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Cycle biologique
d’Entamoeba histolytica
Intérêt:
Diagnostic individuel
Enquête épidémiologique
Difficultés et limites
(Diagnostic d’orientation)
Diagnostic parasitologique
Milieux biologiques
Urines
Sang
Autres
Peau, LBA, MO, Muscles….
Ectoparasites
Parmi tous les périls, le moindre n’est pas le fécal
Compte rendu
Pour réduire la pauvreté dans le monde et améliorer la santé des déshérités, la méthode la plus simple est de construire
des toilettes. C'est la conclusion à laquelle est parvenu le Réseau international sur l'eau, l'environnement et la santé
(Inweh), branche canadienne de l'Université des Nations unies. Dans un rapport rendu public le 20 octobre, ce groupe
de réflexion recommande aux gouvernements une approche plus coordonnée et intégrée des questions
d'approvisionnement en eau potable et d'accès à des sanitaires fonctionnels.
Les chiffres font frémir : environ 2,5 milliards de personnes - plus d'un tiers de l'humanité - utilisent des latrines
qui n'offrent pas de garantie contre le développement de maladies liées aux matières fécales. Et 1,2 milliard
n'ont d'autre ressource que de déféquer dans la nature, selon des données collectées par l'Organisation
mondiale de la santé et l'Unicef. Ces personnes passent une demi-heure en moyenne chaque jour à faire la queue dans
des installations publiques ou pour trouver un endroit isolé. Soit deux jours ouvrés par mois.
L'impact sanitaire est considérable. Les maladies diarrhéiques tuent 1,8 million de personnes chaque année. On
estime que 88 % de ces affections ont pour origine un manque d'hygiène et d'accès à des sanitaires sûrs. Les enfants,
dont 5 000 meurent chaque jour, paient le plus lourd tribut.
En Afrique subsaharienne, la moitié des lits d'hôpital sont occupés par des patients souffrant de maladies véhiculées par les matières fécales. Dans le monde, 200
millions de tonnes d'excréments humains finissent dans des rivières chaque année, contaminant les eaux de surface, voire les nappes phréatiques, avec leur lot de
bactéries, virus et autres parasites.
Cet enjeu sanitaire figure rarement au premier plan de l'agenda international . "La question reste taboue, reconnaît Zafar Adeel, directeur de
l'Inweh. Les politiques hésitent à aborder ces problèmes dans leurs discours. Ce n'est pas "poli"." Les Nations unies ont surmonté cette aversion. 2008 a été
déclarée année mondiale de l'assainissement. Et le développement des toilettes était l'un des objectifs du millénaire, définis en 2000 : diminuer
par deux le nombre de personnes n'ayant pas accès à des sanitaires d'ici à 2015.
En Occident, "les systèmes de distribution d'eau sont souvent anciens. Seront-ils capables d'encaisser des événements climatiques extrêmes qui accompagneront le
réchauffement de la planète ?, s'interroge-t-il. Il faut s'en soucier. Et le plus tôt sera le mieux."
COPROLOGIE
Selles
Parasites recherchés : kystes, œufs, larves,
adultes
Prélèvement
Techniques de concentration
et techniques particulières
Diagnostic coprologique
50µm
50µm
100µm
dysenterie amibienne
Mesure des éléments parasitaires
Etalonnage du Microscope
Micromètre oculaire
Etalonnage du Microscope
Déterminer la longueur couverte en m par une division du micromètre oculaire
Micromètre objet
Micromètre oculaire
1- Dilution homogène
selles + acéto-acétique
- Pré dilution : 1 goutte pour examen direct
- Poursuivre la dilution
- Laisser sédimenter 10 à 30 sec les gros débris
Examen Direct
2- Émulsionner : oblitérer l’orifice avec le pouce et agiter vivement
dilution fécale + éther
éther
émulsion
dilution fécale
3- Centrifuger 3 min à 2500 trs/min : 4 couches se superposent
Phase éthérée
Débris
Phase aqueuse
1- Dilution homogène
2 - Tamiser
Selles + Eau distillée
Principe : technique de décoloration des selles qui permet de distinguer les œufs de
parasites dans une préparation des selles rendue translucide.
