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POLLUTION ATMOSPHERIQUE

Pr. HALIMA JOUNAID


Année Universitaire 2022-2023
Plan du cours
Chap. 1: Pollution et polluants
I- Définition
II-Structure et composition de l’atmosphère
III Les sources de la pollution atmosphérique
IV- Les principaux polluants atmosphériques
V- la pollution olfactive:
VI. La Pollution sonore

Chap. 2: Principales perturbations environnementales globales liées à la pollution de l’air

I- Pluies acides
II- Réduction de la couche d’Ozone
II- Effet de serre

Chap.3 :Lutte contre la pollution atmosphérique. Quelles actions?


I-Dispositif international
II-Dispositif national
II-1-Outils législatifs et réglementaires
II-2-Outils scientifiques et techniques
II-3- Instruments financiers
II-4- Partenariat, communication et sensibilisation
Chap. I: Pollution atmosphérique

DEFINITION

La pollution atmosphérique est une dégradation de la qualité et de la


pureté de l’air par un polluant dont les degrés de concentration et la
durée de présence sont suffisants pour mettre en danger la santé
humaine, Les ressources biologiques et les écosystèmes….

(Loi 11-03)
I- STRUCTURE ET COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE TERRESTRE

Enveloppe de gaz et de particules entourant la terre.


Son épaisseur moyenne est d'environ 600 km.
A quoi sert-elle?

• Protéger la vie sur terre des rayons UV du Soleil.

• Protéger la terre des météorites.


• Réguler l’écart extrême de températures grâce à son effet de
serre.
• Maintenir la température terrestre à une moyenne de 15°C au
lieu de -18°C
I-STRUCTURE ET COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE
I-1- Structure verticale de l'atmosphère

http://earthobservatory.nasa.gov

-La lueur orange-rouge révèle la troposphère-la plus basse,


plus dense couche de l’atmosphère,
-La couche blanche et gris laiteux représente la stratosphère
.-Les parties bleues représentent la mésosphère et la
thermosphère
Fig. 2- Photographie numérique NASA (31 Juillet 2011)

Fig. 1- Profil vertical de l’atmosphère terrestre


STRUCTURE ET COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE

I-1-1- la Troposphère 0 km -> 8 à 18 km


Épaisseurs typiques : 8km (pôles) , 15km (tropiques)

 Température diminue rapidement avec l’altitude

15°C en surface jusqu’à -50°C à 10km d’altitude

 C’est la couche des phénomènes météorologiques

 Contient la quasi-totalité de la vapeur d’eau

I-1-2- Stratosphère -> 50 km


Située en moyenne entre 10km et 50km d’altitude

 Contient la couche d’ozone (3 mm) qui filtre les rayons UV

 Température augmente avec l’altitude: de -50°C à 10km jusqu’à ~0°C à 50km


STRUCTURE ET COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE

I-1-3- Mésosphère 50km et 80km

 Températures diminuent de ~0°C à 50km jusqu’à -90°C à 80km

 La mésosphère est donc la région la plus froide de l’atmosphère terrestre

I-1-4- Thermosphère -> 500km


• Couche d’ozone plus importante que dans la mésosphère : arrête les
premiers rayons ultraviolets du soleil.
• Les fusées ont mesuré des températures allant jusqu'à 1500°C! Les aurores
boréales et australes que l’on peut observer dans les régions polaires se
forment dans la thermosphère.
• Domaine des satellites artificiels, de la navette spatiale et de la Station
spatiale internationale.
STRUCTURE ET COMPOSITION DE L’ATMOSPHERE

I-2- Composition de l'atmosphère

Tab.1- Composition chimique de l’air


Composition chimique de l’air

Fig. 3. Contribution à l’effet de serre des différents gaz


présents naturellement dans l’atmosphère
II- Les sources de la pollution atmosphérique
II-1- Les sources naturelles
II-1- 1- Emissions volcaniques:
injectent dans l’atmosphère essentiellement
 du dioxyde de carbone (CO2)
 du dioxyde de soufre (SO2)
 Des oxydes d'azote (NOx)
 des particules

II- 1-2- Emissions accompagnant la foudre


La chaleur dégagée par les éclairs (30 000 °C) fait éclater
les molécules d’azote et d’oxygène en ions libres, ils
réagissent alors pour donner des oxydes d’azote (NOx).

1,2 milliards d’éclairs sont produits chaque années dans le


monde.

