas de plus grand plaisir sexuel que celui dérivé de l’association avec quelqu’un que vous aimez profondément, si
vous êtes sexuellement bien adapté. Si vous n’êtes pas adaptés sexuellement, il faut souligner que le manque de compatibilité
sexuelle n’indique pas un manque d’amour spirituel. L’un peut exister sans l’autre, et cela existe souvent. En fait, il arrive
souvent qu'un membre d'un couple ait recours à une activité sexuelle extérieure parce qu'il aime profondément son partenaire
et souhaite éviter de blesser ou de lui imposer des pressions. L’amour spirituel profond est enrichi par l’amour sexuel, et c’est
certainement un ingrédient nécessaire à toute relation satisfaisante ; mais en raison des différentes prédilections sexuelles,
l'activité sexuelle extérieure ou la masturbation fournissent parfois un complément nécessaire.

La masturbation, considérée comme un tabou sexuel par de nombreuses personnes, crée un problème de culpabilité difficile
à résoudre. Une grande importance doit être accordée à ce sujet, car il constitue un ingrédient extrêmement important de la
réussite de nombreuses œuvres magiques.
Depuis que la Bible judéo-chrétienne décrit le péché d'Onan (Genèse 38 : 7-10), l'homme a réfléchi à la gravité et aux
conséquences du « vice solitaire ». Même si les sexologues modernes ont expliqué le péché d’Onan comme un simple coït
interrompu, les dégâts ont été causés par des siècles d’interprétation théologique erronée.

Outre les crimes sexuels réels, la masturbation est l’un des actes sexuels les plus mal vus. Au cours du siècle dernier,
d’innombrables textes ont été écrits décrivant les horribles conséquences de la masturbation. Pratiquement toutes les
maladies physiques ou mentales étaient attribuées aux méfaits de la masturbation. Pâleur du teint, essoufflement, expression
furtive, poitrine enfoncée, nervosité, boutons et perte d'appétit ne sont que quelques-unes des nombreuses caractéristiques
censées résulter de la masturbation ; un effondrement physique et mental total était assuré si l'on ne tenait pas compte des
avertissements contenus dans ces manuels destinés aux jeunes hommes.

Les descriptions sinistres contenues dans de tels textes seraient presque humoristiques, n'était le triste fait que même si les
sexologues, médecins, écrivains, etc. contemporains ont fait beaucoup pour éliminer le stigmate de la masturbation, les
culpabilités profondément enracinées induites par les absurdités dans ces amorces sexuelles n’ont été que partiellement
effacées. Un grand pourcentage de personnes, en particulier celles de plus de quarante ans, ne peuvent pas accepter
émotionnellement le fait que la masturbation soit naturelle et saine, même si elles l'acceptent désormais intellectuellement ; et
eux, à leur tour, racontent leur répugnance, souvent inconsciemment, à leurs enfants.
On pensait que l'on deviendrait fou si, malgré de nombreuses remontrances, ses pratiques auto-érotiques persistaient. Ce
mythe absurde est né de rapports faisant état de masturbation généralisée chez les détenus des établissements
psychiatriques. On supposait que puisque presque tous les aliénés incurables se masturbaient, c'était leur masturbation qui
les avait rendus fous. Personne n'a jamais pris le temps de considérer que le manque de partenaires sexuels du sexe opposé
et l'absence d'inhibitions, caractéristique de la folie extrême, étaient les véritables raisons des pratiques masturbatoires des
aliénés.

De nombreuses personnes préfèrent que leur partenaire recherche une activité sexuelle à l'extérieur plutôt que de se livrer à
des actes auto-érotiques en raison de leur propre sentiment de culpabilité, de la répugnance du partenaire à l'idée de les
laisser se masturber ou de la peur de la répugnance de leur partenaire - bien que dans un nombre surprenant de cas, un
frisson indirect est obtenu en sachant que le partenaire a des expériences sexuelles avec des étrangers - bien que cela soit
rarement admis.
Si une stimulation est fournie en visualisant son partenaire engagé sexuellement avec d'autres, cela devrait être mis en
évidence afin que les deux parties puissent tirer profit de telles activités. Cependant, si l'interdiction de la masturbation est
uniquement due à des sentiments de culpabilité de la part de l'une ou des deux parties, celles-ci devraient faire tout leur
possible pour effacer ces culpabilités - ou les utiliser. De nombreuses relations pourraient être sauvées de la destruction si les
personnes impliquées ne se sentaient pas coupables d’accomplir l’acte naturel de la masturbation.

La masturbation est considérée comme mauvaise parce qu'elle produit un plaisir dérivé du fait de caresser intentionnellement
une zone « interdite » du corps avec sa propre main. Les sentiments de culpabilité qui accompagnent la plupart des actes
sexuels peuvent être apaisés par l'affirmation religieusement acceptable selon laquelle vos délices sensuels sont nécessaires
pour produire une progéniture - même si vous surveillez attentivement le calendrier pour connaître les jours « sûrs ». Vous ne
pouvez cependant pas vous contenter de ce raisonnement lorsque vous vous livrez à des pratiques masturbatoires.

Peu importe ce qu'on vous a dit sur "l'immaculée conception" - même si une foi aveugle vous permet d'avaler cette absurdité
vous savez très bien que pour avoir un enfant, il faut qu'il y ait un contact sexuel avec une personne du sexe opposé. ! Si vous
vous sentez coupable d'avoir commis le « péché originel », vous ressentirez certainement une culpabilité encore plus profonde
d'avoir accompli un acte sexuel uniquement pour votre satisfaction personnelle, sans intention de créer des enfants.

Le sataniste comprend parfaitement pourquoi les religieux déclarent que la masturbation est un péché. Comme tous les autres
actes naturels, les gens le feront, même si les réprimandes sont sévères. Culpabiliser est une facette importante de leur plan
malveillant visant à obliger les gens à expier leurs « péchés » en payant les hypothèques des temples de l'abstinence !

Même si une personne ne se débat plus sous le fardeau d'une culpabilité d'origine religieuse (ou pense ne pas l'être), l'homme
moderne éprouve toujours de la honte s'il cède à ses désirs masturbatoires. Un homme peut se sentir privé de sa masculinité
s’il se satisfait de manière auto-érotique plutôt que de s’engager dans le jeu compétitif de la poursuite des femmes. Une
femme peut se satisfaire sexuellement, mais aspire à la satisfaction de son ego qui vient du sport de la séduction. Ni le quasi
Casanova ni le faux vamp ne se sentent adéquats lorsqu'ils sont « réduits » à la masturbation pour la gratification sexuelle ;
les deux préféreraient même un partenaire inadéquat. D’un point de vue satanique, cependant, il vaut bien mieux s’engager
dans un fantasme parfait que de coopérer dans une expérience ingrate avec une autre personne. Avec la masturbation, vous
contrôlez totalement la situation.
Pour illustrer le fait incontestable que la masturbation est une pratique tout à fait normale et saine : elle est pratiquée par tous
les membres du règne animal. Les enfants humains suivront également leurs désirs masturbatoires instinctifs, à moins qu'ils
n'aient été réprimandés pour cela par leurs parents indignés, qui ontsans aucun doute été réprimandés pour cela par leurs
parents, et ainsi de suite sur la ligne rétrocédante.
Il est regrettable, mais vrai, que la culpabilité sexuelle des parents soit immuablement transmise à leurs enfants.Afin de sauver
nos enfants du destin sexuel malheureux de nos parents, de nos grands-parents et peut-être de nous-mêmes, le code moral
pervers du passé doit être exposé pour ce qu'il est : un ensemble de règles organisées de manière pragmatique qui, si elles
sont strictement respectées, nous détruirait !
À moins que nous ne nous émancipions des normes sexuelles ridicules de notre société actuelle, y compris de la soi-disant
révolution sexuelle, les névroses provoquées par ces réglementations étouffantes persisteront.
L’adhésion à la nouvelle moralité sensée et humaniste du satanisme peut – et fera – évoluer une société danslaquelle nos
enfants pourront grandir en bonne santé et sans les fardeaux moraux dévastateurs de notre société malade actuelle.
NOUS :

TOUS LES VAMPIRES NE SUCENT PAS DE SANG !

Le Satanisme représente la responsabilité envers le responsable, au lieu du souci du psychique vampires.

De nombreuses personnes qui parcourent la terre pratiquent l’art de faire en sorte que les autres se sentent
responsables et même redevables envers eux, sans motif. Le satanisme observe ces sangsues sous leur
véritable jour. Les vampires psychiques sont des individus qui drainent les autres de leur énergie vitale. Ce
type de personne peut être trouvé dans toutes les sphères de la société. Ils ne remplissent aucune utilité
dans nos vies et ne sont ni des objets d’amour ni de véritables amis. Pourtant nous sentons responsable
envers le vampire psychique sans savoir pourquoi.

Si vous pensez être victime d’une telle personne, il existe quelques règles simples qui vous aideront à prendre une décision.
Y a-t-il une personne que vous appelez ou visitez souvent, même si vous ne le souhaitez vraiment pas, parce que vous
savez que vous vous sentirez coupable si vous ne le faites pas ? Ou bien, vous retrouvez-vous constamment àrendre service
à quelqu'un qui ne se présente pas et ne demande pas, mais qui fait des allusions ? Souvent, le vampire psychique utilisera
la psychologie inversée en disant : « Oh, je ne pouvais pas vous demander de faire ça » – et vous, à votre tour, insistez pour
le faire. Le vampire psychique n’exige jamais rien de vous. Ce serait bien trop présomptueux. Ils font simplement connaître
leurs souhaits de manière subtile, ce qui évitera qu’ils soient considérés comme des nuisibles. Ils "ne penseraient pas à
imposer" et sont toujours contents et acceptent volontiers leur sort, sans la moindre plainte - extérieurement !
Leurs péchés ne sont pas une commission, mais une omission. C'est ce qu'ils ne disent pas, et non ce qu'ils disent, qui vous
donne le sentiment que vous devez leur rendre des comptes. Ils sont beaucoup trop rusés pour vous faire des demandes
ouvertes, car ils savent que vous ne le voudriez pas et que vous auriez une raison tangible et légitime de les refuser.
Un grand pourcentage de ces personnes ont des « attributs » spéciaux qui rendent leur dépendance à votre égard plus
réalisable et beaucoup plus efficace. De nombreux vampires psychiques sont invalides (ou prétendent l’être) ou sont «
Mentalement ou émotionnellement perturbés ». D’autres pourraient feindre l’ignorance ou l’incompétence, alors vous ferez,
par pitié – ou plus souvent par exaspération – des choses pour eux.
La manière traditionnelle de bannir un démon ou un élémentaire est de le reconnaître tel qu'il est et de l'exorciser. La
reconnaissance de ces démons des temps modernes et de leurs méthodes est le seul antidote à leur emprise dévastatrice
sur vous.
La plupart des gens acceptent ces individus passivement vicieux au pied de la lettre uniquement parce que leurs manœuvres
insidieuses ne leur ont jamais été signalées. Ils acceptent simplement ces « pauvres âmes » comme étant moins chanceuses
qu’eux et estiment qu’ils doivent les aider autant qu’ils le peuvent. C'est ce sens des responsabilités mal orienté (ou sentiment
de culpabilité infondé) qui nourrit bien les « altruismes » dont se régalent ces parasites !

Le vampire psychique est autorisé à exister parce qu'il choisit intelligemment pour ses victimes des personnes
consciencieuses et responsables – des personnes très dévouées à leurs « obligations morales ».
Dans certains cas, nous sommes vampirisés par des groupes de personnes ainsi que par des individus. Tout organisme de
collecte de fonds, qu'il s'agisse d'une fondation caritative, d'un conseil communautaire, d'une association religieuse ou
fraternelle, etc., sélectionne soigneusement une personne habile à culpabiliser les autres pour son président ou son
coordonnateur. C'est le travail de ce président de nous intimider pour que nous ouvrions d'abord notre cœur, puis notre
portefeuille, aux bénéficiaires de leur « bonne volonté » - sans jamais mentionner que, dans de nombreux cas, leur temps
n'est pas donné de manière désintéressée, mais qu'ils sont percevant un gros salaire pour leurs « actes nobles ». Ils sont
passés maîtres dans l’art de jouer sur la sympathie et la considération des personnes responsables. Combien de fois voyons-
nous des petits enfants qui ont été envoyés par ces Fagins bien-pensants pour soutirer sans douleur des dons aux
bienveillants. Qui peut résister au charme innocent d’un enfant ?
Il y a bien sûr des gens qui ne sont heureux que s’ils donnent, mais beaucoup d’entre nous n’entrent pas dans cette catégorie.
Malheureusement, nous sommes souvent amenés à faire des choses qui, selon nous, ne devraient pas vraiment être exigées
de nous. Une personne consciencieuse a beaucoup de mal à choisir entre charité volontaire et charité imposée. Il veut faire
ce qui est juste et juste, et trouve difficile de décider exactement qui il doit aider et quel degré d'aide on peut légitimement
attendre de lui.

Chaque personne doit décider elle-même quelles sont ses obligations envers ses amis, sa famille et sa communauté respectifs.
Avant de donner son temps et son argent à des personnes extérieures à sa famille immédiate et à son cercle d’amis proches,
il doit décider de ce qu’il peut se permettre, sans en priver ses proches. En prenant ces choses en considération, il doit être
certain de s'inclure parmi ceux qui comptent le plus pour lui. Il doit évaluer soigneusement le bien-fondé de la demande et la
personnalité ou les motivations de la personne qui la lui demande.

Il est extrêmement difficile pour une personne d'apprendre à dire « non » alors qu'elle a dit « oui » toute sa vie. Mais à moins
qu’il ne veuille être constamment exploité, il doit apprendre à dire « non » lorsque les circonstances le justifient. Si vous les
autorisez, les vampires psychiques s'infiltreront progressivement dans votre vie quotidienne jusqu'à ce que vous n'ayez plus
aucune intimité - et votre sentiment constant de préoccupation à leur égard vous épuisera de toute ambition.
Un vampire psychique sélectionnera toujours une personne relativement contente et satisfaite de sa vie - une personne
heureuse en mariage, satisfaite de son travail et généralement bien adaptée au monde qui l'entoure - pour se nourrir. Le fait
même que le vampire psychique choisisse de victimiser une personne heureuse montre qu’il lui manque tout ce que possède
sa victime ; il fera tout ce qu'il peut pour semer le trouble et la discorde entre sa victimeet les personnes qui lui sont chères.
Méfiez-vous donc de toute personne qui semble n’avoir ni véritables amis ni intérêt apparent pour la vie (sauf vous). Il vous
dira généralement qu'il est très sélectif dans le choix de ses amis ou qu'il ne se fait pas facilement des amis en raison des
normes élevées qu'il impose à ses compagnons. (Pour acquérir et garder des amis, il faut être prêt à donner de soi - ce dont
le vampire psychique est incapable.) Mais il s'empressera d'ajouter que vous remplissez toutes les conditions et que vous
êtes véritablement une exception remarquable parmi les hommes - vous êtes l'un des les très rares dignes de son amitié.
De peur que vous ne confondiez l’amour désespéré (qui est une chose très égoïste) avec le vampirisme psychique, la grande
différence entre les deux doits être clarifiée. La seule façon de déterminer si vous êtes vampirisé est de peser ce que vous
donnez à la personne par rapport à ce qu’elle vous donne en retour.
Vous pouvez parfois être agacé par les obligations qui vous sont imposées par un être cher, un ami proche ou mêmeun
employeur. Mais avant de les qualifier de vampires psychiques, vous devez vous demander : « Qu'est-ce que je reçois en
retour ? Si votre conjoint ou votre amant insiste pour que vous l'appeliez fréquemment, mais que vous lui demandez également
de vous rendre compte du temps passé loin de vous, vous devez comprendre qu'il s'agit d'une situation de concessions
mutuelles. Ou, si un ami a l’habitude de vous appeler à l’aide à des moments inopportuns, mais que vous comptez également
sur lui pour donner la priorité à vos besoins immédiats, vous devez considérer cela comme un échange équitable. Si votre
employeur vous demande de faire un peu plus que ce que l'on attend normalement de vous dans votre poste particulier, mais
qu'il néglige des retards occasionnels ou qu'il vous accorde des congés lorsque vous en avez besoin, vous n'avez
certainement aucune raison de vous plaindre et vous n'avez pas besoin de penser qu'il est profité de vous.
Cependant, vous êtes vampirisé si vous êtes sans cesse sollicité ou attendu de vous pour rendre service à quelqu'un qui,
lorsque vous avez besoin d'une faveur, se trouve toujours avoir d'autres « obligations urgentes ».

De nombreux vampires psychiques vous donneront des choses matérielles dans le but exprès de vous faire sentir que vous
leur devez quelque chose en retour, vous liant ainsi à eux. La différence entre votre don et le leur est que votre paiement en
retour doit prendre une forme immatérielle. Ils te veulent vous sentir obligé envers eux, et vous seriez très déçu et même
irrité si vous tentiez de les rembourser avec des objets matériels. Essentiellement, vous leur avez « vendu votre âme »,
et ils vous rappelleront constamment votre devoir envers eux, en ne vous le rappelant pas.
Étant purement satanique, la seule façon de traiter avec un vampire psychique est de « faire l’idiot » et d’agir comme
s’il était véritablement altruiste et n’attendait vraiment rien en retour. Donnez-leur une leçon en prenant gracieusement ce
qu'ils vous donnent, en les remerciant assez fort pour que tout le monde puisse l'entendre et en vous éloignant ! De cette
façon, vous ressortez vainqueur. Que peuvent-ils dire ? Et quand on attend inévitablement de vous que vous remboursiez
leur « générosité », (c'est là la partie la plus difficile !) vous dites « NON » – mais encore une fois, gracieusement !
Lorsqu’ils sentiront que vous tombez de leurs griffes, deux choses se produiront. Premièrement, ils agiront « écrasés »,
en espérant que votre ancien sentiment de devoir et de sympathie reviendra, et quand (et si) ce n’est pas le cas, ils
montreront leurs vraies couleurs et deviendront colériques et vindicatifs.
Une fois que vous les avez amenés à ce point, VOUS pouvez jouer le rôle de la partie lésée. Après tout, vous n'avez
rien fait de mal - vous avez simplement eu des « obligations pressantes » lorsqu'ils avaient besoin de vous, et comme
rien n'était attendu en échange de leurs cadeaux, il ne devrait y avoir aucune rancune.

Généralement, le vampire psychique se rendra compte que ses méthodes ont été découvertes et n’insistera pas sur le
sujet. Il ne continuera pas à perdre son temps avec vous, mais passera à sa prochaine victime sans méfiance.

Il y a cependant des moments où le vampire psychique ne lâchera pas son emprise aussi facilement et fera tout son
possible pour vous tourmenter. Ils ont tout le temps pour cela car, une fois rejetés, ils négligeront tout le reste (le peu
qu’ils ont d’autre) pour consacrer chaque instant de leur journée à planifier la vengeance à laquelle ils estiment avoir droit.
Pour cette raison, il est préférable d’éviter en premier lieu une relation avec ce genre de personne. Leur « adulation » et
leur dépendance à votre égard peuvent, au début, être très flatteuses, et leurs cadeaux matériels très attrayants, mais
vous finirez par les payer plusieurs fois.

Ne perdez pas votre temps avec des gens qui finiront par vous détruire, mais concentrez-vous plutôt sur ceux qui
apprécieront votre responsabilité envers eux et, de même, se sentiront responsables envers vous.
Et si vous êtes un vampire psychique, faites attention ! Méfiez-vous du sataniste – il est prêt et disposé à enfoncer
joyeusement le pieu proverbial dans votre cœur !
 L'INDULGENCE... PAS LA COMPULSION

LE PLUS HAUT PLATEAU DU DÉVELOPPEMENT HUMAIN EST LACONSCIENCE DE LA CHAIR !

LE SATANISME encourage ses adeptes à se livrer à leurs désirs naturels. Ce n’est qu’ainsi que vous
pourrez être une personne complètement satisfaite, sans frustrations qui peuvent être préjudiciables à
vous-même et aux autres autour de vous. Par conséquent, la description la plus simplifiée de la croyance
satanique est la suivante :
L'INDULGENCE AU LIEU DE L'ABSTINENCE

Les gens confondent souvent contrainte et indulgence, mais il existe un monde de différence entre les deux.
Une contrainte n'est jamais créée par le fait de se livrer, mais par le fait de ne pas pouvoir se livrer. En rendant quelque
chose tabou, cela ne fait qu’intensifier le désir. Tout le monde aime faire les choses qu’on lui a dit de ne pas faire. "Les
fruits défendus sont les plus doux."
Le dictionnaire encyclopédique de Webster définit ainsi l'indulgence : « S'abandonner à ; ne pas restreindre ou s'opposer ;
donner libre cours à ; satisfaire en se conformant ; céder à ». La définition du dictionnaire de la contrainte est : « L'acte de
contraindre ou de conduire par une force, physique ou morale ; contrainte de la volonté ; (Obligatoire, obligatoire). » En
d’autres termes, l’indulgence implique le choix, tandis que la contrainte indique le manque de choix.

