Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Session 2018
CONCOURS BLANC
Sujet :
Vous êtes technicien Principal de 2ème classe au sein du service architecture de l’EPCI
TECHNI AGGLOMERATION, 10 communes et 230 000 habitants. Ce service appartient
à la Direction des bâtiments qui dispose d’un bureau d’études techniques, d’un
service patrimoine-maintenance et d’un service énergie.
Dans le cadre des nouvelles prises de compétence et afin de réduire les sites et
l’éclatement du personnel toujours en poste dans leurs anciennes collectivités, le
conseil communautaire a décidé, sous sa maitrise d’ouvrage, de la création d’un
centre administratif sur un terrain constructible bien centralisé, propriété de
l’agglomération, qui regroupera la centaine d’agents concernés avec une prévision de
30 postes supplémentaires à venir.
Un montant prévisionnel de 5 300 000 € HT pour les seuls travaux est inscrit à la
Programmation Pluriannuelle d’Investissement.
1
SOMMAIRE
2
DOCUMENT 1
DOCUMENT ISSU DE : https//blogconstructionmodulaire.com
Dissociant la conception et la réalisation des travaux, la loi MOP de 1985 définit strictement
les conditions de droits d’attribution des marchés publics. Certaines dérogations peuvent être
accordées ; c’est le cas des marchés dits "de conception-réalisation" qui gomment cette
séparation entre l’étude et l’exécution des travaux. Utilisé par les entreprises de construction
modulaire, ce recours est cependant mal vu par les organisations d’architectes
professionnelles, qui semblent avoir l’appui des forces juridictionnelles. En témoignent les
décisions de justice rendues récemment.
Notion de droit des marchés publics en France, la loi MOP (Maîtrise d’Ouvrage Publique)
date du 12 juillet 1985. Elle régit la maîtrise d’ouvrage publique et ses rapports avec la
maîtrise d’œuvre privée.
Notons que le recours à la conception-réalisation est possible tant pour des ouvrages de
bâtiment que pour des ouvrages d’infrastructure. À la seule différence que, pour les
infrastructures, le marché peut être attribué à une entité seule ; alors que pour un ouvrage
de bâtiment, le marché sera nécessairement attribué à un groupement d’entités intégrant au
minimum un architecte, en vertu de l’application de la loi de 1977 sur l’architecture.
1
Selon une procédure dérogeant au principe édicté dans la loi MOP, il constitue une
exception à la loi n°85-704 du 12 juillet 1985. Il est strictement encadré par l’article n°18
de cette même loi MOP. Ce texte autorise le recours au marché de conception-réalisation
« lorsque des motifs d’ordre technique ou d’engagement contractuel sur un niveau
d’amélioration de l’efficacité énergétique rendent nécessaire l’association de l’entrepreneur
aux études de l’ouvrage. »
L’article n°37 de la loi MOP précise en outre que les conditions de recours sont limitatives
pour le commanditaire de l’opération ainsi que pour l’entité chargée de sa réalisation. Il ne
peut être recouru à un contrat de conception-réalisation « que si l’association de
l’entrepreneur aux études est nécessaire pour réaliser l’ouvrage, en raison de motifs
techniques liés à sa destination ou à sa mise en œuvre technique. »
Depuis 1985, certaines dispositions dérogatoires à la loi MOP autorisent cependant cette
procédure sans avoir à justifier de la nécessité technique de la présence de l’entreprise
pendant les études, ce pour des pans entiers de la construction publique !
Type d’architecture appelé à prendre une place croissante à côté de la maîtrise d’ouvrages
traditionnels dans le secteur du bâtiment public, la construction modulaire ne semble pas à
l’heure actuelle entrer dans le cadre des attributions de marchés de conception-réalisation.
Le contrôle du recours aux dérogations prévues par la loi MOP a en effet abouti l’année
passée à l’annulation de trois procédures de conception-réalisation en Normandie.
Saisi par le Conseil régional de l’Ordre des architectes*, le tribunal administratif de Caen a
posé son véto à l’opération, jugeant que les conditions du recours au marché de conception-
réalisation n’étaient pas satisfaites.
