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Belgique Et Nord 1940 PDF
Belgique Et Nord 1940 PDF
Belgique Et Nord 1940 PDF
BAlAIllES
DE1ASECO]IDE
OUERRE
TIONDIA1E
Gollection
hors-série
rltilitqrioN" I
BEIO|QUE
EI NORD,1940
BIIIZKRIEO
A I;'OUESI
YvesBUFFETAUT
Dessinsen couleursde JeonRESTAYN
Cortiogrophie
de Jeon-MqrieMONGIN
fâisantsuiteêu wlume consacé â cudorlan p€tçê à *daû a été paginéà Ia suite,des Fages83 à 162.
lesdivisionslegèresméconiques
Cesgrandesunitésblindéeset motoriséessont,
dunecertainefaçon,l'équivalentfranqaisdes Panzer
Divisionen.Richementdotées en fusiliersDortés
(3bataillons
de dragonsportéssoutenuspar 60 blin-
déslégers),ellesont aussiune lorte composanteen
drars:deux régimentsde combatalignantau total'160
darsSomuaet Hotchkissen huitescadrons.olusune
ùentaine
de charsde commandemenl et " de volant".
Structurellementbien conçues,les DLMjustifientde
en moinsleurqualilicatil
tnoins de " légères" 2, ce
dautantqu'àterme,il élaitprévude doterentièrement
huErqlimentsde combatde charsSomuade 20 t dès
queleslabricationsI'eussentpermis.
Grandes unitésà la cohésionalfirmée.surtoutDour
l€sdeuxpremièresconstituéesbien avant-guerre, les
DLM souffraient encore,en mai 1940,de quelques
déhutsauxquelsil étaitprévude porterremèdeà brè-
veoumoyenneéchéance:
- faiblesse des transmissions (meilleures cepen-
ùnlquedanslesDCR),en particulier au seindesesca-
dronsde chars:
-absenced'artillerieautomotrice(ungrouped'auto-
lnoleurs
SomuaSAU40 devaitêtre adjointà chaque
DLM au secondsemestre1940).
LCoquillep. 8 : life 22â D/ (séie A), el non pas 21a Dl (âctive).
2.LegénéralGamelinavait envisagé,dès 1937-1938,à l'arrivée
tb prcmrelschaÉ Somua, de les renommer dlysions mâznioues,
ti DM.Seulela conlusronde sigleavec les dryrsrons mâroc;mes
ôônemp€chéce projet.Cetle quesliond'appârencesecondaire O-dessLls-Les deux engiB blindés læ plu3 performânb dæ DLM. En haut, le ch6r de câvâlerie
sôrd,lusqu
à nosjours,à lorigined'unesous-évalualion chrcnique Somuâ S 35 de 20lonne6. 40 km/h. ârmé d'un cânon de 47 SA 35 (lcl. châr " 38 , n' M 10 712
d€6DLMqui, plus ei mieuxque les DCR,constiluaientnos " divi du 4. e6c. du 1êrcui6asiers). E dessous,I'automilrsilleuse de découvene Panhârd modèl€
blindées" en 1939-1940.
sixrs 1935 (volture spéclele 178) de 8,51, pouvant âttelndre 72 km/h et ârmé€ d'un 25 mm anlichar.
LEcotps DEcÂvalERtE
Et lEs DtytstoNslEcEREsmEcÂlilouEslE to mil t940
CorDsde cavalerie III DLM æ DLM 3t DLM
Découverte 6s cuirassievs 8ecuirassiers 124cuirassisrs
Combal lre brig. lé9. néca. æ btig. lé9. méca. g bng.bg. néca.
4e cuirassiers 13edragons I €rcuirassiers
18edragons 29edragons 2ôcuirassiers
$c. anlichars (ranachés) l1e EDAC(au4. RC) 12eEDAC(autæ BD) 13oEDAC(âut&ÂC)
E!c.épa,ation 2eet 3e OLM 1le EAO(au18 RD) 12eERD(au2ç BD) 13êEAO(au? RC)
Dragonsportés 54eet 56ebtns P btig. lé9. néca. 4e btig. lé9. méca. æ btig. lé9. néca.
de mitrailleurs 4€ RDP 1 € IR D P 1'I€RDP
G b 2eDLM)
Anlllerie 329eRA tracté1 74€ RATTT 719RATTT 766 RATTT
Parcd'artillerie
129 1@ BDAC(47 AC)2 10eBDAC(47AC)2 10ôBAAC U7 AO1
129eCOAet 129eSMA eie lO2OlttOS(25 CA)s Bie 10181405 (25 CA)3 sie 'to23l4o4 (25 cA) 4
Sapeursmineurs 12911et 129/2Cies 3711,3712 el3713Cies 38/1, 38/2et 38/3Cies 39/1, æ/2, 39/3 Ciss
de pont
Equipage '129116
Cie 37116Ciè 38/16 Cie 39/16Cie
Transmissions 129/81Cietélégraphique 37181Ciè télégraphiqu6 38/81Cie télégraphique 39/81 Clê télégraphique
'129182
Cie radio 37182Cie râdio 38/82Cie radio 39/82 Cio radio
129/83Dét.colombophile 37183Dé1.cllombophile 38/83Dét.colombophile 39/83 Dét. colombophilo
Train 338/22Cie auto 22716Cis auto ds QG 228123Cie autode QG 229122Cis auto de QG
339/22Cie auto 32716Cieautod€lransport 328/23Cieautodetransporl 3æ22 Ci€aub d€ùarFpod
lntendance 129122GE,229/22Cie RV 3716GED 38122GED GÊD 39
S€rvice
de sanlé AMH 29 37eGSD 38eGSD 39ê GSD
ACL229
GSH29
SHLD29
torcesaériennes 196eBtn d 'aérostataon Forcesaériennes28 Forcesaériennes29 Forcesaé.iènnes 33
FA30,30/152 parcd'aérosl.
Section GAO 552 GAO tV/551 GAO 545 4
1 . A r o | sg r o u p e sd e 7 5 d o n lu n T T T e t d e u xo e . r i e r ec a m i o n s . 3. A partird€ novombre(2. OLI/|)ou décembre1939 (1É DLI\,,|).
2.A pannde janvier I940 (1é DL[4)ou tévrier1940 (2ôDLM). 4. A parlirde mars 1940 (25 CA), avril 1940 (47 AC) el 15 avril 1940(GAO 545).
85
TT lA Drvrgrol{lEo:nE rEaaxtouE
23
H 1
2t 23Sonuâ 2 r 23Hûnl.*;s
Tor.ldesblindésdêrâoLM
9 2 c h a rNc3 5 1 1 eÉt2 êD L M ) oIur 3 9 l 3 eD L M )
69AMF35(1r€el 2ÊoLM)o! H 39(3eDLM)
48aulom lfa eusês dedecolvede Panhad
305ènglnsbllnd€ (,,volant, conpnâ)
. l _
les lorceslrcnçoises
de la noncuyre Dyle.Breda
opposantéventuellementune forceblindée, sansdit;n
nuer nos réservesgénénles de chars. - 1
Ceneévenlua||le restera secondaire,
en ratson, Jre
foisde plus,de I'opposilion régnantentrel'infaniers
- de laquelle dépendaient lescharsde combat €1
la cavalerie. Si bienque I'inlanterie
eut,sur le lad,à
-,
partirde janvier1940,ses propresgrandesunitésblin.
!r{' dées, les DCR (divisionscuirassées),myopes€l
1 . p pataudes, tournéesuniquement versla ruptureou a
contre-attaque d'unelormation blindéeennemie, sans
possibilitéd'exoloitation.
Et la cavalerie
dut s'enlenr
à desDLMfringantes et bienrodéesmaisauxquelle
manquera toujoursun élémentde rupture(charsde
bataille)el de Iinlantefle
sousblindage.
TES
FORCES
AI,IIEES Ci-dessus
Peu avant lâ guerre, le rcide!
Belges et son étalmajo(
passent en revuê à Bruxellea
un êscedron de chârs légelt
I . !'ARftIEE
T 15. Ces petils engins ont
\
II
d'ariilleriede nouvellelomation (classetgqq. ,," I
Malgrél'imprécision sur le nombreet la comDosiljon
des unitésde nouvelleformation,le rapportde lal
7earméeest parfaitement bienrenseigné, ce quieslI'
d'autantplusprécieuxquela plupartdesàrchives 6eb€s
ontdisparudansle désaskede mal1940.pourdenôn
breuxauteurs,I'arméebelgecompte1Bdivisions le
10mai.C'estuneerreur,puisqu'ilfaut ajouteraux.lgDl,
deuxdivisionsde cavalerieet deuxdivisionsde chas.
seursardennats,commenousvenonsde le voir.
Les organigrammes ci-contredonnentla comoosi.
tiondesprincipales grandesunitésbelges.
Lesdivisions d infanlenene possèdent pastoutes.
leurcompagnie divisionnaire de 12 canonsautomo. ,
teursde 47 mm T 13.On ne lestrouvequedansles
1re,2e,3eet 4eDt d,activeet tes7e,8e,9e,10eet 11eol
de premièreréserve.Celastgnifiequ'aucune desDl
de deuxièmeréserven en possède.ll sembleaussl
que leurartilleriesoitincomplète, avecseulement deux
groupesde 75. La grandeunitéla plusrichemenl doté€
en canonsautomoteurs T 13estla 1,edivisionde chas.
seursardennais.
'- ."i-;'
La divisionde cavaleriene compteaucunélémentà
- cheval.ll estd'ailleursintéressantde noterouel,armée
)ri-s: belgecomptepeu d'élémentshippomobiies, mème
danslesdivisionsd'inlanterie. Lesoetitstracteursche
nilléssonttrèsnombreux.
le 11 janvier1940et la captured'un planallemand
Le roi des Belgæ Léopotd l
tors des mân@uvregdu corps d attaquea loueslviala Belgique.
lesBetges sontpré- les blindésde l'ormée belge
de cavâlerie à la fin dês venusoe ce quttesatend... L'arméebelgealigneun seulenginde combatvra!
annê€s trente. ll est ên mentmodeme,l'" automitrailleuse
grand6 conversâtion âvec de combat" Renau[
deux de ses 9énér6ux devant Uorméedu roi léopold ACGI, connueen Francesousle nomd'AMC35.Vinot
cinqexemplaires
une chenillette Vickers- de ce charraprdeet bienarme(il
Cârden-Lloyd t|lttity. C'est Sansentrerdanslesdétails,I'arméebeloeestbasée 47 mm),maisfaiblementblindé,auraientété com.
sou9 son impulsion que surun systèmeanalogue à celurde la.méefrançaise. mandesparla Belgique. A la suitede diverses pénpè
l'ârmée belqe s'est Ènlempsde paix.le servicemilitaire obhoatoireincor_ Ies, douzeseulement sonl livrés.parmilesquelhul
modernlsé€ à cette époquè. pore44 000recrues.En mai .|940,il en ùa autrement servent,apresla mobilisation, au seinde Iescadron
Le roi eal un fervent
délenseur de la hotorisâlion
car la mobilisationa déjà été décrétéeen raisondes d autosb||ndéesdu corpsde cavalerie.
de ses lroupeg, alin de se m-en-acesqutptanentsur la Belgiquedeputsseptembre Les gros effectifsen blindéssont constituésparle
servrr au mieux de I'excellent 1939.Une notrced avrit 1940 du 2e bureaude la canonautomoteur T '13,quiemporteun excellent canon
réseâu routier beloe. 7earméefrançatse donne.pourI'armeedu roi Leopold. de 47 mm sur un châssismal protégé,en formede
Contrairement âu;ôi racompostlton sutvante :
Albert l€., Léopotd a âccepté baquet.Le blindageestdérisoireet la tourellen'estpas
" L'amée belgea misprcgressivement sur pjed de ferméesur I'arrière.Nombreuxdans I'inventaire
la câpitulâtion de ges troupes
guerre : de
en raserâmpagne, ce qui lui I'armée,228en unités,lesT 13sonl malheureusemen
â valu lea foudies des Alliés - sixdivisionsd nlanteried active(n | à 6): dispersés.
- si, dtvtsions Seulela 1redivisionde chasseurs arden.
et notamment du présidenl d infanletiede prcmiercresetue(n" 7 narsen possède48, toutesles autresunitésdevantse
du conseil trançâis. Paul à 12): contenterde 12 (danslesDl) et 18(danslesDC).Aucur
Reynaud. Mais ia situation - six divisionsd'intanteriede deuxame réserve enetde concenlralion
mililâire n'evait âucun râpport ne peul doncètreatternt. Les
a v e c c e l l ed e 1 9 1 4e t i t ê s i
(n' 13à 18): T 13 ne sontd ailleurspasà proprement parlerdes
ditficilement blâmâbte pour
- deuxdvisionsde chasseurcatdennais: charsde combat: dans un premiertemps,en raison
cetle décision. - un corps de cavalerieà deux dtvisions: mêmede la politique
(Musée Royal de IAnée - des élémentsd'armée: de strjcteneutralité
belgequiimpo
se un armementstnctement défensif,ils ne pouvenl
- trois régtmentsde dèlense contre dvions: hrerversI'avantI lls serontmodifiés
- trois régimentsd'aviation: parla suite,mais
- un ceftainnombrc de régimentsd,infanterieet 3.tbd.
Ci-contrc.
Deux 1 15 en route sur les
pavês b€lges lors de
mân@uvres.Les engins ont
sâns doute été tivrés depui6
peu câr s ne ponent aucun
ânnement, mais un trou béant
à la plâce de leur mitreilleuse
Hotchkiss de 13,2 mm et son
âftû1.L'abréviâtion off iciefie
d u T 1 5e 6 t A B M i ,c e q u i
signttie auto-btindéê
mitrailleuse. Les T 15 sont en
lâit uniquemenl des véhicules
légers de reconnaissânce.
90 (Musée Royal de I Armée)
Canon de 47 antichar moderne, de labricationbel-
ge (le canon est généralementtracté, mais dans cer-
taines divisions, il est porté pat un engin à chenilles
T 13).
- Armementdes troupeslégères cyclisteset cava-
tene
CarabineMausermodèle 1916,avec bajonnette;
Compagnao F usil-mitrailleu
r Brcwning;
Régimônb rd;;ki; Bésfgioll MitrailleusesH otchkiss."
de dê47
cânbiniolsryclistos Le lieutenant AndréVandersande, quicommandela
10ecompagniedu 1e,carabiniersPrince-Baudouin en
mai 1940,décritainsila valeurdes armesde l'infante-
Goupos rie belge:
" Le FM était du modèle 1930,calibre 7,65 mm, à
d'6scâdrcns
cadence de ti réglableavec un maximumde 600coups
à la minute.Chargeurde 20 canouches.Arme de fabi-
É: 11 Conpagniô
Lornpagl
cation belge de toute première qualité. Cenainement
Ilt I |
la meilleurede songenre à l'époque.
ili,'Ë"* **^ t Dtvtstol{
I F, '<'-'
Zl Cono€onr€s cycliste
ConDâqnr€s cyclisted€
d
| cYctËtoid€
cTcri$64 d€ milnill€u|s
mfinill€u Le fusil était du type Mauser allemand à répétition
| fu*" E"*dr_
lLrsrliêrs (...),calibre 7,65nn, chargeurde 5 canouches.ll pte
d'."si". DE GAYA1ERIE
DE QAr BEI.OE venaitdes prisesde la gueîe 14-18et avaitété amé-
lioé pat notrc usined'amement. Telquel,ce fusilvalait
l#l$f n'impofte quel autre des be igérants (...).
La mitrailleuselourdeétait du type allemandMaxim,
I I'anecdote est révélatrice. calibrc 7, 65 mm, alimentée oar bandes de 250 car-
I Quant auxT 15,armésseulement d'unemitrailleu- Mlse en betle e d'une touches. Relroidissementpar chemise à eau. Egale-
I seHotchkrss de 13,2 mm.ce ne sontrienoe prusque mitrâilleusê lourde b€lge
Maxim, qul provlenl de3
ment en provenancedes prisesde gueïe, elle avait
I desautomitrailleuses sur chenilles.du genre des prisæ
de guerre de 1918. Elle
été munie d'une Iunettepermetlantun tir de grande
I AMR 35 françaises. L armee belge en aligne42 ex. est alimentée Dar bandes précision et le ti indircct. Cette arme d'une cadence
I souoles de 25i) carlouchæ. de leu de 450 coups à la minute avait lait ses tristes
I' (Musée Royal de I'Armée) preuvespendantla guene précédente...à nosdépens.
est lq voleur de l'ormée
Quelle
belge?
| oepuisjuln 1940,il est de bon ton de dire en Fran-
| æqueI'arméebelges'estmontréepeu etficacedans
I bscombats. PaulReynaudlui-mêmeavait,dansle feu
I deI'action, rejetésur l'arméebelgeune partimportan-
I bdela resDonsabilité dans le désastreallié.A la lec-
| ture desrapporlsdes otficierslrançais,on est égale-
I menl accablépar les faiblessesdes divisionsbelges.
lesjoumauxdes marcheset operalionsayantéte
I l',|ais
| oedus pourla plupart.ils ont été reconslitués
aprèsla
I bataille, souventdepuisdes Oflags.ll est clairque
I nombre d'ofliciersfrançaisont vouluse défaussersur
I ledosdes Belges.En réalité,et à I'imagedes autres
I améesalliées.certainesunitésse sont comportées
I nagnifiquement. d'autresbeaucoupmoinsbien.A la
I veille de la campagne de mai 1940.le GOGlrançars
I JJge favorablement la valeurdes élémentsqui com-
I posent l'arméebelge:
| " Lesgrandesunitésde I amèe belge sontcompa-
| Êbles.quantà leu composition,aux unitéscoïes-
I p1ndantes de I amèe française.Ellesont une plus
I khledolationen matérielet un matétel moinshomo-
I lÊne.Linstructtondeshommesest moinspousséeen
| Êisonde la faible durèe du seryice. D autre pad. les
I atlicieÊ rcçotventune solideinstructiontechnique.Les
I h)mnessontmieuxsélectionnéspuisquele contin-
I légalestinténeurau contingentréel.De gros eflotts 1ÂDtYtStOll
I uttété laits pour améliorcr et modernisetle maté el. D'llffAlmfl: ff10t
I Poules tanspotis. Iamée belge possède des trains DMd. d'ccllvo rr do '|cl.|. rtorvr
I q,tisont.en prcsque totalité.automobiles: il en resul-
I E.dansses âvitaillementseI ses evacuations,une
I gtande rapiditeet une grande souplesse.De plus,
Comp69niê
I lertraordnaircichesse du reseauroutietet du rcseau Goup€ Bâhillonde C,orps
de
I letébelges facilite à I extrème la solution des divers
I Noblèmes de tânspod et de ÊvitaillemenL " do47(12rT 13)
I EncequiconcerneI armement.le jugementest plus
l miligé. ainsique lêcnt le 2ebureaude la 7earmée: cldislês
| " Undes caractèrcsles plus trappanlsde l amèe
I We estla divercitédu mateiel qu e e utilise.En effet.
I bBelEquea conseMeIamement avec lequelelle a
I laltlaguete de l9l4- 1918en le complètant,soitpar
| funatéiel allemandprovenant de prises, soit pat des
I labicaiionsneuves. ',
| - Anement d'infanterie:
' l.' PelolonsdeOCA
!-r l
{4 x I piè€s)
I FusilMauset modèle 1889: Ciede Cieds morliors
I Fusil-mitrailleut Btowning, modèle 1930(labication milrailleuts de76mm
I belge):
I MilÊilleusesallemandesMaxim. 1>l
I Monierde 7.6 cm allemand rcmplace prcgrcssive- Compegni€s
ds tuslliec Aleliq d€ P€lolon PèlotonPololon
rPPâlâIoni, âulo muniÙons munilionsâuto
ifqnlpat un mortierde même calibrcde labication bel-
I 1. Cenakê' sôucæ donnên! (inlanlede)
lânjlbie)maléi€l
| 0€; qùaÙêgtoupæ dê 75 nû. 91
II
I
I
I
Ci-conle, a une portéede 11 kilomètres. Un excell€nt
Chaigement d'un obusd,ê
47 mm à bordd'un T 13.Cetie modemede 120L. modèle1931.a été récemment
pholod'am6teur,pais€sans en service.
doutêpar un tanklstebelge, Ainsi,en moyenne,I'armement de I'arméebelge
donneun excollênlâpêrçudu très correct,à ceci près que les chars manquentet
nanque de prolêctlon dê encoreplus mal employésque dans l'armée
l'équlpâge:la tourollen'æt
pa3 fêaméeet la cuvette à se. L'unedes grandestaiblessesde I'arméebelg€
l'eniàrene protègeni le to.sê, d'ailleurssa doctrinemilitaire,baséecertessur la
nl encorc moln6 la tête. Le tralité,maisoù lesarrièrespenséespolitiques - et
T 13 n'æl vrâlmentoastâit tout la volontéde maintenirla cohésionnationale
pour le combâtrâpproché,ni donc de ne surtoutpas déplaireaux nationalistes
pour l'ofl€n3lve.56 seulè
vocrtlon €at le combat mands- emoêchent touteentente.avantlê débul
déf6n8ll,conformémêntà la combats,avecI'alliénaturelque représentela Fn
doclrlnebelgede neut.âlité. alorsmêmeque les Dlansallemands d'invasion
(MuséeRoyalde I'Armée). connus.
