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Présentation

sujet de présentation Membres de groupe


 Production par injection  Sellam mouhamed taher
de gaz  Arbaoui iyed abderhmane
 Mebark adam
introduction
L’exploitation d’un gisement pétrolier dans sa phase initiale ce fait par la
déplétion naturelle grâce à l’énergie du réservoir ; cette récupération primaire
généralement ne donne pas un taux de production satisfaisant à cause de la perte
de charge qui résultant de l’épuisement de cette énergie, pour cette raison ; il était
nécessaire d’utiliser une autre méthode qui est la récupération secondaire pour
rapprocher le gisement vers son état initial. Cette méthode est basée sur l’injection
d’eau ou de gaz dans le gisement.
Mécanismes de récupération secondaire

 La récupération secondaire (Enhanced Oil Recovery (EOR)) qui consiste à


injecter un autre fluide de manière à maintenir la pression dans le réservoir et
ainsi récupérer plus d’huile. L’injection d’eau ou de gaz aux grands gisements
est distribuée sur tout le réservoir, celle-ci déplace l’huile vers les puits de
production. La récupération secondaire atteint ses limites lorsque la
proportion d’eau ou de gaz est supérieure à celle de l’huile au niveau du
mélange récupéré (20 à 35% de l’OOIP). [1] Les procédés d’injection sont
mis en œuvre, après la décompression du gisement, Afin de stabiliser cette
pression au-dessus du "point de bulle" et d’augmenter la quantité d’huile
récupérée.
Injection du gaz
 L’injection de gaz reste une technique importante dans la récupération
secondaire, elle est utilisée pour les gisements à huile légère et pour les
formations à forte perméabilité. Le gaz injecté ne mouille pas la roche et
déplace simultanément l'huile dès que sa saturation devient de l'ordre de 5 à
10 %. Cependant, les investissements sont moins importants que dans le
cas d'une injection d’eau. Figure 3. Il y a deux types de drainage possibles :
 Injection du gaz dans un Gas-cap existant. Figure 2.  Injection du gaz
directement dans l'huile. Le gaz injecté a alors un mouvement radial
 En général, le gaz injecté n'est pas miscible avec l'huile. Il y a parfois
miscibilité lorsque l'huile est légère et à haute pression. Dans ce dernier cas
l'injection est plus efficace, car l'efficacité au niveau microscopique est
nettement améliorée. Figure 3.
Figure 3 : Schéma d’Injection du gaz

Le but de l'injection de gaz

le but est l'optimisation de la production et l'augmentation de la récupération par :
 Le maintien de pression.
 Le balayage de l'huile en place
TYPES D’INJECTION DE GAZ

Le projet commençait par l’injection dans un seul puits. Mais


l’expansion de la zone et l’augmentation de nombre des puits ont
conduit à convertir des puits producteurs en puits injecteurs ou par
le forage de nouveaux puits injecteurs. Le premier design pour
prolonger le balayage d’huile était appelé le (circle flooding) on
peut progressivement remplacée par d’autres types d’injection on
peut citer :
Injection irrégulier
 On peut avoir ce type dans le cas où les conditions de surface ou la géométrie de
souterraine et la présence des puits horizontaux dans le réservoir résultent le
non uniformité de la position des puits producteurs ou injecteurs.
Injection périphérique

 Les puits injecteurs sont situés


aux frontières du réservoir et
l'huile est déplacée vers
l'intérieur du réservoir, tel qu’un
gisement anticlinal à aquifère
sous-jacent soumis à une
injection d’eau comme
représenté sur Figure III.4
Les caractéristiques principales de ce
schéma sont
 L’injection périphérique permit généralement une récupération maximum
d'huile avec un minimum de production de gaz.
 Pour la réussite d’une injection périphérique, la perméabilité de la
formation doit être assez grande pour permettre le déplacement de gaz
injectée à un taux désiré.
 Le débit d'injection est généralement un problème parce que les puits
injecteurs continuent à pousser le gaz à des distances plus loin.
Injection central

 L’injection concentrée (centrale)


est le cas opposé de l’injection
périphérique dans lequel les
injecteurs situent au centre du
champ, et l’injection progresse à
l’extérieur, tels qu’un gisement
anticlinal à chapeau de gaz, les
puits d’injection sont le plus
souvent groupé aux environs de top
de l’anticlinal, comme représenté
sur Figure
Injection régulière
 Ce type d’injection correspond au réservoir à faible pendage et étend, pour obtenir
un balayage uniforme, les puits producteurs et les puits injecteurs sont intercalés.
Dans ce cas on obtient une distribution aussi régulière que celle développée pour la
phase d’exploitation naturelle du gisement. Les dispositions les plus courants sont
représentées sur La Figure
La figure
 Dans tous les procèdes de récupération secondaire ; le drainage d’huile se
présente sous l’aspect d’un balayage de réservoir par les puits injecteurs vers
les puits producteurs, il existe un certain nombre de caractéristiques de la
roche réservoir, la nature des fluides en place et fluide injectés dont l’influence
sur la récupération est importante, parmi ses facteurs on peut citer :
1/Caractéristiques du réservoir: Comme le drainage résulte d’écoulement
entre les puits l’une d’une coditions de la réussite de l’injection est d’assurer
qu’aucune barrière s’oppose a cette circulation
parmi les principaux caractéristiques on mentionne

 a. La profondeur :
 Sur le plan technique : Si la profondeur est faible, on est limité en ce qui
concerne les pressions à mettre en œuvre, qui doit être inférieure à la pression
de fracturation et le débit d’injection par puits est donc, aussi limité.

 Sur le plan économique : le cout de mis en œuvre d’un procédé est


étroitement lié à la profondeur, soit le cout de forage, ou la puissance des
compresseurs dans le cas d’injection de gaz
 b. Lithologie et propriétés de roche
 La lithologie et les propriétés pétrophysiques de la roche ont une grande
influence sur l'efficacité de l'injection de gaz dans un réservoir. Parmi ces
propriétés : la porosité, la perméabilité, présence d’argile et la hauteur utile du
réservoir.
 Porosité : Une porosité plus élevée entraine une plus grande saturation en
huile, ce qui est un avantage pour la récupération primaire et secondaire.
 Perméabilité : La forte perméabilité est un facteur favorable à la récupération
secondaire. Cependant il existe une limite supérieure de perméabilité et après
quoi la récupération devienne non rentable. La distribution de la perméabilité
dans le gisement dépend de son l’homogénéité.
c. Degré d’hétérogénéité : Pour qu’il y ait une bonne récupération, il ne faut pas
qu’il y ait d’obstacles à l’écoulement qui peuvent être de nature tectonique (failles
imperméables) ou stratigraphique (variations latérales de faciès, lentilles, biseaux,
etc.). Des cheminements préférentiels (réseaux de failles, fissures, strates plus
perméables, etc.) permettant au fluide déplaçant de s’écouler sans drainer une
bonne partie de l’huile en place. Des tests d’interférence sont réalisés avant tout
projet de récupération assistée dont le but est de vérifier la communication entre
les puits

2/Caractéristiques des fluides

a. Viscosité des fluides : La caractéristique essentielle des fluides dont on


doit tenir compte dans l’établissement d’un projet d’une récupération
assistée est la viscosité. Si les fluides sont très visqueux, les vitesses de
déplacement sont faibles, les gradients de pression étant limités.

b. Saturation des fluides : Plus la saturation d’huile est importante plus la


quantité d’huile à récupérer est importante, une saturation plus élevée
d'huile augmente la mobilité d'huile qui donne une efficacité plus élevée
de récupération.

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