En moyenne chaque éclair, transforme 7 kg d'azote en NOx


chimiquement réactifs.
II-1- Les sources naturelles de la pollution atmosphérique

II-1-3- L’érosion éolienne


Sur les océans

Différentes tailles de particules (Aérosol) de sel marin

Sur les continents

 1500 Tg (1012 g) d’aérosols minéraux émis/an Différents types de particules minérales:


(a) quartz, (b) dolomite, (c) kaolinite, (d) palygorskite of Saharan origin, (e) smectite, (f) illite
II-1- Les sources naturelles de la pollution atmosphérique

II-1-4- émissions dues à l’activité biologique


1- Métabolisme des plantes:
certaines plantes émettent de l’ l’isoprène (C5H8), du terpène (C20H32 ), du Pinène
(C10H16)) interagissent avec l’oxyde d’azote pour former l’ozone.
La végétation planétaire émettrait environ 600 millions de tonnes par an d’isoprène
2- Pollinisation
les plantes émettent du pollen (aérosol biologique) aussi considéré comme polluant car
il incommode de nombreuses personnes qui y sont allergiques.
II-1- Les sources naturelles de la pollution atmosphérique
II- 1-4- émissions dues à l’activité biologique

3-Les Micro-organismes photosynthétiques produisent du sulfure d’hydrogènes


(H2S)
L’hydrogène sulfuré ou sulfure d’hydrogène (H2S) est un gaz incolore
inflammable et très toxique présent dans la nature .
fermentation anaérobie (sulfo-bactérie) tant en milieu terrestre que marin.
On évalue de 16 à 25.106 tonnes/an de H2S produites par ces microorganismes
en milieu continental et océanique .

4-les Zones humides , produisent du méthane (CH4).


En milieu humide, Le méthane se forme de la décomposition de matières
organiques sous l’action de micro-organismes anaérobiques
Selon les études, Les sources naturelles créent 36% des émissions de méthane.
II-2- Sources anthropiques de la pollution atmosphérique

II-2-2- Sources fixes de la Pollution atmosphérique


4 secteurs d’activités sont responsables de la pollution atmosphérique
- La production d’énergie
- L’industrie , et l’incinération des déchets
-Le résidentiel /tertiaire ( chauffage, cuisson, eau chaude …. )
- L’agriculture

II-2-1- sources mobiles de Pollution atmosphérique


a. Transports routiers :
voitures, véhicules utilitaires légers, poids-lourds, motocycles et motocyclettes,
évaporation d’essence….

b. Autres sources mobiles et machines :


activités militaires, ferroviaires, navigation fluviale, trafic aérien, engins spéciaux pour
l’agriculture.

Le transport est le principal responsable de la dégradation de la qualité de l’air.


III- Les principaux polluants atmosphériques
III.1 Les polluants réglementés
8 polluants sont actuellement réglementés au Maroc.
Leur émission ne doit pas dépasser une valeur limite.
• le dioxyde de soufre : SO2
• le dioxyde d’azote : NO2
• le monoxyde de carbone : CO
• les particules (PM10) particules dont le diamètre est inferieur à 10 µm.
• le benzène : C6H6
• l’ozone : O3
• Le plomb (Pb)
• Le Cadmium (Cd)
Normes marocaines de la qualité de l’air

Polluants Nature du seuil Valeurs limites (VL)


(SO2) VL protection de la santé 125 µg/m3 - moyenne journalière à ne pas
dépasser plus de 3 jours par an
VL protection des écosystèmes 20 µg/m3 moyenne annuelle.

(NO2) VL protection de la santé 50 µg/m3 moyenne annuelle


VL protection de la végétation 30 µg/m3 moyenne annuelle.

(CO) VL protection de la santé 10 mg/m3 le maximum journalier de la moyenne


glissante sur 8 h.
(MP 10) VL protection de la santé 50 µg/m3 - moyenne journalière à ne pas dépasser plus
de 35 jours par an
(Pb) VL protection de la santé 1 µg/m3 moyenne annuelle.
(Cd) VL protection de la santé 5 ng/m3 moyenne annuelle.

(O3) VL protection de la santé 110 µg/m3 moyenne sur une plage de 8h calculé sur
une année
VL protection de la végétation 65 µg/m3 moyenne journalière ne devant pas être
dépassée plus de 3 jours de suite
(C6H6) VL protection de la santé 10 µg/m3 moyenne annuelle.

Source: Décret n°2-09-286 du 20 hija 1430 (8décembre 2009)


III.1 Les polluants réglementés

III-1-1-le dioxyde de soufre (SO2).

Formation
Soufre + Dioxygène --> Dioxyde de soufre

Origine?
Il est émis lors de la combustion des matières fossiles soufrées telles que le
charbon, coke de pétrole, fioul, gasoil, etc. .

Sources?
fixes: centrales thermiques, fours industriels…..
mobiles: véhicules à moteur Diesel.
naturelle: Volcan
III-1-1-les oxydes de soufre (SO2).

production d'électricité Industrie traitement de pétrole Transport routier

14%

36%

21%

29%

Sources d’émissions de SO2: Cas du Grand Casablanca (2010)


(Source: DMN, Cadastre des émissions 2010 )
III-1-1-les oxydes de soufre (SO2).

Au Maroc, le passage du gasoil 10 000 ppm en soufre au gasoil 50 ppm (janvier 2009)
puis 10 PPM (avril 2016) ont largement contribué à réduire les rejets en SO2.