II . L'ARTIEE
}IEERIAI{DA
Neutreelle oussi,l'ormée
néerlondoisen'obéit
cependontpos ô lo même
doctrine que sq voisine belge,
Un mauvaispoint poudant : les caissonsqui transpor-
Seseffectifset lo gêogrophie
taient ces mitrailleuses étaient encore à traction hio-
pomobile.
du poys interdisenttout
Le canon de 47, autre arme belge de trèsgânde espoir de défendre lq totqlitÉ
qualité,tantpar sa précisionque par sespedo,mances
balistiques(aucun blindage de l'époque ne résistaità de lo frontièneen cos
son obus de rupturc) disposait d'un mode de traction
tout terrain grâce à ses cheni ettes (...) Points faibles d'ottoque ollemqnde.
quej'eus I'o.,casionde constaterpendantla campagne:
tout d'abotd, ses dimensionsen faisaientune cible de (ordre de botoillenéerlondois
choix au contact de I'ennemi, son camoutlage étant
malaisé. Ensuite,sa mise en bafteriedemandait troD En avril1940,I'arméenéerlandaise Dossàlehuit
de temps,cat larme tiraitsur plate-tome, les roues sionsd'inlanteriedites actives,mais
pÉalablement rclevees du sol à Iaide de levierc. " a constituéesde réservistes, regroupéespar deux
On noteraque le mortierde I'arméebelgen'estautre quatrecorDsd'armée.C€s divisionssontnuméroté
que le petit minenweier allemanddu premierconflit de 1 à 8. A ce totalvients'ajoulerquatredivisions
mondial,unearmeidéalepourla guerrede tranchées, réserve,désignéesA, B, C et D. Enfin,il existeu
maisbienlourdeet encombrante pour la guerrede Ci-dessous. divisionlégère,d'unmodèlesensiblement voisind6
mouvement.Quantà son successeur,le Mo 76 FRC Cæ cyclblæ néerlandais, divisionde cavaleriebelge,avecdes régiments de
(Fonderieroyaledes canons),il n'estqu'uneamélio- photogrâphl& prè3 de Breda
paal6s Fmnçâla de lâ sards motocyclistes, dês régimentscyclistesel
rationdu 76 allemand.tout aussilourd. 7. ar|néê Girâud, llluatrent escadronsde Partsenyagens.
Au niveaude l'artillerie,larmée beloesouftred une bien l'étât d€ l'ârmé€ Par ailleurs,les zonesfrontalièressonttenu€s
taiblessedue à la multiplicité des màdètes.Ainsi,ta hollândâbe ên mai 1940.La des troupes de couvenure assez
DCA " comprenddes matéiels de 75 anciens (de cinq cavalerle a été rêmplâcé€ par 24 bataillonsactilset 27 bataillonsde réserve.
modèles diftérents, dont trois de 88 allemands retu- de6 éléInents cycli3le!,
Dârtlcullèrementnombreux
ll existeaussicinqrégiments d'artillerie
d'armé€,
bés), et deux matédelsmodernes ". le 40 Bolors et le dan3 la divlslon légère, eux hippomobiles, et un régimentd'artilleriepar
94 Vickers.Dansl'artilleriedivisionnaire. il v ausside côté6 de motocyclblæ. d'armée,ainsiqu'undétachement de
nombreuxmodèlesde 75 mm,dontle meilleur.dit GP. ECPA) de faibleimoortance.
L'ormemenld'infonterie,individuel
et collectif
Le fantassinde base est éouioéd'un fusil
chermodèle1895,calibre6,5 mm,d'uneportée
cacêd€ 700 mètres.
Lesmitrailleuseslfuères sonl toutesdes Lewis
le 1920.de calibre6.5 mm el d'unecadencsd6
500 couogminute.Portéeefficace.de 300 à 700
Les mitrailleuses lourdessont des
modèle08-15,modifiée 1918.Calibre7,9mm.Ca
ce de feu, 500 coups,/minute. Portéeetficace,de
à 1 700 mètres.
Les mortierssont des Stokes-Brandt de 81
Cadencede feu. 20 couos/minute.Portée
2 100mètres.
- FusilanticharOeriikon(ou Solothum, licence
se du précédent). Calibre20 mm.Le transport est
ré dans les troupeslégèrespar un siderar, dans
terieoar unevoiturette.
- Canonanticharsde 47 mm fabriouéà Vienne
lafime Bcehler. Cadencede tir,enùron20 coupdm
tesblindésnêerlondois 1A DtYtStOll
Ladécisionde créer le ler escadrond'automi- D'lltFA]{IERt:
tailleusesest prise par le décretroyaln" 82 daté du DE NESERYE
T{E:RLAIIDAISI
14septembre 1935.Cetescadronvoitle iourle 1eravril
1936 au seinde la cavalerieet reçoitcommeéquipe-
tnentlaLandsverk L 181,fabriquéir en Suèdeet dèsi-
gnée Paw.M 36 aux Pays-Bas.Douzeexemplaires , a L ]
s4ntlivrés.
Le 2eescadron est missurpiedle lerjuin Compagnie Grcup6
1938 et équipéde 12 LandsverkL 180.sur châésis Régiments antcnat Groupês d'ani o e lourdo
Bùssing-Nag tuqtlgue, d'adilled€
et designésM 38 aux Pays-Bas. d'infânlêri€ I (pfuw neb pes
Cesdeuxunitessontintégrées à la brigadelegêre. 108ni? légèrcs 6 cenons a \ livé ennai 1940)
duslarddivisionlegère(LrchteDivisie).uneunitemobi- 24 nilr. lourc!ês VêA) --_l
6 canons
cle60 Veld Batl6ies
5.27N
6 3 .R a p p o rdl u G Q G ,o p c i l . cle 75 mn
Vue Intéressanted'une
âutomltrâilleu6e M 38, d'un
asp€ct générâllrè6 proche de
la M 36. à Dârt le3 louvrcs
d'âérâlion du moteur. Cette
voiture n" 19 du 4. peloton du
2. eskâdron de
Pântserwagensserâ
âbândonnée dans la nuit du
t0 âu 11 mâi '1940.La maroue
de nâtlonalilé, un grand
ltlengle orange, esl bien
vl6lble sur le côté, mâis elle
æi ponée à I'envers, la pointe
du triangle devânt
normalement s€ trouver
odentée vers le bas,
(Collection Michel Ledet) 93
le pouvantse déplacerrapidement et êtr€ utiliséepour
lâ défenseaussibienque pour I'attaque.
En plusdes 12 M 38 standard.deuxvéhiculesM 38
de commandement, équipésd'unetourellespéciale,
sontlivrés.Un 3e escadronest en coursde formation
en mai 1940,maisne pourraêtreopérationnelà temps.
Lesquelquesseptautomitrailleuses DAFlvl39lui étant
destinées(sur un totalde douze)sont affectéesà I'esca-
dronde dépôtde la cavalerie,baséà la Haye.
Mentionnons enfin,pourmémoire,les chenillettes
VickersCarden-Lloyd encoredans I'inventaire de
I'arméenéerlandaise, maistropdépasséespourjouer
un rôlequelconquedans la campagnedes Cinqjours.
Lesautomitrailleuses sontDourvuesde deuximma-
triculations,une civileet une militaire.Pour les M 36,
les chitfressontlessuivants: de N-43671 à 43 682 et
N-48359 pourla M 38 de commandement. ll s'agitdes
immatriculations civiles,le N signifiantNoord-Brabant.
Les immatriculations militaires sontDlussimoles:
lll - 601à 613.le lll désignant la cavalerie.
Pour les iil 38, les immatriculations civilesvont de
L - 36 244 à 3ô 256, le L désignantla provinced'Utrecht.
Leschitfresmilitairess'étendentde lll- 705 à 717.
Enplusde ces immatriculations. les automitrailleuses
porlentchacuneun numérod'identification : de 1 à 12
pourle 1èrescadron(et C1 pourle véhiculede com-
mandement);de 13 à 24 pov le 2e escadron(et C2 - ta Dtvtstoll
pour le véhiculede commandement). Ce numéroest
portéen blancsur I'avant,les deuxponeslatérales,la
tourelleet I'arrière.
I
Le camouflageestmonochrome, ved olive.Certains
véhiculesportentun trianglesur les côtéset à I'avant.
L'insignenationalde l'époqueest un ùiangleorange
bordéde noir,avec lâ pointeen bas. La plupartdu
temps,les équipagesaôorent cet insigneà l'envers, Bégrm6 Réglnont Escàdrln Golfo
pointevers le haut. Odislo dbutdnilEii6us d'.ilillsiê
F &aûoâ |
llt . tEcoRps
ExpEDtltot{ltAtRE
BRIlAltl{louE
I
b BrlrtshExpedîtionary
Force- ou BEF- en Frqnce
est plocésouslesordresde
lord Gort, officiergénérol
dont lo corrière est fulguronh
en Angleierre dqns les
de l'immêdiol ovont-guerre.
Ci-contrc.
G.o!-Dlan6ur le conducteurd'un charllatllda MaAldu
4lh Royel Tank Reglmenl, dur.nl lea pæmlera moll ale
Cêtte pholo pê.met de con6tater l'élrolleaae de l'êngln
fon6 épel3aeurdê lon bllndage, rldlculement
diaproportlonné 3l I'on conaldèr€ l'ârmemênt êmporlé
la pelit6tour€llê: unêsimplemltlâlllêu3e.
TouBlêachâra
4lh RTRporteun nom qui commencepar D, la quâtrlàma
lettrede l'âlphabet.//WM.)
C€corps
corpsexpéditionnaire
est la seulearméede l'époqueà êke entiè- I 1st corps :
nment motorisée.Certes,les Britanniques n'alignent
n'aliqnent que dix.puis
oue dix, ouis Elémentsorganiquesde corpsd'armée:
ôuze,divisionsen Franceet ils ont donc des laôilitésà leurlournir - 27th FieldArtilleryRegiment;
hI l'équipementautomobilenécessaire.Avec leurseifectifsplétho- - sth FieldArtillery
Regiment (Medium);
iues,Françaiset Allemandsen sont incapables,ce qui,à l,époque, - 3rd FieldArtillery
Regiment (Medium);
dla règlecommune. - 2ndCheshire Rgt(mitrailleurs)i
- 4thCheshire Rgt(mitrailleurs);
lâmiseen placedu BEFs'estdéroulée en plusieurstemps.Au lB - 2ndManchester Rgt(mitrailleurs).
le premieréchelon.
ii/ier194.0. comprenanttesle et 2ecorpsd armée
ùnânnrques,estau complet.ll se composedesélémentsorganiques '|
st Division (Major-ceneralAlexandeù
ldivisions
d'infanterae
suivants: - 13th/18th Hussars(cavalerie);
lJn Malilda I
a€3câpacités lous
lors d'une Elêmênlsnon (ombottqnls,Prévoté/Posles i 2 otf.,
132hommes, 1 fusilantichar,
3 VL,I camionnenes, TotalOG:
dans lê Nord
France.Lê gÉnd 2 camions,
92molos.Intendance el train: 40olficiers. 20otficiers
blânc(trop) visible 1 143hommes, 21Bren. 21fusils
antichars. 164hommos
tourelleæt lâ 33V1.27camionnetles, 256camions, 113motos. 11VL(tourisme) Tolalbain:
u. d'identiticâllon de Santé: 37otficiers,
694hommes, 1 fusilantichar, I camionnettes 2 olficiers
L. véhlcules du BEF. 3 VL,I camionnettes.2 camions.
92motos. 12carnions 24conducteurs
louvênl Couverl de 2 motos 2 VL(tourisme)
le6 équipages. 4 camions
2 motos
Régiment Train,
clépannage
o6 Régiments
cavaEne d'artillede
Ci6sdetransmissions
Group€s
d'inlantede Escadrons Ciesde Cie d€pafc
sapeurs
ïotsl Intaniadei Totalcavalods: Totrl ïotâl génl€:
288ofiiciers 22 ollicierc '|12ârllllsri€
ofliciers
: Tolaltransmlaalona:
26ofticiers 18olficiers
60lIlantassins 422cavali€rs 2 262artilleurs 907sapeurs 473transmetteurs
456Bren 54 Bren 95 Bren 15Bren 12fusilsantichars
204lusils 56mitrailleuses 51lusils 15tusils M (lourisme)
antichars 54tusils antichars antichars 76camionneltes
126modiers antichars 48 canons 4 VL(tourisme) 35camions
3ôVL(tou.isme) 20 camionnett€s artichars 62camionngttes 79 motos
123camions l7 camions 72canons 94câmions
96 Brencarders 44 Brencaniers 25livros
'12de 52motos
138motos 28Vickers
41notos
MkVlb VL(tourisme)
201camionnettes rA Dtvlstoll
102camions
156tract€urs d'artillerie D'INFAIIIERIE
6 voitures
131motos
blindées
BRTTANTIIOUEvc
5th Division (Major-General
Franklyn)
ËcmilÎDE C YÂltlE -
-
gth,91stet 92nd FieldArtilleryRegiments;
D]Y|$O]|Xlft -
52ndAntitankBegiment;
13th,1sthet 17thInfantryBrigades.
E6cadlons
d€ clmbâl Lesélémentsorganiques
d'arméesonttrès
Escouâdêd€ breux.lls se composentde quatrebataillonsde
trall6mlsohns niers.troisbataillonsde mitrailleurs.
de la 25lh ln
Brigade,de neufgroupesou régimentsde DCA,
deux régimentsde projecteursde DCA,de cinqr|
mentsde FieldArtillery,de cinq régimentsd'arlilll
moyenne,de deuxrqJimenlsd'artillerielourde,de
Pelotoide Peloton Poloton Poloton
d€ Pêlotoog Palolols régimentsde FioyalHorse Arlillery (molorisés),
com|nandomont molos , s€rvitgsgénédux coanmandom€at
da|E lég6fs Blencâûiers
l.tûoto3 ,Æ"#,:! ",rfw 1âh BoyalLancers(avec38 automitrailleuses Mol
et du 4th RoyalTankRegiment(avec50 chars
irark I et 5 VickersMarkVlb).
- 2nd, 24thet 1gthFieldArtilleryBegiments; Le 2eéchelonest au completle 28iévrier 1940.ll se compose
- 21stAntitankBegiment; 3ecorps,à quatredivisionsau lieude trois.
- 1st GuardBrigade;
- 2nd et 3rd InfanlryBrigades. o 3rdCorps
Elémentsorganiquesde corpsd'armée:
2nd Division (Major-ceneratLtoyd) - Easl RidingYeomanry(cavalerie);
- 4tMth DragoonGuards; - 5th, 139thet 140thFieldArtilleryRgts;
- 1o'th,16thet lSth FieldArtilleryRegiments; - 51th,61st,63rd,65thet 69th Field
- 13thAntitankRegiment; ArtilleryRegiments(Medium);
- 4th, 5th et 6th InlantryBrigades. - 52thHeaw ArtilleryRegiment;
- quatrebataillonsde mitrailleurs;
48th Division (MajoÊceneratThome) - deux balaillonsdu RASC(HoyalArmy
- Lothian& BorderHorse(cavalerie); ServiceCorps).
- 67thel 68th FieldArtilleryRegiments;
- 53rdAntitankRegiment; 51st (Highland) Division (Maj.-Generat Fortune)
- 143rd,144thet 145thInlantryBrigades. (DivisiondétachéeenLotainejusqu'àmi-ûâi 1940)
- Fife& ForfarYeomanry(cavalerie);
O 2nd Corps (Lieutenant-ceneral Brooke) - 751h,76thet 77th FieldArtilleryFlegiments;
Elémentsorganiquesde corpsd'armée: - 51stAntitankRegiment;
- 88th,53rdet 59th FieldArtilleryBegiments; - 152nd,153rdet 154thIntantryBrigades.
- 53rd (Light)AntiaircrattRegiment;
- 2nd MiddlesexFlegiment(mitrailleurs); 50th Division (MajorceneralMartel)
- 2nd BoyalNorthumberland Regiment; - 72ndet 74th FieldArtilleryRegiments;
- 2nd Argyll& SutherlandHighlanders(mitrailleurs). - 65thAntitankRegiment;
- 150thet 151stInfantryBrigade;
3rd Division (Major-ceneratMontgomery) - 4lh NorthumberlandFusiliers
- 15th/'1gth Hussars;
- 7th,23rd et 33rd FieldArtilleryRegiments; 44th Division (Major-ceneralosbome)
- 20thAntitankRegiment; - 57th,58thet 65th FieldArtilleryRegiments;
- 7th, 8th et gth InlantryBrigades. - 57thAnlitankRegiment;
- 131st,132ndet 133rdInfantry Brigades.
4th Division (MajorceneratJohnson)
- InniskillingDragoonGuards; 42nd Division (Major-ceneralHolmes)
- 17th,22ndet 30th FieldArtilleryRgts; - 51st,52ndet 53rd FieldArtilleryRgts;
- 14thAntitankFlegiment; - 56thAntitankRegiment;
- 10'th,'11thet 12thInfantry
Brigades. - 125th,126thet 127thInfantryBrigades.
le BritishErpedilionory
Jorce avant le 10 mai 1940, notammentles 1âh et 23th Divisions,le 7th
(27 Matildal. 23 Matildall et 7 VickersMk Vlb).le 4th Northumbe
Fusiliers(,|2AM Oaimler)et le N" 3 Air MissionPhantom(6 AM
Ci-conte.
Soua leg acclâmellonadaa
Belgoa,ôncora neulJ€a
quêlquêaheu.63 plu3 tôt, un
Vlck 'r3 llk Vlb rur .€morou.
ao dlrlgê vora Louvâln,
dl3t nt da 24 kllomà.Er. L!
photo r é é pfkô lô lt |nâl
1940.Le lo.ânga blanc et
blouloncévlalbleaualâ
tourcllôdéllgn. un chrr du
13/18t1'rHu$a.r. âtt ché à le
1.t InLntry Olvlalon.Lo
c.moulleqo à dgur talntea dê
vert (G.3 Kâet Crpar cl G.4
De* Gr€an,oat
oarllcullèremont vblble.
ûwM)
96
:*i ,",i:,
El
I
::',:.j
- .----:--=;
l - ..,--- =,-=
-
_.-t -_-=t.-_ -- - ..1-7:- - -
:
Ufacolonne
LPânzerdivision
0uPêul€tre
rc3ence
de chars de la
progresse
$les pavésd'une rue belge
trançâise-La
d un monument aux
n o t u e x c l luatp o s s i b i l i t éq u e
tEsDrvtsloNs
AttErillAND
Pour l'invosionde lo Belgique - - PanzerRegiment35,
bpioloait élé prise en -- PanzerRegiment36i
lolhnde, pays resté neulre
F 1 9 1 4 . 1 9 L1 e8 s. p h o t o s d e
i9 Panzerdivision - tôut
et des Poys-Bos,le Heeres Schltzen Regimenter12 et 13i
- A d i l l e r i eR e g t m e n1t 0 3 .
tûnmecelles des 3. et 4. Pz.
0i.dailleurs sontrares.
GruppeB du gênérolvon P onier Btn 79;
NachrichlenAbteilung79.
f i h s u n i t e se n q u e s t i o nô n t
M!descombatsbeaucoup
Bockdisposede trente PanzerAbwehr Able ung 49.
tlr6durs que leurs s@urs dLr
Fuæd ârmeesde von
divisions,dont trois blindêes, t 9. Panzerdivision
N\ridstedt.
