Belgique Et Nord 1940 PDF

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IESORA]IDES

BAlAIllES
DE1ASECO]IDE
OUERRE
TIONDIA1E
Gollection
hors-série
rltilitqrioN" I

BEIO|QUE
EI NORD,1940
BIIIZKRIEO
A I;'OUESI
YvesBUFFETAUT
Dessinsen couleursde JeonRESTAYN
Cortiogrophie
de Jeon-MqrieMONGIN

fâisantsuiteêu wlume consacé â cudorlan p€tçê à *daû a été paginéà Ia suite,des Fages83 à 162.

HISTOIRE& COLLECTIONS- PARIS


tESFORCES
FRANCAISES Dérqils
d'orgonisolion
por
de lq nonæuvreD/elBredc Fronçois
VAUVIttIE

S'iln est pas à l'égalde


l'énorme déploiement qui, le
Lo monæuvre Dyle complêtée a de Bourbourgà Hazebrouck,
se du généralGiraud,comptant,
la 7earméefrançai
le 10 mai1940:
'14juillet
1939.précéderâ
immédiâlêment lâ guerre, le
de so vqrionte Bredq- c'est - deuxcorpsd'armée: 1e'CA motoriséet 16eCAi
- quatredivisions d'infanterie : 9e DIMet 25eDIM
délilé du l4 juillet 1938 oftre
déià une occasion de montrer
ô dire l'êtoblissementdêfensif (active,motorisées), 2'1eDl (active)et 60eDl (sérieB)
- une Dl en réservede GQG : 4e Dl (active):
en quântités les nouvêâux
matériels de l'ârmée
desforcesolliêesen Belgique - unedivisionlégèremécanique : 1reDLM;
- un groupede bataillons de chars: GBC510,com-
l r â n ç a i s e . l c i ,I u n d e s
régiments de ta 26 DLM et donsle sudde lo Hollonde, posédes 9eet 22eBCC (90 charslégersFl 35).
nouvellemènt constituée
détile sur trois rangs, selon ne monquepos d'ottroits. . d'Hazebrouck à Maulde.le British Expeditiona.
l'usâge, avec aes Hotchkiss ry Force(détailspp 94-96)du généralGort,lortde trois
H 35 de 9,6 t pouvânt D'unpointde vuegéostralégique, ellepermetde cou- corpset neufDl motorisées.Du nordau sud :
atteindre 35 kny'h. vrirla merdu Nord,de s'assurer desportsbelges,de - 3eCAW : 42eet 44eDtW:
A supposer que les chârs du protéger - 2eCAW 3e et 4e DtW.
premier plsn soient ceux de lesîlesbratanniques et de maintenir éioignés
téte, on compte sur ce de la zonedes combatsles bassinsindustrielsbeloes _ 1e,CAW: 1re,2eet 48eDtW.
documenl, pour le premier et lilloisqur.en 1914.avaienléte perdusdèsles dre- - en réserve: 5eet 50eDIW(plusles23'el 12eJ.
délachement, un lolal de mrersloursoe ta guerre... (la leftre Wdésigne, en code hanÇats,tes unités britanniques.Su
46 chârs Hotchkiss, soit deux Au plan purementmilitaire,la manceuvreDyle-Bre- les 11 DIW de la région,9 seulemenlsont intégÉes au GA l,les
escedrons. A cêtte époque,
les deur DLM ont êncore une
da permetaussid'engloberunelargepartiedeslorces 2æ et 1? DIW ftaîchement arùvées, sont en base ârière.)
organisâtion transitoire, âvec belgo-néerlandaises dansle dispositif alliéet de rac- a au sudde Valenciennes. le coros de cavaleriedu
des régimenls de combat ne courcirla partienorddu lront principal. généralPrioux(à la 1rearmée) 2eet 3eDLM.
comprcnant que trois Maisle pariest plusqu'audacieux, tant du fait de la
escadrons de chars (deux de géographie (ladistancedesbasesde départauxobiec- a de Mauldeà Avesnes,la 1rearmée lrançaised!
Hotchkias, un de Somua),
leur quetrième escadron étant
tils lixésest deuxlois moindrepourles Allemandsque general Blanchard complant. le 10 mai 1940:
- troiscorpsd'armée: 3eet 4eCA,5eCA motoisé
doté d'AMR. Oulre les
pourles Alliés)quede I'impossible dialogueentrele - quatredivisionsd'infanterie
ma.ques usuelles (grandg gouvernement françaiset sonhomologue belge,accro- : 32eDl (sérieA)
chilfres blanca individuels et chéde manièresurréaliste et dontmême 2e DINA(nord-africaine,
à sa neutralité, active),5e DINA(sérieA),
as de pelotons), ces les agressionsdu Danemarket de la Norvègepar les 1rc DM (marocaine,
- unedivision
active).
Hotchkiss, qui appâniennent Allemands en avril1940ne moditieront pasI'attitude d'inlanterie de forteresse : 101eDIF
au 13. ou au 29edragons, -le " prcmierlot Belg/i?ue " (ex-réserve de GOG)
compodent des marques dans les derniersjours de la drôlede guerre. - troisDl motorisées1re,12eet 15eDlii
circulâires dont la - unedivisaon cuirassée:lre DCR;
signilicâtion n'est pas
élucidée.
[e dispositifollié - deuxgroupes de bataallons de chars(180chars):
Pourréaliserla manæuvreDyle-Bredaconçuepar - GBC515: 13e(H 35) et 35eBCC(R35);
le généralGamelin, songrandsubordonné le général _ cBc 519: 38e(H 35) et 39eBCC(R35).
Georges,commandant en chefsur le frontnord-est,
disposedes forcessuivantes,du nordau sud : a Viennent ensuitela 9earméeCorap,détailléedans
notrepremiervolumeGuderianperceà Sedan1,puis
a en zonelittorale(Calais,Dunkerque), la 68eDl, la 2earméeHuntziger, totalisant à ellesdeux15divr.
crééeen janvier'1940à partirdu groupement littoral sionsde campagne (4 DLC,1 DlM,10 Dl),2 brigades
84 nord(GLN)completé d eléments divers. de spahiset desgrandesunitésde position.
Lensemble de ces forces(7earmée,BEF,1re,9êel
tsamées)constituele groupe d'arméesI (GA 1) du
$néralBillotte.Noncomptéesles9eet 2êarmées,les
lorcesfranco-britanniques des bataillesde Belgiqueet
llollandealignentdonc 26 divisionsde campagne:
- 4 grandesunitésblindées(3 DLM,1 DCR);
- 14Dl motorisées(dontI britanniques);
- I Dl de type normal(y comprisla 68eDl).
Auxquelles ilfaut ajouterles grandesunitésde posi-
ùon(uneDIFet les secteursfortifiésou défensifs).

lesdivisionslegèresméconiques
Cesgrandesunitésblindéeset motoriséessont,
dunecertainefaçon,l'équivalentfranqaisdes Panzer
Divisionen.Richementdotées en fusiliersDortés
(3bataillons
de dragonsportéssoutenuspar 60 blin-
déslégers),ellesont aussiune lorte composanteen
drars:deux régimentsde combatalignantau total'160
darsSomuaet Hotchkissen huitescadrons.olusune
ùentaine
de charsde commandemenl et " de volant".
Structurellementbien conçues,les DLMjustifientde
en moinsleurqualilicatil
tnoins de " légères" 2, ce
dautantqu'àterme,il élaitprévude doterentièrement
huErqlimentsde combatde charsSomuade 20 t dès
queleslabricationsI'eussentpermis.
Grandes unitésà la cohésionalfirmée.surtoutDour
l€sdeuxpremièresconstituéesbien avant-guerre, les
DLM souffraient encore,en mai 1940,de quelques
déhutsauxquelsil étaitprévude porterremèdeà brè-
veoumoyenneéchéance:
- faiblesse des transmissions (meilleures cepen-
ùnlquedanslesDCR),en particulier au seindesesca-
dronsde chars:
-absenced'artillerieautomotrice(ungrouped'auto-
lnoleurs
SomuaSAU40 devaitêtre adjointà chaque
DLM au secondsemestre1940).
LCoquillep. 8 : life 22â D/ (séie A), el non pas 21a Dl (âctive).
2.LegénéralGamelinavait envisagé,dès 1937-1938,à l'arrivée
tb prcmrelschaÉ Somua, de les renommer dlysions mâznioues,
ti DM.Seulela conlusronde sigleavec les dryrsrons mâroc;mes
ôônemp€chéce projet.Cetle quesliond'appârencesecondaire O-dessLls-Les deux engiB blindés læ plu3 performânb dæ DLM. En haut, le ch6r de câvâlerie
sôrd,lusqu
à nosjours,à lorigined'unesous-évalualion chrcnique Somuâ S 35 de 20lonne6. 40 km/h. ârmé d'un cânon de 47 SA 35 (lcl. châr " 38 , n' M 10 712
d€6DLMqui, plus ei mieuxque les DCR,constiluaientnos " divi du 4. e6c. du 1êrcui6asiers). E dessous,I'automilrsilleuse de découvene Panhârd modèl€
blindées" en 1939-1940.
sixrs 1935 (volture spéclele 178) de 8,51, pouvant âttelndre 72 km/h et ârmé€ d'un 25 mm anlichar.

LEcotps DEcÂvalERtE
Et lEs DtytstoNslEcEREsmEcÂlilouEslE to mil t940
CorDsde cavalerie III DLM æ DLM 3t DLM
Découverte 6s cuirassievs 8ecuirassiers 124cuirassisrs
Combal lre brig. lé9. néca. æ btig. lé9. méca. g bng.bg. néca.
4e cuirassiers 13edragons I €rcuirassiers
18edragons 29edragons 2ôcuirassiers
$c. anlichars (ranachés) l1e EDAC(au4. RC) 12eEDAC(autæ BD) 13oEDAC(âut&ÂC)
E!c.épa,ation 2eet 3e OLM 1le EAO(au18 RD) 12eERD(au2ç BD) 13êEAO(au? RC)
Dragonsportés 54eet 56ebtns P btig. lé9. néca. 4e btig. lé9. méca. æ btig. lé9. néca.
de mitrailleurs 4€ RDP 1 € IR D P 1'I€RDP
G b 2eDLM)
Anlllerie 329eRA tracté1 74€ RATTT 719RATTT 766 RATTT
Parcd'artillerie
129 1@ BDAC(47 AC)2 10eBDAC(47AC)2 10ôBAAC U7 AO1
129eCOAet 129eSMA eie lO2OlttOS(25 CA)s Bie 10181405 (25 CA)3 sie 'to23l4o4 (25 cA) 4
Sapeursmineurs 12911et 129/2Cies 3711,3712 el3713Cies 38/1, 38/2et 38/3Cies 39/1, æ/2, 39/3 Ciss
de pont
Equipage '129116
Cie 37116Ciè 38/16 Cie 39/16Cie
Transmissions 129/81Cietélégraphique 37181Ciè télégraphiqu6 38/81Cie télégraphique 39/81 Clê télégraphique
'129182
Cie radio 37182Cie râdio 38/82Cie radio 39/82 Cio radio
129/83Dét.colombophile 37183Dé1.cllombophile 38/83Dét.colombophile 39/83 Dét. colombophilo
Train 338/22Cie auto 22716Cis auto ds QG 228123Cie autode QG 229122Cis auto de QG
339/22Cie auto 32716Cieautod€lransport 328/23Cieautodetransporl 3æ22 Ci€aub d€ùarFpod
lntendance 129122GE,229/22Cie RV 3716GED 38122GED GÊD 39
S€rvice
de sanlé AMH 29 37eGSD 38eGSD 39ê GSD
ACL229
GSH29
SHLD29
torcesaériennes 196eBtn d 'aérostataon Forcesaériennes28 Forcesaériennes29 Forcesaé.iènnes 33
FA30,30/152 parcd'aérosl.
Section GAO 552 GAO tV/551 GAO 545 4
1 . A r o | sg r o u p e sd e 7 5 d o n lu n T T T e t d e u xo e . r i e r ec a m i o n s . 3. A partird€ novombre(2. OLI/|)ou décembre1939 (1É DLI\,,|).
2.A pannde janvier I940 (1é DL[4)ou tévrier1940 (2ôDLM). 4. A parlirde mars 1940 (25 CA), avril 1940 (47 AC) el 15 avril 1940(GAO 545).
85
TT lA Drvrgrol{lEo:nE rEaaxtouE

23

H 1

2t 23Sonuâ 2 r 23Hûnl.*;s

Tor.ldesblindésdêrâoLM
9 2 c h a rNc3 5 1 1 eÉt2 êD L M ) oIur 3 9 l 3 eD L M )
69AMF35(1r€el 2ÊoLM)o! H 39(3eDLM)
48aulom lfa eusês dedecolvede Panhad
305ènglnsbllnd€ (,,volant, conpnâ)

. l _

les lorceslrcnçoises
de la noncuyre Dyle.Breda
opposantéventuellementune forceblindée, sansdit;n
nuer nos réservesgénénles de chars. - 1
Ceneévenlua||le restera secondaire,
en ratson, Jre
foisde plus,de I'opposilion régnantentrel'infaniers
- de laquelle dépendaient lescharsde combat €1
la cavalerie. Si bienque I'inlanterie
eut,sur le lad,à
-,
partirde janvier1940,ses propresgrandesunitésblin.
!r{' dées, les DCR (divisionscuirassées),myopes€l
1 . p pataudes, tournéesuniquement versla ruptureou a
contre-attaque d'unelormation blindéeennemie, sans
possibilitéd'exoloitation.
Et la cavalerie
dut s'enlenr
à desDLMfringantes et bienrodéesmaisauxquelle
manquera toujoursun élémentde rupture(charsde
bataille)el de Iinlantefle
sousblindage.

Les rencontresentrele corpsde cavaleriePriouxel


le PanzerKorpsHoepner danslesplainesbelges, es
13-14mai1940- premier chocblindéde l'histoire-
ou lesdeuxcampsalignent de grandeslormations de
charssensiblement balancées. témoionerontà lalois
de la valeurau combatdesDLM,et d'unecertaine lai
blessestructurelleinhérenteaux missionsde ces
grandesunitésde cavalerie mécanique, à quion aval
refusédu cotfre,pourne pasleurrognerlesailes.
- absencede moyensde franchissement lourd(des
Un reportâge célèbre a été
pontsd'équipage pourcharsde 20lonnesétaienten
tourné au camp de Sissonne
d e 1 5 â v r i l 1 9 4 0 .O n y v o i t coursd'étude). Lesoulres unités blindêes
évoluer presque tous les lvlaisle principalhandicapdesDLM,qu'ileutétépos, Si les irois DLMconstituent l'essentiel
des forces
chars Hotchkiss H 39 du siblede surmonter dèsle débutde l'année1940à condi- mécaniques françaises engagées en Belgique (envi.
ler cuhâssiers (3e DLM). Voici tionde fairedeschoix,résidaitdansleurconception
trois des cinq chals du
ron 910 blindés,dont290 Somua,480 charslégers
second peloton, premier d emploi.Grandesunitésissuesde la cavalerie, elles Hotchkiss et AMR 35, et 140automitrailleuses Pan.
escadton H. Les surnoms avaientpourmissionprincipale d'accomplir,au prolit hard),on lrouveaussidesblindésfrancais dansdelx
L TDpâss,b/e(char 9) ou desDl motorisées, ce quelesdivisions
de cavalerie à autrestypesd'unitésde moindreéchelon:
L'impeccâble lchat 6l chevalremoliSsaient auorèsdesDl normales:" cou- - les bataillonsde charsde combat(BCC),no|l
conviennent mieux âu petlt verture de Ia prcgression d'un grcupe de Dl, el inter-
Holchkiss que le Foudroyânt
endivisionnés. On l'a vu, ces bataillons
sontengagés
(char 8), quelque peu ventionrcpideà une aile ou dansune brêche-. au nombrede six danslesopérations de Belgiqueet
présomptueux au regârd du lvlaisunesecondemissionleuravaitétéfixéebien du Nord,dontquatrebataillons de RenaultR 35 etdeur
^ ^ c a n o nd e 3 7 m m S A 1 8 i n a p t e avantla guerre: " constituetla riposteaux trois divi-
O O a u c o m b a l a n t i c h a r! sionsblindéesallemandes[alorsexislantes]er /eur I . Con""it "rp"ri"ur Oe a guerre sansdale. peu apresmarsI 9116
de HotchkissH 35. Ces demiers.olus rapides Commeil ne faut pas moinsde troisgrouæsde trans- Ci-dessus.
lesRenault,sont exactementdu même modèle port (1 000 à 1 200 autocarset camions)pour trans- Un oololondê charaSomua
S 35en man(auvrêa, durânl
æuxéouioantles 1reet 2e DLM. porterchaqueDlM,on comprendque ces groupes I'hlver193S1910. Lâ
laqueBCC(typecharslégersmodernes)compte
Chaque n'appartiennent pas organiquement à la division. allhouottatrà. Derllcullèr€du
u totalde 45 charsainsiventilés: trois compagnies Comparéeà la Dl normale,la DIMcomptetoutefois Somuâtlân3mraftblen3ur
û13chars(quatresectionsde troischarsDlusle char cêtt€ vuê généralo: un châ.
en propreunecompagnae de transpodautod'unecen- aa3€zhâut mâla étrolt -
c€pitalne),
et six charsde remplacement à la com- tainede véhicules,et un détachementde circulation. commetoualôt bllndéa
ronied'échelondonttroisdépourvusd'armement. Le Lesautresmodifications apportéesà la Dll/l sont,prin- fr.nçal3- dont la tourslle
dpldebatailloncommandeà bord d'uneVLTT (voi- cipalement,les suivantes: porb nrttômont vel3 l'rvant.
ùrede liaisontout terrain)non blindée,soit de type - dans I'inlanteriedivisionnaire, augmentation des Sur lesdêuxcharadu tond,à
cienCitroén-Kégresse P 19 semi-chenillée, soit de gauche,on dlôtlngue
moyensautoorganiques(y comprisen chenillettes) ei l'ln3lgn.: l'écudê Jêanne
ttp€récentLatfly515 R à six roues. réductionoar conséouentdu nombredes chevaux: d'Arcdu 4. cul.â3alêra
- lesGRDI motorisés avec automitrâilleuses. suooressiondes chevauxde selleet des chevauxde (1r DLM).Lê premlêrch.r dc
ouquedivisiond'infanterie compteorganiquement un trait,saulceuxatlectésauxvoiturettes de mitrailleuses dor, à droltê, .3l équlpé
de reconnaissance, lormé par la cavalerie: le et de mortiers.Mais,unefoisdébarquéedes autocars d'antennaS. ce qul dénoleun
lmupe charda commândern€nt. En
CADI (vot(Gudedanparceà Sedan,pp. 9-10).C'est ou camionsdu lrain, I'infanterie" motorisée" monte etfet, blsn qua lâ râdlo aft été
& groupe d'arméesBillottequese concentrent sixdes en ligneà piedet, malgréun légerrentorcement de ses prévuêaur tour l€aSomua,
s{tGRDlmotorisés qui,tous,disposentde deuxesca- organesde sûreté(compagnie motocycliste au lieu trèBrâres en aeront lê3 cheÉ
ûonsblindésen mai 1940,chacunà 16voituresthéo- d'unesection,mitrailleuses de 20 mm CA 39 Oerlikon), eltectlvomentdotéa.
|iques1 run escadrond'AMDà roues(Panhard178 rienn'estmodifiédansson emploiau combat. Ci-dessous-
dJ,à défaut,Laffly50 AM) et un escadrond'AMR(de Par conke,sontentièrementmotorisés: Cepetitenglnbllndé
IhillesAM semi-chenillées P 16,ou descharsHotch- - le groupede reconnaissance; comùullà dlx ôx6molalæ8
llgs).Voicile détaildes escadronsblindésdes sept - I'artillerie,
typetractéetouslerrains,à trois e3t l. vor3lon ZT 3 de
GRDI motorisésen mai 1940: groupesde 75, un groupede 105C (tracteurs l'AltlR35 Renaultà caagmete
semi- ânnê d'un canonde 25 mm
Grcupe Division AMD AMR Alfect.le 10 ûâi chenillés Citroën/Unic P 107),un groupede 155CS ântlchar, Le zT 3 épondâlt à
1?GR0l 5eDl[.,] P 178 P 16 9earmée (tracteurssemi-chenillés SomuaMCG)et une batterie I'us.ge5péclflqued.! GRDI
2IGRDI 9eDIM P 178 H 39 7earmé€ anticharsde 47 (tracteurssemi-chenillés CKP 17). molorlaé3,qul devâlent
S G R D I1 2 e D l M P 1 7 8 P 1 6 l r e a m é e normalamanl comprendrc
43GBD|15eDIM Latfly ? P 16 lreâmée De même,le corps d'armée motorisé comporte: chacunoualrgcanonade
5èGRDI25eDlM P178 H35 7earmee - un GRCAtypemotorisé(1er,2eet 3eGRCA,res- 25 mù sou. bllndagê.
oeGRDl 3eDIM P 178 P 16 ése edeGOG peclivêmentaux 2€, 1€ret 5o CA). Les GRCAmotori- Celul-cla été rélmmetrlculé
7sGRDI 1ÊDIM P 178 P 16 1rearmée oar leaAllemanda. sena
sés ne comptentaucunblindé,maischacunquatre perdrê eucunada ses
escadronscombattants (ùoisde fusiliersmotocyclistes marqu4 d'orl9ln6: m.tdculê
Chaque GRDImotorisépossèdeaussi,en principe, et un de mitrailleuses
et canonsantichars). lrâôçâlsn' 95868,aurnom
qratrevoituresblindéeschenilléesà canonde 25 mm, - un régimentd'artillerieà troisgroupestractés,de Surcoutet écu âu llon dr6lsé
typeAMRZT 2 (tourelle)ou ZT 3 (casemate). Comme troiscalibresditférents: 105 L 13 (tracteursLatilKTL), brochânlaur unêéoée
i n'aexistéque 20 exemplairesde ces voitures(dix (ln6lgnêdu 7. GRDI),à peine
105 L 36 (tracteurs SomuaMCG)et 155GPF (trac- visiblesur le oon Incllnédê le
ZI2etdixZT 3), il estclairqueces dotationsn'ontpas teursLatilTARH2 ou LatflyS35 T). câæmele. llwMl
étéentièrement réalisées.

bsDIM: une moiorisotionrelotive


Enmajorité,le grouped'arméesBillotteest consti-
tJédegrandesunitésdu type motorisé.Toutefois,à
fsxception notabledu BEF - qui ne comptepas un
saulcheval-et biensûrdestormations blindées(DLM
d DCR),le termede motoriisés'appliquantaux grandes
unités françaises,doit être pris au sens de l'époque.
Lesdlvlsions d'infantêrie motorisês (DlM) " se
dlércncientdes Dl normalespat une motoisation plus
ænplètede leurs équipageset de leurs services,ce
Wileu donneune mobilitéplus grande. "
Dansfe meilleurdes cas. elles sont - organisees
ffiialement pour êtrc enlevéesen entier en automù
fus et combattredès leur débarouement".

t.Aux26€t 5€GRDI,lesescâdrons blindéssonttardiv6m€nt mis


ndace.Dautrêpan.bs escâdrcns AMRdes5 autresGRDImoto-
rbés, n€ lolalisêntque69 voiturêsP 16 en mars1940
délicitakes,
a(æntrairemenl à ce qu€nousécrivions p.10,il n'ya paseu de
oilplémenls en Al\,,|R
Ronaullchenillées. o-. -, ^.."r, 87
lt

TES
FORCES
AI,IIEES Ci-dessus
Peu avant lâ guerre, le rcide!
Belges et son étalmajo(
passent en revuê à Bruxellea
un êscedron de chârs légelt

I . !'ARftIEE
T 15. Ces petils engins ont

BEIOE le refusde coopérernonseulementavecles Francais.


maisaussiavecles Hollandais,
neutres, vê considérablement
pourtant eux-mê;nes
gênerla miseen place
d'une défensecommuneloré de I'invasion.il est
été fâbriqués en Angteten
sous lâ désignâtlon(h
Vickers-Cârden-Lloydmodèh
1934.La suapension du trâli
de roulement esl typique d€N
[o politique de stricte permisde se demander
d'ailleurs commentle qénéral
Gamelina pu basersa strategiesurla manceuvieDyle-
chars légers Vickers. Les T15
sont livrées pdncipalementi
neutroliÉ observéepor lo Brédaalorsqu'aucune coopéiatjon
n'étaitenvisaoejble la cavâlerie, à raison de sir
engin9 p|our l'escadron blind!
avecles états-majors belgeet neerlandais avantle
Belgiqueduront l'enlre-deux- debutde la bataille.
de chaque régiment.Lâ
1rêdivision de chasseun
guerresest une erreur ardennâis en possàl
égale|l|enl, à raison de troi!
les orgonisotions défensives
politiquemoieure.Enrefusont Logrquement, celles-ci
doiventlairefaceaussibien
dans tâ 106compegnie &
chaque régiment. Lâ tourette
esl ârmée d'une mitrâilleus€
lout contoclovec l'éiot-moior à la Franceet aux Pays-Bas qu'àI'Allemagne, si l,on Hotchkiss de 13,2mm.
s'entientà Ia lettrede la politique
de skictineutralité. (MuséeRoyalde IAmée,
fronçois,le gouvernement En réalité,les effortsles plusconsidérables ont été Bruxe es)
entrepns du côtéde IAllemagne. notamment autourde
belgecroit pouvoir échopper Lrege.Un rapportlrançatsdu GOG,datedu moisd avrrl
1940,donnedesrenseignements trèsprécieux
ri lo guerre,mêmeoprès le organisations défensivesbelqes:
surles

début des hostilitésin " Au sud, d'Arlonà Stavetot,ta déîensede ta frcn-


ttère est constituéepar un ensemblede deslructions,
septembre1939. échelonnéesen prclondeut,dont ceftainessontbat
luespat clesarmesautomatiques souscasemate.Les
deslructtonsde premièretgne. chagees. amorceesel
P o u r l a nnl .e u t r ee n 1 9 i 4 . l a B e t g t q unea v a r pt a s gatdees des le temps de pàtx. peuvent
e c h a p p ea l i n v a s i o nC. r o t r eq u H t l l e n )ouet en
r o s e r a tpt a s quelquesminutes. Les autresdestruclionsiouent
accomplir ce queGuillaume dans
ll n'avaitpashésitéà far_ un délaiplusau moinslongsuivantla dtstancequ les
re.relevait btensùrdu vceupteux.Lesconsequences separede la frcntière.Cettehgnen estpas contnue
de cettepolatique sontfâcheuses à biendespointsde (...) Unesecondeposilionpdrliait de Sant-Hubed
vue.Tould abord.Iarméebelgeestdepourvue 1..)
de tout et tQil re|oindrcvercLierneuxlà posttionde couvertu-
moyenotfensrf. Son rôle.untquement delensil.la pri_ te du secleut de Liege. L etdrmaior betgeevaluea à
88 ve en lajtd'armesadaptéesà la guerfemoderne.Enlin, cinqjours le délai nécessaireà une arÀée
allemande
wr tavercerla zone ardennaiseet se Drésentetdevant
laMeuseavec les moyens nécessairesau forcement
decetteligne. Toutefois.ce délai suppose une mise
enæwrc opponunedes destructionset une manæuvre
rctadaticebien conduite.- 1
Nousavonsvu, dans Guderianperce à Sedan(hots-
sérien"4),qu'ila lallumoinsde troisjoursà I'armée
dlemande pour atteindrela lvleuseet la franchir.Les
pÉvisions de l'état-major belgeétaientdoncoptimistes,
comme cellesdu GQGfrançais.
Levéritablepilierde la défensebelgeest constitué
parlaposition lortifiéede Liège,commeen 1914.Cel-
lêcrcomprend quatrelignessuccessives:
" 1)une ligne avancée de destructionsbattues par
hs armesautomatiquessous casemate,
2)la ligne des lois modernes (Neufchâteau,Batti-
æ,Pepinstet) avec des abrisd'interua e, à 20 - 25 kilo-
ndùesen avant de la ville:
3)lalignedes anciens tofts modemisésà 8 - 10 km
bLiège;
4) une ligne d'obstacles et d'armes anticharc aux
bièrcsEstde I'agglomération.Cetteposition est cou-
wle au Nord,su la rive gauche, par le foft moderne
tEben-Emaê|, situé sur le canal Alben, et les organi-
délensivesde la Meuse. .
s/,lions de défensefrontalière,la résistancebelgese regrou- Ci-dessus.
LesBelgesont touteraisonde croireque la position peraitdans le réduitnational,en Flandre,qui englobe Letleuron de I'arme blindée
belge est conalltué de3
lonifiée
de Liègetiendraassezlongtemps. Toutespro- les viffesde Bruges,Gand et Anvers." llest couven engine T 13 dont I'excellênt
prlionsgardées,il s'agitlà de la " lignei,4aginot bel- par une ligne d'eau presque continuedont I'imponan- cânon de 47 mm eal ceJ|.blê
go" et il est certainque l'étafmajorfrançaiscroit lui ce peut être accrueau moyende destructionset d'inon- de percer n'lmporte qs€l
aussia Iinviolabilité de cenelignedetensive.au moins dations (Bas Êscaut, Lys, Yser)." bllndâ96 de l'époquc.
pendânl plusieursjours. En dehorsdesinondations, ce réduitnationalestpeu Mâlheureusement,lâ
protecllon de l'équipâge n'est
Latroisièmezone de défensebelgeest constituée défendu.Seulela placed'Anversa quelqueconsis- oâB à le hauteur du calib.e de
parle coursde la Meuseelle-même. Tousles ponts tance,maislescombatsde 1914ontmontréseslimites. le oièc6. Sur ce modèle lll du
sont minéset, commedeux d'entreeux ont déjà sau- En facedes Pays-Bas, la défensebelges'articule T 13.la tourelle. blen
Éparaccident, le GOGfrançaisse lélicitede la valeur autourd'Anverset desfortifications établiessur le cânal ou'encore ouverte à I'arrière.
d,esdeskuctions : les ponts,dont le tabliercentralest AlbertdevantMaèstricht. Ellessonten faitdestinéesà I'e6t neitement moina oue sur
les modèles Dlus anciens.
lombé au fond de la rivière,sont absolumentinlran- bloquerune avanceallemandeet non hollandaise. TouB les T 13 d€ lâ sérle lll, la
ùissables. Par ailleurs,la géographiede la valléede Le longde la frontièrefrançaise, lesdéfensesne sont plus moderne, portenl une
h Meuse, son uôanisme importantet son industriali pasinsigniliantes. Enavril1940,le GOGfrançaisécrit : immâtriculalion supérleure à
sationintense,rendentles accèsau fleuvedifficile, " Les renseignementsrécentspermettentde consta- 3 000, comme ici âvec 3 408.
(Musée Foval de IArmée.
inledisant souventla construction de pontsprovisoires. tet que, sur Ia frontièrcfrançaise,des mesuresde pré-
Bruxelles)
LeGQGnote pourtantavec une étonnanteclair- cautionont été pises et renforcéesau coursdes der-
uo\lance : " La conligurationde Ia valléene serait pas nièrcs semaines.Des gardes exercentla suryeillance
ib lavonbleau lancementde ponlsmilitaires.Onpeut sur les routes. des Dontssont minés. /es issues des
cependant considércrcomme points s'y prêtant le viltes sont fermées par des barrages, les principaux
nieux: ]a Égion de Houx-Yvoir,en aval de Dinant, et pointsde passagesont battuspar des piècesantichars
larégion Namêche-Andenne-Huy, entre Namu et Liè- et FM insta és dans des petib retranchementsen sacs
F. , Etc'estexactement dansces secteursque les 5. à teïe. " 2
917. Panzerdivisionen passerontla Meuseles 12et 13 On le constalera, cesdélensesn ont rienà voiravec
mai1940 ! leslortsde Liègeou Eben-Emaë|. ll estvraiquedepuis
Aunordde Liège,en facede la villenéerlandaise de
lraéstricht, lesdéfensesbelgess'appuientsur le canal 1.27 N 63. Rapportsdu GOG lrançaissur les amées belge,hol
Alberlel le fort d'Eben-Emaè|. landaiseel bilannique. SHAT, Vincennes.
Enfin,en cas de débordementde toutesles liqnes 2. tbid.

Durânl de3 mân(.uvrês du


corps dê cavâlerie en iuillet
1936,unê batterie de canons
dê 47 fait une halte. Les petlts
tracteurs d'artillerie 6onl dês
Vicker3-Csrden-LloydUtlllty
dont le pdnclpal usage est de
rcmorouer les excellentes
pièces de 47 mm. Celles-ci
3ouffrent malheureusemenl
d'un haldicâD â5ôez sédeur
dana lâ guerrc de
mouvemenl : ellêg gonl
longuê3 à mettrê en bâtterie
car elles tireni sur plale-forme
êt l€5 roues doivènt Are
péâlâblement relevées grâcê
à des leviers. En câs
d'urgence, cecl p€ut ètre
lourd de con3âtuences. Les
Vickers Utility sont irè3
nombæux dâns I'armée belg€
oùrlæ élémenls hlppomobiles
oni été not.blement édulta.
Ainsi, la division de câvalerie
de comple plu3 aucun cheval.
(Musée Roval de IArmée.
89

\
II
d'ariilleriede nouvellelomation (classetgqq. ,," I
Malgrél'imprécision sur le nombreet la comDosiljon
des unitésde nouvelleformation,le rapportde lal
7earméeest parfaitement bienrenseigné, ce quieslI'
d'autantplusprécieuxquela plupartdesàrchives 6eb€s
ontdisparudansle désaskede mal1940.pourdenôn
breuxauteurs,I'arméebelgecompte1Bdivisions le
10mai.C'estuneerreur,puisqu'ilfaut ajouteraux.lgDl,
deuxdivisionsde cavalerieet deuxdivisionsde chas.
seursardennats,commenousvenonsde le voir.
Les organigrammes ci-contredonnentla comoosi.
tiondesprincipales grandesunitésbelges.
Lesdivisions d infanlenene possèdent pastoutes.
leurcompagnie divisionnaire de 12 canonsautomo. ,
teursde 47 mm T 13.On ne lestrouvequedansles
1re,2e,3eet 4eDt d,activeet tes7e,8e,9e,10eet 11eol
de premièreréserve.Celastgnifiequ'aucune desDl
de deuxièmeréserven en possède.ll sembleaussl
que leurartilleriesoitincomplète, avecseulement deux
groupesde 75. La grandeunitéla plusrichemenl doté€
en canonsautomoteurs T 13estla 1,edivisionde chas.
seursardennais.
'- ."i-;'
La divisionde cavaleriene compteaucunélémentà
- cheval.ll estd'ailleursintéressantde noterouel,armée
)ri-s: belgecomptepeu d'élémentshippomobiies, mème
danslesdivisionsd'inlanterie. Lesoetitstracteursche
nilléssonttrèsnombreux.
le 11 janvier1940et la captured'un planallemand
Le roi des Belgæ Léopotd l
tors des mân@uvregdu corps d attaquea loueslviala Belgique.
lesBetges sontpré- les blindésde l'ormée belge
de cavâlerie à la fin dês venusoe ce quttesatend... L'arméebelgealigneun seulenginde combatvra!
annê€s trente. ll est ên mentmodeme,l'" automitrailleuse
grand6 conversâtion âvec de combat" Renau[
deux de ses 9énér6ux devant Uorméedu roi léopold ACGI, connueen Francesousle nomd'AMC35.Vinot
cinqexemplaires
une chenillette Vickers- de ce charraprdeet bienarme(il
Cârden-Lloyd t|lttity. C'est Sansentrerdanslesdétails,I'arméebeloeestbasée 47 mm),maisfaiblementblindé,auraientété com.
sou9 son impulsion que surun systèmeanalogue à celurde la.méefrançaise. mandesparla Belgique. A la suitede diverses pénpè
l'ârmée belqe s'est Ènlempsde paix.le servicemilitaire obhoatoireincor_ Ies, douzeseulement sonl livrés.parmilesquelhul
modernlsé€ à cette époquè. pore44 000recrues.En mai .|940,il en ùa autrement servent,apresla mobilisation, au seinde Iescadron
Le roi eal un fervent
délenseur de la hotorisâlion
car la mobilisationa déjà été décrétéeen raisondes d autosb||ndéesdu corpsde cavalerie.
de ses lroupeg, alin de se m-en-acesqutptanentsur la Belgiquedeputsseptembre Les gros effectifsen blindéssont constituésparle
servrr au mieux de I'excellent 1939.Une notrced avrit 1940 du 2e bureaude la canonautomoteur T '13,quiemporteun excellent canon
réseâu routier beloe. 7earméefrançatse donne.pourI'armeedu roi Leopold. de 47 mm sur un châssismal protégé,en formede
Contrairement âu;ôi racompostlton sutvante :
Albert l€., Léopotd a âccepté baquet.Le blindageestdérisoireet la tourellen'estpas
" L'amée belgea misprcgressivement sur pjed de ferméesur I'arrière.Nombreuxdans I'inventaire
la câpitulâtion de ges troupes
guerre : de
en raserâmpagne, ce qui lui I'armée,228en unités,lesT 13sonl malheureusemen
â valu lea foudies des Alliés - sixdivisionsd nlanteried active(n | à 6): dispersés.
- si, dtvtsions Seulela 1redivisionde chasseurs arden.
et notamment du présidenl d infanletiede prcmiercresetue(n" 7 narsen possède48, toutesles autresunitésdevantse
du conseil trançâis. Paul à 12): contenterde 12 (danslesDl) et 18(danslesDC).Aucur
Reynaud. Mais ia situation - six divisionsd'intanteriede deuxame réserve enetde concenlralion
mililâire n'evait âucun râpport ne peul doncètreatternt. Les
a v e c c e l l ed e 1 9 1 4e t i t ê s i
(n' 13à 18): T 13 ne sontd ailleurspasà proprement parlerdes
ditficilement blâmâbte pour
- deuxdvisionsde chasseurcatdennais: charsde combat: dans un premiertemps,en raison
cetle décision. - un corps de cavalerieà deux dtvisions: mêmede la politique
(Musée Royal de IAnée - des élémentsd'armée: de strjcteneutralité
belgequiimpo
se un armementstnctement défensif,ils ne pouvenl
- trois régtmentsde dèlense contre dvions: hrerversI'avantI lls serontmodifiés
- trois régimentsd'aviation: parla suite,mais
- un ceftainnombrc de régimentsd,infanterieet 3.tbd.