La communauté de communes de Bayeux avait pourtant justifié son choix de passer des
marchés de conception-réalisation par sa volonté de réduire les coûts et les délais de la
construction des bâtiments scolaires.
Propres au système de construction modulaire, ces atouts auraient permis une adaptation
plus aisée des bâtiments en cas d’agrandissement des écoles. Las ! Le juge a estimé que les
bâtiments modulaires, standardisés et industrialisés ne laissaient aucune marge de manœuvre
aux architectes et risquaient « d’évincer les entreprises qui n’étaient pas en mesure de
réaliser les études et la construction du bâtiment. » En d’autres termes, la construction
modulaire ne permettrait pas au maître d’ouvrage public de justifier des motifs d’ordre
technique rendant nécessaire l’association de l’entrepreneur aux études de l’ouvrage.
2
Pourtant, les marchés de conception-réalisation ne peuvent être attribués qu’à un
groupement d’entreprises, qui peut très bien être constitué par l’alliance entre une entreprise
générale et un maître d’œuvre, au sens large, et un architecte, en particulier…
* Le Conseil d’Etat a reconnu l’intérêt du Conseil national de l’ordre des architectes, par le
biais de ses organes régionaux déconcentrés, à agir contre la décision d’attribution d’un
marché de conception-réalisation dans la mesure où celui-ci modifie les conditions d’exercice
de la fonction de maîtrise d’œuvre et peut affecter les droits conférés aux architectes lorsque
leur intervention est requise.
L’avis rendu par le tribunal administratif de Caen ne va évidemment pas dans le sens des
entreprises de construction modulaire. Dorénavant, la logique voudrait même que la
jurisprudence écarte le recours à ce type d’architecture des exceptions prévues par la loi dans
les attributions dérogatoires de marchés publics de conception-réalisation.
De nombreux secteurs tels que celui des services, de l’éducation ou du logement font en effet
de plus en plus confiance à la construction modulaire. L’objectif gouvernemental des 500
000 logements construits chaque année est par ailleurs très loin d’être atteint. Il faudra bien
un jour ou l’autre prendre le taureau par les cornes si les élus souhaitent réellement appliquer
leur plan d’action en la matière. Tout comme la négociation avec le Conseil National de
l’Ordre des Architectes et les autres syndicats professionnels du secteur de la maîtrise
d’œuvre, la définition de règlements clairs et précis de la part du législateur semblent de ce
point de vue plus qu’urgente.
Malgré les atouts de la construction modulaire, son implication dans l’attribution de marchés
de conception-réalisation en dérogation à la loi MOP n’est pas vue d’un bon œil, notamment
de la part des instances défendant la position des maîtres d’ouvrage, en particulier celle des
architectes. Par la présence d’un entrepreneur dans le projet, ces derniers semblent craindre
une perte de liberté dans la réalisation de leur mission de conception ainsi que dans l’exercice
de leur art. Si cette position peut être entendue, celle de certains syndicats d’architectes
semble beaucoup moins compréhensible : ces derniers stigmatisent la construction modulaire
comme une menace face aux objectifs de développement durable et lui reprochent également
sa qualité architecturale bas de gamme…
3
DOCUMENT 2 DOCUMENT ORDRE DES ARCHITECTES
Dans ces trois affaires, une Communauté de Communes avait décidé de recourir à des procédures de
conception réalisation pour la construction et la réhabilitation de plusieurs bâtiments scolaires, situés sur le
territoire de différentes communes.
Pour justifier le recours à la conception réalisation, la Communauté de Communes alléguait qu’elle avait fait
le choix d’une construction modulaire préfabriquée afin de réduire les coûts et les délais des constructions et
d’assurer une adaptation des bâtiments en cas d’agrandissements des écoles.