70 000 t/an

50 000 t/an

2004

2010

Variation d’émissions de SO2 au Grand Casablanca entre 2004 et 2010


(Source: DMN, Cadastre des émissions 2010 )
III.1 Les polluants réglementés
III-1-2- LE DIOXYDE D'AZOTE (NO2)

formation
Monoxyde d'azote
(1) N2 + O2 --> 2 NO

Dioxyde d’azote
(2) 2 NO + O2 --> 2 NO2

Origine : Tous les processus de combustion de combustible fossile

Sources :
• transport,
• four d’industriel,
• production d’électricité,
• Incendies et feu de déchets.
III.1 Les polluants réglementés
III-1-2- LE DIOXYDE D'AZOTE (NO2)

Transport
5% 3% routier

Production
21% 37% d'électricité

Industrie

Traitement de
34% pétrole

Autres

Sources d’émissions de NOX : Cas du Grand Casablanca


(Source: DMN, Cadastre des émissions 2010 )
III-1-2- LE DIOXYDE D'AZOTE (NO2)
III.1 Les polluants réglementés
III-1-2- LE DIOXYDE D'AZOTE (NO2)

Le NO2 (avec l’ozone et les particules) est l'un des constituants du SMOG

Image montrant l’intensité du Smog à Pekin


III.1 Les polluants réglementés
III-1-3- Le monoxyde de carbone

Gaz inodore, incolore et inflammable, à l'origine de nombreuses intoxications


généralement dans des lieux confinés.

Origine : combustion incomplète du carbone

Combustion complète
CH4 + 2 O2 = CO2 + 2 H2O

Combustion incomplète
2 CH4 + 2 O2 = 3 H2 + CO + CO2 + H2O
III.1 Les polluants réglementés
III-1-3- Le monoxyde de carbone

Sources anthropiques:

6% 4%
Transport routier
8%

Industrie

82% Résidentiel Tertiaire

Aures

Sources d’émissions de CO : Cas du Grand Casablanca


(Source: DMN, Cadastre des émissions 2010 )
III.1 Les polluants réglementés
III-1-4- Les (PM)

Ce sont de fines particules solides ou liquides en suspension dans l’air

Classées en fonction de leur granulométrie

PM 10 : diamètre moyen < 10 μm.


PM 2.5 : diamètre moyen <2.5 μm.
PM 1.0 : diamètre moyen <à 1 μm.

Sources anthropiques
 La combustion de carburants fossiles, 12%
12%
Production
d'électricité
 Les fonderies, 52% Transport routier

24% Industrie
les industries de pâtes et papiers et du bois,
l'exploitation minière
Les carrières, les cimenteries… Sources d’émissions des PM: Cas du Grand Casablanca
( Source: DMN, Cadastre des émissions 2010 )
III.1 Les polluants réglementés
III-1-5- benzène (C6H6)

C’est un hydrocarbure aromatique cyclique.

• incolore,, volatil, très inflammable.

Utilisé comme:
-solvant, dans les colles, vernis, peintures,
-pour le nettoyage à sec,
-le dégraissage des métaux ……..

Sources d’émission du Benzène en France (2012)

Le lien entre leucémies et exposition au benzène a été établi par de nombreuses études
épidémiologiques.
III.1 Les polluants réglementés
III-1-6- le Plomb (Pb)

Plomb natif
Galène/
PbS

C’est un métal lourd (Masse volumique : 11,35 g/cm3 (20 °C)).


IL présente un caractère toxique pour la santé et l'environnement :
Il se retrouve généralement au niveau des PM.

Source:
 combustion du charbon, pétroles, ordures ménagères,
 Fonderie de plomb,
 Fabrication de batteries électriques,
 Fabrication de certains verres (cristal),
 Fabrication des câbles, des tuyaux
 Fabrication de peintures et des pesticides.
III.1 Les polluants réglementés
III-1-7- le Cadmium (cd)

Cadmium natif

Parmi les métaux lourd les plus problématiques en termes d’impact sur la santé

Source: fumée et poussières émises par certaines industries:


-métallurgie,
- recyclage des batteries au cadmium,
- fabrication de piles électriques, ou de plastique, de peinture

fumée de cigarette
III.1 Les polluants réglementés
III-1-8- l’Ozone (O3)

Ne doit pas être confondu avec l’ozone de la couche stratosphérique

C’est un polluant « secondaire » car il n’est pas directement rejeté dans


l’atmosphère.

C’est un polluant photochimique. Il se forme, sous l’action du rayonnement


solaire, à partir d’autres polluants tels que :
- les oxydes d’azote (Nox)
- les composés organiques volatils.
III-2- Autres polluants à haut risque pour l’environnement
III-2- 1-Les composés organiques

A- les Composés organiques volatiles (COV)

Définition
C’est des composés contenant au moins 1 atome de carbone + 1 ou plusieurs des
éléments suivants : hydrogène, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote

source:
- Biogénique (Exp: l’isoprène (C5H8))
- Anthropique (Exp: Acétone (C3H6O)).

Caractéristiques
• Très volatils, se trouvent à l'état de vapeur dans l'atmosphère.
• Toxiques
• persistants
III-2- 1-Les composés organiques
A- les Composés organiques volatiles – COV

Application
Utilisés dans de nombreux procédés, essentiellement en qualité de solvant,
dégraissant, dissolvant, agent de nettoyage, conservateur….