Ci-contrc.
Deux 1 15 en route sur les
pavês b€lges lors de
mân@uvres.Les engins ont
sâns doute été tivrés depui6
peu câr s ne ponent aucun
ânnement, mais un trou béant
à la plâce de leur mitreilleuse
Hotchkiss de 13,2 mm et son
âftû1.L'abréviâtion off iciefie
d u T 1 5e 6 t A B M i ,c e q u i
signttie auto-btindéê
mitrailleuse. Les T 15 sont en
lâit uniquemenl des véhicules
légers de reconnaissânce.
90 (Musée Royal de I Armée)
Canon de 47 antichar moderne, de labricationbel-
ge (le canon est généralementtracté, mais dans cer-
taines divisions, il est porté pat un engin à chenilles
T 13).
- Armementdes troupeslégères cyclisteset cava-
tene
CarabineMausermodèle 1916,avec bajonnette;
Compagnao F usil-mitrailleu
r Brcwning;
Régimônb rd;;ki; Bésfgioll MitrailleusesH otchkiss."
de dê47
cânbiniolsryclistos Le lieutenant AndréVandersande, quicommandela
10ecompagniedu 1e,carabiniersPrince-Baudouin en
mai 1940,décritainsila valeurdes armesde l'infante-
Goupos rie belge:
" Le FM était du modèle 1930,calibre 7,65 mm, à
d'6scâdrcns
cadence de ti réglableavec un maximumde 600coups
à la minute.Chargeurde 20 canouches.Arme de fabi-
É: 11 Conpagniô
Lornpagl
cation belge de toute première qualité. Cenainement
Ilt I |
la meilleurede songenre à l'époque.
ili,'Ë"* **^ t Dtvtstol{
I F, '<'-'
Zl Cono€onr€s cycliste
ConDâqnr€s cyclisted€
d
| cYctËtoid€
cTcri$64 d€ milnill€u|s
mfinill€u Le fusil était du type Mauser allemand à répétition
| fu*" E"*dr_
lLrsrliêrs (...),calibre 7,65nn, chargeurde 5 canouches.ll pte
d'."si". DE GAYA1ERIE
DE QAr BEI.OE venaitdes prisesde la gueîe 14-18et avaitété amé-
lioé pat notrc usined'amement. Telquel,ce fusilvalait
l#l$f n'impofte quel autre des be igérants (...).
La mitrailleuselourdeétait du type allemandMaxim,
I I'anecdote est révélatrice. calibrc 7, 65 mm, alimentée oar bandes de 250 car-
I Quant auxT 15,armésseulement d'unemitrailleu- Mlse en betle e d'une touches. Relroidissementpar chemise à eau. Egale-
I seHotchkrss de 13,2 mm.ce ne sontrienoe prusque mitrâilleusê lourde b€lge
Maxim, qul provlenl de3
ment en provenancedes prisesde gueïe, elle avait
I desautomitrailleuses sur chenilles.du genre des prisæ
de guerre de 1918. Elle
été munie d'une Iunettepermetlantun tir de grande
I AMR 35 françaises. L armee belge en aligne42 ex. est alimentée Dar bandes précision et le ti indircct. Cette arme d'une cadence
I souoles de 25i) carlouchæ. de leu de 450 coups à la minute avait lait ses tristes
I' (Musée Royal de I'Armée) preuvespendantla guene précédente...à nosdépens.
est lq voleur de l'ormée
Quelle
belge?
| oepuisjuln 1940,il est de bon ton de dire en Fran-
| æqueI'arméebelges'estmontréepeu etficacedans
I bscombats. PaulReynaudlui-mêmeavait,dansle feu
I deI'action, rejetésur l'arméebelgeune partimportan-
I bdela resDonsabilité dans le désastreallié.A la lec-
| ture desrapporlsdes otficierslrançais,on est égale-
I menl accablépar les faiblessesdes divisionsbelges.
lesjoumauxdes marcheset operalionsayantéte
I l',|ais
| oedus pourla plupart.ils ont été reconslitués
aprèsla
I bataille, souventdepuisdes Oflags.ll est clairque
I nombre d'ofliciersfrançaisont vouluse défaussersur
I ledosdes Belges.En réalité,et à I'imagedes autres
I améesalliées.certainesunitésse sont comportées
I nagnifiquement. d'autresbeaucoupmoinsbien.A la
I veille de la campagne de mai 1940.le GOGlrançars
I JJge favorablement la valeurdes élémentsqui com-
I posent l'arméebelge:
| " Lesgrandesunitésde I amèe belge sontcompa-
| Êbles.quantà leu composition,aux unitéscoïes-
I p1ndantes de I amèe française.Ellesont une plus
I khledolationen matérielet un matétel moinshomo-
I lÊne.Linstructtondeshommesest moinspousséeen
| Êisonde la faible durèe du seryice. D autre pad. les
I atlicieÊ rcçotventune solideinstructiontechnique.Les
I h)mnessontmieuxsélectionnéspuisquele contin-
I légalestinténeurau contingentréel.De gros eflotts 1ÂDtYtStOll
I uttété laits pour améliorcr et modernisetle maté el. D'llffAlmfl: ff10t
I Poules tanspotis. Iamée belge possède des trains DMd. d'ccllvo rr do '|cl.|. rtorvr
I q,tisont.en prcsque totalité.automobiles: il en resul-
I E.dansses âvitaillementseI ses evacuations,une
I gtande rapiditeet une grande souplesse.De plus,
Comp69niê
I lertraordnaircichesse du reseauroutietet du rcseau Goup€ Bâhillonde C,orps
de
I letébelges facilite à I extrème la solution des divers
I Noblèmes de tânspod et de ÊvitaillemenL " do47(12rT 13)
I EncequiconcerneI armement.le jugementest plus
l miligé. ainsique lêcnt le 2ebureaude la 7earmée: cldislês
| " Undes caractèrcsles plus trappanlsde l amèe
I We estla divercitédu mateiel qu e e utilise.En effet.
I bBelEquea conseMeIamement avec lequelelle a
I laltlaguete de l9l4- 1918en le complètant,soitpar
| funatéiel allemandprovenant de prises, soit pat des
I labicaiionsneuves. ',
| - Anement d'infanterie:
' l.' PelolonsdeOCA
!-r l
{4 x I piè€s)
I FusilMauset modèle 1889: Ciede Cieds morliors
I Fusil-mitrailleut Btowning, modèle 1930(labication milrailleuts de76mm
I belge):
I MilÊilleusesallemandesMaxim. 1>l
I Monierde 7.6 cm allemand rcmplace prcgrcssive- Compegni€s
ds tuslliec Aleliq d€ P€lolon PèlotonPololon
rPPâlâIoni, âulo muniÙons munilionsâuto
ifqnlpat un mortierde même calibrcde labication bel-
I 1. Cenakê' sôucæ donnên! (inlanlede)
lânjlbie)maléi€l
| 0€; qùaÙêgtoupæ dê 75 nû. 91
II
I
I
I
Ci-conle, a une portéede 11 kilomètres. Un excell€nt
Chaigement d'un obusd,ê
47 mm à bordd'un T 13.Cetie modemede 120L. modèle1931.a été récemment
pholod'am6teur,pais€sans en service.
doutêpar un tanklstebelge, Ainsi,en moyenne,I'armement de I'arméebelge
donneun excollênlâpêrçudu très correct,à ceci près que les chars manquentet
nanque de prolêctlon dê encoreplus mal employésque dans l'armée
l'équlpâge:la tourollen'æt
pa3 fêaméeet la cuvette à se. L'unedes grandestaiblessesde I'arméebelg€
l'eniàrene protègeni le to.sê, d'ailleurssa doctrinemilitaire,baséecertessur la
nl encorc moln6 la tête. Le tralité,maisoù lesarrièrespenséespolitiques - et
T 13 n'æl vrâlmentoastâit tout la volontéde maintenirla cohésionnationale
pour le combâtrâpproché,ni donc de ne surtoutpas déplaireaux nationalistes
pour l'ofl€n3lve.56 seulè
vocrtlon €at le combat mands- emoêchent touteentente.avantlê débul
déf6n8ll,conformémêntà la combats,avecI'alliénaturelque représentela Fn
doclrlnebelgede neut.âlité. alorsmêmeque les Dlansallemands d'invasion
(MuséeRoyalde I'Armée). connus.

II . L'ARTIEE
}IEERIAI{DA
Neutreelle oussi,l'ormée
néerlondoisen'obéit
cependontpos ô lo même
doctrine que sq voisine belge,
Un mauvaispoint poudant : les caissonsqui transpor-
Seseffectifset lo gêogrophie
taient ces mitrailleuses étaient encore à traction hio-
pomobile.
du poys interdisenttout
Le canon de 47, autre arme belge de trèsgânde espoir de défendre lq totqlitÉ
qualité,tantpar sa précisionque par sespedo,mances
balistiques(aucun blindage de l'époque ne résistaità de lo frontièneen cos
son obus de rupturc) disposait d'un mode de traction
tout terrain grâce à ses cheni ettes (...) Points faibles d'ottoque ollemqnde.
quej'eus I'o.,casionde constaterpendantla campagne:
tout d'abotd, ses dimensionsen faisaientune cible de (ordre de botoillenéerlondois
choix au contact de I'ennemi, son camoutlage étant
malaisé. Ensuite,sa mise en bafteriedemandait troD En avril1940,I'arméenéerlandaise Dossàlehuit
de temps,cat larme tiraitsur plate-tome, les roues sionsd'inlanteriedites actives,mais
pÉalablement rclevees du sol à Iaide de levierc. " a constituéesde réservistes, regroupéespar deux
On noteraque le mortierde I'arméebelgen'estautre quatrecorDsd'armée.C€s divisionssontnuméroté
que le petit minenweier allemanddu premierconflit de 1 à 8. A ce totalvients'ajoulerquatredivisions
mondial,unearmeidéalepourla guerrede tranchées, réserve,désignéesA, B, C et D. Enfin,il existeu
maisbienlourdeet encombrante pour la guerrede Ci-dessous. divisionlégère,d'unmodèlesensiblement voisind6
mouvement.Quantà son successeur,le Mo 76 FRC Cæ cyclblæ néerlandais, divisionde cavaleriebelge,avecdes régiments de
(Fonderieroyaledes canons),il n'estqu'uneamélio- photogrâphl& prè3 de Breda
paal6s Fmnçâla de lâ sards motocyclistes, dês régimentscyclistesel
rationdu 76 allemand.tout aussilourd. 7. ar|néê Girâud, llluatrent escadronsde Partsenyagens.
Au niveaude l'artillerie,larmée beloesouftred une bien l'étât d€ l'ârmé€ Par ailleurs,les zonesfrontalièressonttenu€s
taiblessedue à la multiplicité des màdètes.Ainsi,ta hollândâbe ên mai 1940.La des troupes de couvenure assez
DCA " comprenddes matéiels de 75 anciens (de cinq cavalerle a été rêmplâcé€ par 24 bataillonsactilset 27 bataillonsde réserve.
modèles diftérents, dont trois de 88 allemands retu- de6 éléInents cycli3le!,
Dârtlcullèrementnombreux
ll existeaussicinqrégiments d'artillerie
d'armé€,
bés), et deux matédelsmodernes ". le 40 Bolors et le dan3 la divlslon légère, eux hippomobiles, et un régimentd'artilleriepar
94 Vickers.Dansl'artilleriedivisionnaire. il v ausside côté6 de motocyclblæ. d'armée,ainsiqu'undétachement de
nombreuxmodèlesde 75 mm,dontle meilleur.dit GP. ECPA) de faibleimoortance.

L'ormemenld'infonterie,individuel
et collectif
Le fantassinde base est éouioéd'un fusil
chermodèle1895,calibre6,5 mm,d'uneportée
cacêd€ 700 mètres.
Lesmitrailleuseslfuères sonl toutesdes Lewis
le 1920.de calibre6.5 mm el d'unecadencsd6
500 couogminute.Portéeefficace.de 300 à 700
Les mitrailleuses lourdessont des
modèle08-15,modifiée 1918.Calibre7,9mm.Ca
ce de feu, 500 coups,/minute. Portéeetficace,de
à 1 700 mètres.
Les mortierssont des Stokes-Brandt de 81
Cadencede feu. 20 couos/minute.Portée
2 100mètres.
- FusilanticharOeriikon(ou Solothum, licence
se du précédent). Calibre20 mm.Le transport est
ré dans les troupeslégèrespar un siderar, dans
terieoar unevoiturette.
- Canonanticharsde 47 mm fabriouéà Vienne
lafime Bcehler. Cadencede tir,enùron20 coupdm

5. Ancfré Vandersand€ -. Les caêbiniers au dau du


édilionsJl\,,lCollet,Bruxolles,1985.pege 10.
le.Portée7 500 mètres.Dansles divisionsde réser-
!€,lesBæhlern'ontpasencoreété introduits et ilssont Une âulomilrâilleuse M 36 du
remplacés par des piècesde qualitémédiocre,les 1.r eskadron Pântserwageng.
Bien que d'apperence un p€u
canons de 60 mm Veld.d'uncalibreeffectilde 57 mm. vieillotte, cet êngln est
Cadence de tir 4 coups/minuteseulement.portée ercellent et les Néerlandals
maximale 3 500 mètres. eutent oeu d ennui3 avec
leurc blindés. L'imDosanle
arme de bord visible sous la
t'ortillerie lourclle n'est pes un canon
de calibre conséouent. mâis
Lesdeuxtypesde canonsen servicedans l'armée une simole mitlaiileuse Lewls
néerlandaise sont excellents: modèle 1920. Dang
- canonde 70 Veld(calibreréel75 mm).C'estle l'lmmairicul.tion N - 43 679, le
canon Kruppmodèle1902-04modifié: son tubeest N dé6lgne la province du
Noord-Brabant.
allongé à 40 calibreset I'affûta été remplacé.Portée (Collection Michel Ledet)
maxrmale avecobusexplosif, 8 000 mètresenviron,
5500m avecshraonels.
- canonde 105Bofors.Portéemaximale17 000
mèlres.C'estun excellentcanonmodernedontles pre-
mières piècesontétécommandées en 1926.ll esten
dolaliondansles groupesd'artilleriede corpsd'armée
etdans certains regrmenls d antllerie
d armée.
Enmatière
nettement
d'obusier,les modèlesutiliséssontde
moinsbonnequalité.Une commandede
t[
preces de 105mm modernesvientd èlre passéeen D'tlttat{tERE
Allemagne, echappant de peu a Schneider.
neslpasencorearrivéeet n arriverabiensùr tamais.
Ce e-ci acilYE ltEErlÂilDAtsÊ
Lors de I'attaque allemande, les groupesd'obusiers
lourdssontdoncdotésde piècesancaennes :
- obusier de 120mm Bolors.D'aprèsun rapportdu
GoGJranÇais, " ce matérieln'estpas moderne.ll a un
nopgtos calibrc pou ta missionqu doit rcmptir
Iawuyer l infanleie en loutesctrconslances). R6gimonls
Le prc- d'intânlârie
W e est trop loutd. La pièce en position a un poids 108nilr. léaèrcs
lr1pgrand,sa portée est ttop faible, il n'est pas pos- 36nitr. lou:tdes
sibled'augmentetsa puissance. - 5 8€llerios
- obusierde 150 mm. Sa oortéeinsuffisante 6 canonsantichars
de47 3 x 4 obuJêê
de 6 noûiercStokesale81 de lmnn
8000 mètreset sa faiblecadencede tir,deuxcoupsà de 75 nm
ou 150nn
larninute, le rendentpeu appropriéaux opérations
modernes-

tesblindésnêerlondois 1A DtYtStOll
Ladécisionde créer le ler escadrond'automi- D'lltFA]{IERt:
tailleusesest prise par le décretroyaln" 82 daté du DE NESERYE
T{E:RLAIIDAISI
14septembre 1935.Cetescadronvoitle iourle 1eravril
1936 au seinde la cavalerieet reçoitcommeéquipe-
tnentlaLandsverk L 181,fabriquéir en Suèdeet dèsi-
gnée Paw.M 36 aux Pays-Bas.Douzeexemplaires , a L ]
s4ntlivrés.
Le 2eescadron est missurpiedle lerjuin Compagnie Grcup6
1938 et équipéde 12 LandsverkL 180.sur châésis Régiments antcnat Groupês d'ani o e lourdo
Bùssing-Nag tuqtlgue, d'adilled€
et designésM 38 aux Pays-Bas. d'infânlêri€ I (pfuw neb pes
Cesdeuxunitessontintégrées à la brigadelegêre. 108ni? légèrcs 6 cenons a \ livé ennai 1940)
duslarddivisionlegère(LrchteDivisie).uneunitemobi- 24 nilr. lourc!ês VêA) --_l

6 canons
cle60 Veld Batl6ies

5.27N
6 3 .R a p p o rdl u G Q G ,o p c i l . cle 75 mn

Vue Intéressanted'une
âutomltrâilleu6e M 38, d'un
asp€ct générâllrè6 proche de
la M 36. à Dârt le3 louvrcs
d'âérâlion du moteur. Cette
voiture n" 19 du 4. peloton du
2. eskâdron de
Pântserwagensserâ
âbândonnée dans la nuit du
t0 âu 11 mâi '1940.La maroue
de nâtlonalilé, un grand
ltlengle orange, esl bien
vl6lble sur le côté, mâis elle
æi ponée à I'envers, la pointe
du triangle devânt
normalement s€ trouver
odentée vers le bas,
(Collection Michel Ledet) 93
le pouvantse déplacerrapidement et êtr€ utiliséepour
lâ défenseaussibienque pour I'attaque.
En plusdes 12 M 38 standard.deuxvéhiculesM 38
de commandement, équipésd'unetourellespéciale,
sontlivrés.Un 3e escadronest en coursde formation
en mai 1940,maisne pourraêtreopérationnelà temps.
Lesquelquesseptautomitrailleuses DAFlvl39lui étant
destinées(sur un totalde douze)sont affectéesà I'esca-
dronde dépôtde la cavalerie,baséà la Haye.
Mentionnons enfin,pourmémoire,les chenillettes
VickersCarden-Lloyd encoredans I'inventaire de
I'arméenéerlandaise, maistropdépasséespourjouer
un rôlequelconquedans la campagnedes Cinqjours.
Lesautomitrailleuses sontDourvuesde deuximma-
triculations,une civileet une militaire.Pour les M 36,
les chitfressontlessuivants: de N-43671 à 43 682 et
N-48359 pourla M 38 de commandement. ll s'agitdes
immatriculations civiles,le N signifiantNoord-Brabant.
Les immatriculations militaires sontDlussimoles:
lll - 601à 613.le lll désignant la cavalerie.
Pour les iil 38, les immatriculations civilesvont de
L - 36 244 à 3ô 256, le L désignantla provinced'Utrecht.
Leschitfresmilitairess'étendentde lll- 705 à 717.
Enplusde ces immatriculations. les automitrailleuses
porlentchacuneun numérod'identification : de 1 à 12
pourle 1èrescadron(et C1 pourle véhiculede com-
mandement);de 13 à 24 pov le 2e escadron(et C2 - ta Dtvtstoll
pour le véhiculede commandement). Ce numéroest
portéen blancsur I'avant,les deuxponeslatérales,la
tourelleet I'arrière.
I
Le camouflageestmonochrome, ved olive.Certains
véhiculesportentun trianglesur les côtéset à I'avant.
L'insignenationalde l'époqueest un ùiangleorange
bordéde noir,avec lâ pointeen bas. La plupartdu
temps,les équipagesaôorent cet insigneà l'envers, Bégrm6 Réglnont Escàdrln Golfo
pointevers le haut. Odislo dbutdnilEii6us d'.ilillsiê
F &aûoâ |

l.o doctrinenêerlondoise fffixÊl2'Mæ frt


PûÉ4 eærÊ12x1138 #l
Commela Belgique,les Pays-Bassontneutres.Son
arméeest insuffisante oouresoérerdéfendreses fron-
lièresconlreune agressionallemande.
i#ffim" ,tsn
En conséquence, l'état-major
hollandais
a décidéde En heutde pâge.
ne livrercombalque sur deux oositionsdéfensives: /andelle-mêmen'est que partiellementprotégéepar UneHarley-Davldaon blpho
d'une part la ligne Grebbe-Peelet surtoutla yesting deux Dl activeset deux Dl de réserve,les Allemands altl ld gakadron,arméod'ul
Hol/andou lorteresseHollande,réduitnationalproté- ne pouvantI'atteindre
avanid'avoirrompula ligneGreb- mllrallleuae LewlaM20,
gé par lestroisgrandsfleuvesquicoulentdansle cceur be-Peel.En fait.nous le verrons.i'utilisationintensive L'immalriculatlo|i, an Drr[r
du pays. Cette VestigHolland comprendles villes masquée,commenèaptr I
des parachutistes par les Allemandsrendravite inte- préflxelll qul déilgnalâ
d'Amsterdam,Utrecht,Rotterdamet bien sûr la caDi- nablela Dositionde larméehollandaise. cevâle ê. Au 2. êikedron,I
tale, la Haye. Commela Belgiqueet pour les mêmesraisonsde dotdlon 0n molo ad
En avril 1940,le gros des forcesnéerlandaises maintienà toutprixde leurneutralité,les Pays-Basont dltlérenle, pul.quc lê.
s'étenddes rivesdu Zuyderzeeaux maraisdu Peel, relusétouteconversation aveclesAlliéset mêmeavec 3ont d6 marouô BMW.Sua
près de la frontièrebelge.Le nord-estdu pays n'est 1l motos de chaous
la Belgique.Ced rendplutôtaventureuse l'intervention e3câdJon, sâule3 deux aoll
pas défendu,mais seulementcouvertpar une Oetite de la 7earméefrançaiseen Hollande,commeI'a déci- armé€Bdê mllrelllousa3.
douzainede bataillonsdes frontières.La VestigHoL dé Gamelin. (CoI ection MicheI Ledet)

llt . tEcoRps
ExpEDtltot{ltAtRE
BRIlAltl{louE
I
b BrlrtshExpedîtionary
Force- ou BEF- en Frqnce
est plocésouslesordresde
lord Gort, officiergénérol
dont lo corrière est fulguronh
en Angleierre dqns les
de l'immêdiol ovont-guerre.
Ci-contrc.
G.o!-Dlan6ur le conducteurd'un charllatllda MaAldu
4lh Royel Tank Reglmenl, dur.nl lea pæmlera moll ale
Cêtte pholo pê.met de con6tater l'élrolleaae de l'êngln
fon6 épel3aeurdê lon bllndage, rldlculement
diaproportlonné 3l I'on conaldèr€ l'ârmemênt êmporlé
la pelit6tour€llê: unêsimplemltlâlllêu3e.
TouBlêachâra
4lh RTRporteun nom qui commencepar D, la quâtrlàma
lettrede l'âlphabet.//WM.)
C€corps
corpsexpéditionnaire
est la seulearméede l'époqueà êke entiè- I 1st corps :
nment motorisée.Certes,les Britanniques n'alignent
n'aliqnent que dix.puis
oue dix, ouis Elémentsorganiquesde corpsd'armée:
ôuze,divisionsen Franceet ils ont donc des laôilitésà leurlournir - 27th FieldArtilleryRegiment;
hI l'équipementautomobilenécessaire.Avec leurseifectifsplétho- - sth FieldArtillery
Regiment (Medium);
iues,Françaiset Allemandsen sont incapables,ce qui,à l,époque, - 3rd FieldArtillery
Regiment (Medium);
dla règlecommune. - 2ndCheshire Rgt(mitrailleurs)i
- 4thCheshire Rgt(mitrailleurs);
lâmiseen placedu BEFs'estdéroulée en plusieurstemps.Au lB - 2ndManchester Rgt(mitrailleurs).
le premieréchelon.
ii/ier194.0. comprenanttesle et 2ecorpsd armée
ùnânnrques,estau complet.ll se composedesélémentsorganiques '|
st Division (Major-ceneralAlexandeù
ldivisions
d'infanterae
suivants: - 13th/18th Hussars(cavalerie);
lJn Malilda I
a€3câpacités lous
lors d'une Elêmênlsnon (ombottqnls,Prévoté/Posles i 2 otf.,
132hommes, 1 fusilantichar,
3 VL,I camionnenes, TotalOG:
dans lê Nord
France.Lê gÉnd 2 camions,
92molos.Intendance el train: 40olficiers. 20otficiers
blânc(trop) visible 1 143hommes, 21Bren. 21fusils
antichars. 164hommos
tourelleæt lâ 33V1.27camionnetles, 256camions, 113motos. 11VL(tourisme) Tolalbain:
u. d'identiticâllon de Santé: 37otficiers,
694hommes, 1 fusilantichar, I camionnettes 2 olficiers
L. véhlcules du BEF. 3 VL,I camionnettes.2 camions.
92motos. 12carnions 24conducteurs
louvênl Couverl de 2 motos 2 VL(tourisme)
le6 équipages. 4 camions
2 motos

Régiment Train,
clépannage
o6 Régiments
cavaEne d'artillede
Ci6sdetransmissions

Group€s
d'inlantede Escadrons Ciesde Cie d€pafc
sapeurs
ïotsl Intaniadei Totalcavalods: Totrl ïotâl génl€:
288ofiiciers 22 ollicierc '|12ârllllsri€
ofliciers
: Tolaltransmlaalona:
26ofticiers 18olficiers
60lIlantassins 422cavali€rs 2 262artilleurs 907sapeurs 473transmetteurs
456Bren 54 Bren 95 Bren 15Bren 12fusilsantichars
204lusils 56mitrailleuses 51lusils 15tusils M (lourisme)
antichars 54tusils antichars antichars 76camionneltes
126modiers antichars 48 canons 4 VL(tourisme) 35camions
3ôVL(tou.isme) 20 camionnett€s artichars 62camionngttes 79 motos
123camions l7 camions 72canons 94câmions
96 Brencarders 44 Brencaniers 25livros
'12de 52motos
138motos 28Vickers
41notos
MkVlb VL(tourisme)
201camionnettes rA Dtvlstoll
102camions
156tract€urs d'artillerie D'INFAIIIERIE
6 voitures
131motos
blindées
BRTTANTIIOUEvc
5th Division (Major-General
Franklyn)
ËcmilÎDE C YÂltlE -
-
gth,91stet 92nd FieldArtilleryRegiments;
D]Y|$O]|Xlft -
52ndAntitankBegiment;
13th,1sthet 17thInfantryBrigades.
E6cadlons
d€ clmbâl Lesélémentsorganiques
d'arméesonttrès
Escouâdêd€ breux.lls se composentde quatrebataillonsde
trall6mlsohns niers.troisbataillonsde mitrailleurs.
de la 25lh ln
Brigade,de neufgroupesou régimentsde DCA,
deux régimentsde projecteursde DCA,de cinqr|
mentsde FieldArtillery,de cinq régimentsd'arlilll
moyenne,de deuxrqJimenlsd'artillerielourde,de
Pelotoide Peloton Poloton Poloton
d€ Pêlotoog Palolols régimentsde FioyalHorse Arlillery (molorisés),
com|nandomont molos , s€rvitgsgénédux coanmandom€at
da|E lég6fs Blencâûiers
l.tûoto3 ,Æ"#,:! ",rfw 1âh BoyalLancers(avec38 automitrailleuses Mol
et du 4th RoyalTankRegiment(avec50 chars
irark I et 5 VickersMarkVlb).
- 2nd, 24thet 1gthFieldArtilleryBegiments; Le 2eéchelonest au completle 28iévrier 1940.ll se compose
- 21stAntitankBegiment; 3ecorps,à quatredivisionsau lieude trois.
- 1st GuardBrigade;
- 2nd et 3rd InfanlryBrigades. o 3rdCorps
Elémentsorganiquesde corpsd'armée:
2nd Division (Major-ceneratLtoyd) - Easl RidingYeomanry(cavalerie);
- 4tMth DragoonGuards; - 5th, 139thet 140thFieldArtilleryRgts;
- 1o'th,16thet lSth FieldArtilleryRegiments; - 51th,61st,63rd,65thet 69th Field
- 13thAntitankRegiment; ArtilleryRegiments(Medium);
- 4th, 5th et 6th InlantryBrigades. - 52thHeaw ArtilleryRegiment;
- quatrebataillonsde mitrailleurs;
48th Division (MajoÊceneratThome) - deux balaillonsdu RASC(HoyalArmy
- Lothian& BorderHorse(cavalerie); ServiceCorps).
- 67thel 68th FieldArtilleryRegiments;
- 53rdAntitankRegiment; 51st (Highland) Division (Maj.-Generat Fortune)
- 143rd,144thet 145thInlantryBrigades. (DivisiondétachéeenLotainejusqu'àmi-ûâi 1940)
- Fife& ForfarYeomanry(cavalerie);
O 2nd Corps (Lieutenant-ceneral Brooke) - 751h,76thet 77th FieldArtilleryFlegiments;
Elémentsorganiquesde corpsd'armée: - 51stAntitankRegiment;
- 88th,53rdet 59th FieldArtilleryBegiments; - 152nd,153rdet 154thIntantryBrigades.
- 53rd (Light)AntiaircrattRegiment;
- 2nd MiddlesexFlegiment(mitrailleurs); 50th Division (MajorceneralMartel)
- 2nd BoyalNorthumberland Regiment; - 72ndet 74th FieldArtilleryRegiments;
- 2nd Argyll& SutherlandHighlanders(mitrailleurs). - 65thAntitankRegiment;
- 150thet 151stInfantryBrigade;
3rd Division (Major-ceneratMontgomery) - 4lh NorthumberlandFusiliers
- 15th/'1gth Hussars;
- 7th,23rd et 33rd FieldArtilleryRegiments; 44th Division (Major-ceneralosbome)
- 20thAntitankRegiment; - 57th,58thet 65th FieldArtilleryRegiments;
- 7th, 8th et gth InlantryBrigades. - 57thAnlitankRegiment;
- 131st,132ndet 133rdInfantry Brigades.
4th Division (MajorceneratJohnson)
- InniskillingDragoonGuards; 42nd Division (Major-ceneralHolmes)
- 17th,22ndet 30th FieldArtilleryRgts; - 51st,52ndet 53rd FieldArtilleryRgts;
- 14thAntitankFlegiment; - 56thAntitankRegiment;
- 10'th,'11thet 12thInfantry
Brigades. - 125th,126thet 127thInfantryBrigades.

On le volt,les régimentsde cavaleriedivisionnaire manquent


trois des ouatredivisionsdu 3rd Coros.D'autresunitésvont a

le BritishErpedilionory
Jorce avant le 10 mai 1940, notammentles 1âh et 23th Divisions,le 7th
(27 Matildal. 23 Matildall et 7 VickersMk Vlb).le 4th Northumbe
Fusiliers(,|2AM Oaimler)et le N" 3 Air MissionPhantom(6 AM

Ci-conte.
Soua leg acclâmellonadaa
Belgoa,ôncora neulJ€a
quêlquêaheu.63 plu3 tôt, un
Vlck 'r3 llk Vlb rur .€morou.
ao dlrlgê vora Louvâln,
dl3t nt da 24 kllomà.Er. L!
photo r é é pfkô lô lt |nâl
1940.Le lo.ânga blanc et
blouloncévlalbleaualâ
tourcllôdéllgn. un chrr du
13/18t1'rHu$a.r. âtt ché à le
1.t InLntry Olvlalon.Lo
c.moulleqo à dgur talntea dê
vert (G.3 Kâet Crpar cl G.4
De* Gr€an,oat
oarllcullèremont vblble.
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Ufacolonne
LPânzerdivision

0uPêul€tre
rc3ence
de chars de la
progresse
$les pavésd'une rue belge
trançâise-La
d un monument aux
n o t u e x c l luatp o s s i b i l i t éq u e
tEsDrvtsloNs
AttErillAND
Pour l'invosionde lo Belgique - - PanzerRegiment35,
bpioloait élé prise en -- PanzerRegiment36i
lolhnde, pays resté neulre
F 1 9 1 4 . 1 9 L1 e8 s. p h o t o s d e
i9 Panzerdivision - tôut
et des Poys-Bos,le Heeres Schltzen Regimenter12 et 13i
- A d i l l e r i eR e g t m e n1t 0 3 .
tûnmecelles des 3. et 4. Pz.
0i.dailleurs sontrares.
GruppeB du gênérolvon P onier Btn 79;
NachrichlenAbteilung79.
f i h s u n i t e se n q u e s t i o nô n t
M!descombatsbeaucoup
Bockdisposede trente PanzerAbwehr Able ung 49.
tlr6durs que leurs s@urs dLr
Fuæd ârmeesde von
divisions,dont trois blindêes, t 9. Panzerdivision
N\ridstedt.
6mbats,
A Iissue des
les PK attemands
les3.,4. et 9. O q nd ê de Vre'lnô Con ma^dêê pa' p qenêr.l
Hubicky
m l 3 u n 0puhl o l o g r â p h i é
rimpoftnt malérietaltié Ponzerdivisionen, el trois AulkiârungsAbte lung 9;
Ituil ou capturé. raA) PanzerRegiment33:
motorisées,lo 20. lD (mot), - S c h û t z e nR e g m e n t e r1 0 e t 1 1 1
Artilerie Regiment102:
les SS-Totenkopf et PionierBtn 86i
S5-Verf ûgungsdivision. NachfichtenAbleilungBl ;
- PanzerAbwehr Abteilung50

LesPonzerdivisionen LÊ5 3 el 4 Pl Drv.sonrdu p'emrertype.c e\l d d[ê


avec une Panzerbrigadeforte de deux Panzerregi
Voici les compositionsexactesdes trotsPanzerdtv menterà deux Abteilungen(voirorganigrammep. 98).
stonen: E n r e v a n c h e a- L P z . D v . . a n c i e n n e4 . L e i c h l eD v
sion,est du modèle1940,avec seulementun régimenl
4 3. Panzerdivision b l r n d ed e t r o i s A b t e i u n g e n L a d f f é r e n c ed a n s l e
Origine Beflin Commandéepar e généra]Stumpf. n o m b r ed e c h a r s e s t r m p o r t a n t eS. e l o n T h o m a s L .
- AulklàrungsAbte lung 3, .lentz.c té par Za oga, les elfectrfssont es su vanls :
- PanzerRegiment5:
- PanzerRegiment6; 0 3. Panzerdivision 273 Pz I, Pz ll el dér vésl
- SchutzenReg menl 3: 68 Pz lll et Pz lV.
Krad Regiment3l
Artilerie Regiment75; * 4. Panzerdivision 259 P7 L Pz ll et dérivés;
PionierBtn 39: 64 Pz lll el Pz lV.
NachrichtenAbleilLrng 39:
PanzerAbwehrAbteilung39. O 9. Panzerdivision 97 Pz I Pz ll et dérivési
56 Pz lll et Pz lV.
4 4. Panzerdivision
Originedu recrutement
: Wùrzburg.Commandéepar La 9. Pz.Div.est a drvrsronbl ndée allemandeaux
le généralSlever. effectifses plus iarbles: 150 chars seulementcontre
AulklàrungsAbteiung 7: envrron300 pour es d vrsionsconsltuéesavanlla guer 97
Begroupement de chars de h
4. Panzerdivision oueloue
pârt en Belgique, devânt le
fronl du corDs de cavalerie
françâis. Læ chitfræ isune3
non sudignég sonl typiqueÉ
de lâ division. Cette derniàn
compte encorc une m€iorilé
écrasanle de chars légers:
orès de 260. contre moins&
70 chârs moyens Pânzerlllal
lV. Cette Dhoto montre
principalement de6 PzKpfwI
de la 5. compegnie du Panôl
Regiment 35. A l'ârrière-plan,
on remaroue un Panzerlll,
IBA)

qllenondes
les divisions
re et environ200DourlesautresPz.Div.de formation tiond'unedivisionmotorisée type.Celle-ci peu
ditfère
récente.En revanche,elle possèdeune slc Kp. à ceciprèsqu'elleeslentiè
d'infanterie,
de la division
(n" 706),avecsix automoteursde 15 cm surchâssis rementmotorisée, alorsqueleslD sonthippomobile
de PanzerL VoiciI'ordrede grandeur d'unelD (mot.)|
Pourlescombatsautourd'Arraset de Cambrai.nous - 16 000hommes;
évoquerons toisles 5. et 7. Panzerdivi-
une nouvelle - 60 aulomilrarlleuseslourdeset legères:
sionen.Tousles renseignements surcesdeuxunités - 2 600vorturesde tourismeel camions;
se trouventdans Gude an perceà Sedan. - 800 motoset side-cars.
Cet organigramme présente
qu
L'ordrede batailledestroisdivisionsmotorisées
une Panzerdivision du
modèle d âvant-guerre,qui
Lesdivisionsmotcnisées nousintéressenticiestle suivanl:
s'applique donc aux cinq Troisdivisionsde ce typesontengagéesau seindu 4 20. lD (mot.)
premlères divlsions blindé€s - Aufkl.Abt.20 (mot.)i
et à lâ 1(P. Nous âvons publié
Heeres-Gruppe B: I'uneen Hollande, auxcôtésde la
9. Pz.Div.,la SS-Verfùgungs Division,lesdeuxautres - Infanterie Rgt69,76 el90;
I o r g a n i g r â m m ed e s P z , O i v . 6
à 9 dans Gudefiff perce à en Belgique:la 20. lD (mot.)et la Ss-Totenkopf. - ArtillerieRgt20 et 56:
Sedâ4 page 7. L'organigramme de la page100donnela composl- Beobachtungs Abteilung20;

l PANZERDIYISION \ll]l
_ r À
EN l

j ,
I
I
lct'
CIIARS
AllETNAl{Dg
DES3. ET9. PAilZERDIYI'IOI{E1{
th HOlw ll dc la 3. Panzerdlvtaton,
I Albllung, 5, Komprnla. Leschittres
g1t peintsên larges
qnlorrlsblancssur
b lbndgds
hnz6r Les 3. âl Ulndgned. la
{ Pânzêrdivisionenlonl 3. Panrardlv|3lon
Frlio du Panzer-
l(orpsdugénérâl
tlXtpn€r,
en
&lgrqu€.

9J

Plnzeôofrhlawag.n I du
Baobachlung2ùgde l.
9, Ptnzardlvlalon, aux
Paya.Bar.Linsigne
divisionnair€,
unedoublo
cloixjaune,prêteà
confusionav6cceluide h 6.
Fânz€rdivision.ll s6redonc
définitivêmenl
suoodmé
aprèsla campâgne de

idw fvÂu.{. D rt l. t. Prnz.rdtvt.ton. t. Abt.flung, il. Komp.nt..


rcr€reremprac€menl p€uusuetdunumérotactiqus. Chaauêdivision
sô6 unitésen employantdes chillresde laille,d€ coulourel
nl dillérents.

Ulndgnô d. le 9. Prn:ardlvlllon

'à-'!&ru"'

@ulêutsaleJaen Restayn @ 1993/ Mitiûia Magazine


Ciaonte.
A la Bâ33ée, c6 Sdkl2 7 appârtienl probeblement à la
7. Panzerdivblon dê Rom|nel qui s'êmpâre de la ville apêr
un dur combal, lê 24 mâl 1940. 18Â)

- Panzerabwehr Abtejlung20;
- PionierBtn 20;
- Nachrichten Ableiluno20.
ll est à noterque l'lR 69;st rattachéen mai 1940à
la 1. Pz. Div.qui ne combatpasdu toutdansle mèmo
secteur.
a SS-Iofenkopt Dlvision (mot.)
Toutes les unités portentle nom de Totenkopt,à
l'exceptiondes trois régimentsd'infanterie:
- Oberbayerni
- Thii ngeni
- Ostnark.
a SS Verfûgungsdivision (luturediv. Das Berblr
Mêmeremarqueque ci-dessus.Lestroisnomsdes
régimentsd'inlanteriesont :
- Deutschland,
- Germania;
- Der Fùhrcr.
Le groupe de reconnoissqnce
Au sein de l'lD (mot.),la seuleunitéblindéeest
I'AutklàrungsAbteilung(groupede reconnaissance) ll
n'est pas inutilede le détaillerun peu plus que dans
I'organigramme généralde la division.
- Etat-major,comprenant:
sectionde transmissions;
sectiond'automitrailleuses:
sectionmotocycliste
- 2 compagniesd'automitrailleuses, avecchacune:
6 AM lourdesà huitroues(SdKlz232);
18 AM légères(SdKfz2211222).
- Compagniemotocycliste de fusiliersavecmitrail.
leuseslourdeset légèreset lance-grenade
- Compagnielourde,comprenant:
sectionantichars(3 canonsde 3,7 cm);
sectionde 2 canonsde 7,5 cm tractési
sectionde pionniersavecélémentsde pont
colonnelégèrede ravitaillement.

