Ministère de la Santé

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Secrétariat Général
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École Nationale De Santé Publique (E.N.S.P)
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Licence 3/Technicien Supérieur en Biologie Médicale
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Année académique 2023-2024

PLANIFICATION SANITAIRE

T.A.F : PLANIFICATION ET GESTION DES ACTIVITES DANS UN LABORATOIRE DE

PARASITOLOGIE

Membres du groupe : Professeur

GANAME Souleymane Mr KOUDOUGOU
TRAORE Bintou Jean-Baptiste
TOE Mohamed
OUATTARA Harouna
COULIBALY Sié Bakary
 Table des matières
INTRODUCTION................................................................................................................................ 2
I- Liste des activités de la section de parasitologie ............................................................................. 2
II- principes des activités de la section de parasitologie .................................................................... 2
II- a- Le frottis sanguin ......................................................................................................................... 2
Figure 1 : confection d’un frottis ....................................................................................................................... 3
II- b- La goutte épaisse ......................................................................................................................... 3
figure 2 : confection d’une goutte épaisse ............................................................................................................. 4
II- c - Examen parasitologique des selles ............................................................................................ 4
figure 3 : confection d’un état frais .................................................................................................................... 5
II- d - Examen parasitologique des urines .......................................................................................... 6
II- e - Examen des parasites uro-génitaux ........................................................................................... 6
III- Matériels nécessaires dans une section de parasitologie ............................................................. 7
IV- Matériels nécessaires pour la réalisation de chaque activité et les acteurs ................................. 8
IV-a- le frottis sanguin ........................................................................................................................... 8
IV-b- La goutte épaisse ......................................................................................................................... 8
IV-c- Les selles ....................................................................................................................................... 9
IV-d- Les urines ................................................................................................................................... 10
IV-e- Examen des parasites uro-génitaux.......................................................................................... 10
V- Personnel requis pour la section de parasitologie ........................................................................ 11
VI- Outils de gestion dans une section de parasitologie .................................................................. 11
Conclusion ............................................................................................................................................ 11

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INTRODUCTION

Pour qu’un service, une entreprise, une entité soient bien gérés, il faut
impérativement qu’ils établissent une planification. Cela leur permettra de bien gérer
et manager le service afin d’apporter un résultat de qualité. Les secteurs d’activités
sont souvent confrontés à d’innombrables difficultés qui leur empêche de mener à
bien leurs tâches et seul le management et une planification des ressources pourraient
les aider à offrir un service de qualité. Notre travail consistera donc à gérer un
laboratoire de parasitologie tout en spécifiant les activités, les ressources nécessaires
et le personnel adéquat de cette section afin d’offrir un résultat de qualité.

I- Liste des activités de la section de parasitologie

Plusieurs activités sont menées dans la section de parasitologie dont les principales
sont :

➢ le frottis sanguin ;
➢ la goutte épaisse ;
➢ l’examen parasitologique des selles ;
➢ l’examen parasitologique des urines ;
➢ l’examen des parasites uro-génitaux

II- principes des activités de la section de parasitologie

II- a- Le frottis sanguin

Le frottis sanguin est la technique de référence qui permet de faire le diagnostic

d’espèce des plasmodies. Il permet de voir de façon plus nette les microfilaires pour
l’établissement d’un diagnostic d’espèce des microfilaires. Sa technique de réalisation
consiste donc à déposer une goutte de sang à l’une des extrémités sur une lame porte-
objet propre et bien dégraissée par un mélange alcool-éther à parties égales. Placer
en avant de cette goutte une seconde lame, l’incliner à 45° et l’amener au contact du
sang qui s’étend alors par capillarité. D’un mouvement lent, régulier et ininterrompu

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tirer la 2ème lame vers l’avant de façon à étaler le sang. Sécher rapidement par agitation
pour éviter d’avoir des hématies crénelées. Un bon frottis doit tenir sur toute la lame
et avoir des franges. Il doit être mince, et les hématies ne doivent pas être
superposées.

Figure 1 : confection d’un frottis

II- b- La goutte épaisse

La goutte épaisse est une microtechnique de concentration indispensable en cas de

faible parasitémie. Elle constitue avec le frottis sanguin les techniques de référence
du diagnostic parasitologique direct du paludisme. Son seuil de détection des
plasmodies est de l’ordre de 10 parasites par microlitre. Elle permet d’établir la
parasitémie (taux de parasites dans le sang). Elle est utile dans les enquêtes
épidémiologiques pour apprécier une endémie parasitaire dans une région donnée.
Sa technique de réalisation consiste à déposer une à deux gouttes de sang prélevé soit
sur anticoagulant, soit au bout du doigt au centre d’une lame porte-objet, propre et
bien dégraissée. A l’aide du coin d’une deuxième lame, défibriner en tournant
régulièrement pendant deux minutes dans la goutte. Le sang s’étale de façon
homogène sur un diamètre de 1 à 1,5cm. Laisser sécher à la température du
laboratoire ou à l’aide d’un petit ventilateur.