Lorsqu’une personne ne parvient pas à exprimer correctement ses désirs, ceux-ci s’accumulent rapidement et
deviennent des compulsions. Si chacun disposait d'un moment et d'un lieu particuliers pour pouvoir assouvir
périodiquement ses désirs personnels, sans crainte d'embarras ou de reproches, il serait suffisamment libéré pour mener
une vie sans frustration dans le monde de tous les jours. Ils seraient libres de se lancer tête baissée dans n’importe
quelle entreprise de leur choix au lieu de s’acquitter de leurs tâches sans enthousiasme, leurs pulsions créatrices
frustrées par le refus de leurs désirs naturels. Cela s’appliquerait dans la majorité des cas, mais il y aura toujours ceux qui
travailleront mieux sous pression.
Généralement, ceux qui doivent endurer certaines difficultés pour produire pleinement leurs capacités ont des vocations
essentiellement artistiques. (Nous en dirons davantage plus tard sur l'épanouissement par le renoncement à soi.) Cela
ne veut pas dire que tous les artistes entrent dans cette catégorie. Au contraire, de nombreux artistes ne peuvent
produire que si leurs besoins animaux fondamentaux sont satisfaits.
Pour la plupart, ce n’est pas l’artiste ou l’individualiste, mais l’ouvrier ou la travailleuse moyen de la classe moyenne qui
manque de l’expression adéquate de ses désirs. Il est ironique que la personne responsable et respectable – celle qui
paie les factures de la société – soit celle qui reçoit le moins en retour.
C'est lui qui doit être toujours conscient de ses « obligations morales » et qui est condamné pour s'être normalement livré
à ses désirs naturels…
La religion satanique considère cela comme une grave injustice. Celui qui assume ses responsabilités devrait avoir le plus
grand droit aux plaisirs de son choix, sans censure de la société qu'il sert.
Finalement, une religion (le satanisme) s'est formée qui félicite et récompense ceux qui soutiennent la société dans
laquelle ils vivent, au lieu de les dénoncer pour leurs besoins humains.
De chaque ensemble de principes (qu’ils soient religieux, politiques ou philosophiques), on peut extraire du bien. Au
milieu de la folie du concept hitlérien, un point apparaît comme un brillant exemple : « la force par la joie ! ». Hitler n’était
pas idiot lorsqu’il offrait au peuple allemand du bonheur, sur le plan personnel, pour assurer sa loyauté envers lui et une
efficacité maximale de sa part.
Il est clairement établi que la majorité de toutes les maladies sont de nature psychosomatique et que les maladies
psychosomatiques sont le résultat direct de la frustration. On a dit que « les bons meurent jeunes ».
Les bons, selon les normes chrétiennes, meurent jeunes. C'est la frustration de nos instincts naturels qui conduit à la
détérioration de notre esprit et de notre corps.
Il est devenu très à la mode de se concentrer sur l'amélioration de l'esprit et de l'esprit, et de considérer le plaisir de son
corps (la coquille même sans laquelle l'esprit et l'esprit ne pourraient exister) comme étant grossier, brut, non raffiné. Ces
derniers temps, la plupart des gens qui se considèrent émancipés ont quitté la normalité uniquement pour se «
transcender » dans l'idiotie ! En courbant leurs fesses pour atteindre leur nombril, en se nourrissant de régimes sauvages
et exotiques comme le riz brun et le thé, ils sentent qu'ils parviendront à un grand état de développement spirituel.
"C'est de la foutaise !" dit le sataniste. Il préfère manger un bon repas copieux, exercer son imagination et se transcender
par le biais de l'épanouissement physique et émotionnel. Il semble, aux satanistes, qu’après avoir été harcelé par des
exigences religieuses déraisonnables pendant tant de siècles, on serait heureux d’avoir la chance d’être humain pour une
fois !

Si quelqu'un pense qu'en niant ses désirs naturels, il peut éviter la médiocrité, il devrait examiner les croyances
mystiques orientales qui ont bénéficié d'une grande faveur intellectuelle ces dernières années. Le christianisme est un «
vieux chapeau », c'est pourquoi ceux qui souhaitent échapper à ses entraves se sont tournés vers les religions dites
éclairées, comme le bouddhisme. Bien que le christianisme mérite certainement les critiques qu’il a reçues, il a peut-être
endossé plus que sa part de responsabilité. Les adeptes des croyances mystiques sont tout aussi coupables de petits
humanismes que les chrétiens « égarés ». Les deux religions sont basées sur des philosophies banales, mais les religieux
mystiques prétendent être éclairés et émancipés du dogme rongé par la culpabilité qui est caractérisé par le christianisme.
Cependant, le mystique oriental est encore plus soucieux que le chrétien d'éviter les actions animales qui lui rappellent
qu'il n'est pas un « saint », mais simplement un homme
– seulement une autre forme d'animal, parfois meilleur, le plus souvent pire, que ceux qui marchent sur eux. à quatre
pattes; et qui, en raison de son « développement spirituel et intellectuel divin », est devenu l'animal le plus vicieux de tous !
Le sataniste demande : « Qu'y a-t-il de mal à être humain et à avoir des limites et des atouts humains ? En niant ses
désirs, le mystique n’est pas plus près de vaincre la contrainte que son âme sœur, le chrétien. Les croyances mystiques
orientales ont enseigné aux gens à contempler leur nombril, à se tenir sur la tête, à regarder des murs vides, à éviter
d'utiliser des étiquettes dans la vie et à se discipliner contre tout désir de plaisir matérialiste.
Néanmoins, je suis sûr que vous avez vu autant de yogis soi-disant disciplinés incapables de contrôler leur habitude de
fumer que n'importe qui d'autre ; ou tout autant de bouddhistes soi-disant émancipés deviennent tout aussi excités qu'une
personne « moins consciente » lorsqu'ils sont confrontés à un membre du sexe opposé ou dans certains cas, du même
sexe. Pourtant, lorsqu'on leur demande d'expliquer la raison de leur hypocrisie, ces personnes se replient dans l'ambiguïté
qui caractérise leur foi : personne ne peut les cerner s'il n'y a pas de réponses claires à leur donner !

Le simple fait est que ce qui a conduit ce type de personne à une foi qui prêche l’abstinence, c’est l’indulgence. Leur
masochisme compulsif est la raison pour laquelle ils ont choisi une religion qui non seulement prône le renoncement à
soi, mais qui les loue pour cela ; et leur donne une voie d'expression sacro-sainte pour leurs besoins masochistes. Plus
ils supportent d’abus, plus ils deviennent saints.

Le masochisme, pour la plupart des gens, représente un rejet de l’indulgence. Le satanisme souligne de nombreuses
significations derrière ces significations et considère le masochisme comme une indulgence si toute tentative d'influencer
ou de changer la personne de ses traits masochistes se heurte au ressentiment et/ou à l'échec. Le sataniste ne
condamne pas ces personnes pour avoir laissé libre cours à leurs désirs masochistes, mais il éprouve le plus grand
mépris envers ceux qui ne peuvent pas être assez honnêtes (au moins avec eux- mêmes) pour faire face et accepter
leur masochisme comme une partie naturelle de leur personnalité. en haut. Devoir utiliser la religion comme excuse
pour leur masochisme est déjà assez pénible, mais ces gens ont en réalité l'audace de se sentir supérieurs à ceux qui
ne sont pas liés par l'expression trompeuse de leurs sentiments.
Leurs fétiches ! Ces gens seraient les premiers à condamner un homme qui trouverait sa libération hebdomadaire auprès
d'une personne qui le battrait violemment, se libérant ainsi de ce qui pourrait, s'il n'était pas libéré, faire de lui - comme
eux - un pratiquant compulsif ou fanatique religieux. En trouvant une libération adéquate pour ses désirs masochistes, il
n'a plus besoin de s'avilir et de se renier à chaque instant d'éveil, comme le font ces masochistes compulsifs.
Les satanistes sont encouragés à commettre les sept péchés capitaux, car ils ne doivent blesser personne ; ils n’ont été
inventés par l’Église chrétienne que pour assurer la culpabilité de ses adeptes. L’Église chrétienne sait qu’il est
impossible à quiconque d’éviter de commettre ces péchés, car ce sont toutes des choses que nous, en tant qu’êtres
humains, faisons-le plus naturellement. Après avoir inévitablement commis ces péchés, les offrandes financières à
l'église afin de « payer », Dieu est utilisé comme un remède à la conscience du paroissien !

Satan n'a jamais eu besoin d'un livre de règles, parce que les forces naturelles vitales ont maintenu l'homme « pécheur
» et déterminé à se préserver lui-même et ses sentiments. Néanmoins, des tentatives démoralisantes ont été faites sur
son corps et sur son être pour le bien de son « âme », qui ne font qu'illustrer à quel point les étiquettes « d'indulgence »
par rapport à « contrainte » ont été mal conçues et utilisées à mauvais escient.

L’activité sexuelle est certainement tolérée et encouragée par le satanisme, mais il est évident que le fait qu’il s’agisse
de la seule religion qui adopte honnêtement cette position est la raison pour laquelle on lui a traditionnellement accordé
autant d’espace littéraire.
Naturellement, si la plupart des gens appartiennent à des religions qui les répriment sexuellement, tout ce qui est écrit
sur ce sujet provocateur sera une lecture passionnante.
Si toutes les tentatives pour vendre quelque chose (que ce soit un produit ou une idée) ont échoué, le sexe le vendra
toujours. La raison en est que même si les gens acceptent désormais consciemment le sexe comme une fonction
normale et nécessaire, leur subconscient est toujours lié par le tabou que la religion a placé sur ce sujet. Donc, encore
une fois, ce qui est nié est plus intensément désiré. C’est ce bugaboo concernant le sexe qui fait que la littérature
consacrée aux vues sataniques sur le sujet éclipse tout ce qui est écrit sur le satanisme.

Le vrai sataniste n’est pas plus maîtrisé par le sexe que par aucun de ses autres désirs.
Comme pour toutes les autres choses agréables, le sataniste est maître du sexe plutôt que maîtrisé par le sexe. Il n'est
pas le démon pervers qui n'attend que l'occasion de dépuceler chaque jeune vierge, ni le dégénéré rôdeur qui traîne
furtivement dans les librairies « sales », s'acharnant sur les images « méchantes ». Si la pornographie comble
momentanément ses besoins, il achète sans vergogne quelques « articles de choix » et les parcourt à loisir, sans
culpabilité.

"Nous devons accepter le fait que l'homme est devenu mécontent d'être constamment réprimé, mais nous devons faire
tout ce que nous pouvons pour au moins tempérer les désirs pécheurs de l'homme, de peur qu'ils ne deviennent
endémiques dans cette nouvelle ère", disent les religieux de droite. -chemin vers le sataniste interrogateur. "Pourquoi
continuer à considérer ces désirs comme honteux et comme quelque chose à réprimer, si vous admettez maintenant
qu'ils sont naturels ?" » renvoie le sataniste. Se pourrait-il que les religieux de la lumière blanche soient un peu « aigris
» du fait qu'ils n'ont pas pensé, avant
les satanistes, à une religion qui serait agréable à suivre ; et si la vérité était connue, n'aimeraient-ils pas eux aussi avoir
un peu plus de plaisir dans la vie, mais ne peuvent l'admettre par peur de perdre la face ? Se pourrait-il aussi qu'ils aient
peur que les gens, après avoir entendu parler du satanisme, se disent : « Ceci est pour moi – pourquoi devrais-je
continuer avec une religion qui me condamne pour tout ce que je fais, même s'il n'y a rien de mal à cela ? Le sataniste
pense que c’est probablement vrai.

Il existe certainement de nombreuses preuves que les religions du passé lèvent chaque jour de plus en plus leurs
restrictions ridicules. Même ainsi, lorsqu’une religion entière est basée sur l’abstinence plutôt que sur l’indulgence
(comme elle devrait l’être), il ne reste plus grand-chose lorsqu’elle a été révisée pour répondre aux besoins actuels de
l’homme. Alors, pourquoi perdre du temps à « acheter de l'avoine pour un cheval mort » ?
Le mot d'ordre du satanisme est INDULGENCE au lieu de "abstinence"... MAIS - ce n'est pas "contrainte".
 AU CHOIX D’UN SACRIFICE HUMAIN

Le but supposé de l'accomplissement du rituel du sacrifice est de jeter l'énergie apporté par le sang de la
victime fraîchement abattue dans l'atmosphère du travail magique, intensifiant ainsi les chances de
succès du magicien.
Le magicien « blanc » suppose que puisque le sang représente la force vitale, il n'y a pas de meilleur
moyen d'apaiser les dieux ou les démons que de leur en offrir des quantités appropriées. Combinez ce
raisonnement avec le fait qu'une créature mourante dépense une surabondance d'énergie surrénalienne
et d'autres énergies biochimiques, et vous obtenez ce que semble être une combinaison imbattable.

Le magicien « blanc », méfiant des conséquences liées au meurtre d'un être humain, utilise naturellement
des oiseaux ou d'autres créatures « inférieures » dans ses cérémonies. Il semble que ces misérables moralisateurs ne se
sentent pas coupables d'avoir pris une vie non humaine, contrairement à celle d'un humain.
Le fait est que si le « magicien » est digne de son nom, il sera suffisamment décomplexé pour libérer la force nécessaire
de son propre corps, au lieu de celle d'une victime involontaire et indigne !

Contrairement à toute théorie magique établie, la libération de cette force ne s’effectue PAS dans l’effusion du sang,
mais dans l’agonie de la créature vivante ! Cette décharge d'énergie bioélectrique est le même phénomène qui se produit
lors de toute exacerbation profonde des émotions, telles que : l'orgasme sexuel, la colère aveugle, la terreur mortelle, le
chagrin dévorant, etc. Parmi ces émotions, les plus faciles à vivre de sa propre violation sont l'orgasme sexuel et la
colère, le chagrin venant en troisième position. Si l'on se souvient que les deux plus facilement disponibles parmi ces
trois (l'orgasme sexuel et la colère) ont été gravés dans l'inconscient de l'homme comme étant « pécheurs » par les
religieux, il n'est pas étonnant qu'ils soient boudés par le magicien « blanc », qui s'efforce d'emporter le plus grand des
trois. Toutes les pierres de la culpabilité !

L’absurdité inhibant et stupide de la nécessité de tuer une créature vivante innocente au point culminant d’un rituel, telle
que la pratiquent les « sorciers » d’autrefois, est évidemment leur « moindre des maux » lorsqu’une décharge d’énergie
est nécessaire. Ces pauvres imbéciles frappés par la conscience, qui se font appeler sorciers et sorcières, préféreraient
couper la tête d'une chèvre ou d'un poulet pour tenter d'exploiter son agonie mortelle, plutôt que d'avoir le courage «
blasphématoire » de se masturber sous les yeux de Jéhovah qu'ils prétendent nier ! La seule façon pour ces lâches
mystiques de se libérer rituellement est par l'agonie de la mort d'autrui (en fait la leur, par procuration) plutôt que par la
force indulgente qui produit la vie ! Ceux qui marchent sur le chemin de la lumière blanche sont véritablement les froids
et les morts ! Pas étonnant que ces pustules gloussantes de « sagesse mystique » doivent se tenir dans des cercles
protecteurs pour lier les forces « maléfiques » afin de seprotéger « à l’abri » des attaques – UN BON ORGASME LES
TUERAIT PROBABLEMENT !

L'utilisation d'un sacrifice humain dans un rituel satanique n'implique pas que le sacrifice soit abattu « pour apaiser les
dieux ». Symboliquement, la victime est détruite par l'action d'un sortilège ou d'une malédiction, qui à son tour conduit à
la destruction physique, mentale ou émotionnelle du « sacrifice » d'une manière et par des moyens non imputables au
magicien.
La seule fois où un sataniste effectuerait un sacrifice humain serait si cela devait servir un double objectif ; celaétant de
libérer la colère du magicien en lançant une malédiction, et plus important encore, de se débarrasser d'un individu
totalement odieux et méritant.
En AUCUNE circonstance, un sataniste ne sacrifierait un animal ou un bébé ! Depuis des siècles, les propagandistes de droite
bavardent sur les prétendus sacrifices de petits enfants et de jeunes filles voluptueuses aux mains des diabolistes. On pourrait
penser que quiconque lirait ou entendrait ces récits odieux remettrait immédiatement leur authenticité en question, compte
tenu des sources biaisées de ces histoires. Au contraire, comme pour tous les mensonges « sacrés » acceptés sans réserve,
ce modus operandi supposé des satanistes persiste encore aujourd’hui !

Il existe des raisons solides et logiques pour lesquelles les satanistes ne pouvaient pas accomplir de tels sacrifices. L’homme,
l’animal, est la divinité du sataniste. La forme la plus pure de l'existence charnelle réside dans le corps des animaux et des
enfants humains qui ne sont pas assez vieux pour se priver de leurs désirs naturels. Ils peuvent percevoir des choses que
l’humain adulte moyen ne pourra jamais espérer. Par conséquent, le sataniste tient ces êtres dans une estime sacrée, sachant
qu’il peut apprendre beaucoup de ces magiciens naturels du monde.

Le sataniste est conscient de la coutume universelle de celui qui marche sur le chemin d'Agarthi ; le meurtre du dieu. Dans la
mesure où les dieux sont toujours créés à l’image de l’homme – et que l’homme moyen déteste ce qu’il voit en lui-même –
l’inévitable doit se produire : le sacrifice du dieu qui se représente. Le sataniste ne se déteste pas lui-même,ni les dieux qu'il
pourrait choisir, et n'a aucun désir de se détruire lui-même ou tout ce qu'il défend ! C’est pour cette raison qu’il ne peut jamais
intentionnellement faire du mal à un animal ou à un enfant.

La question se pose : « Qui, alors, serait considéré comme un sacrifice humain approprié et approprié, et comment est-on
qualifié pour porter un jugement sur une telle personne ? » La réponse est brutalement simple. Toute personne qui vous a
injustement fait du tort - quelqu'un qui a « fait tout son possible » pour vous faire du mal - pour causer délibérément des ennuis
et des difficultés pour vous ou vos proches. En bref, une personne qui demande à être maudite par ses actes mêmes.
Lorsqu’une personne, par son comportement répréhensible, crie pratiquement à la destruction, c’est véritablement votre
obligation morale de lui accorder son souhait. La personne qui profite de chaque occasion pour « s’en prendre » aux autres est
souvent qualifiée à tort de « sadique ». En réalité, cette personne est un masochiste mal orienté qui travaille à sa propre
destruction. La raison pour laquelle une personne s’en prend violemment à vous est parce qu’elle a peur de vous ou de ce que
vous représentez, ou qu’elle est irritée par votre bonheur. Ils sont faibles, peu sûrs d’eux et sur un terrain extrêmement fragile
lorsque vous lancez votre malédiction, et ils font des sacrifices humains idéaux.

Il est parfois facile de négliger les actes répréhensibles réels de la victime de votre malédiction, quand on considère àquel point
cette personne est « malheureuse ». Il n’est cependant pas si facile de retracer les traces dommageables de votre adversaire
et de redresser les situations pratiques qu’il a rendues erronées.
Le « sacrifice idéal » peut être émotionnellement insécurisant, mais il peut néanmoins, dans les machinations de son
insécurité, causer de graves dommages à votre tranquillité ou à votre bonne réputation. "Maladie mentale", "dépression
nerveuse", "inadaptation", "névroses d'anxiété", "foyers brisés", "rivalité fraternelle", etc., etc., à l'infini ont trop longtemps été
des excuses commodes pour des actions vicieuses et irresponsables. Quiconque dit « nous devons essayer de comprendre
» ceux qui rendent la vie misérable à ceux qui ne méritent pas la misère aide et encourage un cancer social ! Les apologistes
de ces humains enragés méritent tous les coups qu’ils reçoivent de la part de leurs protégés !

Les chiens enragés sont détruits, et ils ont bien plus besoin d’aide que l’humain qui faisait commodément de la mousse à la
bouche quand un comportement irrationnel est de mise ! Il est facile de dire : « Et alors ? Ces gens ne sont pas en sécurité, ils
ne peuvent donc pas me faire de mal. » Mais le fait demeure : si l’occasion se présentait, ils vous détruiraient !
Par conséquent, vous avez parfaitement le droit de les détruire (symboliquement), et si votre malédiction provoque leur
annihilation réelle, réjouissez-vous d’avoir contribué à débarrasser le monde d’un ravageur !
Si ton succès ou ton bonheur dérange une personne - vous ne lui devez rien ! Il est fait pour être foulé aux pieds ! Si les
gens devaient prendre les conséquences de leurs propres actions, ils y réfléchiraient à deux fois !
 LA VIE APRÈS LA MORT PAR LA RÉALISATION DE L'ÉGO

L'HOMME est conscient qu'il mourra un jour. Les autres animaux, à l'approche de la mort le savent.

Ils sont sur le point de mourir ; mais ce n'est que lorsque la mort est certaine que l'animal sent son prochain
départ de ce monde. Et même alors, il ne sait pas exactement ce qu’implique la mort. On souligne souvent
que les animaux acceptent la mort avec grâce, sans peur ni résistance. C’est un beau concept, mais qui
n’est vrai que dans les cas où la mort de l’animal est inévitable.

