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Mécanique linéaire de rupture:Partie2

Endommagement et rupture

Cours préparé et présenté par: Sous la supervision de:

CHAGANE Fatiha HASSANI Imane RAHIMI Mariem Mr. ESSABIR Hamid

Année universitaire: 2023/2024


Contenu du cours
Théorie de Griffith Relation entre énergie de Griffith et
01 04 facteur d’intensité des contraintes

Au-delà de l’élasticité
02 Taux de restitution d’énergie 05

03 Approche énergétique dans 06 Mécanique non linéaire de la


le cas général 3D rupture: intégrale J

07 Applications et exemples
Taux de Approche Relation
Théorie de Au-delà de L’intégrale Applications
restitution énergétique entre G et
Griffith l’élasticité J et exemples
d’énergie 3D K
Taux de Approche Relation
Théorie de Au-delà de L’intégrale Applications
restitution énergétique entre G et
Griffith l’élasticité J et exemples
d’énergie 3D K

Historique

Années 1920: Les Années 1950 et au-delà :


prémices Application et développement

Années 1940: l’équation


de Griffith
Taux de Approche Relation
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d’énergie 3D K

Historique
1920: Alan Arnold Griffith commence à explorer la notion de rupture des matériaux, en
particulier les matériaux fragiles.

1948: Griffith publie son travail clé ‘The Phenomena of Rupture and Flow in Solids’

À partir de 1950: la théorie de Griffith trouve des applications dans divers domaines de
l’ingénierie, notamment en aéronautique , en métallurgie et dans la conception de matériaux

Alan Arnold Griffith (1893-1963)


Taux de Approche Relation
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Facteurs qui ont initiés Griffith pour développer la théorie

 La fiabilité des matériaux: Au dé but du XXe siè cle, il y avait de graves problè mes de

fiabilité des maté riaux, en particulier les maté riaux fragiles, qui avaient tendances à se

rompre de maniè re inattendue.

 Besoin de compréhension des mécanismes de rupture: Avant les travaux de Griffith,

on ne savait pas pourquoi et comment les fissures se propageaient dans les maté riaux,

chose qui a motivé Griffith à travailler la dessus


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Apports de la théorie de Griffith à la mécanique linéaire de la rupture


 Compréhension des fissures: cette théorie illustre comment la fissure se propage en introduisant la

notion de la contrainte critique de rupture qui correspond à la contrainte minimale pour activer la

propagation des fissures.

 Prédiction de la rupture: Par un cadre mathématique qui permet calculer la contrainte de rupture à

ne pas dépasser pour prédire quand la fissure va se propager dans le matériau.

 Optimisation de la conception et établissant des normes de sécurité et de conception: Ces

résultats ont connues un essor surtout pendant la 2e guerre mondiale, en permettant de concevoir des

matériaux résistants et fiables , et cet essor connait le même effet aujourd’hui dans différents domaines

tel que: l’aéronautique, les construction, etc.…


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Le mode opératoire
Pour faire cette expérience Griffith choisit un matériau isotrope qui obéit à la loi de HOOKE et dont

la tension de surface à température ordinaire peut être estimée, le verre est le meilleur choix pour

ce cas. Il a choisit un verre d’origine anglaise, dont les propriétés sont les suivantes:

Composant SiO2 K 2O Na2O Al2O3 CaO MnO


Pourcentage 69,2% 12% 0,9% 11,8% 4,5% 0,9%

Densité(Kg/m³) Module de Young(Pa) Coefficient de poisson Résistance à la traction(Pa)


2,4 9,01.10ˆ6 0,251 24900
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Le mode opératoire
Fissuration :Griffith prenait des plaques de verre minces ‘saines’,
ensuite il réalisait des fissures avec différentes méthodes:
 Avec un diamant coupe verre
 Avec un bord en acier dur
 En tapotant légèrement

Application des charges: Griffith a appliqué des efforts aux échantillons


de plaques de verre sous forme de:
 Contraintes de traction,
 Contraintes de flexion,
 Pression.
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Le mode opératoire

Le choix du type de chargement n’était pas subtile et au hasard , il a était fait pour:

 Efforts de traction: Pour savoir et comprendre le comportement de la majorité des structures


soumises aux forces de traction.

