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SOCIÉTÉ BURKINABE DES PRODUCTIONS ANIMALES

Mesures de biosécurité et concepts généraux de la


vaccination en élevage avicole

Présentation:
Serge TOURE
Directeur Commercial et Marketing
1 Nov 2017
CONTEXTE DE NOS ELEVAGES
 Mode d’élevage en bâtiment ouvert
 Déficit de la réglementation dans :
• Distance entre les fermes
• Méconnaissance ou inexistence de textes
• Non déclaration et manque de gestion des MLC
 Moyens de luttes:
• Thérapeutique
• Biosécurité
• Prévention: vaccination = seule arme réelle dans notre contexte.
Vaccination va avec biosécurité (on ne peut pas réussir la vaccination sans 1
minimum de biosécurité)
Vaccination = barrière → plus la barrière est solide, moins on n’a de risque;
avec un niveau de microbisme élevé et un niveau de barrière faible→
expression des maladies.

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1ère partie:
MESURES DE BIOSÉCURITÉ EN
ÉLEVAGE AVICOLE

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DÉFINITION DE LA BIOSÉCURITÉ
 La biosécurité désigne l’ensemble des mesures d’hygiène et de
sécurité sanitaire vont limiter l’introduction et la propagation des
vecteurs de micro-organismes ou des micro-organismes eux-mêmes
sur les fermes.

 Elle représente le moyen le plus efficace et le plus économique de


contrôler l’état sanitaire des volailles pour une meilleure rentabilité
de l’élevage et l’obtention de produits de qualité optimale

 La mise en œuvre des mesures de biosécurité augmente les profits et


le résultats de la ferme, et garantit des produits sains à la
consommation.

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Aspects économiques

Adoption des
mesures de Bon sens
biosécurité

Risque relatif

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Modes de propagation des maladies virales

●Oiseaux sauvages
●Rongeurs
●Insectes
●Chiens/chats

●Poussins de 1 jour
●Litière (ex. sciure)
du couvoir
●Provende (y.c. sacs)
●Plateaux d’oeufs Volaille/ ●Poussins d’autres
sources (ex.
●Eau
●Air (ventilation)
Poulailler poulettes)
●Autres espèces
●Médicaments

●Personnes (chaussures et
habits)
●Véhicules/camions
●Equipement, matériel

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1- CONCEPTION DE LA FERME ET CONTRÔLE DES FLUX

 Implantation de la ferme:

 Le plus loin possible d’autres fermes commerciales  éviter la


propagation des agents pathogènes
 Direction des vents dominants  ventilation uniforme et contrôlable
 Eviter les terrains marécageux et les bas-fonds évite les problèmes
associés aux eaux stagnantes (inondations, contaminations…)
 proscrire tant que possible l’implantation proche des routes principales
et des zones urbaines moins de stress et de problèmes liés au
transport de volailles

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 Conception des bâtiments :
 Clôture de l’ensemble de l’exploitation avec une porte d’accès  contrôle de tous les flux entrant et sortant

 Distance entre les bâtiments à l’intérieur de la ferme ≥ (2xlargeur)  minimiser la propagation des micro-
organismes

 La construction des bâtiments doit permettre d’éviter l’introduction des nuisibles et des animaux sauvages
qui sont d’excellents vecteurs de microbes.

 Alentours des poulaillers exempt de végétation et d’ordures (idéalement recouvert de béton ou d’un
matériau similaire) faciliter le nettoyage des abords

 Sol bétonné avec une légère pente (1% maximum) et murs lisses  l’hygiène générale peut être contrôlée
plus efficacement si le bâtiment peut être désinfecté complètement.

Une pente trop prononcée empêche une répartition homogène de la litière  augmentation du niveau
de microbisme.

 Eviter de planter des arbres qui attirent les oiseaux sauvage au alentours des bâtiments (arbres fruitiers,
palmiers…).