Impacts
Effet direct en tant que substance toxique, jusqu’à des niveaux de gravité
extrêmes justifiant sa classification en tant que matière (cancérogène,
mutagène)
Les grandes familles de composés organiques volatiles

A.1- les alcanes Propane


Propane, Butane…

Ester Acétone
A.2- les composés oxygénés
(acétones, esters, alcool ...)

A.3- les Aromatiques Mono ou polycycliques Benzène


(benzène, toluène , naphtalène...)

A.4-le méthane (CH4) qui est un COV


et un gaz à effet de serre, naturellement présent dans l'air
III-2- 1-Les composés organiques

B - Les polluants organiques persistants (POP)

Définition
Ensemble de molécules complexes où les carbones possédant des atomes d'hydrogènes
peuvent être remplacés par un ou plusieurs atomes d'halogène (Chlore, Brome, Fluore)
Particularité
ils ne sont pas définies à la base de quatre propriétés :

 Persistance dans l’environnement


 Haute Toxicité pour les organismes vivants
 Bioaccumulation dans les tissus vivants
 Transport sur de longues distances

sources d’émission
• Les procédés industriels comprenant une étape de combustion incomplète
(incinération de déchets, métallurgie, production de chaleur...)
• Le chauffage résidentiel
III-2- 1-Les composés organiques

B - Les polluants organiques persistants (POP)

Définition
Ensemble de molécules complexes où les carbones possédant des atomes d'hydrogènes
peuvent être remplacés par un ou plusieurs atomes d'halogène (Chlore, Brome, Fluore)
Particularité
ils ne sont pas définies à la base de quatre propriétés :

 Persistance dans l’environnement


 Haute Toxicité pour les organismes vivants
 Bioaccumulation dans les tissus vivants
 Transport sur de longues distances

sources d’émission
• Les procédés industriels comprenant une étape de combustion incomplète
(incinération de déchets, métallurgie, production de chaleur...)
• Le chauffage résidentiel
III-2- 1-Les composés organiques
B - Les polluants organiques persistants (POP)

1-Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)


Exp: Naphtalène

2- Les dioxines et les furannes (DIOX)


Exp: Polychlorodibenzo-dioxine

3- Polychlorobiphényles (PCB) ou pyralènes


Chaque noyau phényle peut compter jusqu'à 5 atomes de Cl
Usage: lubrifiants , Transformateur , condensateurs , adhésifs, peintures…
Condensateur contenant des PCB.

Elimination totale en 2025 (Convention Stockholm)


III-2- Autres polluants à haut risque pour l’environnement

III-2-2 Chlorofluocarbures (CFC)


composés chimiques synthétiques appelés Fréon. Incolores, inodores,
ininflammables et ne sont pas toxiques, mais certains de leurs produits de
décomposition peuvent être dangereux.

Principaux CFC:
•BFC (Halon);
•HCFC.

Usage:
• l’industrie du froid (climatiseurs, réfrigérateurs, congélateurs industriels ou
domestiques);
• Nettoyants industriels et des propulseurs.

Impact sur l’environnement


•Dégrade l’ozone stratosphérique
•Absorbent les rayonnements ultraviolets (effet de serre)
III-2- Autres polluants à haut risque pour l’environnement

III-2- 3 Les métaux lourds :


• Eléments métalliques de masse volumique élevée (> 5 g/cm3).
• Présents naturellement mais en quantités très faibles dans les sols, l'eau et l'air.

• les 3 métaux: Mercure, Plomb et cadmium :


• Sont tous très toxiques (effets sur le système nerveux).
• Possèdent une très grande durée de vie.
• S’accumulent dans les tissus vivants et menacent ainsi l’environnement
et à la santé de l’Homme.
IV-Les odeurs:
Les odeurs constituent plus une gène qu’un réel danger , car elles sont
perceptibles bien en dessous des seuils de toxicité admissible.

Activités génératrices d’odeurs :


- Secteur agricole;
- Agroalimentaire, Industrie chimique, Papeterie;
- Stations d’épurations;
- Décharges.
V. Pollution sonore
on parle de pollution sonore lorsque les nuisances sonores provoquées par les activités
humaines (carrière, transport, etc.) dépassent les seuils vis-à-vis de l’acuité auditive, de la
santé et des écosystèmes,
Chez l’homme: Gêne irritabilité, insomnie et dépression. perte temporaire, voire
permanente, de l’audition.

Certaines espèces (cétacés) qui utilisent les sons pour se repérer, se déplacer et
communiquer sont particulièrement vulnérables à ce type de pollution.

Durée d’exposition journalière sans séquelles en fonction du niveau sonore (OMS)

120 db 110 db 100 db 90 db 85db

12 sec 2min 20 min 3 heures 8 heures

Quelles sont les normes?

Niveaux admissibles en limite de propriétés (OMS)

Jour 70 dB
Nuit 60 dB
VI- Les effets écologiques des différents polluants
On classe souvent les effets en fonction de l’échelle qui les
concerne:

• Locale: (Exp: odeurs, bruits effets des particules, du benzène,


monoxyde de carbone... sur la santé).