 Efforts de flexion: Pour savoir le comportement de quelques structures comme les poutres et les
structures en porte-à -faux soumises à des forces de flexion pour propager les fissures.

 La pression: Pour savoir comment les fissures réagissent sous la pression, pour remédier aux
problèmes rencontrées dans des applications tel que: les réservoirs sous pression, les cylindres
hydrauliques, etc..
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Résultats
Les outputs de cette expériences étaient les suivants:

 Des contraintes: qui ont était mesurées avec les instruments de mesures appropriées qui a
était branché avec le dispositif expérimental.

 Observation et mesure de la propagation de la fissure


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Résultats

A travers ces données que Griffith a récupéré de son expérience déduisait ceci:
 Présence de fissures préexistantes: de nombreuses ruptures dans les matériaux se
produisait à proximité des fissures préexistantes.
 Energie potentielle et énergie de surface: l’existence de fissures entraînait une
augmentation de l’énergie de surface totale du matériau.
 Relation entre la contrainte et la taille de la fissure: il a constaté que la contrainte
nécessaire pour provoquer la rupture diminue avec l’augmentation de la taille de la fissure .
 Principe de propagation des fissures: Griffith affirmait que les fissures se propagent de
manière à minimiser l’énergie de surface totale .
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Résultats
En se basant sur ces déduction Griffith a formulé l’équation de rupture qui relie la contrainte
critique de rupture, la taille de la fissure et l’énergie de surface:

Avec:
σf: La contrainte appliquée
γs: l’énergie de surface
E: Le module de Young du matériau
a: La longueur de la fissure
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Explications des résultats de Griffith par un regard énergétique

Excitation externe
(Contrainte appliquées)
Structure

Libération de l’énergie en excès


(énergie de surface)

Structure avec un minimum de son


énergie potentielle
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Explications des résultats de Griffith par un regard énergétique


Etat initial: Matériau qui contient une fissure à l’intérieur
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Explications des résultats de Griffith par un regard énergétique


Application d’une contrainte
Le système reçoit une force de l’extérieur, qui le déstabilise de son état d’équilibre.
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Explications des résultats de Griffith par un regard énergétique


Contrainte de rupture
La structure reçoit une contrainte qui dépasse la contrainte de la rupture Rm,c-à -d une énergie de

déformation élastique Wél élevée à l’énergie de surface Ws, Griffith a constaté que plus on a de

nouvelle surface, on appliquera une charge plus minimale pour rompre les liaisons ce qui permet
de faire propager la fissure.
Taux de Relation
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restitution entre G et
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d’énergie K

Le taux de restitution d'énergie

Il représente l'énergie nécessaire pour faire progresser la fissure de .


en [J/]

Condition de propagation:

Or :
Taux de Relation
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d’énergie K

Selon le modèle de Griffith:


Sous l ’action de la contrainte nominale appliquée , la fissure se propagera spontanément si
L’énergie élastique libérée par l’avancée da de la fissure doit être supérieure a l’énergie nécessaire pour
crée les deux nouvelles surface de matériau.

• La valeur nominale pour laquelle il y aura propagation instable de la fissure:


• La longueur critique de la fissure , appelée également longueur de Griffith :
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Utilisation de la mécanique de la rupture en conception:


a) b)
Contrainte
appliquée
RDM
Contrainte
Limite d’élasticité
appliquée

MLR

Taille du défaut Ténacité

Comparaison de l’approche classique (a) et de l’approche utilisant la MLR (b)


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Approches de la MLR :
Concernant l'étude des fissures, on peut distinguer deux approches :
 L'approche globale ou énergétique: est caractérisée par l'étude du comportement global de la
structure fissurée sur le plan énergétique.
 L'approche locale: est caractérisée par une étude des champs de contraintes et de déformations
au voisinage du pointe de fissure.