Lorsqu'un animal est malade ou blessé, il se bat pour sa vie avec toutes les forces qu'il lui reste. C'est cette
volonté de vivre inébranlable qui, si l'homme n'était pas si « hautement évolué », lui donnerait aussi la combativité dont il
a besoin pour rester en vie.
C'est un fait bien connu que de nombreuses personnes meurent simplement parce qu'elles abandonnent et ne s'en
soucient plus. Cela est compréhensible si la personne est très malade, sans aucune chance apparente de guérison.
Mais ce n’est souvent pas le cas. L'homme est devenu paresseux. Il a appris à opter pour la facilité.
Même le suicide est devenu pour beaucoup moins répugnant que bien d’autres péchés. La religion est entièrement
responsable de cela.
La mort, dans la plupart des religions, est présentée comme un grand réveil spirituel auquel on se prépare tout au long de
la vie. Ce concept est très attrayant pour celui qui n’a pas eu une vie satisfaisante ; mais pour ceux qui ont expérimenté
toutes les joies que la vie a à offrir, la mort suscite une grande crainte.
C'est comme il se doit. C'est cette soif de vivre qui permettra à la personne vitale de survivre après la mort inévitable de
sa coquille charnelle.
L’histoire montre que des hommes qui ont donné leur vie à la poursuite d’un idéal ont été divinisés pour leur martyre.
Les religieux et les dirigeants politiques ont été très astucieux dans l’élaboration de leurs plans. En présentant le martyr
comme un brillant exemple pour ses semblables, ils éliminent la réaction de bon sens selon laquelle l’autodestruction
volontaire va à l’encontre de toute logique animale. Pour le sataniste, le martyre et l’héroïsme non personnalisé doivent
être associés non pas à l’intégrité, mais à la stupidité. Bien entendu, cela ne s’applique pas aux situations qui mettent en
jeu la sécurité d’un proche. Mais donner sa propre vie pour quelque chose d'aussi impersonnel qu'une question politique
ou religieuse est le summum du masochisme.
La vie est la seule grande indulgence ; la mort, la seule grande abstinence. Pour celui qui est satisfait de son existence
terrestre, la vie est comme une fête ; et personne n'aime quitter une bonne fête. De la même manière, si une personne
s’amuse ici sur terre, elle n’abandonnera pas si facilement cette vie pour la promesse d’une vie après la mort dont elle
ne sait rien.

Les croyances mystiques orientales enseignent aux humains à se discipliner contre toute volonté consciente de succès
afin qu'ils puissent se dissoudre dans la « Conscience Cosmique Universelle » - tout ce qui peut éviter une bonne
satisfaction de soi ou une honnête fierté dans les réalisations terrestres !
Il est intéressant de noter que les domaines dans lesquels ce type de croyance fleurit sont ceux où les gains matériels ne
sont pas faciles à obtenir. Pour cette raison, la croyance religieuse prédominante doit être celle qui félicite ses adeptes
pour leur rejet des choses matérielles et leur évitement de l'utilisation d'étiquettes qui attachent une certaine importance
aux gains matériels. De cette façon, les gens peuvent être apaisés et accepter leur sort, aussi petit soit-il.

Le satanisme utilise de nombreuses étiquettes. S’il n’y avait pas de noms, très peu d’entre nous comprendraient quoi que
ce soit à la vie, et encore moins y attacheraient une quelconque signification ; - et la signification oblige à la reconnaissance,
ce qui est
Quelque chose que tout le monde veut, en particulier le mystique oriental qui essaie de prouver à tout le monde qu'il peut
méditer plus longtemps ou supporter plus de privations et de souffrances que n'importe qui d'autre.
Les philosophies orientales prêchent la dissolution de l'ego de l'homme avant qu'il ne puisse produire des péchés. Il est
inconcevable pour le sataniste de concevoir un ego qui choisirait délibérément de se nier.
Dans les pays où cela est utilisé comme un remède pour ceux qui sont volontairement appauvris, il est compréhensible
qu'une philosophie qui enseigne le déni de l'ego puisse servir un objectif utile - du moins pour ceux qui sont au pouvoir,
pour qui il serait préjudiciable que leur peuple soit mécontent. Mais pour quiconque a toutes les possibilités de gain
matériel, choisir cette forme de pensée religieuse semble vraiment insensé !

Le mystique oriental croit fermement à la réincarnation. Pour une personne qui n’a pratiquement rien dans cette vie, la
possibilité d’avoir été roi dans une vie passée ou de le devenir dans la prochaine vie est très attrayante et contribue
grandement à apaiser son besoin de respect de soi. S'il n'y a rien dont ils puissent être fiers dans cette vie, ils peuvent
se consoler en pensant : « il y a toujours des vies futures ». Il ne vient jamais à l'esprit du croyant en la réincarnation
que si son père, son grand-père et son arrière-grand-père, etc. avaient développé de « bons karmas », par leur adhésion
aux mêmes croyances et éthiques que les siens actuels, alors pourquoi vit-il maintenant dans privation, plutôt que
comme un maharadjah ?

La croyance en la réincarnation offre un magnifique monde fantastique dans lequel une personne peut trouver la voie
appropriée pour exprimer son ego, tout en prétendant avoir dissous son ego. Ceci est souligné par les rôles que les gens
choisissent pour eux-mêmes dans leur vie passée ou future.
Les croyants en la réincarnation ne choisissent pas toujours un personnage honorable. Si la personne est d'une nature
très respectable et conservatrice, elle choisira souvent un voyou ou un gangster haut en couleur, réalisant ainsi son alter
ego. Ou bien, une femme qui a un statut social élevé peut choisir une prostituée ou une courtisane célèbre pour se
caractériser dans une vie antérieure.
Si les gens étaient capables de se séparer des stigmates attachés à l’épanouissement personnel, ils n’auraient pas
besoin de se livrer à des jeux d’auto-tromperie tels que la croyance en la réincarnation comme moyen de satisfaire leur
besoin naturel d’épanouissement de leur ego.
Le sataniste croit à la satisfaction totale de son ego. Le satanisme, en fait, est la seule religion qui prône l’intensification
ou l’encouragement de l’ego. Ce n'est que si l'ego d'une personne est suffisamment épanoui qu'elle peut se permettre
d'être gentille et complémentaire envers les autres, sans se priver de son estime de soi. Nous considérons généralement
un fanfaron comme une personne dotée d’un grand ego ; en réalité, sa vantardise résulte d’un besoin de satisfaire son
ego appauvri.

Les religieux ont maintenu leurs adeptes dans le rang en supprimant leur ego. En faisant en sorte que leurs adeptes se
sentent inférieurs, la grandeur de leur dieu est assurée. Le satanisme encourage ses membres à développer un ego
fort car il leur donne le respect de soi nécessaire à une existence vitale dans cette vie.

Si une personne a été vitale tout au long de sa vie et s'est battue jusqu'au bout pour son existence terrestre, c'est cet ego
qui refusera de mourir, même après l'expiration de la chair qui l'abritait. Les jeunes enfants doivent être admirés pour
leur enthousiasme pour la vie. Ceci est illustré par le petit enfant qui refuse d'aller au lit lorsqu'il se passe quelque chose
d'excitant et, une fois couché, il se faufile dans les escaliers pour jeter un coup d'œil à travers le rideau et regarder.
C’est cette vitalité enfantine qui permettra au sataniste de jeter un coup d’œil à travers le rideau des ténèbres et de la
mort et de rester lié à la terre.
Le sacrifice de soi n'est pas encouragé par la religion satanique. Par conséquent, à moins que la mort ne vienne comme
une indulgence en raison de circonstances extrêmes qui font de la fin de la vie un soulagement bienvenu de
l’insupportable existence terrestre, le suicide est mal vu par la religion satanique.
Les martyrs religieux se sont suicidés, non pas parce que la vie leur était intolérable, mais pour utiliser leur sacrifice
suprême comme un outil pour promouvoir la croyance religieuse. Nous devons donc supposer que le suicide,

Si cela est fait pour le bien de l'Église, il est toléré et même encouragé - même si leurs écritures le qualifient de péché -
parce que les martyrs religieux du passé ont toujours été déifiés.
Il est plutôt curieux que le seul cas où le suicide soit considéré comme un péché par d’autres religions, c’estlorsqu’il s’agit
d’une indulgence.
 FÊTES RELIGIEUSES

La plus haute de toutes les fêtes dans la religion satanique est la date de sa propre naissance. C’est en
contradiction directe avec les jours sacrés des autres religions, qui déifient un dieu particulier créé sous une
forme anthropomorphique à leur propre image, montrant ainsi que l’ego n’est pas réellement enterré.
Le sataniste pense : « Pourquoi ne pas être vraiment honnête et si vous voulez créer un dieu àvotre image,
pourquoi ne pas créer ce dieu comme vous-même. » Tout homme est un dieu s’il choisit de se reconnaître
comme tel. Ainsi, le sataniste célèbre son propre anniversaire comme la fête la plus importante de l'année.
Après tout, n'êtes-vous pas plus heureux du fait d'être né que de la naissance de quelqu'un que vous n'avez
même jamais rencontré ? Ou d’ailleurs, en dehors des fêtes religieuses, pourquoi rendre un plus grand
hommage à l’anniversaire d’un président ou à une date de l’histoire qu’au jour où nous avons été introduits
dans le plus grand des mondes ?
Même si certains d'entre nous n'étaient peut-être pas recherchés, ou du moins n'étaient pas particulièrement planifiés, nous
sommes heureux, même si personne d'autre ne l'est, d'être là ! Vous devez vous féliciter, vous acheter ce que vous voulez,
vous traiter comme le roi (ou le dieu) que vous êtes et généralement célébrer votre anniversaire avec autant de pompe et de
cérémonie que possible.
Après son propre anniversaire, les deux principales fêtes sataniques sont la Nuit de Walpurgis et Halloween (ou la Toussaint).
Sainte Walpurgis - ou Walpurga, ou Walburga, selon l'époque et la région dans laquelle on se réfère à elle - est née dans le
Sussex vers la fin du septième ou le début du huitième siècle et a fait ses études à Winburn, Dorset, où après avoir pris le
voile, elle resta vingt-cinq ans. Puis, à la demande de son oncle Saint- Boniface et de son frère Saint-Boniface.
Wilibald partit avec quelques autres religieuses fonder des maisons religieuses en Allemagne. Sa première installation fut à
Bischofsheim dans le diocèse de Mayence, et deux ans plus tard (754 après JC) elle devint abbesse du couvent bénédictin
de Heidenheim, au sein du diocèse de son frère Wilibald d'Eichstadt en Bavière, où un autre frère, Winebald, avait en même
temps fut également nommé chef d'un monastère. À la mort de Winebald en 760, elle lui succéda, conservant la
surintendance des deux maisons jusqu'à sa mort le 25 février 779. Ses reliques furent transférées à Eichstadt, où elle fut
déposée dans un rocher creux, d'où exsudait une sorte de d'huile bitumineuse, connue depuis sous le nom d'huile de
Walpurgis, considérée comme ayant une efficacité miraculeuse contre les maladies. La grotte est devenue un lieu de
pèlerinage et une grande église a été construite à cet endroit. Elle est commémorée à plusieurs reprises, mais principalement
le 1er mai, sa journée remplaçant une fête païenne antérieure. Étonnamment, tout ce charabia a été jugé nécessaire
simplement pour cautionner la continuation de la fête païenne la plus importante de l’année – le grand point culminant de
l’équinoxe de printemps !

La veille du mois de mai a été commémorée comme la nuit où tous les démons, spectres, afreets et banshees sortaient et
tenaient leurs fêtes sauvages, symbolisant l'aboutissement de l'équinoxe de printemps.

Halloween – la Toussaint ou Toussaint – tombe le 31 octobre ou le 1er novembre.

À l’origine, All Hallows’ Eve était l’une des grandes fêtes du feu de Grande-Bretagne à l’époque des druides. En Écosse, il
était associé à l’époque où les esprits des morts, les démons, les sorcières et les sorciers étaient exceptionnellement actifs
et propices. Paradoxalement, la veille de la Toussaint était aussi la nuit où les jeunes accomplissaient des rituels magiques
pour déterminer leurs futurs partenaires de mariage. Les jeunes des villages se livraient à beaucoup de réjouissances et de
réjouissances sensuelles, mais les personnes âgées Prenaient grand soin de protéger leurs maisons des mauvais esprits,
des sorcières et des démons qui avaient un pouvoir exceptionnel cette nuit-là.
Les solstices et les équinoxes sont également célébrés comme jours fériés, car ils annoncent le premier jour des saisons.
La différence entre un solstice et un équinoxe est une question sémantique définissant la relation entre le soleil, la lune et
les étoiles fixes. Le solstice s'applique à l'été et à l'hiver ; l'équinoxe fait référence à l'automne et au printemps. Le solstice
d'été a lieu en juin et le solstice d'hiver en décembre. L'équinoxe d'automne a lieu en septembre et l'équinoxe de printemps
en mars.
Les équinoxes et les solstices varient d'un jour ou deux d'une année à l'autre, selon le cycle lunaire du moment, mais
tombent généralement le 21 ou le 22 du mois. Cinq à six semaines plus tard, les légendaires réjouissancessataniques
sont célébrées.
 LA MASSE NOIRE

AUCUN autre appareil n'a été autant associé au satanisme que le noir.

Masse. Dire que la plus blasphématoire de toutes les cérémonies religieuses n’est rien d’autre qu’une
invention littéraire est certainement une affirmation qui mérite d’être nuancée – mais rien n’est plus vrai.
Le concept populaire de la messe noire est le suivant : un prêtre défroqué se tient devant un autel composé
d'une femme nue, les jambes écartées et le vagin ouvert, chacun de ses poings tendus saisissant une
bougie noire faite de graisse de bébés non baptisés, et un calice contenant l'urine d'une prostituée (ou du
sang) reposant sur son ventre. Une croix inversé est suspendue au-dessus de l'autel, et des hosties
triangulaires remplies de pain chargé d'ergot ou de navets tachés de noir sont méthodiquement bénies
pendant que le prêtre les glisse consciencieusement dans et hors des lèvres de la dame d'autel.
Ensuite, nous dit-on, une invocation à Satan et à divers démons est suivie d'une série de prières et de
psaumes chantés à l'envers ou entrecoupés d'obscénités. Le tout joué dans les limites d'un p entagramme
"protecteur" dessiné sur le flux. Si le Diable apparaît, il se présente invariablement sous la forme d'un homme plutôt impatient
portant une tête de chèvre noire sur ses épaules. Suit ensuite un pot-pouri de flagellations, d'incendies de livres de prières,
de cunnilingus, de fellations et de baisers généraux sur l'arrière-train - le tout sur fond de récitations grivoises de la Sainte
Bible et d'expectorations audibles sur la croix ! Si un bébé peut être abattu pendant le rituel, tant mieux ; car comme chacun
le sait, c'est le sport favori des satanistes !

Si cela semble répugnant, alors le succès des rapports sur la messe noire, à maintenir les fidèles à l’église, est facile à
comprendre. Aucune personne « honnête » ne pouvait manquer de se ranger du côté des inquisiteurs lorsqu'elle était
informée de ces blasphèmes. Les propagandistes de l'Église ont bien fait leur travail, informant à un moment ou à un autre
le public des hérésies et des actes odieux des Païens, Cathares, Bogomiles, Templiers et autres qui, en raison de leurs
philosophies dualistes et parfois de leur logique satanique, ont dû être éradiqué.

Les histoires de bébés non baptisés volés par des satanistes pour être utilisés lors de la messe étaient non seulement des
mesures de propagande efficaces, mais constituaient également une source constante de revenus pour l'Église, sous la
forme de frais de baptême. Aucune mère chrétienne, après avoir entendu parler de ces enlèvements diaboliques, ne
s’empêcherait de faire baptiser correctement son enfant, en toute hâte.
Une autre facette de la nature humaine apparaissait dans le fait que l'écrivain ou l'artiste aux pensées obscènes pouvait
exercer ses prédilections les plus obscènes dans la représentation des activités des hérétiques. Le censeur qui regarde toute
la pornographie pour savoir de quoi avertir les autres est l’équivalent moderne du chroniqueur médiéval des actes obscènes
des satanistes (et, bien sûr, de leurs homologues journalistiques modernes). On pense que la bibliothèque pornographique
la plus complète au monde appartient au Vatican !

Le baiser du derrière du Diable lors de la messe noire traditionnelle est facilement reconnu comme le précurseur du terme
moderne utilisé pour décrire celui qui, en faisant appel à l'ego d'autrui, tirera matériellement profit de lui. Comme toutes les
cérémonies sataniques étaient accomplies dans un but très réel ou matériel, l'oscularum infame (ou baiser de honte) était
considéré comme une condition symbolique pour le succès terrestre plutôt que spirituel.

L’hypothèse habituelle est que la cérémonie ou le service satanique est toujours appelé une messe noire. Une messe noire
n’est pas la cérémonie magique pratiquée par les satanistes. Le sataniste n’utiliserait la messe noire que comme forme de
psychodrame. De plus, une messe noire n’implique pas nécessairement que ses interprètes soient des satanistes. Une
messe noire est essentiellement une parodie du service religieux de l'Église catholique romaine, mais peut être vaguement
appliqué à une satire de n'importequelle cérémonie religieuse.
Pour le sataniste, la messe noire, dans son blasphème contre les rites orthodoxes, n’est rien d’autre qu’une redondance.
Les services de toutes les religions établies sont en réalité des parodies d’anciens rituels accomplis par les adorateurs de
la terre et de la chair. Dans des tentatives de désexualisation et de déshumanisation des croyances païennes, des
hommes de foi spirituelle ont ensuite blanchi les significations honnêtes des rituels pour en faire des euphémismes fades
maintenant considérés comme la « vraie masse ». Même si le sataniste devait passer chaque nuit à célébrer une messe
noire, il ne ferait pas plus une parodie que le fervent fidèle qui assiste involontairement à sa propre « messe noire » – sa
parodie des rites honnêtes et émotionnellement solides de l’antiquité païenne.
Toute cérémonie considérée comme une messe noire doit effectivement choquer et indigner, car cela semble êtrela mesure
de son succès. Au Moyen Âge, blasphémer contre la sainte Église était choquant. Aujourd’hui, cependant, l’Église ne
présente plus l’image impressionnante qu’elle avait lors de l’Inquisition. La messe noire traditionnelle n’est plus le
spectacle scandaleux qu’elle était autrefois pour le prêtre dilettante ou renégat. Si le sataniste souhaite créer un rituel
pour blasphémer une institution acceptée, à des fins de psychodrame, il prend soin d'en choisir un qui n'est pas en vogue
pour parodier. Ainsi, il marche véritablement sur une vache sacrée.

Une messe noire, aujourd'hui, consisterait à blasphémer sur des sujets aussi « sacrés » que la mystique orientale, la
psychiatrie, le mouvement psychédélique, l'ultralibéralisme, etc. Le patriotisme serait défendu, la drogue et ses gourous
seraient profanés, les militants aculturels seraient profanés. Déifié, et la décadence des théologies ecclésiastiques
pourrait même recevoir une impulsion satanique.
Le mage satanique a toujours été le catalyseur de la dichotomie nécessaire au façonnage des croyances populaires, et
dans ce cas, une cérémonie de la nature d’une messe noire peut servir un objectif magique degrande envergure.
En 1666, des événements assez intéressants se sont produits en France. Avec la mort de François Mansart, l'architecte
du trapèze, dont la géométrie allait devenir le prototype de la maison hantée, le château de Versailles se construisait,
conformément à ses plans. La dernière des prêtresses glamour de Satan, Jeanne-Marie Bouvier (Madame Guyon) devait
être éclipsée par une femme d'affaires astucieuse, opportuniste et insensible, nommée Catharine Deshayes, autrement
connue sous le nom de LaVoisin. Voici une ancienne esthéticienne qui, tout en se livrant à des avortements et en
fournissant les poisons les plus efficaces aux dames désireuses d'éliminer les maris ou les amants indésirables, a trouvé
dans les récits sinistres des "mess noirs" un remue-méninges proverbial.

On peut affirmer que 1666 fut l’année de la première messe noire « commerciale » ! Dans la région au sud de Saint-
Denis, aujourd'hui appelée LaGarenne, une grande maison fortifiée fut achetée par LaVoisin et équipée de dispensaires,
de cellules, de laboratoires et... d'une chapelle. Bientôt, il devint de rigueur pour les membres de la royauté et les petits
dilettantes d'assister et de participer au type même de service mentionné plus haut dans ce chapitre. La fraude organisée
perpétrée lors de ces cérémonies est devenue de manière indélébile dans l'histoire comme la « véritable messe noire ».
Lorsque LaVoisin fut arrêté le 13 mars 1679 (dans l'église Notre-Dame de la Bonne Nouvelle d'ailleurs), les dés étaient
déjà jetés. Les activités dégradées de LaVoisin avaient étouffé la majesté du satanisme pendant de nombreuses
années.
La mode du satanisme pour le plaisir et les jeux est ensuite apparue en Angleterre au milieu du XVIIIe siècle sous la forme
de l'Ordre des Fanciscans de Medmanham de Sir Francis Dashwood, communément appelé The Hell- Fire Club. Tout
en éliminant le sang, le sang et les bougies de graisse de bébé des messes du siècle précédent, Sir Francis a réussi à
mener des rituels remplis de bons divertissements cochons et a certainement fourni une forme colorée et inoffensive de
psychodrame à de nombreuses personnalités de l'époque. Un aspect intéressant de Sir Francis, qui donne une idée du
climat du Hell-Fire Club, était un groupe appelé le Dilettanti Club, dont il était le fondateur.