• Régionale: (pluies acides, eutrophisation …).

• Mondiale: (Effet de serre, couche d’ozone).


Effet Régional de la pollution atmosphérique

Les pluies acides


"Les pluies acides" est un terme utilisé pour décrire toute forme de précipitations
acides (pluies, neige, grêles, brouillard).
le pH "naturel" d’une pluie étant de l’ordre de 5,6.
Quels sont les principaux gaz responsables des pluies acides?

Le SO2 et les NOx


Réagissent dans l'atmosphère avec le dioxygène et l'eau pour former
respectivement de l'acide sulfureux H2SO3 (1) et de l'acide nitrique HNO3 (2).

(1) SO2 + H2O → H2SO3


(2) 3 NO2 + H2O→ 2 HNO3+ NO

Quelles sont les conséquences des pluies acides ?


- Modifient les équilibres chimiques des milieux récepteurs (forets, océans, champs
agricoles….).
Effet Global de la pollution atmosphérique
1- le « trou » d’Ozone

C’est quoi ?
C’est l’amincissement de la couche d’ozone du à la pérturbation de l’équilibre
naturel entre sa production et sa destruction dans la stratosphère.

Quand la destruction de la couche d’ozone est- elle apparue ?


- A partir des années 1970, Les scientifiques observent un amincissement très net
de la couche d’ozone et alertent l’opinion publique en mettant en accusation
certains rejets dans l’atmosphère.

Septembre 1998, les scientifiques ont évalué de 27,3 millions de km2 la


superficie du "trou" de la couche d’ozone.

C’est dû à quoi ?
Principalement à l’émissions dans l’atmosphère de produits chimiques de synthèse
connus sous le nom de substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO).
Effet Global de la pollution atmosphérique
1- le « trou » d’Ozone

Pourquoi et comment les SACO détruisent-ils la couche d’ozone?


 ne se décomposent pas dans la basse atmosphère. Ils ne sont pas détruits par les réactions
chimiques,
 Leur durée de vie dans l’atmosphère est de 55 à 400 ans selon les cas,
 S’élèvent dans la haute atmosphère pour atteindre la stratosphère au bout de 6 à 8 ans,

 Les molécules se dissocient sous l’action des ultraviolets et libèrent leur atome de chlore:

Cl + O3 ---> CIO + O2

 Le monoxyde de chlore (CIO) réagit avec un atome d’oxygène (O), libérant du chlore, qui
va répéter le processus de la destruction d’une molécule d’ozone:

CIO + O ---> Cl + O2

Ainsi, un seul atome de chlore peut détruire plus de 100 000 molécules d’ozone avant de
composer une molécule plus stable et disparaître de la stratosphère
Effet Global de la pollution atmosphérique
1- le « trou » d’Ozone

Quels sont les types de SACO ??


Les SACO contenant du chlore:
• Les chlorofluorocarbures (CFC)*,
• le tétrachlorure de carbone (CcL4),
• le méthyl chloroforme (C2H3Cl3),
• les hydrochlorofluorocarbures (HCFC).

Les SACO contenant du brome:


• Les halons. Exp.halon 1311 : CF3Br, principalement utilisés pour lutter
contre les incendies là où on ne peut utiliser de l'eau.
• Halon 1211 : CF2BrCl interdit de fabrication depuis 1994
Effet Global de la pollution atmosphérique

2- Le réchauffement climatique

L’Homme est-il responsable du réchauffement Climatique ?


Evolution des preuves scientifiques concernant l’effet de serre

Source: Rapport du GIEC 2014


Quels sont les gaz responsables du réchauffement climatique ?

Gaz à effet de serre (GES)

16%

6%

2%

76%

Contribution des GES dans le réchauffement climatique

Gaz fluorés: CFC, HCFC, CF4, SF6

Source: Rapport du GIEC 2014


Source: Rapport du GIEC 2014

Contribution des activités économiques aux émissions de GES


Quel est l’indicateur du réchauffement climatique ?
1- Hausse des températures moyennes du globe

La période 1983-2012 a probablement été la plus chaude depuis 1400 ans

Source: Rapport du GIEC 2014


Où se manifeste cette hausse des températures ?

1- le réchauffement des océans

Source: Rapport du GIEC 2014

Le réchauffement le plus marquant a lieu en surface (75 premiers mètres) :


+0,11°C par décennies, entre 1971 et 2010, soit +0,44°C en moins de 40 ans.
Acidification des océans
-
2 La diminution constante
du volume de la Cryosphère

les banquises, les lacs et rivières


gelés;

Calottes glaciaires;

 les glaciers;

les sols gelés (temporaires ou


permanents).

Source: Rapport du GIEC 2014


3- La hausse du niveau des mers

Les marégraphes et les données satellites


montrent que la hausse du niveau des
mers est un phénomène sans équivoque.

