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convulsions fébrile et état de

mal convulsif chez


nourrisson.
• sage femme 3ème année
• module pédiatre
• Groupe 14
Introduction :
Dans les services d’urgences pédiatriques les urgences
neuropédiatriques représentent plus de 5% des consultations: la cause la
plus fréquente est la crise épileptique, les autres pathologies étant
nettement plus rares. De nombreuses urgences neuropédiatriques,
comme les convulsions fébriles et les céphalées, ont une évolution
«bénigne». D’autre part il s’agit de reconnaître les rares situations
potentiellement mortelles. L’évaluation clinique reste l’élément central,
car seule la synthèse clinique permet la localisation de l’atteinte
neurologique et donc l’utilisation ciblée des moyens techniques. Dans
l’anamnèse et le status neurologique une grande attention doit
notamment être portée aux signes focaux, généralement indicateurs
d’une pathologie significative.
Convulsions fébrile :
1- Aissaoui Douaa
Définition :
 Il existe deux définition des convulsion hyperpyrétiques ou CF,
publiées
officiellement:
- NIH (national Institute of Heath): événement survenant chez un
nourrisson ou un enfant entre 3mois et 5ans, associé à de la fièvre,
sans signe
d’infection intracrânienne ou de toute autre cause définie. Les crises
convulsives avec fièvre survenant chez des enfants avec antécédents
de crise
épileptique non fébrile sont exclus de la définition
- ligue ILAE (international ligue against epilepsy):une convulsion
fébrile, est
une convulsion survenant dans l’enfance,à partir de l’àge d’un mois,
dans un
contexte d’affection fébrile, en dehors de toute infection du système
nerveux
central, sans antécédents de crise non fébrile depuis la période
néonatale ou d' épilepsie
2_ Daignostic Hadil khelifa
positif
la fièvre :et éliminer une infection du SNC
(méningite et/ou encéphalite)
 Avoir une idée précise sur la durée de la crise: si > 20 min, considérée comme
état de mal ,et traitée comme tel.
A/l’interrogatoire:

- caractéristiques cliniques de la crise: signes initiaux, perte de contact,


cyanose, confusion postcritique,…
- relation au sommeil
- éventuels facteurs favorisants: prise de toxique, ou de médicaments,…
- antécédents personnels familiaux de crises convulsives
-éléments pouvant évoquer le caractère symptomatique de la crise:
*traumatisme crânien récent
* antécédents médicaux (risque thromboembolique,…)
* signes d’HIC anciens,
B/Examen clinique
*développement psychomoteur
-l’examen clinique recherche des signes devant faire pratiquer des
examens complémentaire. - déficit neurologique focal
- trouble de la conscience
- signes de maladie sous-jacente
-au terme de l’examen:distinguer les CF simples les plus fréquentes
des CF complexes qui représentent 9 à 35%
 C/ Examens paracliniques:
① la ponction lombaire:
D’autant plus facile que l’enfant est jeune (avant 1 an) et s’il existe:
- notion d’irritabilité, d’anorexie, ou de léthargie ayant précédé la
convulsion
- quand il s’agit d’une CF compliquée
- et si l’enfant à reçu préalablement un traitement antibiotique
② les examens biologiques:
Intérêt dans le cadre du bilan étiologique d’une fièvre inexpliquée cliniquement
ou pour la recherche d’éventuels désordres hydro électrolytiques.
③ l’electroencéphalogramme:
N’est pas indiqué dans le cas d’une CF simple. Peut aider au diagnostic dans
l’urgence en cas d’encéphalite aigue.
Pourra être programmé dans le cadre du bilan d’une CF compliquée surtout
chez l’enfant de moins d’un an
④la neuro-imagerie :
Indiquée en cas de CF complexes; également en cas d’association d’une
micro-ou macrocranie avec syndrome neuro-cutané
3_ Daignostic étiologiqueNada
: Youcef