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 figure 2 : confection d’une goutte épaisse

II- c - Examen parasitologique des selles

Deux méthodes sont généralement utilisées :
➢ l’état frais qui permet de dépister les œufs et les larves d’helminthes, les kystes
et les formes végétatives d’amibes et de flagellés, les oocystes de coccidies et
les spores de microsporidies. Il permet en particulier d’observer vivantes les
formes végétatives de protozoaires et les larves d’helminthes. On peut ainsi
apprécier leurs caractères de mobilité. Il permet aussi de retrouver les parasites
qui se concentrent mal par les techniques standards de concentration (œufs
non fécondés d’Ascaris lumbricoides, embryophores de Taenia sp). Cette
technique permet aussi d’apprécier l’état digestif du patient.

Pour la réaliser il faut :

- prélever un fragment en piquant à l’aide d’un pique à cheveux ou d’une baguette

de verre à plusieurs endroits ;
- délayer une petite portion de la selle dans une goutte de sérum physiologique
déposée sur une lame porte-objet propre et bien dégraissée ;
- recouvrir d’une lamelle de sorte que la suspension s’étale de façon homogène en
dessous. la suspension doit être mince et transparente ;
- examiner au microscope à l’objectif x 10 puis x 40si l’on a repéré un élément
suspect.

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 figure 3 : confection d’un état frais

➢ Les méthodes de concentration parasitaire par lesquelles l’on essaie, à partir

d’une grande quantité de matières fécales, de rassembler dans un faible volume
les parasites après élimination des résidus de la digestion. Pour ce faire, l’on
joue sur les densités et affinités différentes de ces résidus et des parasites
recherchés. La technique idéale qui concentrerait tous les parasites n’existe
pas. Il convient donc d’utiliser plusieurs techniques de concentration pour
observer le maximum d’éléments coproparasitaires. La technique de Ritchie
est la technique standard de concentration utilisée en routine par beaucoup de
laboratoires. C’est une méthode pouvant être utilisée sur les selles formolées
donc sur les selles collectées durant les enquêtes épidémiologiques. Elle
concentre bien les kystes et oocystes de protozoaires, la plupart des œufs et
larves d’helminthes. Les réactifs utilisés par cette technique sont la solution
aqueuse à 10% de formol pur (formol pur = solution formaldéhyde officinale
à 33%) et l’éther. Pour la réaliser il faut :
-délayer 1 volume de selles dans 10 volumes d’eau formolée à 10% ;
- tamiser sur tamis métallique, laisser sédimenter 30 sec ;
- recueillir le filtrat dans un tube à centrifuger à fond conique ;
- ajouter l’éther au 1/3;
- agiter vigoureusement et émulsionner;
- centrifuger à 1500 tours / min pendant 3 minutes ;
- récupérer le culot en éliminant les couches supérieures ;
- examiner.

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II- d - Examen parasitologique des urines

Elle consiste en la recherche d’œufs de schistosomes, de Trichomonas vaginalis, de

microfilaires accidentellement. Pour la réaliser, Il existe principalement deux
techniques : centrifugation et filtration.
➢ La technique de centrifugation qui consiste à obtenir un culot urinaire après
centrifugation (1500 trs / mn pendant 5 mn), puis de rechercher des parasites
entre lame et lamelle.Autres éléments rencontrés : levures, spermatozoïdes,
larves de W. bancrofti, larves de O. volvulus).
➢ La technique de filtration qui consiste à filtrer au travers d’un millipore 10ml
d’urines pour identifier les œufs de Schistosoma haematobium qui apparaissent en
violet par l’effet de la ninhydrine ou jaune brun par le lugol. La charge ovulaire
de S. heamatobium est évaluée en nombre d’œufs par 10ml d’urine.
L’intensité de l’infection est définie selon la classification de l’OMS (1985).
Trois classes d’intensité ont été définies : négatif (absence d’œufs) ; faibles
excréteurs (1-49 œufs/10ml d’urine ; forts excréteurs (≥ 50 œufs/10ml
d’urine).

II- e - Examen des parasites uro-génitaux

C’est un examen réalisé généralement pour une suspicion de trichomonose uro –

génitale. La récolte des secrétions vaginales et génitales s’effectue par écouvillonnage
ou raclage des muqueuses. L’examen direct est effectué immédiatement après le
prélèvement pour observer les parasites mobiles. Une coloration éventuelle au
Giemsa ou à l’hématoxyline permet d’identifier le parasite.