Sur la période 1901-2010, le niveau de la


mer a augmenté en moyenne de 19 cm à
raison de 1,7 mm/an.

le phénomène s’accélère, puisque la


hausse était de 3,2 mm/an entre 1993 et
2010.

La hausse du niveau des mers est presque


deux fois plus rapide depuis 20 ans, par
rapport au siècle dernier.
En 2016 sont franchis:

- +1° Celsius par rapport à l'ère Préindustrielle (1850)


- la barre des 400 ppm éq C02

Différents scénarios évalués par le 5eme rapport du GIEC représentant la


hausse des T° moyennes en fonction des concentrations en équivalent C02

Pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2 °C (Accord de Paris)

il faut maintenir les niveau des GES à 500 ppm.


70 % C'est la réduction nécessaire des émissions mondiales de gaz à effet de serre en
2050 par rapport à leur niveau de 2010
Chap.III. Lutte contre la pollution
atmosphérique
Au Maroc, La pollution de l’air a couté en 2014, 10 Mds de
dirhams (1,05 % du PIB).

Le coût de la dégradation environnementale au Maroc a été évalué,


pour l’année 2014, à près de 32,5 milliards de dirhams, ce qui
équivaut à 3,52% du PIB.

En 2014, 7 millions de décès ont été causés par des évènements liés
à la pollution de l’air .
Hiérarchie des textes réglementaires

Exemple de la législation Environnementale

La constitution version 2011

Convention sur les changement climatiques

Dahir n° 1-14-09 portant promulgation de la


loi 99-12 : Charte Nationale Enviro et DD

Loi 13-03 relative à la lutte


contre la pollution de l’air

Décret 02-09-286 fixant les


normes de la qualité de l’air

Arrêté des ministres de la santé de


l’environnement fixant les modalités de calcul de
l’indice de qualité de l’air

Concernant le seuil d’information, La nature des


Circulaire/ Directives informations à porter au public ainsi que le
moyen de communication à mettre en œuvre.
LUTTE CONTRE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE

I-Traités internationaux

1-La Convention de Genève sur le transport transfrontière de la pollution


atmosphérique.

- Adoption: Genève le 13 novembre 1979,

- entrée en vigueur/ le 28 janvier 1988 et révisé en 2012

- Ratification: 46 pays.

- Objectifs: visent la réduction des émissions du SO2 des NOX , O3, COV, et POP

- Outils -Coopération scientifique ,


-Échange d'informations ,
-Instaurer des mécanismes de surveillance.

Principaux protocoles:
Helsinki et Oslo (SO2), Sofia (Nox), Genève (COV), Aarhus (POP et métaux lourds)
2-La Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone:

Contenu: constitue une application du principe de précaution face


l’appauvrissement de la couche d’ozone.

Adoption : le 22 mars 1985.


Ratifications: 185, ratifiée par le Maroc en 1995

Outils: -Concertation
-Echange d’information,
-Encouragement de La recherche,
-Mécanismes de surveillance ....

Principal protocole: Montréal


3-Le Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche
d'ozone
Contenu: Elimination progressive des substances qui appauvrissent la couche
d’ozone.
Adoption : Montréal, le 16 septembre 1987.

Ratifications en 2009, 196 pays. (ratifiée par le Maroc en mars 1996)

Objectif: l’arrêt total en 1996 de la production et de l’utilisation des CFC et Halons


1211 (CF2BrCl)

-Arrêt total de production HCFC en janvier 2020 pour les pays industrialisés et 2040
pour les pays en voie de développement

La Chine augmente sa production de halon-1211 (de 200 tonnes par année au lieu
de la réduire.
Ce pays est actuellement responsable de 90% de la production mondiale
4-Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques
(CCNUCC) :

Conclue lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992,

Objectif: Stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à


un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse et
irréversible du système climatique.

Engagement: :
• Réaliser des inventaires nationaux des GES
• Ramener les émissions GES au niveau de celles de 1990.

Adoption : New York, le 9 mai 1992.


Entrée en vigueur : le 21 mars 1994
Nombre de ratifications : 195 en 2015. Maroc en 1995
Anné Principales réalisations
COP Lieu
e
1 1995 Berlin, Allemagne
2 1996 Genève, Suisse
3 1997 Kyoto, Japon Réduire les GES d'au moins 5,2 % /1990. 1ere période 2008 -2012.
7 2001 Marrakech, Maroc
12 2006 Nairobi, Kenya
13 2007 Bali, Indonésie
14 2008 Poznan, Pologne
15 2009 Copenhague, Danemark
Création du fond vert pour le climat (100 Milliard de dollars / an
16 2010 Cancún, Mexique
jusqu'à 2020)
17 2011 Durban, Afrique du Sud
deuxième période d'engagement du protocole de Kyoto 2013-2020
18 2012 Doha, Qatar réduire leurs émissions à 18 %.

19 2013 Varsovie, Pologne


20 2014 Lima, Pérou
maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en
21 2015 Paris, France
dessous de 2°C voir de 1,5°C à l’horizon 2100.
22 2016 Marrakech, Maroc
Le Protocole de Kyoto. 1997. (ratifié par le Maroc en 2002)

• Entrée en vigueur : 16 février 2005.