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 Biosécurité à l’entrée de l’exploitation:
Principe: « tout ce qui se trouve hors du site doit être considéré comme
sale »
 Enregistrement de tout ce qui rentre ou sort de la ferme;
 Décontamination des personnes : vestiaires équipé d’une douche ou à
défaut d’un lavabo pour le lavage des mains; chaussures et tenues de travail
(ne doivent jamais sortir de la ferme);
 Décontamination des camions: rotoluve (longueur ≥ longueur du camion
le + long qui rentre sur la ferme); lavage et désinfection des parties basses

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Mesures de biosécurité
Les trois étapes de la biosécurité

• Ségrégation physique (bio-exclusion / bio-confinement)


Etape la plus importante et efficace
Meilleure forme de biosécurité

• Nettoyage
Deuxième étape en terme d’importance
• Désinfection
Etape la moins fiable
Son efficacité va dépendre de beaucoup de facteurs, y compris la qualité du nettoyage

1. Restriction de l'accès des visiteurs:


• A l’entrée de chaque élevage, une autoluve est obligatoire
• A l’entrée de chaque bâtiment, la pédiluve est obligatoire
• Aménagement des abords selon le principe de la circulation en sens unique de la zone propre vers la
zone sale: Construction d’un enclos
2. Adopter de bonnes mesures d'hygiène autour de la ferme et des poulaillers:
• Les abords des bâtiments doivent être propres.
• La végétation autour des bâtiments doit être détruit sur une distance de 3m
3. Eviter l’entrée des oiseaux et mammifères (porc, chat) dans l’élevage:
• Protéger toutes les ouvertures par des grillages et s’assurer que ceux-ci sont en bon état
• Garder le troupeau dans un lieu grillagé ou, idéalement, dans une structure fermée où ils ne peuvent
avoir aucun contact avec des oiseaux sauvages
• Eviter de servir aux animaux de l’eau provenant d’un étang (risque d’être contaminée par des
excréments d’oiseaux sauvages)

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4- Ne pas partager de matériels ni de fournitures avec d’autres éleveurs de volailles. Sinon nettoyage/désinfection avant et
après utilisation de tout matériel emprunté ou partagé,
5- Mise en quarantaine des nouveaux animaux dès leur arrivée d’une foire agricole ou d’un marché, animaux en
quarantaine à distance du reste du troupeau, pendant 2 à 4 semaines

Conduite du personnel de l’élevage

1. Si plusieurs personnes dans un seul élevage, assigner à chaque personne son bâtiment,
2. Si des âges multiples sur le site et une seule personne qui s'occupe de tous les bâtiments, il faut toujours
commencer avec les animaux les plus jeunes et aller vers les plus âgés,
3. Avant d'entrer dans un bâtiment, chaque personne entrant doit passer dans le pédiluve,
4. Porter des combinaisons et des bottes qui ne sortent pas de l'élevage et qui sont spécifiques à un ouvrier donné,
5. Reconnaître et déclarer les maladies
Nettoyage

Insister sur l’importance fondamentale de cette phase, en effet, on ne peut désinfecter que des surfaces et du matériel
parfaitement propres:
 Dès le départ des animaux, il faut enlever la litière et tout le matériel amovible
 Le nettoyage de l’extérieur des bâtiments ne doit pas être oublié
 Pour toutes ces opérations, la qualité de l’eau utilisée est primordiale et doit être vérifiée(compatibilité avec le
détergent, aptitude de la formation de mousse…)
 Une opération de nettoyage correctement effectué élimine 70 à 90% des microbes et conditionne l’efficacité du
désinfectant.
Désinfection
Après le nettoyage efficace de tout le matériel et des locaux, la désinfection est une étape indispensable préalable au vide
sanitaire, pour être efficace, la désinfection doit être réalisée:
 sur du matériel et des installations en bon état, parfaitement nettoyés au plus 24h avant
 Un milieu sec, car les milieux humides favorisent la multiplication des germes

19  La plupart des désinfectants gagent en efficacité à être utilisés dans de l’eau tiède et chaude
 Pédiluves:
 dose du désinfectant: doubler la dose prescrite
 type de désinfectant:

Produit Actif sur les Actif sur les Actifs sur les œufs et Utilisation dans
virus bactéries les larves de parasite pédiluves
Eau de javel ++ +++ - 0
Crésyl ++ +++ +++ +++
Phénol +++ +++ + +++
Soude caustique + +++ +++ +
Composés iodés +++ +++ + 0
Formol ++ +++ - 0

 Durée d’utilisation: remplacer tous les 2 jours mais en cas de risque élevé, augmenter la
fréquence de renouvellement.