6mbats,
A Iissue des
les PK attemands
les3.,4. et 9. O q nd ê de Vre'lnô Con ma^dêê pa' p qenêr.l
Hubicky
m l 3 u n 0puhl o l o g r â p h i é
rimpoftnt malérietaltié Ponzerdivisionen, el trois AulkiârungsAbte lung 9;
Ituil ou capturé. raA) PanzerRegiment33:
motorisées,lo 20. lD (mot), - S c h û t z e nR e g m e n t e r1 0 e t 1 1 1
Artilerie Regiment102:
les SS-Totenkopf et PionierBtn 86i
S5-Verf ûgungsdivision. NachfichtenAbleilungBl ;
- PanzerAbwehr Abteilung50
qllenondes
les divisions
re et environ200DourlesautresPz.Div.de formation tiond'unedivisionmotorisée type.Celle-ci peu
ditfère
récente.En revanche,elle possèdeune slc Kp. à ceciprèsqu'elleeslentiè
d'infanterie,
de la division
(n" 706),avecsix automoteursde 15 cm surchâssis rementmotorisée, alorsqueleslD sonthippomobile
de PanzerL VoiciI'ordrede grandeur d'unelD (mot.)|
Pourlescombatsautourd'Arraset de Cambrai.nous - 16 000hommes;
évoquerons toisles 5. et 7. Panzerdivi-
une nouvelle - 60 aulomilrarlleuseslourdeset legères:
sionen.Tousles renseignements surcesdeuxunités - 2 600vorturesde tourismeel camions;
se trouventdans Gude an perceà Sedan. - 800 motoset side-cars.
Cet organigramme présente
qu
L'ordrede batailledestroisdivisionsmotorisées
une Panzerdivision du
modèle d âvant-guerre,qui
Lesdivisionsmotcnisées nousintéressenticiestle suivanl:
s'applique donc aux cinq Troisdivisionsde ce typesontengagéesau seindu 4 20. lD (mot.)
premlères divlsions blindé€s - Aufkl.Abt.20 (mot.)i
et à lâ 1(P. Nous âvons publié
Heeres-Gruppe B: I'uneen Hollande, auxcôtésde la
9. Pz.Div.,la SS-Verfùgungs Division,lesdeuxautres - Infanterie Rgt69,76 el90;
I o r g a n i g r â m m ed e s P z , O i v . 6
à 9 dans Gudefiff perce à en Belgique:la 20. lD (mot.)et la Ss-Totenkopf. - ArtillerieRgt20 et 56:
Sedâ4 page 7. L'organigramme de la page100donnela composl- Beobachtungs Abteilung20;
l PANZERDIYISION \ll]l
_ r À
EN l
j ,
I
I
lct'
CIIARS
AllETNAl{Dg
DES3. ET9. PAilZERDIYI'IOI{E1{
th HOlw ll dc la 3. Panzerdlvtaton,
I Albllung, 5, Komprnla. Leschittres
g1t peintsên larges
qnlorrlsblancssur
b lbndgds
hnz6r Les 3. âl Ulndgned. la
{ Pânzêrdivisionenlonl 3. Panrardlv|3lon
Frlio du Panzer-
l(orpsdugénérâl
tlXtpn€r,
en
&lgrqu€.
9J
Plnzeôofrhlawag.n I du
Baobachlung2ùgde l.
9, Ptnzardlvlalon, aux
Paya.Bar.Linsigne
divisionnair€,
unedoublo
cloixjaune,prêteà
confusionav6cceluide h 6.
Fânz€rdivision.ll s6redonc
définitivêmenl
suoodmé
aprèsla campâgne de
Ulndgnô d. le 9. Prn:ardlvlllon
'à-'!&ru"'
- Panzerabwehr Abtejlung20;
- PionierBtn 20;
- Nachrichten Ableiluno20.
ll est à noterque l'lR 69;st rattachéen mai 1940à
la 1. Pz. Div.qui ne combatpasdu toutdansle mèmo
secteur.
a SS-Iofenkopt Dlvision (mot.)
Toutes les unités portentle nom de Totenkopt,à
l'exceptiondes trois régimentsd'infanterie:
- Oberbayerni
- Thii ngeni
- Ostnark.
a SS Verfûgungsdivision (luturediv. Das Berblr
Mêmeremarqueque ci-dessus.Lestroisnomsdes
régimentsd'inlanteriesont :
- Deutschland,
- Germania;
- Der Fùhrcr.
Le groupe de reconnoissqnce
Au sein de l'lD (mot.),la seuleunitéblindéeest
I'AutklàrungsAbteilung(groupede reconnaissance) ll
n'est pas inutilede le détaillerun peu plus que dans
I'organigramme généralde la division.
- Etat-major,comprenant:
sectionde transmissions;
sectiond'automitrailleuses:
sectionmotocycliste
- 2 compagniesd'automitrailleuses, avecchacune:
6 AM lourdesà huitroues(SdKlz232);
18 AM légères(SdKfz2211222).
- Compagniemotocycliste de fusiliersavecmitrail.
leuseslourdeset légèreset lance-grenade
- Compagnielourde,comprenant:
sectionantichars(3 canonsde 3,7 cm);
sectionde 2 canonsde 7,5 cm tractési
sectionde pionniersavecélémentsde pont
colonnelégèrede ravitaillement.
tADlYlSloN oMsroNDNFÀ',rrEnE
D'!]{FAlllERlE -Ê[",îff;
moloRtgEE,l94o
100
.-l+
gURtECANA]
DESASTRE ATBERT
CIJâssus.
lJnêvu€imore6alonnânle du Bienque l'invosionde lo coupeen deux la collinede Loén,puis lorsqu'illonge
la lrontièrehollandaise. Le tosséatteintalors65 mètres
dn.l Alberllors du
parcement de l'étonnânte
hnchéede Cæler, dont les
Belgiqueet de lo Hollqndene de profondeuret ses paroissontquasimentverticales.
Devantl'évidentintérêtdéfensifd'unetellecouDUre.
laroi6à-Dicde 65 mètræ de
hrtformëntun berrege
soitqu'unediversion,elleest le conseilsupérieurde la Défensenationaledécideen
février1931de construireun fort ultra-moderne. Les
hlûnchbsâble.
allhouêtles
Lesdeux
minuaculês
menéeovec force et travauxcommencent en avril 1932.Le fort d'Eben-
Emaèls'étendsur 66 hectares,ce qui esl vraiment
vl lblesen hautde lâ couourc
andonnenlla mesurê.Lê lon déterminotion. Desormes considérable. Bâti sur trois niveaux,dont le plus pro-
qui s'appuie fondatteintparendroitssoixantemètressousle niveau
d'Êben-Emâë1,
tur16cenalAlb€rl,est nouvellessont employêes. du sol. le lort est bien entenducaDablede résisterà
qualimênl lmpossibleà
ilaquerâvecde6moyeng Tout loisseô penserque les toutesles piècesd'artillerieennemie,mêmeles plus
bre3treaconventionnels, au lourdes.ll est évidentque l'état-majorbelge a voulu
ndm au3silonglempsque Allemondsvont renouveler le éviterune reditedes événements d'août1914,lorsque
,onartillêrlen'a Daséié les pièceslourdesautrichiennes, sous les ordresde
noutrâll6ée. plon Schlieffun
de 1914,ovec Ludendorfl,ont éventréles fortsde Liège.
llluseeBovelde I Armée. a r
qes moyensencore prus Eben-Emaèl est terminéen 1935,au moinsen ce
qui concernele gros ceuvre.Puisl'artillerieest instal-
lée. Elle est répartieen casemateset coupoles.Ces
Purssonls. demièresseulespermettent un tirtousazimuts.Surles
cinq coupolesà éclipse,les deux les plus septentrio-
L'undespoints-clés du planallemandest I'utilisation nalessontfausses.Au centre,unecoupolede deux
destroupesaéroportées surdespositionsstratégiques. canonsde 120mm a uneportéede 16 kilomètres. Cela
Nousverronsqu'auxPays-Bas,les opérationsne lui permetde défendreMaëstricht,en territoirehollan-
s'étaientpas dérouléesd'une façon aussilavorable dais,si le besoinse lait sentir.En revanche,la lrontiè-
qu'onle croitgénéralement. En Belgique,en revanche, re allemandeet la régiond'Aix-la-Chapelle sont hors
le succèsestcomplet.Bienque notreséried'ouvrages de portée,toujourspourles mêmesraisonspolitiques
s'attacheavanttout à relaterles combatsdes unités de neutralité.
blindées,il est indispensable
de décrireavec un mini- Parailleurs,le fort possèdeaussideuxcoupolesde
mumde détailslesooérations aérooortéesallemandes deuxcanonsde 75 et ouatrebatteriesde troiscanons
en Belgique,car ellesvont permettreaux Panzerdivi- de 75, sansoublierde multiplespiècesanticharset de
sionende foncerau cæur mêmedu paysalorsque les DCA(douzecanonsanticharsde 60 mm à tir rapideet
unitésalliéesne sontpas encoreen place,laissant treizemitrailleuses jumelées).Cet armementesl non
combattreseul le corpsde cavaleriefrançais. négligeablemais paraîtun peu terne,notammenten
calibre,par rapportà la masseimpressionnante d'un
fort oui s'étendsur 66 hectareset oossèdetreizekilo-
Stohl,Beton,Eisen,Grunit mètresde galeries.
Ces quatremotsde code désignentles groupes Faceà ce monslre,au fossédu canalAlbertet aux
d'assautallemandsutiliséscontrele Dontde Veldwe- trois pontsminésqui I'enjambent,les Allemandssont
zelt,en acier,celuide Vrcenhoven, en béton,celu,de nettementembarrassés lorsqu'ilscommencent à envi-
Kanne,en fer et enfinle fort d'Eben-Emaè|, en granit. sagerune invasionde la Belgique.lls n'ontaucune
CestroisDontsoermettent de franchirle canalAlbert chancede pouvoirprendreles pontspar surprise.car
dans le secteuroù il est le plus impressionnant, lors- il leurfautd'abordtraverserla bandede terrainhol
qu'ils'engagedansl'étonnante tranchéede Casterqui landaisede Maëstricht avantd'atteindre la frontièrebel- 101
Lâ lourelle de 'l20 mm du lort d'Eben-Em6èl
L'emplâcemènt désigné en x est ta trace iiissê par
Ierplosion d'une charge creu36 poaé€ par les aéroporlés
âllemands. Celle-ci n'a pas élé gutlisente pour pèrcer le
blindage de la coupole. En râison d'une délêctlon du monlê
chârge et d'autres orgânes essenliels, lâ tourêlle n'â de
toutes laçons pas tiré uî settl coup. (MRA)
Bêlgesà I'utilisêr
combalou comm6
unchar cle soula6n
rôle
d'inlanierie,
auquelil n'esl
destrné.
e.r&t4," sJ
Aulomlt.allleus€ Daf l, 39 d. l'armée
néerlândais€.Ce typê d'sngins,le plus
moderneque puassealignerI'armée
néerlandâise,n'êstpas encoreopéretionnol
lors de la campagnedes cinq iours de mai
1940.Les sept voiluresdisponibles{sur 12)
sont livréesà l'escadrcnde dépôl de la
cavalerie,oir ils ne participenlpas eu combal,
à I'excepliond un seul,
immalricuié
1 1 f 2 2 0 3q,u i s e
bal à Overschle
le 14 mai1940.
Le carenâge
mitraill6uses
Lewis M20 sonl
parliculièremenl
tmposantsel
laissentcroireà
un calibresâns
avec la éalité.
93
103
Mb couleuÆde Jeân Restayn @ 1993/ Militâtia Magazine
revanche, le sorta joué en faveurdes Belges.Tout
d'abord, les planeurs allemands sontarrivés-un quart
d'heureplustard,en raisond'uneerreurde navioaiion.
Le majorJottrand. donldependle pont,donneIordre
de destruction alorsque les DFS230commencent à
perneteurdescentesur l'objectil.Celui,cisauteau
momentmêmeoùtlesplaneurs commencent à se poser.
ll s'ensuitunebatailleparticulièrement
violentedurant
laquelle le 2egrenadiers soutfredespertesparticuliè-
rementsensibles: I olficiers,13 sous,officiers. 117
hommessonttués, 190capturés,dontS0blessés.Les
aeroponesont perdu22 mortset 27 blessés.lesoertes
de l inlanlene allemande ayantanaquedepuisla tron-
tierehollandatse etanttnconnues
Dé_EqEEq
rur le cqnalAlbert
r"E9 tAI 1940/ Lrgnes
dedelense
holanda
ses
\/ Llgnes
dedélense
belge
Mer du Nord
ORANDEBRHAGNE
TrAnnê
I' Otll
9. D|ll
Manche
Dinant
Bertrix Gd
. d e
)'=r"s
portés allernands
suoerslructures.
qui causenltantde dégâtssur les
l\,4ais
la raoiditéde I'ooération a lait
\r--:.,q.ffj,t
pedreauxBelgesleursang-froid et, se sentantrmpuis-
sants à luttersur les superstructures, ils préfèrent
senlermer dansles prolondeurs du fort.Lescharges
creuses, avecleurseffetsteffiliants, sontbiensûr à
lorgine de cetteréaction.
Certains défenseurs lontoourtantoreuved'unevolon-
tedefer.Ainsi,à a coupolesud,lestirsn'arrêtent pas
delaiournée. à la loiscontreun oontde bateauxsur
a N,4euse et aussiconlreles suoerstructures du fort.
Lestros équipesqui vonls'y relayercontinueront la
lutleusouà la reddition du fort.
'es
E^revanche. drtferenles palrouilles envoyees sur
Iedessus du lortpar le majorJottrandmanquent net-
IerÊ|.1de rrordanl.Unesorlienonteegràceau cou-
rage!x commandant VanderAuwera,se terminepar
unevéritable débandade. la pluoartde ses hommes
s'éciosantpourretournerà l'abfidu fort.de tellesorte Ér7.'"-
o!i se retrouvesur les suoerstructures
menl deuxotficiers, un sous-otlicier
avecseule-
et quatresoldats.
' _ , . ,-.- . ' .u'.
' {S
LespatrouiIes suivantesne sont guèreplus nom-
breuses.
Elpourlanl.la situationdes aéroportésest précaire
eteurchef. RudolfWitzig,ne cessede demanderdes
nolveles du PionierBtn.51, censéattaquerle fortdès demierréunitle conseil
de délense du fo(, quise com-
mid.Enlait,la destruclion despontsde la villede Maès- posede seplpersonnes. Tousdemandenl la reddition.
Des soldâts allemânds
Incht l'a relardé.ll arrivele lendemain, aprèsavoirfran- Jottranddécidedoncde rendrele lort et envoieun plé' (probâblement membres du
chlecanalAlbertsurdescanots. à la faveurde la nuit. discuteraveclesAllemands
nipotentiaire de troispoints Pionier Btn. 51) prennenl un
Dèsors.l'agoniedu ton commence. Lespionniers importants,notamment leshonneurs militairespourla peu de repos devant les blocs
progressent dansle forten taisantsauterdesgaleries garnison.Pendantce temps.il espèrepouvor pratr- I e t V l d u l o n d ' E b e nE m â ë | .
€llesditlérents ba(agesposésparla garnison. Celle- querdesdestructions importantes dansle lort. La lutte n a pas été trop
dilticile pour eux, leur
ci,refoulée peuà peudansIesprofondeurs du fort,est Maisdèsque le plénipotentiaire
estsort avecle dra- anteruentionà I'explosil dans
ementparalyséeet en proieà la terreur,d'autani
lrttéra peaublanc,unegrandepartiede la garnrson se préci- les galeries du lort
oueléleckicité estsanscessecouoée. oitedehorsoourse rendre.sansattendrela moindre surprenanl la gârnison el la
Lescommunications avecI'extérieur ne sont pas réduisant rapidêment à
nlerrornpues et, vers I h 45, le maiorJottrandenvoie Iimpuissânce.
(MuseeRoyalde IArnee)
unmessage tragique: " L ennemia afteintle PC et le
@mmandant du lan e* descendudans la casene sou-
tercine.La situationestde Dlusen Dlusintenablecar
Iennemi pragresseen faisanlsautetdes charges,occa-
slonnant despeflesgravesdans la garnison,pat cet
leméthode. L'assallantne DerdDasde monde.La cou-
pole75 lire encoreet d autres organessonl encore Beddition cl un lort belge du
accupés et utilisables. La situationestdésespérée: 4 secteur de Liège. Nous ne
alficiers et B0 soldatssont b/essés.Pas de moyens possédons aucune autre
indication de lieu. La
Wurrésisterà I'attaquepar explosils.Demandeau capitulâtion d Eben Emaël
commandant du lll CA s il peut rcndrele fod. " 3 s est lâite de laçon précipilée,
Unquarld heureaprès,le lll CA autorisele major le parlementake belge étant
Jotlrand à prendrea décision qu'iljugenécessaire. Ce soudain rejoinl par une parlie
de la garnison n ayânt pas
attendu la tin des pourpârlers.
3 -p- pàtd- dlpmdnd- -ù r"ndt 4lb.t1. op. Li. pàge 279 (llusée Boyalde lAmee)
CÈconlre.
Une seclion de lântâssins
allêmands se rêgroupe p€u
après lâ prise du lort d'Eben-
Emaë|. Lâ plupart des
hommes portent baibnnette
âu canon, ce qur est assez
étonnanl. Les grenades à
manche, égalêment visibles,
sont nettemenl Plus utiles
pour le combal dans les
galeries du forl. Tous les
hommes portent en sautoarIa
housse de toile anti-ypérile,
rêtenue à la sangle de l'élui
du masque à gaz. Mâlgré
I'inutilité évidente de ce genre
d équipemenls, celuÈci sera
en usage iusqu à la fin de la
i' g u e r r e .â u m o i n s
réglemenlairement.rBA) luc
négociation.Danscesconditions, seulesquelquesdes-
tructionsminimessontexécutées,la plusnotableétant -È',
;:,{
l explosrondu PC grâceau sacriltcedu soldatAncta.
La garnisona perduen tout 23 tués et 59 blessés;
les Allemands,6 tués et 20 blessés.
Ainsi.versmidile 11 mai.te fortle pluspuissantdu
mondea cessede combattre. Renduimpuissant en
quelquesminutesseulementla veille,il n'a servià rien
dansla délensede la lgne du canatAlbert.Enlait.cet-
le-crn a pastenuplusde 24 heures,alorsque les stra_
tègesbelgeset françaisescomptaientune résistance
de quatreà sixjours.Ainsi,dès le début,la manceuvre
Dylese présentesous de bien mauvaisauqures.Les
Françaisréussiront-ils
à se meflreen placeàvanlIarri-
vée des Allemands?
tEgt1{Gt1{3
B]|I{DEsBrrcESÂu corBAt
En raisonde la pertede touteslesarchves bloquela tourelle.Seul le replilui permettra ll en estbiensûrde mêmepourlesT 15.
concernantles opérationsdes forces blin- d'échapperà la destruction. Du côté alle- Unecontre-attaque lancéele 27 mai Darles
déesbelges,il est ditficited'écrireune his- mand,les pertessontassezsensibles.notam- charsdu le,groupedu 2elancierscontiePas-
toirecomplètede leurengagement dansta mentle majorKessler,chefdu ll./ lR 192. sendalese soldeelleaussipar un échec.Les
bataille.Parailleurs,en raisonmèmeoe ta Peuaprès,I'escadron d'autosblindéesest blindéssont arrêtésà environun kilomètre
dispersiondes chars par petitsgroupesde à nouveauengagé.Ses deux tentativesde de l'églisedu village,hautlieude la premiè-
douzeau seinde certainesdivisionsd inlan- contre-attaque,le 'tg mai à Zwiindrechtet le re guerremondiale.
terie, il est impossibled'avoir une vue lendemainà Kwatrecht, prèsde Gand,se
d'ensemble. terminenlpar la deslructiond'un char dans En raisonde leurs faibles effectifset de
L'unitébelgepossédant Ie plusde cnars tesdeuxcas, respectivement le n" 807 et le leurconceptionarchaique,les charsbelges
est la 1,edivisionde chasseurs ardennais. n" 803. Le blindagede ces enginsd'origine ne serontjamaisen mesured'influerd'une
avec,|8T 13et 3 T 15.Ê e estenoaoée dans
-mËsion lrançaiseest beaucouptrop léger. quelconquemanièresur I'issuede la bataille.
les Ardennespour une délicate qe
retardement, ayanten taced ellele qrosdes
Panzerdivisionen. PlusteursT 13 du premier
modèle,ne pouvanttirerque vers l'arrière,
sont abandonnésen panne le lono des
routes.Nousne savondpas si les chàrsoe
cettedivisionont remportédesvictoirescontre
les AufklàrungsAbteilungenallemands.