Plusieurs unitésde Panzerjàger


et de Sturmgesdût
accompagnent égalementles divisionsmotoriséesdu
grouped'arméesB. La listeet la compositionde ces
unitésse trouveen page 7 du hots-sétieGudeianpet
ce à Sedan.

tADlYlSloN oMsroNDNFÀ',rrEnE
D'!]{FAlllERlE -Ê[",îff;
moloRtgEE,l94o

100
.-l+

gURtECANA]
DESASTRE ATBERT
CIJâssus.
lJnêvu€imore6alonnânle du Bienque l'invosionde lo coupeen deux la collinede Loén,puis lorsqu'illonge
la lrontièrehollandaise. Le tosséatteintalors65 mètres
dn.l Alberllors du
parcement de l'étonnânte
hnchéede Cæler, dont les
Belgiqueet de lo Hollqndene de profondeuret ses paroissontquasimentverticales.
Devantl'évidentintérêtdéfensifd'unetellecouDUre.
laroi6à-Dicde 65 mètræ de
hrtformëntun berrege
soitqu'unediversion,elleest le conseilsupérieurde la Défensenationaledécideen
février1931de construireun fort ultra-moderne. Les
hlûnchbsâble.
allhouêtles
Lesdeux
minuaculês
menéeovec force et travauxcommencent en avril 1932.Le fort d'Eben-
Emaèls'étendsur 66 hectares,ce qui esl vraiment
vl lblesen hautde lâ couourc
andonnenlla mesurê.Lê lon déterminotion. Desormes considérable. Bâti sur trois niveaux,dont le plus pro-
qui s'appuie fondatteintparendroitssoixantemètressousle niveau
d'Êben-Emâë1,
tur16cenalAlb€rl,est nouvellessont employêes. du sol. le lort est bien entenducaDablede résisterà
qualimênl lmpossibleà
ilaquerâvecde6moyeng Tout loisseô penserque les toutesles piècesd'artillerieennemie,mêmeles plus
bre3treaconventionnels, au lourdes.ll est évidentque l'état-majorbelge a voulu
ndm au3silonglempsque Allemondsvont renouveler le éviterune reditedes événements d'août1914,lorsque
,onartillêrlen'a Daséié les pièceslourdesautrichiennes, sous les ordresde
noutrâll6ée. plon Schlieffun
de 1914,ovec Ludendorfl,ont éventréles fortsde Liège.
llluseeBovelde I Armée. a r
qes moyensencore prus Eben-Emaèl est terminéen 1935,au moinsen ce
qui concernele gros ceuvre.Puisl'artillerieest instal-
lée. Elle est répartieen casemateset coupoles.Ces
Purssonls. demièresseulespermettent un tirtousazimuts.Surles
cinq coupolesà éclipse,les deux les plus septentrio-
L'undespoints-clés du planallemandest I'utilisation nalessontfausses.Au centre,unecoupolede deux
destroupesaéroportées surdespositionsstratégiques. canonsde 120mm a uneportéede 16 kilomètres. Cela
Nousverronsqu'auxPays-Bas,les opérationsne lui permetde défendreMaëstricht,en territoirehollan-
s'étaientpas dérouléesd'une façon aussilavorable dais,si le besoinse lait sentir.En revanche,la lrontiè-
qu'onle croitgénéralement. En Belgique,en revanche, re allemandeet la régiond'Aix-la-Chapelle sont hors
le succèsestcomplet.Bienque notreséried'ouvrages de portée,toujourspourles mêmesraisonspolitiques
s'attacheavanttout à relaterles combatsdes unités de neutralité.
blindées,il est indispensable
de décrireavec un mini- Parailleurs,le fort possèdeaussideuxcoupolesde
mumde détailslesooérations aérooortéesallemandes deuxcanonsde 75 et ouatrebatteriesde troiscanons
en Belgique,car ellesvont permettreaux Panzerdivi- de 75, sansoublierde multiplespiècesanticharset de
sionende foncerau cæur mêmedu paysalorsque les DCA(douzecanonsanticharsde 60 mm à tir rapideet
unitésalliéesne sontpas encoreen place,laissant treizemitrailleuses jumelées).Cet armementesl non
combattreseul le corpsde cavaleriefrançais. négligeablemais paraîtun peu terne,notammenten
calibre,par rapportà la masseimpressionnante d'un
fort oui s'étendsur 66 hectareset oossèdetreizekilo-
Stohl,Beton,Eisen,Grunit mètresde galeries.
Ces quatremotsde code désignentles groupes Faceà ce monslre,au fossédu canalAlbertet aux
d'assautallemandsutiliséscontrele Dontde Veldwe- trois pontsminésqui I'enjambent,les Allemandssont
zelt,en acier,celuide Vrcenhoven, en béton,celu,de nettementembarrassés lorsqu'ilscommencent à envi-
Kanne,en fer et enfinle fort d'Eben-Emaè|, en granit. sagerune invasionde la Belgique.lls n'ontaucune
CestroisDontsoermettent de franchirle canalAlbert chancede pouvoirprendreles pontspar surprise.car
dans le secteuroù il est le plus impressionnant, lors- il leurfautd'abordtraverserla bandede terrainhol
qu'ils'engagedansl'étonnante tranchéede Casterqui landaisede Maëstricht avantd'atteindre la frontièrebel- 101
Lâ lourelle de 'l20 mm du lort d'Eben-Em6èl
L'emplâcemènt désigné en x est ta trace iiissê par
Ierplosion d'une charge creu36 poaé€ par les aéroporlés
âllemands. Celle-ci n'a pas élé gutlisente pour pèrcer le
blindage de la coupole. En râison d'une délêctlon du monlê
chârge et d'autres orgânes essenliels, lâ tourêlle n'â de
toutes laçons pas tiré uî settl coup. (MRA)

Commentun lel désastrea-t-ilDuse déroulerens


peu de temps? Celatientà la tois à la superberéus.
sitede l'opérationallemandeet à deserreursdu com,
mandement belge.La placemanqueici pourdécrire
parlaitement
I'atterrassage précisdes planeursDFS
230,I'assautraDidedes Dontset la misehorsde coft
bat des défenseurs.Certainsplaneursse sontcertes
poséstrès lourdement,occasionnantdes pertesaux
assaillanlset à leur matérielmais,en général,les
groupesd'assautsontintervenus immédiatement avant
" ?::,:- un grandsuccès,saufau pontde Kanne.Pourquoicet
échecallemand ?
La réponsetientessentiellement à la responsabilit
du commandement belge.Lespontsde Vrcenhoven
Déscstre
surle canolAlbert de Veldwezeltdépendentdirectementdes unilés
el
cyclistesfrontières,dont le PC se trouveà Lanæken,
ge. Mêmeuneattaquede parachutistes a bienpeu de
chancede succès: lesJu 52,desappareils particuliè-
rementpeudiscrets,serontrepérésbienavantleurarri-
veeau-dessusdes pontset ceux-ciaurontsautéavant
quelesparachulisles ne prennenlOied.
C'estalorsqu uneidéeonginales imposepeuà peu.
avec I'appuidéterminantde Hitler: les pontset le fort
lui-mèmeserontcapluréspardes planeurschargésde
troupesaeroportées.Larguésà 2 500 metresd attitu-
de luste avantla lrontièregermano-néerlandaise, les
planeurs DFS230glisseront silencieusement au-oes-
susde Maëstricht avantde se poserà quelquesmètres
seulement desponts,afinde surprendre lesdélenseurs
belges.Quantà I'attaque du fort,elleseraaccomplie
de la mêmelaÇon,avecd'autantplusde chancesde
succèsque le glacisdu sommetdu fortn'estabsolu-
mentpas prévupour le combat.Tous les organes
défensifslégerssont destinésà battreles accèster-
restresd'Eben-Emaélet nonle sommet.Seulesquatre
milrailleuses
Maximde la première guerremondtale y
sontotsposees.
à bonnedistancedes pontseux-mêmes.Leséquipss
Vue sur les délenses
Une botoille perdue en un quort ântichars du tort d'Eben-
de destructionprésentessur olaceattendentleurs
Emâë1.Celles-ci n'ont jamais ordresdu commandantGiddeloo,à Lanæken.En
servi el l'infanterie allemânde revanche,le pontde Kanne,à proximitéimmédiate du
Lorsqueles planeursallemandsse posentsur le gla- quis'est emparée du lort le fortd'Eben-Emaé|, dépendde celui-ci.Enoutre,latâcie
cisdu fortd'Eben-Emaé|, il leurfautà peinetroisminutes 11 mâi n'a pas eu besoin de des défenseurs de Kanneest lacilitéeoar le terrain.
pourétreà predd ceuvre.Gràceà unearmesecrete, lulter à l'extérieur conlre une totalemenl impralicable pourun atterrissage despla.
unechargecreusede 50 kg,leséquipesd'assautdétrui- garnison repoussée dan3 les
fonds du fort par une lerrible neurs: ceux-cidoiventse poserà distance.
senten peude tempslescoupolesblindéeset lescase. lutle à I'explosil dâns les Les DFS230 arriventà Vrcenhoven et Veldwezeltà
mates.Un quartd'heureaprèsI'atterrissage des pla- 9ârenes. 4 h 15 et 4 h 20 respectivement. Les Belgessonten
neurs, le sort du fort est déjà loué. Aveugléet (Musée Royal de t Arnée) étatd'alertedepuisprèsde trois heures,les planeurs
impuissant, le fort le plusmodernedu mondeva assis- - bienqu'ilsne portentaucunemarquedistinctive-
Ct-dessous
ter inerteà l'invasion du pays.ll capitulera le lende Le ponl de Veldwe:elt, ont été repéréset identifiés,maisaucunordrede des-
marn_ attâqué par les plâneurs tructionn'arrivede Lanæken.C'est que, par un coup
Le généralvanOverstraeten raconteainsil'incrovable allemands DFS 230, le 10 mai du sort,uneattaqueaériennede ouatreJu 87 Stukaa
nouvelle: , A si^ heutes,je passeau GeG, en bran- à 4 h 20 du mâtin,lombe peu détruitle PC des unitéscyclisleslrontières, tuantle
le-basde départpout le foft de Brcendonck,dontt'amé- de temps apÈB, les
délênseu6 de la commandant Giddeloo.
nagementen PC est heurcusement terminé.Le oéné- 6. compagnie du Lorsqueles parasallemandsattaquentles deu
al me communiqueles denières nouveltes: :A stx 2. carabiniers ayent été ponts,les équipesde destructionsont miseshorsde
heures,desparachutistesoccupaientlessuperstruc- surpris par la soudeinelé de combatavantmêmed'avoirpu réagir.A Kanne,en
tures du fort d'Eben-Emaë|.Les deux casematesà l âttaque. La pholo montrê
canons otientées vers Maêstricht sont hors de seNi- bien quel magnilique fossé
antichar le canâl Albed aurait 1. Jean l,lichelLhoest- Les parcs allemandsau canatAtbed-
ce. Deux blocs de défense rapprochée sont déttuits I pu constiluer. Paris,Pressesde a Cité, 1964.Page 7.
On centre su le foû les teux du 14ed'afti erie, du 2æ, (MuséeRayalde lAmée) 2. lbid. page 8.
des forts de Pontisse et de Barchon... " C'est un
désastreà peine croyable.Je demande : ',Je suppo-
se que les ponts du canalAlbeft en lace de Maêstricht
ont sauté ? " Le généralme répond: " Je le suppose
ausst.J ai reûercl ordreà sN heures. - j
_Lelendemain matin,lesnouvelles sontencoreplus
désastreuses, putsquele géneralvan Overstraéten
resumeainsila situalion au roiLéoDold lll : " La posl-
lion du canalAlben es!pedue. enlonceepat lestrcupes
motortseesqu ont profitedes ponts caplurcsntacrc.
ll n y a pas un instantà pedrc . ellesvonlse tancerà
la poursuite,prenant à rcvers tout notre déploiement
. ^^ sut le cânal.Unedectspntddicales impose: ramenel
tvz nos troupesavdnceessur la ligneAnverc-Namur".
BTINDES EÎ NEIRTA}IDAIS
BEIOES
do combal" ACGl,
" Automltralllouao
apparlenântà l'æc.dron d'aulo3bllndéê3du
corpsde cavalorlobelge.Ducôlébelge,col engin
paf Renault,
construat connuen FÉncssousle nom
d AMC35,eslmrsen serviceà douzeo(emplaires,
donlhuilseulementserontên ligneen mai1940:
lélpelolon(peÉonnoldu 18,guides): charsn' 807,
817.829et 8'32.
? peloton(Petsoînèldu
2e lâncie€) : chars
n" 803,814,
831 et 833.
A cette époque,
IACG 1 est le
seul véritable
char de l'armée
belge, marsson
blindagsesl
insuffisanl.
Tout les
véhicules
blindés
bêlgessonl
peinlsde la
mém€ couleur
kaki,sans aulre
camoullage.
g Les ACG 1
l.-'Èqfq- t
une lêle dê
àinocéros,
La petilecocardebelgeest siluée,soil en bas clela
un cenon automoleur 113 modèle lll d'un€ dlvlslon tourelle,comme ici, sorten haul de la caisse.
dachels€u.3 ardennals, Linsagnop€int sur la
lourellereprésentoun sangli€r.Le T 13 esl Iengin
decombalblindéle plus largemenlrépandudans
I'améebelge,Son canon de 47 mm esl capablede
p€rcern'importequel blindageallemand.mais la
proleclionde l'équipage est dérisohe i blindage très
léger,lourelleouvene sur l'arrière.Le T 13 esl un
bonchassêurde chars, mais les circonslânces

Bêlgesà I'utilisêr

combalou comm6
unchar cle soula6n
rôle
d'inlanierie,
auquelil n'esl

destrné.

e.r&t4," sJ
Aulomlt.allleus€ Daf l, 39 d. l'armée
néerlândais€.Ce typê d'sngins,le plus
moderneque puassealignerI'armée
néerlandâise,n'êstpas encoreopéretionnol
lors de la campagnedes cinq iours de mai
1940.Les sept voiluresdisponibles{sur 12)
sont livréesà l'escadrcnde dépôl de la
cavalerie,oir ils ne participenlpas eu combal,
à I'excepliond un seul,
immalricuié
1 1 f 2 2 0 3q,u i s e
bal à Overschle
le 14 mai1940.
Le carenâge

mitraill6uses
Lewis M20 sonl
parliculièremenl
tmposantsel
laissentcroireà
un calibresâns

avec la éalité.

93
103
Mb couleuÆde Jeân Restayn @ 1993/ Militâtia Magazine
revanche, le sorta joué en faveurdes Belges.Tout
d'abord, les planeurs allemands sontarrivés-un quart
d'heureplustard,en raisond'uneerreurde navioaiion.
Le majorJottrand. donldependle pont,donneIordre
de destruction alorsque les DFS230commencent à
perneteurdescentesur l'objectil.Celui,cisauteau
momentmêmeoùtlesplaneurs commencent à se poser.
ll s'ensuitunebatailleparticulièrement
violentedurant
laquelle le 2egrenadiers soutfredespertesparticuliè-
rementsensibles: I olficiers,13 sous,officiers. 117
hommessonttués, 190capturés,dontS0blessés.Les
aeroponesont perdu22 mortset 27 blessés.lesoertes
de l inlanlene allemande ayantanaquedepuisla tron-
tierehollandatse etanttnconnues

lJogonie du fo* le plus moderne du


monde
Sur le fort d'Eben-Emaê|, le succèsallemandest
rmpressionnant. DèsI'atterrissage desplaneurs, deux
desquatremitrailleuses antl-avlons(apDelées Mi A Avi
en abréviation militaire betge)sontmtseshorsde com-
oal tsnquetques Inslants. tesgroupesde combatse
ruentverslescoupoleset y placentdeschargescreuses
quicausentdes dégâtsirrémédiables. La résistance
belgeest presquenulle,car les superstructures du fort
sontquasiment videsde soldats: ils sontoccupésà
déménager les locauxdu tempsde oai^_ combattre. En outre,la tourellede 120,la Oluspuis-
Pourtant. à la coupolesud,lesAllemands fontpreu, santedu fort,est incapable de tirer: le monte-charoe Trâversée du cânalAlbert par
ve de précipitation. lls déposentunechargecreusede un groupe de pionniers
eslbloqueel.choseplusetonnante encore,la lameàu allemânds. Un obus belgeou
50 kg alorsquecelle-ciestecLpséeet sanamémeveri- débouchoir et toutesleslamesde rechanqesontintrou- supposé telvient d exploserà
ter le resultatde Iexploston, abandonnent te secteur. vables.D'aprèslesservants de la coup6le.il ne pou- l a l i m i t ed u c â n â l e t d e l a
Or, la tourelleesl à peu prèsintacte.L'undes deux vaits'agirqued'unsabotage,puisquela veille,un exer- berge. La lumée de
canonsa souffert,maisil seraremisen état rapide_ cices'étaitdéroulétrèsnormalement. LesAllemands
I'explosion est bien visibleet
ment.A partirde 4 h 30, les servaniscommencent l â s u r l a c ed u c â n a l a u
à n'aurontdoncaucunmalà s'enapprocheret à la faire premier plan est troubtée par
trrersur le glacisavecdes boîtesà balles.Celles-ci sauter. les éclats ou I'ondê de choa,
gênentconsidérablement les Allemandsdu groupe Ainsi,en dix minutesà peine,le fortd'Eben-Emaèl (BA)
d'assautHaug,incapables de s'approcherà nouveau a été en grandepartieneutralisé. Toutesles pièces
de la coupole. pouvanttirersur les pontsdu canalAlbertsonthorsde
Ailleurs.lesaeroporles n ontguerede diflicultepour combat-
reourre au sttence touslesouvrages. d autanlquecer- ll resleque lesquelque1 000 soldatsde la garnison
Iarnsetements de tagarnison sembtent peudecidesa pourraient tenterquelquechosecontreles 6g aéro-

Dé_EqEEq
rur le cqnalAlbert
r"E9 tAI 1940/ Lrgnes
dedelense
holanda
ses
\/ Llgnes
dedélense
belge

Mer du Nord

ORANDEBRHAGNE

TrAnnê
I' Otll
9. D|ll

Manche

Dinant

Bertrix Gd
. d e
)'=r"s
portés allernands
suoerslructures.
qui causenltantde dégâtssur les
l\,4ais
la raoiditéde I'ooération a lait
\r--:.,q.ffj,t
pedreauxBelgesleursang-froid et, se sentantrmpuis-
sants à luttersur les superstructures, ils préfèrent
senlermer dansles prolondeurs du fort.Lescharges
creuses, avecleurseffetsteffiliants, sontbiensûr à
lorgine de cetteréaction.
Certains défenseurs lontoourtantoreuved'unevolon-
tedefer.Ainsi,à a coupolesud,lestirsn'arrêtent pas
delaiournée. à la loiscontreun oontde bateauxsur
a N,4euse et aussiconlreles suoerstructures du fort.
Lestros équipesqui vonls'y relayercontinueront la
lutleusouà la reddition du fort.
'es
E^revanche. drtferenles palrouilles envoyees sur
Iedessus du lortpar le majorJottrandmanquent net-
IerÊ|.1de rrordanl.Unesorlienonteegràceau cou-
rage!x commandant VanderAuwera,se terminepar
unevéritable débandade. la pluoartde ses hommes
s'éciosantpourretournerà l'abfidu fort.de tellesorte Ér7.'"-
o!i se retrouvesur les suoerstructures
menl deuxotficiers, un sous-otlicier
avecseule-
et quatresoldats.
' _ , . ,-.- . ' .u'.
' {S
LespatrouiIes suivantesne sont guèreplus nom-
breuses.
Elpourlanl.la situationdes aéroportésest précaire
eteurchef. RudolfWitzig,ne cessede demanderdes
nolveles du PionierBtn.51, censéattaquerle fortdès demierréunitle conseil
de délense du fo(, quise com-
mid.Enlait,la destruclion despontsde la villede Maès- posede seplpersonnes. Tousdemandenl la reddition.
Des soldâts allemânds
Incht l'a relardé.ll arrivele lendemain, aprèsavoirfran- Jottranddécidedoncde rendrele lort et envoieun plé' (probâblement membres du
chlecanalAlbertsurdescanots. à la faveurde la nuit. discuteraveclesAllemands
nipotentiaire de troispoints Pionier Btn. 51) prennenl un
Dèsors.l'agoniedu ton commence. Lespionniers importants,notamment leshonneurs militairespourla peu de repos devant les blocs
progressent dansle forten taisantsauterdesgaleries garnison.Pendantce temps.il espèrepouvor pratr- I e t V l d u l o n d ' E b e nE m â ë | .
€llesditlérents ba(agesposésparla garnison. Celle- querdesdestructions importantes dansle lort. La lutte n a pas été trop
dilticile pour eux, leur
ci,refoulée peuà peudansIesprofondeurs du fort,est Maisdèsque le plénipotentiaire
estsort avecle dra- anteruentionà I'explosil dans
ementparalyséeet en proieà la terreur,d'autani
lrttéra peaublanc,unegrandepartiede la garnrson se préci- les galeries du lort
oueléleckicité estsanscessecouoée. oitedehorsoourse rendre.sansattendrela moindre surprenanl la gârnison el la
Lescommunications avecI'extérieur ne sont pas réduisant rapidêment à
nlerrornpues et, vers I h 45, le maiorJottrandenvoie Iimpuissânce.
(MuseeRoyalde IArnee)
unmessage tragique: " L ennemia afteintle PC et le
@mmandant du lan e* descendudans la casene sou-
tercine.La situationestde Dlusen Dlusintenablecar
Iennemi pragresseen faisanlsautetdes charges,occa-
slonnant despeflesgravesdans la garnison,pat cet
leméthode. L'assallantne DerdDasde monde.La cou-
pole75 lire encoreet d autres organessonl encore Beddition cl un lort belge du
accupés et utilisables. La situationestdésespérée: 4 secteur de Liège. Nous ne
alficiers et B0 soldatssont b/essés.Pas de moyens possédons aucune autre
indication de lieu. La
Wurrésisterà I'attaquepar explosils.Demandeau capitulâtion d Eben Emaël
commandant du lll CA s il peut rcndrele fod. " 3 s est lâite de laçon précipilée,
Unquarld heureaprès,le lll CA autorisele major le parlementake belge étant
Jotlrand à prendrea décision qu'iljugenécessaire. Ce soudain rejoinl par une parlie
de la garnison n ayânt pas
attendu la tin des pourpârlers.
3 -p- pàtd- dlpmdnd- -ù r"ndt 4lb.t1. op. Li. pàge 279 (llusée Boyalde lAmee)

CÈconlre.
Une seclion de lântâssins
allêmands se rêgroupe p€u
après lâ prise du lort d'Eben-
Emaë|. Lâ plupart des
hommes portent baibnnette
âu canon, ce qur est assez
étonnanl. Les grenades à
manche, égalêment visibles,
sont nettemenl Plus utiles
pour le combal dans les
galeries du forl. Tous les
hommes portent en sautoarIa
housse de toile anti-ypérile,
rêtenue à la sangle de l'élui
du masque à gaz. Mâlgré
I'inutilité évidente de ce genre
d équipemenls, celuÈci sera
en usage iusqu à la fin de la
i' g u e r r e .â u m o i n s
réglemenlairement.rBA) luc
négociation.Danscesconditions, seulesquelquesdes-
tructionsminimessontexécutées,la plusnotableétant -È',
;:,{
l explosrondu PC grâceau sacriltcedu soldatAncta.
La garnisona perduen tout 23 tués et 59 blessés;
les Allemands,6 tués et 20 blessés.
Ainsi.versmidile 11 mai.te fortle pluspuissantdu
mondea cessede combattre. Renduimpuissant en
quelquesminutesseulementla veille,il n'a servià rien
dansla délensede la lgne du canatAlbert.Enlait.cet-
le-crn a pastenuplusde 24 heures,alorsque les stra_
tègesbelgeset françaisescomptaientune résistance
de quatreà sixjours.Ainsi,dès le début,la manceuvre
Dylese présentesous de bien mauvaisauqures.Les
Françaisréussiront-ils
à se meflreen placeàvanlIarri-
vée des Allemands?

Une conhe.otfqque blindê


Sur les tracesdes pionniersallemandssontarrivés
les premierscharsde la 4. panzerdavision. Leurpré-
sencen'a mêmepasété nécessaire la veilleDourarê
ter unecontre-attaque belgelancéeavecbeaucoupde
couragepar ra compagnie de T 13 de ta 7edivision.
Ayantpourobjectifle pontde Veldwezelt, trorsT 13
parvrennent au PC du 2ecarabiniers, bientôtreioints
par un quatriemequtest immobilise par un coupau but
d un canonallemand de 3,7cm,quituele conducteur.
Cecin'empêche pasle lieutenant
Bailleuxde poursuivre
son avancejusqu'àVeldwezelt où deuxautresT l3
sontdétruitset abandonnés sur le terrain.Sanssou-
tien.d'infanterieadéquat,les blindésbelgesn'avaient
d'ailleursaucunechancede réussirleurmission. Leur
sacrificen'enestquepluscourageux.

les chcrs Ci-dessuset ciclessous.


Vuelroniâled'un T 13du mêmetypê queceuxutiliséspar la 7.
divisioncontrele pont de Vetdwezett.
L'tmmâlricutation
que fatormede la tourelle,permettent
âi chiftresupérteurà à 000,de mène
d'identiflerI'engincommeun i t 3 Type|/,t.(tviqA)

tEgt1{Gt1{3
B]|I{DEsBrrcESÂu corBAt
En raisonde la pertede touteslesarchves bloquela tourelle.Seul le replilui permettra ll en estbiensûrde mêmepourlesT 15.
concernantles opérationsdes forces blin- d'échapperà la destruction. Du côté alle- Unecontre-attaque lancéele 27 mai Darles
déesbelges,il est ditficited'écrireune his- mand,les pertessontassezsensibles.notam- charsdu le,groupedu 2elancierscontiePas-
toirecomplètede leurengagement dansta mentle majorKessler,chefdu ll./ lR 192. sendalese soldeelleaussipar un échec.Les
bataille.Parailleurs,en raisonmèmeoe ta Peuaprès,I'escadron d'autosblindéesest blindéssont arrêtésà environun kilomètre
dispersiondes chars par petitsgroupesde à nouveauengagé.Ses deux tentativesde de l'églisedu village,hautlieude la premiè-
douzeau seinde certainesdivisionsd inlan- contre-attaque,le 'tg mai à Zwiindrechtet le re guerremondiale.
terie, il est impossibled'avoir une vue lendemainà Kwatrecht, prèsde Gand,se
d'ensemble. terminenlpar la deslructiond'un char dans En raisonde leurs faibles effectifset de
L'unitébelgepossédant Ie plusde cnars tesdeuxcas, respectivement le n" 807 et le leurconceptionarchaique,les charsbelges
est la 1,edivisionde chasseurs ardennais. n" 803. Le blindagede ces enginsd'origine ne serontjamaisen mesured'influerd'une
avec,|8T 13et 3 T 15.Ê e estenoaoée dans
-mËsion lrançaiseest beaucouptrop léger. quelconquemanièresur I'issuede la bataille.
les Ardennespour une délicate qe
retardement, ayanten taced ellele qrosdes
Panzerdivisionen. PlusteursT 13 du premier
modèle,ne pouvanttirerque vers l'arrière,
sont abandonnésen panne le lono des
routes.Nousne savondpas si les chàrsoe
cettedivisionont remportédesvictoirescontre
les AufklàrungsAbteilungenallemands.
En règlegénérale.leaT t 3 ne Deuvent
jamaislivrerun combatetficace.les canons
de Pakallemands,toujoursparfaitement uti-
lisés,se révélantun obstacleabsolument
infranchissable.
Même le matérielplus moderne.comme
les I ACG I de I'escadrond'autosblinoees
du corpsde cavalerie,ne peuventriencontre
I'ennemi.Le 17 mai,les charsn. 829 et 833
soutiennent le 'lercyclistes-frontièreà Kapel
le-op-den-Bos. lls font face à I'avant-garde
de l'lR 192. Un bref combatse soldeàar la
destructiond'unepiècede Pak 36/37par te
char n' 829, qui ne tarde pas à être arans-
percélui-mêmepar un obus.Le chauffeurest
tué sur le coup,le tireurêst blesséaux iamoes
et seulle chefde charpeuts'échappeiindem-
ne. Le char n" 833 parvientensuiteà me[re
horsde combatle canonallemand,avant
d être lui-mêmetouchépar un obus qui
106
H turoffiÎnl|]]tusts D: 1AI't D]t
Char da cavalartaSofiua modalat*3S S du 18. d.!oona.
Lechar" 93 ". n" 67252,nouseslcûnnuparun6photod€lrcisquartsevantoa-uch€.
publre€dans8/Êkrbg, dê St6v€Zatoga,p. 26. L'appareitareçutecimoufiaoêb;oilions
_ârrorslons,ctassiquêchezSomuâ.Lapholoenqueslion, héiasdê mediocÀouainelne
|arss€vorraucunecoc€rde. Ona supposé toutefoisqu.ilên sxistaitun€surl.arnàrê clela
lour€lleà gauche.Pârlag€antcel usaqeavec166. cuirassiôrs {découv€nel. le
18.dBgons(combat) fartp€rnore
rafip€indresurnomore
nombred€ sêsSomua,
Somua.dê àêchaque
châouecôlé
é&é
ds la cai6sê,un as de peloton(iciun lrètl6 blanc)frappé
E_ 9nSOnC€ntre de soninsign€. un
hippogllê (coulours
supposees).
Lecharn' 67252â
p6rousonpharo,
normalêmênt silué
surl€ garde-boue
gauche.

Ftnhard modèla lSS du 6. cutftlsl.r..


photos du mêmevéhicute, orisêsen mai
(voirl'uned'entreell6sp. t i)O),nous
d'ètrétràs pécis sur ta voiture
g0256.Soncamoufag€sst du premier type,
aonrrcunrquemenl surtesor€mières séies
Panhard178 : bandesondùléesà dêuxtons
ol verl olive)oudéesd€ bruntrès loncéou
Maisc€camoullage, réaliséen usineen
, êstbiontetiguéen mai 1940 et est
Ft€up€rc€plible.
rêsdu 6s cuirassie6reçoivenldes
caractéristiques
:
$ll le glacisavanl, un grand cerclêblanc
uncoqde combat(coul€ur
roug€
chaqu€ côlé de la câi*se, un es de
(couleursuivant
?) lrappéen son
dela cuhass€du
qJi€ssiers;
I'arièrede la
haut
surmonbnt
oeÊ
pêinten blenc.

i?,, tàfq- tz

Charlé9.. da câvâlorbHotchklar
modèle1935H d! 4. cuk$3tors.
Lespholosprésentanl des
Tou€lledu Hotchkiss dr.i46cukassi€rs,
char"5" Égimênl aisément pâr
id€ntilié
n' 40099,du songrandécudeJ6anne
4ôcuirassiels, d Arc,nesonlpasrares,c€lua
nai l9zlo cr,âpparealn'40 067,( t2 D
blancdêtourell€, eslle char
d uncheldep€loton, munidê
la ladio,photogrâphié 6n
eutomne 1939 (voirphoto p. 117).Onnêpeut
écângrlhypolhàssquece chareil reçuplustard
uncânon de37
tnonde 37SA
SA38long, quicommonçâil
38long,qui commonÇâil à
équipq les Hotchkissau printemDs1940.
avec priodlé eux chefs dê oeloton, Le
camoullageestdu prsmierlype,
applaquésurl6s400charsH 35 : tâches
nuagarses ocradairsu.fondvenolive,
oudéesde brunloncéoud€ noir Lê
camoutlag€.datântdein 't936,est
quelque p6utaligué.
LescharcHotchkisset Somuadu
4êcuirassierc,
contrair€msnt
à ceuxdu 18ê
dragons,ne compodentjamais
d'âsde peloton.

@ulêur6de Jeân Restayn, notices de FÊnçois Vauvittiet @ tgg3/ Mitîtaia Maoazine


i
I

lA CAIltPA0t{E
mî,nr:n",,'m: DEHOILAN
au momentde son relour
des Pays-Bâ6. Uneâutrê
vue dê cette volture
(X)
oveclo porticipotionexceplionnellede iiichel LEDET
pour lo portic
n' 256montreou'elle
portele ( 43 , blenc6ur concernonlles outomitroilleuses
néerlondoise
I'arrlèrede la touJelle.On
remâJoue. au conltede l'âg
de piquê,lâ cuirasseavec ment les deux élémentsqui entrentdans le cadred€
rouedenté€oul constitue
I'insign6oftlcleldu
Bienqu'ellen'oil duÉ que notrecollection: lescombatsdes unitésblindéesnésr
6. cuirasslêrs,
brochemétellloue,
celuiréaliséen
Pêu
cinqiours,lo botoillede landaises- totalementinéditsen France- et I'inter
ventionde la 7earméelrançaisevers Breda.
visibleici 6n râ|3ondu reflei,
le glâci3âvantcomporteun
Hollondeesttrèsimportonte
cerclèblâncponad un coq dons le déroulementcies Le I erescqdrond'outomiiroilleuses
de combâl: I'orlglnede ce
aecondIngign€e6t opérotions.Molgrélo de l'ormée nêrlondoise
mystérieus€, mâislleal établi Aprèsavoireffectuéplusieursdéplacements à
quecê coq ornail,saul
exception,toute6les AMDdu foiblessede leurqrmée,les vers le pays lors de la périodede mobilisation,le
escadronde Pantserwagens prendpositionsur les
6. cuirassiêrB.
Interprétâtion
ljne
en couleursde Poys-Bosont cousédes pertes rainsd'aviationd'Ypenburget de Schiphol,peua,
JeânRestaynêBtdonnéeen I'invasion.
La démonstration faiteparla Wehrmacht
pagepécédenle. très lourdesô leurs de I'invasionde la Scandinavie, en occupanten
L'AMDPanhardmodèle1935,
connueaousle nom de qdversoires,noiommenl ô lq mier lieu les terrainsd'aviation.a orotondément
qué le commandement néerlandâis
mâr.
et la délense
ds
" vollurespéclele178' en
âppellationcon3tructèur,
un ercellenlmatédeletles
est Iuftrroffe. tous les aérodromesest renlorcée.La suitedesév6
nementslui donneraraison.
découvenesdu 6. culrâssiers
vont cau3erdes pertes non Pourl'invasiondes Pays-Bas, lesAllemandsont pré-
négllgeâbles à l'ênnêmi, vu l'emploimassifde troupesaéroportées, afinde lo défensedïpenburg
notâmmênt aux uniié3 s'emparerle plusvite possibledu réduithollandais. La délensede ce terrainde la banlieuede La
d'avânl-gârde de le L'opération principale
9. Panzêrdlvlsion, viseà s'emparer,avantleurdes. est assuréepar le 3e bataillondu régimentde
Profondément engagéen truciion,des pontssur la l\,4euse
à Rotterdam,Dordrecht diers,renforcépar les 1e,et 2e pelolonsdu 1èr
Holland€,le 6. cui.asslerc et Moerdijk,atinde faciliterla percéede |a 18.Armee dronde PantseMagens, commandéspar le sor
pêrd la molllé de ses ettectlls et la L Panzerdivision vers la Belgique.L'opération tenantAldenkamp. Pourunemeilleurecohésion,
au nordde la Meus€,de secondairea pourobjectifla prisedesaérodromes voi- ces troupessont placéesdirectementsous les ordr
nombreuxdélachementa de
découveltedisparei3sant au
sinsde La Haye(Ypenburg. Ockenburget Valkenburg) du chefde la défenseantiaérienne, le généralBe
combât,ne regagnântiâmais afinde s'emparerde la capitaleet de capturerle gou- Cinqautomitrailleuses (leslll - 602,603,605,608
la gêlglque.fAA) vernementhollandais. 611) sont donc baséesà Ypenburg.Le sixièmev(
611) vé
Nousn'avonsici ni la place,ni I'ambition,de retra- cule (lll - 601)gardeI'entréeprincipale,en dehors
'108 cer par le menule déroulement de la campagnede Hol- terrain.Dès3 h 15du matin,le 10 mai 1940,les
lande.Nousnousattacherons doncà décrireseule- sont en état d'alertemaximale.Aux environs
Lorcque le calmerevient,destrimoteurs Ju 52 appa-
issentau-dessusdu terain et larguentdes pâra-
iistes.Lesgrenadiersripostentpar un intendeleu
mitrailleuses qui causedes perlestrès lourqesaux
mts.Mais ceux-cine tardentpas à recevoirle
de troupesaéroportéesque déposentdirecte-
tsurleterraind'Ypenburget sur leéalentours,plu-
rcdizainesde Ju 52. Le planallemandespdrait
lesdéJenses seraientannihiléespar les parasau
nentou lestrimoteursse poseraient. En tait.il n'en
nen: ptusreurs Junkerssont abattusen ohaseter_
) ou détruitsalorsqu'ilsviennentde se Doser.A
des appareilsravagés par les ralales de
c'est I'hécatombe.
Malgré cela,les survivantsse regroupentet tentent
'neloyerIaérodrome. Lesautomitrailleuses qu'àla retraite,Ellese porteensuitesur le pontHoorn-
sontévi_ C,-dessus,
vrseesen premier,car ellesonl causédes brug,pourpaûciperà sa défense.Elteparvient dailleurs L'âutomitrâlllêu3e M 36
s considérables aux avions.La lll - 601 est atta- à abattredeuxavionsallemandsvolantà bassealtitu- -
n" lll 602 en poilllon sut
lapremière. maisparvient
'esa positionprecaire, à repousser lennemi, oe. I'aérodrome d'Yp€nburg. C€
au milieudes obusqui En fin de matinée,il ne resteplusquetroisvéhicules véhlcule appen|eni au
de manæuvrercorrectement. en état de combattre.les Pantserwâgens 602,611 et
ldeakedron de
Enraisonde la violencedes combats,les munitions Pentaêrwagên3.
608.La 611 est envoyéeà Detft,alin d'êtreutitisée Lê hangar vlalble à I'arriè.e-
tardent pasà manqueret, malgréle danger,la voi_ contrelesavionsallemands volanten rase-mottes. plan s'e3t eftondré te 10 mal
ea munrtrons Son
s engageen pleinchamDde bataille canonmontranlquelquesstgnesde faiblesses. une 1(MO,touché par la Luftrvafle.
n porierdes bandesde mitrailleuses auxvéhicules. revrsronraptdeest entreprisepar le oarcd'artilleriede manquânt aten3êv6llr la 602.
ainsique les 608 et 61 I sont réapprovisionnées, Delft,ou l'équipagepasseta nuit. lt ne restedonc incâpâble d€ bougêr en
quela votturesoittouchéeen se portanrvers ta momentanément que deuxvoituresen état: les 602et
râlson de son mor de
prolectlon on brlqueS.
608.qui sontenvoyéesà la Haye.la 602 ayantun ApÈa la campegne de
Pourvenir à boutde la résistancenéerlandaise, les Desornurgentde révisionet de réparation. Norvège, durant laquêlle leg
i ne trouventpas de meilleurmoyenque de Pendantce temps,l'inlantenenéerlandaise Allemând3 ont a[aoué
vers les automitrailleuses contre- 3yatématlquêment l€g
en se protégeant attaqueà Ypenburget reprendle terrain.Aussitôt,le
desprisonniers hollandais. âérodromê6, lea Néodândâis
Les résultats;ese sous-lieutenanl Aldenkampordonneà ses équipages âttechent un6 grânde
pasan€ndreet plusieursenginssontainsicaptu- sansvéhiculed'atlerrécupérer les automitrâittèuëes lmportânco à la défenaê dea
La but parvtentnéanmoinsà tirer sur ses abandonnées sur placeet de les remettreen état.Ain- t6fiâlna d'âvlailon,
maisceux-ciarriventà proximitéet iettenr si, le 11dansla joumée,lesvoituresn.601, 603et 605 notammênl à ceux dê lâ
)ssousle véhicule.Le planchern'étahtDas sontrêparées. réglon de lâ Haye, la capltete.
ndé,l'équipage se rend immédiatement. C6cl leur permêtùâ de ne pâ3
Danslesjoursquisuivent,lesaulomitrailleuses oar- 6lle aurpds âu matln du
Ladéfensedu terraind Ypenburgcommenceators ticipentà despakouillesdansla Hayeet auxalentours, 10 mal et de câu3êr des
Êcnrr.Le sous-lieutenant AldenkamDordonneune oùril restedes parasallemands. Lei3 mai.lesvoitures p€rte3 Incroyâbl* à la
avec les automitrailleuses602 et 603. 601 et 602 escortentles membresdu gouvernement Luftwalte. Grâce à cetie
dernièreest touchéede pleintouet, probable- partantverslAngleterre jusquau portde Hoekvan Hol- détenae achamé€. le6 Dâaag
parun obusantichars: son chautteurest tué, le land._où ils s'embarquent.
sllemând6 ne réu3slrorii Da3
Lesautomitrailleuses rega- à rompllr I'une de leurg
nnierblesséet I'automitrailleuse est caoturée.La gnentla Hayele lendemain.C est là que la capitu-la- mi33ion5 : lâ CaPlUr€dU
estelleaussi endommagéeet ne doitson salut lon |es sulDrend. gouvernêmenl néêflendala.
(Collection Michel Ledet)

.{

CLcontre.
Unehaltedu 1., *kadron €t
d6 sea M 36, eussl spp€fttês
Lrnd3verk181,durantde3
manaêuvrea d'tvent{uert6.
Leaenglnt poatent
l'lm|natriculailon civlt6,tâ
laltreN dé3lgnrntla provtnce
dê Noo.d-Brâbent.Equtpée
d'un moteurDalmler-Benz
6 cyllndrcsde 60 chevâux,lâ
lt 36 poui âtteindro60 km/h
sur aoutoen marchoevânlet
40 k n/h en marcheânlère.
Son ârm€mentest corect,
avecun cânonde 37 mm el
une mitrâllleuae Lewb ên
n,tniV, lourclle.aln3loue d€ux
1^ t,-^ autrca Lewls modèle l9rl0,
tirent rcsD€ctlvementver3
I'arrlèrceilvel3 l'âvent.
(CollectionMbhel Leclet) 109
Les3eet 4€pelotonsdu le,eskadronde Pantser-
wagensont unecarrièrebeaucoupmoinsmouvemen-
tée puisquele te(ain d'aviationsur lequelils se trou-
vent n'est pas attaqué.C'est donc avec quelque
incompréhension que le personnelapprendla capitu-
lationle 14 mai !
Le lereskadron estdissousle 15juillet1940et son
matérielest biensûr transféréà la Wehrmacht.

le 2€ eskodron de Ponlserwogens
sur lo ligne Grebbe
Avecses automitrailleuses l,l 38, le 2eescadronde
Pantserwagens est affectéà la défensede la ligne
Grebbe,en soutiendes 1er,4eet 5erégimentsde hus-
sards.Les ler et 2epelotonsont la gardedes pontsdu
canald'Apeldoorn. Cettegardedure peu le 10 mai
1940,puisquedès 6 heuresdu matjn,les pontssont
détruitspar le géniepouréviterleur utilisationpar les
Allemands.Dansla matinée,en raisondes parachu-
tagesdansla régionde la Haye,I'escadron est envoyé
surla Haye,à l'exception du le,pelotonqui resteà la
disposition du 1errégimentde hussardspourcouvrir
sa retraite.Le 10 mai en lin d'après-midi, le peloton
rencontreI'ennemiDrèsde Voorthuizen.Dansle com- Ci-dêssus. l'ordred'évitertout combatavec l'ennemiqui vientdB
batqui s'ensuit,uneautomitrailleuse est endommagée La voiture de commandement traverserl'ljsel.En conséquence, le régimentet lgs
M 36 du ld ækad.on de
maisellesera rapidementremiseen état. Pantserwagens.Elle porte
automitrailleuses se replienttout en essayanide tenil
La relraitese poursuitles jours suivants,avec plu- l'lmmâtrlculailon clvlle les Allemandsà distance.Ce mouvementse dérouls
sieurssérieuxaccrochages,notammentà Barneveld N - 48959 ei 6e dltlérencle avec ditliculté,surtoutpour le 3epelotonquan'a pas
or)les pertesnéerlandaises sont lourdes.Finalement, â3362peu dê3 âUlr63 reçul'ordrede retrait.SeulI'espritde décisionde s01
le pelotonapprendla capilulationle 14 maisansavoir véhicules. sice n'est Dar les chef le tait échapperà la capture.
louvres du caDot moteur.
perdule moindreengin. Le 11 mai.troisdes quatrepelotonsdu 2eeskadron
L'odysséedes 3eet 4e pelotonsdu 2e eskadronest Ci-dessous. sontà la Haye.Là, ils se répartissentdansla villepoul
un peu plusmouvementée. Placésà la dispositiondu Man(Euwes du 1r ê3kedrcn en garderlesaccèsstratégiques. Toutefois,lesengins
4e régimentde hussards,ils entrenten contactavec en 1939. Les chenllle3 16 et 18 se rendentde leur propreinitiativesur le ter.
I'ennemitrès rapidement.Mais les hussardsont reçu vlslblea aur lea llânc6 de rainde Volkenburgoù ellestrouventle n'24.
I'engln peuvent être Là, les ùois enginsaidentle 15ebataillonde dépôl
â6semblée6âutour des rcu€s
à rejeterles Allemands,retranchésdans des termes.
les Pqnlserwogens ardère. Notez lea nombreuaêg
trâppe3 de tourelle.
(Collection Michel Ledet)
L'automitrailleuse
maislesAllemands,
1I est légèrement endommagé€
qui ne disposentpasd'armesant.