Causes des convulsions chez l'enfant


Chez le nouveau-né, les convulsions peuvent avoir les causes
suivantes :
• Anomalies métaboliques temporaires, telles qu'une hypoglycémie
• Trouble grave, tel qu'une malformation cérébrale, une lésion
cérébrale survenue pendant la grossesse, une privation d'oxygène à
la naissance ou une infection grave
• Maladies héréditaires causées par des mutations d'un gène, telles
qu'une maladie héréditaire du métabolisme
Prise de certains médicaments par la mère pendant la grossesse
Les convulsions causées par des troubles héréditaires du
métabolisme commencent habituellement au cours de la petite
enfance ou de l'enfance.
4_ Prise en charge :Asma Gherbel
• Assurer l'hématose:
- Dégager les voles aériennes
- Oxygenation si possible.
• Restaurer une perfusion tissulaire suffisante en cas d'état de choc.
• Poser une voie d'abord et une surveillance par monitorage cardio-respiratoire, si
nécessaire.
• En pratique, les risques d'apnée sont si faibles qu'on propose aux mères de traiter
leur enfant a domicile, sans surveillance particulière en cas de convulsions
récidivantes.
2- Faire céder la crise elle-même
Administration de diazepam uniquement si la crise dure plus de 5 mn Diazepam
(VALIUM® 2 mL = 10 mg = 1 ampoule) .
• Recherche et traitement de la cause si possible.
• Traitement antipyrétique si besoin .
Conduite à tenir en fonction de l'étiologie : convulsions occasionnelles
1. Les méningites purulentes: traitement antibiotique .
2- Faire céder la crise elle-même
Administration de diazepam uniquement si la crise dure plus de 5 mn Diazepam
(VALIUM® 2 mL = 10 mg = 1 ampoule) .
• Recherche et traitement de la cause si possible.
• Traitement antipyrétique si besoin .
Conduite à tenir en fonction de l'étiologie : convulsions occasionnelles
1. Les méningites purulentes: traitement antibiotique .
2. Les encéphalites herpétiques: aciclovir (ZOVIRAX) pendant 3 semaines
3. Hématome sous-dural: traitement neurochirurgical uniquement dans les
formes sévérés
4- Hypoglycémie : sérum glucosé à 10% : 3 mL/kg puis 0,5 mL/kg/heure
5- Hypocalcémie : gluconate de Ca à 10%: 0,5 mL/kg/10 minutes puls 1
g/m²/jour de Ca++ élément en intraveineuse stricte (injection potentiellement
nécrosante)
6- Neuropaludisme: quinine IV 10 mg/kg/3 heures en perfusion continue sous
surveillance de la glycémie et du scope .
5_ Prévention : Chaima Chettah
les enfants ont eu une convulsion fébrile, les parents doivent surveiller la température et traiter
les fièvres élevées, car elles peuvent déclencher une crise. Cependant, une convulsion fébrile
survient souvent au début de la fièvre, lorsque la température de l’enfant augmente, ou avant
même que les parents ne sachent qu’il est malade et reconnaissent la fièvre.
Les médicaments pour éviter d’autres convulsions (anticonvulsivants, voir l’encadré Utilisation de
médicaments pour traiter les convulsions chez l’enfant) ne sont généralement pas administrés
aux enfants qui n’ont eu que quelques crises fébriles simples. Cependant, les anticonvulsivants
peuvent être administrés aux enfants qui présentent :
Convulsions fébriles complexes et problèmes neurologiques (tels qu’une infirmité motrice
cérébrale ou des résultats anormaux à l’imagerie cérébrale)
Des antécédents familiaux importants d’épilepsie et des convulsions fébriles récurrentes simples
ou complexes
État de mal épileptique fébrile
Plus de 4 convulsions fébriles par an
Si les enfants qui ont eu une longue convulsion fébrile présentent d’autres convulsions qui durent
plus de 5 minutes, les médecins peuvent prescrire du diazépam en gel à appliquer dans le
rectum. Les enfants peuvent recevoir ce médicament à la maison.
Si les enfants ont eu une convulsion fébrile, les parents doivent surveiller la température et
traiter les fièvres élevées, car elles peuvent déclencher une crise. Cependant, une convulsion
fébrile survient souvent au début de la fièvre, lorsque la température de l’enfant augmente,
ou avant même que les parents ne sachent qu’il est malade et reconnaissent la fièvre.
Les médicaments pour éviter d’autres convulsions , ne sont généralement pas administrés
aux enfants qui n’ont eu que quelques crises fébriles simples. Cependant, les
anticonvulsivants peuvent être administrés aux enfants qui présentent :
Convulsions fébriles complexes et problèmes neurologiques (tels qu’une infirmité motrice
cérébrale ou des résultats anormaux à l’imagerie cérébrale)
Des antécédents familiaux importants d’épilepsie et des convulsions fébriles récurrentes
simples ou complexes
État de mal épileptique fébrile
Plus de 4 convulsions fébriles par an
Si les enfants qui ont eu une longue convulsion fébrile présentent d’autres convulsions qui
durent plus de 5 minutes, les médecins peuvent prescrire du diazépam en gel à appliquer
dans le rectum. Les enfants peuvent recevoir ce médicament à la maison.
Le diagnostic de CF simple est clinique, son caractère familial est fréquent. Le
principal traitement est celui de la crise. Le faible risque d’épilepsie ultérieure
n’à pu être diminué par aucun des traitements préventifs proposé a ce jour
Le caractère » complexe ou compliqué » des CF permet aujourd'hui de définir un
risque plus important d’épilepsie,ainsi qu’une prise en charge différente avec
nécessité d’examens complémentaires , et de traitement de fond
Le principal diagnostic différentiel, à évoquer systématiquement, reste celui d’une
infection potentielle du système nerveux central
État de mal convulsif :
1_ Définition : Dounia bentaher