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III- Matériels nécessaires dans une section de parasitologie

Dans une section de parasitologie, on a besoin de :

➢ lames ;
➢ l’eau physiologique ;
➢ lamelles ;
➢ un microscope ;
➢ colorants ( May Grünwald Giemsa, Merthiolate Iode Formol) ;
➢ pipettes ;
➢ ambouts ;
➢ rateliers
➢ béchers ;
➢ huile à immersion ;
➢ tubes à hemolyse ;
➢ crayons ;
➢ bics ;
➢ registres ;
➢ portoirs ;
➢ tamise ;
➢ entonnoir
➢ éther ;
➢ écouvillon ;
➢ une hotte ;
➢ tubes falcoms
➢ lugol
➢ micropipettes
➢ chronomètre
➢ bac à colorant ;
➢ vortex

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 ➢ alcool à 70°
➢ eau distillée
➢ boîte à tranchant
➢ boîte à déchets
➢ 03 poubelles

IV- Matériels nécessaires pour la réalisation de chaque activité et les acteurs

IV-a- le frottis sanguin

Les matériels nécessaires pour la réalisation d’un frottis sanguin sont :

➢ deux lames ;
➢ un régistre ;
➢ de l’eau de robinet ;
➢ un bac à coloration ;
➢ du colorant Giemsa ;
➢ de l’alcool ;
➢ un microscope ;
➢ de l’huile à immersion ;
➢ un râtelier ;
➢ de l’eau de javel ;
➢ un chronomètre.
Pour la réalisation d’un frottis sanguin, une personne qualifiée notamment un
technologiste biomédical peut bien à lui seul le réaliser.

IV-b- La goutte épaisse

Les matériels nécessaires pour la réalisation d’une goutte épaisse sont :

➢ deux lames ;
➢ un régistre ;

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 ➢ du colorant Giemsa ;
➢ un microscope ;
➢ un ratelier
➢ de l’huile à immersion ;
➢ de l’eau de javel ;
➢ un chronomètre.
Pour la réalisation de la goutte épaisse, une personne qualifiée notamment un
technologiste biomédical peut bien à lui seul le réaliser.

IV-c- Les selles

Les matériels nécessaires pour la réalisation d’un examen parasitologique des selles
sont :
➢ des lames
➢ des lamelles
➢ un microscope
➢ de l’eau physiologique
➢ du colorant Merthiolate-Iode-Formol ou du lugol
➢ une hotte
➢ des tubes à hemolyse
➢ des tubes falcom
➢ une tamise
➢ un entonnoir
➢ du formol
➢ de l’éther
➢ de l’eau de robinet
Pour la réalisation d’un examen parasitologique des selles une personne qualifiée
notamment un technologiste biomédical peut bien à lui seul le réaliser.

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IV-d- Les urines

Les matériels nécessaires pour la réalisation d’un examen parasitologique des urines
sont :
➢ des lames
➢ des lamelles
➢ un microscope
➢ une centrifugeuse
➢ de l’eau physiologique
➢ une hotte
➢ des tubes à hemolyse
➢ des tubes falcom
➢ de l’eau de robinet
➢ une boîte à déchets
Pour la réalisation d’un examen parasitologique des urines une personne qualifiée
notamment un technologiste biomédical peut bien à lui seul le réaliser.

IV-e- Examen des parasites uro-génitaux

Les matériels nécessaires pour la réalisation d’un examen des parasites uro-génitaux
sont :
➢ un écouvillon
➢ des lames
➢ des lamelles
➢ un microscope
Pour la réalisation d’un examen des parasites uro-génitaux une personne qualifiée
notamment un technologiste biomédical peut bien à lui seul le réaliser.

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V- Personnel requis pour la section de parasitologie

Le personnel requis pour la section de parasitologie sont 06 technologistes

biomédicaux et 3 biologistes répartis comme suit :
➢ 2 technologistes biomédicaux pour les phases pré-analytiques et analytiques et
un biologiste pour la validation des résultats pour la matinée (07h-12h) ;
➢ 2 technologistes biomédicaux pour les phases pré-analytiques et analytiques
et un biologiste pour la validation des résultats pour la permanence (13h-18h) ;
➢ 2 technologistes biomédicaux pour les phases pré-analytiques et analytiques et
un biologiste pour la validation des résultats pour la garde (18h-08h).

VI- Outils de gestion dans une section de parasitologie

Les outils de gestion que nous allons utiliser sont :
➢ le registre
➢ un ordinateur et une imprimante
➢ un réfrigérateur

Conclusion

En définitive, nous pouvons dire que gérer un service quel qu’il soit relève beaucoup
de responsabilités et beaucoup de travail surtout s’il s’agit d’un service de santé. La
section de parasitologie est l’une des sections les plus importantes d’un laboratoire ;
les activités qui y sont menées relèvent beaucoup de prudence et de
professionnalisme, pour donc mener à bien ces activités, il est indispensable qu’une
planification soit mise en place afin d’offrir un service de qualité.

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