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Finance comportementale

Préparer par : Chokri Hadyl


Encadrer par : Dr Elmelki Anas

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Plan
• Introduction générale
• Historique de la théorie
• Définition
• Principes de base
• Les Principaux biais mis en évidence par la
Finance Comportementale
• Les limites de la FC
• Conclusion
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Introduction générale
• La confrontation des points de vue de la finance et de
la psychologie a donné naissance à un nouveau
courant de recherche qui est la finance
comportementale.

• La façon novatrice d'aborder les comportements


économiques qu'ils ont initiés s'est diffusée durant la
dernière décennie au domaine de la finance où la
recherche dispose désormais d'un courant
comportementaliste très dynamique.
• La finance comportementale permet notamment
d'éclairer ce qui motive les décisions des investisseurs.
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Emergence de la théorie comportementale

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Définition
• La finance comportementale est une branche
de la finance (née à la fin des années 1970)
qui cherche, de manière empirique (via des
questionnaires, des relevés de transactions,
des expériences en laboratoire...), à évaluer
les comportements des financiers et tester
s’ils témoignent ou non d’une parfaite
rationalité.

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Principes de base
• Le principe de la finance comportementale est l’utilisation
de la psychologie pour tenter de comprendre certains
phénomènes observés en finance. Elle se base sur 2
hypothèses principales
A. Arbitrage et efficience informationnelle :
Le concept central sur lequel s’est construite la théorie
financière néoclassique est la notion d’arbitrage. Au sens
strict, on dit qu’un marché présente une opportunité
d’arbitrage si, aux prix donnés, il est possible d’exhiber une
stratégie d’investissement qui, sur la base d’un capital initial
nul, garantit un revenu positif ou nul pour tous les états du
monde et strictement positif pour au moins un état
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B. Irrationalité des investisseurs :
La situation d’irrationalité compatible avec
l’efficience se rencontre lorsque les
comportements irrationnels sont le résultat de
choix indépendants. Dans ce cas, les
comportements irrationnels n’étant pas corrélés
se compensent mutuellement et annulent leurs
effets sans qu’il y ait besoin d’intervention active
de la part des investisseurs rationnels.

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Les Principaux biais mis en évidence par la
Finance Comportementale

• Les résultats des études empiriques menées


par les chercheurs en finance
comportementale concluent que les
investisseurs, ne sont pas pleinement
rationnels. Leurs comportements affichent au
contraire de nombreux biais

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A- Les biais cognitifs :
Représentent en terme simple des défauts de
raisonnement, ceux-ci traitent du volet qui
s’intéresse aux connaissances et aux croyances qui
interviennent lors du processus de prise de
décision.
Les plus importants biais cognitifs détecté à travers
différentes études empiriques sont :
1. Biais de confirmation :

Représente la tendance des individus à persister à


rechercher des informations allant dans un sens
confirmerait leurs hypothèses de départ.
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2. Biais de représentativité :
Les individus utilisent l’heuristique de représentativité pour
ranger rapidement les propositions auxquels ils font face. Il s’agit
donc de généraliser une situation à partir d’un cas particulier
connu qui s’en rapproche.

3. Biais de disponibilité :
L’heuristique de disponibilité amène l’individu à rapprocher
certaines situations à d’autres qui lui sont familières sans tenir
compte de leurs probabilités d’occurrence.

4. Défaut d’attention
Cette notion dévoile la tendance de l’individu à ne pas prendre en
considération qu’un aspect d’un problème posé en vue de
trouver la solution au lieu de traiter le problème dans sa grande
globalité.
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B-Biais émotionnels :
Les biais émotionnels ou effectifs tentent de cerner la tendance
des agents à ne s’intéresser qu’aux données allant dans le sens qui
leur convient et qui ont d’ailleurs été choisies bien avant la
recherche de l’information.

1. L’excès de confiance et l’optimisme :


L’optimisme et la confiance dévoile la tendance des individus à
surestimer leurs compétences.

2. Phénomène moutonniers :
ce phénomène consiste à adopter le même comportement que la
« foule » afin d’éviter toute
sanction éventuelle ( l’investisseur ne peut être sanctionné si sa
décision de révèle erronée car
tous les investisseurs se sont trompés en même temps).
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3. Le conservatisme

Le conservatisme est un biais qui consiste à


sous-estimer les nouvelles informations et à
accorder trop d’importance aux anciennes. Les
individus ont tendance à ne pas suffisamment
réévaluer une situation en fonction de nouvelles
informations et à trop se fier à d’anciennes
croyances.

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Les limites de la finance comportementale

• La finance comportementale a privilégié les aspects


cognitifs et psychologiques, d’autres ont opté pour
des facteurs culturels, sociaux, politique ;
• Dans la finance comportementale nous parlerons
d’une collection de biais psychologique qui
interviennent a tous les étages de la prise de décision
et qui sont difficilement intégrales dans un modèle ;
• La finance ou économie comportementale est un
domaine qui non encore considéré totalement
scientifique ni pratique.
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Conclusion
• La finance comportementale reste une discipline
discutée. Sans pouvoir prouver l’apport de cette
discipline en termes de performances, on peut
facilement lister et comprendre un certain nombre
de biais susceptibles d’influencer les décisions
d’investissement.
• L’investisseur doit donc élargir sa version pour
tenir compte de cela dans tout choix
d’investissement car admettre l’importance de la
psychologique de marché peut être un atout en sa
faveur, voire une nécessité pour sa survie.
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