En règlegénérale.leaT t 3 ne Deuvent
jamaislivrerun combatetficace.les canons
de Pakallemands,toujoursparfaitement uti-
lisés,se révélantun obstacleabsolument
infranchissable.
Même le matérielplus moderne.comme
les I ACG I de I'escadrond'autosblinoees
du corpsde cavalerie,ne peuventriencontre
I'ennemi.Le 17 mai,les charsn. 829 et 833
soutiennent le 'lercyclistes-frontièreà Kapel
le-op-den-Bos. lls font face à I'avant-garde
de l'lR 192. Un bref combatse soldeàar la
destructiond'unepiècede Pak 36/37par te
char n' 829, qui ne tarde pas à être arans-
percélui-mêmepar un obus.Le chauffeurest
tué sur le coup,le tireurêst blesséaux iamoes
et seulle chefde charpeuts'échappeiindem-
ne. Le char n" 833 parvientensuiteà me[re
horsde combatle canonallemand,avant
d être lui-mêmetouchépar un obus qui
106
H turoffiÎnl|]]tusts D: 1AI't D]t
Char da cavalartaSofiua modalat*3S S du 18. d.!oona.
Lechar" 93 ". n" 67252,nouseslcûnnuparun6photod€lrcisquartsevantoa-uch€.
publre€dans8/Êkrbg, dê St6v€Zatoga,p. 26. L'appareitareçutecimoufiaoêb;oilions
_ârrorslons,ctassiquêchezSomuâ.Lapholoenqueslion, héiasdê mediocÀouainelne
|arss€vorraucunecoc€rde. Ona supposé toutefoisqu.ilên sxistaitun€surl.arnàrê clela
lour€lleà gauche.Pârlag€antcel usaqeavec166. cuirassiôrs {découv€nel. le
18.dBgons(combat) fartp€rnore
rafip€indresurnomore
nombred€ sêsSomua,
Somua.dê àêchaque
châouecôlé
é&é
ds la cai6sê,un as de peloton(iciun lrètl6 blanc)frappé
E_ 9nSOnC€ntre de soninsign€. un
hippogllê (coulours
supposees).
Lecharn' 67252â
p6rousonpharo,
normalêmênt silué
surl€ garde-boue
gauche.
i?,, tàfq- tz
Charlé9.. da câvâlorbHotchklar
modèle1935H d! 4. cuk$3tors.
Lespholosprésentanl des
Tou€lledu Hotchkiss dr.i46cukassi€rs,
char"5" Égimênl aisément pâr
id€ntilié
n' 40099,du songrandécudeJ6anne
4ôcuirassiels, d Arc,nesonlpasrares,c€lua
nai l9zlo cr,âpparealn'40 067,( t2 D
blancdêtourell€, eslle char
d uncheldep€loton, munidê
la ladio,photogrâphié 6n
eutomne 1939 (voirphoto p. 117).Onnêpeut
écângrlhypolhàssquece chareil reçuplustard
uncânon de37
tnonde 37SA
SA38long, quicommonçâil
38long,qui commonÇâil à
équipq les Hotchkissau printemDs1940.
avec priodlé eux chefs dê oeloton, Le
camoullageestdu prsmierlype,
applaquésurl6s400charsH 35 : tâches
nuagarses ocradairsu.fondvenolive,
oudéesde brunloncéoud€ noir Lê
camoutlag€.datântdein 't936,est
quelque p6utaligué.
LescharcHotchkisset Somuadu
4êcuirassierc,
contrair€msnt
à ceuxdu 18ê
dragons,ne compodentjamais
d'âsde peloton.
lA CAIltPA0t{E
mî,nr:n",,'m: DEHOILAN
au momentde son relour
des Pays-Bâ6. Uneâutrê
vue dê cette volture
(X)
oveclo porticipotionexceplionnellede iiichel LEDET
pour lo portic
n' 256montreou'elle
portele ( 43 , blenc6ur concernonlles outomitroilleuses
néerlondoise
I'arrlèrede la touJelle.On
remâJoue. au conltede l'âg
de piquê,lâ cuirasseavec ment les deux élémentsqui entrentdans le cadred€
rouedenté€oul constitue
I'insign6oftlcleldu
Bienqu'ellen'oil duÉ que notrecollection: lescombatsdes unitésblindéesnésr
6. cuirasslêrs,
brochemétellloue,
celuiréaliséen
Pêu
cinqiours,lo botoillede landaises- totalementinéditsen France- et I'inter
ventionde la 7earméelrançaisevers Breda.
visibleici 6n râ|3ondu reflei,
le glâci3âvantcomporteun
Hollondeesttrèsimportonte
cerclèblâncponad un coq dons le déroulementcies Le I erescqdrond'outomiiroilleuses
de combâl: I'orlglnede ce
aecondIngign€e6t opérotions.Molgrélo de l'ormée nêrlondoise
mystérieus€, mâislleal établi Aprèsavoireffectuéplusieursdéplacements à
quecê coq ornail,saul
exception,toute6les AMDdu foiblessede leurqrmée,les vers le pays lors de la périodede mobilisation,le
escadronde Pantserwagens prendpositionsur les
6. cuirassiêrB.
Interprétâtion
ljne
en couleursde Poys-Bosont cousédes pertes rainsd'aviationd'Ypenburget de Schiphol,peua,
JeânRestaynêBtdonnéeen I'invasion.
La démonstration faiteparla Wehrmacht
pagepécédenle. très lourdesô leurs de I'invasionde la Scandinavie, en occupanten
L'AMDPanhardmodèle1935,
connueaousle nom de qdversoires,noiommenl ô lq mier lieu les terrainsd'aviation.a orotondément
qué le commandement néerlandâis
mâr.
et la délense
ds
" vollurespéclele178' en
âppellationcon3tructèur,
un ercellenlmatédeletles
est Iuftrroffe. tous les aérodromesest renlorcée.La suitedesév6
nementslui donneraraison.
découvenesdu 6. culrâssiers
vont cau3erdes pertes non Pourl'invasiondes Pays-Bas, lesAllemandsont pré-
négllgeâbles à l'ênnêmi, vu l'emploimassifde troupesaéroportées, afinde lo défensedïpenburg
notâmmênt aux uniié3 s'emparerle plusvite possibledu réduithollandais. La délensede ce terrainde la banlieuede La
d'avânl-gârde de le L'opération principale
9. Panzêrdlvlsion, viseà s'emparer,avantleurdes. est assuréepar le 3e bataillondu régimentde
Profondément engagéen truciion,des pontssur la l\,4euse
à Rotterdam,Dordrecht diers,renforcépar les 1e,et 2e pelolonsdu 1èr
Holland€,le 6. cui.asslerc et Moerdijk,atinde faciliterla percéede |a 18.Armee dronde PantseMagens, commandéspar le sor
pêrd la molllé de ses ettectlls et la L Panzerdivision vers la Belgique.L'opération tenantAldenkamp. Pourunemeilleurecohésion,
au nordde la Meus€,de secondairea pourobjectifla prisedesaérodromes voi- ces troupessont placéesdirectementsous les ordr
nombreuxdélachementa de
découveltedisparei3sant au
sinsde La Haye(Ypenburg. Ockenburget Valkenburg) du chefde la défenseantiaérienne, le généralBe
combât,ne regagnântiâmais afinde s'emparerde la capitaleet de capturerle gou- Cinqautomitrailleuses (leslll - 602,603,605,608
la gêlglque.fAA) vernementhollandais. 611) sont donc baséesà Ypenburg.Le sixièmev(
611) vé
Nousn'avonsici ni la place,ni I'ambition,de retra- cule (lll - 601)gardeI'entréeprincipale,en dehors
'108 cer par le menule déroulement de la campagnede Hol- terrain.Dès3 h 15du matin,le 10 mai 1940,les
lande.Nousnousattacherons doncà décrireseule- sont en état d'alertemaximale.Aux environs
Lorcque le calmerevient,destrimoteurs Ju 52 appa-
issentau-dessusdu terain et larguentdes pâra-
iistes.Lesgrenadiersripostentpar un intendeleu
mitrailleuses qui causedes perlestrès lourqesaux
mts.Mais ceux-cine tardentpas à recevoirle
de troupesaéroportéesque déposentdirecte-
tsurleterraind'Ypenburget sur leéalentours,plu-
rcdizainesde Ju 52. Le planallemandespdrait
lesdéJenses seraientannihiléespar les parasau
nentou lestrimoteursse poseraient. En tait.il n'en
nen: ptusreurs Junkerssont abattusen ohaseter_
) ou détruitsalorsqu'ilsviennentde se Doser.A
des appareilsravagés par les ralales de
c'est I'hécatombe.
Malgré cela,les survivantsse regroupentet tentent
'neloyerIaérodrome. Lesautomitrailleuses qu'àla retraite,Ellese porteensuitesur le pontHoorn-
sontévi_ C,-dessus,
vrseesen premier,car ellesonl causédes brug,pourpaûciperà sa défense.Elteparvient dailleurs L'âutomitrâlllêu3e M 36
s considérables aux avions.La lll - 601 est atta- à abattredeuxavionsallemandsvolantà bassealtitu- -
n" lll 602 en poilllon sut
lapremière. maisparvient
'esa positionprecaire, à repousser lennemi, oe. I'aérodrome d'Yp€nburg. C€
au milieudes obusqui En fin de matinée,il ne resteplusquetroisvéhicules véhlcule appen|eni au
de manæuvrercorrectement. en état de combattre.les Pantserwâgens 602,611 et
ldeakedron de
Enraisonde la violencedes combats,les munitions Pentaêrwagên3.
608.La 611 est envoyéeà Detft,alin d'êtreutitisée Lê hangar vlalble à I'arriè.e-
tardent pasà manqueret, malgréle danger,la voi_ contrelesavionsallemands volanten rase-mottes. plan s'e3t eftondré te 10 mal
ea munrtrons Son
s engageen pleinchamDde bataille canonmontranlquelquesstgnesde faiblesses. une 1(MO,touché par la Luftrvafle.
n porierdes bandesde mitrailleuses auxvéhicules. revrsronraptdeest entreprisepar le oarcd'artilleriede manquânt aten3êv6llr la 602.
ainsique les 608 et 61 I sont réapprovisionnées, Delft,ou l'équipagepasseta nuit. lt ne restedonc incâpâble d€ bougêr en
quela votturesoittouchéeen se portanrvers ta momentanément que deuxvoituresen état: les 602et
râlson de son mor de
prolectlon on brlqueS.
608.qui sontenvoyéesà la Haye.la 602 ayantun ApÈa la campegne de
Pourvenir à boutde la résistancenéerlandaise, les Desornurgentde révisionet de réparation. Norvège, durant laquêlle leg
i ne trouventpas de meilleurmoyenque de Pendantce temps,l'inlantenenéerlandaise Allemând3 ont a[aoué
vers les automitrailleuses contre- 3yatématlquêment l€g
en se protégeant attaqueà Ypenburget reprendle terrain.Aussitôt,le
desprisonniers hollandais. âérodromê6, lea Néodândâis
Les résultats;ese sous-lieutenanl Aldenkampordonneà ses équipages âttechent un6 grânde
pasan€ndreet plusieursenginssontainsicaptu- sansvéhiculed'atlerrécupérer les automitrâittèuëes lmportânco à la défenaê dea
La but parvtentnéanmoinsà tirer sur ses abandonnées sur placeet de les remettreen état.Ain- t6fiâlna d'âvlailon,
maisceux-ciarriventà proximitéet iettenr si, le 11dansla joumée,lesvoituresn.601, 603et 605 notammênl à ceux dê lâ
)ssousle véhicule.Le planchern'étahtDas sontrêparées. réglon de lâ Haye, la capltete.
ndé,l'équipage se rend immédiatement. C6cl leur permêtùâ de ne pâ3
Danslesjoursquisuivent,lesaulomitrailleuses oar- 6lle aurpds âu matln du
Ladéfensedu terraind Ypenburgcommenceators ticipentà despakouillesdansla Hayeet auxalentours, 10 mal et de câu3êr des
Êcnrr.Le sous-lieutenant AldenkamDordonneune oùril restedes parasallemands. Lei3 mai.lesvoitures p€rte3 Incroyâbl* à la
avec les automitrailleuses602 et 603. 601 et 602 escortentles membresdu gouvernement Luftwalte. Grâce à cetie
dernièreest touchéede pleintouet, probable- partantverslAngleterre jusquau portde Hoekvan Hol- détenae achamé€. le6 Dâaag
parun obusantichars: son chautteurest tué, le land._où ils s'embarquent.
sllemând6 ne réu3slrorii Da3
Lesautomitrailleuses rega- à rompllr I'une de leurg
nnierblesséet I'automitrailleuse est caoturée.La gnentla Hayele lendemain.C est là que la capitu-la- mi33ion5 : lâ CaPlUr€dU
estelleaussi endommagéeet ne doitson salut lon |es sulDrend. gouvernêmenl néêflendala.
(Collection Michel Ledet)
.{
CLcontre.
Unehaltedu 1., *kadron €t
d6 sea M 36, eussl spp€fttês
Lrnd3verk181,durantde3
manaêuvrea d'tvent{uert6.
Leaenglnt poatent
l'lm|natriculailon civlt6,tâ
laltreN dé3lgnrntla provtnce
dê Noo.d-Brâbent.Equtpée
d'un moteurDalmler-Benz
6 cyllndrcsde 60 chevâux,lâ
lt 36 poui âtteindro60 km/h
sur aoutoen marchoevânlet
40 k n/h en marcheânlère.
Son ârm€mentest corect,
avecun cânonde 37 mm el
une mitrâllleuae Lewb ên
n,tniV, lourclle.aln3loue d€ux
1^ t,-^ autrca Lewls modèle l9rl0,
tirent rcsD€ctlvementver3
I'arrlèrceilvel3 l'âvent.
(CollectionMbhel Leclet) 109
Les3eet 4€pelotonsdu le,eskadronde Pantser-
wagensont unecarrièrebeaucoupmoinsmouvemen-
tée puisquele te(ain d'aviationsur lequelils se trou-
vent n'est pas attaqué.C'est donc avec quelque
incompréhension que le personnelapprendla capitu-
lationle 14 mai !
Le lereskadron estdissousle 15juillet1940et son
matérielest biensûr transféréà la Wehrmacht.
le 2€ eskodron de Ponlserwogens
sur lo ligne Grebbe
Avecses automitrailleuses l,l 38, le 2eescadronde
Pantserwagens est affectéà la défensede la ligne
Grebbe,en soutiendes 1er,4eet 5erégimentsde hus-
sards.Les ler et 2epelotonsont la gardedes pontsdu
canald'Apeldoorn. Cettegardedure peu le 10 mai
1940,puisquedès 6 heuresdu matjn,les pontssont
détruitspar le géniepouréviterleur utilisationpar les
Allemands.Dansla matinée,en raisondes parachu-
tagesdansla régionde la Haye,I'escadron est envoyé
surla Haye,à l'exception du le,pelotonqui resteà la
disposition du 1errégimentde hussardspourcouvrir
sa retraite.Le 10 mai en lin d'après-midi, le peloton
rencontreI'ennemiDrèsde Voorthuizen.Dansle com- Ci-dêssus. l'ordred'évitertout combatavec l'ennemiqui vientdB
batqui s'ensuit,uneautomitrailleuse est endommagée La voiture de commandement traverserl'ljsel.En conséquence, le régimentet lgs
M 36 du ld ækad.on de
maisellesera rapidementremiseen état. Pantserwagens.Elle porte
automitrailleuses se replienttout en essayanide tenil
La relraitese poursuitles jours suivants,avec plu- l'lmmâtrlculailon clvlle les Allemandsà distance.Ce mouvementse dérouls
sieurssérieuxaccrochages,notammentà Barneveld N - 48959 ei 6e dltlérencle avec ditliculté,surtoutpour le 3epelotonquan'a pas
or)les pertesnéerlandaises sont lourdes.Finalement, â3362peu dê3 âUlr63 reçul'ordrede retrait.SeulI'espritde décisionde s01
le pelotonapprendla capilulationle 14 maisansavoir véhicules. sice n'est Dar les chef le tait échapperà la capture.
louvres du caDot moteur.
perdule moindreengin. Le 11 mai.troisdes quatrepelotonsdu 2eeskadron
L'odysséedes 3eet 4e pelotonsdu 2e eskadronest Ci-dessous. sontà la Haye.Là, ils se répartissentdansla villepoul
un peu plusmouvementée. Placésà la dispositiondu Man(Euwes du 1r ê3kedrcn en garderlesaccèsstratégiques. Toutefois,lesengins
4e régimentde hussards,ils entrenten contactavec en 1939. Les chenllle3 16 et 18 se rendentde leur propreinitiativesur le ter.
I'ennemitrès rapidement.Mais les hussardsont reçu vlslblea aur lea llânc6 de rainde Volkenburgoù ellestrouventle n'24.
I'engln peuvent être Là, les ùois enginsaidentle 15ebataillonde dépôl
â6semblée6âutour des rcu€s
à rejeterles Allemands,retranchésdans des termes.
les Pqnlserwogens ardère. Notez lea nombreuaêg
trâppe3 de tourelle.
(Collection Michel Ledet)
L'automitrailleuse
maislesAllemands,
1I est légèrement endommagé€
qui ne disposentpasd'armesant.
110
CHARS
AttEiÂANDSDES3. ET4. PANZERDIVISIONEN
U n P z K p f wl d e l a 3 . P a n z e r d i v i s i o nL, A b t e i l u n g ,
1 . K o m p a n i e .O n r e m a r q u e a u d e s s L rdse a l e n l e
c l ev , s e e r n sg n ed v r s r o n nrae C o m m el o u l o u r s
p o u rc e l l ec i v s r o n e s c h r i l r e sl a c tq l e s c o n s r s l e n l
e n ! n s m p l ec o n l o u rd e g r a n d et â e
Linsignede la
PzKpfwI Ausf. A de la
Panzer-Begiment 36.
ll.Ableilung,
5.Kompanie.
L €p o r nlra u n ea p r e se s
[3
chdJres lâctques permel
Panze.Reg rnent36 de
a u l r er e gf n e n lb l n d e
d €a d r v s o . e P â n z e l
B e gm e n l3 5
t
-Jb
*-*- i
i rrr
de Jean Reslây,ll ' 1993 Mlrtana l\4agaznte
Ct conlre.
une vue intéressante de la
M 38 n'22, aussi
immâtriculé€ L - 36 253 ou
encore lll - 714. Le L désigne
la province d'utrecht. On
relrouve le oetit chiflre 22.
peint en blanc, sur lâ tourclle,
su.les oorles et à l'âvant du
câool moleur. âu-dessus du
râdialeur. M 36 et M 38 se
ressemblenl beaucouD.lâ
dernière étent plus puissànte,
avec un moteur 8Ûssing-Nâg
de 150 chevâux. En revanche.
le blindage, bien trop faible,
est touiours le même : de 5 à
9 mm. Dans les deux câs,
l'équipage esl de cinq
nommeS.
(CoIleclion Michel Ledet)
113
L'âvlro l, Drrrgerte échappe
dê Dêu à lâ dêslructlon le
12 mel 1940 à Flæ3lngu€,
lors d'un raid d,ela LultwatlÈ,
I
Une bombe, trappant le quâi
le long duquelila accoaté,
proietle un camlon rouoê 8ur
le6 auper3tructurca. Le
véhlcule rc3le en équlllbre
in3teble. comme on D€utla
voir sur cêtte étonnaniê
photographie.
Si le3 pertea en infanterie
aont oarticulièrêment élevéêa
aluranl les ooératlons de
Welcheren et Zuld-Beveland,
cellea de lâ marine sont en
revanche dea pluô tâibles.