110
CHARS
AttEiÂANDSDES3. ET4. PANZERDIVISIONEN
U n P z K p f wl d e l a 3 . P a n z e r d i v i s i o nL, A b t e i l u n g ,
1 . K o m p a n i e .O n r e m a r q u e a u d e s s L rdse a l e n l e
c l ev , s e e r n sg n ed v r s r o n nrae C o m m el o u l o u r s
p o u rc e l l ec i v s r o n e s c h r i l r e sl a c tq l e s c o n s r s l e n l
e n ! n s m p l ec o n l o u rd e g r a n d et â e

Linsignede la

PzKpfwI Ausf. A de la

Panzer-Begiment 36.
ll.Ableilung,
5.Kompanie.
L €p o r nlra u n ea p r e se s
[3
chdJres lâctques permel

Panze.Reg rnent36 de
a u l r er e gf n e n lb l n d e
d €a d r v s o . e P â n z e l
B e gm e n l3 5
t

-Jb

P2Kpfw lllAusl. F de la 4. Panzerdivision, Pan2er


Fegimenl36.l. Abteilung, 1. Kompanie. Les
ch flres dLr Abl sonl blancs el sofl répeles a
arf ere de a lorrele Lâ âuss . e pornlb anc
d tlérenc e e Pz Bql 36 d! Pz Bgl 35 | esl
p . ' s s r b l eq L r el a c o L re ! r b a n c h e d e s r q n e u n c h a r d u
I A b l e r u n g a c o u e u r l a l n e é l a n l r e s e n r e ea !
Able,lunq

*-*- i
i rrr
de Jean Reslây,ll ' 1993 Mlrtana l\4agaznte
Ct conlre.
une vue intéressante de la
M 38 n'22, aussi
immâtriculé€ L - 36 253 ou
encore lll - 714. Le L désigne
la province d'utrecht. On
relrouve le oetit chiflre 22.
peint en blanc, sur lâ tourclle,
su.les oorles et à l'âvant du
câool moleur. âu-dessus du
râdialeur. M 36 et M 38 se
ressemblenl beaucouD.lâ
dernière étent plus puissànte,
avec un moteur 8Ûssing-Nâg
de 150 chevâux. En revanche.
le blindage, bien trop faible,
est touiours le même : de 5 à
9 mm. Dans les deux câs,
l'équipage esl de cinq
nommeS.
(CoIleclion Michel Ledet)

sés. Dansces conditions,le lieutenantMeijerprélère


les aulonitrcilleuses
hollqndaises revenirà la Haye,d'autantqueI'inlanterie
se a réussià remplirla missionseule.
néerlanda

chars,sontincapablesde s'opposeraux Néerlandais. Boroilleoutour d'Overschie


Peuaprès,lesenginssontrappelés à la Haye. Ce qui caractérise la bataillede Hollande, c'estle
côté extrêmementdécousudes combatssur l'arrière
€onlre les poros ollemonds du tront,en raisondes nombreuxparachutages etfec.
tuésle 10 et lesjourssuivantspar lesAllemands. L!
Dansla nuitdu '11au 12 mai.destrouDes allemandes dispersion desunitésd'automitrailleuses ne laciliteguè.
aéroportées,durementpresséespar les forcesnéer- re leur efficacité.Le 12 mai, le 4e pelotondu 2eesca.
landaises, se replientd'Ockenburg. C'estalorsqu'elles dronest envoyéen missionà Utrecht,où il ne prendn
attaquentle OG du Groep'scravenhagedu VestigHol- oart à aucuneactaon.
Vue de troi5 ouârts arrière landWest.Celui-cirésisteun temps,puisdemandedu En revanche,le 2e pelotonreçoitI'ordre,le 12ma
d ' u n e O A FM 3 9 .o u i a u r a i i d û renfort.Unecompagnie du 2ebataillon de dépôtest d'escorterun otficiersupérieurd'étalmajor,le lieulê
équiper le 3â eskadron de dépêchéesur place,avec l'appuide deux automi- nant-colonel Wilson,jusqu'àRotterdamoùrla situatio
Pântserwagens.L'engin est trailleuses par le lieutenantMeùer.Celui-
d'apparence bۉucoup plus
commandées est peu claire.Pourcela,trois aulomitrailleuses M 38
moderne que les deux aulres ci reçoitI'ordrede soutenirla compagnie du dépôtet et cinq motosencadrentle véhiculede Wilson.Après
modèles d'origlne âllemande. de lancerune reconnaissance contreWaterinoenalin de nombreuxdétourspar Zoetermeeret Moordrech
L'imore6sionnant canon d en délogerles Allemands.Lorsqueles àutomi- dûs à la présencede parasallemandsà Overschie,l
viaible à I'arrièrê de lâ M 39 kailleuses M 38 rejoignent lesaeroportés. ceux-cicir- convoiatteintRotterdamà 11 h 30. De là, le pelolon
n'est en lâit qu'une culentdansles autobusde la compagnie Vios.Avec est envoyéau ponl mobilesur la routede Rotterdar
mil€llleuse Lewis modèle
1920 el non une pièce de gros leursmitrailleuses LewisM 20,lesenginsnéerlandais à Delft,qu'ilest importantde défendrecontrelesAlle.
câlibrc, comme on pourrâit le incendient rapidement quelques cars.LesAllemands mands. Lesvéhicules18 et 24 sontlaissésen lacllon
penser de prime âbord. ripostentà la grenadeet endommagent gravementla au Donttandisoue la voituren" 16 etlectueunerecon
(Colleclion Michel Ledet) voiture17,dontle commandant et le tireursontbles- naissance vers Overschie, alin de déterminer siles
Allemands y sonten nombreou pas.Malgréle tir assez
nourriqui I'accueille, I'automitrailleusen' 16 mèneà
biensa missionet rapporteque l'ennemine tientOver
schiequelaiblement.
LesNéerlandais décadent en conséquence de moft
ter uneattaquecontrela villesanstarder.Le régimen
de grenadiers se regroupeà ceteffetet commence sûr
approcheen fin de journée.ll est escortépar la seuls
voituren" 16,lesdeuxautresrestantprèsdu pont.Pen.
dantcettemarche,desparachutages allemandsinter.
rompentdurantun momenttouteprogression. Mais
ne s'agiten lait quede vivreset de munitions.La trou
pe reprenddoncson avance,soutenuepar I'uniqu
voitureblindéequise chargede la destructaon desnrd
de mitrailleuses ennemis.
Le 13 mai,ordreset contre-ordres se succèdent. k
L Panzerdivision se rapproche dangereusemenl €l
I'attaquecontreOverschieest bientôtsuspendue. Ler
grenadiers reçoiventmêmeI'ordrede s'enterrerausud
de Delttalin de laire face aux chars allemands.Mas
ceux-cine débouchentpas et l'état-majorrenouvelh
sonordred'assautcontreOverschie,afinde rétablirh
liaisonvitaleentreDelftet Rotterdam.
Le 14 mai,le régimentde grenadiers parteniinà
I'attaqued'Overschie. Le soutienblindéesttrès rédur
112 puisqu'il s'agituniquement de la M 38 n" 16 et d'un€
rikailleuse DAF N439 (immatriculée llt - 2203)qui
du dépôtd aulomjtrajlleuses et oui sera Jeseuj
de ce typeà participer à la campagnede mai
L'attaque débuteà t heureset progresseassez
Vers13 heures,la routeprinciDàle estattein-
€l Iesdiversescompagniesfont haltealin de se
rouper(ily a troisaxesd'attaque).La M 39 en pro-
pourretoumer à Delttafinde réglerquelquesennuis
Etantdonnéla laibledistance,ellerevient
nidimêmepour poursuivrel'opération!
I'après-midi, les Néerlandaisarriventà Over-
e : les deux aulomitrailleuses prennenlsous leur
lesbarricades allemandeset les bâtimentsoù les
sesontretranchés. Alorsque la villeest en pas-
) reprise,les Néerlandais apprennentque Rot-
a été incendiéepar les bombardements alle-
etquela capitulation ne sauraittarder. Au même
rt,le chefdu régimentde grenadiersest blessé.
derrièrela DAF l\r 39. il est bientôtévacué.
'assaut est alors suspenduet les deux automi-
silleuses rentrentà Delttoùrellesapprennentla capi-

Enfin,à part la voiturelll - 2203,aucunedes M 39


UnJunk€r3Ju 52 abâttu de l'escadronde dépôt de la cavaleriene joua le
sur les ponls de lo Meuse quelqu€pen en Hollanda,
moindrerôledans la campagne.
colnmequêlque220de ses
Lesautomitrailleuses M 38 n' 18 et 24, restéesau trèe3. Pendântlâ câmpagne
mobile,ne restentpas inactivesDendantlescom- dê35Jou.6,du t0 au 14 mâl
d'Overschie. Ellessoutiennentles unitésde rnari 194O,le délense néerlendebe 340 ovionsoboltus
(lusiliers-marins)quise lancentle 13 maicontre (DCAel troup€s d6 protectlon La résistancehollandaise, aussicourageusequ'elle
positions tenuespar les ùoupesaéroportéesalle- deS aérodromea) réussil
I'exploitd6 mêttrchols de ait pu être,causapeu de retardau plan allemand,
prèsdes pontsde la Meuse.Cet assautéchoue combat 340âvlon6de lâ puisque,dès le 14 mai,touterésistancenéerlandaise
lesdeuxenginsse replientsur Rotterdam. Dans Lullwaffe- lCoI. J. Fâillal) cesse.Maisl'undesaspectsque nousvenonsde trai-
du 13,la voituren" 18 est utiliséecontre C/:d€ssous. ter, la défensedes aérodromes,mérited'êtreappro-
autreattaquecontreOverschieoui tourneau Dæ hommesdu 224. Rl sur judicieusede forts
fondi: en ellet,grâceà la disposition
le leu des mitrailleusesallemandes interdi- un bâteâuréouiaitionné. eftectilsd'infanterie et de DCA autourdes terrains
r touteapprocheaux fantassinsnéerlandais. sâluênlle photogi.pheêt un
torpllleurde la 2. DT.lla se d'aviation,les Néerlandais ontcausédespertesinsen-
Le14mai,leséquipagessabordentleursdeuxvéhi- dirigenivêrs l'îlede sées aux assaillants.D'aprèsles étudesles plus
9ssurunterraind'aviation prèsde Rotterdam. Ouant Welchêren.le 10mai19/10.lls sérieuses,la Luttwalfea perdu342 avionsau-dessus
æescadron, il seradissousle 24 juin à Appeldoom. ignorcnlle 3orl qui lesâttend. de la Hollande, dont220JunkersJu 52. détruitsDour

113
L'âvlro l, Drrrgerte échappe
dê Dêu à lâ dêslructlon le
12 mel 1940 à Flæ3lngu€,
lors d'un raid d,ela LultwatlÈ,
I
Une bombe, trappant le quâi
le long duquelila accoaté,
proietle un camlon rouoê 8ur
le6 auper3tructurca. Le
véhlcule rc3le en équlllbre
in3teble. comme on D€utla
voir sur cêtte étonnaniê
photographie.
Si le3 pertea en infanterie
aont oarticulièrêment élevéêa
aluranl les ooératlons de
Welcheren et Zuld-Beveland,
cellea de lâ marine sont en
revanche dea pluô tâibles.
(ECPA}

I'erpêdilionfrcnçcise
de llessingue
la plupartlorsdes attaquesd'aérodromes commecelui '13 h 40. Seul
un avionallemandaooaraîtet tenteune
d'Ypenburg.On considèregénéralement que la chas- maladroiteattaque.
se lrançaisea abatlu 1 000 avionsallemandsentrele Le 12,deuxnouveauxconvoisse succèdent. La Luft-
moisde septembre 1939et celuidejuin1940.La des- watfeest de plus en plus présenteet le port de Fles-
tructionpar les lorcesbatavesde 342 appareilsde la singueestbombardétouteslesdeuxheures,sanstou-
Luftwaffe, en cinqjoursseulement, n'enest queplus tefois causer d'avariesaux navires.l\'1aisI'etfet
remarquaDte. démoralisateur de telsraidsestimportantpuisquebien-
tôt pluspersonnene déchargeles bateauxqui appor
llespoir d'un front continu tentdu frêt et de I'essence.C'estnotammentle cas de
I'avisoLa Diligente,qui échappede peu à la catas-
Dèsque l'invasionde la Hollandeest connue,la troDhelorsd'un bombardement. le 12 mai : une bom-
7earméese meten routepourrejoindre lestorcesnéer- be exploseà proximitéet projetlesur le navireun
landaises qui aurontbienbesoinde l'aidefranÇaise. La camionrougequi s'encastresur les superstructures.
manæuvreDyle-Bredaest censéepermettred'entrer faviso ne pourrase dégagerquele lendemain et appa-
en liaisonavecles divisionsnéerlandaises tenantla reillerversDunkerquepourêtreréparé.Lesdeuxseuls
VestigHolland,alin de constituerun lrontcontinujus- bateauxqui restentsur placesontdespetitschasseurs,
qu'àla lrontièrefrançaise,avecdeslorcescerteshété- le chasseur9 et le chasseur6.
rogènes,maisnombreuses puisqueconstituées, du
nordau sud,de I'arméehollandaise, de la 7earmée
française,de l'arméebelge,du corpsexpéditionnaire Fd[ hto pâr* ùùp* hdlâ&a
anglais,de la 1,earméefrançaise et enlinde la 9€armée
françaisequi se rattacheà la 2e arméeà la charnière FûnrrtoÊ, 6 r'ùp6 tiûÉs
de Sedan.
Etantdonnéela laibleprofondeurde la Hollande,il
est essentiel d'y porterle plusvite possibledes élé-
mentsconséquents. Parlavoieteneste,c'estla 1€ DLM
quidoity foncersansdélai.Et pourêtresûr de prendre
les Allemands de vitesse,un petitcorpsexpédition-
nairedevraêtre déposésur l'île de Welcheren,en
Zélande,par des bateauxréquisitionnés et la 2edivi-
sionde torpilleurs (2eDT).Lesîlesde Welcheren et
Zuid Beveland,qui commandentles accèsau port
d'Anvers,sontde toutepremièreimportancepour les
Alliés.
Le 10mai,I'opération F (pourFlessingue) estdéclen-
chéedansla matinée. Le 224eRl de la 68eDl se reorou-
pe à Dunkerqueet prépareson embarquenient.
A 18 h 20,le premierconvoiquittele port;lls'articule
autourde la Côted'Azu| une mallede la ligneCalais
- Folkestone, qui a Drisà son bordle 2e bataillon du
224eRl. ll est escortépar septtorpilleursappartenant
aux2e,11eet 14eDT
A 4 h 15du matin,le 11 mai,leslantassins du 224eRl
commencentà débarquerdans le port de Flessingue.
La traversées'estdérouléesans aucunincident.ll en
114 est de méme pour le secondconvoiqui arrivea
ditionnaire est presquetotalement isolé,puisquela
7earméeà laquelleilappartientcommenceà étrepré-
cipitammentretiréede Belgiquepourse regrouperau
sudde la Somme.Enfin,le 224eRl est un régimentde
réseNesérie B, composéessentiellement de soldats
de trenteans et plus.Ses cadressonteuxaussiprêsque
tous des réservistes.
Le 17 mai, la batailleatteintson intensitémaximale.
A 4 heutes,leCyclones'engagedansI'Escautet com-
menceun bombardement préventifsur la routeprinci-
pale de Zuid Bevelandoù les Allemandsse concen-
trenten vue de leuroffensive.ll tire 80 coupsde I 30 mm
avant de laisserla placeau S,|oco,puis aux navires
anglais tvolseyet Vimien. Oansle mèmetemps, le
'1etgroupe
du 89eRA ne tire pasmoinsde 3 000 obus
de 75 mm sur les regroupements allemands. Maiscela
n'empêcheDaslesAllêmandsde franchirla mincecou-
purequiséparelesdeuxîles,notiamment grâceau sou-
tien de la Luttwalle.Aussitôt, la délense francaise
s'effondreet les hommesse replientvers Flessihgue
Dourtenterd'êtreévacués.
Les premiersfuyardsont la chancede tombersur
les bacs encoreprésentsà Flessingue.Le capitaine
de frégatePetitlesfaitembarquerimmédiatement, tout
en ordonnantaux équipagesdes bacsde reveniraus-
sitôtà Flessingue, ce qu'ilsse garderontbiende taire.
Maislespetitschasseurs de sous-marins de Dunkerque
prennentbientôtla relèveet embarouentà tourde rôle
des centainesd'hommesou'il est ditficilede conlenir
et qui manquentà chaqueinstantde laire chavirerles
petitsvaisseaux.La 14èDT vientelleaussiàlares-
cousse,mais le temps pressecar la résistancedes
troupesfrançaisesen premièrelignea quasimenlces-
sê et bien peu sont les hommesoui essaientde lrei-
ner les Allemands.Le généralDeslaurensest I'un
d'entreeux : il se faittuer,mousquetonà la main,aux
Surterre,la miseen placedu 224eRl et du 1srgrou- CÊdessus, Rencontrcaux abordsde Flessingue.
'du 89erégimentd'artillerie se dêrouteà peu près Peys-Bagêntr€ dês Boldat! A la nuit,les demiersnaviresquittentle portde Fles-
n. L'étroitchenalqui sépareWelcherende Zuid
9n. néerlandala et un sêrgent
lrançab.Le canion æl singuaen flammes.Le Bouclier,qui s'est approché
relandestfranchisansdifficultégrâceà la diguedu né€ endalt,comm€€n poursauverquelquesderniersfantassins,est mitraillé
xninde fer et lestroupespeuveniavancer versI'esl. iémolgne 3on à boutportantpar les Allemandsquiviennentd'arriver
généralDurandne prendmalheureusement pas le immat culâllon.Ouae3t6,lâ sur le quai. ll parvientà s'échapper.
d'établrr une solidelignede défensele longdu photoe été prisele 11 mel O'unpointde vue puremenlmatériel,I'opérationF
'1940,
âloft que le3élément3
rqurcoupeen deux,verticalement, l'ilede Zuid est un désastreaccablant: le généralDeslaurensest
land.ll sépareau contraireses troupes,en gar- motoaiséa flançôlane 6oni
ârrlvésden8lle de mort,deux bataillonsdu 224eRl ont été capturés.le
unepart imDortante à Welcheren. Wdchorcnquedanala nuit 271oRl n'existeplus,le 1€,groupedu 89eRA a perdu
Dansns la nuit du 13 au 14 mai, rènfods prove-
mai. des renforts, orove- du 13au l4 mei. toussescanons.Quantauxsurvivants, ils n€ sontplus
Lntde la 60oDl, sont envoyésà Durandgrâceaux en état de combattre i " Les troupes rentrant des îles
Lcs de I'Escaut: le 271èRl, avecdes élémentsmoto- Cïdessous.
Monté€en Belglquedu sont dans un état de délabrementmorul accentué. "
t du 6& GRDIel une compagnie du génie.lt y a 4. ROPde la lD DLM.Lês Toutefois,pour ce qui est de la marin€,lôs pertes
iplusd unedemi-divrsion au soirdu14maisurles ftitrailleu3êsde 13,2mm d6 sont légères: seulun bâtimentanglajsa été coulé.En
de Zélande.Pourtant,leur situationest devenue cæ AMR35ont ététfttrttéea outre,malgréla violencedesbombardements
6u.leur supponde th aériens,
car les Allemandss'aporochenttrès vite et ellea fait la preuvequ'elleétaitcapabled€ débarquer
sanscoup férir le canalde Zuid Beveland, antiâérlon.Au lond, un
Citroântype,l5. desùouDeset mêmede lesrembarouerdans unesitua-
nt lespontsn'ontpas été coupéset qui est ditficile- (Archivesdu 40dêgons) tion particulièremenl ditficile.
Bntdéfendablecar la digue est plus hautedu côté
emandque du côtéfrançais.
Lorsque les Allemandsdélivrêntleurattaquemassi-
le15,le 271êRl ne peutlesemDêcher de franchir
pontssur le canal.A 14 heures,unecontre-attaque
bienlancéepar un bataillondu 271e.maiselle est
3mentrepousséeet les troupesfranÇatses se
nt au milieudu désordreprovoquéparla déban-
dessoldatshollandais quine veulentolusse battre
ubquetous les Pays-Basont capitulé,sauf la Zélan-
La situationdevientbientôtdésespéréepour les
rs de ZuidBeveland, dontseulement300 par-
à Walcheren, tousles autresétantlaitsDri-
Ladéfensede Walcherenrevientau généralDes-
]s, quivientde remplacerDurand,jugétropmou.
cettetâche,il disposedu 224eBl et de Iartillerie
89eRA.Lessurvivantsdu 271êRl ne sontd'aucun
ils sont plutôtun handicap,étanttotalement
Et rienne se propageplusviteque la ter-
Maisfantassinset artilleursne sont Dasseuts: la
dne estlà pourrenforcerla défense.avecdeuxdivi-
xrsde torpilleurs(2eet.6s)et I'AB 2, une€scadri e
rbombardiers en piquéLoire-Nieuport.
Maisla batailles'engagesousde sombresaugures.
Utdabord,le chenalenlreWelcherenet ZuidBeve-
n'estpas une coupurede premierchoix : il
rvreà maréebasse! Pireencore,le corpsexoé- 'I
15
Des Allemands inspeclenl
u n e A M D P a n h a r d1 7 8
quelquê part dans le nord de
lâ Belgique. Celle-ci
.t' âppartient âu 6c cuirassiers.
Le régiment de découverle de
la 1- DLM a perdu un
-f importânt matériel car il s'esl
battu seul pendant plusieurs
jours, se heurtant à des
torces âllemândes lârgement
supérieures en nombre. Le
sort des combats n'a pâs
toujours été tavorâble âux
Allemands puisque plusieurs
combats se sont soldé6 pâr
des succès français. Ainsi, le
détâchement de découverle
Dudognon, pourtânt surpris à
Moergestel, parvient à
détruire lrois véhicules de
reconnâissânce allemânds,
un camion chargé de
fântâssins et câptule deur
side-cars qui seronl
conservés iusqu à
Dunke.que.
Cette Panhard, doléê d'un
puissant posle radio ER
26 ier, étail celle d'un chef de
peloton. Su.le glacis avânt,
on voit le coq, l'un des deux
insignes distinctils du
6. cuirâssiers. Le numéro de
série M 7592 indique une
voiture des séries construites
en 1939 : elles sont plulôt
r a r e sa u 6 êc u a r a s s i e r sq.u i a
été le premier régiment de
découvenê équipé
d AMD 178, dès 1937. fA,4)

un délachementmotorisé:après un combatqui vajus- Cidesso!s


!c I'e Dlftl au conlact qu au corpsà corps entrc motocyclistes,
AM allemandes,desside-carset lattsauterle pontau
il capture3 Une autre AMD 178 délruile
quelque parl en Hollande,
sans doule par une unilé de
Lescovoliersméconisésen Hollonde moment ou s'y engageun camionchatgéde fantas-
sinsquisonttoustuésou noyés.ll taitsautetles 3 AM,
Waflen-Ss, la Yell.igurgs
Otvisior, qui deviendra plus
L engagement de la 1,eDLMen Hollande se dérou- ne pouvantles rameneLet rentreau pont de Tilburg lard la division Das Re/br.
le de laçonbeaucoup moinstragique queceluidu petit qu il garde toute la nuit. ll conserue2 side-carcalle- C est en tout câs un soldâl de
cette unilé quiâ pris cetle
corpsexoéditionnaire en Zélande. mandsqui suiwontjusqu'à Dunketqueavecleurc excel- photogrâphie. L unité n a pu
Partiedesenvirons de Saint-Omer le 10 maiau matin. lents Bergmannfoftement approvisionnés." 3 être idenlitiée âvec certilude,
la DLMa pourmission. " 1') d'assureren toutétatde Dansla matinéedu 11, le généralPicardentreen mâis vu le numérc de
causela liaisonentre les lorces belgeset hollandaises, contactavecle colonelSchmittquicommande leslorces m â t r i c u l e( n 9 0 2 6 1 ,d ê 3
dont les emplacementssont très mal définis: ?) premières trânches de
néerlandaises du Peel.Schrnitldisposede 17bataillons, tâbricetion), il n'est guère
d assemblerla couvenue du rassemblement de la 7e d o u l e u r q u ' i l s a g i s s el à
atmée en Hollande,en tenantjusqu à |àrivée des 25e t :z tl ,1g2 Jl\4OC" tu t'e DLM, SHAT,V ncennes encore du 6êcuirassierc,
etæDlM."1 2 . e l 3 . 3 4 N 4 6 4 .J I V Od u 6 êc u i f â s s e r sS, H A T ,V r n c e n n e s . (Collection J Falla!)
La découverte entreen Belgique à 10 heures,tan-
drsquele grosde la divisionse meten routeà la même
heure.Le généralPicard,en permission, rejointson
u n i t éà 1 3 h 3 0 , a u p o n td e T e r m o n d eP. e n d a nct e
lemps,plusieurs détachements de découverte pous-
senljusquau canalAlbertet prennentcontactavecles
forcesbelges.
La villede Bredaest atteintele 11 maiau pointdu
jour.A proximité, le pontde l\,4oerdijk esttenu,d'après
les Hollandars. pdr400 parachuttsles allemands.
Le commandant Michonet son détachement sont
envoyessurplace: " llva se heuftetà unetêtede pont
de plus de 3 kilomètrcsde Êyon (...)danslaquelleles
Allemands,parachutistesou gens déjà à pied d'æuvre,
ma6 au nombrede plus de 400,occupentso dement
avecatmes automalques,armesanticharset moftiets,
les casematesbétonnéesconstruitespar les Hollan-
dais. Toutce qu'ilpeut faireen ralliantde plus ou moins
bon gré des fractionshollandaises,c'est d1nvestircel
te tête de pont et de s'opposerà tout débouché." 2
En arrière,la divisionprendplacele longdu canal
de Turnhout où le généralPicarda décidéde résister
auxcôtésde la 18eDl beige.Prèsde Breda,le 6ecuirs
livreplusieurs escarmouches à descolonnesmotori-
séesallemandes : - Le détachement Dudognon. aptès
116 avoi pousséjusquà Bei. estattaquéà MoêrgesÈlpar
quelquepeu débordéssur la droiteà la suitedu repli Cïdessus, chenilles crissant sur le macadama orécédémalheu-
ducofpsde cavaleriebelge.Lesdeuxhommessignent Celle photo priae pondant la reusementl'anivée des charset I'en;nemiqui a passé
unprotocole drôle de guerrc montre dêg
selonlequelles Hollandais, s'ilssontùop chaê llotchki$ H 35de le la nuit dans Moll a été ainsi prévenu de l'aïivée des
fur€mentpressés,se replieronten démasquant le front 1o DLIçlor3de mân@uvre à Hotchkissdu 1&. Sent-illa déteminationde leurs équi-
delaDLM,maisen protégeantson flancnord. o.oximité du front. lrèg pages ? ToujouÊ est-il qu'il n'esquissepas I'ombrc
" Maisdès le début d'aorès-midi.le colonel Schmitt certainemenl orà3d€ Sâlnt- d'une Ésistance et de Bultet n'apeçoit que quelques
Êndcompte que ses troupes lâchent et retluent pal Omer,liêude regroupêmont fuyardsaffolésà l'autreertêmité de h phce. Une nfa-
fhurg su Brcda ou lui-mêmese rcplie à I'hôtel Pin- d6 I'unltéduËnl le6oremiers
moisde 19i10. Le chdrde le de mitrailleuseséclateet la place estinstantanément
commândêmênt(12Deat vidée : un feldgrau reste étendu; une autre ralale est
idenlitiécomm. eppertenent diigée, toujours en marchant, sur un rassemblement
belgea fait sauterle pont d'Herenthalset vient au 4. égimenl dê culresalêr3 de motocycletteset une petite voiturede touisme par-
tévacuet le triangle des canaux (Albeft, Campines, (écussondo J6enn6d'Arc,
volr planchecouleursp. 107), auéesau centre. Lesordres donnésDrescivent de ne
funhout). " 4 mâ18ll semble.d'aorèg pas s'afiêtet et de se précipiter iers les ponts à
Enconséquence, la 1," DLMse trowe en pointe,son d'aulresphotosprisesau atteindre. Ainsi est fait. Mais les objectits ne peuvent
ncdroitdécouvertet son llanc gaucheen passede mëmeendaoit.oue leschara ëtre. hélas. atteints." 5
lrcsi les Hollandais de Schmittpoursuivent leurrepli. de l'arrlère.plan En etlet,prèsdesponts,la résistanceallemandese
situation est d'autantpluscritiqueque les charsde oppartiennent au raiditet les canonsanticharscausentdes oertesnon
division,qui se déplacentpar voie ferrée,ne sont 18. églmenl de dragons.
(ECPA) négligeables.Les cavaliersmécanisésfrânçaissont
encorelà. Mais les Allemandsnon plus,de telle considérablement handicaDés DarI'absencede toute
queriend'irréparable ne se déroule,d'autantque Ci-dessous. infanteriede soutien.Toutesles roulesd'accèsaux
avant-gardes des 9e et 25êDIM arriventà pied Unecolonned'AltR 35 pontssontbattuespar des piècesde Pak.
uvredans la soirée,en mêmetempsque les pre- appartenanttràa " Le terrain entre les routes est trop couvert, sans
Drobablêmonl eu 4. RDPlors
lrainsde chars. deaopératioN6n B€lgiqu€. vues dégagée' et chaque fois qu'un chat met le nez à
Le montageântiaérlenoal la une lisièrepour se rabattresur le pont à atteiùre, il est
mâm6qu6 c€lulvu aussitôt pris à paftie pat une ame antichat et doit
premiersdé<rochoges pécédemm€nlpagê115. rebrousserchemin.Nombrcuxsont les impactset plu-
Le 12mai, la 9. Panzerdivision entreau contaclde Lorsquele 4. ROProlointla
Franceà partlrdu 16 mâ|,ll e sieurcchars sont bientôt mis hors de combat oat le til
DLM.Le front résiste,maisau sud, une division trèg oeu soutf6d. comm€ ls pécis ennemi diigé d une façon rcmarquablesw tes
allemandeparvientà franchirle canalde maieurepa.tiede la 1É DLM.
et à s'avancervers Herentals.Cette Elleeatdoncenvoyéede
peutprovoquerà courttermeI'enveloppe- touteurgêncesur le coul3 de 4. 32 N 492. op. cil.
manceuvre
ment de la l.e DLM,de la 18eDl belgeet de toutesles lâ Sâmbre. 5, 34 N 476- Joumaldes marchesêt orÉralionsdu 18" régiment
(ColleclionJacquesDumey) d6 dragons.SHAT, Vincennes.
[ouæsde la 7earméequise trouventau norddu canal
au contaclde la frontièrehollandaise. En un
)t,la ligneBreda-Dylerisquede perdreson pivotnord
s le 12 mai.
4\'14 heures,le qénéral
14heures, Picardprend
généralPicard prendunedécision
décision
lacieuse: réduirela poche allemandeen lançant
surprise, grâceà un pontprovisoire, ses escadrons
charsHotchkiss dansle fameuxtriangledescanaux
lesAllemandsse sontaventurés.
Lamiseen placed'unetelleopérationn'estpasaisée
I'attaque ne peutdéboucheravantle 13mai.Un pont
I mèùes
rèùesa étéDoséorèsd'uneécluseet deuxesca-
de charsH du 18€dragonssontengagésavant
be. Les ordressontde se portersur la petiteville
Moll,puissur les Dontsdu canalde Tumhout.
le généralPicard,le succèsest complet,le
allemands'enfuitet le corps d'arméebelge
le terrainperdula veille.Mais le rapportdu
Pinon,chel du 18edragons,ne donnepas une
identique.Certes,I'irruptiondansMollestcou-
de succès::" Le tonnerredes moteurset des 117
L'AMD 178 Panhard " 56 ". n' 91 671 du 6. cuirâssiers â été
âbandonnée dans le nord de la Selgique, comme beâucoup
d'âukes, puisque la moitié des déiachements de
découverte n'ont iâmâis reioint le gros de la division aprè3
les combâts des Pays-Bâs et de Flândre orientale. On
noterâ la volumineuse cocarde Deinte à I'srrière de la
t o u r e l l e , l a n d i sq u e s u r l e g l â c i sâ v â n l ,i n v i s i b l ei c i ,o n
trouve l'insigne au coq dans un cercle blânc. fDB)

mentbalayépar les troupesallemandes qui se sont


emparées de Zuid-Beveland el Walcheren.
Ainsise termineI'intervenlion de la 1'eDLMenHol.
landeet en Belgique.Ellea parfaitement remplisamis.
sion.Maiscettemissionavait-elleunechancede réug
site?
Le 16 mai,la 1,eDLMestenvoyéeà Valencienne
oùrla situationest très dangereuse.Lorsquele géné-
ral Picardarrivesur place,il est mis au courantpar]e
générald'aviation Canonne, quiluirésumeassezbien
la situationen destermespeuéquivoques: " fu vas
tomberdansun beaupétrin."

Lc l'" Dlftlen Hollqnde


moyensde visiondes tourelles(...)A notetcependant Ct-dessus.
que seuls ont été percés les charc tiés presqueà bout un T 13 d'une unité bèlge inconnue abândonné en Flandre orientale, non loin d'Anvel3.
L'âbsence de prolection à i'arrière de lâ tourclle est bien visible, de même qu'un insigne : un€
PonanL" licorne blânche. La coordinalion des opérâtions entre Belges et FranÇaisn'a jamais élé ldr
LesAllemandscomprennent viteque lescharsfran- bonne, fâule d'un commandemenl unique. /BlJ
çais n ont aucun soutien. Aussi vont-ils essaver toute
la Journee d envelopper lesHotchhtss. grâceades infti Dans une rue anonyme du nord cle la France, peut€ùe dâns le secteur de Lille, cette AMR 35
trationssanscesserépétées.. L'ennemisubitdes vient de terminer sa cârière. Tout laisse à Denserou elle a été sabordéê. sans doute à court
peftes tmponantesmais il est motdant et prolite admi- d'essence. Elle âppartient probablement au 4. ROP de lâ 1* DLM. Les premiers chiflres de 6on
sont 87 49... Les AMB 35 du 4. R0P se distinguent notâmment de celle du 1€,BDP per
rablementdes couvefts et des rcolis de teffain. nom- numéro fâ tâilfe de f'as peinl sur le côté de lâ câisse : il est nettement plus gros au 4. RDF. (BA)
brcu^.En hn de sotee, il afttve du^ lisÈrcsmèmesde
la localitéavec I'intentionévidentedv Dénétrerà la tom-
bée de la nuitpour en débusquerles charsqu'ilssen-
tent sans soutien.A 19 h 30. un canon antichat est
mêmeaftivé à quelauesdzaines de mètrcsdu char
du brigadier-chef Droullercet se met en batteriepour
Ie détruireà boutpoiant, maisil n'en a pas le temps. I
I'
Droullersmet sesseyants horc de causepar 2 obus
de 37 bienplacéset il se préciptteavecson charpour
écrcserle matéiel." I
i
Toutela journée,les équipages attendent I'arrivée
desdraqonsportés,ou mêmede l'inlanterie de l'une
des DlM. Mais rien ne vient. " Versla lin de la mati-
née,il est mêmeindiquéeue c'estun détachement de
I'amee belgequiva venirprêtetmainforleaux chars.
Matsla joutnees ecouleÊ sansavoit tien vu venr. -
A la tombéede la nuit,conformémenl à un ordrerecu
à 1 9 h e u r e sl,e s d e u xe s c a d r o ndse H o t c h k t ssse
replientet repassent le pontprovisoire, quelqUepeu
déçusd'avoirdû se retireralorsqu'ilsn'ontpas été
vaincus.Ce succèsincompletlaisseun malaise.
Qu'espérait le commandement françaisen envoyant
descharsseuls,sansaucunsoutiend'infanterie. oour
reprendre el occuperdesponts?
Le 13 au soir,toutela DLMreçoitI'ordrede repas-
serau suddu canalAlbert.C'enestdoncfinide la liai-
sonaveclesHollandais. OuantauxBeloes.ilsse reti-
renlderrièrela 'rgneKW.dontle ptvotàst Anvers.La
1'eDLl,,4 décrochedoncelleaussiversAnvers.mais
nonsansmalpursque la moitiédu régiment de décou,
verte,le 6ecuirassiers,disparaîten route,notamment
le détachement de découverle du commandant Michon.
118 repliéun momentà Berg-op-Zoom et trèsprobable-
C|contrc.
Montée en Belglque d'un
Hotchki$ H 39 de lâ 3. DLM.
Cetie g.andè unhé e3l lâ
seule DLM à po63édêr cê lyp6
de châÊ, le3 deux eulr63
dlvlalona n'eyânl €n dotâtaon
qoe dês modàlos plus
ânci€ns, les H 35,
reconnaisaablesà leur glgcl6
arrière Dlus incliné. abrltant
un moteur de 85 ch (au llêu
de 120 ch su.le H 39).
Malheuaausement,lea canona
de 37 mm sont encore, alân6
l6ur très grânde malorlté, du
modèle 1916, bien peu
€tflcâce contre lea Panzer. ll
est louLfois bon de rappeler
ou€ l6s Panzerdivblonen

ii
3ont con3tilués. Dour lea
deux tiers, de chàra nê
Dogsédantaucun cânon : l€a
itanzer I et ll (ls plàce dê
20 mfi du Pan2êrll vâul à
peine mleux qu'une
mltrellleu3ê lourdol. Ce char
,t. a de le 3. DLM port€ 16numéro
. 89 , : ll âppârtlent donc âu
s€cond réglmênl de la
dlvlSlon, le 2. culrâssiers.
(SHAT, Vincennes).