- Glycérine 100 ml
- Eau distillée 100 ml
- Solution de vert malachite à 3 % 1 ml
sol humide
t°> 25°
oeuf
larve
larve strongyloïde
infestante
Coproculture
Strongles et Ankylostomes
Selles Eau
sol humide
t° > 20
larve rhabditoïde
larve strongyloïde
infestante
Strongyloides stercoralis
Méthode de BAERMANN et LEE
pipette
larve strongyloïde
Enterobius vermicularis
Taenia saginata
Culture d’amibes
Sérum de RINGER
Etalement de selles
Etalement de selles
Sérum de cheval
coagulé
Sérum de cheval Prélèvement
coagulé
Endolimax nanus
Entamoeba
hartmani
Iodamoeba butsclii
Flagellés
Giardia intestinalis
Chilomastix mesnilii
Autres PROTOZOAIRES parasites de l’appareil digestif
Rhizopodes:
- Amibes
- Blastocystis hominis
Coccidies: Cryptosporidies
Cyclospora
coloration d’Henriksen Pohlenz
( Microsporidies )
coloration de Weber
Coloration des Cryptosporidies
Technique
d’HENRIKSEN et POHLENZ
- Etaler sur une lame une goutte de selles liquides ou de culot de concentration
- Fixer au Méthanol 5 mn puis sécher
- Colorer par la Fuchsine phéniquée 1 heure
- Rincer à l’eau du robinet
- Différencier par H2SO4 à 2% 10 à 20 secondes
- Rincer à l’eau du robinet
- Contre-colorer au Vert de Malachite à 5% 5 mn
- Rincer à l’eau du robinet puis sécher
- Lecture à l’objectif x 100
Les Cryptosporidies prennent une teinte qui varie du rose pâle au rouge vermillon ,
alors que les levures se colorent en vert.
Cryptosporidium sp
Cryptosporidium sp
Isospora belli
HELMINTHES
Trématodes
Schistosoma
mansoni
(schistosomes)
Schistosoma
intercalatum
Schistosoma
japonicum
Trématodes
(douves)
Grande Douve Fasciola hépatica
Ténia
Taenia saginata, T. solium
Hymenolepis Hymenolepis
nana diminuta
Taenia saginata
Ver entier : 2 à 10 m
Segment mûr
éliminé isolément
Nématodes
Crudités
Mains sales
Eau
Ascaris
Ascaris lumbricoides
typique atypique
Trichocéphale
Trichuris trichiura Nématodes
Ankylostome
Ancylostoma duodenale
Necator americanus
Oxyure
Enterobius vermicularis
Dipylidium caninum
Ascaris lumbricoïdes
femelle 3 à 5 cm mâle
Trichuris trichiura
Artéfacts
SPORES VEGETALES
Pouvant être confondues avec des kystes ou des œufs
SPORES VEGETALES
Pouvant être confondues avec les œufs d’Ascaris
Pollen d’artichaut
SPORES de CHAMPIGNONS
Pouvant être confondues avec des kystes ou des œufs
Spores de truffe
CRISTAUX
Oxalate de calcium
ARTEFACTS DIVERS
Cellules palissadiques
Œuf d’acarien
de légumineuses
CHAMPIGNONS
levures
arthrospores
Autres prélèvements
Urines
- Trichomonas vaginalis
Prélèvement vaginal
- Trichomonas vaginalis
30µm
forme végétative
Tubage gastroduodénal
- Giardia intestinalis (forme végétative)
- Strongyloïdes stercoralis (larves)
- Douves hépatobiliaires (œufs)
- Schistosoma japonicum (œufs)
LBA ou crachats
- Paragonimus westermani (œufs)
- 100 µm
- opercule aplati rompant le contour ovoïde
- Scolex invaginés lors de la rupture d’un kyste hydatique pulmonaire
Muscle
- larves de Trichinella spiralis
Coloration des Microsporidies
Technique de WEBER
- Réaliser un frottis très mince sur 1 cm2 avec 10 l de selle liquide, sécher
- Fixer au Méthanol 5 mn puis sécher
- Colorer au WEBER 90 mn
- Décolorer dans l’alcool acétique 10 secondes
- Rincer rapidement dans l’alcool à 90°
- Déshydrater successivement 1 mn par alcool 95°, alcool absolu, xylène
- Montage au Depex
Microsporidies
Microsporidies
L B A : Pneumocystis carinii
L B A : Pneumocystis carinii