(ECPA}
I'erpêdilionfrcnçcise
de llessingue
la plupartlorsdes attaquesd'aérodromes commecelui '13 h 40. Seul
un avionallemandaooaraîtet tenteune
d'Ypenburg.On considèregénéralement que la chas- maladroiteattaque.
se lrançaisea abatlu 1 000 avionsallemandsentrele Le 12,deuxnouveauxconvoisse succèdent. La Luft-
moisde septembre 1939et celuidejuin1940.La des- watfeest de plus en plus présenteet le port de Fles-
tructionpar les lorcesbatavesde 342 appareilsde la singueestbombardétouteslesdeuxheures,sanstou-
Luftwaffe, en cinqjoursseulement, n'enest queplus tefois causer d'avariesaux navires.l\'1aisI'etfet
remarquaDte. démoralisateur de telsraidsestimportantpuisquebien-
tôt pluspersonnene déchargeles bateauxqui appor
llespoir d'un front continu tentdu frêt et de I'essence.C'estnotammentle cas de
I'avisoLa Diligente,qui échappede peu à la catas-
Dèsque l'invasionde la Hollandeest connue,la troDhelorsd'un bombardement. le 12 mai : une bom-
7earméese meten routepourrejoindre lestorcesnéer- be exploseà proximitéet projetlesur le navireun
landaises qui aurontbienbesoinde l'aidefranÇaise. La camionrougequi s'encastresur les superstructures.
manæuvreDyle-Bredaest censéepermettred'entrer faviso ne pourrase dégagerquele lendemain et appa-
en liaisonavecles divisionsnéerlandaises tenantla reillerversDunkerquepourêtreréparé.Lesdeuxseuls
VestigHolland,alin de constituerun lrontcontinujus- bateauxqui restentsur placesontdespetitschasseurs,
qu'àla lrontièrefrançaise,avecdeslorcescerteshété- le chasseur9 et le chasseur6.
rogènes,maisnombreuses puisqueconstituées, du
nordau sud,de I'arméehollandaise, de la 7earmée
française,de l'arméebelge,du corpsexpéditionnaire Fd[ hto pâr* ùùp* hdlâ&a
anglais,de la 1,earméefrançaise et enlinde la 9€armée
françaisequi se rattacheà la 2e arméeà la charnière FûnrrtoÊ, 6 r'ùp6 tiûÉs
de Sedan.
Etantdonnéela laibleprofondeurde la Hollande,il
est essentiel d'y porterle plusvite possibledes élé-
mentsconséquents. Parlavoieteneste,c'estla 1€ DLM
quidoity foncersansdélai.Et pourêtresûr de prendre
les Allemands de vitesse,un petitcorpsexpédition-
nairedevraêtre déposésur l'île de Welcheren,en
Zélande,par des bateauxréquisitionnés et la 2edivi-
sionde torpilleurs (2eDT).Lesîlesde Welcheren et
Zuid Beveland,qui commandentles accèsau port
d'Anvers,sontde toutepremièreimportancepour les
Alliés.
Le 10mai,I'opération F (pourFlessingue) estdéclen-
chéedansla matinée. Le 224eRl de la 68eDl se reorou-
pe à Dunkerqueet prépareson embarquenient.
A 18 h 20,le premierconvoiquittele port;lls'articule
autourde la Côted'Azu| une mallede la ligneCalais
- Folkestone, qui a Drisà son bordle 2e bataillon du
224eRl. ll est escortépar septtorpilleursappartenant
aux2e,11eet 14eDT
A 4 h 15du matin,le 11 mai,leslantassins du 224eRl
commencentà débarquerdans le port de Flessingue.
La traversées'estdérouléesans aucunincident.ll en
114 est de méme pour le secondconvoiqui arrivea
ditionnaire est presquetotalement isolé,puisquela
7earméeà laquelleilappartientcommenceà étrepré-
cipitammentretiréede Belgiquepourse regrouperau
sudde la Somme.Enfin,le 224eRl est un régimentde
réseNesérie B, composéessentiellement de soldats
de trenteans et plus.Ses cadressonteuxaussiprêsque
tous des réservistes.
Le 17 mai, la batailleatteintson intensitémaximale.
A 4 heutes,leCyclones'engagedansI'Escautet com-
menceun bombardement préventifsur la routeprinci-
pale de Zuid Bevelandoù les Allemandsse concen-
trenten vue de leuroffensive.ll tire 80 coupsde I 30 mm
avant de laisserla placeau S,|oco,puis aux navires
anglais tvolseyet Vimien. Oansle mèmetemps, le
'1etgroupe
du 89eRA ne tire pasmoinsde 3 000 obus
de 75 mm sur les regroupements allemands. Maiscela
n'empêcheDaslesAllêmandsde franchirla mincecou-
purequiséparelesdeuxîles,notiamment grâceau sou-
tien de la Luttwalle.Aussitôt, la délense francaise
s'effondreet les hommesse replientvers Flessihgue
Dourtenterd'êtreévacués.
Les premiersfuyardsont la chancede tombersur
les bacs encoreprésentsà Flessingue.Le capitaine
de frégatePetitlesfaitembarquerimmédiatement, tout
en ordonnantaux équipagesdes bacsde reveniraus-
sitôtà Flessingue, ce qu'ilsse garderontbiende taire.
Maislespetitschasseurs de sous-marins de Dunkerque
prennentbientôtla relèveet embarouentà tourde rôle
des centainesd'hommesou'il est ditficilede conlenir
et qui manquentà chaqueinstantde laire chavirerles
petitsvaisseaux.La 14èDT vientelleaussiàlares-
cousse,mais le temps pressecar la résistancedes
troupesfrançaisesen premièrelignea quasimenlces-
sê et bien peu sont les hommesoui essaientde lrei-
ner les Allemands.Le généralDeslaurensest I'un
d'entreeux : il se faittuer,mousquetonà la main,aux
Surterre,la miseen placedu 224eRl et du 1srgrou- CÊdessus, Rencontrcaux abordsde Flessingue.
'du 89erégimentd'artillerie se dêrouteà peu près Peys-Bagêntr€ dês Boldat! A la nuit,les demiersnaviresquittentle portde Fles-
n. L'étroitchenalqui sépareWelcherende Zuid
9n. néerlandala et un sêrgent
lrançab.Le canion æl singuaen flammes.Le Bouclier,qui s'est approché
relandestfranchisansdifficultégrâceà la diguedu né€ endalt,comm€€n poursauverquelquesderniersfantassins,est mitraillé
xninde fer et lestroupespeuveniavancer versI'esl. iémolgne 3on à boutportantpar les Allemandsquiviennentd'arriver
généralDurandne prendmalheureusement pas le immat culâllon.Ouae3t6,lâ sur le quai. ll parvientà s'échapper.
d'établrr une solidelignede défensele longdu photoe été prisele 11 mel O'unpointde vue puremenlmatériel,I'opérationF
'1940,
âloft que le3élément3
rqurcoupeen deux,verticalement, l'ilede Zuid est un désastreaccablant: le généralDeslaurensest
land.ll sépareau contraireses troupes,en gar- motoaiséa flançôlane 6oni
ârrlvésden8lle de mort,deux bataillonsdu 224eRl ont été capturés.le
unepart imDortante à Welcheren. Wdchorcnquedanala nuit 271oRl n'existeplus,le 1€,groupedu 89eRA a perdu
Dansns la nuit du 13 au 14 mai, rènfods prove-
mai. des renforts, orove- du 13au l4 mei. toussescanons.Quantauxsurvivants, ils n€ sontplus
Lntde la 60oDl, sont envoyésà Durandgrâceaux en état de combattre i " Les troupes rentrant des îles
Lcs de I'Escaut: le 271èRl, avecdes élémentsmoto- Cïdessous.
Monté€en Belglquedu sont dans un état de délabrementmorul accentué. "
t du 6& GRDIel une compagnie du génie.lt y a 4. ROPde la lD DLM.Lês Toutefois,pour ce qui est de la marin€,lôs pertes
iplusd unedemi-divrsion au soirdu14maisurles ftitrailleu3êsde 13,2mm d6 sont légères: seulun bâtimentanglajsa été coulé.En
de Zélande.Pourtant,leur situationest devenue cæ AMR35ont ététfttrttéea outre,malgréla violencedesbombardements
6u.leur supponde th aériens,
car les Allemandss'aporochenttrès vite et ellea fait la preuvequ'elleétaitcapabled€ débarquer
sanscoup férir le canalde Zuid Beveland, antiâérlon.Au lond, un
Citroântype,l5. desùouDeset mêmede lesrembarouerdans unesitua-
nt lespontsn'ontpas été coupéset qui est ditficile- (Archivesdu 40dêgons) tion particulièremenl ditficile.
Bntdéfendablecar la digue est plus hautedu côté
emandque du côtéfrançais.
Lorsque les Allemandsdélivrêntleurattaquemassi-
le15,le 271êRl ne peutlesemDêcher de franchir
pontssur le canal.A 14 heures,unecontre-attaque
bienlancéepar un bataillondu 271e.maiselle est
3mentrepousséeet les troupesfranÇatses se
nt au milieudu désordreprovoquéparla déban-
dessoldatshollandais quine veulentolusse battre
ubquetous les Pays-Basont capitulé,sauf la Zélan-
La situationdevientbientôtdésespéréepour les
rs de ZuidBeveland, dontseulement300 par-
à Walcheren, tousles autresétantlaitsDri-
Ladéfensede Walcherenrevientau généralDes-
]s, quivientde remplacerDurand,jugétropmou.
cettetâche,il disposedu 224eBl et de Iartillerie
89eRA.Lessurvivantsdu 271êRl ne sontd'aucun
ils sont plutôtun handicap,étanttotalement
Et rienne se propageplusviteque la ter-
Maisfantassinset artilleursne sont Dasseuts: la
dne estlà pourrenforcerla défense.avecdeuxdivi-
xrsde torpilleurs(2eet.6s)et I'AB 2, une€scadri e
rbombardiers en piquéLoire-Nieuport.
Maisla batailles'engagesousde sombresaugures.
Utdabord,le chenalenlreWelcherenet ZuidBeve-
n'estpas une coupurede premierchoix : il
rvreà maréebasse! Pireencore,le corpsexoé- 'I
15
Des Allemands inspeclenl
u n e A M D P a n h a r d1 7 8
quelquê part dans le nord de
lâ Belgique. Celle-ci
.t' âppartient âu 6c cuirassiers.
Le régiment de découverle de
la 1- DLM a perdu un
-f importânt matériel car il s'esl
battu seul pendant plusieurs
jours, se heurtant à des
torces âllemândes lârgement
supérieures en nombre. Le
sort des combats n'a pâs
toujours été tavorâble âux
Allemands puisque plusieurs
combats se sont soldé6 pâr
des succès français. Ainsi, le
détâchement de découverle
Dudognon, pourtânt surpris à
Moergestel, parvient à
détruire lrois véhicules de
reconnâissânce allemânds,
un camion chargé de
fântâssins et câptule deur
side-cars qui seronl
conservés iusqu à
Dunke.que.
Cette Panhard, doléê d'un
puissant posle radio ER
26 ier, étail celle d'un chef de
peloton. Su.le glacis avânt,
on voit le coq, l'un des deux
insignes distinctils du
6. cuirâssiers. Le numéro de
série M 7592 indique une
voiture des séries construites
en 1939 : elles sont plulôt
r a r e sa u 6 êc u a r a s s i e r sq.u i a
été le premier régiment de
découvenê équipé
d AMD 178, dès 1937. fA,4)
ii
3ont con3tilués. Dour lea
deux tiers, de chàra nê
Dogsédantaucun cânon : l€a
itanzer I et ll (ls plàce dê
20 mfi du Pan2êrll vâul à
peine mleux qu'une
mltrellleu3ê lourdol. Ce char
,t. a de le 3. DLM port€ 16numéro
. 89 , : ll âppârtlent donc âu
s€cond réglmênl de la
dlvlSlon, le 2. culrâssiers.
(SHAT, Vincennes).
tEGORPS DECAVATERIE
Dârticuliè.ementènthoual.3le
sur le parcours deg divl3lons
du corDs de cavâle e. donl
læ détachement6 de
découveate 3ont ênlréa en
Donsle codre de lq
mqneuvre Dyle, lo
couverturede lq | * qrmêe
donsso montêeen Belgique
estdêvoluenqturellementou
corpsde covolerie, fort des
2" et 3e Dlftl et de quelques
elemenlsorgonrques.
Le corpsde cavalerieest alertéle 10 mai 1940à
5 h 30 du matin,alorsque l'invasionde la Belgiquene
laitplusde doute.A 8 heures,il reçoitI'ordred'exécu-
terla manæuvreDyleet, dès 10 heures,les éléments
dedécouverte des deuxDLMoartentoourla frontière.
ll n'estpas inutilede donnerla composition d'une
découverte type, en I'occurencecellede la 2" DLM :
" A. PC capitainede FoucaucoutT,(...) 16 véhicules
I à4 rcues dont 3 sanitaires,6 véhiculesTSF (dont4
pourles liaisonsavec le CC, la ? DLM et I'aviation).
10agents de liaison moto.
B. 3 détachementsde découvefte.,, 1
I lesdécouveresfoncenten ovont
I Lâmissiondesdécouvertes estde renseigner
la DLlvl
I surlennemiet sur la situation
des lorcesbelges.En
I
.l*.a| a"s.narches er operarons(JMol du 8s c'r.
I r :l r.ræs
I rassrersSHAT Vrncênnes 119
I
I
L
deux des ponts de Maèstticht sans avoir pu toutelois
en déboucher:le loft d'Eben-Emaê|,Dtisdès le maln
par les parachutistesallemands,auait été reptisdepuis
par une contre-attaquebelge: l'état-majordu 1e,CA
(belge) ne sait à peu pÈs rien de la divisiond'infante-
e (la 7eDl) qui, au centre de son dispositif, tientle
canalAlbeft, de pad et d'autrede la route Tongrcs,
Maéstticht.ll est à craindrc que cette division,très
éptouvéepar les bombardements aûiens, ne puisse
très longtemps Ésister le lendemain." 3
Ce rapportdu capitainede Montardyest très inté-
ressant: il montreque,malgé la nouvelleerroné€d'une
reprised'Eben-Emaë1, le commandement belgenese
fait aucuneillusionsur la capacitéde résistancedela
7eDl en facede Maèstricht. Celasigniliequedèsle
soirdu 10 mai,il apparaît que le frontdu canalAlbert
est en passede se romOre.C'estassurément une
fâcheusenouvelle.
Au sud,lesdécouvertes de la 2eDLMsontellesaus-
si arrivéessur leurspositions. Les nouvelles y sont
moinsinquiétantes que sur le canalAlbert,maisles
Allemands avancentquandmêmeplusvitequepé
vu '." 19heures: lesdiversélémentsde la découveie
ont atteint leurs emplacements;I'Oufthe est tenuepal
cas de besoin,ellesdevrontralentirla progression de les chasseurcardennais dont I'installationoaraît elfi-
Le Somuâ S 35 " 58 , du
2. réglment de cuirâaslers
l'ennemiavecI'aidedes Belges,avecreplisur tesdéta- cace; leurc elementsavancesse sontdeià reDlies à
ouvre la mârche à un convoi chementsde sûretééloignée,constituéspar les esca- Iouest de Ia riwèreet lesponts,saul trèi proiisoie.
de lâ 3. OLM. Lâ progression dronsmotocyclistes des régimentsde dragonsportés, ment celui de Durbuy,ont sauté d'une laçon prématu-
se fâit en sécurité, psnneâu les escadronsdivisionnarres anticharsel desélémenls rce, rcnddntimpossiblele dèDaddes reconnatssances
du conducleur ouvert el de sapeursmotorisésdu génie. que le Cdt de la découvettecomptaitenvoyervers
tourelle lournée vers I'arrière,
Au second plan, on âperçoit
L'entrée en Belgique se déroulepourle mieux: l'ouest. Les troupes ainsi rcpliées rendent comptede
un sidscar Gnôme & Rhône
" 1t h 50, la frontièrcbelge est fnnchie dans un l'aîivée prcchaine de nombrcux élémentsde cavale-
80OAX2 el un camlon Renault enthousiasmeindesc ptible: au cours d'un arrêt à Huy ie allemands (motoset chars).- a
AGK de 5 tonnæ. Ces deux sut la Meuse, lespleins sont taits: les véhiculesrepar Tandisque les découvertesatteignentles positions
véhicules portent le losange tenl couveftsde lleurc olferlespar la population., 2 avancéesbelges,lesgrosdesdeuxDLMs'enfonce
bleu de la cavalede. Le
en
Somua, immâtrlculé M 10 646,
A la 3eDLM,il en va de même.Lesdétachements Belgique,suivantquatreitinéraires: Cambrai- Wavre,
ârbore une grânde cocarde de découverte ont reçuI'ordrede se porterjusqu'à Le Cateau- Noirmont,Landrecies - Gembloux, Le
sur lâ trâppe dê tourelle, Maèstrichtafinde se relieraux forcesbeloesaui tien- Nouvion Rhismes(aunord-ouest de Namur).
nentle canalAlbert.Chaquedétachemen-t de décou- Là encore,la populationbelgeaccueilleles Français
vene estconstitué de quatreDatrouilles mixtescom- les bras ouverts: " SurI'itinéeircN, I'escadronJoni.
prenantchacunedeuxou troisAMDet un groupede tou et I'escadrcn de la Conte fanchircnt la lrontière
Ci-dessous.
Carte de lâ batâille d'Hânnut. combatmotocycliste. belgeà Péruwelzdansun délie d'enthousiasme: acda-
La 3. DLM reçoit le choc A midi,lesdécouvertes du 12ecuirsonl déiàcouvert màlions.fleurc.chocolat,botssonsvaiees, sounrcs,
lronlâl de deur environ120kilomèlreset se sontétabhesa hauteurde rien n estassezbeaupout ces magniliquesunitésfran.
Panzerdivisionen.Avec le Wavreoùrellessontrelevéeà 13 heuresDarla sûreté çaises qui, une fois de plus, vont se battre pour les
soutlen de lâ 2. DLM à sâ
drolte, elle tiendra assez
éloignée. Ellespeuventalorspoursuivre versIest. autresnationsavec cet espit chevaleresquequi a tou-
longlemps pour permetlre à A 17 h 30,ellesarravent surle canalAlbert.au oont lours faitI'admiration et l'étonnementdespeuples."5
I infenterie de prépârer la d Hasselt." A 18h 30. te capûainede Montardyrend
posillon de Gembloux. compteque les Allemandssont maîtresd'au moins
2 tbid
3 29 N 1. 1rearmée lranÇâiseSHAT, Vincennes.
I Gette
Xx LA BAlAIllE
DE ltAl$tuÎ
13.r l{ ncl l9tl0
,â.,7**rr,n^O waremme
M,.H
lerdrop Division
ffi;æ-\!1_
Ëhffi""P
2'D[tl :i\ -
les découvertes ou conlocl rcndant dilficile la situation du DD 1. Une action éner
gique d'une patrouilleenvoyéedu PC de la découver- Le LéoDrrd. Hotchki63 H 39
" 20 ", n" 40 692 du
Dèsle 11 mai,lesdécouvertes sontau contactavec te permet la remiseen place du dispositilavant que les 1' égiment de culræalers,
fennemi. Surle frontdu canalAlbert,la situation devient Allemandsn'aient prolité de la situation.La mitrai eu- e3t inspecté aprè8 la bâlâllle
I vitedélicatepourla découverte de la 3eDLM." Le capi- se d'une blindéeprcvisoirementarrêtée dans un che- pâr un oltlcier allemând.
I taineRenoult,dans le couânt de la matinée, consta- min crcux est mise en position dans un bosquet qui Plu3lêura obus de petat
calibre, san6 doute du canon
I tel'ettondrementde la délense belge dans le secteur longe I'Oudhe,son teu surprendune compagniede
de 20 mm d'un Penzer ll, ont
laisantface à Maèstricht.ll apprend I'aïivée des Alle- pontonnierset lui cause des penes impoftantes(...) touché l'engln 8âna le
nandsàTongres."6 18 heures : l'ellon principal se précise sut la padie N transDercer.à le heulour de
Craignant de se voarenvelopper,Flenoultordonneà du secteur. Comblain-au-Pontestbombardéepar des 6on nom. En revânche, à côté
sesdeuxpatrouillesde se replierjusqu'àSaint-Trond, 105qui causentquelquespeftes, la ville subit aussile de la plaque de conatructeur
pouren tenirles accès.Seuleune patrouillepeutêtre feu des mitrcilleuses adverses;le contact est pis en Holchkl36 à I'evânt du chsr,le
pinte,maiselleparvientà tenirsa positiontoutela jouÊ bllndâgê a élé percé,
même tempsau nord-ouestde I'Oufthepat des élé-
néedu '11,avec I'aidedu 7echasseursbelge.Vers
certâlnemeni oar un obus de
ments allemands qui waisemblablementont enfoncé 37 mm. Le gârdê-boue droit a
23h 30,des blindésallemandssont reloulésà Ordin- le secteu sud de Liège tenu par des Belges. " 8 été ârrâché.lJnorolil couleurs
gen.Dansla nuit,Sâint-Trond est linalementaban- Commetoujours,les otficiersfrançaisont tendance de ce char æi vi8ible page
00nne. à rejetersur les Belgesles responsabilités de la mau- 139,
Ausudde la zonetenuepar la 12ecuirs,la situation vaisetournuredes événements.
| évolue encoreplus mal. Le capitainede Montardy A partirde 20 heures,la situation devientfranche-
I envoie dès 6 heuresdu matinune Datrouille vers le ment inquiétante: " D'apès les renseignementsreçus
I canalAlbert.Elle parvientjusqu'à2 500 mètresenvi- du GQG belge, le canal Alberl et Liège auraient suc-
| rcndecelui-ci,sansrencontrer aucunBelge,maistom- combé. La position de l'OurTheest donc en cours de
I besurdesélémentsallemands: " Pasde blindés,mais débodement pat des lorces motoriséesimpoiantes.
