ECO5550 Thème 1a

LA COMPTABILITÉ
NATIONALE EN
ÉCONOMIE OUVERTE
Plan
I. Introduction à l’économie internationale
II. Introduction à la comptabilité nationale
en économie ouverte

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I. Introduction à l’économie
internationale

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L’économie internationale
 Objet d’étude : les problématiques propres aux
économies ouvertes et à leur interdépendance
économique (réelle) et financière (monétaire)

 Divisée en deux champs :

l’étude du commerce international (une branche de
la microéconomie appliquée)
l’étude de la finance internationale (une branche de
la macroéconomie appliquée)

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Le commerce international
 Étudie les flux commerciaux «réels» (échange
de b.et s., de facteurs de production, etc.) et
de leurs impacts sur les économies nationales

 Objets d’étude :
les flux internationaux de b. et s.;
les incitatifs au commerce;
la politique commerciale;
les effets redistributifs du commerce et de la
politique commerciale

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La finance internationale
 Étudie les phénomènes propres aux
économies «monétaires» ouvertes
notamment les relations entre les équilibres
intérieur (EI) et extérieur (EE)

 Objets d’étude :
la comptabilité des flux monétaires internationaux
le marché et les taux de changes
les politiques économiques en économie ouverte
le système monétaire international (SMI)
le marché international des capitaux
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Équilibre intérieur (EI)
 On entend par là la convergence de
l’économie vers l’équilibre de plein-emploi…

 où l’on devrait notamment observer :

Y = Ype
un niveau de chômage dit «naturel»
une inflation contrôlée à son niveau cible

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Équilibre extérieur (EE)
 On entend par là l’équilibre des comptes
internationaux, c.-à-d. l’absence de
déséquilibre chronique du compte courant (CC)

 L’atteinte de l’équilibre extérieur est

particulièrement important pcq des
déséquilibres chroniques entraînent des
problèmes d’endettement international

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Les politiques économiques
 L’atteinte d’un double équilibre présuppose
entre autres :
des politiques de stabilisation intérieures
adaptées (budgétaire et monétaire) ;

une politique de change adaptée ;

et une politique commerciale adaptée.

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II. Introduction à la comptabilité
nationale en économie ouverte

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Le PIB
 PIB : valeur marchande de tous les b. et s.
finaux produits sur un territoire et une
période donnés

 Sont exclues de la valeur du PIB :

la valeur des biens intermédiaires échangés
la valeur des biens de seconde main échangés
la valeur des valeurs mobilières échangées

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La mesure du PIB
 Repose sur une triple identité…

PIB ≡ Y ≡ DA

 qui implique 3 méthodes de calcul :

− la méthode des valeurs ajoutées
− la méthode des revenus;
− la méthode des dépenses.

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La méthode des dépenses
 On a : PIB = C + I + G + X – M

C ≈ 60% du PIB, peu volatile

I = FBCF + ∆Stock = FBC ≈ 15% du PIB, très volatile
G ≈ 25% du PIB
X-M = CC, devrait être équilibré à LT (EE)

 Malgré son faible poids dans le PIB, I est

responsable de la plus grande part de la volatilité de
ce dernier et de sa croissance à LT

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Économie fermée vs ouvertes
 Une économie fermée ne fait pas de commerce et ne peut
consommer que ce qu’elle produit
Y=C+I+G

 Une économie ouverte peut importer et consommer des

biens qu’elle ne produit pas en exportant une partie de sa
production
Y=C+I+G+X–M

 Une économie ouverte peut aussi consommer au-delà ou

en deçà de sa production. Avec CC = XN = X – M, on peut
réécrire :
CC = Y – (C + I + G) = I.E.N.

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 Les flux monétaires circulaires
RD = Y –T
Sp
Marché
Ménages financier

- CC

Y C I

-G
T

=T
Sg
G CC = X - M
Marché Marché
Marché des Gouv. des des
fctr de prod.
b. et s. changes

Y
DA = C + I + G + XN
Étrangers

Entreprises

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CC, S et I en éco. fermée
Y=C+I+G
I=Y–C–G
I=S
I = (Y – T – C) + (T – G)
I = Sp + S g
I = Sp + (T – G)
Effet d’éviction: (T – G)<0  I<Sp

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CC, S et I en éco. ouverte
Y = C + G + I + CC
I = (Y – C – G) – CC
I = S – CC ou S = I + CC
I = (Y – T – C) + (T – G) – CC
I = Sp + Sg – CC ou CC = Sp + Sg – I
Déficits jumeaux : pour Sp et I donnés
Sg  CC
ou
(G – T)  CC
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Des déficits jumeaux?
 Le fait que (G-T)  CC, requiert que Sp et I
soit exogènes et tient seulement c.p.

 Sp et I ne sont pas exogènes si :

l’équivalence ricardienne tient et (G-T)  A(T) 

Sp (ou l’inverse);

ou si (G-T) va de pair avec une  de la valeur du

patrimoine des ménages et que cette dernière
entraine une Sp (ou l’inverse).
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Déséquilibres contemporains
 On a : CC = Sp – (G – T) – I et Sp = Y – T – C

 Depuis 1990, on observe :

CCus<0, c.-à-d. : soit une Sp insuffisante (ou trop de
C…), soit un (G – T) trop grand, soit un I trop grand,
soit un peu de tout cela…

CCchinois>0, c.-à-d. : soit une Sp trop grande (ou une C

«trop» frugale), soit un (G – T) trop petit, soit un I trop
petit, soit un peu de tout cela…

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Déséquilibres contemporains (suite)
 Sur le marché financier américain, cela a
généré des pressions à la baisse sur R (CC
 Ofp) et a facilité le financement des
dettes publique et privée :
○ ce qui a exposé le gouv. américain à l’ingérence de
ceux qui ont financé sa dette;

○ et qui a finalement causé l’apparition d’une bulle

immobilière.

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Déséquilibres contemporains (suite)
 Outre ces déséquilibres internes, le
déséquilibre extérieur est aussi causé par la
pol. de change du gouv. chinois qui vise :
le contrôle de la croissance de la valeur du yuan

la stimulation du marché du travail et le maintient

d’une certaine «paix sociale»
et qui s’accompagne d’une accumulation de
réserves de changes (représentant l’accumulation
d’un avoir public)

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