• la première mise en œuvre pratique, et contraignante, de la CCNUCC:

Première période de contrainte: 2008 -2012.

But : réduire d'au moins 5,2 %, /1990, les émissions des GES.

Deuxième période d'engagement 2013-2020

Réduire les émissions de GES à 18 %/ 1990.


Qui s’est engagé sur quoi ?
Qui s’est engagé sur quoi ?

ANNEXE I de la CCNUCC

Pays annexe II Pays en transition vers une


OCDE économie de marché
Allemagne Luxembourg Bulgarie a
Australie Monaco Croatie a, *
Autriche Norvège Estonie a
Belgique Nouvelle-Zélande Hongrie a
Canada Pays-Bas Lettonie a
Danemark Portugal Lituanie a
Espagne Royaume-Uni ( Grande- République tchèque a, *
U.S.A Bretagne et d’Irlande du Roumanie a
Finlande Nord) Pologne a
France Suède Ukraine a
Grèce Suisse Bélarusie a
Irlande Fédération de Russie Slovénie a,*
Islande Slovaquie a, *
Italie
Japon
Liechtenstein
Grands absents: Chine, Inde
9,26 GT/an
Comment les pays annexe II vont réussir à tenir leur engagements?
Mécanismes " de flexibilité " :
un quota représentant le droit d’émettre une tonne de CO2.
1. Permis d'émission négociable, cette disposition permet de vendre ou d'acheter des
droits à émettre des GES entre entreprises des pays de l’Annexe II;

Peut aller de 10 à 1000 €

Dans UE Le prix du carbone en 2018 se situait autour


de 20 € la tonne de CO2
Comment les pays annexe II vont réussir à tenir leur engagements?
2. la " mise en œuvre conjointe
« Permet, au pays Annexe II de procéder à des investissements visant à réduire les
émissions de gaz à effet de serre en dehors de leur territoire national (pays en
transition de l’annexe I) et de bénéficier des crédits d'émission générés par les
réductions ainsi obtenues.

Pays annexe II Pays annexe I en transition

Les crédits carbone sont mesurés en Unités de Réduction des Émissions (URE).
Comment les pays annexe II vont réussir à tenir leur engagements?
3. le " mécanisme de développement propre (MDP).
le mécanisme génère des crédits d’émission* sur la base de projets d’investissement réalisés par des
pays développés dans des pays en développement(or annexe I).
Objectifs ?
• Atteindre les objectifs de réduction des pays industrialisés ;
• Contribuer au développement des pays en voie de développement notamment en matière de
technologies propres.
• Transfert de technologie et du savoir faire
Ces crédits carbone sont mesurés en
Unités de Réduction des Émissions (URE).
Protocole de Kyoto, quel bilan?
-Baisse des GES de 24 % entre 1990 et 2012 ?
-Pays de l’est baisse de 40% économie affaiblie;
- Ottawa: émissions ont augmenté de 18,2 % sur
la période 1990-2012.
Dispositif national pour la lutte contre la pollution
atmosphérique
Dispositif national pour la lutte contre la pollution atmosphérique

1- Outils législatifs et réglementaires

• la loi cadre n°11‐03 relative à la protection et à la mise en valeur


de l'environnement ;
• la loi n°12‐03 relative aux études d'impact sur l'environnement ;
• la loi n°13‐03 relative à la lutte contre la pollution de l'air et ses
décrets d’application;
• la loi n°28‐00 relative à la gestion des déchets et à leur
élimination.
• Loi Cadre portant Charte Nationale de l’Environnement et du
Développement Durable.
Dispositif national pour la lutte contre la pollution atmosphérique

Décrets d’application de la loi 13-03

Décret fixant les normes de qualité de l’air et les modalités


d’installation des réseaux de surveillance;

Décret fixant les valeurs limites des émissions polluantes dans l’air
émanant de sources de pollution fixes et les modalités de contrôle
de ces émissions.

Arrêté relatif aux seuils de vigilance, d’information, d’alertes et les


mesures d’urgence pour l’amélioration de la qualité de l’air
Dispositif national pour la lutte contre la pollution atmosphérique

2- Planification:

2-1-Plan Climat National 2018-2030


Il constitue le socle de coordination et le cadre de développement d’une politique
climatique à moyen et long terme.

le PCN vise les objectifs stratégiques suivants :


● Atteindre 52 % de la puissance électrique installée à partir de sources
renouvelables à l’horizon 2030 ;
● Réduire la consommation d’énergie de 15 % à l’horizon 2030 ;
● Augmenter le taux de reboisement et de reforestation ;
● Optimiser les techniques d’irrigation ;
● Augmenter le taux de valorisation des déchets solides et liquides
● Assurer l’installation des équipements économes et performants au niveau
des bâtiments.
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2- Planification:

2-2 Programme national de l'air « PNAir »

le Programme national pour l'amélioration de la qualité de l’air 2017-2030 vise


à réduire la pollution résultant des unités industrielles et des moyens de
transport et à renforcer l'arsenal juridique en la matière.
Il vise notamment:
- Le renforcement et l'extension du réseau national de surveillance de la
qualité de l’air ;
- La réduction des rejets atmosphériques générés par le transport et
l’industrie;
- Le renforcement du cadre réglementaire en la matière ;
- Le renforcement de la communication et de la sensibilisation.
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3- Outils scientifiques et techniques

 Le Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution


 mesurer les émissions dans l'air en réponse aux plaintes formulées par le public au sujet
de la pollution émanant de l'industrie ou de l'artisanat.
 répondre aux demandes du secteur de l'industrie à vérifier ou à auditer les émissions.