I descanonsanticharssur toutes les rcutes. " 21 heures : le commandementbelge donne l'ordre de
I Dèsmidi,la Doussée allemande esttellementlorte reoli immédiatoui s'effectuedans un ordrc relatil.
I queladécouvehedortse replier.- sousta prcss(|,n de 22 heures: lesorcmierc élémentsde la découvertese
I IavÊtionet des enginsblindésallemands,au milieu rcplient. 22 h 30 : les demiers élémentsde Ia décou-
I desrcutesencombees pat le rcflux des trcupeset des vefte (DD1) se rcplient dans des conditions difticiles
I Wulations belges. " 7 cat les routes sont dangercusementembouteilléeset
I A 16 heures,la decouverteest attaquéeiJardes I'obscutitécgmplète.Chacundes DD et le PC se redient
I chars allemands aprèsavoirsubiun bombardement su des itinéâies diflérents de ceux qui avaient été
I aèien." Le détachement lait tèteet met hoÊ de com- prévus : les troupesbelgesont opéré des destructions
f batcinqcharcennemrs.. En lin de journee.la décou- ptématutées sanss'occuperde la découvedefrançai-
I vertese replieencorepour couvrirla miseen état de se dont cenains élémentsne DouffontDassetla Meu-
I defense du næud routierd'Hannut. se ou'à Namur A la lin de la nuit. le détachementa
I Au8ecuirs,de la 2e DLM.la pressionallemande rejointIe PC du régiment. Peftesde la découverle: un
I saccentue au longde la iournée.Le matinse déroule tué au PC. deux blesséset uneAM détruiteau let esca-
I calmement, à part un bombardemenlraté de la Luft- dron. " e
I wafie. Maisà 14 h 10.lespremierselémentsallemands
I apparaissent sur la riveorientalede I'Ourthe." ii en O-t z. Zg tl L op. "it.
a rcsulteun cenainlloftementdans les troupesbelges 8. 34 N 465. op. crt.
II qu evacuentun point impodantdu sous-secteur nord 9. tbid. 121
I
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Co P.n:rr lll déhult p.ndlnl
laa êoôbat aL llêrdorp paa
de! Somuâdô h 3. DL aal
cn couaada ntcuÊÉrtllon par
loa Allcmandadurar l'élé
19{0. D.ùr chlttE .
probrblamani plnta an lau
ai aaaazathcéa.aont vl.lbht
ll a'lgltd'un 5at d'un 0. C.
chû rpp€.ll.ot m.
coaaalnômônt tu PanzaF
Rcglncnt 35 dc l. {,
Pan:crdlvlrlon.
(SHAT,Vincennes)
Ct conlre
lJntankisle allemand examine
unSomuadu 29êrégiment de
d.âgons.te second régiment
de combat cle la 2ô DLM. ll
porte un as de trèfle sur la
tourelle.ce quale désiqne
a a'-_..?
c o m m eu n e n g i nd ' u n
q!alrième peloton,Par
ailleurs, son numéro de
lourelle rrès élevé rend à
i n d i q u eqr u i l a p p â r t i e n a
tu
4ôescadron.La 2e DLM a été
beaucoupmoins pressée que
$ v o i s i n el e 1 3 m a i 1 9 4 0 .E n
fevanche,le lendemain, lors
d ur e p l i s u rl â p o s i i i o nd a r r è l
d el i n l a n t e r i eà c e m b l o u x ,
elledevra menef un ditficile
combalde rêtârdemenl, lâ
3€ DLM ayant lrop souffert
pour tappuyer.
tCallec!rcnpnvee)
unêvueoadtcuttèrcment
."r" o'rnn ssc;l?fffXt;
37 SA 38, d€ la 2. DLM, âppelé l-e Biror. Cetle pholo a lervl
de supporl à I'interpretatlon en couleurs de la plânclreen
couleur3 de lâ æ DLM, pâgê cl-contrê ên bâ!.
!a bataillede llannul
Dosde tourelle
de I'AMR
35"2"n'87368,du
le,ROqâvril1938.
Aulomltr.lllcuaa d.
a€connaltlanca Ranault
|nodèt. t935 du
1.r dragonapoda.. lci,
I'AMRn' 87 4m, taisant
partied'unlol aûhéd€ ta
mitrailleuso
d€ 13.2mm.
a élépdseau coursd'une
p sed'emesauquartier
Bossutà Pontois€ p€u
âvanl-ouerre.
Camouflage à deu-xlons
avecbordsnoirslondus,
p€titecocârdêd€ lourê116.âs
de piqu€d€ p€lotonsurle
caissê.Surtatourèlleestdiscernsblo,
jristeaprèsla cocarde, unp€titcercleblanc.
avocsansdouleun motilà I'intérieur
Cioontrc.
UnêAllto Pânhârd178
complèlemantcârbonlaâa
denl unêvlllc bclg€qul t
durcmanl aoufiaalda3
combat3.AucunInalgnen'e!t
vl3lblô6t l'unltédu véhlcul.
oat donc loconnuo.ll pout
s'âglrd'unaAllO dc I'un daa
groupoada rgconnalaaoncc
de dlvlalond'lntrntcrlo
(GRDI),notâmm.ntle 3. GRDI
d€ la 12. Dllt qul comb.l eux
côtéa de lâ 2. DLi, à Po.wEz.
aLvantGombloux.lo14 nal
19,().L'AMOP.nh.rd 178ert
un aupeÉevéhlculôdê
rcconoâlaaancs.trèr Ddaé
por leaAllomandrqul !'ôn
aè,.vlronttotrl âu long atale
guoara, en commençâm
pendâôtla camp.gnede
FranceellÈmême.
BA) IJJ
1erescadronet unecolonnede dragonsportésarrivent
à une portede la barricadeantichar,à Beuzet,au
momentoir la queuede la colonneest priseà partie
par l'ennemi." La délensede la barricadetire un obus
et mitâille la colonne qui doit se taire reconnaître.Le
lieutenantThieny-Mieg,quia prisplace dans I'AMRde
tête, trcmpé par les signes des détenseurs,s'angage
dans la polle avec son AMR euisaute surdeux mines,
Son conducteu est tué et luLmêmeg èvementbles-
sé. La voiture est complètementdétruite. ',6
Les troupesdu pointd'appuide la Baraque,qui
s'échappent par miracle,sontquantà ellesprisessous
le feudesAllemands quiontpresqueterminéleurenve-
loppement: " Les quelques voiturcs rcstantesdu PA
essaientde passer.Une Latfly est incendiéepar les
balles : un sous-officietet un homme sontbrûlés vifs.
Un side-cat saute sur une mine. Une Latfly réussit à
passet au milieu de la fusillade, emmenant quelques
b/essés. "
Enfin,le 13èdragonsregagneaussiI'abridela posi-
tionde Gembloux," sousles couDsde I'ennemietdes
nôtres,non ptévenusde la pésence de la DLM devant
eux." Au soirdu 14 mai,le 13êdragonsfaitle bilan
des pertesen chars,qui sont lourdes:
Victoireù Genblour
delx sâns canon.
Un Pâîzerlllqui arbore
I'insigne de la
4. Pânzerdivision progresse Lespertess'élèventdonc à 37 charsdétruits,16 indis-
dâns une ville belge en ponibleset seulement37 intactrs,
dontdeuxsanscanon.
gnementparaissantprémaluré,le Lt Monodcherche f lammes, peutétre Narnur. Le reoosnécessaireau corosde cavalerieva être
à confirmerI'identitédes chars; dans ce but, il se rap- Durant la bataille de
Gembloux, soit en une seule
mis à profitpourreconstitueret réorganiserles unités,
prcche de la colonne suspecte.lanions deptoyes. Pris qui s'apprêteà
maintenantà I'abriderrièreI'intanterie
iournée de combat,la
à pattie à trèspetite distance,il rcjoint sanspefte après 4. Pânzerdlvl3lon perd arrêterlesAllemands.
avoi fortementiposté. " 4 6 Pânzer lll el I Penzer lV,
Lescharsennemissontdonc proches,maisI'intan- sans comptêr prèa d'une
terieencoreplus,puisqu'elleessaiede s'infiltrerdans vinglaine de chars légers. Ce Lo miseen plocede l'infonterie
le village.Seulslestirsde FM,qui la clouentau sol, sont là dea perte6 graves qui
auraienl empêché la division La 1,€arméecomoteseDtdivisionsd'infanterie. Trois
permettentde la contenir.La situationdesdélenseurs de poursuivre ses etlorts le d'entreellesoroviennentd'Alriouedu Nord :
est compromiselorsqu'unesecondecolonnefait son lendemain, une journée de
'1'edivisionmarocaine. 1er,2e 7e RTM.
et
apparition, déjàarrivéeà I'ouestde Grand-Leez. L'avia- repos et de réorganisation ae 2 eD | N A :1 l eR Z . 1 3 êe t 2 2 êR T A :
tion de repéragene cesse de survolerle village, révélant indispensable. 5e D|NA: 14eRZ. 24eRTT.6ê RTM:
(Musée Royal de I Armée)
constamment bombardé. et les quaùeautresde Francemétropolitaine :
" L'impressiongénérale est que la position va être 1ê DIM. 1ef,43eet 110eRl motorisés;
submergéepar le nombrc. Le colonel Morio,installé à '12€DIM: 106eRl, l50eRl motorisés;
'15eDIM 4e,27e 134eRlet 8êRZ
Reml6e de décorations à
la lisièe est, fait creuset des tranchées à l'emphce- Beeuvais, le'l 6 décembre et motorisés;
mentde sonPC qui est ptisà patlie pat lesatmes autù 1939,en présence du général 32eDl | 7e,122eet.l43eRl.
matiqueset l'adillerie: les ba cades sont rcnlorcées: Veillard. Cæ tlrâllleurs
tunisiens âppânbnnent au CommenousI'avonsdéjàdit page87, les divisions
les blindées installéesaux softies du villaoeouwent un 24. F11, un régiment qui motoriséesfrançaisesn'ontde motoriséque Ie nom,
feu ininleftompuet ellicacesu tes cha-rsqu apprc- combat à Gembloux lê 15 mâi puisqueles camionsne leur appartiennent pas en
chentde trco Drès." 1940 {5. OINA).Les hommes
A 15 heures,le généralTestardqui commandete viennent d'êlre décor& de la
Crolx de Guerre, 4. et 5. 34 N 465. op. cit.
groupement nordordonnel'évacuation du villagepar (ECPA) 6. 34 N 468. op. cil.
le sud.Le 1è'grouped'escadrons s'échappede jus-
tesse,au momentmêmeoù les Panzerfontleurentrée
surla placedu village.Le 2egrouped'escadrons. quant
à lui. est prisà partiepar une colonneblindéealle-
mandequi progresseparallèlemenlà lui. " Au cours
de diverscombatstrèsproches,une vingtainede sous-
oflicierset hommessont tués ou blessés.DeuxAM,
tnversées de pad en paft, peuvent être p ses en
rcmorquesous le feu et amenées vercI'aftièrc.Plu-
sieu6/schars lourds allemands sont déttuits ou incen-
diés par des coups au but. " 5
Nonsans mal, le 8ecuirassiersparvientà atteindre
la lignedéfensivede Gembloux.Encorefaut-ily entrer!
Troischarsde la DLM sautentsur des mtnestd aulre
part,les chicanesont été ferméesprématurément et
plusieurs patrouilles doiventtrouverun pointde pas-
sageen livrantcombatauxcharsallemands qui sont
déjàarrivéssur place.
En fin d'après-midi, le 8ecuirsest envoyéen arrière
dansla régionde Charleroi.Leshommessontépuisés
maisla missiona été remplie.
Dansla partiesud du frontde la 2e DLM,le replise
déroulesans douteencoreplus difficilement. Tout
I'après-midi, le pointd'appuide la Baraquemenacede
succomber. Lorsquele 1e'dragonsportésse rehre
enfin.il eprouvelui aussiles oiresdéboires à I'entrée
134 dansla lignedêfensivede Ilnfanterie.Les AMR du
AllEtÂt{ DSDEt3. Et 7. PAl{ZERDtvt$OltEl{
GHARS
Autonotaui llo g! rb l!
alc Kompanla7'05da la
7. PanzrrdMalon.
Contairementaur cha6,
c€s cânonaaulomot€lrsdo
150mm n€ poal€otpasl€s
grândscfiiltreatacliqu€s
lougessurlignésd€ Uanc.Lâ
slc Kompani€705 gsl
rattacfié€à la Schùtsen
Bdg6d€5. un autre€noinde la
mèmsunités'app€ilêEsmarck,
|e bnr€ B coresponclanl6âns
douteà unobatteri€.
Pâdiculariléélonnanteoourun
canonautornoteur, I'alttl de la
Dièc€d'artill€.i€6stcomol€tà
y
bod d6 l'engin, compdsav6c
s€srouesd'origino.
e-Nz,'l-1"e3
135
@uloursda Jeen Restayn@1æ3/MihatiaMagazine
':':i
^-'
Crdessus.
Victoireù Genblour A Gembloux, I inlanterie
âllemande s'illustre dâns ce
qui a fait sâ lorce en 1917 et
n'arrivant
de journée,
qu'enlin
au contacldes unitésd'infanterie
troptardpourespérertenterquelquecho-
se avantla nuit.
1918 : I'inliltration. Très
propremaisleursontconfiésle tempsdu transoortseu- mobiles et très combatits, tes
lemenl.parprelèvement surlesréserves genérales du lantâssins âllemânds sont l'infonierie orrêle les chors
trarn,avectoutce quecelaimplique pârticulièrement doués pour
en délais. cê genre de mân(Euvre.lci, ils La bataillede Gembloux estle seulexempledurant
Lesdéplacements de I'infanterie
de la 1rearméene déplâcent une pièce de la campagnede mai-juin1940où desdivisionsd'infan-
commencent quedansla nuitdu 10 au 11 mai,ouis- 37 mm Pak 36i/37grâce à des terieseulesarrêtentdes divisionsblindées.Détachée
qu il estprescrit à l rnfanteriede n avance.quede nurl harnâis el des sângles. (8Â,) de son contexte,ellepeutmêmeapparaître comme
en raisonde la puissance de la Luftwaffe.C'estainsi une justificationde la penséetactiquede l'état-major
qu'àla division marocaine, I'avance en territoire
beloe Ci-dessous. français. Malheureusement, prisedansla globalité
de
atteintà peine30 kilomelres : paniedes environsàe Superbe photo d'un groupe ellen'estqu'unepéripétie
la bataille, sansimportance
Maubeuge, ellecantonneprèsde Mons.Le 11, des de tirailleurs du 4. RTM puasque sur le frontdécisif,danslesArdennes,lesdivr,
camionsviennentchercherles unitésdu oénieafin obseruant l'évolutlon
d avions ennemis depuls lêur sionsd'inlanterie ont été incapables de fairetaceau
d organiser la posrtion de Gembloux, marsi:tnlanterie tranchéè. La scène se déroule délerlement desPanzerdivisionen.
doitpoursuivre à pied.En fin de journée,le général début 1940. (ECPA) L'attaqueallemande estmieuxskucturéequela veille,
Priouxlaitsavoirque la pressionallemande sur-lecorps
de cavalerie esttellequ'illuiseraimpossible de résis,
ter jusqu'à J + 8 en avantde la Dvle,commenous
Iavonsvu precedemment. Plutôtquêde renoncer à la
manceuvre Dyleen faveurde I'hypothèse Escaut,Billof
te et Gamelinpré1èrent accélérerle mouvement de
l infanterie, quireçoitsoudainI ordred avancerde jour
egalemenl. Certes,la Lultwaflene causeoasde oertes
sensibles auxtroupes,maislesmarches forcéessonl
épuisantes. A la 1,eDL4,le 7eRTMdoitcouvrirtoutela
distance de Maubeuge à Gembtoux à pied.Le 2eRTM
estmreuxloti,puisquedescamionsviennentle cher,
cherle 13au matin,ainsiquedeuxdestroisbataillons
du 1e,RTI\.4
Le 14 maiau matin,alorsquele corpsde cavalerie
n'enpeutplusde teniren facedes deuxpanzerdivi_
sron-en de Hoepner,I'infanterie terminesa miseen pla-
ce.ChaqueDltientun lrontde six kilomètres de lono.
ce quresl tresacceplable. Un batarlton est placee;
avanl,sur la lignede résistance, tandisqu,unsecond
tientla ligned'arrêtet que le troisièmeestplacéen sou-
tien,prêtà intervenir. La lignede résistance s,appuie
surla voieferrée,dontlesélémentslesplusvulnérables
{ponts,tunnels,passagesà niveau)sontbarréspar
desobstaclesanticharsCointet.