Dans chacune des 3 espèces, le tribunal administratif a considéré qu’il « ne résulte pas de l’instruction que
les contraintes invoquées par la communauté de commune constituent des motifs d’ordre techniques rendant
nécessaire l’association de l’entrepreneur aux études de l’ouvrage au sens des dispositions de l’article 37 du
code des marchés publics ; que par suite, la communauté de communes ne pouvait légalement recourir à la
procédure prévue par l’article 37 du code des marchés publics afin de réaliser les travaux en cause ».
Dans une précédente affaire, le tribunal administratif de Caen avait déjà eu l’occasion de se prononcer sur le
même sujet. Un centre hospitalier avait également choisi de recourir à la procédure de conception réalisation
pour la construction d’un bâtiment modulaire.
Pour justifier le recours à la conception réalisation, le centre hospitalier faisait valoir les contraintes
techniques particulières liées au projet de construction d’un bâtiment modulaire de 3300 m² répartis sur trois
niveaux pour un coût de 5 millions d’euros, ainsi que les impératifs liés au site (proximité d’une ligne de
tramway et de l’entrée principale du centre hospitalier, nécessité pour le bâtiment de s’intégrer dans le site) ..
Motifs jugés insuffisants pour le juge au regard des exigences de l’article 37 du code des marchés publics. Il
a en effet considéré « que toutefois, il ne résulte pas de l’instruction que ces contraintes constituent des
motifs d’ordre technique rendant nécessaire l’association de l’entrepreneur aux études de l’ouvrage au sens
des dispositions de l’article 37 du code des marchés publics ; que par suite, le centre hospitalier ne pouvait
légalement recourir à la procédure prévue à l’article 37 du code des marchés publics afin de construire un
bâtiment provisoire modulaire à usage de bureaux et de vestiaire ».
Publié le 04.02.2014
TRIBUNAL ADMINISTRATIF EB
DE CAEN
M. Bellec
Rapporteur Le Tribunal administratif de Caen
___________
(1ère chambre)
M. Revel
Rapporteur public
___________
l'ordre des architectes de Basse-Normandie à lui verser la somme de 2 500 euros en application
de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;
……………………………………………………………………………………………………...
Vu la décision attaquée ;
- le rapport de M. Bellec ;
Sur les conclusions à fin d’annulation, sans qu’il soit besoin de statuer sur les
autres moyens :
code des marchés publics, les dispositions de ce code » ; qu’aux termes de l’article 37 du code
des marchés publics : « Un marché de conception-réalisation est un marché de travaux qui
permet au pouvoir adjudicateur de confier à un groupement d'opérateurs économiques ou, pour
les seuls ouvrages d'infrastructure, à un seul opérateur économique, une mission portant à la
fois sur l'établissement des études et l'exécution des travaux. / Les pouvoirs adjudicateurs soumis
aux dispositions de la loi du 12 juillet 1985 susmentionnée ne peuvent, en application du I de son
article 18, recourir à un marché de conception-réalisation, quel qu'en soit le montant, que si un
engagement contractuel sur un niveau d'amélioration de l'efficacité énergétique ou des motifs
d'ordre technique rendent nécessaire l'association de l'entrepreneur aux études de l'ouvrage. /
Les motifs d'ordre technique mentionnés à l'alinéa précédent sont liés à la destination ou à la
mise en œuvre technique de l'ouvrage. Sont concernées des opérations dont la finalité majeure
est une production dont le processus conditionne la conception, la réalisation et la mise en
œuvre ainsi que des opérations dont les caractéristiques, telles que des dimensions
exceptionnelles ou des difficultés techniques particulières, exigent de faire appel aux moyens et à
la technicité propres des opérateurs économiques. » ;
4. Considérant qu’il résulte de ce qui précède que le conseil régional de l'ordre des
architectes de Basse-Normandie est fondé à demander l’annulation de la délibération du conseil
communautaire de la communauté de communes Bayeux intercom du 31 janvier 2013 par
laquelle elle autorise le président à signer un marché de conception et réalisation de bâtiments
scolaires modulaires au groupe scolaire de Saint-Vigor-le-Grand avec la société Cougnaud ;
