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financement de la trésorerie
03 Etude de cas
Financement à court terme
Le suivi de la trésorerie dans une entreprise est fondamental pour
maintenir l’activité au quotidien et surtout la pérennité de la société,
Contrairement aux apports de trésorerie moyen et long terme qui servent à
subventionner et maintenir le développement et la croissance de l’activité,
le court terme vise surtout à combler le besoin en fonds de roulement de
l’entreprise, autrement dit l’écart entre l’entrée et la sortie d’argent du
commerce au quotidien.
Autres moyens de
financement
1-L’accréditif
L’accréditif est un instrument de financement qui
permet à une entreprise de disposer, en une ou plusieurs
fois, des fonds dans une autre agence de sa banque (ou
à une autre banque). Autrement dit, c’est un écrit par
lequel une banque s’engage à accréditer un tiers,
jusqu’à concurrence d’une somme déterminée et pour
une durée limitée auprès d’une de ses agences.
L’accréditif est surtout utilisé par les entreprises qui
travaillent sur une place éloignée de leur siège social.
1-L’accréditif
Il peut être simple ou permanent.
Accréditif simple : l’agence ou le correspondant du banquier
chez qui l’accréditif est ouvert met à la disposition du
bénéficiaire une somme fixée d’avance que celui-ci pourra
prélever en une ou plusieurs fois avant une date limite.
Accréditif permanent : il est journalier, hebdomadaire ou
mensuel. Il permet le prélèvement d’une somme déterminée
pour chacune de ces périodes.
2-Crédit par acceptation
Le crédit par acceptation (ou aval) peut être défini comme étant
une opération par laquelle un établissement de crédit accepte (ou
avalise) un effet de commerce tiré sur son client en s’engageant de
ce fait à payer le montant de l’effet à l’échéance.
A cette date, le client assurera à son banquier la couverture de
l’effet par la somme prévue, ce dernier n’ayant pas en principe de
décaissement à effectuer.
2-Crédit par acceptation
L’avaliste est tenu de la même manière que celui dont il s’est porté
garant. Donc, pour éviter tout quiproquo, l’aval doit indiquer pour
le compte de qui il est donné. A défaut de cette indication, il est
réputé être donné pour le compte de souscripteur quand il s’agit du
billet à ordre.
La cession dailly
● la cession de créances professionnelles prévue par les articles 529 et
suivants du Code de Commerce, introduite en France en 1981 par la
Loi Dailly, modifiée d'abord par la loi bancaire du 24 janvier 1984 et
ensuite par d'autres textes pour adapter ce mécanisme à l'évolution des
affaires.
La société RAJA (dont le capital est de 100 millions DH) est une entreprise
industrielle spécialisée dans la fabrication des pièces aéronautiques,
destinées au marché international. Pour le mois de mars 2009, le
trésorier de la société a prévu un besoin de trésorerie de 500 000 DH.
Cependant, il a hésité entre le financement par escompte ou bien un
découvert, c’est pourquoi, il est amené à calculer le coût réel de chaque
moyen de financement afin de choisir le moins coûteux.
1. L’escompte
Pour obtenir cet escompte, l’entreprise a remis à l’escompte, le 28 février à 15h30,
une traite de 500 000DH, dont la date d’échéance est le 1er avril. Les conditions
bancaires se présentent comme suit :
• Le taux nominal serait : On a déjà 0.25% pour les commissions d’escompte et on doit
9.5%*32/30=0.10 trouver le taux des commissions fixes. On aura :
• Le taux effectif des agios est : 9.50% 300/500000=0.0006 = 0.06%
• Le taux global des commissions estimé à 0.06%
+0.10=9.60% +0.5%=0.56%
• Le taux effectif des agios s’élève alors à 9.60%
+0.56%=10.16%
c- L’impact de l’année bancaire d- L’impact de l’actualisation des intérêts
L’impact des 360 jours bancaires au lieu Il convient de déterminer d’abord le taux équivalent qui sera appliqué
de 365 jours de l’année civile est de sur le découvert. Calculons d’abord le taux proportionnel i’ qui est égal
365/360=1.0139 à 10%*1/12=0.00833
Soit i : le taux annuel équivalent : i = (1+i’) 12 -1
Le coût effectif serait donc de Soit pour notre cas : i = (1+0.0083333)12-1= 1.104712629-1 =
10.16%*1.0139=10.30% 0.0104712629 soit 10.47% l’an.
L’impact de la capitalisation des agios sur un an est donc de
10.47%/10%=1.047.
Le coût réel supporté par l’entreprise s’élève à 10.30%*1.047=10.78%
Décision financière à prendre