Dèsle 14 mai,les Panzeront recul,ordrede s,emDa-
rerde G-embloux et de percerla lignede delenselran-
.I ^^ çarse.L;ommenous venonsde le votr,la 2e DLI\.4
J0 empeche ta reatrsation de ce plar,lescharsallemands
lespositions françaisesétantcettefoissoigneusement A cet instantprécis,Hoepnerjette l'éponge.Sesdivi-
reconnues, l'écmnformépar le corpsde cavalerieayant sionsblindéesont déjà largementassezsoutfert,sur-
osoaru. tout la 4. Pz. Div.,et ilordonnede cesserles attaques
Dèsl'aube,aviationet artillerieallemandes com- pourla journée.Seuleunecompagnie de Panzerde
mencentle pilonnagede la ligne française.Vers la 3. Pz. Div.et le régimentde Schùtzende la division
8 heures,cinq bataillonsde Schritzendes 3. et (Schùtzenregiment 3.) continuerontles assautsentre
4. Pz. Div. commencentdes intiltrationsà Ernaoeet Perbaiset Ernage.
Gembloux. Verst h 30, les Panzerregimenter 35 ét 36 La situationrestecritiouedansce secteuroùrlesAlle-
délivrent une puissanteattaqueau centredu disposÈ mandsont lormé une pochequi s'étendjusqu'aux
lifirançais,entrele villaged'Ernageet la petitevillede abordsde Conil-Noirmont, c'est-à-dire sur la ligne
Gembloux. Leur intervention faciliteles progrèsde d'arrêt.Le généralMellier,chel de la divisionmaro- Ci-dessous,
A Gemblouxconme aur le
l'inlanterieet lesdéfenseurs d'Ernagese trouventbien- caine,se rendsur placepourexalterles défenseurs.ll fiont de lâ 2. DINA,I'artlllerle
lôl isolés.lls n'encontinuentDasmoinsla lutte. commenceDarreleverde soncommandement le chef françalaeouvreun teu d'une
C'estdans I'espaceentreies deux agglomérations du |,ry"RTM,qui a ordonnéà son unitéde quitterla tellevlolenceet d'unelelle
quela situationest la pluscritique: au l/2eRTlVl,les 2e voie ferrée.Ordreest donnéd'y revenir,maisceci se péclalon que le8fânlâa8lna
el3ecompagnies sontbalayéesvers le milieude la révèleimpossible,I'unitéayanttrop soulfert. allemândasont contûlnla de
joumée. B'ênlêfieret de a'âbrller
Cettebrêchedansle frontfrançaispermetaux En fin de journée,aprèsune dernièretentative, defilèrcdê6tâlu3pour
Allemands de prendreà reverslesdéfensesdu 1e,RTM I'attaoueallemandes'essoutllecontreCortil-Noirmont. échappff à le mort, comma
dansGembloux. L'ennemise retirepourtenirfermement les deuxvil- BUrceltephotogrephle. Ainsl,
Pendantce temps,I'actionde I'artillerie lranqaisene lagescapturésdansla journée: Ernageet Peôais.Le l€ l. Abtêllungdu Schiitzon-
cessepas. Déjà très eificace la veille, elle cause le groupede bataillonsde chars515, constituédes 13e Rêgimêni12æl rédulià 4
15maidespertestrèssensiblesà l'assailtanr ofticie.3et 3l hommes
: nonseu- et 35èBCC,équipésrespectivement de charsH 35 et valideaau soirdu 15 mai.Sul
lementde nombreuxcharssont détruits,mais les tirs R 35, estd'ailleurs intervenu en lin de journéesur la lefront de la 2. DINA,a€lonle
surI'arrière causentun granddésordre.Manifestement, voie ferrée Gembloux-Ernage. Cette attaquedes témolgnsgedu caplialne
lesartilleurs lrançaischerchentà neutraliser les PC bataillonsde charsorganiques de la 1.earméeesttrès Raoulde Lâmbert,leac.ls de
allemands : c'estainsique l'étal-majorde la 3. Pz. Div. peuconnue,maisellen'a sansdoutepasété pourrien douleurde3fsntâ631n3
estprissousun violentbombardement âllemând3ble33é6
au boisdes dansI'arrêtdéfinitifde I'attaoue allemande en lin de peûlennentju6qu'âuxllgn63
Buis,tandisque le généralStever,chef de la 4. Pan- journée.Selonle rapportKeller," I'obiectifestatteint lrânçelsê3, dân3le pluapur
zerdivision, est blessépar un éclatd'obusalorsqu'il mais une violente délense antichar s'est manifestée. 3lyl6dê lâ GmndêGrrrr€ |
anivaità un PC régimentaire. Au momentmêmeoù on Des charc ont ete ava és, brùlés ou mis en panne Ducôlé frâncalsausai.les
l'évacue versI'arrière.l'OberstBreith.commandant de me)aniquegâve. " 7 ll ne resteraitque six chars intactrs oertessonttrès lourdes.de
tellesortequ'il apparâît
labrigadede chars,est blessélorsqueson charde au 35êBCCen fin de journée. douteuxque le front ait pu
commandement est atteintde pleinfouetpar un obus Lorsquele calmerevientsur le champde bataille, êtremainlenuà Gembloux
de47 mm. les deuxadversaires peuventcompterleurspertes. plu3de deuxiour33l la
leurspertes,les blindésallemands
l\,lalgré continuent Ellessontterriblesde partet d'autre.Au l/2eFITM,par oreaslonallehande3'étalt
deprogresser: Ernageest bientôtnettoyéet les Fran- exemple,il ne resteque 74 hommesvalides,contre mâintenuede lâ 6orte.ll
n'empêcheque le coup
çaissontcontraintsd'abandonnerdans ce secteurla 700 deuxjoursplustôt. Au llle RTM,la proportionest d'ârrêldonîé à lâ 6. A.mê€â
ligneprincipalede résistance,c'est-à-direla voie fer- équivalente, avecseulement 80 hommesvalides.lls élé tel qu'6llês'e8tmontée
ée. Le momentest alors critique,car une faille pro- sont150au llte RTM. incapablede proliterdu repli
londes'ouvreentrele 1 10eRl (1,eDIM)et le 7e RTM. Du côté allemand.I'infanterie a été Darticulièrement françai8dea 16et 17 mâl pour
Lesdeux régimentsperdentcontactet s'imaginent éprouvée: le lll./Schûtzenregiment 3 a perdu26 tués essâyerde désorgânisfi la
mutuellement que leurvoisinvientde lâcherpied.En 1Eârmé€8lânchard.Cecl
prouvêbieî què Ge|hbloux
lait,il n'en est rien et chacunedes deux unitésforme 7. 27 N 85. Etudesur les charsde combal pendanlla campaqne êBtunê lndlscuteblevlctolre
lehérisson,pour résistercoûteque coûte. du 10 au 3l mai 1940,par le générelKeller(mars 1941). frânçal3e.(84)
ls bqtqillede lenhleur L'artillerie allemandeen
action durant la batâille de
C!dessus
f
I
I
A T h u l i n , e n B e l g i q u e .à p e u
d e d i s t â n c ed e G e m b l o u x ,u n
groupe de tantassins lrançais
vient d'êlre capturé. Ces
hommes appariiennent âu
158€Bl, le régimenl de
Strâsbourg, qui lutta avec
achârnement dans la ville, On
lit sur le visage de ses
soldâts français l'âprelé cles
c o m b â t s .L e 1 5 8 . R l e s l l ' u n
des régiments de la 43éDt,
u n e g r a n d eu n i t é q u i , l e 1 0
mâi 1940,esl en réserve de
GOG vers Epernây et se voit
rattachée à Iarmée Blânchard
à partir du 13 mai.
Leurs vainqueurs sont des
hommes de l lR 469 de la
269. lO. Cette photo, comme
cellê de la pâge 140, est due à
un photographe de prêsse de
renom, Erich Borchert. ll sera
l u é e n R u s s i ea u m o m ê n td e
138 l a b a r a i l l ed e M o s c o u ,d i x , h u i l
mois plustard.
cHAns
DtcAvtlEtftEft|,tÎotmilutusts D: lt 3. D]t
La voiture" 22 ", ^' M 7 631,
(photop. 133)âpparl€nant irès
probablem6nt au 12erégim€nt
de cuirassiers, a, commela
wifurg ( 17', unecocardeau
clos de lâ lourelle.
A D Panh.rdmodè|. 1935,présumécdu
1? culaa!3ler!.Surle pholod'originede la voiturg
" 17", n' M 7 646,prisêà Boulogne-6urMsr lin
mai1940,I'insigne figurg
€ntièrèm€nt
meculêen
blanc.Mais
'appartenance au
2ocuhassiersêst
lrèslod6mgnt
présuméeen
raisoncl6la lorma
do l'écusson,
Commesurla
plupandês
Panhardl TS,lê
camoutlag€est à d€ux
tons.très diffùs,brunmoyônet
vêrlolive,presque indiscemable
surlesphotosen noirel blanc.Un
"
catÉ blaîc clesécur'téet
dlitênl,llcâlion" sst p€intsur
I'ailsavanlgauche€l I'ail6ar èrêdroit6.
brun,très
dilfirs,
pr€sque
indiscemables
surlesphotos
ennoiret blanc.
139
Mls couleusde JeanRestayn,noticesde ftan@is Vawilûer@1993/Mina a Magêzine
.\.
Dernierscombols en Belgique
Le 17 mai,alorsque l'inlanterie se replietantbien
que mal,le corpsde cavalerie doitdéjàluttercontre
I'ennemi qui apparaîtdevantle canalde Charleroi et
s'infiltretrès vite dans la grandeagglomération. A
FAMÎASSIN FRANCAIS, 14 heures,toutesles unitésde la 3e DLl"ilreçoivent
MAt | 9/rO. l'ordrede se repliervers la France,dans le secteurde
Blon que notre homm6 Cambraioù la menaceallemandedevientfranchement
arbore les écussons 6t la inquiétante.
founâgère du 69o Rlde
torterèssê, sa tenue est Le 11edragonséprouveles piresditlicultés à tra-
absolum6nt standard pour verserla villede la Louvièreà causedes infiltration
loute l'lnf enterie f rançalse allemandes (attribuées à la cinquième colonne): " A
de l'époqu€. On notera la Louvièrcet dans toutes lesagglomérationsque nous
toutefois quo quelques travercons, nos troupes sont thées des fenêtrcs à la
divisions d'infanterle du
groupe d'ermées 1 ont mitÊillette ou à la grcnade, le 2e escadrona deux voi-
commencé, tln âvril 1940,à turcs immobiliséespar des grenades,I une a son car
percevoir les iambières ter fendu,I'autrea prisfeu: I'embouteillage des rues
lacées modèlô 1940,qui est complet,les voiturcsavancentlentementsu les
rêmplâcent routes ou les véhiculescivils cherchent à se doubler,
avantâgeusementles
molletières. Lâ l€nue des lusées de couleursdiffércntess'élèventà droiteet
comportê le casque en à gauchedes cheminementsde repli,nous sommes
acter au manganôs€ dansune abnosphèrcde délationaffreusementpénible:
modèle 1926,la capoto les hommes croient vot des espionspadout, des
modèl€ 1920 à boutons signauxsuspectsà chaqueinstant;il est impossiblede
kaki loncé de lenue de
cemPagne, la ch€mlse et la
choisirun itinéraircet les voiturcsvontun peu au hasad
cravâle régate kakl modèle dans la nuit, ou les incendiesalluméspar I'aviation
1935,le pantalon golt ennemiejettentleurs sinistrcslueurs." 11
modèl€ 1938 €t les Certainsélémentsde la 2eDLM,notamment le 8ecul-
b r o d ê q u l n sm o d è l e1 9 1 7 . rassiers, sontégalementdirigésversle sud,tandisque
L'équlpemênt æt du
modèle 1935 modltié 1937,
d'autressontmaintenusen Belgique,afind'essayerde
supposé apporter une tenirtantbienque malle frontde la Sambre.A partir
nett6 âmélloration au du 18 mai,c'estlà que se déroulele combatle plus
paquotagê. En fail, les importantde la campagne: en cas de rupturedu fronl,
iugemenis des rien ne Dourraemoêcherles Allemandsde réussit
combatlanls â l'l53ue de la
campagn6 ponercnl
I'encerclemenl destroupesalliéesentréesen Belgjque
condamnation de
l'ensemble du syslèmê. rO.:Z tl Aal op "lr.
(Photo et coll F. Vauv ier) 1 1 .3 2 N 4 8 9 .o p . c i l .
rutDtgtil?lttroutt
@(tur-*,tt
@a@. os
*--
O-dessus,
Lo6que la lÉ DLMarrive
danslè s€cleurde lâ Sambr€,
Bonpotentiol eat à p€tne
enlârhé,seullo rÉglmentde
découvert€.lê 5. culragsiêrs.
ayant soulfert de la
1ABATAI]LE
DEtA SAITIB
campegnede Holland€de Molgré son imporionce, lo aisémentpu se dégagerde la régiond'Anvers,ce qui
Flandre.L'êmploide la n'estcertespas le cas des deux autresdivisionslégères
16 DLMdem unetratelllê
dé3êapéréc aur le courgde la
botoille de lo Sombreo été mécanioues.
CommenousI'avonsvu, le généralPicardapprend
Sâmbrevâ soudalnlullai.e
subh des D€rtêslrèa lourdo3 fort peu éiudiéeiusqu'ô dèsle 17 maià I'aubeouesa divisionva " tomberdans
un fameuxDétin ". C'estun euohémisme!
€n mâlérlel.Ce Hotchklss
H 35,n'40 099,ponesur 16 pÉsent.ll estvroi qu'il ne Picardne tardepas à s'en rendrecomptelui-même
côté un inaign.dê tettte puisqu'ils'avenluresur la routed'Avesnes,qu'oncraint
impo3anle,l'écu d€ Jeanne s'ogit. pos d'unebotqille aux mainsdes Allemands. CetleéouiDée invraisem-
d'Arc.Indiouenlun châr du a
4. régimentde culrâa3lers. Lâ rongeeclosstque,commeo blablevaul d'êtrecontéecar elle montred'unefacon
extraordinaire Iabsence complète,au QG de la
cheînedéFioyt€ à I'avant
lalste à pensorque le!
Françâ|3ont voulurcmorquer
Gemblouxou Sedon,mois 1rcarmée,de renseignements surlesunitésallemandes
et francaisesdans le secteurde la Sambre.
I'enginvola I'ouest,siI'on
Bupposequê les rélugiég
d'une suitede combotsdésor- " Cependant le général Picard tait sa reconnais-
sance.Rienà I'ouestde la Sambre.Riensu la Sambrc.
rêtournentchêzeux,vera
I'est,depuisqu'lb oni été
donnês,livÉs ou fur et ô il pousse sur la route d'Avesnes. rcncontre le géné-
ral d'Arms qui lui dit : " ll me restedeux escadrcns,je
reiolnt3per leaAllêmands.La
scènese déroulesur la routê mesunede I'qrrivêe des me mets à votre disposition. " Le général Picard lui
répond: " Rendez-vousà Landrccies" et continueius-
dê Solegmesâu Ouesnoy,au 4 . . .
nord-eslde Cambrai. orYrstons
1roncorses. qu'aumomentoit des militairessansames I'anêtent :
" N'a ez pasplus loin, nous sommesprisonniers." Pi-
Dans le précédenthors-série,Gude an perceà
Sedan,nousnoussommesprincipalement etforcésde sonniersde qui ? LesAllemandsan blindées ont écrc-
décrireles contre-attaquesfrançaiseslancéesdepuis sé leurs lusils à coup de chenilles. lls sont passés.le
le sud, notammentpar les 2e et 4ê DcFl, sans parler général Picard dit : " La France estpat là. Gagnezpar
de la dispersion inutiledes élémentsde la 3". Nous les bois." Lui mêmeBllie la divisionpat des traverses.
avonségalementévoquéen détailsle beaucombatde Sa décision estpise; nous sommesenfoncés." ll faul
la 9€ DlM,surpriseen pleintransfertpar la 7. Panzeï empêcherà toutpix un nouveau27 mai 1918" et cou-
divisionde Rommel.Cettefois,il convientde raconter rir à la coupurepour baner la route à I'exploitationblin-
la tentativeun peu mieuxcoordonnéede la 1rcDLM, dée allemandedont il vient de frôler les avant-cou-
lancéeelle aussicontreRommel. reurs. " 1
Picardfait allusionà la Dercéede Ludendorllsur le
[o | - DLMsur la Sombre chemindes Dames,lorsqueles rentortsenvoyésen
désordrepourfreinerles Allemandsturentbalayésau
Paradoxalement, puisqu'ellevientdes confinsde la milieudesfuyardsde la premièrelignerompue.
Belgiqueet de la Hollande,la l€ DLi, est la première
144 arrivéesur le fronlde la Sambre.ll est vraiqu'ellea 1. 32 N 492. JMO de la 1'ô DLM.oo. cil.
A t heures,Picarddonneses ordres: illorme deux
groupements, avec chacunun escadrondAMO. un
bataillon de dragonsportés.un groupede 75 et deux
escadrons de charsHotchkiss.ll qardeen réservede
division les Somua.I'artillerie de 1-OS et un bataillonde
dragonsportés.Le groupementCausansdoit se ras-
s€mblertête à Landrecies.le groupementBeauches-
nea chevatsur ta routeSolesmes-Le Cateau,têteà la
Groise.Chaquegroupedoit se tenir prêt à intervenir,
soitversAvesnes.soitvers Guise.
Commetoujours,le 6ecuirsest en tête.ll envoieses
découverles vers I'est,où les événements sontinquié-
lants '. " La situation au Cateau est lamentabte. une
hode de éfugiés et de luyards encombrc la route et
génetoutemanæuwe.La patrouilledu souslieutenant
Gabeten venantde Solesmesparvientà Le Cateauet
aîive à Pommereuiloi.tun batai on vientde lâcherDiad
et de mette bas les ames devant une AM enne:mie.
La.voiturede tête (Mdt-chetDubois) attaqua une AM
et la met en flammes,mais elle est elle-mêmeattein-
b par le ti d'une ame antichar qui tue le conducteul
et blessele sous-otficier." 2
D'aprèsPicard,les AMD qui occupenlLandrecies
s'ylont surprendrepar les Allemandè,les équipages
exténués de sommeil.Le JMO du 6s cuirassieËn:en
parlepas,sansdoutepourdes raisonsas,gezévidentes. est encoreloind'êtresur place.Le groupement C,-dessrrs.
Cau-
sansestcertesarrivéauxabordsde Berlaimont et Lan- Unevue dlttérentodu
Holchkl$*5,n'40O99,du
Rommelsonsdivision drecies,où il est au contactavecdesélémentsimDor-
tants de la 7. Pz. Div.. mais le groupementde 4. cuira3llêradétrull3urle
Si le généralPicardne disposeau matindu 17 mai Eeaucnesne, route aleSolosmoseu
qutaurattpu sansdoutemalmenerI'Aufkl. Ouænoy. La tombo du
d'aucun char,le premierescadronde Somuan'arrivant Abt. 37, isoléet à courtd'essence,est loin d'êtreen cavâllermécanlaé tr.nçelg
quev€rs 13 h 30. Rommeln'est pas dans une situa- place.Unedécouverte,nousl'âvonsvu, æt vialbleà g6uch€,à côtéde
a bienatteint
tiontellementmeilleure.Nousavonsvu. dans Gude- Pommereuil, oir un combatviolenta eu lieu,maisle celled'un ioldrt allsmandoul
ian perceà Sedan,que la 7. Panzerdivision, entrée grosdu groupement est restéà Solesmes,entreCam- Podalt 6ncorê un câaqu€
8nFranceau soirdu l6 mai,avaitparcouruune éton- braiet le Quesnoy.Celasignifieque la divisionn'a pu datanl dê lâ premlèregu€nê
mondial6.
nantedistancedurantla nuit,prenantla villed,Avesnes borderla coupurede la Sambre.ce qui est grave.
areverset y délruisantle 25eBCCde la I ,eDCR.Ensui-
le, Rommelavait poursuivivers I'ouestavec le seul
Aulklàrungs Abteilung37, sansse soucierde son régi- Lo contre-ottoquede lq lrc DlIl
m€ntde Panzer.Au matindu 17,Rommdanivedevalnt Le 18 mai,la 1.sDLMn'estplustoutà laitseulesur
leCateauet y livreunebrèveescarmouche contreune la Sambre.Outrela 9e DlM,la 2eDLMcommenceà
AMD178 Panhardet un Bl bis,appartenantrespecti- arriversur place.Dès la veilleen soirée,le ge cuiras-
vemenl au 66cuirassiers et à la 1,eDCFI.Devantla siersa été envoyéà Bavay,avecantennesà Mau-
Ésistancetrançaise,Rommelse retirevers I'est,regrou- beugeet Berlaimont,afinde prendreliaisonavec les
pesonbataillonde reconnaissance entrele Catêàuet élémentshançaisdéfendantlâ Sambreet tesappuyer.
Pommereuil et part lui-mêmeà la rechercneou oros ll ne s agitcependantpas d élémentssulfisamment
desadivision.ll auraiten faittrèsbienpu se laireéap- conséquents pourpouvoirintervenir de façonvraimenl
turêra ce momentpar les découvertesde la j'ê DLM décisive.lls mênerontun combatde retaidementeffr-
0ules élémentséparsde la 9€ DlM. Le sort en a vou- cacecontrela 5. Panzerdivision.
u autrement. Le combatle plus importantse déroulesur le front
,. Pendantla joumée,Picardtenteen vain de balayer de.la7. Panzerdivision. Le matin,le généralpicard
I'ennemi qu'ila identifié,à juste raison,commen'étânt oroonnea ses troupesde tenirfermementle
qu'unê( poussière,. Malhsureusement, frontou
la lre DLM ellessontdéployéeset, si possible,d,avancervers ta
2.34N 464. op. cil.
Sambre.A midi, les ordres sont modifiéscar la
7. Pz.Div.s'estremiseen routeet progresse du Cateau
Ci-contrc.
CeaPânzorlV roulonidân3
le3rusr do Itarcolng,un
vlllago3lluéau 3ud d€
Câmbral.!û le tâmeux
châmpdê batalllede
nov€mbre1917qul âvaltvu le
premlgrenplol mâaallde
char3d. I'hlltolrt. Vlngt{eux
anaapnàa,loalânkaenglels
lont rêmplâcéapar le3
Ptnzèrde lâ 7. Panzo.dlvl8lon
dg Ronm€|,reconnalaSrblos
à lauÊ grand8chlllrea,A d63
fln3 dc r€connâb3âncê,le!
t nkl.l* oni déployé un
dEp€âuà crolx gamméoaur
le compâltlnonlmotaurde
leu.oniln. A gruchê,doÛlàr€
un group€da rélugléa,on
dlttlnguedu matérloltr.nç.13
abendonné, nolonnônt une
AMD178.Êll. ne pêutguèr€
âppertanlrqu'à la 1ô ou la
2. OLll, ou âux GROImay6nt
tlâvêraé lê a€cteur.L6
8. cullatllêr! a nolemment
onvoyépludeuE
tEconnâl83ancèa aux la3uea
de Cambrelle 20 mal.