6. Considérant que l'annulation d'un acte détachable d'un contrat n'implique pas
nécessairement la nullité dudit contrat ; qu’il appartient au juge de l'exécution, après avoir pris en
considération la nature de l’illégalité commise, soit de décider que la poursuite de l’exécution du
contrat est possible, éventuellement sous réserve de mesures de régularisation prises par la
N° 1300604 4
personne publique ou convenues entre les parties, soit, après avoir vérifié que sa décision ne
portera pas une atteinte excessive à l’intérêt général, d’enjoindre à la personne publique de
résilier le contrat, le cas échéant avec un effet différé, soit, eu égard à une illégalité d’une
particulière gravité, d’inviter les parties à résoudre leurs relations contractuelles ou, à défaut
d’entente sur cette résolution, à saisir le juge du contrat afin qu’il en règle les modalités s’il
estime que la résolution peut être une solution appropriée ; que, dans la détermination des
mesures rendues nécessaires par l’annulation, le juge de l’exécution n’est pas tenu par celles
demandées par le requérant ; qu’en l’espèce, le vice entachant la délibération annulée, à savoir le
recours irrégulier à la procédure de marché de conception-réalisation, a eu pour effet d’évincer
les entreprises qui n’étaient pas en mesure de réaliser les études et la construction du bâtiment, et
a affecté gravement la régularité de la mise en concurrence et la légalité du choix de
l’attributaire ;
9. Considérant que ces dispositions font obstacle à ce que soit mise à la charge du
conseil régional de l'ordre des architectes de Basse-Normandie, qui n’est pas la partie perdante
dans la présente instance, la somme dont la communauté de communes Bayeux intercom et la
société Cougnaud demandent le versement au titre des frais exposés et non compris dans les
dépens ;
DÉCIDE:
M. Mondésert, président,
M. Bellec, premier conseiller,
M. Bonneu, premier conseiller,
Le rapporteur, Le président,
Signé Signé
C. BELLEC X. MONDÉSERT
La greffière,
Signé
M. TRANQUILLE
DOCUMENT 3
1
2
3
4
DOCUMENT 4
5
6
7
8
DOCUMENT 5
JORF n°0074 du 27 mars 2016
Texte n°28
NOR: EINM1600207D
ELI:https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/3/25/EINM1600207D/jo/texte
Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/3/25/2016-360/jo/texte
EXTRAITS
Chapitre II : Allotissement
Article 12
I. - L’acheteur qui décide de ne pas allotir un marché public répondant à un besoin dont la valeur est égale
ou supérieure aux seuils de procédure formalisée motive ce choix :
1° Dans les documents de la consultation ou le rapport de présentation mentionné à l’article 105, lorsqu’il
agit en tant que pouvoir adjudicateur ;
2° Parmi les informations qu’il conserve en application de l’article 106, lorsqu’il agit en tant qu’entité
adjudicatrice.
II. - L’acheteur qui décide de ne pas allotir un marché public répondant à un besoin dont la valeur est
inférieure aux seuils de procédure formalisée ou un marché public relevant des articles 28 et 29 motive ce
choix dans les documents relatifs à la procédure qu’il conserve en application de l’article 108.
III. - L’acheteur indique dans les documents de la consultation si les opérateurs économiques peuvent
soumissionner pour un seul lot, plusieurs lots ou tous les lots ainsi que, le cas échéant, le nombre maximal
de lots qui peuvent être attribués à un même soumissionnaire. Dans ce cas, les documents de la
consultation précisent les règles applicables lorsque la mise en œuvre des critères d’attribution conduirait à
attribuer à un même soumissionnaire un nombre de lots supérieur au nombre maximal.
Section 6 : Concours
Article 88
I. - L’acheteur qui organise un concours défini à l’article 8 de l’ordonnance du 23 juillet 2015 susvisée
publie un avis de concours dans les conditions prévues aux articles 33, 34 et 36. Lorsqu’il entend attribuer
un marché public de services au lauréat ou à l’un des lauréats du concours en application du 6° du I de
l’article 30, il l’indique dans l’avis de concours.
II. - L’acheteur détermine les modalités du concours dans le respect des principes mentionnés à l’article
1er de l’ordonnance du 23 juillet 2015 susvisée.