C'est au XIXe siècle que le satanisme a été blanchi, par les faibles tentatives de magiciens « blancs » essayant de
pratiquer la magie « noire ». C'est une période très paradoxale pour le satanisme, avec des écrivains comme Baudelaire
et Huysmans qui, malgré leur apparente obsession du mal, semblaient des gens plutôt sympathiques. Le Diable a
développé sa personnalité luciférienne à la vue du public et a progressivement évolué pour devenir une sorte de
gentleman de salon. C’était l’époque des « experts » en matière de magie noire, comme Eliphas Levi et d’innombrables
médiums de transe qui, avec leurs esprits et démons soigneusement liés, ont également réussi à lier l’esprit de beaucoup
de ceux qui se disent parapsychologues jusqu’à ce jour !
En ce qui concerne le satanisme, les signes extérieurs les plus proches en étaient les rites néo-païens menés par l'Ordre
Hermétique de l'Aube Dorée de MacGregor Mathers, et plus tard l'Ordre de l'Étoile d'Argent d'Aleister Crowley

(A. UN…- Argentinum Astrum) et l'Ordre des Templiers Orientaux (OTO), qui niaient paranoïaquement toute
association avec le satanisme, malgré l'image que Crowley s'était imposée de la bête de la révélation. Mis à part une
poésie plutôt charmante et une poignée de bric-à-brac magique, lorsqu'il n'escalade pas des montagnes, Crowley passe
la plupart de son temps comme poseur par excellence et fait des heures supplémentaires pour être méchant. Comme
son contemporain.
Mantague Summers, Crowley a évidemment passé une grande partie de sa vie avec sa langue fermement enfoncée
dans sa joue, mais ses disciples, aujourd'hui, sont en quelque sorte capables de lire une signification ésotérique dans
chacun de ses mots.
Parallèlement à ces sociétés, les clubs sexuels utilisaient le satanisme comme argument - ce qui persiste aujourd'hui et
pour lequel les auteurs des journaux à sensation peuvent les remercier.
S'il apparaît que la messe noire est passée d'une invention littéraire de l'Église à une actualité commerciale dépravée,
en un psychodrame pour dilettantes et iconoclastes, en un atout pour les médias populaires... alors où se situe -t-elle
dans le véritable nature du satanisme - et qui pratiquait la magie satanique au-delà de 1666 ?
La réponse à cette énigme se trouve dans une autre. La personne généralement considérée comme sataniste pratique-t-
elle réellement le satanisme au sens propre du terme, ou plutôt du point de vue adopté par les faiseurs d'opinion de
persuasion céleste ? On a souvent dit, à juste titre, que tous les livres sur le Diable ont été écrits par les agents de Dieu.
Il est donc assez facile de comprendre comment une certaine race d’adorateurs du diable a été créée grâce aux
inventions des théologiens. Cet ancien personnage « maléfique » ne pratique pas nécessairement le véritable satanisme.
Il n’est pas non plus une incarnation vivante de l’élément d’orgueil débridé ou de majesté de soi qui a donné au monde
post-païen la définition du mal selon les ecclésiastiques. Il est plutôt le produit d’une propagande ultérieure et p lus
élaborée.

Le pseudo-sataniste a toujours réussi à apparaître tout au long de l’histoire moderne, avec ses messes noires plus ou
moins blasphématoires ; mais le véritable sataniste n’est pas aussi facilement reconnu comme tel.

Ce serait une simplification excessive de dire que chaque homme et chaque femme qui réussit sur terre est, sans le
savoir, un sataniste pratiquant ; mais la soif de réussite terrestre et la réalisation qui en résulte sont certainement des
raisons pour lesquelles Saint Pierre refuse. Si l’entrée du riche au ciel semble aussi difficile que la tentative du chameau
de passer par le trou d’une aiguille ; si l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; alors nous devons au moins
supposer que les hommes les plus puissants sur terre sont les plus sataniques. Cela s’applique aux financiers, aux
industriels, aux papes, aux poètes, aux dictateurs et à tous les faiseurs d’opinion et maréchaux des activités mondiales.

Parfois, par des « fuites », on découvre qu'un des hommes ou des femmes énigmatiques de la terre s'est « mêlé » aux
arts noirs. Ceux-ci, bien sûr, sont mis en lumière comme dans les « hommes mystères » de l’histoire. Des noms comme
Raspoutine, Zaharoff, Cagliostro, Rosenberg et leurs semblables sont des liens - des indices, pour ainsi dire, du véritable
héritage de Satan... un héritage qui transcende les aspects ethniques, raciaux et économiques.

Les différences et les idéologies temporelles également. Le sataniste a toujours gouverné la terre et le sera toujours, quel que
soit le nom qu’on lui donne.

Une chose est sûre : les normes, la philosophie et les pratiques exposées dans ces pages sont celles employées par les
humains les plus épanouis et les plus puissants de la planète. Dans les pensées secrètes de chaque homme et de chaque
femme, toujours motivés par un esprit sain et clair, réside le potentiel du sataniste, comme cela a toujours été le cas. Le signe
des cornes apparaîtra désormais à beaucoup, plutôt qu'à quelques-uns ; et le magicien se présentera pour être reconnu.
 (TERRE) LE LIVRE DE BELIAL
LA MAÎTRISE DE LA TERRE

Le plus grand attrait de la magie ne réside pas dans son application, mais dans ses méandres ésotériques. L'élément de
mystère qui entoure si lourdement la pratique des arts noirs a été entretenu, délibérément ou par ignorance, par ceux qui
revendiquent souvent la plus haute expertise en la matière. Si la distance la plus courte entre deux points est une ligne droite,
alors les occultistes confirmés feraient bien de créer des labyrinthes. Les principes de base de la magie cérémonielle ont été
relégués pendant si longtemps dans des fragments infiniment classifiés du mysticisme scolastique, que le sorcier potentiel
devient la victime de l'art même de la déviation qu'il devrait lui-même employer ! On peut faire une analogie avec l’étudiant en
psychologie appliquée qui, bien que connaissant toutes les réponses, ne peut se faire d’amis.
À quoi sert une étude des mensonges, si tout le monde n’y croit pas ? Beaucoup, bien sûr, croient aux mensonges, mais
AGISSENT toujours selon la loi naturelle. C’est sur cette prémisse que repose la magie satanique. Ceci est une introduction
– un texte de base sur la magie matérialiste. C'est un lecteur satanique de McGuffrey.
Belial signifie « sans maître » et symbolise la véritable indépendance, l'autosuffisance et l'accomplissement personnel. Bélial
représente l'élément terre, et ici se trouvera la magie avec les deux pieds sur terre - une procédure magique réelle et dure -
et non des platitudes mystiques dénuées de raison objective. Ne sondez plus. Voici le substrat rocheux !
 LA THÉORIE ET LA PRATIQUE DE MAGIE SATANIQUE

(Définition et objectif)

LA définition de la magie, telle qu'utilisée dans ce livre, est : « Le changement de situations ou d'événements
selon sa volonté, qui, selon les méthodes normalement acceptées, serait immuable. Fait, appelé par une
terminologie « magique » - jusqu'à ce qu'ils arrivent à un passage du texte qui n'est « basé sur aucune
découverte scientifique connue ». C'est pour cette raison qu'aucune tentative n'a été faite pour limiter les
explications avancées à une nomenclature établie. La magie n'est jamais totalement explicable
scientifiquement, mais la science a toujours été, à un moment ou à un autre, considérée comme magique.

Il n'y a aucune différence entre la magie « blanche » et la magie « noire », sauf dans l'hypocrisie suffisante, la droiture rongée
par la culpabilité et l'auto-tromperie du magicien « blanc » lui-même. Dans la tradition religieuse classique, la magie « blanche
» est pratiquée à des fins altruistes, bienveillantes et « bonnes » ; tandis que la magie « noire » est utilisée à des fins
d’autoglorification, de pouvoir personnel et à des fins « maléfiques ». Personne sur terre n'a jamais poursuivi des études
occultes, la métaphysique, le yoga ou tout autre concept de « lumière blanche », sans la gratification de l'ego et le pouvoir
personnel comme objectif. Il se trouve que certaines personnes aiment porter des cilices, tandis que d’autres préfèrent le
velours ou la soie. Ce qui est plaisir pour l’un est douleur pour l’autre, et il en va de même pour le « bien » et le « mal ». Tout
pratiquant de sorcellerie est convaincu qu’il fait la « bonne » chose.

La magie se divise en deux catégories : rituelle ou cérémoniale et non rituelle ou manipulatrice. La magie rituelle consiste en
l'accomplissement d'une cérémonie formelle, se déroulant, au moins en partie, dans les limites d'une zone réservée à cet effet
et à un moment précis. Sa fonction principale est d'isoler l'énergie surrénalienne et autre énergie induite émotionnellement,
autrement dissipée, et de la convertir en une force transmissible dynamiquement. Il s’agit d’un acte purement émotionnel plutôt
qu’intellectuel. Toute activité intellectuelle doit avoir lieu avant la cérémonie et non pendant celle-ci. Ce type de magie est
parfois appelé « PLUS GRANDE MAGIE ».

La magie non rituelle ou manipulatrice, parfois appelée « MAGIE MOINDRE », consiste en l'astuce et la ruse obtenues grâce
à divers dispositifs et situations artificielles, qui, lorsqu'elles sont utilisées, peuvent créer « un changement, conformément à
la volonté de chacun ». Autrefois, cela s'appelait « fascination », « glamour » ou « mauvais œil ».

La plupart des victimes des procès pour sorcières n’étaient pas des sorcières. Les victimes étaient souvent des vieilles femmes
excentriques, séniles ou non conformes à la société. D’autres étaient des femmes exceptionnellement attirantes qui faisaient
tourner la tête des hommes au pouvoir et ne répondaient pas à leurs avances.
Les vraies sorcières étaient rarement exécutées, ni même traduites en justice, car elles maîtrisaient l'art de l'enchantement et
pouvaient charmer les hommes et sauver leur propre vie. La plupart des vraies sorcières couchaient avec les inquisiteurs.
C'est l'origine du mot « glamour ». Le sens désuet du glamour est la sorcellerie. L’atout le plus important de la sorcière
moderne est sa capacité à séduire ou à utiliser le glamour. Le mot « fascination » a une origine tout aussi occulte. Fascination
était le terme appliqué au mauvais œil. Fixer le regard d'une personne, c'est-à-dire la fasciner, c'était la maudire.
Avec le mauvais œil. Par conséquent, si une femme avait la capacité de fasciner les hommes, elle était considérée comme
une sorcière.

Apprendre à utiliser efficacement la commande REGARDER fait partie intégrante de la formation d'une sorcière ou d'un
démoniste. Pour manipuler une personne, il faut d’abord être capable d’attirer et de retenir son attention. Les trois
méthodes par lesquelles l'ordre de regarder peut-être accompli sont l'utilisation du sexe, du sentiment ou de
l'émerveillement, ou toute combinaison de ceux-ci. Une sorcière doit, honnêtement, décider dans quelle catégorie elle
tombe le plus naturellement. La première catégorie, celle du sexe, va de soi. Si une femme est attirante ou sexuellement
attirante, elle doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour se rendre aussi séduisante que possible, utilisant ainsi le sexe
comme son outil le plus puissant. Une fois qu'elle a attiré l'attention de l'homme, en utilisant son sex-appeal, elle est libre
de le manipuler à sa guise. La deuxième catégorie est le sentiment. Habituellement, les femmes plus âgées entrent dans
cette catégorie. Cela inclurait la sorcière du type « dame aux biscuits », qui pourrait vivre dans un petit chalet et être
considérée par les gens comme étant un peu excentrique. Les enfants sont généralement enchantés par le fantasme
que ce type de sorcière peut leur procurer, et les jeunes adultes la sollicitent pour obtenir ses conseils de sage. Grâce à
leur innocence, les enfants peuvent reconnaître son pouvoir magique.

En se conformant à l’image de la douce vieille dame d’à côté, elle peut utiliser l’art de la mauvaise orientation pour atteindre
ses objectifs. La troisième catégorie est le thème des merveilles. Cette catégorie s’appliquerait à la femme dont
l’apparence est étrange ou impressionnante. En faisant fonctionner son apparence étrange pour elle, elle peut manipuler
les gens simplement parce qu'ils ont peur des conséquences s'ils ne font pas ce qu'elle demande.

De nombreuses femmes entrent dans plus d’une de ces catégories. Par exemple, la jeune fille qui a une apparence de
fraîcheur et d'innocence, mais qui est en même temps très sexy, combine le sex-appeal avec des connotations sinistres,
utilise le sexe et l'émerveillement. Après avoir évalué ses atouts, chaque sorcière doit décider dans quelle catégorie ou
combinaison de catégories elle appartient, puis utiliser ces atouts sous leur forme appropriée.

Pour devenir un sorcier à succès, un homme doit également s'inscrire dans la bonne catégorie. L’homme beau ou
sexuellement attirant entrerait naturellement dans la première catégorie – le sexe. La deuxième catégorie, celle des
sentiments, s'appliquerait à l'homme plus âgé qui a peut-être une apparence d'elfe ou de sorcier de la forêt. Le gentil
vieux grand-père (souvent un sale vieil homme !) serait également dans la catégorie des sentiments. Le troisième type
serait l’homme qui présente une apparence sinistre ou diabolique. Chacun de ces hommes appliquait sa marque
particulière de commandement de paraître, à peu près de la même manière que les femmes décrites précédemment.

L'imagerie visuelle utilisée pour la réaction émotionnelle est certainement le dispositif le plus important incorporé dans la
pratique de la magie mineure. Quiconque est assez stupide pour dire « l’apparence ne veut rien dire » se trompe en effet.
La beauté n’est pas nécessaire, mais le « look » est certainement nécessaire !
L'odeur est un autre facteur de manipulation important dans la magie mineure. N'oubliez pas que les animaux ont peur
et se méfient de toute personne ou de tout ce qui ne sent pas ! Et même si nous pouvons, en tant qu'animaux humains,
nier consciemment bon nombre des jugements basés sur ce sens, nous sommes toujours motivés par notre odorat tout
aussi sûrement que n'importe quel animal à quatre pattes. Si vous êtes un homme et souhaitez enchanter une femme,
laissez les sécrétions naturelles de votre corps imprégner l'atmosphère qui vous entoure immédiatement et travaillez en
contraste animal avec les vêtements de politesse sociale que vous portez sur votre dos. Si vous, en tant que femme,
souhaitez ensorceler un homme, ne craignez pas d'être « offensé » simplement parce que les huiles et les parfums de
votre chair n'ont pas été lavés, ou que l'endroit entre vos cuisses n'est pas sec et stérile. Ces odeurs naturelles sont les
stimulants sexuels que la nature, dans sa sagesse magique, a fournis.

Les stimulants de sentiment sont ces odeurs qui feront appel à des souvenirs agréables et à la nostalgie. L'enchantement
d'un homme, par son estomac, s'établit d'abord par l'odeur de la cuisine ! Une sorcière de type « sentiment » trouvera
celui-ci parmi les charmes les plus utiles. Il n'est pas si facétieux de s'attarder sur la technique de celui qui voulait charmer
la demoiselle qui avait été déplacée de sa maison de joies d'enfance, qui se trouvait être un village de pêcheurs.
Connaissant les méthodes de la magie inférieure, il fourra soigneusement un maquereau dans la poche de son pantalon et
récolta les récompenses qu'une grande affection peut souvent apporter.
 LES TROIS TYPES DE RITUEL SATANIQUE

Il existe trois types de cérémonies incorporées à la pratique de la magie satanique.

Chacun d’eux correspond à une émotion humaine fondamentale. Le premier d’entre eux, nous l’appellerons
un rituel sexuel.

Un rituel sexuel est ce qu’on appelle communément un charme ou un sortilège d’amour. Le but d'un tel rituel
est de créer du désir de la part de la personne que vous désirez, ou de convoquer un partenaire sexuel pour
réaliser vos désirs. Si vous n’avez pas en tête de personne ou de type de personne spécifique suffisamment
forte pour provoquer une sensation sexuelle directe culminant en orgasme, vous ne réussirez pas à travailler aussi
efficacement. La raison en est que même si le rituel réussissait, par accident, à quoi servirait-il si vous ne pouviez pas profiter
de votre éventuelle opportunité en raison d’un manque de stimulation ou de désir ? Il est facile de confondre l’enchantement
pour vos arrière-pensées et le lancement de sorts pour satisfaire vos désirs sexuels.

L'enchantement pour l'autoglorification, lorsqu'il est accompagné de magie cérémonielle, entre dans la catégorie du rituel de
compassion ou du rituel de destruction, ou peut-être des deux. Si vous voulez ou avez tellement besoin de quelque chose
que vous êtes triste ou ressentez beaucoup d'angoisse sans cela, sans causer de blessure à autrui, alors cela incorporerait
un rituel de compassion pour augmenter votre pouvoir. Si vous souhaitez enchanter ou piéger une victime méritante à vos
propres fins, vous utiliserez un rituel de destruction. Ces formules doivent être respectées, car appliquer le mauvais type de
rituel pour obtenir le résultat souhaité peut entraîner des problèmes de nature compliquée.

Un bon exemple de ceci est la jeune fille qui se retrouve en proie à un prétendant acharné. Si elle n’a pas fait grand-chose
pour l’encourager, alors elle devrait le reconnaître pour le vampire psychique qu’il est et le laisser jouer son rôle masochiste.
Si, cependant, elle l'a enchanté de manière frivole, en lui donnant tous les encouragements et se retrouve ensuite un objet
constant de désir sexuel, à son grand désarroi, elle n'a personne d'autre à blâmer qu'elle-même. De tels exercices ne sont
que des stimulants pour l’ego, nés d’un endoctrinement de déni de l’ego qui rend ces petits envoûtements nécessaires. Le
sataniste a suffisamment de force d'ego pour utiliser des enchantements pour sa propre gratification sexuelle, ou pour obtenir
le pouvoir ou le succès d'un domaine spécifique.
Nature.
Le deuxième type de rituel est de nature compatissante. Le rituel de compassion, ou de sentiment, est effectué dans le but
d’aider les autres ou de s’aider soi-même. La santé, le bonheur domestique, les activités professionnelles, la réussite
matérielle et les prouesses scolaires ne sont que quelques-unes des situations abordées dans un rituel de compassion. On
pourrait dire que cette forme de cérémonie pourrait relever du domaine de la véritable charité, sachant que « la charité
commence chez soi ».

La troisième force motrice est celle de la destruction. Il s'agit d'une cérémonie utilisée pour la colère, l'agacement, le dédain,
le mépris ou tout simplement la haine. Il est connu comme un agent de malédiction, de malédiction ou de destruction.
L’une des plus grandes erreurs concernant la pratique de la magie rituelle est l’idée selon laquelle il faut croire aux pouvoirs
de la magie avant de pouvoir être blessé ou détruit par eux. Rien n’est plus éloigné de la vérité, car les victimes les plus
réceptives aux malédictions ont toujours été les plus moqueuses. La raison est terriblement simple. Le membre d'une tribu
non civilisée est le premier à courir vers le sorcier ou le chaman le plus proche lorsqu'il sent qu'une malédiction lui a été
lancée par un ennemi. La menace et la présence du mal l'accompagnent consciemment, et la croyance dans le pouvoir de
la malédiction est si forte qu'il prendra toutes les précautions nécessaires pour y remédier. Ainsi, grâce à l’application du
sympathique par magie, il contrecarrera tout mal qui pourrait lui arriver. Cet homme surveille ses pas et ne prend aucun risque.
D'un autre côté, l'homme « éclairé », qui n'accorde aucune importance à une telle « superstition », relègue sa peur instinctive
de la malédiction dans son inconscient, l'alimentant ainsi en une force phénoménalement destructrice qui se multipliera à
chaque malheur successif. Bien entendu, chaque fois qu’un nouveau revers survient, le non-croyant niera automatiquement
tout lien avec la malédiction, notamment envers lui-même. Le déni catégorique et conscient du potentiel de la malédiction est
l’ingrédient même qui créera son succès, à travers la création de situations sujettes aux accidents. Dans de nombreux cas, la
victime niera toute signification magique à son destin, même jusqu'à son dernier soupir - bien que le magicien soit parfaitement
satisfait, tant que les résultats souhaités se produisent. Il faut se rappeler qu'il n'importe pas que quelqu'un attache une
quelconque importance à votre travail, pour autant que les résultats de votre travail soient conformes à votre volonté. Le super-
logicien expliquera toujours le lien entre le rituel magique et le résultat final comme une « coïncidence ».