Approche énergétique Taux de restitution d’énergie

Approche locale Facteur d’intensité des contraintes


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Concentration des contraintes:


La concentration de contraintes est un problème souvent rencontré
dans la conception mécanique d’un composant ou organe mécanique.
C’est un phénomène d’augmentation locale des contraintes
dans une zone comportant une modification géométrique
de la pièce. Il apparaît dans une discontinuité de la pièce ou
d’une structure avec la présence d’une entaille après l’usinage
par exemple. La zone de concentration de contraintes est souvent
le site d’amorçage des fissures de fatigue mais peut être aussi
l’origine d’une rupture brutale dans le cas d’un matériau fragile.
Pourquoi, par exemple, l’extrémité de l’ampoule de verre
se casse-t-elle toujours à l’endroit du trait de scie, si petit soit-il ?
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Concentration des contraintes:

Illustration schématique montrant la


concentration de contraintes
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Concentration des contraintes:


 La limite d’utilisation de Kt :
 Kt :est défini comme le rapport de la contrainte maximale réelle
Les sollicitations sont statiques ;
dans la zone de discontinuité (entaille, trou, par exemple) à la
Les contraintes réelles sont
contrainte dans la section nette : Kt = σréelle/σnom
calculées comme si le matériau
avait un comportement purement
élastique ;
Kt est une valeur relative, donc
sans unité.
Ne pas confondre Kt avec le facteur
d’intensité de contrainte K utilisé
dans la mécanique de rupture.
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Concentration et intensification des contraintes:

a) Entaille elliptique dans une plaque de b) Fissure de longueur 2a


grandes dimensions
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3.4. Concentration et intensification des contraintes:


La concentration des contraintes au voisinage d’une entaille, étudiée dans le chapitre précédent, a
permis d’introduire le facteur de concentration des contraintes Kt , un paramètre important pour
caractériser la sévérité d’une entaille. Ce paramètre est défini pour une plaque percée d’un trou
de forme elliptique à partir des longueurs 2a et 2b des petit axe et grand axe de l’ellipse, ou de a et
du rayon à fond d’entaille 2 ρ = b a:(formule de Neuber):

Kt=1+2 ou Kt=1+2
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Intensification des contraintes près des fissures :

Mode I ou mode d’ouverture :le champ

de déplacement relatif des lèvres de la fissure

est défini par :u1=u3=0; u2 (x1)≠0


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Intensification des contraintes près des fissures :


Mode II ou mode de cisaillement plan :

le champ de déplacement relatif des lèvres

de la fissure est défini par : u2=u3=0; u1 (x1)≠0

Mode III ou mode de cisaillement antiplan :

le champ de déplacement relatif des lèvres

de la fissure est défini par : u1=u2=0; u3 (x1)≠0


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Intensification des contraintes près des fissures :

Contraintes près de l’extrémité d’une fissure


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Contraintes et déplacements au voisinage de l’extrémité d’une fissure :


a- mode I ou mode d’ouverture:
• Contraintes: Déplacements:

Avec:
K:facteur d’ Intensification des contraintes ; ʋ*=ʋ en contraintes planes; ʋ*= en déformations planes; µ
: module de cisaillement
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Contraintes et déplacements au voisinage de l’extrémité d’une fissure :


b- mode II ou de cisaillement plan:
• Contraintes: Déplacements:
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Contraintes et déplacements au voisinage de l’extrémité d’une fissure :


c- mode III ou de cisaillement anti-plan:
• Contraintes:
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Méthodes de calcul du facteur d’intensité des contraintes :


Il s’agit à présent de voir comment ce paramètre s’exprime en fonction des données globales :
géométrie (longueur de la fissure et dimensions de la structure) et chargement appliqué à la
structure. Généralement, les expressions du Fic K ont la forme suivante :
L’unité usuelle pour le FIC est le MPa . K= σ f();
où σ est la contrainte appliquée à la structure, a la longueur (ou demi longueur) de la fissure, W une
dimension (souvent la largeur ou la demi largeur) de la structure et f() un paramètre géométrique
sans dimension appelé facteur géométrique.
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Facteur critique d’intensité des contraintes - Ténacité :


Etant donnés une fissure et un mode de sollicitation, l’expérience montre qu’il se produit une
propagation brutale de la fissure lorsque le facteur d’intensité des contraintes atteint une valeur
critique notée Kc . Cette valeur critique qui caractérise la capacité d’un matériau à résister à la

propagation brutale d’une fissure, est appelée ténacité. Comme le mode d’ouverture est le plus
endommageant, c’est la valeur critique KIC obtenue en mode I qui est généralement retenue pour

caractériser la ténacité.