 Éviter le contact des animaux sauvages (rats, oiseaux, insectes…) avec l’eau, l’aliment, les
vêtements de travail…

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=
 Les sas et les pédiluves sont des moyens indispensables et efficaces de gestion des
accès.
 Mal gérés, ils sont dangereux et constituent des sources de contamination
notables de l’élevage.
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 Intérieur des bâtiments:
 Litière: en mettre suffisamment (5-7 cm de hauteur), la maintenir sèche et
l’entretenir.

Diarrhées
Litière Ampoules du bréchet
humide infection du coussinet
plantaire
Désordres respiratoires

 Les copeaux de bois rouge sont meilleurs parce qu'ils ne s’éfritent pas facilement
et se contaminent moins en aspergillose.
 Abreuvoirs: 1 pour 30-50 poussins; 1 pour 60 à 70 sujets adultes. Les maintenir
constamment propres
« un bon éleveur qui a soif à l’intérieur d’un bâtiment doit être capable de
consommer l’eau des abreuvoirs »
 Gamelles: les maintenir propres, éviter la formation de croûtes à l’intérieur.

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DECONTAMINER = NETTOYER → LAVER→
DESINFECTER→ VIDE SANITAIRE

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Mauvaise décontamination
Niveau de
microbisme RISQUE DE PROBLEMES
SANITAIRES ALERTE

Seuil de tolérance: limite de stress

Microbisme résiduel

Nombre de
bandes

 Le niveau critique de microbisme est atteint principalement lorsqu’on a des nettoyage


incomplets ou trop tardifs.
DECONTAMINER = NETTOYER → LAVER→
24 DESINFECTER→ VIDE SANITAIRE
BONNE DECONTAMINATION
Niveau de
microbisme
RISQUES SANITAIRES MICROBISME
REDUIT
REDUIT
n
n t ion io n
at io ti on
io n atio ina n at in ina
t in tam i m Seuil de tolérance: limite de stress
i na m n t am o n ta
n ta m
ntam ont
a
é co écon
D éc é co
co c D D D
Dé Dé

Microbisme résiduel faible


Nombre de
bandes

 Décontamination efficace + vide sanitaire suffisant et cohérent


+ biosécurité bien conçue, rigoureusement et intelligemment appliquée, 
risques sanitaire réduit car le microbisme est faible.
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Mécanismes naturels de survie des micro-
organismes en l’absence d’une décontamination:
Sporulation
 Protection par la matière organique
 Biofilms: ne peuvent être traités que par des protocoles
adaptés de nettoyage-désinfection qui doivent respecter
les règles basiques de biosécurité.

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Agent pathogène Durée et conditions de survie
Escherichia coli 80 à 120 jours dans la litière ou la poussière en milieu sec
Mycoplasma gallisepticum 1 à 3 jours à 20°C dans les déjections et les vêtements
Pasteurela multocida 15 à 100 jours dans le sol
Salimonella pullorum gallinarum 228 jours sur les vêtements
Herpès virus de la marek 16 à 32 semaines dans la litère et les plumes
Coronavirus de la BI 12 à 56 jours selon la saison
Paramyxovirus de la Newcastle Protégé par les matières protéiques, varie avec la température du
milieu, peut atteindre 6 mois
Orthomyxovirus de l’influenza 30 jours à 4°; 7 jours à 20° dans les déjections
aviaire
Virus de la Gumboro Grande résistance dans les poulaillers
Poux rouge 34 semaines sans repas
Poux gris 5-6 jours hors des oiseaux
Œufs d’ascaris Jusqu’à 66 semaines à température basse et modérée

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 Pour être efficace, les opération de nettoyage
doivent démarrer dans les 24 h qui suivent la sortie
Le Nettoyage: des animaux

 la litière et le matériel amovible doivent être retirés


des bâtiments le plus tôt possible après les
Un très bon nettoyage & lavage enlèvements, cela permet de piéger de nombreux
parasites.