Le Hotchkbs H 39 " 93 ",


immatriculé 40 616, roule
dans lea plâinea lrelgæ. ll
appâ.tient lul âus8l au
2. régimenl de culrâa6ler3
(3. Dlllr). Le chel dê cher
tlent un bououol d€ tlêura.
I'accuêll dæ Belges ayânt été

tEGORPS DECAVATERIE
Dârticuliè.ementènthoual.3le
sur le parcours deg divl3lons
du corDs de cavâle e. donl
læ détachement6 de
découveate 3ont ênlréa en

EilAClloN Belgique d& 10 h€uræ du


mâtln, Boll molns de six
heures aorèB le début d€
l'âttâque 6urpi3e âllemande.
(SHAT. Viûcennes)

Donsle codre de lq
mqneuvre Dyle, lo
couverturede lq | * qrmêe
donsso montêeen Belgique
estdêvoluenqturellementou
corpsde covolerie, fort des
2" et 3e Dlftl et de quelques
elemenlsorgonrques.
Le corpsde cavalerieest alertéle 10 mai 1940à
5 h 30 du matin,alorsque l'invasionde la Belgiquene
laitplusde doute.A 8 heures,il reçoitI'ordred'exécu-
terla manæuvreDyleet, dès 10 heures,les éléments
dedécouverte des deuxDLMoartentoourla frontière.
ll n'estpas inutilede donnerla composition d'une
découverte type, en I'occurencecellede la 2" DLM :
" A. PC capitainede FoucaucoutT,(...) 16 véhicules
I à4 rcues dont 3 sanitaires,6 véhiculesTSF (dont4
pourles liaisonsavec le CC, la ? DLM et I'aviation).
10agents de liaison moto.
B. 3 détachementsde découvefte.,, 1

I lesdécouveresfoncenten ovont
I Lâmissiondesdécouvertes estde renseigner
la DLlvl
I surlennemiet sur la situation
des lorcesbelges.En
I
.l*.a| a"s.narches er operarons(JMol du 8s c'r.
I r :l r.ræs
I rassrersSHAT Vrncênnes 119
I
I
L
deux des ponts de Maèstticht sans avoir pu toutelois
en déboucher:le loft d'Eben-Emaê|,Dtisdès le maln
par les parachutistesallemands,auait été reptisdepuis
par une contre-attaquebelge: l'état-majordu 1e,CA
(belge) ne sait à peu pÈs rien de la divisiond'infante-
e (la 7eDl) qui, au centre de son dispositif, tientle
canalAlbeft, de pad et d'autrede la route Tongrcs,
Maéstticht.ll est à craindrc que cette division,très
éptouvéepar les bombardements aûiens, ne puisse
très longtemps Ésister le lendemain." 3
Ce rapportdu capitainede Montardyest très inté-
ressant: il montreque,malgé la nouvelleerroné€d'une
reprised'Eben-Emaë1, le commandement belgenese
fait aucuneillusionsur la capacitéde résistancedela
7eDl en facede Maèstricht. Celasigniliequedèsle
soirdu 10 mai,il apparaît que le frontdu canalAlbert
est en passede se romOre.C'estassurément une
fâcheusenouvelle.
Au sud,lesdécouvertes de la 2eDLMsontellesaus-
si arrivéessur leurspositions. Les nouvelles y sont
moinsinquiétantes que sur le canalAlbert,maisles
Allemands avancentquandmêmeplusvitequepé
vu '." 19heures: lesdiversélémentsde la découveie
ont atteint leurs emplacements;I'Oufthe est tenuepal
cas de besoin,ellesdevrontralentirla progression de les chasseurcardennais dont I'installationoaraît elfi-
Le Somuâ S 35 " 58 , du
2. réglment de cuirâaslers
l'ennemiavecI'aidedes Belges,avecreplisur tesdéta- cace; leurc elementsavancesse sontdeià reDlies à
ouvre la mârche à un convoi chementsde sûretééloignée,constituéspar les esca- Iouest de Ia riwèreet lesponts,saul trèi proiisoie.
de lâ 3. OLM. Lâ progression dronsmotocyclistes des régimentsde dragonsportés, ment celui de Durbuy,ont sauté d'une laçon prématu-
se fâit en sécurité, psnneâu les escadronsdivisionnarres anticharsel desélémenls rce, rcnddntimpossiblele dèDaddes reconnatssances
du conducleur ouvert el de sapeursmotorisésdu génie. que le Cdt de la découvettecomptaitenvoyervers
tourelle lournée vers I'arrière,
Au second plan, on âperçoit
L'entrée en Belgique se déroulepourle mieux: l'ouest. Les troupes ainsi rcpliées rendent comptede
un sidscar Gnôme & Rhône
" 1t h 50, la frontièrcbelge est fnnchie dans un l'aîivée prcchaine de nombrcux élémentsde cavale-
80OAX2 el un camlon Renault enthousiasmeindesc ptible: au cours d'un arrêt à Huy ie allemands (motoset chars).- a
AGK de 5 tonnæ. Ces deux sut la Meuse, lespleins sont taits: les véhiculesrepar Tandisque les découvertesatteignentles positions
véhicules portent le losange tenl couveftsde lleurc olferlespar la population., 2 avancéesbelges,lesgrosdesdeuxDLMs'enfonce
bleu de la cavalede. Le
en
Somua, immâtrlculé M 10 646,
A la 3eDLM,il en va de même.Lesdétachements Belgique,suivantquatreitinéraires: Cambrai- Wavre,
ârbore une grânde cocarde de découverte ont reçuI'ordrede se porterjusqu'à Le Cateau- Noirmont,Landrecies - Gembloux, Le
sur lâ trâppe dê tourelle, Maèstrichtafinde se relieraux forcesbeloesaui tien- Nouvion Rhismes(aunord-ouest de Namur).
nentle canalAlbert.Chaquedétachemen-t de décou- Là encore,la populationbelgeaccueilleles Français
vene estconstitué de quatreDatrouilles mixtescom- les bras ouverts: " SurI'itinéeircN, I'escadronJoni.
prenantchacunedeuxou troisAMDet un groupede tou et I'escadrcn de la Conte fanchircnt la lrontière
Ci-dessous.
Carte de lâ batâille d'Hânnut. combatmotocycliste. belgeà Péruwelzdansun délie d'enthousiasme: acda-
La 3. DLM reçoit le choc A midi,lesdécouvertes du 12ecuirsonl déiàcouvert màlions.fleurc.chocolat,botssonsvaiees, sounrcs,
lronlâl de deur environ120kilomèlreset se sontétabhesa hauteurde rien n estassezbeaupout ces magniliquesunitésfran.
Panzerdivisionen.Avec le Wavreoùrellessontrelevéeà 13 heuresDarla sûreté çaises qui, une fois de plus, vont se battre pour les
soutlen de lâ 2. DLM à sâ
drolte, elle tiendra assez
éloignée. Ellespeuventalorspoursuivre versIest. autresnationsavec cet espit chevaleresquequi a tou-
longlemps pour permetlre à A 17 h 30,ellesarravent surle canalAlbert.au oont lours faitI'admiration et l'étonnementdespeuples."5
I infenterie de prépârer la d Hasselt." A 18h 30. te capûainede Montardyrend
posillon de Gembloux. compteque les Allemandssont maîtresd'au moins
2 tbid
3 29 N 1. 1rearmée lranÇâiseSHAT, Vincennes.

Avecle corpsde cavolerie 4. 34 N 465. op cil


5 . 3 2 N 4 8 9 .J M O d e l a 3 e D L M ,r a p p o rdt u 1 1 ed r a g o n s .

I Gette
Xx LA BAlAIllE
DE ltAl$tuÎ
13.r l{ ncl l9tl0
,â.,7**rr,n^O waremme
M,.H
lerdrop Division
ffi;æ-\!1_
Ëhffi""P
2'D[tl :i\ -
les découvertes ou conlocl rcndant dilficile la situation du DD 1. Une action éner
gique d'une patrouilleenvoyéedu PC de la découver- Le LéoDrrd. Hotchki63 H 39
" 20 ", n" 40 692 du
Dèsle 11 mai,lesdécouvertes sontau contactavec te permet la remiseen place du dispositilavant que les 1' égiment de culræalers,
fennemi. Surle frontdu canalAlbert,la situation devient Allemandsn'aient prolité de la situation.La mitrai eu- e3t inspecté aprè8 la bâlâllle
I vitedélicatepourla découverte de la 3eDLM." Le capi- se d'une blindéeprcvisoirementarrêtée dans un che- pâr un oltlcier allemând.
I taineRenoult,dans le couânt de la matinée, consta- min crcux est mise en position dans un bosquet qui Plu3lêura obus de petat
calibre, san6 doute du canon
I tel'ettondrementde la délense belge dans le secteur longe I'Oudhe,son teu surprendune compagniede
de 20 mm d'un Penzer ll, ont
laisantface à Maèstricht.ll apprend I'aïivée des Alle- pontonnierset lui cause des penes impoftantes(...) touché l'engln 8âna le
nandsàTongres."6 18 heures : l'ellon principal se précise sut la padie N transDercer.à le heulour de
Craignant de se voarenvelopper,Flenoultordonneà du secteur. Comblain-au-Pontestbombardéepar des 6on nom. En revânche, à côté
sesdeuxpatrouillesde se replierjusqu'àSaint-Trond, 105qui causentquelquespeftes, la ville subit aussile de la plaque de conatructeur
pouren tenirles accès.Seuleune patrouillepeutêtre feu des mitrcilleuses adverses;le contact est pis en Holchkl36 à I'evânt du chsr,le
pinte,maiselleparvientà tenirsa positiontoutela jouÊ bllndâgê a élé percé,
même tempsau nord-ouestde I'Oufthepat des élé-
néedu '11,avec I'aidedu 7echasseursbelge.Vers
certâlnemeni oar un obus de
ments allemands qui waisemblablementont enfoncé 37 mm. Le gârdê-boue droit a
23h 30,des blindésallemandssont reloulésà Ordin- le secteu sud de Liège tenu par des Belges. " 8 été ârrâché.lJnorolil couleurs
gen.Dansla nuit,Sâint-Trond est linalementaban- Commetoujours,les otficiersfrançaisont tendance de ce char æi vi8ible page
00nne. à rejetersur les Belgesles responsabilités de la mau- 139,
Ausudde la zonetenuepar la 12ecuirs,la situation vaisetournuredes événements.
| évolue encoreplus mal. Le capitainede Montardy A partirde 20 heures,la situation devientfranche-
I envoie dès 6 heuresdu matinune Datrouille vers le ment inquiétante: " D'apès les renseignementsreçus
I canalAlbert.Elle parvientjusqu'à2 500 mètresenvi- du GQG belge, le canal Alberl et Liège auraient suc-
| rcndecelui-ci,sansrencontrer aucunBelge,maistom- combé. La position de l'OurTheest donc en cours de
I besurdesélémentsallemands: " Pasde blindés,mais débodement pat des lorces motoriséesimpoiantes.
I descanonsanticharssur toutes les rcutes. " 21 heures : le commandementbelge donne l'ordre de
I Dèsmidi,la Doussée allemande esttellementlorte reoli immédiatoui s'effectuedans un ordrc relatil.
I queladécouvehedortse replier.- sousta prcss(|,n de 22 heures: lesorcmierc élémentsde la découvertese
I IavÊtionet des enginsblindésallemands,au milieu rcplient. 22 h 30 : les demiers élémentsde Ia décou-
I desrcutesencombees pat le rcflux des trcupeset des vefte (DD1) se rcplient dans des conditions difticiles
I Wulations belges. " 7 cat les routes sont dangercusementembouteilléeset
I A 16 heures,la decouverteest attaquéeiJardes I'obscutitécgmplète.Chacundes DD et le PC se redient
I chars allemands aprèsavoirsubiun bombardement su des itinéâies diflérents de ceux qui avaient été
I aèien." Le détachement lait tèteet met hoÊ de com- prévus : les troupesbelgesont opéré des destructions
f batcinqcharcennemrs.. En lin de journee.la décou- ptématutées sanss'occuperde la découvedefrançai-
I vertese replieencorepour couvrirla miseen état de se dont cenains élémentsne DouffontDassetla Meu-
I defense du næud routierd'Hannut. se ou'à Namur A la lin de la nuit. le détachementa
I Au8ecuirs,de la 2e DLM.la pressionallemande rejointIe PC du régiment. Peftesde la découverle: un
I saccentue au longde la iournée.Le matinse déroule tué au PC. deux blesséset uneAM détruiteau let esca-
I calmement, à part un bombardemenlraté de la Luft- dron. " e
I wafie. Maisà 14 h 10.lespremierselémentsallemands
I apparaissent sur la riveorientalede I'Ourthe." ii en O-t z. Zg tl L op. "it.
a rcsulteun cenainlloftementdans les troupesbelges 8. 34 N 465. op. crt.
II qu evacuentun point impodantdu sous-secteur nord 9. tbid. 121
I
I
I
I
L
,.

ai'*
'' i.- at
':|e
',

;io'fi

Avecle de cqvalerie Au cours de la bataille de


Hannut. sâns doute en
essayânl d'échapper âux
coups lrop précis d un châr
Au matindu 12,lesdécouvertes ontdoncrejointleurs Quoiqu'ilen soit,cet épisodede la soiréedu j 1 mal â l l e m â n d ,l e H o t c h k i s sH 3 9
unrtesrreres.Toulau longdesdeuxJournees prece montre bien que les découvertesont oarlaitementrem " 87 " du 2e cuirassiers â
dentes.eresonl tenuinfo.mete pC dL coro\de cava_ pli leur rôle,donnantau généra Priouxet à toute l'armée b a s c u l éd â n s u n r u i s s e a u , l l
lene.Sor chelreaqtlatnsiaux n a pu se sortir de cetle
diverses nouvelles Le des rensergnements de pfemierordre sur a situation fàcheuse posture et les
généel Ptiouxdonneà 9 h 45 Iordre de hâtert'occu en premièreligne. A l l e m a n d sI o n t c a p t u r é
patpn pat lesDLM de la pasjtionTidemont.Huy. pres_ intacl. Comme sur la pluparl
cnt aux dragonspoftes et aux bataillonsde mitrailleurc des pholos c,eHolchkiss
de fdre mouvement de lout.Mdis tn:F.nsûe de ld pous
Lecorpsde covoleriese prépore ou H 39, le camouflâge esl ici
see àllemandemate ahseedes t4 h pù ta chutede combol presque amperceptiblê...ce
qui ne veul pas direqu'il
Tongres,Ia dispersiondes trcupesbetgessous /es Les ordresreÇuspar le corpsde cavaleriesont n e x i s l e p a s , l l c o n s i s l ee n
Dombardements de l aviation,la mise horc de cause clairs : il fautmeneruneactionretardatrice e temps deux tons très londus, vert
délinitivementacquisedu lotl d EbenEmael,môlepour- quelesdlvisions d'infanterie se mettenten Dlace. pouf o l i v e e l b r u n ,a y â n i à p e u
tantjugé imprcnabtede la défensedu canal Atbert. cela,Priouxinstallesesdeuxdivisions sur unfrontd'une
pres la même valeur
convainquentbientôtle commandantdu CC que I affaj- quarantaine chromatique en noir el blanc,
de ktlomètres entreTirlemont au nordel Cette photo, comme toutes
te estseneuseet que tout va trèsvite.A 15h, il rcnd Huyau sLd.La positron s appuiesurdFu^ruisseaL,x . celles qui porlenl la menlion
comptea la 1,eamée qu en ratsonde la faible résis_ la petileGette,au nord,qui n'offreau un médiocreobs SHAT, ont été prises pâr un
tance belge et de la supétiotité de I aviation alleman- lacleà I'adversaire et la l\.4éhaigne,au sud,unecou instlluleur belge de la région
de, la manæuwe Dyle paraît dilficile à exécutetet qujl pufenetlement plussensible. Malheureusement, une
d H a n n u tq u i l e s â f a i t
y auraltpeut-êtrc lieu de s'en tenit à la man(Euvre brêched'unedizainede kilomètres parvenarâu Service
s élendentreles historique de l armée de terre
Escaut.Cet avertissement, pris trcssetÊusementen deuxcoursd'eau,enlreOrp-le-Pe1it et l\,4exhe.
C'està après la guerre. Elles ont été
consdéntionpar le génénl Blanchard,Cdtla l- amée que Priouxmasseses réserves et articulele plusfor prises, pour les premières
est tnstantanément répercutésu le GAN et te GeG. tementsa délense. durant la montée âu konl de
MaisIa machineest déclenchéeel, sansdoute.appa_ Le secteurnordesttenupar la 3eDLI\,4, couvertepar la 3e DLM, er pour les âutres
tàit-ilpremalurede Duer bdnu.- la peu âprès la bataalle.
les AMDet les motocyclistes d! 12ecuirassiers. En
En elfet,dès20 heures,te généralBillottese rend réservesetrouvent le groupede Somuadu lercuirset
aupresde Priouxpourl!i conlirmerl,exécution de la le groupede 105du 76" RA.Enfin,un groupede Hot,
manceuvre Dye, touten précisant que la montéedes chkissest placéà dispostiondu corpsde cavalerie.
Dl en ligneseraaccélérée afinde timiterla duréede Au sud,la 2cDLMestéDautée Darie 3eGRCAei le
lactionde retardement du corpsde cavalerie. quiest 95eGRDI(dela 5eDINA).tandisoue]a 2edivsionde
ramenée de I à 5 jours.En outre,uneactionmassive chasseurs ardennats tienlle lrontd'HuVà Namur.Là
d aviationest prévuecontreles pontsde Maëstricht. aussi,desélémenlsde charsSomuasontqardésen
Letemognagedu général prioux estintéressant car reServe.
I laissesupposer qu il aurat étépossible de renoncer Du côtéallemand, la 4. Panzerdivision esten Doin-
a la manceuvre Dyledèsle 11maiau soir,c'est,à_dire te. C'estellequientreau contactdesdécouvertes au
a v a n ll a m i s e e n p l a c ed e l i n f a n t e r i eU. n e l e l l e coursde la journéedu 12 mai.El e esl suiviede près
^^ rranæLv.ed-.lratl-ellÊ
.'<z empéchele oiegea lerrd-dde
se re ermer. I esl btensLr inpossrble de /epond/e 1 0 2 9 N r o p c l
la3. Panzerdivision et les35..18..7. et 31. lD.
Toute la journéedu 12 mai,les découvertes de la
DLMsontdurementpresséespar les avant-gardes
lmandes. Dansla régiond'Hannut, c'estmêmela
le de combatde la DLMqui est attaquée,les déta-
ts de découverten'ayantpas les moyensde
lesAllemands: " Dèsla veille,I'eflonallemand , h r *
axé sur Hannut,næud routierimponant

: " Des détachementsbelgesse rcplienten


t. L'ennemipousse.Situationtrèsconfuse."
A cetteheureà peu près, un détachementcom-
pat le souslieutenantPaume(1 pelotonAMD,
1moto) a relevé le DD Montady à Hannut. ll
à I'estdu boutg. ll s'aperçoit que des infiltra-
ennemiess exercent en directiond'Hannut. ll se :'" -ù: t'
sut ce centre. ll le trouve abandonnéoat les
t qui en tenaienttes lisièrcsestet deià ôccupé
Iennemi. . tt
firruptiondes Allemandsdans Hannutest particu-
gravecar ellemenaceprématurément les
de la 3eDLM.De Hannut. deséléments blin-
s infillrentvers le villagevoisinde Crehen: - ye.s
henvtrcn,semblel-il, une attaquemenéepat une
'ne de chars légers accompagnés pat
des se retirent au nod de Hannut. Les unitésblindées s'v C/-dessus.
se heude à Crchenà une èsistance seieu- disposenten échiquieren ménageantentrc chaquê Ce canon âniichâr abândonné
Lagarnisonde Crchen était constituéeoat l'esca- char de gânds intervalles.Elles manquent de carbu- dans la région d'Hânnut, esl
une pièce de 47 mm belge.
1dere uragpt poftés ou
r:tpofte$
dragpns du cêtptalne Pintaet par tesca-
capitaineHlnta I'esca- rant. Elles sont ruvitailléesen essence par les forces L'âbsence de roue3
de chars Hotchkissdu caoitaineSainte-Ma e aériennesquileur lancentdes bidonsparachutés. Les s'explique par le lait que le 47
I Le combat est vit. Le capitainePerrin et ]e lieu- camions citemes sont égalementretirés vers I'arrière belge tire sur plaie-lorme €t
Jouvion sonttués. Verc 12 h, les défenseursdu pout êtrc recomplétés. ou'ilest donc nécessâire de
tkt d'appuise rcplient su Metdorp. " 12 Verc 1t heures,une avant-gardeestconstituéesous délacher les roueg avânt de
fâire feu. C'esl un gros
oansle mêmetemps,le villagevoisinde Thisnes Ies ordresdu lieutenant-colonel commandantle Pz. handicaD.comme en
menacé. A 19 heures,lesAllemands attaquent avec Rgt. 35.Elle comprendun bataillonde charset des élé- témoign; le liêulenânt
scharset des lance-flammes. lls prennentpieddans ments de dillércntes armes. Elle a pou mission de VandeB6nde : ( Jli rssrsté à
village maissontstoppésaux débouchés ouestet pendrc Ie contactde I'ennemiet, éventuellement, d'atta- une véitabl e c o m Détiti o n
Lespeftes sont sévères des deux côtés quet pat surpise sut Perwez.Elle se heuneà Thisnes, ènte un C 47 et un C 37
allêmanal. Les deux oièces
aEsutlout du côté allemand ". fortementbaricadè et dèlendupar I ennemi,à une débouchent sur un même
ou'enest-ilvraiment pourlesAllemands? Nouspos- résistancetrèssérieuse:elle subitle tir d'armesloutdes chemin, en même teûpa, à
donsun témoignagegrâceà la relationqu'ena fait automatiqueset antichars,voirc d'aftillerielourde.Elle quelques centainès de mè|l,es
Hauptmann von Jungenfeld,darts" So kàmplten est aussi prise à paftie par les chars français.Le villa- l'une de l'auùe : branle+as
ge de Wansinest égalementfoiement tenu. les éac- cE combdt, touJouÉ en même
" Le 12 mai en Belgique, aux environs de Hannut, temps. Ld plèce ellemende
tions de l'aftillerie lrançaise vont croissant. qui tirc aur rcues a ouvert le
nt la 1,eamée française,la 4. Panzerdivisiontai- L avant-garden'insistepaset décrocheà la nuit sous leu alors que Ia pièce belge
partiedu 16. Pz. Kp. Hoepner,se heuie vers la prctectionde ses fusiliers.Ellese repliesu( sesposi- est toujourc empôtftée ctens
12heuresaux premierc chars du cotDs de cavalerie tions de départ abandonnantsu le teïain un certain ses maneuvrcg lnutlle de
çais. ll appanît vite qu'elle a atfaire à un fon parti oéciser le ésultat..
André Vandersande- les
charsftançais. Après un combat meudiet de parl l r . Z S t t r . çc [ .
ceabiniers au combat - oo.
d'autre,les charsallemandsrcmpentle combatet 1 2 .t b i d . clt. page 12.

Ce Pânzer I déchenillé est I'un


des nombreux chais
allemand3 vlcllme6 de lâ
3. DLM. Contrâlremenl aux
âppârences, ll n'â pe6 p€rdu
aâ iourêlle au combât, cer
une plaque, ass6z légère
d'âilleurs. couvre lâ câls3e à
I'emplacemèntde la petilê
lourelle. ll ne peut donc a agir
que d'un transport d€
munitions. Sa silhouetle trèg
garllcullère lui vaut d'6illeurs
de Doner un énorme câré
, ::. blanc d'identlllcâtlon
aériennê Bur le comoârllment
moteur. Un imDâct êat vlalble
au milieu du oânneâu âûlèrc
et iout le comparliment
moteur esl déformé. Ce
véhlcule appârtienl au
P2. Rgt.36 de la
4. Panzerdlvlslon.
(SHAT Vincennês) tZJ
nombre de charc. Toute la nuit, elle est en proie au tirgande,commeva le prouverle déroulement de la
de I'aftillerie française. Les équipages creusent des bataille,répondantau contraireà un planparfaitement
élémentsde trunchéessous les charc et v iouissent synchronisé.
d'une prclection relative , 11 Au matin.I'aviation de reconnaissance et nolammenl
Pendantce temps,le génaede la DLMlait sauterles les HenschelHs 126de réglaged'arlillerie survolent
Alors oue les chars des pontssur la petiteGettemaisne parvientpas à les les positaons lrançaisespoury repérerles batteries et
Panzerdlvlslonen manquent rendreanutilisables. les rassemblements de chars.A 11 heures,l'artillerie
encore singuliùemenl de Sur le lront de la 2e DLM,en revanche,la situation allemandecommencesa préparation; elleintensilie
puissance de leu en mai estbeaucoup pluscalme.Seulle 8ecuirsestquelque sonlir loutesles dix minutes,bombardantlesobjectils
1940,les Allemânds sont peuengagé: il détruitun Panzerprèsd'Hannut, puis
pâssés maîtres dâns I'emploi reoérésDarl'aviation. Celle-ciintervient directemen
de leurs Diècesantichârs. A uneAIV1D est touchéepar un obusoui traversele haut de 12 à 12 h 30, avecplusieurs escadrilles de Stuka.
Hannut èt Merdorp, les pièces du réservoir à essencesansincendier le véhicule qui Puisà 12h 45, lescharsallemandsse mettenten rou'
de Pak sonl utilisées Dour rentrepar ses propresmoyens. te.
déborder el intillrer les Dansla nuitdu 12 au 13 mai,des renfortsarrivent D'aprèsles compte-rendus français,le bombarde.
posilions des chars lrançais,
une manæuvre faciliiée Dâr lâ
au comsde cavalerie sousla tormede olusieurs GRDI mentallemand commence baenplustôt,puisque dès
grande lâible3se numéridue du 4ecorpset du 6eGRCA(3eCA).Cesgroupesde 6 h 30, l'artillerieest considéréecommetrès agress-
de I'infânterie trânçaise lors reconnaissance sontgardésen réserve,prêtsà inter- ve sur Jandrainet Nrerdorp. Apparemment, uneprg
de cetle bâtaille. En evant- venirpourcolmaterla liaisonentreles DLMou pour mièretentative allemande a lieuverst heures,mais
garde de l'armée Blânchard, empêcher lesdébordements, notamment parle nord. celle-ciest facilementrelouléepar I'escadronLizeray,
Prioux n'aligne en eflet que ll estclairpourPriouxet pourtousseshommesquela
huil bâtaillons d'inlanterie...
du 11eRDP.Peulêtres'agil-il seulement d'unerecon-
dont six apparlenant à la iournéedu lendemain seradécisive. naissance-
cavalerie (troi6 baiaillons de A 1t h 30 (heurefrançaise), le 11eRDPet le le,cuirs
drâgons ponés à checun des
1., el 4ê ROP.olus deux lo botoille de Merdorp - Honnut voientles charsallemandss'approcheren masseI
" A 11 h 30, on voit des charc ennemisse prolilel
bâtâillons de ;|itrâllleurs L'assautallemand,trèspuissant,seradélivrépar les sur tout I'horizonà I'est, le leu s'allumesu( la pelile
motorisés rattachés âu coros
dè câvâlerie, les 54. et 56€
3. et 4. Panzerdivisionen, appuyéepar les troisdivF Gette.le point d'appuide Jandain (capitaineLaftaryue)
BMM). sionsd'inlanterie du 4. AK (31.,7. et 18.lD),avecen est vite pris à paftie par les engins blindés. " 14
Dans certains câs, comme réservela 18.lD et la 20. lD (mot.). " A 11 h 30, après une préparation très dense,une
sur cètle photo, les pièces de Ce sontdonccinqdivisions dontdeuxblindées qui attaquegénéraleestmenéepar les Allemandsayec
Pâk 36i/37sont supplanté€s se heurtentau trontdu corpsde cavalerie dontlesetfec- de nombreuxcharc armés du 75 dont le tir est elficâ-
pâr le Panzerjàgerl, armé
d'un êxcellenl canon ântichât
tifs atteignentà présentdeux divisionslégèresméca- ce à 1 500 m su nos charc Hotchkissimpuissants. C,et
lchèque de 47 mm. Les niques,sept groupesde reconnaissance et deux te attaqueestsoutenuefaceà Merdoryet Jandrainpal
Allemands disposent de cinq bataillons de mitrailleurs. de nombrcuxélémentsà pied, tandisque de nombreux
Heeres PZ. Jà9. Abt. (Sfl), soir D'aprèsl'olficier
allemand citéplushaut,le plande parachutistes,une cinquantaineau moins, descenû,s
un pâr ârmée. Oans le cas Hoepnerestsimple,voiresimpliste : . Pource com- sut ûos arnères. s efforcent de dèsorganser nas
p r é s e n l ,l l s ' a g i t d e I ' u n i t é
orgânique de la 6. Armee de
baL iln'avait pasd'exemple,nide procédéd'exercice, lignes." ts
von Reichenau, chargée des pas de dircctive,ni de èglement, il n'y avait qu'un mot Le rapportdu généralPriouxparleégalement deces
opérations en Belgique. d'ordre: " Susà lènnemi.carnousdevonsvaincre!" ".
IBA) ll y a dans cetteassertionune bonnedose de propa- 1 3 . 2 7 N 6 1 .G O G .n o l es u rl a m e b l i n d é eâ l l e m â n d eS.H A TV, i n
14 32 N 489.Exlrâilsdu Jl\,{Odu 1ô,réSimenlde cuirassiers.
SHAT
la bataillede Hannut 1 5 . l b i d .E x t r a l sd u J M O d u 1 1 eR D P .
ne I'odre de repli... Se rcpliet ! Mais le batailton est
mantenant cemé ! Très calme, rcvolvet au poing, le
capitaine Lalfargue donne ses ordres et te rèpli àom_
mence dans |es verge$ à I'abrides haies;l,ennemiqui
s en aperçoit redouble sonfeu, la moitié des chars est
hors de combat, les autres un à un quittent ta place et
ripostent: les vergers sont vite tranchis, maintenant
cest la route de Jandrainà gauche, touteptate et droi_
te qu l taut prendre pendant 2 km. Les hommes alis-
sent dans les fossés.mais 20 charc lourds surveillent
Ia route : dngons et chaÆdoivent déliler sous leurs
feux ! Bien vite. leshommesrcnoncentà seryir en vain
de cibles; tous ces braves resterontaux mains de
IennemiavecleuE chefs(...)euant aux chars,sur les
21 présenE le matin, septseulement,ctiblés de bles-
surcs,reussircntà rcntrer dans nos lionesavec le S/Lt
Lebel (...)pour être attaches au tet-cuiassiers.,, 16
pertede Merdorpet de Jandrainprovoqueune
, La
brèchetrès dangereuseau centredu àispositifhan_
çais.A 13 heures,le 2e escadrondu 1€rcuirscontre-
attaqueen directionde Jandrenouille : - Cetteopée-
tion ralentit la prcgression ennemie, mais le pàtoton
q.l Pasteu disparait dans Jandrenoui e. "
Lessuccèsallemandsne sont acquisqu,auprixde
Cldessus. gravesditlicultés.mais tes Françaiscommettentdes
l,.Hotchkl6sH 39 " 5t ,,
cinquanteparachutistes, peut-êtreen s.appuyantsur lautestactiques: " Lescharsf@naaissontlodement
lnmâtricuté40 610, est un l e i o u r n adl u 1 1 6R D P . blindés et il faut lancer sur eux
cà|r de comhandement, Faceà I'avancedespanzerlV, les Françaissontpris avant.delesmatet (...)Si son toites sones d'obus
au depourvu, armementestbon et si
tobâblemêntd'un capltâtne surtoutau 11eRDp dontlés Hotchliiss ses cnats sontsouventplus blindesque les notrcs,
ommândantun e3câdron, du sontencorearmésdu canonde 37 modèle '1918,
,Égiment de cuiressiers, tota- I ennemtpar conlrc est lent, se deplace difficilement;
iconnâlssâbleà Boh anlenne
lemenlimpuissânts contrelescharsmovensallemands. combat en groupesséparés, isoles, sanscommande-
idlo vlaible âU Sommel de la Vers 15 h 30. le villagede Merdorpest abandonné ment d'ensemble et ne peut jamais
sousla protectiondescharsdu 2ecuirs.A Jandrain,le ainsi taire usage
Il|Êllê. ll a été touché à de sa puissance." 17
ll[ieuf3 TePdses eu niveeu 1e,bataillon du 11eRDp livreun combatdésespé;é: Devantla menaceallemande,il ne resteolus ou'à
Ch lourelle, ùn impact étant - La resistancedu point d'appuiLaltaryue estopiniàtre:
ûible pràs du canon. essayerde se rétablirlégèrement en arrièreou, si ciest
malgre Iaftaque d un escadronde Somua du ie, cuirs, rmpossrbte, manceuvrer
ECPA)
lesjhaÊ allemandsquatrc loisplus nombrcuxque les de repliarriveau le'cuirs. en retraite.A 15 h 30. I'ordre
noues ne re uent pas et Iencerclement du village ne menl engageet un pelotonLe régtmentest très dure-
Ci-dessous
Le Somuâ S 35 " 59 ", doit se sacrifierpour sau_
n'M t0 697, du 2. régtment tarde pas à ètrc realisé.A t3 h gOla tenailtea ;man- ver les autres.Le lieutenant-colonel
decutrassierôd6 lâ 3. DLM- de s'estrefermée,mais , ilfaut tenircoûte que coûte ',. sit le sous-lieutenant de Veméioulchoi-
ûiùuil à Merdorp, prè3 de lssaverdenspour cette'mission.
Le capitaineLaffargue ressene son dispoéitil,Ia place ll le lui aporenden ces termes
tlrnnut, il â été atrândonné
du wlhge sera le demiercaïè. Dans les verges conti :
aur ptâce et les Allemands " J'aidonné
n ont pea cherché à te gus à.la place, lespelotonsde fusitiers-vottig\urscher- gQnd temps I'ordre au le, cuirs de se rcpliet. ll est
car chacun jusqu'àlextême
Fcu!Érer imm&iâtêment. tl chent à s'opposer à I'infiltrationennemie:âux lisières limiè de ses forces,nouss'e banu
port6 un camouflâge tràs village, les chars rcndent coup pout coup: le capi- me.ntencercles. ll n y a plus sommespresque complète-
ùitlbleconatitué de Dlusleur3 lu qu un passage, la @ute
lane uze@y envoiealo$ le sous-lieutenantLebelaiec qut rongete DoÊque vousoccupez. Nousavons enco_
bandes à peu p.ès
no.izontales, sépârées pâr un son char rcndre compte de la situation au colonel de rc cnq chars indemnes et des munitions. Vous allez
liseÉ foncé. Le toùrcitoeu a Vemejoulà gauche:it aùve à fenchh le baïage... Cha-
dispârup€ndônt le combâ|. cun se défendaprement, lesminutes passent. 16. 32 N 496_op. cil.
(SHAT. Vincennes) A 14 h 15,le char du S/Lt Lebetapbone au capitai_ 1 7 .2 7 N 6 1 . o p . c i l .

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Cr dessus. se rapprochenl el les cinqcharstirentsur l'inJanter


lo bqtoillede Hqnnut Ce Panzer I Ausf. B âppartient
à l é t â t - m a i o rd u 2 . A b t e i l u n g ,
PanzeÊRegiment36 de la
ennemie.les Panzeret lescanonsantrchars.
dureune heure.durantlaouellele Somua. 33 " esl
La bataile

4. Panzerdivision,dont touchéet flambe.Le " 38 " est atteintlui aussi.pro.


empècherl ennemtde déboucherdu villageet de pour l ansigne,peint en jaune, est bablement parun obusde 75 d'unPanzerlV. llcesse
suivtelespelatonsqui se replient.Puis,quandtoutle visible à chevâl sur la croix de tirer.Aprèsune heure,lssaverdens donnelordre
mondeaura passé,vous resterczen arrièrc-gade. blanche. Le cocle de lourelle,
répélé trois lois sur celle-ci,
de repli.Le " 38 " ne bougeplus,maisleschars" 34'
L ennemiest mordantet nombreux.C estunemission montre que le 2. Abteilung est el " 39 " se retirentà côtéde celuide leurchef le
de sacrificequeje vouscantie.mon petit,je saisqu elle un balaillon léger. fSHAI) " 31 " lls ne tardentd'ailleurs pasà le dépasser. caf
esten bonnemain,iai canlianceen vous.,, 18 le Somuad'lssaverdens a élé touchéà pluseurs
Aprèsle passagedes pelotonsDorangeet Baillou. L un des 25 Somua du reprises. La fentede viséedu conducieur esl en paf
lssaverdens se retrouveseulen premièreligneavec 1., cuirassiers perdus à tieobstruée et le charne tardepasà basculer dansun
lesquatreautresSomuade sonpeloton.LesAllemands HannuL (SHAT. Vincennes) fossé.lssaverdens est bloquéà bordcar sa trappe a
étéfa!sséeparun obus.Finalemenl, !n bravepaysan
belgequipassailparlà avecunepiochevientà l'aide
ll parvientà ouvrira iourelleet lssaverdens, blesse
s'échappe. Bienquecouvertde sang,il ne se repose
pasatind échapper à la captureet il devracouvrr Lrne
vingtaine de kilomètres à piedavantde rejoindre une
unitélrançaise.
A la tombéede la nuit,le 1e,régiment de cuirassien
est oarticulièrernent éprouvé: il a perdu6 blessés el
4 4 d r s p a ' u s . 2c5h a r so n te t ea b a n d o r n e s .
3 Somuasonttombésen oanneoarsuiteduleu
ennemr:
- I Somuaet 3 Hotchkiss ontétédétruits aucom.
t bat:
- 11 SorrJaontdisparuavecleJrsequrpages
Leslaiblespertesen Hotchkiss s'expliquent pafe
laitque ceux-ciont été malntenus en réserve, seule
4eescadronétantengagéen lin de journéepourdéga-
gerdesdragonsportésen fâcheuse position.

Combotssur lo petite Gette


Si la 5e BLM reÇoitle choc fronlala lemand,la slua.
tion est à peine meilleurepour la 6. BLI\,4,
installée
un

18 t2N4a8 op I f.ld d,'o1ddÊ-oê odrron.


peuplusau nord,sur le coursde la petiteGette,autour CLcontre.
desvillagesd'Opje-Petit et Orp-le-Grand. Ce Somuâ ( 66 ", du
2. cuira$iors (3. DLM), â
Lesvolsde reconnaissance allemandsont dû mon- basculé le long d'un tâlua lor3
lrerqueles pontsd'Orpn'avaientpas sauté,car c est du décroch6gê d6 la dlvlalon.
lâqueles Panzerse présententen nombreconsé- Le mêm€ 3ort a f.apÉ lê châr
quent: 80 environ! Le journaldes marcheset opéra- ( 31 , du 6ou&lleut€nânl
lronsdu 11eRDP raconteainsila bataille: lsgâverdêna (1.t cuirassiêra),
donl nous contona I'oventuro
." LesdÊÊ a emandssubmergentnos Wintsd aryui dans le t xt dea pagæ ci-
donlquelquesuns essaient de se rcplier su Marilles contrc. Le 1.r cull.aaiers â
wus la pptection de chars du 14eescadron:mais les été pertlculièrem.nl éprouvé
ûaÆa emands,après avoir rapidementneftoyenotre dâns le balaille. D€rdant la
vemrereltgne, se ponent en avant à 13 h 40 sul moitié de sês Somua.
(SHAT, Vincennes)
Marillesau nombre de 35; une contre-attaoue éner-
giquemenée par quelques charc de I'escadrcn Joui-
bu et deuxpelotonsde I'escadronRollionacdu ld cui-
Êcsie6.s,oblige teschars a emands à-serepliet dans Ci-dessous,
lelond du vallon de la petite Gette en laissant6 des Cottê pholo ayânt élé prÈ€ à
butssu Ie terrain. " Jandrâln, cea Hotchklso H 39
apparti€nnenl tous au l.r
A 14 heures,il est évidentque le 2è bataillondu batâillon du 11. RDP, chârgé
11eRDPne pourraplustenirlongtempssur ses posi- de lâ dét n3€ du villag6. Sur
lions.Aussireçoit-illordre de se replierà la laveur le3 vlngl €t un H 39
dunecontre-attaque délivréepa|lo Somuadu 1e'cuirs. dbponiblæ au Ull. ROP âu
lrs charslrançaisempêchentles Panzerdébouchant malln du 13 mal, aêpt
s€ulêmênt Daaviennenià
dorple-Grandd'atteindreMarilles.Les dragonspor- reg.gner ler lignês
t* peuventdoncse repliersanstropde mal,ai ce n'est lrançals€a. El encor€ sont-ils
quelescamionsont étédirigéssur unemauvaisedirec- tous ondommâgé3, plus ou
[0n:leshommessontdoncobligésde se retirerà pied. moins gravêmenl.
Uadère-garde, constituéed'unesoixantaine d hommes
exlénués, est sauveegrâce aux initialivesdu lieute-
mnlBouttilt: " Devantl ètat de tatiguede ceshommeq
lilge qu'illaut absolument&s véhiculesDour les rame-
rw sauls au bataillon. ll pad dans son side, decidé à
réussir! ll roule vers Iouest, 10, 15 km sans rencon-
tu Ie moindre secouts. Vers Toutinnes, ceDendant.
w camionde 10 t charye da quelquescaissesde méli-
Nle,se hàte verclouest. Non sansmaL le lieutenant
ttrcidele conducteurà taire demi-tout déjà, de èrê
wx lescarrclours ont sauté et il leur faut làire un lono
déloutpour rcjoindre I'itineraie de repti et le detach;-
nent.Rapidementon s'entasse dans Ie camion. pal
unmiecle de comprcssion,60 draoonsse trcuvenl
æés dansles flaneshospitaliersdu IO l qui tesconduit
àninuità I'abi de nos avant-Dostes.,
Au3ebataillondu 11edragons,la sltuationestà pei-
nemeilleure.Un dur combatavec des anticharsalle-
nanosprovoquedes pertes parmi les chars du
bataillon: " Le Mdl Muzzoli dont ta tourelle avait été
atachéepat un obus, continuaità riposterbravement
àcielouveft;le brigadierMancianellià ses côtésvenait \
tèUetue dans son chat: celui du brigadiet Bueroutt,
tnetntctansses otganes de commande.ne pouvait
ptuspasset la 3e vitesse. Le S/Lt de Nedde donna L'épâvedu châr Hotchklsg Lo 2e DU$ ou combot
à ses charc de quifterle combatet restaseul n" ito 652du 2. culra3siera
détrult à Thisn$ l€ 12mâi Tandisquela 3eDLMsouffredurementfaceà I'enne-
continuerla mission,bientôt débordé et tiré sous '1940. maet se voit contraintede se repliersur une position
Detès nombreur
anglestrop dittérentspour pouvoircontinuerà tenir impacts3ontvisiblessur intermédiaire qui n'existepas,la 2e DLM est elleaus-
'emps.Le S/Lt de Nedde
se rcplia sur Opheytis- I'enginet l€sdeuxmembrê3 sidurementpressée,maisde façonmoinstragiqueque
selonles ordrcs qu'il avait reçus,
reçuè,I'antenne
I'antennéde
de'son
son d'équlpage, GêorgeaSchmltt sa votstne.
avaitété sectionnée,de proîondes tracesd,obus et RogerCornllleau, ont été
tuéBà bord,lorad'un combai Surtoutle coursde la l\,réhaigne,les intiltrations
alle-
labouraient son blindage. " 1e mandesse multiplient durantla matinée.Enfinde mati-
âvêcdos charsdu Panzêr-
Regimenl35. née,le chefde la æ DLMordonneau groupement nord
32N 489. op. crr.
de contre-attaquer avectroisescadronsde Somuaet
au groupementsud d'enlaire autantavecdeux esca-
dronsde Somua(ou Hotchkiss?). L'assautest immé-
diatementdélivréet en débutd'après-midi, la situation
est partoutrétablie.
l\,rais
à 14 heures,la pressionallemande se taità
nouveausentiravecforce,notammentsur le frontdu
1e.RDP : ( I'ennemibombarde violemmentFumaLA
cettepreparationd'adilleie suæù1euneattaqued'infan-
teie appuyée pat des chars. Six blindéas ennemies
sont misashors de combatpar un canon de 25, mais
{ ,t l'attaqueprogresse et bientôt un combat à la grenade
s'engageentre les assai antset lesdélenseuEdu point
d'appui. La position résisteeflicacementet ne se lais-
se pas débodeL mais son flanc gauche est entièrc-
ment découveft.La pression de I'ennemidevenantde
plus en plus fone, la gamisondu point d'appuise replie
à 16h, sut ordrc, surle boisde Moulu. Le décrochage
se tait sousun teu intensed'armesautomatiqueset un
violentbombardementd'aftillerie. Un canon de 25 doit
ëtre abandonnéaprès avoir été rendu inutilisable(...)
Le ravitaillementen essencedesAMR du let escadron
est rendu dilficila en début d'après-midi du fait de la
destructionde la citeme à essenceincendiéeà Ciplet 127
clé, se replie sous la prctection des chaÊ. Le point C/dgssr/s.
la bctaillede Hannul d'appui de la sucrcie déctoche difficilament sous la
Drotectionde ses 3 AMR. Les chaÆdu PA de Moxhe
CoSomur " 55, n' i,10 3,
du 2. culrâ.tlcr. â élé ioucl{
dan! una Drllrb non loln da
sa dégagentet protègent sonmouvement. Lesunités ilô.do.D, Un obua d'!n
dans la matinée. Une autrc citeme est Dousséeverc se reDlientvers Burdinne sous une tofte Dousséede crllblc lmportant aanado0b
15 heurcs de Burdinnesu Moxhe;attaquéepar un rcnnAmi qui s'inliltre de toutespans. Le; chars de la 75 mm, a pcrfort l'avanl
avion, elle prcnd feu; le capitaine Dumez qui I'accom- réseNe du bataillon assurcnt I'ar èrc-gatde, mais gruchc da I'cngln. Caitav|r
pagnait est blessé, Une dauxième citeme paruient à quelques pelotonstouchés tardivementpat I'odre de oat trùa lntéEaænta ca. alL
nonùo blon lô crmoulta$
Êvitailler I'escadronen fin d'apràs-midi.A 20 h 30, les reDli sont derrière les chars. Une Laftlv Donant 6omuâ du trolllànc lyF, a
bataillons reçoivant l'ordre de rêpli sur la ligne Gem- 4 mitæ,itteuses et 3 moniercde 81 estdétruitei.. ) Les deux tona €o zonct aur
bbrr- Nt ur- " "o escadrcns se regroupent à Burdinne sous la protec- tomaa e.londlaaat
Le replis'effectuenonsansmal,principalement par- tion das chars et pane à pied sur le long itinéruirc tourm€ntéot, ouriéeada nolr.
ce que les voiturestous terrainsLatflvS 20 TL sont qu'elles auront à parcourt : 35 à 40 kn (...) Les C€che..d le môna qrl. calul
du baa do lâ paga 129al noua
troploinà l'arrièrepourintervenir. Lesd'ragonsdoivent a oâ. âllloura r€rvlô
donc se repli€r à pied: " Ciplet, déjà presque encer- 20.34 N 468.JMOdu 1€.RDP.SHAT.Vinc6nnes. réféÉncc pour I'unc daa
lllhouôtiôa clulaùra daa
€nglnr d. le 3. DLll,
pr68.nté. pagÊl3g
(SHAT,Vincdn6)