Le rô le KIC en mécanique de la rupture, est analogue à celui de la limite d’élasticité σ E en mécanique


classique
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Facteur critique d’intensité des contraintes - Ténacité :
 Mesure standard de ténacité:

Les mesures de ténacité sont faites

sur des éprouvettes normalisées

pré-fissurées en fatigue.

Pour une bonne mesure

de la ténacité KIC ,les normes ASTM

Imposent les conditions suivantes:


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Facteur critique d’intensité des contraintes - Ténacité :


 Mesure standard de ténacité:

Digramme charge-déplacement et procédure de détermination des charges PQ et Pmax


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Relation entre G et FIC:

Irwin a montré le lien possible qui relie les facteurs d'intensités de contraintes
avec le taux de restitution d'énergie:(1) G=

Avec:E1=E en contraintes planes;E1= en déformations planes

(2) G= et GIC=

Pour les matériaux à faible ténacité où la contrainte à rupture varie linéairement


avec le KIC la rupture fragile est le principal mécanisme qui gouverne la ruine de
la structure. C’est la MLR qui décrit donc le mieux ce genre de comportement.
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Le concept de la mécanique élastique de la rupture pour la


théorie de Griffith
Hypothèses de base:
• Les matériaux sont élastiques;

• Le milieu est continu;

• La propagation des fissures est due à la libération d’énergie potentielle élastique stockée
dans le matériau.
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Limitations de la théorie de Griffith


La théorie de Griffith a pu donner une vision sur la propagation des fissure mais comme même
elle représentait des limitations pendant son application vu que:

• Son applicabilité pour les matériaux ductiles, ou aux situations de déformation


plastique est très peut limitée;

• Ne prend pas en compte les défauts initiaux;

• Limitation à l’échelle macroscopique.


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Limitations de la théorie de Griffith


Mais quand on passe de la façon dont les matériaux qui se déforment un peu et reviennent à
leur état initial à ceux qui se déforment de manière permanente, cela nous conduit à explorer
un domaine complexe.
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Mécanisme de rupture et propagation des fissures

• On suppose qu’on a un matériau ductile, qui contient des défauts intrinsèques avec des
petites fissures(D>0).
• On charge notre structure, et on observe qu’autour de la pointe de la fissure, il y a une
déformation plastique locale.
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Mécanisme de rupture et de propagation des fissures


Déformation plastique locale et formation de dislocations
Notre cristal parfait(à l’échelle macroscopique) subit une force qui a crée le défaut
structural(à l’échelle microscopique) le plus dangereux qui est la dislocation au voisinage de
la pointe de la fissure.
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Mécanisme de rupture et de propagation des fissures


Formation des zones de processus de déformation localisée(PSZ) Process
zone
Autours de la pointe de la fissure, on aperçoit des zones caractérisées par des déformations
plastiques significatives.

σ
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Interaction dislocation-fissure

Les dislocations sont des défauts structuraux dynamiques qui tentent à se déplacer à travers
le réseau cristallin en réponse aux contraintes externes.

Lors du mouvement des dislocations, ceux-ci sont attirées vers la pointe de la fissure en

raison du gradient de contrainte (Concentration de la contrainte au pointe de la fissure Kt).