élimine
 Nettoyage de l’extérieur des bâtiments: toitures,
canalisations, les murs extérieurs et les aires de
service.
70 à 80 % des
 seuls les surfaces et le matériel parfaitement nettoyés
peuvent être lavés et désinfectés

microbes  Ne pas oublier le système d’aération ou les entrées


d’air, le bas des murs, les magasins de stockage, le
sas d’entrée, les abords du bâtiment, la dératisation
et la désinsectisation

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 Le lavage à chaud (juste après le nettoyage)

 Trempage du bâtiment
 Lavage sous haute pression
 Récupération des eaux de lavage: y ajouter un désinfectant (chaux vive ou soude
caustique)
 Inspection du lavage: décompte du nombre de matière organique (reprendre le lavage
si nombre élevé de matière organique)
 Pulvérisation ou fumigation d’insecticide et d’acaricides
 Lutte contre les rongeurs: mise en place de raticides
 Il ne faut jamais désinfecter une surface sale
 Sur une surface sale, le désinfectant élimine seulement les micro-organismes
superficiels et n’atteint pas les pathogènes protégés par les biofilms.
 Les biofilms constituent des murailles de protection développés par les micro-
organismes à l’aide desquels ils sont protégés et se multiplient.
 Face à un niveau élevé de matière organique, les désinfectants réagissent avec ces
dernière par oxydo-réduction les rendant ainsi indisponible pour éliminer les agents
pathogènes.

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Lorsqu’on désinfecte sans nettoyer….
Matière
organique

Biofilm
désinfectant

Les agents
pathogène
superficiels sont
Après tués
quelques
heures
Réapparition des
microbes

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 La désinfection: choix du désinfectant

MOLECULES FORCES FAIBLESSES

Ammonium Efficace sur les biofilms (tensio-actif) Pas très efficace contre les champignons
quaternaire Activité bactéricide élevés Très faible activité virucide
Inefficace en présence de matière organique
Faiblement biodégradable
Irritant

Aldéhydes Efficace sur tous les micro-organismes Incapable de détruire les biofilms
Inefficace en présence de matière organique
Perte par évaporation
Iodophores Efficace sur les biofilms Activité virucide faible
Activité bactéricide élevée Peu efficace sur les champignons
Bon pour le décapage Inefficace en présence de matière organique
Facilement biodégradable
Pas de danger pour les utilisateurs
Peroxydes Très efficace sur les virus et les bactéries Incapable de détruire les biofilms
Très facilement biodégradable Perte par évaporation
Légèrement efficace sur les champignons
Très corrosif
Dérivés Très efficace dans la destruction des biofilms Pas actif sur tous les virus
phénoliques Très bonnes activités bactéricide et fongicide Moyennement biodégrdable
Résistant à la matière organique Irritant

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MODALITES D’EMPLOI DES DESINFECTANTS
PRODUITS MODE D’EMPLOI DOSES CARACTERISTIQUES PARTICULIERES
Lavage Actif sur les surfaces propres
EAU DE Brossage 10% dans l’eau Corrosif pour le matériel métallique
JAVEL Pulvérisation Activité diminuée en présence de savon
Lavage 4% dans l’eau
Brossage
CRESYL 5 g/m3, porter à ébullition Action renforcée par la chaleur
Fumigation
Lavage
PHENOL Brossage 1 à 3% dans l’eau Très caustique dès la concentration de 20 g/l d’eau
Pulvérisation
Très caustique et dangereux pour l’homme et le matériel:
SOUDE Lavage 1 à 3% dans l’eau utiliser des gants et bottes de caoutchouc, des lunettes et un
CAUSTIQUE Epandage au sol arrosoir en plastique. Rincer le matériel à l’eau claire très
Brossage vite après usage
Lavage 1,5 à 2% dans l’eau Non actif en présence de saleté, poussière (mauvais lavage
COMPOSES Brossage du bâtiment). Très corrosif pour les métaux, employer des
IODES Pulvérisation matières plastiques
Lavage
Brossage 3 à 5% dans l’eau
FORMOL DU Pulvérisation
COMMERCE
Fumigation dangereuse pour les voies respiratoires. Actif si
Fumigations par m3 40cc formol + 40cc eau + bâtiment clos pendant 12 h, T°=25°C, H°=80%.
20g permanganate de K Légèrement caustique pours les mains.

