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BACTERIENNE
Compte Rendu TP de MICROBIOLOGIE
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SOMMAIRE
SECTION 1 : -> INTRODUCTION
F.4 Chapman
F.5 CLED
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INTRODUCTION
Lorsqu’il s’agit d’une maladie infectieuse, on a recours à des examens biologiques qui
permettent l’identification de microorganismes de façon directe (examen macroscopique,
microscopique, mises en culture) ou indirectement (par recherche d'anticorps spécifiques d'un
microorganisme). Les principaux types de tests comprennent les suivants :
• Microscopie
• Culture
• Tests immunologiques (tests d'agglutination comme l'agglutination au latex, les dosages
immunoenzymatiques et réactions de fixation du complément)
• Méthodes d'identification basées sur les acides nucléiques
• Méthodes d'identification non basées sur les acides nucléiques
Or la microscopie et la culture sont, les principaux tests de référence, réalisés lors du TP.
Ensuite vient le tour de la fixation et de la coloration. On utilise la coloration de Gram. C’est une
coloration qui différencie entre les bactéries à gram + et celles à gram -, et permet donc de
choisir le milieu approprié au germe que l’on cherche à identifier.
L’étape qui suit correspond à la mise en culture de la bactérie dans un milieu qui assure sa
croissance seule (un milieu sélectif). Il existe de nombreux types de milieux sélectifs comme le
Mac Conkey pour les bacilles à gram-, le CNA pour les Cocci à gram+…
L’incubation pendant 18 à 24h à 37°C donne lieu à des colonies dont la taille, la forme, la
couleur, la surface, l’aspect et le contour renseignent plus sur le germe infectieux, et guident
dans le choix des tests d’identification. Si l’on suspecte des Entérocoques par exemple, il
conviendrait de réaliser un test à la catalase. Le choix du test se fait en fonction de la bactérie
suspectée suite aux résultats des observations et de la mise en culture.
Une fois le germe identifié, il est d’utilité de connaitre son profil de résistance à un certain
nombre d’antibiotiques. Et pour cela on réalise un antibiogramme par méthode de diffusion
par exemple. A la fin de cette étape, il devient possible d’établir la liste des antibiotiques pour
lesquels la bactérie est sensible et donc ceux qui peuvent être utilisés chez le patient atteint de
l’infection, ce qui est enfin du compte, le but qu’on cherche à atteindre.
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BUTS DES MANIPULATIONS
Se familiariser avec un laboratoire de microbiologie, son équipement et son
fonctionnement
- Présentation des gros matériels (étuves, autoclave,…)
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MATERIELS
étuve
pipettes
verres
béchers et anse
pinces
lames
lamelles
microscope optique
Bloc de paraffine
Plaque chauffante
colorants et fixateur(Gram)
tubes à essai
disques d'antibiotiques
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EXAMENS MACROSCOPIQUE ET MICROSCOPIQUE
D'UN BOUILLON DE BACTÉRIES:
Toute infection bactérienne s'accompagne, outre la présence de
bactéries, de signes biologiques liés à l'inflammation avec l'éventuelle
présence de leucocytes, notamment de polynucléaires. Ces éléments
peuvent entrainer au delà d'un seuil, une modification visuelle,
clairement perceptible à l'œil nu, qui signe une anomalie patente.
Divers éléments peuvent être signe d’une infection : Trouble au
niveau du LCR, Hématurie, odeur ou consistance.
I. EXAMEN MACROSCOPIQUE :
On observe macroscopiquement un trouble au niveau du produit
pathologique ce qui signifie qu’il y a une infection bactérienne et
nous guide vers l’examen microscopique pour détecter et identifier
l’espèce bactérienne.
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II. EXAMEN MICROSCOPIQUE:
1) Examen à l’état frais :
a)Préparation de la lame :
Au moyen d’une pipette Pasteur, prélever une goutte de culture en
bouillon et la déposer au centre d’une lame de verre (on choisit la
face à extrémité rugueuse pour se repérer et pour éviter la coloration
ou l’observation de la face qui ne contient pas de bactéries), la
pipette est jetée dans l’eau de javel. Ensuite, Recouvrir la goutte
d'une lamelle couvre objet en évitant d’enfermer des bulles d’air (la
culture ne doit pas déborder les contours de la lamelle, pour
permettre une bonne observation). Notre lame est par la suite luttée
avec de la paraffine fondue. (La paraffine va permettre de fixer la
lame).
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Résultats : l’examen à l’état frais nous permet d’observer la
morphologie et la mobilité des bactéries. On observe à partir de la
lame préparée à l’état frais, des bactéries très nombreuses les unes
sous forme arrondie (les Cocci) et d’autres sous forme allongée (les
bacilles) et qui sont immobiles (ne nagent pas et vibrent à leur place).
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b- Coloration de gram:
Recouvrir la lame de violet de gentiane phéniqué
phéniqué et laisser agir
une minute, Rincer rapidement à l'eau du robinet et éliminer
l'excès d’eau, Recouvrir la lame de Lugol (permet de fixer
cette coloration interne et laisser agir une minute Rincer à
l'eau du robinet et éliminer l'excès d'eau. Ensuite, Différencier
(décolorer) avec un mélange alcool -acétone ne ("Différenciateur
rapide"). Ce temps est le plus délicat de la coloration de Gram.