Une crise épileptique est une manifestation clinique paroxystique motrice, sensitive,
sensorielle ou psychique, accompagnée ou non d'une perte de connaissance, liée à
une décharge anomale excessive et hyper-synchrone d'une population plus ou moins
étendue de neurones du cortar cérébral.
Une convulsion est une manifestation motrice, paroxystique et involontaire d'une
crise épileptique L'épilepsie est une maladie chronique caractérisée par la
survenue répétitive de crises épileptiques Les convulsions occasionnelles sont des
convulsions en rapport avec un événement algu, identifiable (fièvre, métabolique,
toxique, traumatique, infectieux...). Elles s'opposent aux crises tératives s'intégrant
dans un syndrome épileptique
2_ Diagnostic positif Dounia
: Baia
1.État de mal tonico-clonique généralisé.
2. État de mal larvé.
3. Autres états de mal convulsifs.
1.État de mal tonico-cloniquegénéralisé.
Caractérisé par une activité clonique ou tonique continue ou intermittente
avecaltération de la conscience
Peut être généralisé d’emblée( épilepsie généralisée idiopathique, ou affection
toxiqueou métabolique du SNC) ou généralisé secondairement en cas de lésion
cérébrale aigue focale
EEG: décharges paroxystiques bilatéralesparfois asymétrique
ATTENTION!!!!:
Au bout de 30-45 min d’activité épileptique
continue ,des troubles neurovégétatifsapparaissent.
2. État de mal larvé:
Si l’état de mal persiste un phénomène de
dissociation électromécanique s’installe, l’activitéélectrique persiste mais la
souffrance cérébrale êmpêche la transmission du message moteuraux
muscles
Le tableau est dominé par le trouble de la conscience et les troubles
neurovégétatifs avec debrèves contractions axiales ou du visage ou
révulsion oculaire la persistance des crises n’est reconnue que parl’EEG
3. Autres états de mal convulsifs
a-État de mal convulsif partiel :
Caractérisé par la répétition des crises partielles motrises avec altération
de l’état de conscience.
EEG: décharges controlatérales. Les étiologies sont dominées par les
lésion svasculaires ou tumorales.
b. État de mal convulsif tonique :
Répétition de crises toniques avec manifestations végitatives sortout
encéphalopathies épileptiques de l’enfant
Diagnostic différentiel:
Il faut éliminer :
1. Syncopes convulsifs : contexte de survenu,
examen cardiovasculaire ,ECG pose le dgc
2. Accès de décérébration tonique : engagement cérébral ou anoxie aigue
3. Manifestations de conversion hystériques :persistance de réactions d’éveil.
3 _ Daignostic étiologique :MERZOUGUI Zahra Nour El yakine