Deux scénarios se produisent alors :


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Mécanisme de rupture et de propagation des fissures


Interaction dislocation-fissure
1er scénario: Arrêt de la propagation de la fissure

 Interaction dislocation-fissure;
 Formation de ponts dislocationnels au-dessus de la fissure;
 Accumulation de déformation plastique;
 Réduction de l’intensité de contrainte à la pointe de la fissure et redistribution de la
contrainte;
 Par suite on aura une amélioration de la ténacité.
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Mécanisme de rupture et de propagation des fissures


Interaction dislocation-fissure
2e scénario: Ouverture et propagation de la fissure

 Interaction dislocation-fissure;
 Les dislocations peuvent induire un cisaillement le long de la fissure;
 Formation de nouvelles surfaces de rupture caractérisées par des mécanismes spécifiques de
rupture comme la décohésion des liaisons atomiques;
 L’énergie libérée pendant la propagation de la fissure est souvent stockée dans la zone
environnante, ce qui contribue à la poursuite de la fissure;
 La fissure peut se ramifier en branches créant un réseau complexe de fissures de chemin non
linéaire.
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Mécanisme de rupture et de propagation des fissures

Conditions environnementales
La températures, l’humidité du milieu, etc.. Sont des conditions environnementales qui peuvent
également influencer la propagation des fissures au-delà de la limite élastique; vue qu’ils peuvent
influencer différents parties:

 Changement de la structure cristalline;

 Dégradations des propriétés mécaniques, en particulier la résistance à la rupture;

 Vue qu’ils sont des contraintes qui se répètent dans cycles de temps, la structure sera soumise à des
contraintes de fatigues qui favorisent la propagation des fissures.
Taux de Relation
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L’intégrale J
Permet de déterminer les caractéristiques du matériau à la rupture lorsque les effets
de la plasticité ne sont pas négligeables.

Cette intégrale curviligne, proposée par Rice en 1968, est définie par la relation:

où : Π est l’énergie potentielle totale,


A la longueur de la fissure et pour une largeur unitaire de la fissure .
Or Π l’énergie potentiel Π
Taux de Relation
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d’énergie K

w =
Taux de Relation
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La démonstration de l’intégrale J

Considérons une plaque d’épaisseur unitaire


Г : chemin d’intégration entourant le front de la fissure,
défini dans le sens contraire des aiguilles d’une montre
W : densité d’énergie de déformation
T : Vecteur de traction, perpendiculaire à Г
u: Vecteur déplacement à la position ds

da
Pour une fissure total da
Energie de déformation U

 Travail W
Taux de Relation
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d’énergie K

L’intégrale J est indépendante du contour (Γ) choisi

Pour un matériau ayant un comportement non linéaire élastique ,tout chemin arbitraire dans
le sens inverse des aiguilles) autour d’une fissure donnera la même valeur de J

Un moyen commode pour relier ce qui se passe à la pointe de la fissure à ce qui se passe au loin.
Taux de Relation
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Dans le cas d’un comportement linéaire élastique, l’intégrale J est identique à G

Etat plan de contrainte


) Etat plan de déformation
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Application :Application de la méthode de détermination expérimentale de la ténacité K IC:


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Application Application de la méthode de détermination expérimentale de la ténacité K IC:

Eprouvette de flexion 3 points pour la mesure de KIC


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Application :Application de la méthode de détermination expérimentale de

la ténacité KIC:

L’enregistrement du diagramme charge-déplacement a donné les valeurs

suivantes pour la charge ultime Pu et la charge PQ :Pu = 86kN PQ = 80kN

Le FIC KI pour l’éprouvette testée est calculé par la relation suivante :


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Solution:
Application :
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Solution:
Application :
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Solution:
Application :
Bibliographie:
1. Concepts fondamentaux de la mécanique de la rupture, ZEGHLOUL ABDERRAHIM,2016/2017.
2. Approche variationnelle des lois de Griffith et de Paris via des modèles non-locaux
d’endommagement : étude théorique et mise en œuvre numérique, HANEN AMOR,
14 Janvier 2009.
3. Contribution à l’étude de la propagation des fissures sous chargement variable basée sur une
approche énergétique, MAACHOU Sofiane,2016.
4THE J INTEGRAL Fracture Mechanics, with or without Field Theory

5. La mécanique de la rupture, Samuel Rey-Mermet

6. The Phenomena of Rupture and Flow in Solids, By A.A.Griffith(of the Royal Aircraft Establishment),
February 26,1920.
Merci
I
M

de
F
Votre
attention

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