Ci-contrê.
Co P.n:rr lll déhult p.ndlnl
laa êoôbat aL llêrdorp paa
de! Somuâdô h 3. DL aal
cn couaada ntcuÊÉrtllon par
loa Allcmandadurar l'élé
19{0. D.ùr chlttE .
probrblamani plnta an lau
ai aaaazathcéa.aont vl.lbht
ll a'lgltd'un 5at d'un 0. C.
chû rpp€.ll.ot m.
coaaalnômônt tu PanzaF
Rcglncnt 35 dc l. {,
Pan:crdlvlrlon.
(SHAT,Vincennes)
Ct conlre
lJntankisle allemand examine
unSomuadu 29êrégiment de
d.âgons.te second régiment
de combat cle la 2ô DLM. ll
porte un as de trèfle sur la
tourelle.ce quale désiqne
a a'-_..?
c o m m eu n e n g i nd ' u n
q!alrième peloton,Par
ailleurs, son numéro de
lourelle rrès élevé rend à
i n d i q u eqr u i l a p p â r t i e n a
tu
4ôescadron.La 2e DLM a été
beaucoupmoins pressée que
$ v o i s i n el e 1 3 m a i 1 9 4 0 .E n
fevanche,le lendemain, lors
d ur e p l i s u rl â p o s i i i o nd a r r è l
d el i n l a n t e r i eà c e m b l o u x ,
elledevra menef un ditficile
combalde rêtârdemenl, lâ
3€ DLM ayant lrop souffert
pour tappuyer.
tCallec!rcnpnvee)

Deux Somuadu 4ê escadron


du2erégimentde cuirassiers
1 3 0 1 M )L.â s c è n es e s i t u e à hommes,harasséspar 2 jours de combat.marchent
Iyâlhâin, dâns les plaines C'estnolamrnentle cas d'Llneparliedu 9eescadron
fêsbignonnes, Le
pénblement.Leschars.lesAMR, lesmotos.toutesles quine reçoitpasI'ordre de repliet dontle reste,entas-
crmouflage clu char du volturesdisponiblesen chargentun grand nombre: les se dansdeuxcamonnettesde 25 et une Lafflv.oart
PEfijerplan, typique des unitesse trcuvenlmélangées.ll y a des traînatds,cer sur Namuret ne ralliera que le endemain après-midi.
productions les plus târdaves. tatnsreloindrontdanslajournéeou la soitée:d autrcs,
edpârlâitementvisibte. Les
Surtoutle frontde la 2. DLM,le repliestdiflicile
car
combals
emmenespar des votturcsd autrcsarmes.ne rallie le contactavecl'ennemiest tellemenlétroitqu'ilesl
âulour de Hannul et
Xefdorp ont coûté la moitié ront que le lendemain.Un cerlainnombrene rctojn- mpossible de se retireravantla nuitnoire.HeureLlse-
d € æ sé l é m e n t sl o u r d s à t â drontpas ",1 ment.lesAllemands ne sontpasmordantsdurantla
}OLM. nurtel lespertessontdoncminimes.
21 tbd Lorsque s'achève lajouméedu 13mat,lesdeuxPan-
même, les pertessont sévères,mais cet adjectil
manquebiensûr de précision.Un rapportparvenuau
PC Vincennesdu généralGamelinindiqueque les
contre-attaques de la 3eDLMont détruit14 charsalle.
mands.C'estle seulchitfrevraimentorécisdontnous
disposons. ll estclairqu'ausoirdu 13 mai,le potentie
de la 4. Panzerdivision n'a pasencoreété sérieuse-
mententamé.d'autantque les Allemandssont restés
maîtresdu terrain.

O6vânt lê vlllâge de Hânnut, la carcass€ d'un Holchkisg


H 39 de la 3. DLM. Le numéro " 86 ", indiquânt un apf''reil
du 2. cul.6, eet disposé à I'a.riè.e de lâ tourello d'un6lâçon
Inlércs3ânle, coupé par la grande cocarde appliquée 3ur la
trâpp€. On dlstlngue à peine à I'avant un chiltrê écrit à lâ
crei€, eppâremment 733, sulvi d'un symbole tacliqué | il
B'agit d'une irccriptlon tracée per I'une dêB unilés
âllemandæ spécialisé€s dâns lê r€Éragê êt la récupérâtlon
dea matériefs du champ de bataille. (SHAT, Vincennes)

unêvueoadtcuttèrcment
."r" o'rnn ssc;l?fffXt;
37 SA 38, d€ la 2. DLM, âppelé l-e Biror. Cetle pholo a lervl
de supporl à I'interpretatlon en couleurs de la plânclreen
couleur3 de lâ æ DLM, pâgê cl-contrê ên bâ!.

zerdivisionen ont partoutété contenues,mêmesur le


frontdisloquéde la 3eDLM.En cela,le corpsde cava-
leriedu généralPriouxa remplisa missioncomme
convenu,puisquele délaide résistanceen avantdes
divisionsd'infanterieavaitété ramenéà J + 5, soit le
'14au matin.
Celadit, la 1rearméen'esten placele
matindu 14 mai qu'auDrixde véritablesmarchesfor-
céespourlesdivisionsd'infanterie, quiont doncbesoin
de reposavantde livrerune batailledécisive.Le corps
de cavalerieva devoircontinuerson actionde retar-
dementdurantau moinsune Dartiedu 14.
Le bilanexactdes combatsdes 12 et 13 mai 1940
dans la régiond'Hannutet de N'lerdorp est ditficileà
tirer.Du côtéfrançais,la 3€DLl, a subi I'essentieldes
pertes,qui sontparticulièrement lourdesdansles uni-
tés de Somua.Environla moitiédes élémentslourds
de la divisionsont perdus,à l'instardu 1e.cuirassiers
quiperd25 de ses 50 charsdisponibles le 13 au matin.
Dansles rangsde la 2eDLM,les pertessontnettement
pluslégères.Du côtéallemand,d'aprèsJungenfeldlui-

!a bataillede llannul

Ce Somuâ ( 17 D n" M 10 704,


du 1.r escadron du 1..
régihent d6 cullâasiers
(3. DLM),a été ebândonné
dana un lo33é à Ramilliæ en
Belgique, non loln de
Genbloux (à ne pas
confondre rvec Ranillies en
France. Dràs de Câûbrai oit
cêrlains élémentg de lâ même
division sont orobablement
'19
Pesaésentre 1617 êl le
mâi, dâte do le oriae de
Câmbrai p6r Rommel et sâ ,,
7. Pânzeidivi3ion).Ce châr
portê plualêurs impact3 à
I'avent, mâls cêux-ci n'ont
pas été r6çua à Ramillies oùl
la division n'â oa3 conbattu.
lls ont donc été reçu3 les 12
ou 13 mai 6i n'ont pâs
empéché lo Somua de quitter
le chano de batâlllê. Le
cemoutlàge du char est
con3lltué de olusieurs
.^^ bândæhorlzôntales.
lév (Colleclion onveel
cHA$ Dt CAyAltRtt
tt AurofflttRAtllEutttDELA2cDHI
Châ, da cavâlartcSomua|nodèlat93S S, du a'9 dragon!.
c" erèsdecoveiceui.i,ii-eiàà-utïi'.1i-r-s;ô (àn pnoro
:hîl
p. *îti:,lT:
147). .y9:{1:1-q.q?.bllggnné
fô-ssomuade te 2ô DLMsontmmânquau"r"nr ,*onna*"i61àJ â lj pià!àiàJ lll i"rn"
as à I'erantde talourêle, s ajoulanlauxirands chittre"u"né ,Jràis p",ridàl;;;;è,g""
d idênliticationmoinsâb6otu,teursnumérô maHc!t"" app"nennàn-t.s.oùl].lràËni
âàs00,
soità tatanche M 80oÆoo(cêttedemjèrepârtagée""eà r" r. olr,,lj.lEui à,i.,ô,iiiâie-àsr
ry_p€tongitignomais,quenlà ta séri€M 8OO/9o-0, ou
à UorcsoungsOe'nJànceJoni-eelô"isr""
DLM,ta disrinclionenrr6.tesdeur(régimentsoe comuares oplie!
\ insigne partêslra-nches
durégiment), iÀ ààr,îËË],;"îi.tr"r
d6snu,nérosor""ti àÀi,""1"àiiài
"-*jJs*ilii
50por/rtepremier
régioenl (136dÉgons),
ioenl (136dÉgons), 61au-dês6us
61au_dêssua
pourt6second(29€dragons). Sur
notrechar" æ ", 163 eatvisibte
surla photod'orioine, maisl€ I,
quasiindisc€rnâble, n'estque
prêsumé. Lélémenttôplus
frappanidu charM 914êstlê
petitinsigne circutajre
d6 ponièr€quiæt
un€s9lisation de
la tourde Provins
du 29êdragons,
obs6rvéà plusi€urs
r€pris€s surdescha6
Somuade ce
rcgmefl.
Le charcomported6ux
cocardês: ungsur 16
lourelleau, 9t unoautle(ici
surla port€arièr€
invisible)
delourêlle.

Dosde tourelle
de I'AMR
35"2"n'87368,du
le,ROqâvril1938.

Aulomltr.lllcuaa d.
a€connaltlanca Ranault
|nodèt. t935 du
1.r dragonapoda.. lci,
I'AMRn' 87 4m, taisant
partied'unlol aûhéd€ ta
mitrailleuso
d€ 13.2mm.
a élépdseau coursd'une
p sed'emesauquartier
Bossutà Pontois€ p€u
âvanl-ouerre.
Camouflage à deu-xlons
avecbordsnoirslondus,
p€titecocârdêd€ lourê116.âs
de piqu€d€ p€lotonsurle
caissê.Surtatourèlleestdiscernsblo,
jristeaprèsla cocarde, unp€titcercleblanc.
avocsansdouleun motilà I'intérieur

CharLgar da clvalcrl. hotchHar modèl€


lg|5 H, préaumédu 29. dragona.
ro d,so/r,cher ( 50 " no40 228,nousesl connu
par-unepiolo.inédiled originoâ emande (ci-conrr6J.
ç e$ te char c,un chef d6 oeloton
comportant lèmbasèradio(l'antennêost
absent€),réamé av€ct6cànond€
37mmSA 38. Soncamoullageêst cetui
coanmun â lous lês H 35. Là 6ncor€.la
présênce simultanégd'unas dê
buêll6(coulet/r inclnnue)et
d'unnumércblanctreduiluno
âppan€nenco à ta 2. DLM
(mai6surlesHotchkiss. on
!ouv9lê mêmecâsâu 1gè
dragons,1,êDLM).Toutdout6
6olalevépar lâ présênce,lort
€remenlobservé€suales
càarÊ,do la p6titêcroixdê
tornineblanch€, edootéê dès
s€ptembre 1939 par tê génératRêné
,umây6rpoursa division_

@uleursde JeanRestayn,noticêsdê FÊnçois Vauviier @lggg/ Militâia


Maoazine
Cett€photo célèbre montre
d6uxplècêa(b mltrâlllou.er
appari.nent à un églmenl d€
tkalllôuranord-6fdcaln3non
pécl!ém.nt ldontltlé.Ellê
lllu.tre perlâltsmonl l.
combatdo Gembloux,même
ucro|RE
AoErnBrou
ApÉs les durs combots ne et de la 15sDIMdu généralJuin.
Ouantau 11€RDP,il n'estplusde la partie.Sesdeux
al elleno concêmepag
dlEclomontle dlvlslon
marccâlno,,ulaqua lê3
d'Hqnnulet Merdorp,lo premiersbataillonssont réduits à une poignée
d'hommes.Ouantau troisième,il estépuisé,à tel point
lkrlllourr photogEphlé!lcl
dépond.nld'unêdlvlalonde
3. DIM est dons un tel érot de ou'unemissionde orotecliondes obstaclesCoinletne
lâ æârméeel non dê la 1É,
Mth ll ô'oxl3teà notr€
forigue- et_même de
peutêtreaccomplieparceque le sommêllterrassêùcut
le monde: " Sautguelgues sentinellesaux issues,toul
connrlaranc€aucunêDholo
prlaedu côtéfrençaladuranl
-
désorgonisotion qu'il lui le bdtai on épuisédon d'un sommeillétharyique.ll kut
un quai d'heurc pour réveillerle commandantKienz
la lrrtalllêdo Gembtoux.
Ce3honma3 3€rugnldog fout de louie urgenrerevenir et son adjoint le capitaine Legendre et tandis que le
ælonel leur donnel'ordrede se Dofteraussitôtà l'ouesl
mlralllous€BHotchkl.6
modèlê1914,un6très bonne à l'obrid'uneligne denière la rivière du Train, lés deux otficiersn'ont pas
Iair de cgmprendrcce dont il s'agit et ratombêntendù-
mltrâllleuae dont la
générallaetlon en unlté3n€ aê conertementorgonisêe. mis le nez contre la table. " 1
flt qu'à panh de 1916en L'épuisementde la majeurepartiede la 3s DLMle
mlaonde I'ombrequ'elle La positionintermédiaire, entreHannutet Gembloux, 14 mai 1940,expliquepourquoiles avant-gardes de la
porirlt à la médlocrê n'existepas à proprementparler.ll s'agitseulement 4. Pz. Div.arriventau contactde la divisionmarocai-
mltralllst|3ê nodèl€ 1907,dlte
Salnl-Etlonnè, t8brlquéedans d'unelignedéfenduepar desobstaclesanticharsCoin- ne dès I'après-midi. Ellesy sont reçuespar un lormi-
leaualnæde l'Et8t, tet, sansaucunautretravaildéfensil: ni tranchées,ni dabletir d'artilleriequi leurempêchetouteprogression
contrelreûêntà l. Hotchklas. positionsd'artillerie.En conséqu€nce, le replise pour- et préligureles combatsdu lendemain.
En l9,ll), l. Hotchkb3 ær suit jusqu'auxpositionsnouvellementoccupéesdes A la 2s DLM et au 3e GRDI.la missionde retarde-
enconauneDonnoâtm6,mâ16 divisionsd'infanterie de la 1,sarmée. menlpeuten revancheêtreaccompliedansdescondi-
3on poldSInportânt êal un
groahendlcap,d. mâmeque tionscorrectes.
la conllgurallonde lon
tépl€d, qul on tâlt uno erme
[o 3e DUvlse met ô l'obri
têâucoupplusâptêà lâ Sur le frontde la 3e DLM,le 1êrcuirsne peutmener Lescombols de lo 2e Dljtt
détanalvê.aut oosltlon la moindreactiondéfensivele 14 mai :il est littérale- A sa gauche,la 2€ DLMest épauléepar le 3s GRDI
prépâré€, qu'à I'ollonllvo€n
raaecâhpâgne.Notonsque ment à bout de soutfle.Le 2€ cuirs,nettementmoins qui tient Perwez,objeclitdes blindésallemands.Les
du côlé âll.mand,certrln.3 éprouvéla veille,tientpoursa part les barragesCoin- élémentsblindésdu GRDIsontdiminuésd'unpeloton
unlléad'lnlanterlgutll|3ênt let dansle secteurde Saint-Trond. ll a oourmissionde d'AMDet d'un oelotond'AMR.maisles détenseurs
encoaelâ mftrâllleuae Maxim. résistersur placejusqu'au15 maiau matin.Bienvite, pewent s'appuyersur un obstacleantichar.A 5 heur€s
(ECPA) il apparaîtévidentque ce sera impossible,car le front du matinle 14 mai,lesAllemands commencent un boII}
au sudde Saint-Trond est béantet de nombreuxvéhi- bardementà courtedistanceavecdes Diècesde 77et
culesennemis,s'yengoutlrenten directionde PeMez. de 105.Le GRDItientjusquevers I heures,lorsqu'il
Un pelotond'AMDenvoyédans c€ttedirectionne rentre
pas. En conséquence,le æ cuirsest autoriséà se replier 1. 32 N 4€9. E)ûatl du ioumal des marches êl ooérationsdu 11. da-
132 vers l ouest,vers les posilionsde la divisionmarocai- gons, SHAT, Vincennès-
apprendqueses voisins,notammentle 13sdragonset
le 4e GRDI,commencentà se reDliersur Gembloux.
Lerelraits'etfectuealorsavecquelquosdilficultéspour
lesautomitrailleuses installéesà Perwez,menacées
d'êtresubmergées. En débutd'après-midi, le cRDt est
envoyésur la l,leuse,puissur la Sambre.
Sur le front de la 2e DLM, seul le secteurnord est
attaqué,maisil I'eslpuissamment, toujoursdans la
régionde Perwez.Lorsquela percéeallemandey appa-
raitévidente,le généralAltmayer,chef de la DLM,
ordonneune contre-attaque de tous les chars dispo-
niblescontrele llanc de I'adversaire.
La premièreunité engagéeest le 13erégimentde
dragons:
" Dès t heurcs du matin, Ie 4ê escadronsignaledes
GRpatrouillantau N du bois et se didgaantvers Gem-
bloux,puis des gros chars ennemis qui, débouchant
de lâ route nationale21, tranchissentla voie leïée à
PeNez et se diigent su Grand Leez. Lê 4e escadron
contre-attaqueimmédiatement,tait subit à I'ennemida
sérieusespeies mais, engagé conte des torces très
supé eures, il est heureusementdégagé par une
contre-aftaquespontanéedes chars S du 2ê escadron
sousles ordres du capitaine de Clarck. Le S/Lt Chol-
letgrièvementblesséà la tête a pu so/'ir de son chaL
nais n'a pu rcjoindrc les lignes. L'aumonier brancar-
dierAuboury, qui s'astpotlé à son secours,a disparu. lé Grand-Letz danscertainsJMO).un villaoetrèsimoor- Ci-dessus.
Le Mdl Durand Raymond du * escadron est tué par tantcar il couvrela Dosition de'Gembloùx. Normàle- Cêtù.eutomltralllauaâ
un obus de plein louet dans son char (...\. Trois chars Pânhardeppartlcnt au
ment,le régimentesl en réserve,le lrontde la 2e DLM éghnônt dê découv..te d€ h
S sont mis horsde combat. " 2 s'étendantnormalement d'Aischeà Saint-Denis, cou- 2. ou do la 3. DLM,c'ôat{-
Au mêmemoment,le 1d RDPest encoreincapable vert au nord par le 3e GRDIà Perwez.Mais,nous dlrê solt au 8. cuhâaalaB.
decombattrecar il n'a pas encorelini son regroupe- I'avonsvu, cette unitéa dû abandonnerPeMez vers aolt au 12.cuhâlrlcra.Elle
ment.Voicises ettectifsà 7 h : I heures.Dansla brêche,les blindésallemandsse æl Inip€cléo par da3 olllclar!
" - Le lêt bataillondisposedu 1etescadron(15 ellemendiquclquaptri an
sontengouflrésde tellesortequ'ilsmenacentsoudain Bêlglqu..Sl 1.2. DLM.
AMR)- de 3 pelotons du ? escadrcn - un petoton Grand-Leez. A Darlirde 11 heures.un violentbom- relellvamanlD€usoutiart la
el demi du æ escadron- une soixantained'hommes bardements'abât sur le village: " de nombreusesmai- 13mal.ll n'on 6at oôadê
du 14aescadrcnavec seulement3 FM, un peloton de sonsbtûlenlet risquentde bloquetlesrues(...\. 12h : mêmele lên(bmaln.
mitailleuses et un canon de 25. le le, escadronenvoiedeux reconnaissancesvers I'est lor3ou'elladécrochêen
- Le ? bataillona récupéré sonescadrcnAMR (æ cat les wes sontmauvaises.Le lieutenantMonod.Dar- catâataoDhad€vant las deux
Panzaadlvlalonen du coap!
escadron)- trois pelotons motos du 7 escadrcn - ti en direction de Perwiz Ien lail, Pe"Wezl.signate la bllôdéHoopnorqul ch..ch. à
urc quarantained'hommesdu 1? escadron- un pelù présenced'une soixantainede chars loutdsallemands êntanêrlâ llgnsd'an6t do
londe mitrailleuseset un groupe de modiercde 81 du dont quelques uns emorquent des piècesd'aftilleie. l'lntântêilclrânçâlaêavrnt
1æescadron. Ce goupement se dirige vers Grand-Letz.Le rensei- m&|re quê la dlvlrlon lé9èrr
Desarnes manquentet il ny a presqueplusde mLn| mécânlquên'ell au le lêmp3
tibns." 3 2. 34 N 475. JMO du 13s BD. SHAT, Vincennes.
de s'y abrlt6r.
ECPA)
Enfin,l€ 8scuirs est établià crand-Leez (aussiappe- 3. 34 N 468. JMO du 1€,RDP.SHAT. Vincenn€s.

Cioontrc.
UnêAllto Pânhârd178
complèlemantcârbonlaâa
denl unêvlllc bclg€qul t
durcmanl aoufiaalda3
combat3.AucunInalgnen'e!t
vl3lblô6t l'unltédu véhlcul.
oat donc loconnuo.ll pout
s'âglrd'unaAllO dc I'un daa
groupoada rgconnalaaoncc
de dlvlalond'lntrntcrlo
(GRDI),notâmm.ntle 3. GRDI
d€ la 12. Dllt qul comb.l eux
côtéa de lâ 2. DLi, à Po.wEz.
aLvantGombloux.lo14 nal
19,().L'AMOP.nh.rd 178ert
un aupeÉevéhlculôdê
rcconoâlaaancs.trèr Ddaé
por leaAllomandrqul !'ôn
aè,.vlronttotrl âu long atale
guoara, en commençâm
pendâôtla camp.gnede
FranceellÈmême.
BA) IJJ
1erescadronet unecolonnede dragonsportésarrivent
à une portede la barricadeantichar,à Beuzet,au
momentoir la queuede la colonneest priseà partie
par l'ennemi." La délensede la barricadetire un obus
et mitâille la colonne qui doit se taire reconnaître.Le
lieutenantThieny-Mieg,quia prisplace dans I'AMRde
tête, trcmpé par les signes des détenseurs,s'angage
dans la polle avec son AMR euisaute surdeux mines,
Son conducteu est tué et luLmêmeg èvementbles-
sé. La voiture est complètementdétruite. ',6
Les troupesdu pointd'appuide la Baraque,qui
s'échappent par miracle,sontquantà ellesprisessous
le feudesAllemands quiontpresqueterminéleurenve-
loppement: " Les quelques voiturcs rcstantesdu PA
essaientde passer.Une Latfly est incendiéepar les
balles : un sous-officietet un homme sontbrûlés vifs.
Un side-cat saute sur une mine. Une Latfly réussit à
passet au milieu de la fusillade, emmenant quelques
b/essés. "
Enfin,le 13èdragonsregagneaussiI'abridela posi-
tionde Gembloux," sousles couDsde I'ennemietdes
nôtres,non ptévenusde la pésence de la DLM devant
eux." Au soirdu 14 mai,le 13êdragonsfaitle bilan
des pertesen chars,qui sont lourdes:

1Ê RD déttuits indiWnibles disponiblestotal


l erescadron 1 0 2 11 23
2eescadron 5' 23
3eescadron 7 2 13 22
4eescadron 1 1 3 I
Ci-dessus. 'donl

Victoireù Genblour
delx sâns canon.
Un Pâîzerlllqui arbore
I'insigne de la
4. Pânzerdivision progresse Lespertess'élèventdonc à 37 charsdétruits,16 indis-
dâns une ville belge en ponibleset seulement37 intactrs,
dontdeuxsanscanon.
gnementparaissantprémaluré,le Lt Monodcherche f lammes, peutétre Narnur. Le reoosnécessaireau corosde cavalerieva être
à confirmerI'identitédes chars; dans ce but, il se rap- Durant la bataille de
Gembloux, soit en une seule
mis à profitpourreconstitueret réorganiserles unités,
prcche de la colonne suspecte.lanions deptoyes. Pris qui s'apprêteà
maintenantà I'abriderrièreI'intanterie
iournée de combat,la
à pattie à trèspetite distance,il rcjoint sanspefte après 4. Pânzerdlvl3lon perd arrêterlesAllemands.
avoi fortementiposté. " 4 6 Pânzer lll el I Penzer lV,
Lescharsennemissontdonc proches,maisI'intan- sans comptêr prèa d'une
terieencoreplus,puisqu'elleessaiede s'infiltrerdans vinglaine de chars légers. Ce Lo miseen plocede l'infonterie
le village.Seulslestirsde FM,qui la clouentau sol, sont là dea perte6 graves qui
auraienl empêché la division La 1,€arméecomoteseDtdivisionsd'infanterie. Trois
permettentde la contenir.La situationdesdélenseurs de poursuivre ses etlorts le d'entreellesoroviennentd'Alriouedu Nord :
est compromiselorsqu'unesecondecolonnefait son lendemain, une journée de
'1'edivisionmarocaine. 1er,2e 7e RTM.
et
apparition, déjàarrivéeà I'ouestde Grand-Leez. L'avia- repos et de réorganisation ae 2 eD | N A :1 l eR Z . 1 3 êe t 2 2 êR T A :
tion de repéragene cesse de survolerle village, révélant indispensable. 5e D|NA: 14eRZ. 24eRTT.6ê RTM:
(Musée Royal de I Armée)
constamment bombardé. et les quaùeautresde Francemétropolitaine :
" L'impressiongénérale est que la position va être 1ê DIM. 1ef,43eet 110eRl motorisés;
submergéepar le nombrc. Le colonel Morio,installé à '12€DIM: 106eRl, l50eRl motorisés;
'15eDIM 4e,27e 134eRlet 8êRZ
Reml6e de décorations à
la lisièe est, fait creuset des tranchées à l'emphce- Beeuvais, le'l 6 décembre et motorisés;
mentde sonPC qui est ptisà patlie pat lesatmes autù 1939,en présence du général 32eDl | 7e,122eet.l43eRl.
matiqueset l'adillerie: les ba cades sont rcnlorcées: Veillard. Cæ tlrâllleurs
tunisiens âppânbnnent au CommenousI'avonsdéjàdit page87, les divisions
les blindées installéesaux softies du villaoeouwent un 24. F11, un régiment qui motoriséesfrançaisesn'ontde motoriséque Ie nom,
feu ininleftompuet ellicacesu tes cha-rsqu apprc- combat à Gembloux lê 15 mâi puisqueles camionsne leur appartiennent pas en
chentde trco Drès." 1940 {5. OINA).Les hommes
A 15 heures,le généralTestardqui commandete viennent d'êlre décor& de la
Crolx de Guerre, 4. et 5. 34 N 465. op. cit.
groupement nordordonnel'évacuation du villagepar (ECPA) 6. 34 N 468. op. cil.
le sud.Le 1è'grouped'escadrons s'échappede jus-
tesse,au momentmêmeoù les Panzerfontleurentrée
surla placedu village.Le 2egrouped'escadrons. quant
à lui. est prisà partiepar une colonneblindéealle-
mandequi progresseparallèlemenlà lui. " Au cours
de diverscombatstrèsproches,une vingtainede sous-
oflicierset hommessont tués ou blessés.DeuxAM,
tnversées de pad en paft, peuvent être p ses en
rcmorquesous le feu et amenées vercI'aftièrc.Plu-
sieu6/schars lourds allemands sont déttuits ou incen-
diés par des coups au but. " 5
Nonsans mal, le 8ecuirassiersparvientà atteindre
la lignedéfensivede Gembloux.Encorefaut-ily entrer!
Troischarsde la DLM sautentsur des mtnestd aulre
part,les chicanesont été ferméesprématurément et
plusieurs patrouilles doiventtrouverun pointde pas-
sageen livrantcombatauxcharsallemands qui sont
déjàarrivéssur place.
En fin d'après-midi, le 8ecuirsest envoyéen arrière
dansla régionde Charleroi.Leshommessontépuisés
maisla missiona été remplie.
Dansla partiesud du frontde la 2e DLM,le replise
déroulesans douteencoreplus difficilement. Tout
I'après-midi, le pointd'appuide la Baraquemenacede
succomber. Lorsquele 1e'dragonsportésse rehre
enfin.il eprouvelui aussiles oiresdéboires à I'entrée
134 dansla lignedêfensivede Ilnfanterie.Les AMR du
AllEtÂt{ DSDEt3. Et 7. PAl{ZERDtvt$OltEl{
GHARS

H(Dfw {tAO d. l. 7. P.nzddlvLlon.


ll .pp| d.nt.u L AbLllung,
e. Kompml.) d! P.nzar.Abi.llune 25
tL I'Ob..|l Roth.nbo.g. Au débutd€ la
câmpsgn€d€ mâi 1940,lâ dM6iondo
Rornm€lpoasède106Pzlolw 38 (t), sur
unloùâld€ 2l9 aàars.Cornmêtous les
aruilosPanzerde la dMÊion.c6
PzKpfw38 (t) esrpourvudo grânds
chitlrestâcliquesrougôssudlonésd6
Uenc.

Autonotaui llo g! rb l!
alc Kompanla7'05da la
7. PanzrrdMalon.
Contairementaur cha6,
c€s cânonaaulomot€lrsdo
150mm n€ poal€otpasl€s
grândscfiiltreatacliqu€s
lougessurlignésd€ Uanc.Lâ
slc Kompani€705 gsl
rattacfié€à la Schùtsen
Bdg6d€5. un autre€noinde la
mèmsunités'app€ilêEsmarck,
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douteà unobatteri€.
Pâdiculariléélonnanteoourun
canonautornoteur, I'alttl de la
Dièc€d'artill€.i€6stcomol€tà
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bod d6 l'engin, compdsav6c
s€srouesd'origino.

e-Nz,'l-1"e3

Èlçûr lV Autl. D d. lr 3, P.nz.rdhyl.lon.


l. AbLllung, 4. Komprnb.

135
@uloursda Jeen Restayn@1æ3/MihatiaMagazine
':':i

^-'
Crdessus.
Victoireù Genblour A Gembloux, I inlanterie
âllemande s'illustre dâns ce
qui a fait sâ lorce en 1917 et
n'arrivant
de journée,
qu'enlin
au contacldes unitésd'infanterie
troptardpourespérertenterquelquecho-
se avantla nuit.
1918 : I'inliltration. Très
propremaisleursontconfiésle tempsdu transoortseu- mobiles et très combatits, tes
lemenl.parprelèvement surlesréserves genérales du lantâssins âllemânds sont l'infonierie orrêle les chors
trarn,avectoutce quecelaimplique pârticulièrement doués pour
en délais. cê genre de mân(Euvre.lci, ils La bataillede Gembloux estle seulexempledurant
Lesdéplacements de I'infanterie
de la 1rearméene déplâcent une pièce de la campagnede mai-juin1940où desdivisionsd'infan-
commencent quedansla nuitdu 10 au 11 mai,ouis- 37 mm Pak 36i/37grâce à des terieseulesarrêtentdes divisionsblindées.Détachée
qu il estprescrit à l rnfanteriede n avance.quede nurl harnâis el des sângles. (8Â,) de son contexte,ellepeutmêmeapparaître comme
en raisonde la puissance de la Luftwaffe.C'estainsi une justificationde la penséetactiquede l'état-major
qu'àla division marocaine, I'avance en territoire
beloe Ci-dessous. français. Malheureusement, prisedansla globalité
de
atteintà peine30 kilomelres : paniedes environsàe Superbe photo d'un groupe ellen'estqu'unepéripétie
la bataille, sansimportance
Maubeuge, ellecantonneprèsde Mons.Le 11, des de tirailleurs du 4. RTM puasque sur le frontdécisif,danslesArdennes,lesdivr,
camionsviennentchercherles unitésdu oénieafin obseruant l'évolutlon
d avions ennemis depuls lêur sionsd'inlanterie ont été incapables de fairetaceau
d organiser la posrtion de Gembloux, marsi:tnlanterie tranchéè. La scène se déroule délerlement desPanzerdivisionen.
doitpoursuivre à pied.En fin de journée,le général début 1940. (ECPA) L'attaqueallemande estmieuxskucturéequela veille,
Priouxlaitsavoirque la pressionallemande sur-lecorps
de cavalerie esttellequ'illuiseraimpossible de résis,
ter jusqu'à J + 8 en avantde la Dvle,commenous
Iavonsvu precedemment. Plutôtquêde renoncer à la
manceuvre Dyleen faveurde I'hypothèse Escaut,Billof
te et Gamelinpré1èrent accélérerle mouvement de
l infanterie, quireçoitsoudainI ordred avancerde jour
egalemenl. Certes,la Lultwaflene causeoasde oertes
sensibles auxtroupes,maislesmarches forcéessonl
épuisantes. A la 1,eDL4,le 7eRTMdoitcouvrirtoutela
distance de Maubeuge à Gembtoux à pied.Le 2eRTM
estmreuxloti,puisquedescamionsviennentle cher,
cherle 13au matin,ainsiquedeuxdestroisbataillons
du 1e,RTI\.4
Le 14 maiau matin,alorsquele corpsde cavalerie
n'enpeutplusde teniren facedes deuxpanzerdivi_
sron-en de Hoepner,I'infanterie terminesa miseen pla-
ce.ChaqueDltientun lrontde six kilomètres de lono.
ce quresl tresacceplable. Un batarlton est placee;
avanl,sur la lignede résistance, tandisqu,unsecond
tientla ligned'arrêtet que le troisièmeestplacéen sou-
tien,prêtà intervenir. La lignede résistance s,appuie
surla voieferrée,dontlesélémentslesplusvulnérables
{ponts,tunnels,passagesà niveau)sontbarréspar
desobstaclesanticharsCointet.
Dèsle 14 mai,les Panzeront recul,ordrede s,emDa-
rerde G-embloux et de percerla lignede delenselran-
.I ^^ çarse.L;ommenous venonsde le votr,la 2e DLI\.4
J0 empeche ta reatrsation de ce plar,lescharsallemands
lespositions françaisesétantcettefoissoigneusement A cet instantprécis,Hoepnerjette l'éponge.Sesdivi-
reconnues, l'écmnformépar le corpsde cavalerieayant sionsblindéesont déjà largementassezsoutfert,sur-
osoaru. tout la 4. Pz. Div.,et ilordonnede cesserles attaques
Dèsl'aube,aviationet artillerieallemandes com- pourla journée.Seuleunecompagnie de Panzerde
mencentle pilonnagede la ligne française.Vers la 3. Pz. Div.et le régimentde Schùtzende la division
8 heures,cinq bataillonsde Schritzendes 3. et (Schùtzenregiment 3.) continuerontles assautsentre
4. Pz. Div. commencentdes intiltrationsà Ernaoeet Perbaiset Ernage.
Gembloux. Verst h 30, les Panzerregimenter 35 ét 36 La situationrestecritiouedansce secteuroùrlesAlle-
délivrent une puissanteattaqueau centredu disposÈ mandsont lormé une pochequi s'étendjusqu'aux
lifirançais,entrele villaged'Ernageet la petitevillede abordsde Conil-Noirmont, c'est-à-dire sur la ligne
Gembloux. Leur intervention faciliteles progrèsde d'arrêt.Le généralMellier,chel de la divisionmaro- Ci-dessous,
A Gemblouxconme aur le
l'inlanterieet lesdéfenseurs d'Ernagese trouventbien- caine,se rendsur placepourexalterles défenseurs.ll fiont de lâ 2. DINA,I'artlllerle
lôl isolés.lls n'encontinuentDasmoinsla lutte. commenceDarreleverde soncommandement le chef françalaeouvreun teu d'une
C'estdans I'espaceentreies deux agglomérations du |,ry"RTM,qui a ordonnéà son unitéde quitterla tellevlolenceet d'unelelle
quela situationest la pluscritique: au l/2eRTlVl,les 2e voie ferrée.Ordreest donnéd'y revenir,maisceci se péclalon que le8fânlâa8lna
el3ecompagnies sontbalayéesvers le milieude la révèleimpossible,I'unitéayanttrop soulfert. allemândasont contûlnla de
joumée. B'ênlêfieret de a'âbrller
Cettebrêchedansle frontfrançaispermetaux En fin de journée,aprèsune dernièretentative, defilèrcdê6tâlu3pour
Allemands de prendreà reverslesdéfensesdu 1e,RTM I'attaoueallemandes'essoutllecontreCortil-Noirmont. échappff à le mort, comma
dansGembloux. L'ennemise retirepourtenirfermement les deuxvil- BUrceltephotogrephle. Ainsl,
Pendantce temps,I'actionde I'artillerie lranqaisene lagescapturésdansla journée: Ernageet Peôais.Le l€ l. Abtêllungdu Schiitzon-
cessepas. Déjà très eificace la veille, elle cause le groupede bataillonsde chars515, constituédes 13e Rêgimêni12æl rédulià 4
15maidespertestrèssensiblesà l'assailtanr ofticie.3et 3l hommes
: nonseu- et 35èBCC,équipésrespectivement de charsH 35 et valideaau soirdu 15 mai.Sul
lementde nombreuxcharssont détruits,mais les tirs R 35, estd'ailleurs intervenu en lin de journéesur la lefront de la 2. DINA,a€lonle
surI'arrière causentun granddésordre.Manifestement, voie ferrée Gembloux-Ernage. Cette attaquedes témolgnsgedu caplialne
lesartilleurs lrançaischerchentà neutraliser les PC bataillonsde charsorganiques de la 1.earméeesttrès Raoulde Lâmbert,leac.ls de
allemands : c'estainsique l'étal-majorde la 3. Pz. Div. peuconnue,maisellen'a sansdoutepasété pourrien douleurde3fsntâ631n3
estprissousun violentbombardement âllemând3ble33é6
au boisdes dansI'arrêtdéfinitifde I'attaoue allemande en lin de peûlennentju6qu'âuxllgn63
Buis,tandisque le généralStever,chef de la 4. Pan- journée.Selonle rapportKeller," I'obiectifestatteint lrânçelsê3, dân3le pluapur
zerdivision, est blessépar un éclatd'obusalorsqu'il mais une violente délense antichar s'est manifestée. 3lyl6dê lâ GmndêGrrrr€ |
anivaità un PC régimentaire. Au momentmêmeoù on Des charc ont ete ava és, brùlés ou mis en panne Ducôlé frâncalsausai.les
l'évacue versI'arrière.l'OberstBreith.commandant de me)aniquegâve. " 7 ll ne resteraitque six chars intactrs oertessonttrès lourdes.de
tellesortequ'il apparâît
labrigadede chars,est blessélorsqueson charde au 35êBCCen fin de journée. douteuxque le front ait pu
commandement est atteintde pleinfouetpar un obus Lorsquele calmerevientsur le champde bataille, êtremainlenuà Gembloux
de47 mm. les deuxadversaires peuventcompterleurspertes. plu3de deuxiour33l la
leurspertes,les blindésallemands
l\,lalgré continuent Ellessontterriblesde partet d'autre.Au l/2eFITM,par oreaslonallehande3'étalt
deprogresser: Ernageest bientôtnettoyéet les Fran- exemple,il ne resteque 74 hommesvalides,contre mâintenuede lâ 6orte.ll
n'empêcheque le coup
çaissontcontraintsd'abandonnerdans ce secteurla 700 deuxjoursplustôt. Au llle RTM,la proportionest d'ârrêldonîé à lâ 6. A.mê€â
ligneprincipalede résistance,c'est-à-direla voie fer- équivalente, avecseulement 80 hommesvalides.lls élé tel qu'6llês'e8tmontée
ée. Le momentest alors critique,car une faille pro- sont150au llte RTM. incapablede proliterdu repli
londes'ouvreentrele 1 10eRl (1,eDIM)et le 7e RTM. Du côté allemand.I'infanterie a été Darticulièrement françai8dea 16et 17 mâl pour
Lesdeux régimentsperdentcontactet s'imaginent éprouvée: le lll./Schûtzenregiment 3 a perdu26 tués essâyerde désorgânisfi la
mutuellement que leurvoisinvientde lâcherpied.En 1Eârmé€8lânchard.Cecl
prouvêbieî què Ge|hbloux
lait,il n'en est rien et chacunedes deux unitésforme 7. 27 N 85. Etudesur les charsde combal pendanlla campaqne êBtunê lndlscuteblevlctolre
lehérisson,pour résistercoûteque coûte. du 10 au 3l mai 1940,par le générelKeller(mars 1941). frânçal3e.(84)
ls bqtqillede lenhleur L'artillerie allemandeen
action durant la batâille de
C!dessus

Belgique. Une bâtterie


et 90 blessés. Quanlau L Btn.du Schûtzenregimenten tout,sansoublier deuxvoitures de commandement. d ' o b u s i e r s1 0 , 5c m l e F H 1 8
12,il a étépurementet simplement anéantilorsde ses Avecles pertesdesjoursprécédents se mêl en place, Conslruil à
conlrele corps I'origine par Rheinmetâll,tout
assautscontrela voieferréede Gembloux:il ne lui de cavalerie, le panzerregiment 35 a perdula moiiié
resteplus que 4 officierset 31 hommesau soirdu de ses chars,de l'aveuniêmede sonchef,l'oberst- comme le Pak 36/37, I obusier
le FH 18 est ênlré en service
15 mâ leutnantEberbach.ll estimeque son unitéest inca- e n 1 9 3 5e l n o n e n 1 9 1 8
L'arlillerie
française
a étéd unerareeflicacté contre pablede reorendre la luttele lendemain. c o m m e p o u r r a i ll e l a i s s e r
reschars.puisouela 4. Pz. Drv.a perdL9 panzerL La batarlle
de Gembloux croire son appellation
estdoncun Inconlestable réglementaire. L'unité quê
9 Panzerll, 6 Panzerlll et B PanzerlV, soit32 chars succèsfrançais.L'assaut de deuxdivisionsblindées a nous voyons ici âpparlient à
u n e d i v i s i o nb l i n d é e ,c o m m e
lê prouve lâ présencê des
i tr
. i ,tr ii flr v é h i c u l e Bs e m i - c h e n i l l é sE. n
eflel, dans la Wêhrmecht
r i :lj f l n ,tfi, comme dans I armée
lrançaise, l'ârtillerie des
d i v i s i o n sd ' i n f a n t e r i ee s t
hippomobile.
(BA)

f
I
I

A T h u l i n , e n B e l g i q u e .à p e u
d e d i s t â n c ed e G e m b l o u x ,u n
groupe de tantassins lrançais
vient d'êlre capturé. Ces
hommes appariiennent âu
158€Bl, le régimenl de
Strâsbourg, qui lutta avec
achârnement dans la ville, On
lit sur le visage de ses
soldâts français l'âprelé cles
c o m b â t s .L e 1 5 8 . R l e s l l ' u n
des régiments de la 43éDt,
u n e g r a n d eu n i t é q u i , l e 1 0
mâi 1940,esl en réserve de
GOG vers Epernây et se voit
rattachée à Iarmée Blânchard
à partir du 13 mai.
Leurs vainqueurs sont des
hommes de l lR 469 de la
269. lO. Cette photo, comme
cellê de la pâge 140, est due à
un photographe de prêsse de
renom, Erich Borchert. ll sera
l u é e n R u s s i ea u m o m ê n td e
138 l a b a r a i l l ed e M o s c o u ,d i x , h u i l
mois plustard.
cHAns
DtcAvtlEtftEft|,tÎotmilutusts D: lt 3. D]t
La voiture" 22 ", ^' M 7 631,
(photop. 133)âpparl€nant irès
probablem6nt au 12erégim€nt
de cuirassiers, a, commela
wifurg ( 17', unecocardeau
clos de lâ lourelle.

