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EHS TOT BLIDA

Plan :
I/Introduction
II/CAT
1/ Fiche de renseignement
2/Examen macroscopique
3/Examen microscopique
4/Techniques de concentration
5/La coloration
6/la culture
7/Autres
III/Conclusion
I/ INTRODUCTION

Selles :moyen d’élimination dans le milieu


extérieur

M.E.E et identification des parasites et


champignons vivant ds le T.D
II/CAT devant une selle
1/Fiche de renseignement
Etat générale
Dlr abdominale
Fièvre
ue HIV ++++
CD4+
ut
taire
enfant ≤2ans
e N -Né≤ 6mois
Vieillard

ment Immunosuppresseur
corticoïdes

amens Biochimie
Endoscopie
Biopsie
ne
Voyage
Zone d’endemie
WILAYA DE BLIDA
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
DR.... DE BLIDA
LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE
Examen Demandé :……………………………………………………………… N° :………
Service Demandeur :…………………………………………Médecin traitant :………..
Nom :……………………………………… Prénom:…………….………. Age :……….
Adresse: …………………………………………………………………………………....
Profession :……………………………………………………………………………………
SOMMAIRE D’OBSERVATION:
Signes cliniques :……………………………………………………………………………
Signes radiologiques :………………………………………………………………………
Bilan:…………………………………………………………………………………………
Traitement :………………………………………………………………………………………
RESULTATS:
Examen direct:
Macroscopique:……………………………………………………………………
Microscopique:………………………………………….…………….……………………

LE MEDECIN:
Blida, le…………………….
2/ Examen macroscopique

 Consistance
 Couleur
parasitaires
 Eléments surajoutés

 Présence de sang, mucus… -anneaux de Tænia


-adules d’Ascaris
-adules d’oxyures
3/ Examen microscopique

NaCL
9‰

Verre à pied selle

Microscope optique

Lame + lamelle Etat frais (G


Χ10,GΧ40)
3/ Examen microscopique
 Colorations instantanées
Lugol
Vacuole
(Iode
enmétalloïdique,
brun du Pseudolimax
KI) butschlii
MIF (Merthiolate
K+FV → vert jaune Iode
→Formol)
brun
Bailenger (cristal
K + FV → Cyt. violet,structures
:Rouge, Fuchsine b.,alcool,
nucléairesphénol)
: noires

G X 10, X 40
Examen microscopique
4/ Les techniques de concentration

 La concentration = toute technique


permettant de réunir dans un faible volume
les éléments parasitaires initialement
dispersés dans une grande masse de fèces.

 Un examen parasitologique bien conduit doit


comporter une ou plusieurs techniques de
concentration.
4/ Les techniques de concentration
 Techniques physiques :
Différence de densité entre les éléments parasitaires et les
débris alimentaires par rapport à un liquide de dilution

➢ Techniques de sédimentation : utilisent un liquide dont la


densité est inférieure à celle des éléments parasitaires
(Techniques peu utilisées)
➢ Techniques par flottation : utilisent un liquide de densité
supérieure à celle des éléments parasitaires qui se
concentrent à la surface ex. Willis, Janeckso-Urbanyi…
Ces techniques concentrent surtout les œufs.
4/ Les techniques de concentration
 Techniques physiques :
Méthode de WILLIS

 On utilise une solution saturée du NaCl à 25%.


Indication:
 Œufs d’Ankylostomes
 Œufs d’Hymenolepis nana
Na Cl
25%

Tamisage

15-45mn
Les techniques de concentration
Technique de flottaison
Méthodes physiques
Densité réactif ►densité
parasite

15 mn
4/ Les techniques de concentration
Techniques physico-chimiques ou diphasiques :
 Mettre les selles en présence de 2 phases non miscibles :
une aqueuse et une organique (éther).
 En plus de l’action dissolvante de l’éther, la mise en jeu de
2 phases non miscibles réalise pour chaque élément fécal
un coefficient de partage dont la valeur dépend de sa
balance hydrophile / lipophile permettant ainsi de
concentrer les éléments fécaux dans le culot.
 Ex. Ritchie, Bailenger, MIF concentration, Teleman-Rivas…
 Bonnes techniques de concentration des œufs et des
kystes.
4/ Les techniques de concentration
Techniques physico-chimiques ou diphasiques :
Le mode opératoire est le même pour toutes les
techniques diphasiques seul diffère la solution de dilution
Méthode de Bailenger : tampon acéto-acétique à ph 5
Méthode de Ritchie simplifiée: formol 10%
Méthode de Telemann
Méthode de Faust et Ingalls
Diluant Ether
sulfurique