Que la magie soit pratiquée dans un but constructif ou destructeur, le succès de l'opération dépend de la réceptivité de celui
qui doit recevoir la bénédiction ou la malédiction, selon le cas. Dans le cas d'un rituel sexuel ou de compassion, cela aide si
le destinataire a la foi et croit en la magie, mais la victime d'un sort ou d'une malédiction est beaucoup plus sujette à la
destruction si elle n'y croit pas ! Tant que l’homme connaîtra le sens de la peur, il aura besoin des voies et moyens pour se
défendre contre ses peurs. Personne ne sait tout, et tant qu’il y aura de l’émerveillement, il y aura toujours une appréhension
de l’inconnu, là où se trouvent des forces potentiellement dangereuses. C'est cette peur naturelle de l'inconnu, cousine
germaine de la fascination pour l'inconnu, qui pousse l'homme logique vers ses explications mêmes. De toute évidence,
l’homme de science est motivé à découvrir par son sens même de l’émerveillement. Et pourtant, quelle tristesse que cet
homme qui se dit logique soit souvent le dernier à reconnaître l'essence de la magie rituelle.

Si la foi religieuse peut faire apparaître sur le corps des blessures saignantes se rapprochant des blessures prétendument
infligées au Christ, on parle alors de stigmates. Ces blessures apparaissent comme le résultat d’une compassion poussée à
une extrême violence émotionnelle. Pourquoi, alors, y aurait-il le moindre doute quant aux extrêmes destructeurs de la peur
et de la terreur ? Les soi-disant démons ont en théorie le pouvoir de détruire de manière déchirante, autant qu'une poignée
de clous, rouillés depuis longtemps, peut créer une extase sanglante chez une personne convaincue d'être accrochée à la
croix du Calvaire.
Par conséquent, n’essayez jamais de convaincre le sceptique que vous souhaitez maudire. Permettez-lui de se moquer.
L’éclairer réduirait vos chances de succès. Écoutez avec une assurance bienveillante pendant qu'il se moque de votre magie,
sachant que ses journées sont tout le temps remplies de troubles. S'il est suffisamment méprisable, par la grâce de Satan, il
pourrait même mourir – en riant !

UN MOT D'AVERTISSEMENT!

À CEUX QUI PRATIQUERAIENT CES ARTS OU LA LUXURE :

Profitez pleinement des sorts et des charmes qui fonctionnent ; si vous êtes un homme, plongez-y votre membre dressé avec
un plaisir lascif ; si vous êtes une femme, ouvrez grand vos reins dans une attente obscène.

Concernant la Compassion : Soyez résolu à n'avoir aucun regret au détriment de l'aide que vous avez reçue.
Vous avez donné aux autres, si leurs nouvelles bénédictions constituent un obstacle sur votre chemin. Soyez reconnaissant
pour les choses qui vous parviennent grâce à l’utilisation de la magie.

Concernant la destruction : assurez-vous que vous ne vous souciez PAS de savoir si la victime prévue vit ou meurt,
avant vous lancez votre malédiction, et après avoir causé leur destruction, vous vous réjouissez plutôt que d'éprouver
des remords.

RESPECTEZ BIEN CES RÈGLES - OU DANS

À CHAQUE CAS, VOUS VERREZ UN RENVERSEMENT
DE VOS DÉSIRS QUI SERONT

NUISEZ À VOUS, PLUTÔT QUE VOUS AIDE !

 LE RITUEL, OU "DÉCOMPRESSION INTELLECTUELLE", CHAMBRE

La cérémonie MAGIQUE peut être pratiquée seul ou en groupe, mais le

Les avantages de chacun doivent être clairement indiqués.

Un rituel de groupe est certainement bien plus un renforcement de la foi et une instillation de pouvoir qu’une
cérémonie privée. Le regroupement de personnes vouées à une philosophie commune assurera forcément
un renouvellement de la confiance dans le pouvoir de la magie.
L’apparat de la religion devient systématiquement une situation solitaire et atteint ce domained’abnégation
qui va de pair avec un comportement antisocial.
C’est pour cette raison que le sataniste devrait tenter de rechercher d’autres personnes avec qui s’engager
dans ces cérémonies.
Dans le cas d'un rituel de malédiction ou de destruction, il est parfois utile au magicien que ses désirs soient intensifiés par
les autres membres du groupe. Il n'y a rien dans ce type de cérémonie qui puisse embarrasser ceux qui dirigent un tel rituel,
puisque la colère et la destruction symbolique de la victime visée en sont les ingrédients essentiels.
D’un autre côté, un rituel de compassion, avec ses larmes sans vergogne, ou un rituel sexuel, avec ses connotations
masturbatoires et orgasmiques, réussiraient probablement mieux s’ils étaient exécutés en privé. Il n'y a pas de place pour la
conscience de soi dans la chambre rituelle, à moins que cette conscience de soi fasse partie intégrante du rôle joué et puisse
être utilisée à bon escient - c'est-à-dire : la honte ressentie par une femme prudente servant d’autel, qui, à travers sa gêne,
ressent une stimulation sexuelle.

Cependant, même dans un rituel totalement personnalisé, les invocations et dispositifs préliminaires standardisés doivent
être utilisés avant que les fantasmes et les passages à l'acte intimes ne se produisent. La partie formelle du rituel peut être
réalisée dans la même pièce ou chambre que le travail personnalisé - ou la cérémonie formelle dans un endroit, la cérémonie
personnelle dans un autre. Le début et la fin du rituel doivent se dérouler dans l'enceinte de la chambre rituelle contenant les
dispositifs symboliques (autel, calice, etc.).
Le début et la fin formalisés de la cérémonie agissent comme un dispositif dogmatique et anti-intellectuel, dont le but est de
dissocier les activités et le cadre de référence du monde extérieur de ceux de la chambre rituelle, où toute la volonté doit être
employée. Cette facette de la cérémonie est la plus importante pour l'intellectuel, car il a particulièrement besoin de l'effet de
« chambre de décompression » des chants, cloches, bougies et autres atours, avant de pouvoir mettre à profit ses désirs
purs et volontaires, dans le projection et utilisation de ses images.
La « chambre de décompression intellectuelle » du temple satanique pourrait être considérée comme une école de formation
pour l’ignorance passagère, comme le sont TOUS les services religieux ! La différence est que le sataniste SAIT qu'il pratique
une forme d'ignorance artificielle afin d'élargir sa volonté, alors qu'un autre religieux ne le sait pas - ou s'il le sait, il pratique
cette forme d'auto-tromperie qui interdit une telle reconnaissance. Son ego est déjà trop fragile à cause de son inculcation
religieuse pour se permettre d'admettre une ignorance qu'il s'est imposée !
 LES INGRÉDIENTS UTILISÉS DANS LA PERFORMANCE
DE LA MAGIE SATANIQUE

A. Un désir

Le premier ingrédient dans l’accomplissement d’un rituel est le désir, autrement appelé motivation, tentation
ou persuasion émotionnelle. Si vous ne désirez pas vraiment de résultat final, vous ne devez pas tenter
d’effectuer un travail.

Il n'existe pas de « pratique » qui fonctionne, et la seule façon pour un magicien de faire des « tours » tels
que déplacer des objets inanimés serait d'avoir un fort besoin émotionnel de lefaire. Il est vrai que si le
magicien souhaite acquérir du pouvoir en impressionnant les autresavec ses prouesses magiques, il doit
produire une preuve tangible de ses capacités. Le concept satanique de la magie, cependant, ne trouve
pas de satisfaction dans la preuve des prouessesmagiques.

Le sataniste accomplit son rituel pour assurer le résultat de ses désirs, et il ne perdrait pas son temps ni sa volonté sur
quelque chose d'aussi peu concluant que de faire tomber un crayon sur une table, etc. grâce à l'application de la magie.
La quantité d'énergie nécessaire pour faire léviter une tasse de thé (véritablement) serait suffisante pour placer une idée
dans la tête d'un groupe de personnes à l'autre bout de la terre, les motivant à leur tour conformément à votre volonté.
Le sataniste sait que même si vous réussissiez à souleverla tasse de thé de la table, on supposerait que la ruse a de
toute façon été utilisée. Par conséquent, si le sataniste veut faire flotter des objets dans les airs, il utilise des fils, des
miroirs ou d’autres dispositifs et conserve sa force pour son autoglorification. Tous les médiums « doués » et mystiques
de lumière blanchepratiquent la magie scénique pure et appliquée, avec leurs yeux bandés et leurs enveloppes scellées,
et tout magicien de scène, ouvrier de carnaval ou artiste de loge assez compétent peut reproduire le même effet -bien
qu'il lui manque, peut-être, les connotations « spirituelles » moralisatrices.

Un petit enfant apprend que s’il souhaite quelque chose d’assez fort, il se réalisera. C’est significatif. Le souhait indique
le désir, tandis que la prière s'accompagne d'appréhension. L’Écriture a transformé le désir en luxure, en convoitise et en
cupidité. Soyez comme un enfant et n’étouffez pas le désir, de peur de perdrele contact avec le premier ingrédient de
l’exercice de la magie. Laissez-vous tenter et acceptez ce qui vous tente, chaque fois que vous le pouvez !
 LES INGRÉDIENTS UTILISÉS DANS LA PERFORMANCE
DE LA MAGIE SATANIQUE
B. Calendrier

DANS toute situation réussie, l’un des ingrédients les plus importants est le bon timing. Dans l’exécution
d’un rituel magique, le timing peut être encore plus synonyme de succès ou d’échec. Le meilleur
moment pour lancer votre sort ou votre charme, votre sortilège ou votre malédiction, est lorsque votre
cible est dans son état le plus réceptif. La réceptivité à la volonté du magicien est assurée lorsque le
destinataire est le plus passif possible. Peu importe la volonté d’une personne, elle est naturellement
passive lorsqu’elle dort ; par conséquent, le meilleur moment pour lancer votre énergie magique vers
votre cible est lorsqu’elle dort.

Certaines périodes du cycle de sommeil sont meilleures que d’autres en termes de sensibilité aux influences extérieures.
Lorsqu'une personne est normalement fatiguée par les activités d'une journée, elle "dormira comme une bûche" jusqu'à
ce que son esprit et son corps soient reposés. Cette période de sommeil profond dure généralement environ quatre à six
heures, après quoi survient la période de « sommeil de rêve » qui dure deux ou trois heures, ou jusqu'au réveil. C'est
pendant ce « Sommeil de rêve » que l'esprit est le plus réceptif aux influences extérieures ou inconscientes.

Supposons que le magicien souhaite jeter un sort sur une personne qui se couche habituellement à 23 heures du soir
et se lève à 7 heures du matin. Le moment le plus efficace pour effectuer un rituel serait environ 5 heures du matin, soit
deux heures avant le réveil du destinataire.
Il faut souligner que le magicien doit être au sommet de son efficacité, car il représente le facteur « envoi » lorsqu'il
accomplit son rituel. Traditionnellement, les sorcières et les sorciers sont des gens de la nuit, et cela se comprend. Quel
meilleur horaire pour vivre, pour envoyer des pensées vers des dormeurs sans méfiance ! Si seulement les gens étaient
conscients des pensées injectées dans leur esprit pendant leur sommeil ! L’état de rêve est le berceau d’une grande
partie du futur. De grandes pensées se manifestent au réveil, et l'esprit qui conserve, sous forme consciente, ces
pensées, produira beaucoup. Mais celui qui est guidé par des pensées méconnues est conduit dans des situations qui
seront plus tard interprétées comme
« le destin », « la volonté de Dieu » ou un accident.

Il y a d'autres moments dans la journée de chaque personne qui se prêtent à la réception de la volonté du sorcier. Les
moments où la rêverie ou l’ennui s’ensuivent, ou où le temps presse, sont des périodes fertiles de suggestibilité.

Si une femme est la cible de votre sort, n’oubliez pas l’importance du cycle menstruel. Si l'homme n'était pas émoussé
par son développement évolutif étouffant, il saurait, comme le sait un animal à quatre pattes, quand la femelle est la plus
encline sexuellement. Le museau de l'homme, même s'il n'est pas souillé par des opiacés bon marché, n'est
normalement pas équipé pour dénicher des odeurs érotiques aussi révélatrices. Même s'il était doté de tels pouvoirs
olfactifs, l'objet de sa quête le "détruirait" très probablement grâce à l'utilisation de doses massives de parfum pour couvrir
et étouffer les effluves "offensants", ou éliminerait complètement la détection, en l'action astringente de puissants
déodorants.
Malgré ces facteurs décourageants, l'homme est toujours motivé à désirer ou à être repouss é, selon le cas, par sa
reconnaissance inconsciente du changement dans la chimie du corps de la femme. Ceci est accompli sous la forme d’un
signal sensoriel, qui est de nature olfactive. Revenir en arrière, ce qui équivaudrait à un retour à l'animal à quatre pattes,
semblerait être le meilleur exercice pour l'application consciente de ces pouvoirs, mais pour les plus délicats, cela
pourrait ressembler à de la lycanthropie. Il y a cependant un moyen plus simple, qui consiste simplement à connaître les
dates et la fréquence du cycle menstruel de la femme qui est votre cible. C’est immédiatement avant et après les règles que
la femme moyenne est la plus accessible sexuellement. Par conséquent, le magicien trouvera que la période de sommeil
pendant ces périodesest la plus efficace pour instiller des pensées ou des motivations de nature sexuelle.
Les sorcières et les sorcières disposent d'un délai beaucoup plus long pour lancer leurs sorts sur les hommes de leur choix.
Parce que l'homme est plus cohérent dans ses pulsions sexuelles que la femme (bien qu'il existe de nombreuses femmes
avec des désirs égaux, voire plus grands), le timing quotidien n'est pas aussi important.

Tout homme qui n’est pas déjà vidé de toute énergie sexuelle est une « cible facile » pour la sorcière compétente. La période
de l'année qui suit l'équinoxe de printemps est la plus chargée de vigueur sexuelle chez l'homme, et il s'affirme en conséquence
; mais la sorcière, à son tour, doit utiliser sa magie plus fort, carelle découvrira que ses yeux s'égareront.
Les craintifs devraient-ils demander : « N’y a-t-il aucune défense contre une telle sorcellerie ? » il faut répondre ainsi : "Oui, il
y a une protection. Vous ne devez jamais dormir, ne jamais rêver, ne jamais être sans pensée vitale et ne jamais avoir l'esprit
ouvert. Alors vous serez protégé des forces de la magie."
 LES INGRÉDIENTS UTILISÉS DANS LA PERFORMANCE
DE LA MAGIE SATANIQUE
C. Images

L’adolescent qui prend grand soin à graver, sur un arbre, un cœur contenant son et les initiales de son
objet d'amour ; le petit gars qui passe des heures à dessiner sa conception d'automobiles élégantes ; la
petite fille qui berce dans ses bras une poupée éraflée et en lambeaux et la considère comme son
magnifique petit bébé - ces sorcières et sorciers capables, ces magiciens naturels, emploient l'ingrédient
magique connu sous le nom d'imagerie, et le succès de tout rituel en dépend dessus.

Les enfants, ne sachant pas ou ne se souciant pas s'ils possèdent des compétences artistiques ou
d'autres talents créatifs, poursuivent leurs objectifs en utilisant des images de leur propre fabrication, tandis que les
adultes « civilisés » sont beaucoup plus critiques à l'égard de leurs propres efforts créatifs.
C'est pourquoi un magicien « primitif » peut utiliser une poupée de boue ou un dessin grossier avec succès lors de ses
cérémonies magiques. Pour LUI, l’image est aussi précise que nécessaire.

Tout ce qui sert à intensifier les émotions lors d'un rituel contribuera à sa réussite. Tout dessin, peinture, sculpture,écriture,
photographie, vêtement, parfum, son, musique, tableau ou situation artificielle qui peut être incorporé à la cérémonie sera
très utile au sorcier.
L’imagerie est un rappel constant, un moyen d’économiser l’intellect, un substitut efficace à la réalité.
L'imagerie peut être manipulée, configurée, modifiée et créée, tout cela selon la volonté du magicien, et le plan même créé
par l'imagerie devient la formule qui mène à la réalité.

Si vous souhaitez profiter des plaisirs sexuels avec celle de votre choix, vous devez créer la situation que vous désirez sur
papier, toile, par écrit, etc., de la manière la plus exagérée possible, en faisant partie intégrante de la cérémonie.

Si vous avez des désirs matériels, vous devez en contempler des images - vous entourer des odeurs et des sons qui y
sont propices - créer une pierre d'aimant qui attirera la situation ou la chose que vous souhaitez !

Pour assurer la destruction d'un ennemi, vous devez le détruire par procuration ! Ils doivent être abattus, poignardés,
rendus malades, brûlés, brisés, noyés ou déchirés de la manière la plus convaincante possible ! Il est facile de
comprendre pourquoi les religions de droite désapprouvent la création « d’images taillées ».
L'imagerie utilisée par le sorcier est un mécanisme de travail pour la réalité matérielle, totalement opposée à la spiritualité
ésotérique.
Un gentilhomme grec de conviction magique voulait autrefois une femme qui satisferait tous ses désirs, et il était tellement
obsédé par l'objet introuvable de ses rêves qu'il entreprit de construire une créature si merveilleuse. Son œuvre achevée,
il tomba amoureux de la femme qu'il avait créée de manière si convaincante et irrévocable qu'elle n'était plus de pierre,
mais de chair mortelle, vivante et chaleureuse ; C'est ainsi que le mage Pygmalion reçut la plus grande des bénédictions
magiques, et la belle Galatée était à lui.
 LES INGRÉDIENTS UTILISÉS DANS LA PERFORMANCE
DE LA MAGIE SATANIQUE
D. Direction

L’un des ingrédients les plus négligés dans le fonctionnement de la magie est l’accumulation et direction
ultérieure de la force vers une fin efficace.
Au total, trop de sorciers et de sorcières en herbe accompliront un rituel, puis continueront avec une immense
anxiété en attendant le premier signe d'une opération réussie.
En réalité, ils feraient tout aussi bien de se mettre à genoux et de prier, car leur anxiété même dans l’attente
des résultats souhaités ne fait qu’annuler toute réelle chance de succès. De plus, avec cette attitude, il est
douteux qu'un groupe suffisamment concentré l'énergie nécessaire pour organiser une véritable cérémonie
pourrait être emmagasinée en premier lieu.
S'attarder ou se plaindre constamment de la situation sur laquelle votre rituel serait basé ne fait que garantirl'affaiblissement
de ce qui devrait être une force dirigée rituellement, en la dispersant et en la diluant. Une fois que le désir a été
suffisamment établi pour utiliser les forces de la magie, alors tous les efforts doivent être faits pour donner forme
symboliquement à ces souhaits LORS DE L'EXÉCUTION DU RITUEL - PAS avant ou après !

Le but du rituel est de libérer le magicien des pensées qui le consumeraient s'il s'y attardait constamment. La contemplation,
la rêverie et les intrigues constantes brûlent une énergie émotionnelle qui pourrait être rassemblée en une force
dynamiquement utilisable ; sans parler du fait que la productivité normale est gravement réduite par une telle anxiété
dévorante.
La sorcière qui jette ses sorts entre de longues attentes au téléphone, anticipant l'appel de son futur amant ; le sorcier démuni
qui invoque la bénédiction de Satan, puis attend avec des épingles et des aiguilles que le chèque arrive ; l'homme, attristé par
les injustices qui lui sont infligées, qui, après avoir maudit son ennemi, avance péniblement, le visage long et le front plissé -
tous sont des exemples courants d'énergie émotionnelle mal dirigée.

Il n'est pas étonnant que le magicien « blanc » craigne des représailles après avoir lancé un sort « maléfique » ! Le châtiment,
envers l’expéditeur culpabilisé, serait assuré, par son état de conscience lui-même frappé !
 LES INGRÉDIENTS UTILISÉS DANS LA PERFORMANCE
DE LA MAGIE SATANIQUE
E. Le facteur d'équilibre

LE Facteur d’Équilibre est un ingrédient utilisé dans la pratique de la magie rituelle qui s'applique davantage
au lancement de rituels de luxure et de compassion qu'au lancement d'une malédiction. Cet ingrédient est
petit mais extrêmement important.
Une connaissance et une conscience complètes de ce facteur est une capacité que peu de sorcières et de
sorciers atteignent. Il s’agit simplement de connaître le type d’individu et la situation appropriés sur lesquels
exercer votre magie pour obtenir les meilleurs résultats les plus simples. Connaître ses propres limites est,
semble-t-il, une introspection assez étrange pour une personne qui devrait être capable d'accomplir
l'impossible ; mais dans de nombreuses conditions, cela peut faire la différence entre le succès et l’échec.

Si, en essayant d'atteindre votre objectif par une magie plus ou moins grande, vous échouez constamment,
pensez à ces choses : Avez-vous été victime d'un ego mal orienté et exagéré qui vous a poussé à vouloir quelque chose ou
quelqu'un lorsque le les chances sont quasi inexistantes ? Êtes-vous une personne sans talent et sourde qui tente, par magie,
de recevoir un grand succès pour votre voix peu musicale ? Êtes-vous une sorcière simple et sans glamour avec des pieds,
un nez et un ego surdimensionnés, combinés à un cas avancé d'acné, qui jette des sorts d'amour pour attraper une belle
jeune star de cinéma ? Êtes-vous un fainéant grossier, bosselé, à la bouche obscène et aux dents pendantes qui désire une
jeune strip-teaseuse succulente ? Si c'est le cas, vous feriez mieux d'apprendre à utiliser le facteur d'équilibre, sinon vous
vous attendez à échouer systématiquement !