 Cadastre des émissions:


 inventaire des émissions atmosphériques au niveau local.
 Cartographie de la qualité de l’air à l’échelle régionale.
 Etudes prospective des tendances des émissions à court terme.
 Evaluation des impact de ces tendances sur la santé des populations .

 Réseau de Surveillance de la qualité de l’air


Actuellement, le Maroc est doté d’un Réseau National de Surveillance de la Qualité de l’Air constitué de
29 stations fixes installées au niveau de 15 villes du Royaume couvrant 7 régions et de 4 unités mobiles.
Ces stations ont pour objectif de mesurer la qualité de l’air et d’en informer les autorités locales, les
décideurs et le public. Ces stations sont gérées par la Direction de le Météorologie Nationale.
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3- Outils scientifiques et techniques

Recherche scientifique

L’Institut de Recherche En Energie Solaire et Energies Nouvelles (Iresen)

• L’Institut se positionne dans le domaine de la R&D à travers son agence de


moyens et son centre de recherche.
• rôle: contribuer à la mise en place et le développement de pôles d’excellence
et d’unités de recherche hautement spécialisées dans le domaine des énergies
renouvelables.
• Chaque projet financé par l’Iresen a pour finalité l’obtention de procédés, de
services ou de produits marocains à fort potentiel de valorisation commerciale.
• Le soutien financier des projets de recherche appliquée aura permis le
développement de plusieurs innovations, telles que l’unité mobile-modulaire
de traitement des eaux saumâtres, la batterie Li-Ion avec les déchets de
l’industrie du cobalt, les systèmes de climatisation solaire thermique…
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3- Outils scientifiques et techniques

Système de surveillance de l’air


Réseau National de la surveillance de la qualité de l’air

Comités national et régionaux de la qualité de l’air

Seuils d’information: Recommandations

Seuils d’alertes: Mesures d'urgences

Exemple: pollution particulaire : seuil d’alerte pour la moyenne journalière : 125 µg /m3
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3- Outils scientifiques et techniques

Stations fixes de suivi de la qualité de l’air

Stations mobiles de suivi de la qualité de l’air


Dispositif national pour la lutte contre la pollution atmosphérique

4- Instruments financiers

4-1- Fonds de Dépollution Industrielle (FODEP)

Objectifs:
•Mettre à niveau les industries nationales;
•Economiser l’utilisation des ressources naturelles ;
•Réduire les émissions industrielles liquides, solides et gazeuses.
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4- Instruments financiers

4-2- Fonds National de l’Environnement (FNE)


Instrument financier incitatif alimenté par les dotations du budget
général, Les dons et legs , Toute autres ressources.

Objectifs :
Contribuer au financement :
•des programmes de dépollution
•des projets pilotes d’environnement et expérimentation.
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4- Instruments financiers

4-3- Mécanisme de Développement Propre (MDP)


Quelques projet MDP approuvé au maroc.
Alimentation de la nouvelle cimenterie de Tétouan par énergie éolienne (10 MW).
Emissions évitées : 28 651 tonnes EqCO2/an
Parc éolien d’Essaouira 60 MW
- Emissions évitées : 156 026 T EqCO2/an
Alimentation en électricité des foyers ruraux par des kits photovoltaïques
-Emissions évitées : 38 636 T eqCO2/an
 Récupération du méthane de la décharge d’Oulja
-Emissions évitées : 32 481 T EqCO2/an

En échanges du financement de ces projets, les émissions évitées (crédits carbone)


sont accordées à l’investisseur.
Tous acteurs pour lutter contre la pollution de l’air
L ’action des communes
• développer les transports en commun,
• mieux gérer les déchets,
• optimiser la circulation et le stationnement.

l’action des industriels


• développer des technologies propres afin de
diminuer la pollution à la source,
• choisir des Procédés efficients
• dépolluer les effluents gazeux.

L’action des particuliers : L’action des pouvoirs publics


• éviter les gaspillages d’énergie, • le parlement légifère,
• entretenir et régler les appareils de •l’administration établit
chauffage et les véhicules,
la réglementation et contrôle
• utiliser des combustibles moins
polluants,
le respect des prescriptions imposées à tous.
• choisir des modes de déplacement Il en résulte :
adaptés, (marche, vélo, transports en •des incitations pour dépolluer,
commun). • un renforcement des programmes en matière de
prévention et de mesure des pollutions de l’air.

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