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 LE VIDE SANITAIRE:

 La fin de la désinfection marque le début du vide sanitaire

 Le vide sanitaire permet de prolonger la durée d’action du


désinfectant et d’assécher le bâtiment

 Un bâtiment qui n’est pas sec présente les risques de contenir


une flore microbienne résiduelle, des éléments parasitaires
infestant; et les sols humides créent un stress sur les jeunes
oiseaux.

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Activités des désinfectants usuels
PROPRIETES Actif en Actif en Utilisable Toxique Corrosif Rémanence Action
eau dure présence avec aux doses pour les renforcée
de matière détergent d’activité métaux par la
organique chaleur

EAU DE OUI NON NON NON mais OUI NON OUI


JAVEL irritant

CRESYL OUI OUI OUI PEU NON OUI OUI

PHENOL OUI OUI OUI PEU NON OUI OUI

SOUDE NON NON NON OUI OUI NON OUI


CAUSTIQUE
(8g/l)

COMPOSES NON NON OUI NON mais OUI NON NON


IODES irritant

FORMOL NON OUI OUI NON OUI


GAZEUX

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2ème partie:
CONCEPTS GENERAUX DE
LA VACCINATION

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immunité active & immunité passive
 Immunité active

 développée par l’oiseau durant sa vie pour


contrer les pathogènes qu’il rencontre; se
développe durant le premier contact (réponse
primaire), induisant l’apparition de IgM suivie
d’une faible augmentation de IgG ; se renforce et
s’amplifie (réponse longue et rapide) lors d’un
second contact (réponse secondaire) induisant
des concentrations élevées d’IgG.
 deux composantes: humorale (anticorps
neutralisants) & cellulaire (cytotoxicité,
phagocytose…)
 la réponse primaire est induite par la primo-
L’hyperimmunisation permet d’atteindre un taux maximal vaccination et la réponse secondaire par le(s)
d’anticorps et améliore leur qualité par l’augmentation
rappel(s).
de leur affinité avec les antigènes

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IMMUNITÉ ACTIVE & IMMUNITÉ PASSIVE

 Immunité passive
 fournie exclusivement par les AC
maternels transmis par la poule à
travers le jaune d’œuf. Se
développe spécifiquement en
réponse à un pathogène ou une
vaccination auquel la mère et non
le poussin a été exposé.
 taux d’AC maternels chez le poussin d’un
jour est directement corrélé avec le taux d’AC de composante essentiellement
de la mère. humorale (IgG surtout)
 Et diminue progressivement avec la croissance
du poussin.
 forte protection vs l’IBD, encéphalomyélite et
réovirus; protection moyenne vs Newcastle
• protection très faible ou pas de protection vs
BI, Marek, Laringotrachéite.
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LES DIFFERENTS TYPES DE VACCINS
Vaccin vivants atténués Vaccins inactivés
Virus ou micro-organisme vivant dont la pathogénicité est Organismes ou particules d’origine virale ou bactérienne
atténuée soit naturellement (nature de la souche) soit inactivés par des techniques physiques (chaleur, ultraviolets,
artificiellement (passage sur milieu de culture). radiation ionisante) ou par des agents chimiques
(formaldéhydes, phénol…).
Développé pour infecter l’oiseau par la même voie que celle Administré par injection individuelle (sous cutanée ou
du virus pathogène, mais sans induire de symptôme de la intramusculaire).
maladie → eau de boisson, nébulisation, goutte oculaire, Contient des antigènes et des adjuvants pour induire une
injection, transfixion alaire. réaction immunitaire humorale→ développement d’une
immunité spécifique aux antigènes contenus dans le vaccin

le virus se multiplie d’abord au niveau local avant de se Ces vaccins ont perdu leur pouvoir de multiplication et de
propager dans tout l’organisme au cours d’une phase de propagation.
virémie pour atteindre les tissus cibles correspondant à leur
tropisme. Cette multiplication et circulation à travers
l’organisme stimule l’immunité et donc la protection induite
par le vaccin contre le virus sauvage.
Apparition de la protection est rapide (2 à 8 jours) Établissement de la protection 2 à 3 semaines après
administration
Protection de courte durée (4 à 10 semaines) nécessitant des Longue durée de l’immunité (plusieurs mois)
rappels de vaccination pour son renforcement (pas valables
pour certaines maladies comme l’IBD, Marek,
encéphalomyélite…)
Meilleure protection en général avec une combinaison des deux types de vaccin (vaccin vivant suivi de vaccin inactivé)