A D Panh.rdmodè|. 1935,présumécdu
1? culaa!3ler!.Surle pholod'originede la voiturg
" 17", n' M 7 646,prisêà Boulogne-6urMsr lin
mai1940,I'insigne figurg
€ntièrèm€nt
meculêen
blanc.Mais
'appartenance au
2ocuhassiersêst
lrèslod6mgnt
présuméeen
raisoncl6la lorma
do l'écusson,
Commesurla
plupandês
Panhardl TS,lê
camoutlag€est à d€ux
tons.très diffùs,brunmoyônet
vêrlolive,presque indiscemable
surlesphotosen noirel blanc.Un
"
catÉ blaîc clesécur'téet
dlitênl,llcâlion" sst p€intsur
I'ailsavanlgauche€l I'ail6ar èrêdroit6.

Chai do cavalcdôSonua modôlr1935S du 2. culÉaalaÉ,Le


char" 65 ", n' M 10713(pholop. 128),appanenant au
46escâdrondu 2ocuirassiers,a été détruilau combatavec
plusieurs aulresSomuael Hotchkiss, le 13mâi1940,
duranl la batailled'Hannui.Ce char revèlece
qu'ilestconvenu d'appelerle
camoullage Somuadutroisièm€
typê,â deuxlons9nzonês
auxlom€s arondieset
lourmenlées. oudé6sde
noir,C6 camoullag€a
étép6inl€n séri€sur
lesSomuade la
s€condepâniedu
30merché
(mal cules
généralemenl
supériêursà
M 10700).Ces
charsne
comPonenl
usuellemenlqu'une
seulêcocardê,
côntré6à I'ar.ièr6de
|a Catsse,

Vu6 ariàre dê la lourollodu char


H 39 " 86 " du 2ê cukassiers,
Chaalé96rd6 câvalarl€Hotchklæ modè16 n' 40 29, détruit
1905H 1r.39du Itculrea!|crs. durantla bataille
LesH 39 de ce régiment,ici,le Léoparc!,cha( d'Hannut le 13mai
" 20 ", n'40 692(photop. 121),onilaitl'objet 1940(voirp. 1æ).
d'uncélèbrerêportâge pholoà Sissonn6, le Sâ cocârd€€st d'un
15âvril1940,oùron lesvoitpresque tous diamèù€
(numéros blancsde tour€ll€.1 à 49 notablement
maximum). Leurdécorationastréduiteeu supérieur à celle
minimum : oullele numéroblancd€ tour€llo ârboré€par les
(troisposations,lesdeuxchiffrosde cêluidu 'l et
Hotchkissdu cuirassiors.On nê relève pas de
dosétantséperés parla cocard6),
n6 nomsp€rsonnelsau 2ôcuiÉssi€rs.
ligurenlqu'unnompersonnel (dechaqu€
côté,animal,sumom.bataillê de la
G€ndeGuerc,elc.)êl
uneseulecocardo, sut
la podearrièrede
tourells.Le
camoullagsssl
â lous l6s
H 39 : deux

brun,très
dilfirs,
pr€sque
indiscemables
surlesphotos
ennoiret blanc.

139
Mls couleusde JeanRestayn,noticesde ftan@is Vawilûer@1993/Mina a Magêzine
.\.

danl cette campagne de Belgique, lait connaîtrc que


de tres nombrcusescolonnesmotoriséeset à pied se Touiouraà Thulln,un group€
déplacentà hauteurde la route Wavre-Gembtoux1...\. de prlsonniêralrânçslgdu
étearrèlesurunelignede delensea peineebauchée, Verc7 h 45. le colonelDubo rcnd compteque Iattaque 158.Rl (43. Dl)évecuelun
par des unitesd'infanterieseules,soutenuesseule_ des lêur3.ble3aé.aou3
a été déclenchéeà 7 h 30 sur te batai on JarN. à ôtti- I escorlêd'un tantassin
menten fin de journéepar deuxbataillons de chars. gnies.et que Iennemi chercheà prendrepi;)dsur ta allenandqul pone une bandê
Nullepartla ligned'arrêtn'a étéfranchiepar lesAlle- voie ferÉe dont malheureusementtous les Dontsn'ont souplède mltrâllleuleen
mands.dont les pertesont été terribles. pas pu sauteL laute d explosit.Rapidementla lutte seulol.el pluaieurgtusllsà la
Celadit,cetteindéniablevictoare doittoutde même s engageet le contactse ressere 1...\.Patloutl'enne- bietelle.La Dlèceantichar
êtrerelativiséeâ plusieurségards: toutd abord,le suc- lrânçe|3edd 25 mm est
mt se presente en masse,mais partout il est contenu; endommâgée : boucllar
ces a été acquisà un prix pariiculièrement élevé.On panout,mêmeencerclés,nosélémentsrésistent(...\. enfoncé êl llèche drolle
ne peuls'empêcher de penserà pyrrhusqui,au soir Le coloneldu2? ne cessede demanderl'envoide voi- curl6uaêmenl tendue.
d'une bataillechèrementgagnée.se seraitécrié: tures sanitaires pour évacuet les blessés. Ve6 la fin Néânmoln3. ls olècoa été
. Encorcune vtctonecommecelle-d et nous avons de la matinée,la voie lerrée tombe entrc lesmains de placéeen posltiond6lh. On
perqu ta gueffe. , ne voil pa3dê douillepa.
I'ennemiet le régimenttient tout entiet sur la Dvte. terre,mal3un obuaâ étésortl
. Danslecas desFrançâis, c'estd'autantplusvraique L ennemi veutpercet à Ottigniessu te bataittonJâny de son câ3lsr.Lè canondê
la 1€ arméene disposed'aucuneréservedignede ce qut reststeavec un grandsupetbe:c'estici une posi- 25 mm modèle1934e3t
nom pour être jetée dans la bataille.Si la luttes'était tion clef dont la chute ouvrieit la Dotteau dèlertement lâbrlquépâr Hotchklsa.Sa
poursuiviele lendemain,le corpsde cavalerie.épuisé, de I'ennemi.Un ti de 75 d'une violenceconsidérable pul$ance do frâppeeat
aurait-ildueke à nouveauenoaqé? estjeté sur Ottignies;devant sa soudainetéet sutlout iruultlaentemôiall ne laut
Certes.il estpossible pa8oubliorqu'll a'agltd'une
quelàsÂllemanos, ourement son elficacité,cat il estajustéde façonparlaite,t,adver armed'inlânlerle:chaou6Dl
etrilles.
n'aientpasrenouvelé leursassautsdèsle len_ sairc recule et les cis de douleurde ses blessés tais- dlspo3êâu361, aervipar dêB
demain.ll n'empêche qu'ausoirdu 15 mai,la 1Êarmée sent deviner combienle ti a été meudrier. - ârtllleu.3,d'unebatterie
estdansunesituationpérilleuse. Et la bataillede Gem_ Toute la matinée,les assautsallemanosse succe- dlvlsionnalre dotéedu
blouxn'estqu'unevictoiresanslendemaincar l'évolu- dent,à la foiscontrela 2êDINAet aussi,au sud,contre remarquabl€ 47 mm AC 37,le
tiondésastreusedes combatsà Sedanet sur la Meu- mellleurcanonânllchârdê
la'1@DlM,qui est égalementtrès fortementengagée
se menacesoudaintout le grouped arméesdu nord. sur sa droite,prèsde Gembloux,commenousl'àvôns
Un replirapidesur lEscauts'tmposedoncet nul ne vu précédemment.
sauraJamaas commentauraitpu évoluerla bataillede En conséquence. la lignede résistance commence
Gembloux. â flechirsur tout le lront. Le généralDame." voyant
bien que la ligne pdncipatesu ta Dyte ne pôunaîenh
Bqioille sur lo Dyle jusqu'au soir,a donnél'ordrede résistercoûteoue coû-
te sur la ligne d aïèt. Notreaiillerie tonne saÀscesse
La plupartdes historiensne s,intéressent ou'à la en appuyantde ses tirs d'anët nos couâgeux fantas-
bataille de Gembloux, quia misauxpriseslesblindés sins.L'ennemise présentetoujoursplusnombreux;Ies
allemands aveclinfanterie franÇaise.Maisailleurssur observatoircs signalent constammentl'appaition de
le mêmelront,notammenl au audde Wavredansla colonnesttès importantessur lesaïières (...). C'est
régiond'Ottignies,I'infanterie francaisea été attaouée maintenantle colonelSevezqui, à 17heures,lance un
en forcepardesdivisions d intanteriè.
Ce combatoJblié. SOSdésespéré. Lesdestructionsopéréessur la Dyle
qui rappellepar maintsaspectsceuxde la première ont,un moment,taitmonterle niveaudes eauxet rcn-
guerremondiale,vautd'êtreraconté.Le JMO de la 2e forcé la valeur de I'obstacle: maisà présent, ettesont
DlNAJeconstitué en captivité,notammentpar le capi_ dû pouvoir s'écouler et la ivière a rctrcuvé son débit
taineRaoulde Lambert,est particuliêremeltt prenant. normal:le niveau des eaux estmèmepus oas en cer-
toustesexlraitsquisuiventen sonttirés.I tains endroits, si bien que I'ennemiaûve à lranchi à
. Au matindu 15 mai,la 2e DINAdu généralDame gué le cours d'eau devant Limal et Limelette:Ie lll/13
s est établiesur la voie ferréeet sur la riveoccidenta- est très menacé. "
le de la Dyle.Elleva fairefaceaux assautsréDétésde La positionde Limalest essentielleet il faut à tout
la 18.lD. En voicita description :
"^ ,." A 5 h 30. lavion de reconnaissancedu corps
,t4v a. 32 N 379. JMO de la 2è D|NA Becit du caprtarned etal-mato.
ctarmee,Ieseulavionhançaisque nous veffonspen-
prixéviterunepercéedansce secteurquicouperaitla ral Prioux,est maintenantlorcéde l'accepter.Maisles
Dl en deux près de sa jonctionavec les troupes conditionssontà présenttrèsdélavorables. Comment
anglaises. L'intensitédu combatredouble: se désengageraprèsla férocebataillede la journée?
" Alots,devantLimal,estdéclenchécommepécé- Sur lesarraères de la 2eDINA,les mouvements de
denmentdevant Oftignies,un tir d'arrêt si violentet si troupesse fontdans le désordre.. Dansce sentier
a)ustéqu'ilmaryuercdans lesannalesde la * DINA poussiéreux,ou peut à peine passerune voiture(...),
e! aussidansles histoiques des divisbnsde nosadver se sont engagées,en sens contraire, une batterie de
saies. En cet endroit,c'est un véritablecarnageet I'on 155et une compagniedu ll/13 avec seséchelons,sans
entendles crisde douleurdes Allemands.Ceux-cimon- vérifiersi la circulationétait possible(...).Chaqueélé-
lrenttouteloisun cran magniliqueet, marchantsur leurs mentveutpassetde soncôté:aussi,à un momenLles
cadaweset leurs blessés, ils arivent à tranchi la Dyle rcuesd'un caissonde 155s'enchevêtrent danscelles
età passersurIa ive gauche.Lesperiesdu lll/13,pris d'une voitue circulanten sensinverse;il n'estplus pos-
a rcverc,sont énormes: le chel de bataillonet deux sibled'avanceLni de reculer.Leschevauxs'énetuent:
conmandantsde compagnieont disparu. " il faut les dételer et essayer de mouvoir les véhicules
Pourtant, commedevantErnaoe.le dernieretlort à la main. " s
allemand a été tel que I'ennemià'en peutplus.Les Finalement, la 2eDINAa la chancede pouvoircomp- C e s d e u x A M D P a n h a r d1 7 8
assauts massifs,qui lui ont coûtési cher,cessentet tersurla présence du BEFà proximité. Celuici,moins ont élé abandonnées ou
c'eslun combatd'infiltration qui les remplace. accrochéque les unitésfrançaises,intervientdans le détruites sur une route peu
Dansun premiertemps,ce changement de tactique décrochagede la division: " Je tiensà soulignetici lâcilemenl identifiâble. Nous
n apporteguèrede répitaux soldatsde la 2e DINA: Iappui trèseflicaceàpponeà la dtvisionpat nos voi- Savons seulemenl, par
" Ilssonentde paftout: nos tinilleursne saventplus d'âutres clichés du même
sinsanglais,écrit Raoul de Lambert.S'ils devaient rouleau, que la scène se situe
oudonnerde la tête. - quelquesjouts plus tard encouri le blâmequi leu a
rapidement,la pressionallemandedécroit.La
l\.4ais été adrcssé,il seruitinélégantde passetsoussilence prcbablemênt aux âbords
situation en premièreligneest rétabliedans les sous- leur aide ttès appÉciée lorc du décrochagede la immédiâts de cetle ville. Le
secteurs nordet sud,seulle centrerestantincertain. Dyle. " corps de cavalerie a décroché
dâns cette direclion et ilest
MaislesAllemands de la 18.lD sontà boutde soutfle Cetteaide consisteessentiellement en un très vio- très probable que ces deux
et ils ne chercheront pas à exploiterles avantages lentbombardement de l'artillerie
de la 2ndDivision sur engins âppartiennent, soil âu
locaux
'ordre obtenus la veille.Et pourtant, il fautse replier: les oositions allemandes ouifontfaceà la DINA.En 8e,soil âu 12. cuirâssiers.
tombeen débutde nuit. outre,la 48thDivisionvienten lignepourépaulerla A u c u n i n s i g n en i a u c u n e
Raoulde Lambertrésumeparfaitementles raisons divisionnord-africaine. marque distinctive ne permet
d être plus précis. Ces deux
decet ordre: " La situationgénéâle est trèsmauvaL LesdeuxOLI/, pendantce temps,sontdisposées voilures devâient apparlenir
se.Tandisque dans la régionde Ti emont et de Gem- sur le canaldeCharleroiafinde couvrirle replidesdivi- au même peloton, mais sêule
blouxle corps de cavaleie de la 1,earmée, les GR sionsd'infanterie. Le JMOdu 11edragonsdécritainsi la voiture du chet de peloton,
notoriséset la division marccainese faisaientmaan| le passagede l'infanterie: " le défilédes convoisde à droile, esl dotée du poste
hquement déctmet.te grcs de Ialtaqueattema;de. ces unitéset desÉlugiésdurc toutelajouméeldu 16 radio ER 36 lez
Tous les coffres ont élé pillés,
apès avoir engagé une lutte opiniâtrc verc NamuL a mai ) et toute la nuit, voiturcs légères, autos, tombe- de même que I intérieur des
pénétréen Fânce par Sedan,Mézièreset ]a trcuéede reaux,voiturcsd'enlants,pousséespar de malheu- voitures, soil par les rélugiés
]aMeuse.a la ioncliondes ? et Y armees.- rcuses lemmesqui n ont ien de plus prccieur.pay- à la recherche de nourritu.ê,
sans qui viennentde lahe déjà plus de 150km à pied soit par les Allemands à
conduisantpat la b de le chevalércinté qui traîne tou- l'affût de souvenirs. Mais la
L,erepli te leut loftune, attelagesbizarressur lesquelssont plupart des eftets, qui
jonchent la chaussée, n'oît
En raisonde la menace,le replidoilse déroulersans entasséspêle-mêlemeubles,matelas,enfants,lemmes semble-t-il intére6sé
atlendre. Le généralBillotte,quiavaitreiuséle 11mai
I'idéede replisur la ligneEscautproposéepar le géné- 9. 32 N 379. op. cil. (BA)
Ci-contre.
Derriàr6 le3
Panzerdivislonen
du Panzer-Korps
Hoepner et les
quelques dlvlslons
motorlBées,
l'lmmense maiorité
de I'inlanterio
allefiande
progrêsse à pled ou
âvec d6s moyens
variés, commê cet
atlelage de fortune :
un brave bourrlcol
et un€ petlle
charrette, qul nê
fonl pas vraimont
partiê clê
I'inventakê
réglementâlred'une
lnfanlerlè-Dlvlslon.
(BA)

en pleurc; le lamentableflot s'écouledouloureuxet


prcssé; mais ùen ne peut donner une idée de ce
pitoyable spectacleque chacun de nous contemplele
c(Eut doulourcuxen songeantque la lrontière françai-
se n'estplus si loin maintenantet quepeut-être..." to

Dernierscombols en Belgique
Le 17 mai,alorsque l'inlanterie se replietantbien
que mal,le corpsde cavalerie doitdéjàluttercontre
I'ennemi qui apparaîtdevantle canalde Charleroi et
s'infiltretrès vite dans la grandeagglomération. A
FAMÎASSIN FRANCAIS, 14 heures,toutesles unitésde la 3e DLl"ilreçoivent
MAt | 9/rO. l'ordrede se repliervers la France,dans le secteurde
Blon que notre homm6 Cambraioù la menaceallemandedevientfranchement
arbore les écussons 6t la inquiétante.
founâgère du 69o Rlde
torterèssê, sa tenue est Le 11edragonséprouveles piresditlicultés à tra-
absolum6nt standard pour verserla villede la Louvièreà causedes infiltration
loute l'lnf enterie f rançalse allemandes (attribuées à la cinquième colonne): " A
de l'époqu€. On notera la Louvièrcet dans toutes lesagglomérationsque nous
toutefois quo quelques travercons, nos troupes sont thées des fenêtrcs à la
divisions d'infanterle du
groupe d'ermées 1 ont mitÊillette ou à la grcnade, le 2e escadrona deux voi-
commencé, tln âvril 1940,à turcs immobiliséespar des grenades,I une a son car
percevoir les iambières ter fendu,I'autrea prisfeu: I'embouteillage des rues
lacées modèlô 1940,qui est complet,les voiturcsavancentlentementsu les
rêmplâcent routes ou les véhiculescivils cherchent à se doubler,
avantâgeusementles
molletières. Lâ l€nue des lusées de couleursdiffércntess'élèventà droiteet
comportê le casque en à gauchedes cheminementsde repli,nous sommes
acter au manganôs€ dansune abnosphèrcde délationaffreusementpénible:
modèle 1926,la capoto les hommes croient vot des espionspadout, des
modèl€ 1920 à boutons signauxsuspectsà chaqueinstant;il est impossiblede
kaki loncé de lenue de
cemPagne, la ch€mlse et la
choisirun itinéraircet les voiturcsvontun peu au hasad
cravâle régate kakl modèle dans la nuit, ou les incendiesalluméspar I'aviation
1935,le pantalon golt ennemiejettentleurs sinistrcslueurs." 11
modèl€ 1938 €t les Certainsélémentsde la 2eDLM,notamment le 8ecul-
b r o d ê q u l n sm o d è l e1 9 1 7 . rassiers, sontégalementdirigésversle sud,tandisque
L'équlpemênt æt du
modèle 1935 modltié 1937,
d'autressontmaintenusen Belgique,afind'essayerde
supposé apporter une tenirtantbienque malle frontde la Sambre.A partir
nett6 âmélloration au du 18 mai,c'estlà que se déroulele combatle plus
paquotagê. En fail, les importantde la campagne: en cas de rupturedu fronl,
iugemenis des rien ne Dourraemoêcherles Allemandsde réussit
combatlanls â l'l53ue de la
campagn6 ponercnl
I'encerclemenl destroupesalliéesentréesen Belgjque
condamnation de
l'ensemble du syslèmê. rO.:Z tl Aal op "lr.
(Photo et coll F. Vauv ier) 1 1 .3 2 N 4 8 9 .o p . c i l .
rutDtgtil?lttroutt

Vlck r| tlk Vlb du 15/19ùl


Hurra'|. dr la
3rd Inlrnùy Dlvl.ton du
géîé..1 Xo Con ry. Lâ
plupârtdo8Yrketl de cott€
unitéont élé détruit€ou
c6ptué3à Aggs,prè6ds
8rux€11e6, lo 18mei19.O.llg
SonttombésSougl€scoup6dôs
canonsd€ Pakds la lg.lD
euquellêurteiblebllndâgên'e
pas.éslsté.Lô cené
d'idontificâllonblanc,communà
lous lêsvéhicul6sdu BEF,
me6ur630,5cm do côté.

@(tur-*,tt

hllnûy lrnk l.ùtrt I..t I du {i| FTn


a h bdallla d'Arraa. L'unttɀet
ladl€rnontldsntifabl€âu nomdu cher.
Dtnton,qul coanm€nco psr un D, lâ
quamàmelôttrsd0 | alDhâbet.A I'inv6rs€.
au7th RTR,touslo6nomgdo chârs
cqnm€ncontpe. un G. L'immâtdculation
HMH794æt dvil€. On not ra ta 9r退nc€
(fun aall8ur la été do la tourello.Cott6
tsdilion r€montoà lâ PromlèreGu€no
mo dialo,lo.squ'uncoolioaùlnois
favgiflar au dépôtdu TenkCorp€dg
tloy€lb€€ur-Mer,d6m lâ Sommo,avait
ômandé : * Corhnontl9s tat'/'(6pêuvont-
b wit ê'ib nbnt pæ dyeux ? "

Un UnlvaraalCanlar, au$l rppala B..n C!.dar, du 15/toûl


Hul!a.a,3rd Intanty DMllon. C€véhicul€poneltn3tgnsd€ ta
division,untdangienoirclansl€qu€lest In6criiun tiangté roug€,
potnrcvels € Das.L6nginporloun cemouflag€à deuxton6d€ vsd,
unâqu€hâtâI|onoe cave|€n€comotê44 universalcaniels.

@a@. os
*--

@ulêuÊ de Jæn Rêstaytl @ 19æ/ Mittaia Magazine


1:

O-dessus,
Lo6que la lÉ DLMarrive
danslè s€cleurde lâ Sambr€,
Bonpotentiol eat à p€tne
enlârhé,seullo rÉglmentde
découvert€.lê 5. culragsiêrs.
ayant soulfert de la
1ABATAI]LE
DEtA SAITIB
campegnede Holland€de Molgré son imporionce, lo aisémentpu se dégagerde la régiond'Anvers,ce qui
Flandre.L'êmploide la n'estcertespas le cas des deux autresdivisionslégères
16 DLMdem unetratelllê
dé3êapéréc aur le courgde la
botoille de lo Sombreo été mécanioues.
CommenousI'avonsvu, le généralPicardapprend
Sâmbrevâ soudalnlullai.e
subh des D€rtêslrèa lourdo3 fort peu éiudiéeiusqu'ô dèsle 17 maià I'aubeouesa divisionva " tomberdans
un fameuxDétin ". C'estun euohémisme!
€n mâlérlel.Ce Hotchklss
H 35,n'40 099,ponesur 16 pÉsent.ll estvroi qu'il ne Picardne tardepas à s'en rendrecomptelui-même
côté un inaign.dê tettte puisqu'ils'avenluresur la routed'Avesnes,qu'oncraint
impo3anle,l'écu d€ Jeanne s'ogit. pos d'unebotqille aux mainsdes Allemands. CetleéouiDée invraisem-
d'Arc.Indiouenlun châr du a
4. régimentde culrâa3lers. Lâ rongeeclosstque,commeo blablevaul d'êtrecontéecar elle montred'unefacon
extraordinaire Iabsence complète,au QG de la
cheînedéFioyt€ à I'avant
lalste à pensorque le!
Françâ|3ont voulurcmorquer
Gemblouxou Sedon,mois 1rcarmée,de renseignements surlesunitésallemandes
et francaisesdans le secteurde la Sambre.
I'enginvola I'ouest,siI'on
Bupposequê les rélugiég
d'une suitede combotsdésor- " Cependant le général Picard tait sa reconnais-
sance.Rienà I'ouestde la Sambre.Riensu la Sambrc.
rêtournentchêzeux,vera
I'est,depuisqu'lb oni été
donnês,livÉs ou fur et ô il pousse sur la route d'Avesnes. rcncontre le géné-
ral d'Arms qui lui dit : " ll me restedeux escadrcns,je
reiolnt3per leaAllêmands.La
scènese déroulesur la routê mesunede I'qrrivêe des me mets à votre disposition. " Le général Picard lui
répond: " Rendez-vousà Landrccies" et continueius-
dê Solegmesâu Ouesnoy,au 4 . . .
nord-eslde Cambrai. orYrstons
1roncorses. qu'aumomentoit des militairessansames I'anêtent :
" N'a ez pasplus loin, nous sommesprisonniers." Pi-
Dans le précédenthors-série,Gude an perceà
Sedan,nousnoussommesprincipalement etforcésde sonniersde qui ? LesAllemandsan blindées ont écrc-
décrireles contre-attaquesfrançaiseslancéesdepuis sé leurs lusils à coup de chenilles. lls sont passés.le
le sud, notammentpar les 2e et 4ê DcFl, sans parler général Picard dit : " La France estpat là. Gagnezpar
de la dispersion inutiledes élémentsde la 3". Nous les bois." Lui mêmeBllie la divisionpat des traverses.
avonségalementévoquéen détailsle beaucombatde Sa décision estpise; nous sommesenfoncés." ll faul
la 9€ DlM,surpriseen pleintransfertpar la 7. Panzeï empêcherà toutpix un nouveau27 mai 1918" et cou-
divisionde Rommel.Cettefois,il convientde raconter rir à la coupurepour baner la route à I'exploitationblin-
la tentativeun peu mieuxcoordonnéede la 1rcDLM, dée allemandedont il vient de frôler les avant-cou-
lancéeelle aussicontreRommel. reurs. " 1
Picardfait allusionà la Dercéede Ludendorllsur le
[o | - DLMsur la Sombre chemindes Dames,lorsqueles rentortsenvoyésen
désordrepourfreinerles Allemandsturentbalayésau
Paradoxalement, puisqu'ellevientdes confinsde la milieudesfuyardsde la premièrelignerompue.
Belgiqueet de la Hollande,la l€ DLi, est la première
144 arrivéesur le fronlde la Sambre.ll est vraiqu'ellea 1. 32 N 492. JMO de la 1'ô DLM.oo. cil.
A t heures,Picarddonneses ordres: illorme deux
groupements, avec chacunun escadrondAMO. un
bataillon de dragonsportés.un groupede 75 et deux
escadrons de charsHotchkiss.ll qardeen réservede
division les Somua.I'artillerie de 1-OS et un bataillonde
dragonsportés.Le groupementCausansdoit se ras-
s€mblertête à Landrecies.le groupementBeauches-
nea chevatsur ta routeSolesmes-Le Cateau,têteà la
Groise.Chaquegroupedoit se tenir prêt à intervenir,
soitversAvesnes.soitvers Guise.
Commetoujours,le 6ecuirsest en tête.ll envoieses
découverles vers I'est,où les événements sontinquié-
lants '. " La situation au Cateau est lamentabte. une
hode de éfugiés et de luyards encombrc la route et
génetoutemanæuwe.La patrouilledu souslieutenant
Gabeten venantde Solesmesparvientà Le Cateauet
aîive à Pommereuiloi.tun batai on vientde lâcherDiad
et de mette bas les ames devant une AM enne:mie.
La.voiturede tête (Mdt-chetDubois) attaqua une AM
et la met en flammes,mais elle est elle-mêmeattein-
b par le ti d'une ame antichar qui tue le conducteul
et blessele sous-otficier." 2
D'aprèsPicard,les AMD qui occupenlLandrecies
s'ylont surprendrepar les Allemandè,les équipages
exténués de sommeil.Le JMO du 6s cuirassieËn:en
parlepas,sansdoutepourdes raisonsas,gezévidentes. est encoreloind'êtresur place.Le groupement C,-dessrrs.
Cau-
sansestcertesarrivéauxabordsde Berlaimont et Lan- Unevue dlttérentodu
Holchkl$*5,n'40O99,du
Rommelsonsdivision drecies,où il est au contactavecdesélémentsimDor-
tants de la 7. Pz. Div.. mais le groupementde 4. cuira3llêradétrull3urle
Si le généralPicardne disposeau matindu 17 mai Eeaucnesne, route aleSolosmoseu
qutaurattpu sansdoutemalmenerI'Aufkl. Ouænoy. La tombo du
d'aucun char,le premierescadronde Somuan'arrivant Abt. 37, isoléet à courtd'essence,est loin d'êtreen cavâllermécanlaé tr.nçelg
quev€rs 13 h 30. Rommeln'est pas dans une situa- place.Unedécouverte,nousl'âvonsvu, æt vialbleà g6uch€,à côtéde
a bienatteint
tiontellementmeilleure.Nousavonsvu. dans Gude- Pommereuil, oir un combatviolenta eu lieu,maisle celled'un ioldrt allsmandoul
ian perceà Sedan,que la 7. Panzerdivision, entrée grosdu groupement est restéà Solesmes,entreCam- Podalt 6ncorê un câaqu€
8nFranceau soirdu l6 mai,avaitparcouruune éton- braiet le Quesnoy.Celasignifieque la divisionn'a pu datanl dê lâ premlèregu€nê
mondial6.
nantedistancedurantla nuit,prenantla villed,Avesnes borderla coupurede la Sambre.ce qui est grave.
areverset y délruisantle 25eBCCde la I ,eDCR.Ensui-
le, Rommelavait poursuivivers I'ouestavec le seul
Aulklàrungs Abteilung37, sansse soucierde son régi- Lo contre-ottoquede lq lrc DlIl
m€ntde Panzer.Au matindu 17,Rommdanivedevalnt Le 18 mai,la 1.sDLMn'estplustoutà laitseulesur
leCateauet y livreunebrèveescarmouche contreune la Sambre.Outrela 9e DlM,la 2eDLMcommenceà
AMD178 Panhardet un Bl bis,appartenantrespecti- arriversur place.Dès la veilleen soirée,le ge cuiras-
vemenl au 66cuirassiers et à la 1,eDCFI.Devantla siersa été envoyéà Bavay,avecantennesà Mau-
Ésistancetrançaise,Rommelse retirevers I'est,regrou- beugeet Berlaimont,afinde prendreliaisonavec les
pesonbataillonde reconnaissance entrele Catêàuet élémentshançaisdéfendantlâ Sambreet tesappuyer.
Pommereuil et part lui-mêmeà la rechercneou oros ll ne s agitcependantpas d élémentssulfisamment
desadivision.ll auraiten faittrèsbienpu se laireéap- conséquents pourpouvoirintervenir de façonvraimenl
turêra ce momentpar les découvertesde la j'ê DLM décisive.lls mênerontun combatde retaidementeffr-
0ules élémentséparsde la 9€ DlM. Le sort en a vou- cacecontrela 5. Panzerdivision.
u autrement. Le combatle plus importantse déroulesur le front
,. Pendantla joumée,Picardtenteen vain de balayer de.la7. Panzerdivision. Le matin,le généralpicard
I'ennemi qu'ila identifié,à juste raison,commen'étânt oroonnea ses troupesde tenirfermementle
qu'unê( poussière,. Malhsureusement, frontou
la lre DLM ellessontdéployéeset, si possible,d,avancervers ta
2.34N 464. op. cil.
Sambre.A midi, les ordres sont modifiéscar la
7. Pz.Div.s'estremiseen routeet progresse du Cateau

Ci-contrc.
CeaPânzorlV roulonidân3
le3rusr do Itarcolng,un
vlllago3lluéau 3ud d€
Câmbral.!û le tâmeux
châmpdê batalllede
nov€mbre1917qul âvaltvu le
premlgrenplol mâaallde
char3d. I'hlltolrt. Vlngt{eux
anaapnàa,loalânkaenglels
lont rêmplâcéapar le3
Ptnzèrde lâ 7. Panzo.dlvl8lon
dg Ronm€|,reconnalaSrblos
à lauÊ grand8chlllrea,A d63
fln3 dc r€connâb3âncê,le!
t nkl.l* oni déployé un
dEp€âuà crolx gamméoaur
le compâltlnonlmotaurde
leu.oniln. A gruchê,doÛlàr€
un group€da rélugléa,on
dlttlnguedu matérloltr.nç.13
abendonné, nolonnônt une
AMD178.Êll. ne pêutguèr€
âppertanlrqu'à la 1ô ou la
2. OLll, ou âux GROImay6nt
tlâvêraé lê a€cteur.L6
8. cullatllêr! a nolemment
onvoyépludeuE
tEconnâl83ancèa aux la3uea
de Cambrelle 20 mal.
(BA) 145
FANÎASSINAUEMAND, vers Cambrai.Cettefois, il est clair que seuleune
MAr l9/rO, anaquede loutela divrsion. d un seulbloc.pourraa(é-
Si on l€ comoâreavecson ter lesAllemands.
adversairefrancâisdê la même
époque(voh p. ta2),16contraste Picardla prévoitpour17 h 30. ll obtientmêmela pro-
esl saisissant,et n'a pas manqué, messed'uneprotection de la chasse.Le groupemen
à lépoque,de frappertouslès de Beauchesne demandeet obtientun reportjusqu'à
æorits.Souvent.I'infanierie 1 8h 3 0 .
allemandeprogressetêtenue sur Le déploiement de la division estloind'étrecompet
les routes,16dangerayantété
écarléDarles Panzerdlvblonên à 18 h 30, puisqu'au g r o u p e m e ndte C a u s a n si ,
opérântloin en avant,et rien par manquedix pelotonsde charssur douzeet quele
âllleursn'èlantà redouterdu ciê|, bataillon de dragonsportésa perdudeuxescadrons
lâ Luftwafteétantmaihessedes en Hollande. Au groupement de Beauchesne, tousles
airs.lclest illuslréun caDoral-chef dragonsportéssontsur la lignede départ,ainsique
ên paquetage d'assaut,très quatreescadronsde charssur cinq.L'opérationpo{.r-
allégé,parlaitement adaptéà la
Blitzkrleg.Salenuecomprendle raitdoncêtremenée.maisla débandade va soudain
casoued'aclermodèle1935.la emporter le groupemenl de Beauchesne.
varousemodèle1935en drao A I'heureH, le généralPicardet sonétal-major sont
f€ldgrauaveccolletved en premièreligne,avec les chars du groupemenl
foncéblouâtrêà trêsses
dislinctlves,le pantalon de Beauchesne. ll décritainsila suitedesopérations :
de nuancegds pierreet " Quelquesrarcstis d'anillerieallemande,simpleacÇrc
les botlesde marche chage de th. Soudain,les chars qui se poiaient en
modèle1931en cuir avant font demi-touret se replientverc le nod. Onjoint
noircl.L'équlpement un équipage: I'attaqueestdécommandd9Contreodrc
estluiaussi6nculr donnépar le colonelde Beauchesneet transmtspal
noirci,du moinspour
sesélémenlg le capitainede Boeryde son étatmaior. Les charspar
principaux,ceinturon tis,c'estle videet le silence.Le 9énérc1Picardenvoie
et cartouchières. aussitôtI'officierde liaison sur Ie terrainà la recherche
(PhotoS. Ciejka,coll du colonelde Beauchesne.Personne.ll s y rendlut-
aêa". P"r"onn". ,' ,
Que s'est-ildoncpassé? Au 18erégimentde dra-
gons,le JMOestlaconique: " Au momentou leschaÊ
se mettenten mouvementarriveun Çontre-otdrc du
colonelde Beauchesne,commandantle grcupemenl
au bénéficeduquelle régimentattaque.L opérationest
abandonnéeet ordre estdonnéde repoderle Égiment
au nord de Solesmes(...)Ce mouvementse temine
à 21 heures.Le 4e cuiassiers qui devait attaquerà
gauche du lBe dragonsen directionde Landreciesn a
pu déboucherdu Quesnoyou il a subi de très loudes
pel1es.C'estwaisemblablement la âison pou laquel-
le |àttaqueprcjetéea été décommandée." 4
Etfectivement, I'historique du 4. cuirsindique quele
régimenla été presséduranttoutelajournéeparl'enne-
mi,notamment dansla défensedu villagede Jolimetz
lenu pat . des AMD du 6c cuirassiers,un pelotondu

3 32 N 492. oo cit.
4 34 N 476 Journaldes marchese1opéralionsdu 18" rég rnent
de dragons SHAT. Vincennes

