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bonheur en entreprise
La prise en compte de l’éthique
(du bien-être et du bonheur) en entreprise
Rappel de la problématique
Rappel de la question : une entreprise peut-elle se soucier d’autre chose que de son intérêt (que de son profit)
dans ses rapports avec ses salariés (éthique dans l’entreprise) ou avec ses autres parties prenantes (éthique de
l’entreprise) ? Autrement dit, une autre éthique que l’éthique utilitariste est-elle possible en entreprise ?
Se poser la question de la possibilité d’une autre éthique que celle de l’intérêt suppose de ne pas s’inscrire dans
le paradigme utilitariste qui postule que les hommes ne sont mûs que par l’intérêt. C’est pourquoi nous
mobiliserons le paradigme du don, qui, tout en ne niant pas l’intérêt comme motif puissant de l’action, s’ouvre à
d’autres motivations et à d’autres éthiques possibles que celle de l’intérêts.
Après avoir interrogé l’éthique des entreprises telle qu’elle se déploie dans l’histoire (paternalismes) et le
monde aujourd’hui (Etats-Unis, Japon, France), nous allons aborder les critiques formulées à l’encontre de cette
invocation de l’éthique par les entreprises.
Rappel des objectifs du cours (Eprel)
•Présentée comme « un des atouts majeurs pour la construction du groupe, sa différenciation
concurrentielle et son développement sur le marché européen et mondial »
EDF : d’une éthique à une autre
Hypothèse de l’auteur : il existe des liens entre le positionnement sur un marché concurrentiel et la
formalisation de l’éthique
Changement d’objectif :
« Il ne s’agit plus de produire de l’électricité pour tous les usagers selon les valeurs d’égalité et de
liberté d’accès aux bien essentiels, mais de vendre un produit/service au client selon ses désirs et ses
moyens » (p. 104)
Effet : pas d’adhésion au projet mais pas de résistance en raison de (1) et (2).
Années 2000 : attachement au collectif de
travail vs dépersonnalisation des relations
Années 2000 : poursuite des réorganisations et formalisation de l’éthique
Attachement (nostalgique) au collectif de travail
Produire, une fin. Service public = solidarité, droit à l’énergie. « Ce qui primait : produire de l’électricité ». Parole p. 133
Sens du travail. « Je savais pourquoi je venais travailler » « Pour les personnes, pour le public, pour les Français » (p. 135)
« Par delà les finalité d’intérêt général,(…) une finalité contenu dans le travail lui-même », un « finalité intrinsèque du
travail » (p. 136). Une « dimension affective ». « Un esprit convivial ». Paroles p. 138.
L’éthique. « L’éthique (…) est intégrée dans les actions » (p. 137) « Encastrement de l’éthique dans l’action » (p.
140)« L’intégration dans l’entreprise (…) C’est elle qui entrainait l’adoption de l’entreprise et non l’inverse ». Parole p.
139.
1.Quand la charte est perçue comme désignant « ce qui est », alors elle est « vivement
critiquée » (p. 156)
2.Quand la charte est perçue comme désignant « ce qui devrait-être », alors « les salariés sont
« plus attentistes » (p. 157)