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BIOSÉCURITÉ & INFRASTRUCTURES
 La première question à laquelle nous devons répondre à chaque fois qu’un programme intensif de vaccination
semble avoir échoué, doit être dirigée vers une mise en question de notre propre pratique en matière de
biosécurité et si les infrastructures et équipements sont vraiment propices pour le contrôle de cette maladie
infectieuse.
 La formation des employés sur l’importance, la logique et les bonnes pratiques de la biosécurité est
primordiale. Le message doit être facile à comprendre.
 Quelque soit leurs occupations quotidiennes, les employés doivent comprendre que le virus de la ND est
principalement véhiculé par les oiseaux sauvages, les hommes, les véhicules et le matériel. Chaque personne
travaillant en contact direct avec les oiseaux doit comprendre que le virus est très fréquemment transporté dans
les cheveux, sur les mains, les vêtements, les chaussures.
 Beaucoup d’effort doivent donc être fournis pour empêcher la transmission mécanique du virus.

 Les meilleurs mesures d’hygiène et pratiques de biosécurité seront vouées à l’échec si les infrastructures ne
permettent pas le confort des animaux; si les camions de poussins, de livraison d’aliment et de courriers sont
toujours au contact des bâtiments de production , s’il n’existe pas de vestiaire (avec un approvisionnement
suffisant en eau et en savon) dans les installations; si il n’y a pas de chaussures appropriés, de vêtements
spéciaux pour les travailleurs et visiteurs.

 Les vaccins et la vaccination doivent être utilisés comme une aide dans la prévention de la Newcastle,
mais ne doivent pas être utilisés comme le principal ou le seul outil dans la prévention de cette maladie.
La biosécurité est tout aussi importante, voire plus importante.

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vaccins et pratiques vaccinales
 La majorité des vaccins ont une bonne qualité pouvant induire un niveau de protection acceptable
 Les échecs vaccinaux dus aux vaccins sont le plus souvent en liaison avec soit leur mauvaise
manutention et conservation soit à leur application inappropriée sur le terrain, conduisant ainsi à
une perte de l’activité de ces vaccins.
 La conservation, la reconstitution, la méthode d’administration, l’application technique
(équipement utilisé) et l’évaluation du process de vaccination sont d’une importance critique dans
la réussite d’une vaccination.
 Chaque exploitation doit être équipé d’un manuel de procédure standard pour la vaccination, la
manutention et l’application. Ce manuel doit être destiné à assurer la qualité (Assurance qualité)
et le contrôle (Contrôle qualité) de la vaccination.
 Les vaccins vivants atténués confèrent une bonne protection lorsqu’ils sont appliqués
individuellement et en nébulisation pour stimuler l’immunité locale dans les voies respiratoires
supérieures.
 Les vaccins inactivés sont essentiels pour la production d’une immunité de longue durée.
 Il est important de connaître les souches vaccinales car il existe des différences entre les vaccins
commercialisés.

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Pour conclure….
 L’efficacité de ces mesures reposent sur :
 La méthodologie de travail ;
 La formation et la dextérité des préposés à la tâche ;
 La nature et la qualité du matériel et des produits utilisés

Un bon niveau
d’hygiène
(Biosécurité) Contribuent
fortement à la
Un plan de vaccination
adapté rentabilité de
Appliqué sur des animaux l’élevage
immunocompétents

47
MERCI DE
VOTRE
ATTENTION

Voila, c’est fini,


maintenant allons
gagner notre
argent avec
SOBUPRA
48
Société Burkinabé de Productions Animales

+ =
Filiale du groupe SIPRA, nous contribuons à mieux nourrir l’Afrique
49 depuis plus de 40 ans…………..

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