Gram
Rincer abondamment à l'eau du robinet. Recouvrir la lame de
fuchsine de Ziehl 1/10 et laisser agir une minute, Rincer à l'eau
du robinet, Sécher puis observer au microscope
microscope (objectif x100 à
immersion).
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Résultats:
Les bactéries gram négatif (BGN)
apparaissent
Roses (Des bacilles).
Les bactéries gram positif (BGP)
apparaissent
Violettes (Des Cocci en amas).
Observation :
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Milieu de culture:
Le milieu Löwenstein-Jensen est un milieu
sélectif à base d’œuf spécialement utilisé pour
la culture et l’isolement des espèces de
Mycobacterium, notamment Mycobacterium
tuberculosis à partir d’échantillons cliniques. La
sélectivité de ce milieu est basée sur la
présence de vert de malachite et de sels
minéraux qui inhibent la plupart des
organismes contaminants. La culture des
mycobactéries est favorisée par les substances
nutritives apportées, entre autres, par l'œuf et les oligoéléments.
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LES DIFFERENTS MILIEUX DE CULTURE
M.H.S OU MUELLER HINTON : est une gélose
riche pour la réalisation de l’antibiogramme
standard (non sélective). Composition :
infusion de viande de bœuf, peptone de
caséine, amidon de maïs, agar, pH = 7,4.
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Chapman : est un milieu de culture sélectif et différentiel
employé en microbiologie pour la culture des bactéries
halophiles et halotolérantes.
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KLIGLER HAJNA : est un milieu de culture permettant la
recherche simultanée de : pour notre culture on a obtenu
• L'utilisation du lactose (pente jaune :
bactérie lactose +)
• La fermentation du glucose (culot jaune :
bactérie glucose +)
• La production d'H₂S (absence de précipité noir)
• La production de gaz (La production de gaz lors de
l'utilisation des glucides est mise en évidence par le
décollement de la gélose et/ou des bulles dans la
gélose.
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PROCEDURE D’IDENTIFICATION DES STAPHYLOCOQUES
-Lecture :
On observe la formation de bulles d’air alors la réaction est positive
Donc on peut dire que cette bactérie est une Staphylocoque
2. Test coagulase :
-Principe :
Le test de la coagulase différencie les souches de Staphylocoque aureus des autres
espèces à coagulase négative (SCN).
-Lecture :
On observe la formation d’un caillot de fibrine alors le résultat est positif
Donc on peut dire que cette bactérie est un Staphylocoque aureus
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PROCEDURE D’IDENTIFICATION DES BGNS
Pour identifier les bacilles gram négatif présentent dans le milieu MAC
CONKEY, on passe par plusieurs étapes :
1. Test oxydase :
-Principe :
Ce test consiste à mettre en évidence la capacité que possède la bactérie à oxyder
un réactif incolore (la NN-diméthyl-paraphénylène diamine) en un dérivé rose violacé
-Lecture :
Pas de réaction, résultat négatif, alors on peut dire que la bactérie est un
bacille gram négatif fermentaire
-Lecture :
On observe une utilisation du glucose car il y a apparition de couleur jaunâtre,
et la fermentation du lactose avec production de gaz mais sans production de
H2S.
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3. Galerie API
La galerie API est un test formé d’un ensemble de cupules prêtes à l’emploi
permettant l’identification de micro-organismes par la réalisation facile et rapide de
tests biochimiques miniaturisés.
Avant Incubation
Après Incubation
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-Lecture :
4. CONCLUSION :
D’après la galerie API 10S, on a pu identifier la bactérie à travers le code obtenu, le
nom de la bactérie est Klebsiella pneumoniae ssp pneumniae
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ANTIBIOGRAMME
Définition :
L’antibiogramme est un test in vitro de sensibilité d’un germe à un ou plusieurs
antibiotiques par la technique de diffusion sur milieux gélosé. Il a pour but de guider le
clinicien dans le choix d’un antibiotique pour traiter une infection bactérienne, d’exploitées
les données pour la surveillance des résistances bactériennes aux antibiotiques.
Le milieu retenu pour la majorité des espèces bactériennes est celui de Mueller-
Hinton (plus 5% de sang pour les germes exigeants):
La suspension cellulaire doit être préparée dans de l’eau physiologique stérile à partir d’une
culture jeune et pure sur milieu d’isolement approprié. Elle doit être ajustée par comparaison avec
un étalon d'opacité (0 ,5 Mc Farland). L’ensemencement doit se faire avec des stries serrées. On
dépose les disques d’antibiotique sur la gélose, puis on applique une légère pression avec une
pince ou une aiguille stérile sur les disques pour assurer un contact complet du disque avec la
gélose (certains distributeurs le font automatiquement) :
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CONCLUSION D’ANTIBIOGRAMME :
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CONCLUSION
Un diagnostic bactérien à pour but final, identifier les bactéries présentes dans un
produit pathologique. Après plusieurs test d’identification et mise en culture, on a
accomplie le but du diagnostic, et on a identifié une Cocci gram positif qui est un
Staphylocoque aureus et un bacille gram négatif fermentaire qui est Klebsiella
pneumoniae ssp pneumoniae.
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