(BA) 145
FANÎASSINAUEMAND, vers Cambrai.Cettefois, il est clair que seuleune
MAr l9/rO, anaquede loutela divrsion. d un seulbloc.pourraa(é-
Si on l€ comoâreavecson ter lesAllemands.
adversairefrancâisdê la même
époque(voh p. ta2),16contraste Picardla prévoitpour17 h 30. ll obtientmêmela pro-
esl saisissant,et n'a pas manqué, messed'uneprotection de la chasse.Le groupemen
à lépoque,de frappertouslès de Beauchesne demandeet obtientun reportjusqu'à
æorits.Souvent.I'infanierie 1 8h 3 0 .
allemandeprogressetêtenue sur Le déploiement de la division estloind'étrecompet
les routes,16dangerayantété
écarléDarles Panzerdlvblonên à 18 h 30, puisqu'au g r o u p e m e ndte C a u s a n si ,
opérântloin en avant,et rien par manquedix pelotonsde charssur douzeet quele
âllleursn'èlantà redouterdu ciê|, bataillon de dragonsportésa perdudeuxescadrons
lâ Luftwafteétantmaihessedes en Hollande. Au groupement de Beauchesne, tousles
airs.lclest illuslréun caDoral-chef dragonsportéssontsur la lignede départ,ainsique
ên paquetage d'assaut,très quatreescadronsde charssur cinq.L'opérationpo{.r-
allégé,parlaitement adaptéà la
Blitzkrleg.Salenuecomprendle raitdoncêtremenée.maisla débandade va soudain
casoued'aclermodèle1935.la emporter le groupemenl de Beauchesne.
varousemodèle1935en drao A I'heureH, le généralPicardet sonétal-major sont
f€ldgrauaveccolletved en premièreligne,avec les chars du groupemenl
foncéblouâtrêà trêsses
dislinctlves,le pantalon de Beauchesne. ll décritainsila suitedesopérations :
de nuancegds pierreet " Quelquesrarcstis d'anillerieallemande,simpleacÇrc
les botlesde marche chage de th. Soudain,les chars qui se poiaient en
modèle1931en cuir avant font demi-touret se replientverc le nod. Onjoint
noircl.L'équlpement un équipage: I'attaqueestdécommandd9Contreodrc
estluiaussi6nculr donnépar le colonelde Beauchesneet transmtspal
noirci,du moinspour
sesélémenlg le capitainede Boeryde son étatmaior. Les charspar
principaux,ceinturon tis,c'estle videet le silence.Le 9énérc1Picardenvoie
et cartouchières. aussitôtI'officierde liaison sur Ie terrainà la recherche
(PhotoS. Ciejka,coll du colonelde Beauchesne.Personne.ll s y rendlut-
aêa". P"r"onn". ,' ,
Que s'est-ildoncpassé? Au 18erégimentde dra-
gons,le JMOestlaconique: " Au momentou leschaÊ
se mettenten mouvementarriveun Çontre-otdrc du
colonelde Beauchesne,commandantle grcupemenl
au bénéficeduquelle régimentattaque.L opérationest
abandonnéeet ordre estdonnéde repoderle Égiment
au nord de Solesmes(...)Ce mouvementse temine
à 21 heures.Le 4e cuiassiers qui devait attaquerà
gauche du lBe dragonsen directionde Landreciesn a
pu déboucherdu Quesnoyou il a subi de très loudes
pel1es.C'estwaisemblablement la âison pou laquel-
le |àttaqueprcjetéea été décommandée." 4
Etfectivement, I'historique du 4. cuirsindique quele
régimenla été presséduranttoutelajournéeparl'enne-
mi,notamment dansla défensedu villagede Jolimetz
lenu pat . des AMD du 6c cuirassiers,un pelotondu
3 32 N 492. oo cit.
4 34 N 476 Journaldes marchese1opéralionsdu 18" rég rnent
de dragons SHAT. Vincennes
O-dessous
lJn Loire-Nieuporl LN 411 ebettu lors du lerrible râid contrc
Eerlaimonl, sur le cours de la Sambre. La mission s'esl
d é r o u l é el e 1 9 m a i e n f l n d ' a p r è s - m i d iE
. l l er e g r o u p e
20 Loire-Nieuport 401 et 411 des escadrilles AB-4 et A8-2,
parties de Berck. Pris à partie par la Flak au-dessus de la
Sâmbre, les " Stukas trançais " subissenl des pertes
énormes. A I'A84, aeuls quâlre appareils rcgagnenl leur
base, les cinq âutres ont été âbettus. Ouânl à l'48-2, elle ne
dispose plus que de slx avions sur onze en lin de jouméê.
Les deux escadrilles de l'aéronaulioue navale ont âinsi
perdu la moitié de leurs eflectifg en unè seule migsion. Lr
concgntratlon de bllndés cle la 7. Pz, Div. à Berlâimonla
bien été touchée, maascela n'a en rien ralenti I avancede
Bommelf (Co ection prtvée)
t40
"
* : iqila
\--
b
r
l;
4e drcgonspanés, des é|émentsde la l,e DCR, une à la tète de son peloton),Ie peloton de la Morsangliè-
UnSomua abandonné près rc qui, après avoi fait sauter la résistanceet progres-
deCrèvecceuf-sur-Escaut,
pièceantichatbelge,etc." A 17 heures,soit très peu
Soncamoutlagê el ses de lempsavantl'heurede I'attaque prévueparPicard, sé d'un kilomètreen directionde Jolimetz.lombe sous
marquespermetlent de Jolrmetzestattaquéparunecinquantaine de chars.Le un leu extrêmementnour d'armesantichaE installées
l i d e n t i f i e rc o m m e u n e n q i n groupede Somuaestdoncentièrement occupéparla dans les bois en lisièrede la route. Ce Deloton.aui
d el a 2 . D L M .l l a p p a r t i e n ta u défensedu villageet ne peuts'occuperde l'assaulvers n'avaitplus que quatrc chars, est littéralementdétruit.
2$ régimenl de dragons et Le capitainede Chatellusse pofte en char prèsdu lieu-
lâit l'objet d un profil couleurs
la Sambre.
dens notre plânche Restele groupede charsHotchkiss, qui,lui,reÇoit tenantde Ia Morcanglièrepout lut donnet Iodrc de
consacréeà la 2€ OLM, Iordred'attaque. Dèsqu'i débouchedu Ouesnoy,il rcpli;il est tué,son charétantpercéd'ungrcupement
pâge 131. Le 29êRD â été estprisà partiepardeséléments allemands, apparte seffé de cinq obusantichars(...) LespelotonsCoste-
quâsimentdétruil les 19 et nanla a 5. Panzerdlv'slon: Le 2'escàchon enoàoe rousseet Desmontiers,légèrcmenten affière,se repla-
2 0m â i 1 9 4 0l o r s d u n e cent sous les odres directs du commandantde The-
lenlâtive de netloyage de la
successtvementlFpelolonAussettasptàd Ausséttlue
lorêl de Mormâl en soutien de
lâ 5ê 0lNA, son colonel étani
câpluré le 20 à Avesnes-le-
Sec.Le reste du régiment a
lenlé de rejoindre Douai, qui
se situe au nord-ouest de
Cambrai,c'esl-à-dire dâns
unedireclion opposée à
Crèvecceur.Mais, privé de
commandement,le régiment
s est disp€rsé, ce qua
erplique la présence de ce
chârsur les bords de
IEscâut.
(CollectionBeajval)
Crcontrc
La 1iê DLM a tait subir des
Pertes non négligeables à la
7. Pânzerdivisionde Rommel
dans le secteur de la
Sâmbre I deux véhicules du
Aulklàrungs Abtealung37 ont
été ancendiés.ll s agit d un
SdKl:232 (8-rad) el d un
SdKfz 231 (6-rad).
(NatrcnalArchtves) 147
Ce Hotchkiss H 39, ârmé d'un
canon de 37 mm SA 38, esl
une énigme. D'après la
légende, le scène se dércule
à Crèvec(Eur-sur-Escaut,un
vlllâge où aeuls lêB l'. et
2. OLM ont pu combatlre,
Pourlani, âucune de ces deur
divisions ne possédait de
H 39. Seule la 3. OLM en était
dotée, or elle ne s'esl pâs
bâtlue au sud de Câmbrâi,
mais dans le secteur d'Arrâs.
ll ne peut donc s'egir que
d'un châr isolé des 2. ou
5" GBDIm ou, peut€tre
encore, d'un suwivânl de la
1- DCR, dont le 25. BCC n a
pas été enlièrement détruit à
Avesnes-9ur-Helpe.La prise
de vue ne permel pas de
savoir si ce char porle les
grands as typiques de cette
unitê.
(Collection Beauval)
Ci-dessous.
Ce Morane-SaulnierMS 406
âbândonné et en proie à la
quête de souvenirs pone, en
plus des cocerdes lranÇaiaes,
les maroues de naiionalité
polonaises. Photographié sur
le terrain de Niergnies, prè3
de Cambrai, il n'appartienl
pas au groupe de châ33e
'll'145,dolé un temps de
GC
MS 406. ouis de Caudron
C 714, mais à I'une des
foftes pefteset sea presqu'entièrcmentdétruit.Su les pairouilles polonaises
Légendes
I Frontattié
€ l\,4ouvements
alliés
€ Otfensivesallemandes
r. rc nrof&q
u
<-_.l,rïlppeun
*
,it':
t ;l replerversl'Escaut.Cetlerelraitese déroulesanstrop
de ditficultés
tranÇais
et il apparaitbienlôtau commandemenl
que le corpsexpédilionnaire
a kes peucombaflu.
britannique,
esl encoreen ple,neposse5Slon
qui
l1-'$'-+'
I52
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I r
I
t'
I
It
I
[o botoillede Beouroins
Progressant plusprèsde la villed'Arras,le 4th RTR
avancebeaucoupplusviteque son voisin,mémesi
linfanleneest la aussien retardd une heuresur les
chars.A l'ouestde Dainville, la première colonnealle-
manderencontrée estmiseen déroute.Au nordd'Achi-
court,la défenseallemandese raiditet les 88 causent
despertestellesque la compagnie de réserve,avec
les 7 Matrldall prèlespar le 7th RTR,doitmonteren
lig,ne.Faceà la défenseallemande,l'axed'attaqueest
inflechr versunepetitevalleequicourlau nord:ouest
de Mercatel. ou des unitesallemandes ont ele aper-
çues.Les Matildaqui y débouchent causenrun vral
massacre, balayanttoutce qu'ilsrencontrent : auto,
mitrailleuses,camions,side-cârset moros.canonsoe
Pakde 37 mm,sanssouffrireux-mêmes la moindre de neftoyerlesvillagesoù SS et fusiliers de Rommel
perte..Maisfauted'ordresprécis,ce succèsn'estpas se sontcachésen voyantarriverlestanksanglais.
Achi-
exploite.Seulela compagniemotodu 4th Northum- court,puisAgnyet Beaurains sonlcaptures. matsapres
berlandFustliers. epauleeparquelques scourcarsoe la pflsede cetlecommune, I avances arréte.La enco-
la mémeunite.poursurt vers Iest et alletntlobiectif re, Iartillerie
de la 7. Panzerdivision Un Pânzer ll émerge des
en esl la cause. fourrés, Avec son petlt canon
final.Wancourlsur ia Cojeul.Fautede souhen,ils v commelecrilRommel . Penddnlce lemos.devD-
de 20 mm, ce type de Panze.
seronlpresquetouscaplures. lentsel coùteuxcombalsse derculatentdàns le sec- ne peut rien contre les chars
L'inlanterie
quisuitderrièrelescharsa la rudetâche teur de Ti oy, Beaurains,Agny. De puissantesforces franco-ânglais à Arras, En
blindéesavaientjai id'Affas et s'étaientopposéesà revanche. leur grand nombre
l'avance du let batai on du æ fusilierc,lui infiiaeantde tait masse et permel de
lc bqtailled'Arros grcssespeies en hommeseI en mèteiel. Leécanons
anttchatsque nous mîmesrcpidementen batterjese
déborder aisémenl l'inlanterie
i .
'l
'I
. I
1r,.i,.:..t:
Rommd, le chel de la
7. Pânzêrdivlslon,se resteure
pendant une courle halte.
Son iniervention sur le terrâln
évitê un début de penique au
3€in de sa division. surorise
par I'attaque frânco-
briiannioue à Arras.
Ci-contre.
Gros-plan sur un Matildâ Mk I
ebandonné BUrlâ routê de
Nolrc-Oame-de-Loretl6 et
repoussé dana le bas-côlé
per leg Allemânds. Son trein
de roulement déDourvu de
tout gâide-boue lui donnê un
â3pect dæ plus ârchailquos,
qul corræpond d'âilleurs à le
Éallté. Nolons toutefois oue
cetengln esl doté d'une râdio
el de son ântennê (l'âb3ence
d'entenne vâ gêner
con3idéÉblement lês
communications lors de lâ
batâille d'Aras). cet engin,
donl le nom est preaque
êntièrement mâ3oué.
âppertient âu 7lh RTR,
puisque la seule |enre
identifiable.l'lnltiâle. est un G
et quê tou6 les cha.s du
7th RTR oonent un nom
commençant par la 7. letlre
de I alDhâbet.
montrètentbien trcp légerc pour agir efficacement être anglaiset qui mettenthorsde combatpas moins
Lâ bâlallle d'Arras n'est une
contreles charcbritanniquesforiementblindéset ta de troisPanzerlV, six Panzer38 (t) et plusieurschars victoirê pour personne. Les
plupaftd'entreeuxlurent mis horsde combatpar I'arti e- légersavantd'êtrerejetésvers le nord. Le Komman- Dertes sont lourdea des deur
ie adveÉe.ainsiqueleurc sevants,avantà'ètreécra- deurde la 7. Panzerdivision situela scèneà Agny,ce côtés el si lês Allemânds ont
sespat lesblindésennemis.lJngrandnombrede nos qui est curieuxcar le 7th RTRn'a oas combattudans bien été bouaculéa, leur
vehiculesfurcnt brules.Des unlles SS yoÆinesdurcnt ce village,pasplusd'ailleursquele 4th.ll y a sansdou- contre-attaoue de lin de
se repliervers le sud sousIe choc de I'attaquedes blin- te erreursur le lieuou sur la nationalité iournée a ciusé des perles
descharsalliés. très lourdes à cerlaineg
dés. Enfin, l'aftillerie divisionnaie et des canons anti- quoiquela 3e DLIVIne relatepas de combatavec les unitéê ânglai9e9,notamment
aéiens de 88 mm Éusshent à aïêter lesbtindésenne- charsallemands,maisseulementavecde l'infanterie. I'inlânterie : le6 deux
mis au sud d'une ligne Beaurains- Agny. - La nuitest tombéedéjàdepuisplusieursheures balâillon3 du Durhâm Light
Infantry sont recluitsdê
lorsqueles Panzerse heurtentDarhasardau 4th RTR. moilié. les Drisonniels étânt
LePonzerRegiment25 DansI'obscurité,
l'état-major
du bataillonvotrarnverun
charassezgros,de latailled'unMatildall, quiavance
oâatlcullèrémentnombreux,
Cetle photo monlre une
conlre-olloque jusqu'àeux,apparemment sanslesvoirpuisqu'il faut colonne de orisonniers
Passéle premiermomentde surprise,lesAllemands que des otficiersanglaisagitentdes cartesdevantles lrançais et angleis, câplurés à
se ressaisissent. ll est importantde noterque durant lentesde viséepourque I'engins'arrête.La trappe I'ouest d'Arras Dar les
lespremièresheuresde la batailled'Arras,les Britan- s ouvrepour laasserapparaitrela tête stupéfaited'un 7. Pânzerdivision.
nrquesn'ontrencontréque de I'infanterie et de I'artille, tankisteallemand.Unebatailleconluses'engageaus-
rieallemandes, maispasde chars.En eflet,le panzer
Regiment25 de l'OberstRothenburg, trèsavancévers
lenord-ouest,est passéà côtédes Anglais.Le temps
d'êkeprévenuet de reveniren arrièreet il ne peutinter-
veniravant18 h 30 ou 19 heures.ll se heurteà la
3eDLM,dontnousparlerons plusloin,puisau grou-
pementanglaisarticuléautourdu 8th DurhamLight
Infantry.Le bataillonanglaiss'estretranchédans Dui
sanset Warlus.Plutôtqued'attaouerde frontlesdeux
villages,les Panzerpréfèrentles isoleren s'installant
surles routesd'accès.La seuletentativepours'appro-
cherde Warlusse soldepar la misehorsde combat
de cinqcharsallemandspar unesectionanticharsbri-
tannaq!e, d'ailleurs détruiteà la fin de I'engagement.
L'inlanterieallemandeintervientensuite,oréoarant
sonassautpar des ttrsde mortiers.Avantqu'ilne soit
troptard, les délenseurstententdes sortiesen direc-
taondu nord,soutenuspar les charsfrançaisde la
3eDLM,les Matildaayantdésertéle champde bataille
depuislongtemps. A Duisanscommeà Warlus,lessor-
tiesréussissent, maisde nombreuxélémentsrestent
derrièreet serontcapturés.
Poursuivantson avancevers I'est.le panzerReoi-
ment25 se heurteà descharsque Rommelsuppoée
I
., t.
i.:
':n"
..1 ' ' a q
t1
L'r a!rliè
Un Somua S 35 de la 3,'DLN,!.
delrù I entre Sernevittê et
Wailly. âu sud-ouest d Arras.
le 21 mai 1940. Le diametre
de I impact laisse supposer
que e char a ete âtternt par
!n obus de 88 mm. Le celèbre
cânon de Flak â sans doule
ete ulr rse pour la première
lois dans le rôle ântichâr à
Arrâs. Bommel repetera cet
emprora c,e nombreuses
repnses pendânt ta
câmpagne de Libye.
nolamment â tâ passe
d Halfâyâ. .h'
Ce Somua. blanc de
po!ssiere. ne pode aucun
n s r g n e v r s r b l ê .e t s â p l a q u e
d mmatnculatron est illisibte.
ll n esi donc pas possible de
deiermrner avec exactitude
son appânenance : t,r ou
2. cuirassiers ?
Accompaqnant lâ 3. DLM_te
13" BCC â perdu une dizâine
de chârs Hotchkiss H 35.
,a , 1 r
Un bilon mitigé
A v e c e r c c u a t ) a l a r e r l A r r a s a D f j a l f aI ( j o n t T i t eL I l
. o u p p o u f I e n L , ô s[ ) e i e s ! n l c 1 L l-r c ] s r , r r ( i { ) s ( l c s a i - o ! r
S$.Îotênkopt L a 7 P a r i l c r ( vl s o n a p c r r l ! 8 l l t r r o s l l 6 i r e s
3 s e s e l 1 7 3 d s l a r L r s p o L t r i t p i ! t r a 1 1[ ) r : j o r ] r ( , r r i t | : .
€
3 ' ., t5i
r . f . . ll f . r L , t , r r I L r r rr l , | | | ,; I
Ce char Matilda Mk ll. mal
nommé Good Luck, a été
détruit en lêle de le colonne
de drolle de la Frânk Force.
lors dê la balaillê d'Aras. Un
impact de pellt callbr€ e3t
visible oÈs de lâ chenille
droile: le blindage, m6lgré
son épaisseur, a été percé.
Tous les oenneâur d'âccès
sonl ouvêrta. oaobâblêment
oâr les Allemând3 à la
recherche de Bouvenlrs,ou
pâr l'équlpage en lulte.
(BA)
Ci-dessous.
Un Panzer I de la
7. Pânzerdlvlslon,
rue E. Breton, près dê lâ gâre
d'Aftas vl3lble à l'ârrlèrè.plan.
Un bârrâge d€ voituæ3
parliculièræ â éié renversé
:, .,1 sur le trottoir par lés
Allêmânds. On rêmârque sur
le glacb du Panzer I l'lnslgnê
divislonneire de la 7. Pz. Div. :
158
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la partlênord de lâ vllleaux,allêmânds.
du cenal,lai33ânt
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OUTRRE
EC]AIR
AI'OUEST
Yves
BUFIHAUT
Dessins
encouleurs
deJænRESTAYN
Le10mai1940.
I'arméeallemande auxpavs.Bas
lrapæspectaculairement etenBetoioue.pourles
Alhéslemoment
estvenudelarrepuerlamanæuvre Dyte-Breda
: temeilleur
deslorce!lianco-
pivotant
bntanniques. surSedan,s engageauNord.
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ISBN: 2 90818228I
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Prxpub,c
:138
FF 19,avenuede la République.
F-7501
1 Paris.Té1.: {1)40.21.18.20.