Homogénéiser
Tamiser

Centrifugation
1500t/mn pd3mn
Techniques diphasiques
Technique Diluant Indication Valeur

TELEMANN HCl Abondonée


Historique

BAILENGER Tampon acéto- Kystes de +++++


acétique pH5 protozoaires

RITCHIE SIMPLIFIÉE Formol à 10% Œufs d’helminthes et +++


kystes de protozoaire

FAUST ET INGALLS Sulfate de Œufs d’Ankylostomes


sodiumà10-12% et Tricocéphale

JANECKSOURBANYI Iodomercurate de Œufs d’helminthes


potassium
4/ Les techniques de concentration
Techniques spéciales :
Méthode de kato : Elle permet de mettre en évidence
uniquement les œufs d'helminthes dans une quantité
relativement importante de selles.
Méthode de Baermann : Technique de référence pour le
diagnostic d'anguillulose.
Elle permet la mise en évidence de larves rhabditoïdes.
 La recherche de ces larves est basée sur la propriété
d’hydro-thermo-tropisme positif des larves
Technique de BAERMANN et LEE

Centrifugation1500t/mn
2-3h 10ml
pd3-5mn
5/ La coloration :
 l’examen parasitologique après coloration a des
indications, en effet il est d’un grand secours ds
l’identification et le diagnostic différentiel entre espèce
amibe essentiellement sous forme vegetative,il est
indispensable aussi pr le diagnostic de certains
protozoaire tel que cryptosporidies et microsporidies

 On a des colorations instantanées entre lame et


lamelle, les coloration de frottis sec ou humide et les
colorations spécifiques
Coloration d'un frottis fécal humide :

Méthode de KOHN: (noir chlorazol)


Elle colore le cytoplasme des amibes en gris
clair sur fond grisâtre et les structures
nucléaires en noir.
Méthode de HEIDENHAIN ( l’hématoxyline
ferrique)
Les structures nucléaires ressortent en noir sur
fond grisâtre.
Coloration d'un frottis fécal sec:

Méthode de BROOK et GOLDMAN :


permet d’observer des trophozoïtes dans un
prélèvement à distance. Le réactif de fixation est
l’alcool polyvinylique. Il suffit de confectionner un
frottis fécal, de rajouter 3 gouttes de fixateur et laisser
sécher une nuit à 37°, on peut ensuite transporter les
lames pour les colorer au laboratoire.
Colorations spécifiques :

La coloration au Ziehl Nelseen :


 Elle est spécifique pour la coloration des
oocystes de Cryptosporidium sphérules roses
plus au moins intense sur un fond vert.
 Elle est surtout pratiquée pour les selles
diarrhéiques
Colorations spécifiques :
Colorations spécifiques :

Méthode de Trichrome de gomori


6/ La culture :

C’est un bon moyen de diagnostic lorsque les


formes végétatives sont rares dans les selles.
La culture réussit bien avec les formes végétatives
quand elles sont encore vivaces et donc on doit
opérer avec des selles fraîchement émises.
6/ La culture :

Phase liquide

Élément figuré Phase solide


6/ La culture :

Milieu polyxénique diphasique de DOBELL et


LAIDLAW
 le plus utilisé, comporte une phase solide (sérum
de cheval coagulé en plan incliné) et une phase
liquide contenant du soluté de Ringer, du sérum
de cheval et de l’amidon de riz.
 L’incubation a lieu à 37°, la lecture s’effectue au
bout de 48 à 72 heures, et les repiquages tous les
2 à 3 jours
6/ La culture :
 Les milieux artificiels axéniques sont des milieux
complexes semi-synthétiques.
Le milieu de Diamond est le plus utilisé
7/ Autres :
 La recherche de coproantigène:
Des techniques immunoenzymatiques de type
ELISA permettent de rechercher dans les selles des
antigènes spécifiques de l’espèce E. histolytica.
7/ Autres :

Biologie moleculaire:
Les méthodes de PCR sont dans la majorité
des cas lourdes, longues et coûteuses
III/ Conclusion:
 Prescription correcte
 Renseignements cliniques (âge , symptômes,
voyage …..).
 Prélèvements (condition, préparation, délai
p/r examen ….).
 Examens (technique, matériel, compétence
…).
 Résultat et interprétation.
III/ Conclusion :
 Un examen isolé négatif n’a aucune valeur
d’élimination.
 Examen doit être rapidement exécuter.
 Chaque parasite ou groupe de parasites a sa
technique spécifique.
III/ Conclusion

Limites
 Cas d’oxyures marge anale
 Cas de Tænia saginata
 scotch test

 Phase coprologiquement - Giardiose,


Amibiase
 muette
 répéter l’examen
3X
 Phase de migration larvaire Dg. Sérologique

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