Être capable d'adapter ses désirs à ses capacités est un grand talent, et trop de gens ne réalisent pas que s'ils ne parviennent
pas à atteindre le maximum, "un demi-pain peut être mieux que rien". Le perdant chronique est toujours l'homme qui, n'ayant
rien, s'il est incapable de gagner un million de dollars, rejettera toute chance d'en gagner cinquante mille avec un ricanement
mécontent.
L'une des plus grandes armes du magicien est de se connaître lui-même ; ses talents, ses capacités, ses attractions et ses
détracteurs physiques, etc., et quand, où et avec qui les utiliser ! L'homme qui n'a rien à offrir, qui s'approche de l'homme qui
réussit avec des conseils grandioses et la promesse d'une grande richesse, a l'empressement de la puce qui grimpe sur la
patte de l'éléphant avec l'intention de le violer !
L'aspirante sorcière qui se fait des illusions en pensant qu'une opération suffisamment puissante réussira toujours, malgré
un déséquilibre magique, oublie une règle essentielle : LA MAGIE EST COMME LA NATURE ELLE-MÊME, ET LE SUCCÈS
EN MAGIE EXIGE DE TRAVAILLER EN HARMONIE AVEC LA NATURE, ET NON CONTRE ELLE.
 LE RITUEL SATANIQUE

A. NOTES À RESPECTER AVANT DE COMMENCER LERITUEL

1. La personne effectuant le rituel se tient face à l'autel et au symbole de Baphomet tout au long du rituel, sauf lorsque
d'autres positions sont spécifiquement indiquées.
2. Si possible, l'autel doit être contre le mur ouest.
3. Dans les rituels accomplis par une seule personne, le rôle de prêtre n'est pas requis. Lorsque plusieurs personnes
participent à la cérémonie, l'une d'elles doit agir comme prêtre. Dans un rituel privé, l'interprète unique suit les
instructions du prêtre.
4. Chaque fois que les mots « Shemhamforash ! » et "Salut Satan!" sont prononcés par la personne faisant fonction de
prêtre, les autres participants répéteront les paroles après lui. Le gong est frappé suite à la réponse des autres
participants à « Hail Satan !
5. Il est interdit de converser (sauf dans le cadre de la cérémonie) et de fumer après le coup de cloche au début, jusqu'à
ce qu'on sonne à nouveau à la fin du rituel.
6. Le Livre de Bélial contient les principes de la magie et des rituels sataniques. Avant de tenter les rituels du Livre du
Léviathan, il est impératif que vous lisiez et compreniez l’intégralité du Livre de Belial. Tant que vous ne l'aurez pas
fait, aucun degré de succès ne peut être attendu des treize étapes qui suivent.
 LE RITUEL SATANIQUE
B. LES TREIZE ÉTAPES

(Voir Appareils utilisés dans un rituel satanique pour des instructions détaillées.)

1. Habillez-vous pour le rituel.

2. Assembler les appareils pour le rituel ; allumez des bougies et éteignez toutes les sources de lumière
extérieures ; lieu parchemins à droite et à gauche de l’autel comme indiqué.
3. Si une femme est utilisée comme autel, elle prend désormais sa position - la tête pointée vers le sud, les
pieds pointés vers le sud, pointant vers le nord.
4. Purification de l'air par sonnerie de cloche.
5. "Invocation à Satan" et "Noms Infernaux" qui suivent (voir Livre du Léviathan) sont maintenant lus à haute
voix par le prêtre. Les participants répéteront chaque Nom Infernal après qu'il ait été prononcé par le prêtre.
6. Boire au calice.
7. Tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, le prêtre pointe avec l'épée chaque point cardinal
de la boussole et appelle les princes de l'enfer respectifs : Satan du sud, Lucifer de l'est, Bélial du nord et
Léviathan de l'ouest.
8. Effectuez la bénédiction avec le phallus (si vous en utilisez un).
9. Le prêtre lit à haute voix l'invocation appropriée pour la cérémonie respective : Luxure, Compassion ou
Destruction (voir Livre du Léviathan).
10. Dans le cas d'un rituel personnalisé cette étape est extrêmement importante. La solitude est compatible
avec l'expression des désirs les plus secrets, et aucune tentative de « retenue » ne doit être faite dans la mise
en acte, la verbalisation ou la diffusion d'images relatives à vos désirs. C'est à cette étape que votre « plan » est
dessiné, emballé et envoyé au destinataire de votre travail.

(A) : Pour en invoquer un dans un but lubrique ou établir Une situation sexuellement gratifiante quittez la
zone de l'autel et déplacez-vous vers l'endroit, soit dans la même pièce, soit à l'extérieur, qui sera le plus
propice au déroulement du rituel respectif. Ensuite, la mode quelles que soient les images possibles, elles
seront parallèles de la manière la plus exacte possible à la situation vers laquelle vous vous efforcez.
N’oubliez pas que vous avez cinq sens à utiliser, alors ne vous sentez pas obligé de limiter votre imagerie
à un seul. Voici les appareils qui peuvent être utilisés (seuls ou dans n’importe quelle combinaison) :

a) des images graphiques telles que des dessins, des peintures, etc.
b) des images écrites telles que des histoires, des pièces de théâtre, des descriptions de
désirs et le résultat final de même.
c) mettre en scène le désir dans un tableau ou une pièce de théâtre, soit en incarnant vous-
même, soit en décrivant le rôle de l'objet de votre désir (transfert), en utilisant tous les
dispositifs nécessaires pour intensifier l'imagerie.
d) toute odeur relative à la personne ou à la situation souhaitée.
e) tout son ou bruit de fond propice à une image forte. Une sensation sexuelle intense devrait
accompagner cette étape du rituel, et après avoir obtenu suffisamment d'images, un
orgasme aussi fort que possible devrait servir de point culminant à cette étape. Ce point
culminant doit être atteint en utilisant tous les moyens masturbatoires ou auto-érotiques
nécessaires. Une fois l’orgasme obtenu, retournez à l’emplacement de l’autel et passez à
l’étape 11.
 (B) : Pour assurer l'aide ou le succès de celui qui a votre Sympathie ou compassion (y compris vous-
même), restez à proximité de l'autel et avec une image mentale aussi vivante que possible de la personne
que vous souhaitez aider (ou un apitoiement intense sur vous-même), exprimez votre désir dans vos
propres termes. Si vos émotions sont suffisamment authentiques, elles seront accompagnées de larmes,
qui doivent pouvoir couler sans retenue. Une fois cet exercice de sentiment terminé, passez à l’étape 11.

(C) : Provoquer la destruction d’un ennemi, restez dans la zone de l’autel à moins que les images ne soient
plus facilement obtenues à un autre endroit, par exemple à proximité de la victime. En produisant l'image
de la victime, procédez à la destruction de l'effigie de la manière de votre choix. Cela peut être fait des
manières suivantes :
a) le fait d'enfoncer des épingles ou des clous dans une poupée représentant votre victime ;
la poupée est peut-être tissu, cire, bois, matières végétales, etc.
b) la création d'images graphiques illustrant la méthode de destruction de votre victime ;
dessins, peintures, etc.
c) la création d'une description littéraire vivante de la fin ultime de votre victime.
d) un monologue détaillé adressé à la victime prévue, décrivant ses tourments et annihilation.
e) mutilation, blessure, infliction de douleur ou de maladie par procuration en utilisant tout
autre moyen ou appareils souhaités.

Une haine et un dédain intenses et calculés devraient accompagner cette étape de la cérémonie, et aucune
tentative ne devrait être faite pour arrêter cette étape jusqu'à ce que l'énergie dépensée aboutisse à un état
d'épuisement relatif de la part du magicien. Lorsque l’épuisement survient, passez à l’étape 11.

11. Si des demandes sont écrites, elles sont maintenant lues à haute voix par le prêtre puis brûlées dans les
flammes du cierge approprié. « Shemhamforash ! » et "Salut Satan!" est dit après chaque demande.
12. Si les demandes sont faites verbalement, les participants (un à la fois) les disent maintenant au prêtre. Il
répète ensuite la demande avec ses propres mots (ceux qui le stimulent le plus émotionnellement). «
Shemhamforash ! » et "Salut Satan!" est dit après chaque demande.
13. La clé énochienne appropriée est maintenant lue par le prêtre, comme preuve de l'allégeance des
participants aux pouvoirs des ténèbres.
14. La sonnerie de la cloche est polluante, puis les mots « AINSI C'EST FAIT » sont prononcés par le prêtre.

FIN DU RITUEL
 LE RITUEL SATANIQUE

C. DISPOSITIFS UTILISÉS DANS UN RITUEL SATANIQUE

VÊTEMENTS
Des robes noires sont portées par les participants masculins. Les robes peuvent être à capuchon ou à capuchon et, si
vous le souhaitez, elles peuvent couvrir le visage. Le but de se couvrir le visage est de permettre au participant
d'exprimer ses émotions en face, sans inquiétude. Cela réduit également la distraction d’un participant envers un autre.
Les participantes portent des vêtements sexuellement suggestifs ; ou des vêtements entièrement noirs pour les femmes
plus âgées. Des amulettes portant le sceau de Baphomet ou le pentagramme traditionnel de Satan sont portées par
tous les participants.
Les hommes portent des robes avant d'entrer dans la chambre rituelle et tout au long du rituel.
Les hommes peuvent remplacer tous les vêtements noirs par des robes noires.
Le noir est choisi pour la tenue vestimentaire de la chambre rituelle car il symbolise les pouvoirs des ténèbres. Les
vêtements sexuellement attirants sont portés par les femmes dans le but de stimuler les émotions des participants
masculins et d'intensifier ainsi l'effusion d'énergie surrénalienne ou bioélectrique qui assurera un travail plus puissant.

AUTEL
Les premiers autels de l'homme étaient de chair et de sang vivants ; et les instincts et prédilictions naturels de l’homme
constituaient le fondement sur lequel reposaient ses religions. Les religions ultérieures, en faisant des inclinations
naturelles de l'homme un péché, ont perverti ses autels vivants en dalles de pierre et en morceaux de métal.
Le satanisme est une religion de la chair plutôt que de l'esprit ; par conséquent, un autel de chair est utilisé dans les
cérémonies sataniques. Le but d’un autel est de servir de point focal vers lequel toute l’attention est concentrée lors d’une
cérémonie. Une femme nue est utilisée comme autel dans les rituels sataniques parce que la femme est le récepteur
passif naturel et représente la terre mère.
Dans certains rituels, la nudité de la femme servant d'autel peut s'avérer peu pratique, elle peut donc être habillée ou
partiellement couverte. Si une femme accomplit le rituel seule, aucune femme n’a besoin d’être utilisée pour l’autel. Si
aucune femme n'est utilisée pour l'autel, le plan surélevé sur lequel elle s'allonge peut être utilisé pour contenir d'autres
appareils pour le rituel. Pour les rituels en grand groupe, un autel trapézoïdal d'environ 3 à 4 pieds de haut et
5½ à 6 pieds de long peut être spécialement construit sur lequel la femme peut s'allonger. Si cela n'est pas pratique ou
lors de cérémonies privées, n'importe quel avion surélevé peut être utilisé. Si une femme est utilisée pour l'autel, les
autres objets peuvent être placés sur une table à portée de main du prêtre.
SYMBOLE DE BAPHOMET

Le symbole de Baphomet était utilisé par les Templiers pour représenter Satan. À travers les âges, ce symbole a été
appelé par de nombreux noms différents. Parmi ceux-ci figurent : La Chèvre de Mendès,

La Chèvre aux Mille Jeunes, La Chèvre Noire, La Chèvre de Judas et peut-être le plus approprié, Le Bouc émissaire.
Baphomet représente les pouvoirs des ténèbres combinés à la fertilité générative de la chèvre.
Dans sa forme « pure », le pentagramme est représenté englobant la figure d'un homme dans les cinq pointes de l'étoile – trois
pointes vers le haut, deux vers le bas – symbolisant la nature spirituelle de l'homme. Dans le satanisme, le pentagramme est
également utilisé, mais comme le satanisme représente les instincts charnels de l'homme, ou l'opposé de la nature spirituelle,
le pentagramme est inversé pour s'adapter parfaitement à la tête de la chèvre - ses cornes, représentant la dualité, sont
poussées vers le haut en signe de défi ; les trois autres points inversés, ou la trinité niée. Les figures hébraïques autour du
cercle extérieur du symbole, issues des enseignements magiques de la Kabbale, épellent « Léviathan », le serpent des
abysses aquatiques, et identifiées à Satan. Ces chiffres correspondent aux cinq pointes de l'étoile inversée.
Le symbole de Baphomet est placé sur le mur au-dessus de l'autel.

BOUGIES
Les bougies utilisées dans les rituels sataniques représentent la lumière de Lucifer – le porteur de lumière,l'illumination, la
flamme vivante, le désir brûlant et les flammes de la fosse.
Seules les bougies noires et blanches doivent être utilisées dans les rituels sataniques. N'utilisez jamais plus d'une bougie
blanche ; mais autant de bougies noires que nécessaire pour éclairer la chambre rituelle peuvent être utilisées. Au moins une
bougie noire est placée à gauche de l'autel, représentant les Pouvoirs des Ténèbres et le chemin de gauche. D'autres bougies
noires sont placées là où cela est nécessaire pour l'éclairage. Une bougie blanche est placée à droite de l'autel, représentant
l'hypocrisie des « magiciens » de la lumière blanche et des adeptes du chemin de droite. Aucune autre source de lumière ne
doit être utilisée.
Les bougies noires sont utilisées pour le pouvoir et le succès des participants au rituel, et sont utilisées pour consommer les
parchemins sur lesquels sont écrites les bénédictions demandées par les participants au rituel.
La bougie blanche est utilisée pour détruire les ennemis. Les parchemins sur lesquels sont écrites des malédictions sont brûlés
à la flamme de la bougie blanche.

CLOCHE
L'effet fracassant de la cloche est utilisé pour marquer à la fois le début et la fin du rituel. Le prêtre sonne la cloche neuf fois,
en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et en dirigeant le son vers les quatre points cardinaux de la
boussole. Ceci est fait une fois au début du rituel pour purifier l'air de tous les sons extérieurs, et une fois de plus à la fin du
rituel pour intensifier le travail et agir comme un indicateur de finalité polluante.
La qualité tonale de la cloche utilisée doit être forte et pénétrante, plutôt que douce et tintante.

CALICE
Dans le rituel satanique, le calice ou gobelet utilisé représente le Calice de l'Extase. Idéalement, le calice devraitêtre en argent,
mais si un calice en argent ne peut être obtenu, un calice fabriqué à partir d'un autre métal, du verre ou de la vaisselle peut
être utilisé - n'importe quoi sauf de l'or. L’or a toujours été associé aux religions delumière blanche et au royaume céleste.
Le calice doit être bu d'abord par le prêtre, puis par un assistant. Lors des rituels privés, la personne qui accomplit la cérémonie
vide le calice.
ÉLIXIR

Le fluide stimulant ou Elixir de Vie utilisé par les Païens a été corrompu en vin sacramentel par la foi chrétienne. À l’origine,
la liqueur utilisée dans les rituels païens était bue pour détendre et intensifier les émotions des personnes impliquées dans la
cérémonie. Le satanisme ne sacrifie pas son dieu, comme le font les autres religions. Les satanistes ne pratiquent aucune
forme de cannibalisme symbolique et renvoient le vin sacramentel utilisé par les chrétiens à son objectif initial : celui de
stimuler les émotions nécessaires au rituel satanique. Il n'est pas nécessaire d'utiliser le vin lui-même : quelle que soit la
boisson la plus stimulante et la plus agréable au palais, elle est de mise.

L'Elixir de Vie doit être bu dans le Calice d'Extase, comme indiqué ci-dessus, immédiatement après l'Invocation à Satan.

ÉPÉE
L'Épée de Pouvoir symbolise la force agressive et agit comme une extension et un intensificateur du bras avec lequel le prêtre
utilise pour faire des gestes et pointer. Un parallèle à ceci est le bâton de pointage ou la baguette explosive utilisé dans d’autres
formes de rituel magique.
L'épée est tenue par le prêtre et est utilisée pour pointer vers le symbole de Baphomet lors de l'invocation à Satan. Il est
également utilisé, comme indiqué dans Étapes du Rituel, pour invoquer les quatre Princes de l'Enfer. Le prêtre enfonce la
pointe de l'épée dans le parchemin contenant le message ou la demande après sa lecture à haute voix ; il est ensuite utilisé
pour maintenir le parchemin lorsqu'il est introduit dans la flamme de la bougie. Tout en écoutant les demandes des autres
participants et en les répétant, le prêtre place l'épée au sommet de leurs têtes (à la manière traditionnelle du « chevalier »).

Pour les rituels privés, si une épée ne peut être obtenue, un long couteau, une canne ou un bâton similaire peut être utilisé.

PHALLUS
Le phallus est un symbole de fertilité païen qui représente la génération, la virilité et l'agression. Il s’agit là d’un autre appareil
qui a été converti de manière blasphématoire pour s’adapter aux cérémonies corporatives du christianisme. Le phallus estune
version non hypocrite de l'aspergillim, ou « arroseur d'eau bénite » utilisé dans le catholicisme – une véritable métamorphose
du pénis commun !
Le phallus est tenu à deux mains par l'un des assistants du prêtre, et méthodiquement secoué deux fois vers chaque point
cardinal de la boussole, pour la bénédiction de la maison.
N'importe quel symbole phallique peut être utilisé. S'il n'est pas possible d'en obtenir un, il peut être fabriqué à partir de
plâtre, de bois, d'argile, de cire, etc. Le phallus n'est nécessaire que dans les rituels de groupe organisés.

GONG
Le gong est utilisé pour faire appel aux forces des Ténèbres. Il doit être frappé une fois après que les participants ont répété
les paroles du prêtre : « Salut Satan ! ». Un gong n’est nécessaire que dans les rituels de groupe organisés. Pour la meilleure
qualité tonale, un gong de concert est préférable, mais si l'on ne peut pas en obtenir, n'importe quel gong avec un son plein
et riche peut être utilisé.

PARCHEMIN
Le parchemin est utilisé car ses propriétés organiques sont compatibles avec les éléments de la nature. Conformément aux
vues sataniques sur le sacrifice, le parchemin utilisé serait fabriqué à partir de la peau d'un mouton qui, par nécessité, était
tué pour se nourrir. Un animal n’est jamais abattu dans le but d’utiliser tout ou partie de cet animal dans un rituel satanique. S'il
est impossible d'obtenir du parchemin commercial fabriqué à partir de moutons déjà abattus, du papier ordinaire peut être
remplacé.

Le parchemin est le moyen par lequel le message écrit ou la demande peut être consumé par la flamme de la bougie et
envoyé dans l'éther. La demande est écrite sur parchemin ou sur papier, lue à haute voix par le prêtre, puis brûlée à la flamme
d'une bougie noire ou blanche, selon celle qui convient à la demande particulière. Avant le début du rituel, les malédictions
sont placées à droite du prêtre, et les charmes ou bénédictions sont placés à sa gauche.
 (EAU)
LE LIVRE DE LÉVIATHAN

LA MER DÉGAGÉE

Malgré les protestations de tous les non-verbalistes, des sommets d'extase émotionnelle ou de violentes douleurs d'angoisse
peuvent être atteints grâce à la communication verbale. Si la cérémonie magique doit faire appel à toutes les consciences
sensorielles, alors les sons appropriés doivent être invoqués. Il est certainement vrai que « les actes parlent plus fort que les
mots », mais les mots deviennent comme des monuments aux pensées.
Le défaut le plus notable des conjurations magiques imprimées du passé est peut-être le manque d’émotion développée lors
de leur récitation. Un vieux sorcier connu de l'auteur, qui employait autrefois une invocation auto- composée d'une grande
signification personnelle à la lumière de ses désirs magiques, fut à court de mots juste au moment où son rituel était à
quelques instants de son point culminant. Conscient de la nécessité de maintenir sa réponse émotionnelle, il a rapidement
ajouté les premiers mots provoquant une émotion qui lui sont venus à l'esprit
- quelques strophes d'un poème de Rudyard Kipling ! Ainsi, avec ce dernier sursaut d'adrénaline chargé de gloire, a- t-il pu
finaliser un travail efficace !
Les invocations qui suivent sont conçues pour servir de proclamations de certitude et non d’appréhension plaintive. Pour cette
raison, ils sont dépourvus d’offrandes superficielles et de charités creuses.
Léviathan, le grand Dragon des Abysses Aqueux, rugit comme la mer déferlante, et ces invocations sont ses tribunaux.
 INVOCATION À SATAN

Au nom de notre Dieu Satan Lucifer exalté !

Au nom de Satan, le Souverain de la terre, le Roi du monde, j'ordonne aux forces des Ténèbres de m'accorder leur pouvoir
infernal !

Ouvrez grandes les portes de l'Enfer et sortez de l'abîme pour me saluer comme votre frère (sœur) et ami !

Accordez-moi les indulgences dont je parle !