Les étiologies courantes de l’état de mal convulsif chez les enfants :


• Affection aiguë
• Symptomatique aiguë
_ Infection aiguë du système nerveux central (méningite ou encéphalite)
_ Lésion anoxique
_ Perturbation métabolique (hypoglycémie, hyperglycémie, hyponatrémie,
hypocalcémie)
_ Lésion traumatique
Liée à la prise de médicaments :
. Non-respect de la médication antiépileptique ou retrait du traitement
. Surdose de médicaments antiépileptiques
. Surdose de médicaments non antiépileptiques
• Convulsions fébriles prolongées
• Affection éloignée dans le temps
_ Dysgénésie cérébrale
_ Encéphalopathie hypoxo-ischémique périnatale
_ Troubles neurodégénératifs évolutifs
• Lésion cérébrale antérieure (méningite, accident vasculaire cérébral, traumatisme)
• Idiopathique ou cryptogénique
4_ prise en charge Chaima Bouaziz
5_ prévention : Manar Djeddou
Le principal objectif du traitement consiste à mettre un terme aux convulsions et, ce faisant, à
prévenir les lésions cérébrales [3][15]. L’équipe soignante doit envisager d’administrer des
médicaments si les convulsions durent plus de cinq à dix minutes, auquel cas elle doit établir un
accès intraveineux le plus rapidement possible.
Après une brève anamnèse, elle doit procéder à un examen physique ciblé et porter une
attention particulière aux antécédents de troubles convulsifs, aux autres symptômes (p. ex., la
fièvre), à la prise de médicaments et aux allergies aux médicaments.
Par la mesure de la glycémie au chevet du patient, l’équipe soignante pourra établir si elle doit
lui administrer un bolus de dextrose. Si la glycémie ne dépasse pas 2,6 mmol/L, un bolus de 0,5
g/kg de dextrose est recommandé. Elle doit administrer 2 mL/kg de solution aqueuse de
dextrose à 25 % par cathéter central ou 5 mL/kg de solution aqueuse de dextrose à 10 % par
voie intraveineuse périphérique au patient, vérifier sa glycémie de trois à cinq minutes après
l’administration du bolus et lui donner un nouveau bolus si la situation l’indique.
Si l’équipe soignante n’a pas encore établi d’accès intraveineux, elle doit recourir à d’autres
voies pendant la poursuite des efforts en ce sens. Dans l’impossibilité d’établir cet accès, elle
doit envisager un accès intraosseux lorsque les convulsions sont prolongées ou que le patient
décompense.
Pendant l’administration des médicaments, il est conseillé d’assurer une
surveillance cardiorespiratoire continue. Les anticonvulsivants peuvent
provoquer une perte des réflexes des voies respiratoires, une dépression
respiratoire, une hypotension et des arythmies cardiaques.
L’équipe soignante doit envisager un sepsis ou une hypertension
intracrânienne et traiter le problème, au besoin.
Elle doit surveiller la température de l’enfant, viser une normothermie et
recourir à des antipyrétiques si la situation l’indique.
Conclusion :
L’EMC chez l’enfant fait partie des urgences neurologiques les plus fréquentes. Le
contexte d’urgence de cette pathologie explique, en partie, le manque de données
à haut degré de preuve dans la littérature. Si la prise en charge initiale est bien définie, il est
souvent plus difficile de trouver un consensus pour l’EMC réfractaire. Le
rapport du récent travail d’experts l’illustre bien. Alors que l’objectif initial est la disparition de
l’EMC l’objectif diffère lorsque la convulsions est réfractaire. Il s’agit de mettre
en place une stratégie respectant le rapport bénéfice-risque qui permette un arrêt
de l’EMC. L’absence de données prédictives d’efficacité ne permet pas d’évaluer les
manifestations épileptiques ou les modifications électroencéphalographiques qui
peuvent être tolérées. La pratique clinique montre que certains patients sont
encore pris en charge de façon inappropriée, que ce soit par défaut (risque d’installation d’une
pharmaco-résistance), ou par excès (risque de comorbidités liés aux
traitements et non à la maladie). La prise en charge doit être individualisée en
fonction de l’âge, de l’étiologie et de l’évolution des connaissances

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