Lorsque le concours est restreint, l’acheteur établit des critères de sélection clairs et non discriminatoires
des participants au concours. Le nombre de candidats invités à participer au concours est suffisant pour
garantir une concurrence réelle.
1
JORF n°0169 du 24 juillet 2015
Le 29 décembre 2015
Texte n°38
ORDONNANCE
Ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics
NOR: EINM1506103R
ELI:http://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2015/7/23/EINM1506103R/jo/texte
Alias: http://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2015/7/23/2015-899/jo/texte
EXTRAITS
Article 8
Le concours est un mode de sélection par lequel l’acheteur choisit, après mise en concurrence et avis d’un
jury, un plan ou un projet, notamment dans le domaine de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de
l’architecture et de l’ingénierie ou du traitement de données.
Article 9
Les acheteurs publics ou privés soumis à la présente ordonnance sont les pouvoirs adjudicateurs et les
entités adjudicatrices définis respectivement aux articles 10 et 11.
Article 10
2° Les personnes morales de droit privé qui ont été créées pour satisfaire spécifiquement des besoins
d’intérêt général ayant un caractère autre qu’industriel ou commercial, dont :
c) Soit l’organe d’administration, de direction ou de surveillance est composé de membres dont plus de la
moitié sont désignés par un pouvoir adjudicateur ;
3° Les organismes de droit privé dotés de la personnalité juridique constitués par des pouvoirs
adjudicateurs en vue de réaliser certaines activités en commun.
Section 3 : Allotissement
Article 32
I. - Sous réserve des marchés publics globaux mentionnés à la section 4, les marchés publics autres que
les marchés publics de défense ou de sécurité sont passés en lots séparés, sauf si leur objet ne permet
pas l’identification de prestations distinctes. A cette fin, les acheteurs déterminent le nombre, la taille et
l’objet des lots.
2
Les acheteurs peuvent toutefois décider de ne pas allotir un marché public s’ils ne sont pas en mesure
d’assurer par eux-mêmes les missions d’organisation, de pilotage et de coordination ou si la dévolution en
lots séparés est de nature à restreindre la concurrence ou risque de rendre techniquement difficile ou
financièrement plus coûteuse l’exécution des prestations.
Les acheteurs peuvent limiter le nombre de lots pour lesquels un opérateur économique peut présenter
une offre ou le nombre de lots qui peuvent être attribués à un même opérateur économique.
Les offres sont appréciées lot par lot.
II. - Lorsqu’un acheteur décide de ne pas allotir un marché public, il motive son choix selon des modalités
fixées par voie réglementaire.
Article 33
I. - Les acheteurs peuvent conclure des marchés publics de conception-réalisation qui sont des marchés
publics de travaux permettant à l’acheteur de confier à un opérateur économique une mission portant à la
fois sur l’établissement des études et l’exécution des travaux.
Toutefois, sans préjudice des dispositions législatives spéciales, les acheteurs soumis aux dispositions de
la loi du 12 juillet 1985 susvisée ne peuvent recourir à un marché public de conception-réalisation, quel
qu’en soit le montant, que si des motifs d’ordre technique ou un engagement contractuel sur un niveau
d’amélioration de l’efficacité énergétique rendent nécessaire l’association de l’entrepreneur aux études de
l’ouvrage. Un tel marché public est confié à un groupement d’opérateurs économiques. Il peut toutefois être
confié à un seul opérateur économique pour les ouvrages d’infrastructures.
La Commission européenne a communiqué les projets qui fixeront les nouveaux seuils de procédures
formalisées de marchés publics aux États membres.
• 134 000 € à 135 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services de l'État ;
• 207 000 € à 209 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services des collectivités
territoriales ;
• 414 000 € à 418 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services des entités adjudicatrices et
ceux passés dans le domaine de la défense ou de la sécurité ;
• 5 186 000 € à 5 225 000 € HT pour les marchés publics de travaux et pour les contrats de
concessions.
3
DOCUMENT 6
4
DOCUMENT 7
1
2
3
4
5
6