J'ai pris ton nom comme une partie de moi-même ! Je vis comme les bêtes des champs, me réjouissant de la viecharnelle
! Je favorise les justes et je maudis les pourris !

Par tous les dieux de la fosse, j'ordonne que ces choses dont je parle arriveront ! Sortez et répondez à vos noms en

manifestant mes désirs !

OH ENTENDRE LES NOMS :

LES NOMS INFERNAUX

Les noms infernaux sont répertoriés ici par ordre alphabétique uniquement pour simplifier leur référence.
Lors de l'appel des noms, tous les noms peuvent être récités, ou un nombre donné de ceux qui sont les plus significatifs pour
le fonctionnement respectif peut être choisi.
Que tous les noms ou seulement quelques-uns soient cités, ils doivent être retirés de la liste rigidement organisée, forme sous
laquelle ils sont répertoriés ici et disposés dans une liste phonétiquement efficace.

Abaddon Euronyme O-Yama

Adramélec Fenriz Pluton
Ahpuch Gorgo Proserpine
Ahriman Haborym Pucca
Amon Hécate Rimmon
Apollon Ishtar Sabazios
Asmodée Lilith Sammael
Astaroth Loki Samnu
Azazel Mammon Sekhmet
Baalberith Mantous Satan
Balaam Mardouk Shamad
Baphomet Mastème Shiva
Raphia Méphistophélès Démon
Belzébuth Metztli T'an-mo
Monstre Mictien Tchort
Bérit Midgard Tezcatlipoca
Chemosh Milcom Thamouz
Cimetières Moloch Thot
Coyote Mormo Tounrida
Dagon Naama Typhon
Après tout Nergal Yaotzin
Yen-lo-
Démogorgon Lavé
Wang
Le diable
Dracula
Emma-O
 INVOCATION EMPLOYÉE ENVERS LA CONJURATION DE LA LUXURE

Viens , ô grand engeance de l'abîme, et manifeste ta présence. J'ai mis

mes pensées sur le sommet flamboyant qui brille du désir choisi du moments d'augmentation et devient
fervent dans la houle turgescente.

Envoyez ce messager des délices voluptueux, et laissez ces vues obscènes de mon
les désirs sombres prennent forme dans les actes et les actions futurs.

De la sixième tour de Satan viendra un signe qui se joindra à ces sels à l'intérieur, et en tant que tel,
déplacera le corps de chair de mon invocation.

J'ai rassemblé mes symboles et préparé mes garnitures du futur et l'image de mon la création se cache comme un basilic
bouillonnant attendant sa libération.

La vision deviendra réalité et grâce à la nourriture que donne mon sacrifice, les angles de la première dimension deviendra
la substance de la troisième.

Sortez dans le vide de la nuit (lumière du jour) et percez cet esprit qui répond par des pensées qui mène à des chemins
d’abandon obscène.

(Homme) Ma verge est poussée ! La force pénétrante de mon venin brisera la sainteté de cet esprit stérile de convoitise ;
et à mesure que la graine tombe, ses vapeurs se répandront dans ce cerveau chancelant qui l'engourdit jusqu'à
l'impuissance selon Ma volonté ! Au nom du grand dieu Pan, que mes pensées secrètes soient dirigées vers les
mouvements de la chair de ce que je désire !

Shemhamforash! Gloire à Satan!

(Femme) Mes reins sont en feu ! L'écoulement du nectar de ma fente avide agira comme du pollen sur ce cerveau endormi,
et l'esprit qui ne ressent pas la luxure chancelera soudainement sous une impulsion folle. Et quand mon puissant élan
sera épuisé, de nouvelles errances commenceront ; et cette chair que je désire viendra à moi. Au nom de la grande
prostituée de Babylone, de Lilith et d'Hécate, que mon désir soit exaucé !

Shemhamforash! Gloire à Satan!

 INVOCATION EMPLOYÉE ENVERS LA CONJURATION DE LA DESTRUCTION

VOIR! Les voix puissantes de ma vengeance brisent le calme de l'air et se lèvent comme des monolithes de
colère sur une plaine de serpents se tordant. Je suis devenu comme une monstrueuse machine
d'anéantissement pour les fragments purulents du corps de celui (elle) qui voudrait me retenir.

Je ne me repens pas que mon appel repose sur les vents violents qui multiplient l'aiguillon de mon amertume
; Et de grandes formes noires et visqueuses surgiront des fosses saumâtres et vomiront leur
pustulence dans son cerveau chétif.

J'appelle les messagers du malheur à trancher avec un plaisir sinistre cette victime que j'ai choisie. Silencieux est cet oiseau
sans voix qui se nourrit de la pulpe cérébrale de celui (elle) qui m'a tourmenté, et l'agonie de celui-ci se soutiendra en cris
de douleur, uniquement pour servir de signaux d'avertissement à ceux qui en voudraient. Mon être.

Oh, sors au nom d'Abaddon et détruis celui dont je donne le nom en signe.

Ô grands frères de la nuit, toi qui fais mon lieu de réconfort, qui chevauches sur les vents chauds de l'enfer, qui habites dans
le sanctuaire du diable ; Déplacez-vous et apparaissez ! Présentez-vous à celui qui soutient la pourriture de l'esprit qui remue
la bouche bavarde qui se moque du juste et du fort !; déchire cette langue gargouillante et ferme sa gorge, Oh Kali ! Perce-lui
les poumons avec les piqûres des scorpions, Ô Sekhmet ! Plonge sa substance dans le vide lugubre, Ô puissant Dagon !

J'ai poussé en l'air la barbe bifide de l'Enfer et sur ses dents j'ai empalé resplendissantement mon sacrifice à travers des
repos de vengeance !

Shemhamforash! Gloire à Satan!

 INVOCATION EMPLOYÉE ENVERS LA CONJURATION DE LA COMPASSION

AVEC la colère de l'angoisse et la colère des étouffés, je répands mes voix, enveloppé dans un roulement
de tonnerre, afin que vous puissiez entendre !

Ô grands rôdeurs dans les ténèbres, ô gardiens du chemin, ô serviteurs de la puissance de

Thot ! Déplacez-vous et apparaissez ! Présentez-vous à nous dans votre puissance bienveillante, en faveur
de celui qui croit et est frappé par le tourment.

Isolez-le dans le rempart de votre protection, car il (elle) ne mérite pas l'angoisse et ne la désire pas.

Que ce qui lui est opposé soit rendu impuissant et dénué de substance.

Secourez-le par le feu et l'eau, la terre et l'air, pour retrouver ce qu'il (elle) a perdu.

Renforcez par le feu la moelle de notre ami et compagnon, notre camarade du Sentier de Gauche.

Par la puissance de Satan, laisse la terre et ses plaisirs réintégrer son être.

Laisser couler librement ses sels vitaux, afin qu'il (elle) puisse savourer les nectars charnels de ses désirsfuturs.

Frappez abrutissant son adversaire, formé ou informe, pour qu'il (elle) sorte joyeux et fort de ce qui l'afflige.

Ne permettez à aucun malheur de ralentir son chemin, car il (elle) est des nôtres et doit donc être chéri.Redonnez-lui le

pouvoir, la joie, la domination sans fin sur les revers qui l'ont assiégé.

Construisez autour et en lui le rayonnement exultant qui annoncera sa sortie du bourbier stagnant qui l’engloutit.

C’est ce que nous ordonnons, au nom de Satan, dont les miséricordes fleurissent et dont la subsistanceprévaudra !

Comme Satan règne, ainsi en sera-t-il du sien dont le nom est comme ce son : (nom) est le vase dont la chairest comme la
terre ; la vie éternelle, le monde sans fin !

Shemha Gloire à Satan!

mforash!
 LA LANGUE ENOCHIENNE ET LES CLÉS ENOCHIENNES

LE langage magique utilisé dans les rituels sataniques est l'énochien, un langage considéré comme plus
ancien que le sanskrit, avec de solides bases grammaticales et syntaxiques. Il ressemble à l'arabe
dans certains sons et à l'hébreu et au latin dans d'autres. Il est apparu pour la première foissous forme
imprimée en 1659 dans une biographie de John Dee, le célèbre voyant et astrologue de la cour du XVIe
siècle. Cet ouvrage, de Meric Casaubon, décrit les activités de l'occultiste Dee avec son associé,
Edward Kelly, dans l'art de la divination ou de l'observation des cristaux.

Au lieu de la boule de cristal habituelle, Kelly, qui était l'observateur, a utilisé un trapézoèdre aux multiples
facettes. Les "anges" mentionnés dans la première révélation de Kelly sur les Clés Enochiennes, obtenues à travers
les fenêtres du cristal, ne sont que des "anges" parce que les occultistes jusqu'à ce jour souffrent de constipation
métaphysique. Maintenant, le cristal s'éclaircit, et les « anges » sont vus comme des « angles » et les fenêtres de la
quatrième dimension sont grandes ouvertes – et pour ceux qui ont peur, les portes de l'enfer.
J'ai présenté ma traduction des appels suivants avec un déverrouillage archaïque mais sataniquement correct de la
traduction employée par l'Ordre de l'Aube Dorée à la fin du XIXe siècle. En énochien, le sens des mots, combiné à la
qualité des mots, s'unit pour créer un motif sonore qui peut provoquer d'énormes réactions dans l'atmosphère. Les
qualités tonales barbares de cette langue lui confèrent un effet véritablement magique qui ne peut être décrit.

Pendant de nombreuses années, les Clés Enochiennes, ou Appels, ont été entourées de secret. Les quelques
impressions qui ont existé éliminent complètement la formulation correcte, car la traduction correcte a été déguisée par
l'utilisation d'euphémismes, et uniquement conçue pour faire dévier le magicien incompétent et/ou l'inquisiteur potentiel.
Aussi apocryphes soient-ils devenus (et qui peut dire quelle sombre réalité provoque le « fantasme »), les Appels
Enochiens sont les hymnes sataniques de la foi. Se passer de ce blanchiment autrefois pragmatique de termes tels que
« saint » et « angélique », et de groupes de nombres arbitrairement choisis, dont le but était uniquement de remplacer
des mots « blasphématoires » - voici donc le VRAI Énochien Appels reçus d'une main inconnue.
LA PREMIÈRE CLÉ

La première Clé Enochienne représente une proclamation initiale de Satan, affirmant le début des lois des théologies
temporelles et du pouvoir durable qui réside dans ceux qui sont assez audacieux pour reconnaîtreles commencements et
les absolus terrestres.

(Enochien)
Il sonuf vaoresaji, gohu IAD Balata, elanusaha ceelazod : sobrazod-ol Roray i ta nazodapesad, odcomemahe ta nobeloha
zodien ; Soba tahil ginonupe pereje, das vaurebes obole.
Casarem ohorela caba Pire : das zodonurenusagi cab : erem Iadanahe. Pilahe farezodem zodenurezoda adana gono
Iadapiel das home-tohe : soba ipame lu ipamis : das sobolo vepe zodomeda poamal, od bogira aai ta piape Piamoel od
Vaoan ! Zodacare, eca, od zodameranu ! odo cyclique Qaa; zodoreje, lape zodiredoNoco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Je règne sur toi, dit le Seigneur de la Terre, avec une puissance exaltée en haut et en bas, dans les mains duquel le soleil
est une épée scintillante et la lune un feu pénétrant, qui mesure tes vêtements au milieu demes vêtements et les serre.
Vous levez comme les paumes de mes mains, et égayez vos vêtements d'une lumière infernale.
Je vous ai établi une loi pour gouverner les saints, et j'ai délivré un bâton doté d'une sagesse suprême. Vous avez élevé
la voix et juré votre allégeance à Celui qui vit triomphant, dont il n'y a ni commencement ni fin, qui brille comme une flamme
au milieu de vos palais et qui règne parmi vous comme la balance de lavie !

Bougez donc et apparaissez ! Ouvrez les mystères de votre création ! Soyez amical avec moi, car je suis lemême ! - le
véritable adorateur du plus haut et ineffable Roi de l'Enfer !
LA DEUXIÈME CLÉ

Afin de rendre hommage aux convoitises mêmes qui soutiennent la continuité de la vie elle-même, la Deuxième Clé
Enochienne étend cette reconnaissance de notre héritage terrestre à un talisman de pouvoir.

(Enochien)
Salade Adagita vau-pa-ahe zodonugonu fa-a-ipe ! Vi-i-vau el! Sobame ial-pereji i-zoda-zodazod pi-adapehemaison aberameji
ta ta-labo paracaleda qo-ta lores-el-qo turebesa ooge balatohe !
Giui une boîte lusada oriri od micalapape boîte bia ozodonugonu ! lape noanu repose ton visage o-quo maninuIA-I-DON.
Torezodu! gohe-el, zodacare eca ca-no-quoda ! micalazode ou ozadazodame vaurelar; lape zodir IOIAD !

(Français)
Les ailes des vents peuvent-elles entendre vos voix d'émerveillement ? ; Ô toi !, le grand rejeton des vers de la Terre !, que le
feu de l'Enfer encadre au fond de mes mâchoires !, que j'ai préparé comme coupes pour un mariage ou comme fleurs régalant
les chambres de luxure !
Tes pieds sont plus forts que la pierre stérile ! Plus puissantes sont vos voix que les vents multiples !
Car vous êtes devenus comme un édifice tel qu’il n’en existe pas, sauf dans l’esprit de la manifestation Toute-Puissante de
Satan !
Lève-toi !, dit le Premier ! Allez donc vers ses serviteurs ! Montrez-vous avec puissance et faites de moi unpuissant voyant
des choses, car je suis de Celui qui vit éternellement !
LA TROISIÈME CLÉ

La Troisième Clé Enochienne établit la direction de la terre entre les mains de ces grands magiciens sataniques qui, au fil
des âges successifs, ont exercé leur domination sur les peuples du monde.

(Enochien)
Micama! goho Pe-IAD! zodir com-selahe azodien biabe os-lon-dohe. Norezodacahisa otahila Gigipahe; vaunid-el- cahisa ta-
pu-ime qo-mos-pelehe telocahe; qui-i-inu toltoregi cahisa i cahisaji em ozodien; Dasata beregida od torezodul ! Ili e-Ol
balazodareji, od aala tahilanu-os netaabe : daluga vaomesareji elonusa cape-mi-ali varoesa cala homila ; cocasabe fafenu
izodizodope, de miinoagi de ginetaabe : vaunu na-na-e-el : panupire malapireji caosaji. Pilada noanu vaunalahe balata od-
vaoan. Do-oi-ape mada : goholore, gohus, amiranu ! Micama! Yehusozod ca-ca- com, od do-oa-inu noari micaolazoda a-ai-
om. Casarameji gohia : Zodacare ! Vaunigilaji! od im-ua-mar pugo pelapeli Ananael Qo-a-an.

(Français)
Voici !, dit Satan, je suis un cercle entre les mains duquel se tiennent les Douze Royaumes. Six sont les sièges du souffle
vivant, les autres sont aussi tranchants que des faucilles ou des cornes de mort. C'est là que les créatures de la Terre sont
et ne sont pas, sauf dans mes propres mains qui dorment et se lèveront !
Dans la première, je vous ai nommés intendants et je vous ai placés dans les douze sièges du gouvernement, donnant à
chacun de vous le pouvoir successivement sur les neuf vrais âges du temps, afin que depuis les vaisseaux les plus élevés
et les coins de vos gouvernements vous puissiez exercer mon pouvoir. , déversant les
feux de la vie et augmentant continuellement sur la Terre. Ainsi vous êtes devenus les jupes de la justice et de la vérité. Au
nom de Satan, levez-vous ! Montrez-vous ! Voici !, ses miséricordes fleurissent, et son nom est devenu puissant parmi nous.
En qui nous disons : Bougez !, Montez !, et appliquez-vous à nous en tant que participants de Sa
sagesse secrète dans votre création !
LA QUATRIÈME CLÉ

La Quatrième Clé Enochienne fait référence au cycle des âges du temps.

(Enochien)
Otahil elasadi triste, de dorepaha gohol : gi-cahisaje auauago coremepe peda, dasonuf vi-vau-di-vau ? Casaremi oeli
meapeme sobame agi coremepo carep-el : casaremeji caro-o-dazodi cahisa od vaugeji ; dasata ca-pi-mali cahisa ca-pi-ma-
on : od elonusahinu cahisa ta el-o calaa. Torezodu nor-quasahi od fe- caosaga : Bagile zodir e-na-IAD : das iod apila ! Do-
oa-ipe quo-A-AL, ne t'assieds pas !
Zodameranu obélisonugi resat-el aaf nor-mo-lapi !

(Français)
J'ai mis les pieds au midi, et j'ai regardé autour de moi, en disant : Les tonnerres de l'accroissement ne sont-ils pas ceux
qui règnent dans le second angle ?
Sous lequel j'ai placé ceux que personne n'a encore dénombrés, sauf Un ; en qui les seconds commencements des choses
sont et se renforcent, ajoutant successivement les nombres du temps, et leurs pouvoirs se présentent comme les premiers
des neufs !
Levez-vous !, fils du plaisir, et visitez la Terre ; car je suis le Seigneur, votre Dieu, qui existe et vitéternellement !
Au nom de Satan, bougez ! et montrez-vous comme d'agréables libérateurs, afin que vous puissiez le louerparmi les fils
des hommes !
LA CINQUIÈME CLÉ

La Cinquième Clé Enochienne affirme le placement satanique de prêtres et de sorciers traditionnels sur terre dans le but de
les détourner.

(Enochien)
Chacun des douze du-i-be, du noasa ta qu-a-nis, adarocahe dorepehal caosagi du faonutas peripesol ta-be- liore. Casareme
A-me-ipezodi et-zodaretahe partie ; od dalugare zodizodope zodelida causes de tol-toregi; odzod-cahisa est la source de l'El ta-
vi-vau ; od iao-d tahilada du pe-o-al; mensonges sur l'histoire d'Ela Vaulasa de Quo-Co-Casabe. C'est une nuit d'obscurité quo-
a-asa : fetahe-ar-ezodi de beliora : ia-ial eda-nasa
cicalesa ; est devenu Ge-iad I-el !

(Français)
Les sons puissants sont entrés dans le troisième angle et sont devenus comme des semis de folie, souriant avec mépris sur
la Terre et résidant dans la luminosité du Ciel comme des consolateurs continus pour ceux qui se détruisent eux-mêmes.
À qui j'ai fixé les colonnes de joie, les seigneurs des justes, et je leur ai donné des vases pour arroser la terre avec ses
créatures. Ils sont les frères du Premier et du Second, et le début de leurs propres sièges qui sont garnis d'une myriade de
lampes allumées en permanence, dont les nombres sont comme le Premier, la fin et le contenu du temps !
Venez donc et obéissez à votre création. Visitez-nous en toute tranquillité et confort. Concluez-nous récepteurs de vos
mystères ; pour quoi? Notre Seigneur et Maître est le Tout-Un !
LA SIXIÈME CLÉ

La Sixième Clé Enochienne établit la structure et la forme de ce qui est devenu l'Ordre du Trapèze et l'Églisede Satan.

(Enochien)
Gahe sa-div cahisa em, micalazoda Pil-zodinu, sobam El taksi mir babalonu od obeloce samevelaji, dalagaremalapereji ar-
caosaji od acame canale, sobola zodare fa-beliareda caosaji od cahisa aneta-na miame ta Viv od Da. Daresare Sol-petahe-
bienu. Be-ri-ta od zodacame ji-mi-calazodo : sob-ha-atahe tarianu luia-he od ecarinu MADA Qu-aa-on !

(Français)
Les esprits du quatrième angle sont Neuf, puissants dans le trapèze, que le premier a formés, un tourment pour les
misérables et une guirlande pour les méchants ; leur donnant des flèches enflammées pour vanner la terre, et neuf ouvriers
continus dont les cours visitent avec réconfort la terre et sont en gouvernement et en continuité comme le deuxième et le
troisième.
Par conséquent, écoutez ma voix ! J'ai parlé de vous, et je vous émeut en puissance et en présence, dontles œuvres seront
un chant d'honneur et la louange de votre Dieu dans votre création !
LA SEPTIÈME CLÉ

La septième clé énochienne est utilisée pour invoquer la luxure, rendre hommage au glamour et se réjouirdes délices de
la chair.

(Enochien)
Ra-asa isalamanu para-di-zoda oe-cari-mi aao iala-pire-gahe Qui-inu. Enai butamonu od inoasa ni pa-ra- diala. Casaremeji
utilise Cahirelanu, de Zodonace Lucifatiana, prend soin de vavale-zodirenu tol-hami. Soba lonudohe od nuame cahisa ta
Da o Desa vo-me-dea od pi-beliare itahila rita od miame ca-ni-quola rita !
Zodacare! Zodaméra! Jecarimi Quo-a-dahe de I-mica-ol-zododa aaiome. Bajirele papenore idalugama elonusahi-od
umapelifa vau-ge-ji Bijil - DIA !

(Français)
L'Orient est une maison de prostituées chantant des louanges parmi les flammes de la première gloire dans laquelle le
Seigneur des Ténèbres a ouvert la bouche ; et ils sont devenus comme des demeures vivantes dans lesquelles la force
de l'homme se réjouit ; et ils sont vêtus d'ornements éclatants, tels qu'ils font des merveilles sur toutes les créatures.
Dont les royaumes et la continuité sont comme le Troisième et le Quatrième, des tours fortes et des lieux de confort, les
sièges du plaisir et de la continuité. Ô vous, serviteursdu plaisir, Bougez !, Apparaissez !, chantez des louanges à la Terre
et soyez puissants parmi nous. Car ce souvenir est doté d'un pouvoir, et notre force grandit dans notre consolateur.
LA HUITIÈME CLÉ

La huitième clé énochienne fait référence à l’émergence de l’ère satanique.

(Enochien)
Bazodemelo i ta pi-ripesonu olanu Na-zodavabebe bœuf. Casaremeji varanu cahisa vaugeji asa beramajejibalatoha : goho
IAD. Soba miame tarianu ta lolacis Abaivoninu od azodiajiere riore.
Irejila cahisa da das pa-aox busada Caosago, das cahisa od ipuranu telocahe cacureji o-isalamahe lonucaho od Vovina
carebafe ? NIISO! bagile avavago gohon. NIISO! bagile mamao siasionu, od mabezoda IAD oi asa-momare poilape. NIIASA
! Zodameranu ciaosi caosago od belioresa od coresi taberamiji.

(Français)
Le midi du premier est comme la troisième indulgence faite de colonnes hyacinthines, dans lesquelles les anciens sont devenus
forts, et que j'ai préparées pour ma propre justice, dit Satan, dont la longue durée sera comme des boucliers pour Léviathan.
Combien y en a-t-il qui restent dans la gloire de la terre, qui sont et ne verront pas la mort jusqu'à ce que la maison s'effondre
et que le dragon coule ?
Réjouissez-vous !, car les couronnes du temple et la robe de Celui qui est, était et sera couronné ne sontplus divisées ! Sortez
!, apparaissez !, à la terreur de la Terre et au réconfort de ceux qui sont préparés !
LA NEUVIÈME CLÉ

La Neuvième Clé Enochienne met en garde contre l'utilisation de substances, d'appareils ou de produits pharmaceutiques
qui pourraient conduire à l'illusion et à l'asservissement ultérieur du maître. Une protection contre les fausses valeurs.

(Enochien)
Micaoli beranusaji perejela napeta ialapore, das barinu efafaje Pe waunupeho olani od obezoda, soba-ca upaahe cahisa
tatanu od tarananu balie, alare busada so-bolunu od cahisa hoel-qo ca-no-quodi cial. Vaunesa aladonu maman caosago ta
iasa olalore gianai limalala. Amema cahisa sobra madarida zod cahisa! Ooa moanu cahisa avini darilapi caosajinu: od
butamoni pareme zodumebi canilu. Dazodisa etahamezoda cahisa dao, od mireka ozodola cahisa pidiai Colalala. Ul ci
ninu a sobame ucime. Bajilé ? IAD BALATOHE cahirelanu pare! NIISO! od upe ofafafe; bajile a-cocasahe icoresaka à uniji
beliore.

(Français)
Une puissante garde de feu avec des épées à deux tranchants flamboyantes (qui contiennent les coupes d'illusion, dont
les ailes sont d'absinthe et de moelle de sel), ont posé leurs pieds en Occident et se mesurent à leurs ministres. Ceux-ci
ramassent la mousse de la terre, comme le riche fait son trésor. Maudits soient ceux dont ils sont les iniquités ! Dans
leurs yeux se trouvent des meules plus grandes que la Terre, et de leurs bouches coulent des mers de sang. Leur
cerveau est couvert de diamants et sur leur tête se trouvent des pierres de marbre. Heureux celui qu'ils ne désapprouvent
pas. Pour quoi? Le Seigneur de justice se réjouit en eux ! Partez et laissez vos fioles, car le moment est tel qu'il requiert
du réconfort !
LA DIXIÈME CLÉ

La dixième clé énochienne crée une colère rampante et produit de la violence. Il est dangereux del'employer à moins d'avoir
appris à sauvegarder sa propre immunité ; un éclair aléatoire !

(Enochien)
Coraxo cahisa coremepe, od belanusa Lucala azodiazodore paebe Soba iisononu cahisa uirequo ope copehanu od racalire
maasi bajile caosagi; das yalaponu dosiji od basajime ; de bœuf ex dazodisa siatarisa de salaberoxa cynuxire faboanu.
Vaunala cahisa conusata das daox cocasa o Oanio jadis vohima ol jizod-yazoda od eoresa cocasaji pelosi molui das pajeipe,
laraji même darolanu matorebe cocasaji emena. El pataralaxa yolaci matabe nomiji mononusa olora jinayo anujelareda. Ohyo!
oh! noibe Ohyo! caosagonu! Bajile madarida et zodirope cahiso darisapa ! NIISO! caripe ipé nidali !

(Français)
Les tonnerres de la colère dorment au Nord, à l'image d'un chêne dont les branches sont des nids de lamentations et de
pleurs remplis de fumier préparés pour la Terre, qui brûlent nuit et jour et vomissent des têtes de scorpions et du soufre vivant
mêlé à poison. Ce sont les tonnerres qui rugissent en un instant avec cent puissants tremblements de terre et mille autant de
déferlements, qui ne se reposent pas et ne connaissent aucun moment ici. Un rocher en produit mille, tout comme le cœur
de l'homme
produit ses pensées. Malheur! Malheur !, oui !, malheur à la Terre, car son iniquité est, était et sera grande.Viens! Mais pas
vos sons puissants !
LA ONZIÈME CLÉ

La onzième clé énochienne est utilisée pour annoncer la venue des morts et établir une subsistance au-delàde la tombe.
Se lier à la terre. Un appel funéraire.

(Enochien)
Oxiayala holado, od zodirome O coraxo das zodiladare raasyo. De vabezodire cameliaxa de bahala : NIISO !salamanu
telocahe! Casaremanu hoel-qo, od ti ta zod cahisa soba coremefa i ga.
NIISA ! bagile aberameji nonuçape. Zodacare est de Zodameranu ! odo cicale Qaa! Zodoreje, lape zodiredo Noco Mada,
hoathahe Saitan !

(Français)
Le puissant trône gronda et cinq tonnerres volèrent vers l’Est. Et l'aigle parla et cria à haute voix : Éloignez- vous de la
maison de la mort ! Et ils se rassemblèrent et devinrent ceux à qui l'on mesurait, et ce sont les immortels qui chevauchent
les tourbillons. Viens! Car je vous ai préparé une place. Bougez donc et montrez-vous ! Dévoilez les mystères de votre
création. Soyez amical envers moi car je suis votre Dieu, le véritable adorateur de la chair qui vit éternellement !
LA DOUZIÈME CLÉ

La douzième clé énochienne est utilisée pour exprimer son mécontentement face au besoin de misère de l'homme et pour
susciter tourments et conflits chez les précurseurs du malheur.

(Enochien)
Maintenant, Dasonuf Babaje de Cahisa ob Hubaio Tibibipe ? dors ataraahici od ef ! Darix fafenu mianu ar Enayo ovof! Soba
dooainu aai et VONUPEHE. Zodacare, vite, de Zodameranu. Odo cilica Qaa! Zodoreje, lape zodiredo Noco Mada, hoathahe
Saitan !

(Français)
Ô vous qui êtes dans le Sud et qui êtes les lanternes du chagrin, bouclez votre armure et visitez-nous ! Faites sortir les légions
de l'armée de l'Enfer, afin que soit magnifié le Seigneur des Abysses, dont le nom parmi vous est Colère ! Bougez donc et
apparaissez ! Ouvrez les mystères de votre création ! Soyez amical avec moi, car je suis le même !, le véritable adorateur du
plus haut et ineffable Roi de l'Enfer !
LA TREIZIÈME CLÉ

La Treizième Clé Enochienne est utilisée pour rendre les stériles lubriques et contrarier ceux qui voudraient nier les plaisirs
du sexe.

(Enochien)
Napeai Babajehe das berinu vax ooaona larinuji vonupehe doalime: conisa olalogi oresaha das cahisa afefa. Micama isaro
Mada de Lonu-sahi-toxa, das ivaumeda aai Jirosabe. Zodacare de Zodameranu. Odo cicale Qaa! Zodoreje, lape zodiredo
Noco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Ô vous, épées du Sud, qui avez des yeux pour attiser la colère du péché, enivrant les hommes qui sont vides ; Voir! la
promesse de Satan et de sa puissance, que vous appelez une piqûre amère !
Déplacez-vous et apparaissez ! Dévoilez les mystères de votre création ! Car je suis le serviteur de Celui-là, votre Dieu, le
véritable adorateur du plus haut et ineffable Roi de l'Enfer !
LA QUATORZIÈME CLÉ

La quatorzième clé énocienne est un appel à la vengeance et à la manifestation de la justice.

(Enochien)
Noroni bajihie pasahasa Oiada ! das tarinuta mireca ol tahila dodasa tolahame caosago homida : das berinu orocahe quadre
: Micama ! Bial! Oiad ; aisaro toxa das ivame aai Balatima. Zodacare de Zodameranu ! Oh cicale Qaa! Zodoreje, lape zodiredo
Noco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Ô vous, fils et filles aux esprits moisis, qui jugez les iniquités qui m'ont été infligées - Voyez ! la voix de Satan ; la promesse
de Celui qui est appelé parmi vous l'accusateur et le tribun suprême ! Bougez donc et apparaissez ! Ouvrez les mystères de
votre création ! Soyez amical avec moi, car je suis le même !, le véritable adorateur du plus haut et ineffable Roi de l'Enfer !
LA QUINZIÈME CLÉ

La Quinzième Clé Enochienne est une résolution d'acceptation et de compréhension des maîtres dont le devoir consiste à
administrer les chercheurs de dieux spirituels.

(Enochien)
Ilasa ! tabaanu li-El pereta, casaremanu upaahi cahisa dareji; l'oado caosaji oresacore: l'omaxa monasaçi Baeouibe od
emerajisa Iaiadix. Zodacare de Zodameranu ! Odo cicale Qaa.
Zodoreje, lape zodiredo Noco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Ô toi, gouverneur de la première flamme, sous les ailes duquel se trouvent les toiles d'araignées qui tissent la Terre avec
sécheresse ; qui connaissent le grand nom de « justice » et le sceau du faux honneur. Bougezdonc et apparaissez ! Ouvrez
les mystères de votre création ! Soyez amical avec moi, car je suis le même !, le véritable adorateur du plus haut et
ineffable Roi de l'Enfer !
LA SEIZIÈME CLÉ

La seizième clé énochienne reconnaît les merveilleux contrastes de la terre et le maintien de ces dichotomies.

(Enochien)
Ilasa Viviala Pereta ! Salamanu balata, das acaro odazodi busada, od belioraxa balita : das inusi caosajilusadanu emoda
: das ome od taliobe : darilapa iehe ilasa Mada Zodilodarepe. Zodacare de Zodameranu. Odo cicale Qaa : zodoreje, lape
zodiredo Noco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Ô toi, seconde flamme, maison de justice, qui as tes débuts dans la gloire et qui réconforteras les justes ; qui marche sur la
Terre avec des pieds de feu ; qui comprend et sépare les créatures ! Tu es grand dans leDieu de l'expansion et de la
conquête. Bougez donc et apparaissez !
Ouvrez les mystères de votre création ! Soyez amical avec moi, car je suis le même !, le véritable adorateurdu plus haut et
ineffable Roi de l'Enfer !
LA DIX-SEPTIÈME CLÉ

La dix-septième clé énochienne est utilisée pour éclairer les personnes dénombrées et détruire par la révélation.

(Enochien)
Ilasa compose pereta! soba vaupaahe cahisa nanuba zodixalayo dodasihe od berinuta faxisa hubaro tasataxa yolasa :
soba Iad i Vonupehe o Uonupehe : aladonu dax ila od toatare ! Zodacare de Zodameranu !Odo cicale Qaa! Zodoreje, lape
zodiredo Noco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Ô toi, troisième flamme !, dont les ailes sont des épines pour attiser la vexation, et qui as une myriade de lampes vivantes
devant toi ; dont le Dieu est colère dans la colère - Ceins tes reins et écoute ! Bougez donc et apparaissez ! Ouvrez les
mystères de votre création ! Soyez amical avec moi, car je suis le même !, le véritable adorateur du plus haut et ineffable
Roi de l'Enfer !
LA DIX-HUITIÈME CLÉ

La dix-huitième clé énochienne ouvre les portes de l'enfer et fait apparaître Lucifer et sa bénédiction.

(Enochien)
Ilasa micalazoda olapireta ialpereji beliore: das odo Busadire Oiad ouoaresa caosago: casaremeji Laiada eranu
berinutasa cafafame das ivemeda aqoso adoho Moz, od maoffasa. Bolape como belioreta pamebeta. Zodacare de
Zodameranu ! Odo cicale Qaa. Zodoreje, lape zodiredo Noco Mada, hoathahe Saitan !

(Français)
Ô toi, puissante lumière et flamme brûlante de réconfort !, qui dévoile la gloire de Satan au centre de la Terre ; en qui les
grands secrets de la vérité demeurent ; cela s'appelle dans ton royaume : « la force par la joie », et ne se mesure pas. Sois
pour moi une fenêtre de réconfort. Bougez donc et apparaissez ! Ouvrez les mystères de votre création ! Soyez amical
avec moi, car je suis le même !, le véritable adorateur du plushaut et ineffable Roi de l'Enfer !
LA DIX-NEUVIÈME CLÉ

La dix-neuvième clé énochienne est le grand soutien de l’équilibre naturel de la terre, de la loi de l’épargne et de la jungle. Il
met à nu toute hypocrisie et les moralisateurs deviendront ses esclaves. Elle provoque le plus grand déversement de colère
contre les misérables et pose les bases du succès pour celui qui aime la vie.

(Enochien)
Madaritza das perifa LIL cahisa micaolazoda saanire caosago od fifisa balzodizodarasa Iaida.
Nonuca gohulime : Micama adoianu MADA faoda beliorebe, soba ooaona cahisa luciftias peripesol, das aberaasasa
nonucafe netaaibe caosaji od tilabe adapehaheta damepelozoda, Tooata nonucafe jimicalazodoma larasada tofejilo marebe
yareyo IDOIGO, od torezodulape yaodafe gohola, Caosaga, tabaoreda saanire, de caharisateosa yorepoila tiobela busadire,
tilabe noalanupaida oresaba, od dodaremeni zodayolana. Elazodape tilaba paremeji peripesatza, od ta qurelesata booapisa.
Lanibame oucaho sayomepe, od caharisateosa ajitolorenu, mireca qo tiobela lela. Tonu paomebeda dizodalamo asa pianu,
od caharisateosa aji-la-tore-torenu paracahe a sayomepe.

Coredazodizoda dodapala de filafazoda, lasa manada, de faregita bamesa omaosa. Conisabera od auauotza tonuji oresa;
catabela noasami tabejesa leuitahemonuji. Vanucahi omepetilabe oresa!
Bahile ? Moooabe OL coredazodizoda. El capimao itzomatzipe, od cacocasabe gosaa. Bajilenu pii tianuta a babalanuda, od
faoregita teloca uo uime.
Madariatza, torezodu !!! Oadariatza orocaha aboaperi! Tabaori périazoda aretabasa ! Adarepanu coresata dobitza! Yolacame
periazodi arecoazodiore, od quasabe qotinuji ! Ripire la sagacore paaotzata ! Umela od peredazodare cacareji Aoiveae
coremepeta! Torezodu! Zodacare de Zodameranu, asapeta sibesi butamona das surezodasa Tia balatanu. Odo cicale Qaa,
od Ozodazodama pelapeli IADANAMADA !

(Français)
Ô vous les plaisirs qui habitez le premier air, vous êtes puissants dans les régions de la Terre et vous exécutez le jugement
des puissants. Il vous est dit : Voici le visage de Satan, le commencement de la consolation, dont les yeux sont l'éclat des
étoiles, qui vous ont fourni pour le gouvernement de la Terre et sa diversité indescriptible ; vous fournissant un pouvoir de
compréhension pour disposer toutes choses selon la providence de Celui qui est assis sur le Trône Infernal et qui s'est levé
au Commencement en disant : La Terre, qu'elle soit gouvernée par ses
parties ; et qu'il y ait division en elle ; sa gloire peut être toujours ivre et contrariée en elle-même. Son cours, laissez- le se
dérouler avec l'accomplissement de la luxure ; et comme servante, qu'elle les serve. Une saison, qu’elle en confonde une
autre ; et qu'il n'y ait aucune créature sur ou en elle. Tous ses nombres, qu'ils diffèrent par leurs qualités ; et qu'il n'y ait aucune
créature égale à une autre. Les créatures raisonnables de la Terre et les hommes, qu’ils se tourmentent et s’exterminent
mutuellement ; et leurs demeures, qu'ils oublient leurs noms. L’œuvre de l’Homme et sa pompe, qu’elles soient dégradées.
Ses bâtiments, qu'ils deviennent des grottes pour les bêtes des champs ! Confondez son entendement avec les ténèbres !
Pour quoi? je me repens d'avoir créé l'homme. Un moment, faites-la connaître, et un autre tant qu'elle est étrangère ; parce
qu'elle est dans le lit d'une prostituée et la demeure du roi Lucifer.

Ouvrez grand les portes de l’Enfer ! Les cieux inférieurs au-dessous de vous, laissez-les vous servir ! Gouvernez ceux qui
gouvernent ! Abattu comme l'automne. Faites naître ceux qui augmentent et détruisez ceux qui sont pourris. Pas de place,
laissez-le rester dans un seul numéro. Ajoutez et diminuez jusqu'à ce que les étoiles soient numérotées. Surgir! Se déplacer!
et comparaissez devant l'alliance de sa bouche, qu'il nous a jurée dans sa justice. Ouvrez les mystères de votre création et
faites de nous participants de la SAGESSE NON DÉFILÉE.
 ÉPILOGUE

DEPUIS un certain temps déjà, de nombreux débats ont eu lieu quant à savoir qui était exactement le

"webmaster" de la version en ligne de la Bible satanique, et comment ils ont réussi à enfreindre le droit
d'auteur.
Des rumeurs ont circulé partout sur Internet selon lesquelles le "webmaster" est un tel, ou que c'est quoi
son visage, et il l'a fait il y a longtemps.
Quoi que vous ayez entendu, c’est faux. Le "webmaster" de ce site ne s'en attribue pas le mérite. Jamais.
Ne le sera jamais.
Certains disent que l'existence même de ce site viole les lois américaines sur le droit d'auteur.

Vous voyez ce texte là-bas, sous ces flèches ? Vous le voyez ? Les petits caractères ? Ouais.

Tous droits réservés, qui incluent le droit de reproduire ce matériel ou des parties de celui-ci sous quelque forme que ce soit,
sauf dans les cas prévus par la loi américaine sur le droit d'auteur.

Ce matériel n'est pas revendu. Il n’y a absolument aucun argent qui soit gagné avec ceci. Il existe simplement comme :

1. Une référence à ceux d'entre nous qui n'ont pas envie de sortir une copie textuelle de la Bible satanique chaque fois que
nous voulons revérifier ou citer quelque chose ;

2. Une introduction au satanisme pour ceux qui connaissent peu ou rien du satanisme ;

Ceci pourrait être transmis à un colporteur de rumeurs ou à un boudeur qui ne serait pas disposé à payer pour le livre. Alors
ils n’auraient vraiment aucune excuse pour ne pas lire la Bible satanique, sauf par pure ignorance.

3. Un hommage à feu Anton Szandor LaVey, décédé le 29 octobre 1997 CE

Ce matériel est affiché au public, en supposant que personne ne revendra les informations affichées sur ce site Internet.

N'auriez-vous pas souhaité pouvoir obtenir la Bible satanique gratuitement lorsque vous l'avez reçue pour la première fois ?
N'auriez-vous pas souhaité pouvoir partager votre nouvelle découverte avec le reste du monde entier ? Eh bien, maintenant
vous pouvez.
Avon Books n'a PAS été contacté, car il a été supposé que l'existence de ce site Web était et est légale - sur la base des
informations de droits d'auteur incluses dans La Bible satanique. Puisqu'il y a tellement de débats sur la question de savoir
si c'est légal ou non, Avon Books sera contacté pour voir ce qui devra se passer pour le rendre légal, si ce n'est pas déjà fait.
Cela sera également fait pour qu'aucune personne qui crée un lien vers ce site n'ait des ennuis de quelque nature que ce
soit.
Je m'excuse pour tout inconvénient que tout ce problème a causé à qui que ce soit. Si ce site doit être supprimé, je voudrais
également m'en excuser, car je déteste voir les gens perdre espoir et s'énerver parce qu'un site qu'ils ont vraiment aimé
visiter n'est plus disponible.
Je ne révélerai pas qui je suis. Je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai jamais. Trop de gens aiment répandre des rumeurs
vicieuses sur les gens pour des raisons plutôt ennuyeuses. Alors, vous pouvez m'appeler "Le Messager de Lucifer", car c'est
ce que je suis. Lucifer est le dieu romain de l'illumination. N'est-ce pas ce que je compte faire ?
Éclairer les gens en mettant ce livre en ligne ?

GLOIRE À SATAN !