O-dessous
lJn Loire-Nieuporl LN 411 ebettu lors du lerrible râid contrc
Eerlaimonl, sur le cours de la Sambre. La mission s'esl
d é r o u l é el e 1 9 m a i e n f l n d ' a p r è s - m i d iE
. l l er e g r o u p e
20 Loire-Nieuport 401 et 411 des escadrilles AB-4 et A8-2,
parties de Berck. Pris à partie par la Flak au-dessus de la
Sâmbre, les " Stukas trançais " subissenl des pertes
énormes. A I'A84, aeuls quâlre appareils rcgagnenl leur
base, les cinq âutres ont été âbettus. Ouânl à l'48-2, elle ne
dispose plus que de slx avions sur onze en lin de jouméê.
Les deux escadrilles de l'aéronaulioue navale ont âinsi
perdu la moitié de leurs eflectifg en unè seule migsion. Lr
concgntratlon de bllndés cle la 7. Pz, Div. à Berlâimonla
bien été touchée, maascela n'a en rien ralenti I avancede
Bommelf (Co ection prtvée)

t40
"
* : iqila

\--

b
r
l;
4e drcgonspanés, des é|émentsde la l,e DCR, une à la tète de son peloton),Ie peloton de la Morsangliè-
UnSomua abandonné près rc qui, après avoi fait sauter la résistanceet progres-
deCrèvecceuf-sur-Escaut,
pièceantichatbelge,etc." A 17 heures,soit très peu
Soncamoutlagê el ses de lempsavantl'heurede I'attaque prévueparPicard, sé d'un kilomètreen directionde Jolimetz.lombe sous
marquespermetlent de Jolrmetzestattaquéparunecinquantaine de chars.Le un leu extrêmementnour d'armesantichaE installées
l i d e n t i f i e rc o m m e u n e n q i n groupede Somuaestdoncentièrement occupéparla dans les bois en lisièrede la route. Ce Deloton.aui
d el a 2 . D L M .l l a p p a r t i e n ta u défensedu villageet ne peuts'occuperde l'assaulvers n'avaitplus que quatrc chars, est littéralementdétruit.
2$ régimenl de dragons et Le capitainede Chatellusse pofte en char prèsdu lieu-
lâit l'objet d un profil couleurs
la Sambre.
dens notre plânche Restele groupede charsHotchkiss, qui,lui,reÇoit tenantde Ia Morcanglièrepout lut donnet Iodrc de
consacréeà la 2€ OLM, Iordred'attaque. Dèsqu'i débouchedu Ouesnoy,il rcpli;il est tué,son charétantpercéd'ungrcupement
pâge 131. Le 29êRD â été estprisà partiepardeséléments allemands, apparte seffé de cinq obusantichars(...) LespelotonsCoste-
quâsimentdétruil les 19 et nanla a 5. Panzerdlv'slon: Le 2'escàchon enoàoe rousseet Desmontiers,légèrcmenten affière,se repla-
2 0m â i 1 9 4 0l o r s d u n e cent sous les odres directs du commandantde The-
lenlâtive de netloyage de la
successtvementlFpelolonAussettasptàd Ausséttlue
lorêl de Mormâl en soutien de
lâ 5ê 0lNA, son colonel étani
câpluré le 20 à Avesnes-le-
Sec.Le reste du régiment a
lenlé de rejoindre Douai, qui
se situe au nord-ouest de
Cambrai,c'esl-à-dire dâns
unedireclion opposée à
Crèvecceur.Mais, privé de
commandement,le régiment
s est disp€rsé, ce qua
erplique la présence de ce
chârsur les bords de
IEscâut.
(CollectionBeajval)

Crcontrc
La 1iê DLM a tait subir des
Pertes non négligeables à la
7. Pânzerdivisionde Rommel
dans le secteur de la
Sâmbre I deux véhicules du
Aulklàrungs Abtealung37 ont
été ancendiés.ll s agit d un
SdKl:232 (8-rad) el d un
SdKfz 231 (6-rad).
(NatrcnalArchtves) 147
Ce Hotchkiss H 39, ârmé d'un
canon de 37 mm SA 38, esl
une énigme. D'après la
légende, le scène se dércule
à Crèvec(Eur-sur-Escaut,un
vlllâge où aeuls lêB l'. et
2. OLM ont pu combatlre,
Pourlani, âucune de ces deur
divisions ne possédait de
H 39. Seule la 3. OLM en était
dotée, or elle ne s'esl pâs
bâtlue au sud de Câmbrâi,
mais dans le secteur d'Arrâs.
ll ne peut donc s'egir que
d'un châr isolé des 2. ou
5" GBDIm ou, peut€tre
encore, d'un suwivânl de la
1- DCR, dont le 25. BCC n a
pas été enlièrement détruit à
Avesnes-9ur-Helpe.La prise
de vue ne permel pas de
savoir si ce char porle les
grands as typiques de cette
unitê.
(Collection Beauval)

Ci-dessous.
Ce Morane-SaulnierMS 406
âbândonné et en proie à la
quête de souvenirs pone, en
plus des cocerdes lranÇaiaes,
les maroues de naiionalité
polonaises. Photographié sur
le terrain de Niergnies, prè3
de Cambrai, il n'appartienl
pas au groupe de châ33e
'll'145,dolé un temps de
GC
MS 406. ouis de Caudron
C 714, mais à I'une des
foftes pefteset sea presqu'entièrcmentdétruit.Su les pairouilles polonaises

Bctcillesurla Sonbre 21 chars, deux seulement (...) rcjoindront Haspres le


lendemainmatin et se ioindrontau 4e escadron." 5
intégré€s à des groupes de
châsse purement lrançais, en
I'occurence le GC lll/2, bâsé à
Au 4eescadron,employédansdesactionsde détails Niergnies. Les premières
lin et sont envoyés su la rcute de Landrecies: à ces pourdélendredes villagesattaqués,les pertessont pâtrouilles polonaises onl Aé
deuxpelotonssejoignentdeux cha$ rescapésdu pelo- également lourdespuisquedeuxpelotonsdisparais- lormées en mars 1940.
ton Aussel. Ce groupementdu * escadronsubira de sententiersen ce 18 mai. (BA)
avoit lait de sévèresobseruations, rciointBemercin,
soucieuxde Causansdont il ests"n" nour" "". ', u
Le comportement irresponsable du colonelde Beau-
chesneest lourdde conséquences : en se retirantain-
si sansDrévenir oersonne. il ouvrela roulede Cam-
brai,ce dont Rommelne manquepasde protiter.Cela
provoque la dislocation du trontde la 1'eDLM.ll n'est
plusqueslionde livrerbataillesur la Sambre,celle-ci
n'estpluspossible à atteindre. ll estpeut-être encore
temosde se ressaisir sur l'Escaut. maisl'ennemien
laissera-t-il le temps?
Picardtentealorsde réunirsa divisionen avantde
I'Escaut, d'ytenirunejournée, puisde se replier à l'abri
du fleuveà la nuiltombée.
Malheureusement, il est presqueimpossjblede
joindreles diversgroupements. Dansla journée,la
1,eDLMpassesousle commandement directdu corps
de cavalerie du généralPrioux.Celui-cidécidede mettre
lin aux combatsdécoususpourmonterune attaque
d'envergure afind'essayer de couperen deuxleslignes
allemandes.Une courtepériodede reposva donc
s'ouvrirpourla 1,eDLI\,4, le tempsque les autresdivi-
sronsmécanrques se regroupent.
La 1reDLI\,4 a soutlertdansles combalsdes 17 et 18
mai,puisquela disponibilité estla suivante:
Ces pertesénormesdu 4ecuirset son incapacitéà dragonsporlés: 60 7"
A l e n t r é ed e M a r o i l l e s u , ne
colonne du PânzeÊ
prendrel'oftensive explique sansdoutela décision du AMD:50%
Regiment25 dépasse colonelde Beauchesne de susprendre l'anaque déci- c h a r sS o m u a : 5 07 "
plusieurs véhicules françâis dée par Picard,le flancgauchede la DLMétantsérieu- - charsHotchkiss: 40 7o
abandonnés,dont un rare sementmenacé. En revanche. celane lexcuseen nen - canonsde 75 : 60 ?o
LafflyV 15 T, I'un des 100 de ne oas avoirorévenuson chel. - canonsde 105: 100%
premiersexemplaires - canonsde 47 | 50 ?ô
conslrualspar Lâftly. Ce Lorsquefinalement, à la tombéede la nuit,le géné-
v é h i c u l eq, u i l r â c t e u n c a n o n ral Picardretrouve enfinBeauchesne, tranquillement - canonsde 25 : 60 7o
de 25 mm, appartient à installéau moulind'Haspres, on imagineque la ren- -aviation:07o
l escâdron divisionnaire contreentrelesdeuxhommesestorageuse. " Au géné- Lespertesen matérielsontdoncassezlourdes,mais
ântichard unê grânde unité âl Picad qui lui demandedes exp cations, le colonel le moralrestebonet le personnel
d e c a v a l e r i el.l s ' â g i t d ' u n
a peusoutfert, sice
véhiculeappartenânt, soit à la
de BeauchesneNéterte que laute de charc,il a décom n estde la fatigue.Les prisonniers sontasseznom-
l r c D L M ,s o i t à l a 1 € D L C d u màndeIanaqueel que sa drcile esl auy p4sesavec breux,maislestuéset blessés sontrares,de tellesor-
g é n é r a l d ' A r r a sq, u i s e r e p l i e Iennemi.Maisil n'ajoutepasqu'à 19heures,il a don- te quela valeurcombative de la divisionestencoretrès
de Belgique et dont le chel ne a toul son groupementI'ordrcde se rcpliersu la bonne.Lescombatssurla Sambren'ontpasétécou-
placele reste de sês unités à ligne Villers-en-Cauchies-SaulsoirVerchain,à 12km ronnésde succès,loins'enfaut,maisla perspective
la disposition du général
en arrière de sa base de départ et à 5 km du PC de la d'unecontreattaquemassive versle sudlaisseespé-
DLM qui se trcuveen I'air,et découwantainsicom- reren un relournement du sortdesarmes.
plètementla drcite du groupementde Causansqu'il ne
prévientpas.Crcyantle groupementde Beauchesne 5. 34 N 463 H slonqued|] 4ecuirassrersSHAT.Vincennes.
toujourssur sa base de dépan,Ie généralPicad, après 6 32 N 492 op crl.

Légendes

I Frontattié
€ l\,4ouvements
alliés
€ Otfensivesallemandes

r. rc nrof&q
u
<-_.l,rïlppeun
*
,it':

Un camion Opel Blitz de lâ


Wehrmachl, quelque peu
bondé, croise un char Matilda
Mk I abândonné à peu de
distânce de lâ nécropole
nationale de Notre-Dâmede
IA BATAITIE
D'ARRAS
Loretle, le plus grând [o bqtoilled'Arros n'o pos étê gaucheavec les 3rd et 4th Divisions,tandisque le
3rd Corps(42ndet 44th Divisions)sertde réserve,de
cimetière militaire français. Le
châr est tacilement livrée por le BEFseul- nous mêmeque les sth et 50th Divisions.L'avancedu BEF
estcouvertepar les régimentsde reconnaissance des
ollonsle voir - moisil s'ogit
idenliliâble comme un engin
du 7th RTR, son nom, crrbo, avecleurspetitscharslégersVic-
divislonsd'infanterie,
cohmençant pâr la 7ô lettre kers lMkVlb et leursBrenCarriers.
de l'alphabel. Le camion
pone un insaqnedivisionnaire
de lo plusimportonteotloque L'entréeen Belgiquese déroulesans ditficultépaÊ
sur le garde-bouê, un cceur
âu centre d'un carré blanc.
dêlivrêepor lesBritonniques ticulière,
si ce n'estsur la routede la 3rd Divisiondu
générall\,rontgomery, oùrun garde-lrontière belge
(ECPA)
depuisle l0 moi 1940.Ceux- demandeaux troupesd'avant-garde une autorisation
écritepourpénékeren territoirebelge.Partoutailleurs,
ci, notommenlen Belgique, la population belgeaccueilleavecenthousiasme les
Alliés,Français commeBritanniques.
ont été netlement moinsdure-
ment pressêsque les Fronçois. Un nouveou rôle pour le BEF
Alorsque lesarméesde Blanchardet de Corapsont
Mais,avantd'entrerdansle détaildesactionsautour soumisesà la pressionque nous connaissons,la vie
d'Arras,profitonsde ce chapitrepourrésumerrapide- du BEF,du 10au 15mai,estplutôtcalme.Le 13mai,
mentlesopérations du BEFdeouisle 10mai. Gort communiqueà Londresun messageplutôtras-
suranl : . Aucun événementd'importancene s'est
Le BEFentre en Belgique détouléaujourd'hui." Le lendemain,il en est à peu
prèsde même,à ceciprèsque la 3rd Divisionde Mon!
Commetouteslesautresarméesalliées.I'arméebri- gomeryreçoitle chocdes premièresattaquesalle-
tannqueestprisede courtparI'attaque allemande alors mandes.Ellessontrepoussées, de mêmeque tous
que les permissions venaientd'êtreréinkoduites.Trois les autresassautsqui se succèdentle lendemain.
corpsd'arméedu BEFdoivententreren Belgtque, pour Lorsquele frontestmenacé,descontre-attaques ponc-
se placersur la ligneLouvain,Wavre,avecl'arméebel tuellesrétablissent la situation.Le 15. alorsque se
ge a gaucheet la 1rearméelrançaise à droite. deroulela ternblebataillede Gembloux, Gonecntencq
Le 1stCorps,composédes 1st,2ndet 48thDivisions rc: . DansI'ensemble, la jounée a été calme..
150 formel'ailedroitedu BEF.le 2ndCorosformantl'aile Le soirdu 15,lesAlliésprennenlla décisionde se
Ci contre
La montée en Belgique d'une
d i v i s i o nd u B E F s o u s l ê
regard de fantassins frânçai9.
En mai 19i10,le BEF esl la
sêule ârmée enlièrement
motorisée, mais elle n'aligne
q u e 1 0 d i v i s i o n s ,p l u s d e u x
en réserve, En dehors du
câmion Bedtord du premier
plan, de nombreux véhicules
onl l'air de provenir de la
réquisilion. Tous portent un
grand carré blanc
d'idenlification, à I'image des
chars êux-mêmes-

un Vickers Mk Vlb d une unité


inconnue entre en Belgique à
Herseaux,à la kontière
lranco-belge près de
Roubâix. Le char porte un
carré d identification dê
30,5 cm sur 30,5 cm qui tient
laeuen quelquê sorte de
marque de nationalité. Au
combât, celle.ci est très
voyanle el nombre
d'équipages la couvrironl de
boue pour éviler que les
pointeurs allemands s'en
servenl comme cible,

t ;l replerversl'Escaut.Cetlerelraitese déroulesanstrop
de ditficultés
tranÇais
et il apparaitbienlôtau commandemenl
que le corpsexpédilionnaire
a kes peucombaflu.
britannique,
esl encoreen ple,neposse5Slon
qui

de ses moyens.ll est donclogiquequ'iljoueun rôle


olusimoortant dansla balaille,notammenl conlrela
grandepocheallemande quis'esllorméele longde la
Somme-
L'idéeestsansdoutedu généralWeygand, quirem-
placeGamelinle 19 mat1940,au piremomentde la
bataille,lorsquelarméefranÇaise n'a vlaimenlpas
beson d'unevacanceà satête.Jusqu'alors, lesFran-
çais ont toujours considéré les Anglais avec unecer-
tainecondescendance oourleurpetitearmée.Maisdu
iourau lendemain, ilsfonlportersur elle,commesur
a RAFd'ailleurs, tousleursespoirs. Ce changement
d'attiiude ne olaitoasplusà Gortque l'ancienne. ll a
olusieurs raisons pourcela: la moinsavouable estpro-
b a b l e m e nqtL . l ' e s o u h a t taeu c u n e r r l eennl g a g edr
lond le BEFau bénélicede larméelranÇaise. Mais
Gortestégalemenl lucideel ne se faitpasd'illusions
s u rs o na r m é eJ. u s q ua u 1 6 m a i1 9 4 0 ,e B E Fa é t é
exclusivement ravitaillé pardeslignesde communtca-
tionspassant parCherbourg el Brest.Si lesAllemands
coupentces lignes,le BEFestasphyxié, loutcomme
la 1,earméefrançaise. Dansces conditions. aucune
attaqueversle sudne pourraêtrelivréeavecde grands
esoolrsde succes.
Auxp(emièresheuresdu 19 mai, Billottercncontte
Gortafinde préciserla futurestratégie à suivre.Une
seuleméthodeseraitetficace : attaquer la pochealle-
mandeà la lois depuisle sudet le nold.Or, celaest
impossible. La batalle de Montcornet, livréele 17,a
montréqueleseflectfs disponibles au sudde la Som-
me étaientpour e momentincapables de la molndre
contre-off ensived envergure.
Uneautrepossibililé seraitd'abandonner puremenl
,' :,t el s mplement la Belgique et de se lrayerpar la lorce
un cheminiusqu'àla Somme.C esl sansdoutela seu-
le solutionqu auraitDuavoirunechancede succes,
maiselleest irréaliste : les Belgesn accepteront pas
d'abandonner leurpavsou de lutterseulspourper-
mettreà leursalliésde se relrrer.
t PourGort,il ne resledoncplusqu'uneseuleissue:
l'évacualion par mer.Bi lotten y estevldemmenl pas
favorable, carellesignifie la deslruction complète des
movensopérationnels de l'élilede l'armée française et
auss du BEF,bienenlendu.ll sembleque les deux
o é n é r a u xn e D r e n n e nat l o r sa u c u n ed é c i s i o nE. n
revanche, il esl sùrque Gorttéléphone à Londres,le
iourriêmeà 13h 30.pourdemander au WarOtficede 1 5 1
considérerce planet ses conséquences.
La reponsene doitpascomblerle chefdu BEF,puis-
lujl reçortle20 mai un telégrammeainsirédtgé: .. Le
éEÈ OOIÊtre mouvementvers le sud en direction
d'Amiens,en attaquanttoutes lesfotcesennemiesqu,il
rencûnten et se reposilonnersurIa gauchede I'armée
Irança6e. >
. C'esten lait un vceupteuxet pasplusle corpsexpé-
ditionnaire anglarsque la 1* arméen'estcaÈablede
se degagerde la pressionallemandeen Belgiquepour
se retournersoudainvers le sud.C'estd'ailleurslà oue
reposeIun des traitsde géniedu géneralvon Man-
sterndansla conception du FallGetb.
. Aprèsde longueset âpresdiscussions, lesgénéraux
françaiset anglaisparviennentà se mettred'accord
sur une ébauchede plan : chacunedes deux armées
mettraà dispositiondeux divisionspour une attaque
vers le sud,depuisla réqiond'Arraset Cambrai.
A mesureque le temps passe,Gort réduitI'enver
gure de son oflensive.ll n'est bien vite plus question
de lrapperen protondeur versle sud,maissimblement
de se livrerà une opérationde nettoyage,sur une lar-
ge échelle,des environsd'Arras,afiÀden soulaoerla
gamisonel de gênerleslignesde communicationJ alle-
mandes.En fait, si Gort est bien forcé d'attaquerau
sud,par solidaritéavecses A iés, il pensedéjà exac-
tementà l'opération inverse: se retirerle olusviteDos-
siblevers le nord-ouest et Dunkerque. iour rembar-
quervers I'Angleterre.
Aussjles elfectifsallouésau généralFranklynpour
sonopérationsont-ilsparticulièrement maigresite! Sth
et.sothDiv,isions ne comptentà ellesdeuxque quatre Dans lâ Tlelseste€n*eg, à les préporotifsonglois
brigadesd'inlanterieau lieude six. Franklyrien larde Louvain, une colonne Lestroupesbritanniques
deuxpourdéfendreles accèsest de la vilie,en éirec- motorisé€ de la 3rd Intentrv
destinéesà la bataillesont
Divbion du général scindéesen deuxgroupesquidoiventcommencerleur
tionde Cambrai,où les Allemandssontdéià.Unetroi- mouvementà I'ouestd'Arraset le terminerà I'estde la
Montgomery s€ r€plle.
srèmebrigadeest placéeen réservede tellesorte capitaledu Pas-de-Calais,
qu une seulebrigade- un régiment1 - est dispo-
D'après Peter Taghon, le sur la Cojeul.La colonnede
véhicule de lae âppartient âu droite,au rayonle pluslarge,est ainsiconstituée:
nrblepourlassaut.A cesfantassins s aioutentlesdeux 15/lgth Hussa.s. Au 3êcond- - 7th RoyalTankRegiment,
bataillons plân, I'engin qul porte de avec23 MatitdaI et
de charsde la lst Armoured'Brigade, soit76 I lvlatildall;
charsdontseulement16 sont armésd'un-canon. nombrcux brânchage3 e3t un
Light Dregon Mk ll, qui porte
- 8th Batallion,The DurhamLightInfantry;
La coopération avecles FranÇais n est pasexcel- un grand 6 blanc à I'evant. tl - 365thBattery,92ndRegiment,RoyatFietdArtille-
|enteet ceux-cine peuventaligner.en mèmetempset
au meme endroit.que la 3e DLM et les chars du
6'agit, en toute loglque, de ry, avec 12canonsde 25 livres:
I'iNigne du 20th Antitsnk - 260thBattery,65th AntitankRegiment.avec 12
GBC515.La 25eDIMdu généralMoliniéne pourra Reglmeni.
canonsde 40 mm:
attaqueravant le 22 mai et en directionde Cambrai. (Musée Royal de IAmée)
- un pelotonde trois canonsanticharsde 25 mm;
Avecdeseffectifsaussimaigres,noussommestotn C/:dessous_ - un pelotonmolodu 4th Northumberland
de la grandeteotativede percéevers le sud. ll s,agit Une section de Mâtilda Itk I Fusiliers.
dens son rôle de soutlen La colonnede gauche.qui attaqueravratmentdans
neanmoinsde la premièrecontre-attaquede grande la périphérieimmédrate d Arras,estconstituéeà I ima-
envergurelancéedepuisque les Allemandsont percé d'intantode tors de
maneuvaes dans le noid de ge de sa voisine:
le longde la Sommeet sur I'Escaut. lâ France, eu début de 1940. - 4th RTR,avec37 MatildaI et 7 Matitda l
Avec leur unlque mitrallleuse - 6th Batallion,DurhamLightInfantry;
i-llËonlloe ansrutse
necompre
queùoisbalairons. lourde et leur extrême lontêur, - 368thBattery,92nd Regimenr,RFA;
les Mk I ne peuveni prétendre
à rlên d'autre oue
- 206thBattery.52ndAntitankRegiment:

]c bahille d'Arrqs d accompagner I'infante e.


lls poient encorè ici leur
immâtriculation civite. //rVM)
- un pelotonde troiscanonsde 25 mm:
- le généralMartelet son état-major.
Le plananglaisn'estpastrès bienficelécar la ligne

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de départse trouveen taitau milieudu terrainconquis Commeleslantassinsn'ontpascombattuauxcôtés O'dessus


L un des 48 vickers Mk Vlb
parles Allemands I L'erreurs'explique par le taitque des chars,on supposeque les tankistes ont indiqué caplurés à Asse par lâ 19. lD.
lesBritanniques, commeles Français, sonttrèsmal aux prisonniers la direction ll estpeu
de la captivité... ll âppartienl au
renseignés sur leursadversaires. Lesdeuxalliésigno- probablequ'ilen soit restébeaucoupen lin de journée 15/1gth Hussârs et a été
renten etiet ou'ilsvontdevoirattronterla 7. Panzerdi dansleslignesbritanniques. i n c e n d i é ,a i n s i q u e h u i l
vision,unedivisionmotorisée SS,la Totenkopf, sans D'aprèscertainsrapportsallemands,il sembleque autres, par le Pâk 37 de
l' ObedeldwetÊl L.aske.
parlerde la 5. Panzerdivision qui approcheà grands lessoldatss'étantdébandés aientprincipalement appar-
oasd'Arras.oar I'est. tenuà la divisionSs-Totenkopfet non à la 7. Panzer L un des précieux Pânzer lV
division.Flommelindiouequand même dans ses d u P z .R g t . 2 5 d e I O b e r s t
mémoiresque I'apparition à l'épaisblin-
des l\,4atilda Rothenburg, de lâ 7. Pz. Oiv.
Combotspour lo lignede déport dagea causéun débutde paniquedansles rangsde
Le groupement de droitepartà 13 h 15.Leschars
partentavantl'infanterie, las de l'avoirattendueune
heure.ll està noterque les Matildane disposent pas
d'antenneradioet ce sontdonclesVickersMk Vlb qua
portentles ordres.lls seronttrèsvitedétruitspar les
canonsde Pakallemands.
Vers14 h 30, les tanksrencontrentI'ennemidevant
le villagede Duisans,soil à prèsde huitkilomètres
avantla lignede départsupposée.lls passentsans
lroode mal.maisI'infanterie oui suitloinderrièreest
lorcéede livrerun diflicilecombatavantde caDturerle
village.Finalement, I'avant-garde du DurhamLight
Infantryne parvientsur la lignede départqu'à 18 h 30,
aprèsavoircombattupendantprès de quatreheures
poury arriver.A peu près au même moment,une
attaqueaérienned'unevingtainede mjnutescausepeu
de pertesà l'infanterie,maismet fin à I'avancebritan-
ntqueoansce secleur.
Les chars,pendanlce temps,ont progresséjus-
qu'auxabordsde Wailly.Le iournalde marchedu
7th RTRrelateainsiI'opération:
" Les rappotlsdes unitésmontrcntque I'attaquea
inlligé des pedes à I'ennemi.De nombreuxcoups ont
étépoftés : des colonnesde camionsennemisont été
détruites,des véhiculesblindésincendiéset beaucoup
de canonsanticharcont été mishorsde combat.A un
momentpécis, I'ennemiétaitcomplètement démora-
liséet s'estenlui:si seulementdes éserves avaient
été disponibles,nous aurionspu infligerdes peftes
encoreplus loutdes. Des prisonniersont été capturés
en grcndequantitéet ils ont été contiésà l'inlanterie. -
sonartillerie: " L'endroitétaitfon malsain.d'autantDlus
que d autrcscharc ennemisse trouvaientttèsprèlsde
Watlly.au nod. Ent'ainespat t inlanterieen ietrcite,
tessetuanlsd une batteried obusiercabandonnèrenl
Ieuts pièces. Avec le lieutenantMost,je fis tier contre
les chats pat tous les canons disponibles,à Ia caden-
ce la plus rapide et j'indiquai personnellementson but
a chaqueéquipede ti (...)Bientôtnous téussîmesà
mettre hors de combat les chars de tête. "
Parmiles canonsen question,le Kommanoeur de
la 7. Pz. Div.comptedes pièceslourdesde Flakde
88 mm.Leuretficacitéest immédiateet forceles chars
anglaisà se repliersurWarlus,oit il retrouvent I'infan-
teriedu 8th DLl.L'avance estdéfinitivementterminée
dansce secteur.

[o botoillede Beouroins
Progressant plusprèsde la villed'Arras,le 4th RTR
avancebeaucoupplusviteque son voisin,mémesi
linfanleneest la aussien retardd une heuresur les
chars.A l'ouestde Dainville, la première colonnealle-
manderencontrée estmiseen déroute.Au nordd'Achi-
court,la défenseallemandese raiditet les 88 causent
despertestellesque la compagnie de réserve,avec
les 7 Matrldall prèlespar le 7th RTR,doitmonteren
lig,ne.Faceà la défenseallemande,l'axed'attaqueest
inflechr versunepetitevalleequicourlau nord:ouest
de Mercatel. ou des unitesallemandes ont ele aper-
çues.Les Matildaqui y débouchent causenrun vral
massacre, balayanttoutce qu'ilsrencontrent : auto,
mitrailleuses,camions,side-cârset moros.canonsoe
Pakde 37 mm,sanssouffrireux-mêmes la moindre de neftoyerlesvillagesoù SS et fusiliers de Rommel
perte..Maisfauted'ordresprécis,ce succèsn'estpas se sontcachésen voyantarriverlestanksanglais.
Achi-
exploite.Seulela compagniemotodu 4th Northum- court,puisAgnyet Beaurains sonlcaptures. matsapres
berlandFustliers. epauleeparquelques scourcarsoe la pflsede cetlecommune, I avances arréte.La enco-
la mémeunite.poursurt vers Iest et alletntlobiectif re, Iartillerie
de la 7. Panzerdivision Un Pânzer ll émerge des
en esl la cause. fourrés, Avec son petlt canon
final.Wancourlsur ia Cojeul.Fautede souhen,ils v commelecrilRommel . Penddnlce lemos.devD-
de 20 mm, ce type de Panze.
seronlpresquetouscaplures. lentsel coùteuxcombalsse derculatentdàns le sec- ne peut rien contre les chars
L'inlanterie
quisuitderrièrelescharsa la rudetâche teur de Ti oy, Beaurains,Agny. De puissantesforces franco-ânglais à Arras, En
blindéesavaientjai id'Affas et s'étaientopposéesà revanche. leur grand nombre
l'avance du let batai on du æ fusilierc,lui infiiaeantde tait masse et permel de
lc bqtailled'Arros grcssespeies en hommeseI en mèteiel. Leécanons
anttchatsque nous mîmesrcpidementen batterjese
déborder aisémenl l'inlanterie

i .

'l
'I

. I

1r,.i,.:..t:
Rommd, le chel de la
7. Pânzêrdivlslon,se resteure
pendant une courle halte.
Son iniervention sur le terrâln
évitê un début de penique au
3€in de sa division. surorise
par I'attaque frânco-
briiannioue à Arras.

Ci-contre.
Gros-plan sur un Matildâ Mk I
ebandonné BUrlâ routê de
Nolrc-Oame-de-Loretl6 et
repoussé dana le bas-côlé
per leg Allemânds. Son trein
de roulement déDourvu de
tout gâide-boue lui donnê un
â3pect dæ plus ârchailquos,
qul corræpond d'âilleurs à le
Éallté. Nolons toutefois oue
cetengln esl doté d'une râdio
el de son ântennê (l'âb3ence
d'entenne vâ gêner
con3idéÉblement lês
communications lors de lâ
batâille d'Aras). cet engin,
donl le nom est preaque
êntièrement mâ3oué.
âppertient âu 7lh RTR,
puisque la seule |enre
identifiable.l'lnltiâle. est un G
et quê tou6 les cha.s du
7th RTR oonent un nom
commençant par la 7. letlre
de I alDhâbet.

montrètentbien trcp légerc pour agir efficacement être anglaiset qui mettenthorsde combatpas moins
Lâ bâlallle d'Arras n'est une
contreles charcbritanniquesforiementblindéset ta de troisPanzerlV, six Panzer38 (t) et plusieurschars victoirê pour personne. Les
plupaftd'entreeuxlurent mis horsde combatpar I'arti e- légersavantd'êtrerejetésvers le nord. Le Komman- Dertes sont lourdea des deur
ie adveÉe.ainsiqueleurc sevants,avantà'ètreécra- deurde la 7. Panzerdivision situela scèneà Agny,ce côtés el si lês Allemânds ont
sespat lesblindésennemis.lJngrandnombrede nos qui est curieuxcar le 7th RTRn'a oas combattudans bien été bouaculéa, leur
vehiculesfurcnt brules.Des unlles SS yoÆinesdurcnt ce village,pasplusd'ailleursquele 4th.ll y a sansdou- contre-attaoue de lin de
se repliervers le sud sousIe choc de I'attaquedes blin- te erreursur le lieuou sur la nationalité iournée a ciusé des perles
descharsalliés. très lourdes à cerlaineg
dés. Enfin, l'aftillerie divisionnaie et des canons anti- quoiquela 3e DLIVIne relatepas de combatavec les unitéê ânglai9e9,notamment
aéiens de 88 mm Éusshent à aïêter lesbtindésenne- charsallemands,maisseulementavecde l'infanterie. I'inlânterie : le6 deux
mis au sud d'une ligne Beaurains- Agny. - La nuitest tombéedéjàdepuisplusieursheures balâillon3 du Durhâm Light
Infantry sont recluitsdê
lorsqueles Panzerse heurtentDarhasardau 4th RTR. moilié. les Drisonniels étânt
LePonzerRegiment25 DansI'obscurité,
l'état-major
du bataillonvotrarnverun
charassezgros,de latailled'unMatildall, quiavance
oâatlcullèrémentnombreux,
Cetle photo monlre une
conlre-olloque jusqu'àeux,apparemment sanslesvoirpuisqu'il faut colonne de orisonniers
Passéle premiermomentde surprise,lesAllemands que des otficiersanglaisagitentdes cartesdevantles lrançais et angleis, câplurés à
se ressaisissent. ll est importantde noterque durant lentesde viséepourque I'engins'arrête.La trappe I'ouest d'Arras Dar les
lespremièresheuresde la batailled'Arras,les Britan- s ouvrepour laasserapparaitrela tête stupéfaited'un 7. Pânzerdivision.
nrquesn'ontrencontréque de I'infanterie et de I'artille, tankisteallemand.Unebatailleconluses'engageaus-
rieallemandes, maispasde chars.En eflet,le panzer
Regiment25 de l'OberstRothenburg, trèsavancévers
lenord-ouest,est passéà côtédes Anglais.Le temps
d'êkeprévenuet de reveniren arrièreet il ne peutinter-
veniravant18 h 30 ou 19 heures.ll se heurteà la
3eDLM,dontnousparlerons plusloin,puisau grou-
pementanglaisarticuléautourdu 8th DurhamLight
Infantry.Le bataillonanglaiss'estretranchédans Dui
sanset Warlus.Plutôtqued'attaouerde frontlesdeux
villages,les Panzerpréfèrentles isoleren s'installant
surles routesd'accès.La seuletentativepours'appro-
cherde Warlusse soldepar la misehorsde combat
de cinqcharsallemandspar unesectionanticharsbri-
tannaq!e, d'ailleurs détruiteà la fin de I'engagement.
L'inlanterieallemandeintervientensuite,oréoarant
sonassautpar des ttrsde mortiers.Avantqu'ilne soit
troptard, les délenseurstententdes sortiesen direc-
taondu nord,soutenuspar les charsfrançaisde la
3eDLM,les Matildaayantdésertéle champde bataille
depuislongtemps. A Duisanscommeà Warlus,lessor-
tiesréussissent, maisde nombreuxélémentsrestent
derrièreet serontcapturés.
Poursuivantson avancevers I'est.le panzerReoi-
ment25 se heurteà descharsque Rommelsuppoée

I
., t.
i.:
':n"
..1 ' ' a q
t1

lérentselonles cas. Le 2ebataillonparticipeaux pre-


la batailled'Arrqs mierscombatsde la DLlVl,mais ne poursuitpas très
loinson avanceet se retiresur Dainville. ouisAnzin.
oir il arrivea 20 heures.
sitôt,danslaquellele majorFernieest tué.ll est per Au 3ebataillon,I'intervention est lort ditférente,puis-
Seul le Panzer lV, avec aon
mis de se demandercommentles Anglaisont pu canon de 75 mm, esl capable qu'ilentredansla bataillelorsquesonvoisinse retire :
confondre ainsijusqu'au derniermomentun panzer, de venir à bout du blindage " A 20 heures,le bataillonreçoitI'ordrede se porter
sansdouteun 38 (t)d'orjginetchèque,avecun de leurs des Mâtilda ll. Néânmoins, à Warluspoury établirune liaisonavecune brigade
oroorescnars. Rommel va en perdre anglaiseinstalléeà I'ouestde ce village.Le tempsde
A Beaurains,I'attaque plusieurs lors de la bâiaille
allemande commencesemDie- rameuterIa troupe,de donnerdes ordrcs et de s'y pot-
d'Arras. Cet engin appartlent
t-il vers 21 heures.Les compagniesC et D du âu Pz. Rgl. 25 de lâ ter, il est 23 h 30 nuit noirc, Iorcquele bataillon affive
6th DurhamLightInfantrysontdisperséeset seutsde 7. Pânzerdivision. à Warlus.Un ollicier aui a Drécédéla colonnerend
raresrescapesreviendront dans les lignesanglaises. (BA) compte qu'il n'y a ni Anglais, ni bataillon de chars, si
Au matindu 22 mai,aprèsune retraitedésordonnée
vers Arras,il ne resteplus oue 10 oflicierset 192
hommesau bataillon. Un autregrouped'unetailleà
peu prèséquivalente sera retrouvéplusieursiours
apres...en Angleterre I Perdus.ils se sontrepliésde
leurpropreinitiativeversDunkerqueoùlilsont été rapi-
oementevacues.

[o 3" Dllil dons lo boroille


Le 18 mai,la 3eDLMest encoreà chevalsur la fron-
tièrefranco-belge. De là, elleauraitdû êtreengagée
dansla régionde Cambrai,maisla situationv eÀttiop
conluseet. te 19.la divisronse ponesur lâ Scarpé.
prèsd'Arras.Le 20, elle restedans le mêmesecteur
et reçoitI'ordrede nenoyerlesfaubougsd'Arrasle len-
demain.La missionest un peu transformée dans la
matinéedu 21 mai: ils'agità présentde couvrirle flanc
ouestde I'attaque britannioue.
La divisionpartà 15 heures,soutenuespar le grou-
pe de bataillons de chars515,fort de 47 charsRenault
et Hotchkiss.Dèsle début,certainesunitéssontarrê-
téesdevantBernaville par des Diècesde 105et des
Panzer.A 17heures,la DLMparvientquandmêmesur
la ligneAgnez,les-Duisans, Dainville,tandisque le
13eBCCdu GBC515poursuitjusqu'àWarlusavecses
Hotchkiss H 35. Le replis'eflectuesur les lignesde
departà parttrde 2 heuresdu malin.
Cette relationsommairedu JMO de la 3e DLM est
, -^ heureusemenl nettement plusdeveloppée danscelui
lco du 11edragons portes.Lesortdesunitesestassezdil-
D . u r l ! 4 â r i t d at \ , t k d u 7 l h R T R
sât'ordes dâns un bois. sans
douie au nord ouest d Arras.
en iour cas sur te tront de tâ
7 Pz. Div Les chârs ont été
.sperges o essence.

L'r a!rliè
Un Somua S 35 de la 3,'DLN,!.
delrù I entre Sernevittê et
Wailly. âu sud-ouest d Arras.
le 21 mai 1940. Le diametre
de I impact laisse supposer
que e char a ete âtternt par
!n obus de 88 mm. Le celèbre
cânon de Flak â sans doule
ete ulr rse pour la première
lois dans le rôle ântichâr à
Arrâs. Bommel repetera cet
emprora c,e nombreuses
repnses pendânt ta
câmpagne de Libye.
nolamment â tâ passe
d Halfâyâ. .h'
Ce Somua. blanc de
po!ssiere. ne pode aucun
n s r g n e v r s r b l ê .e t s â p l a q u e
d mmatnculatron est illisibte.
ll n esi donc pas possible de
deiermrner avec exactitude
son appânenance : t,r ou
2. cuirassiers ?
Accompaqnant lâ 3. DLM_te
13" BCC â perdu une dizâine
de chârs Hotchkiss H 35.
,a , 1 r

ae n esl hullaher-sL'a/opêsel rassct)b/és datlrst,Tla.Lr//l s a r / r a ea s l n l l a i r r r e e i t a l l t a t 1 , ) t ] . )l ) . u i / / r t . r d r a / r n e / r ) i


L-ocotrûtandanl Ktcûll aaù)tilpiqû-- dc queklLtest)ffl a J t r s/ n t s d o l l e e l a , r /al a l n l o i r l / . .l l . t / r s t ; | b t r s L a i r o f r l
a/-.r-sproaededllns /n /r0//roûa.:l /, readrra/ssn1r(r{] ,laraintl Xre/,/7 esl b/essa i/rrat|,arlre/rlk a:tp/lti/t/l
dLlvtllage evatll de i7L)/ùre/ses oral/a-.s lrer/)ea.sl a./ia. L e i J e t d / a . s o n n r r l . r r r l c . : j l b / e s - 9 ( -I.t i , ] s t t l t t e I , ) a l l I t 1 . . n !
.1rnv-.esLr ]e niatl pLl/tlc {_/itlb/e-s qtrit /.:Jrca,.on/t:11-ç B / a r r . , t r d e l d i ! / a a , - ( e / ) a ù r e l J e s r t ) r l l ] / a r ss J l r / e / r l e l
l l a , ' b e n l L e q t r ) s a / l rl r , r l a t / l / , : rqrl ] r a t s / / e s / t , , i / e n l f a ] l l
(lt1 vtllaqe eûkatitl acs r'/lr/crrle rla-./arl:tro/rs r,(.le-E:: ale
XX
IT LA SATAILII
D'ARNAS
a s le vtllaqe pat,ltl llilù)l)et lt)û cnlta)t Llti pclok)ti \,
p a ' r e r e / e - sA / / c r ) n / ) ( J s / e a ! t r p / i r 1 p , t r i ? r : i s a r /ir / a r l r e
t e l t r c s L c . a p t , 1 t ù e a ) a l l û t l t ) t . t l ) n s k a a i ù 1 ur . t 1 r d a n r - . / , 1
AlQat)t9elil dcl.nSe i-êStr/es-sasSO/ll Or/.tdrrts l,//i / atrl
r i ! : a - l r s / ee t l r n a ( , 1 n d u t : l e L r( r / r 1. . k ' b l l r l t _ . s y ' l s l , / l r s a / e
Il
icurs !'elr/al//e-s Eld,'llls /,r |ur -!//t/slra /a ll;?lrr/(r) a/it/rs
ll s ( r r / s a / c / , a f r l n 1 / e / r al/- al t ) t j t i j v a ) r 'I I p , t l | ) | t . e { l l i r / r l . l
7iI! RTR ; 1 i t ) t i t p s a l t tt i a l l i t l l a b à l e t l l t ) ! td c b o | a h . d . t / t s i e y r l / . , ,
O e d e D r l / s . l l l - s : ? p r a r s, r r | ] , t - à a ù i t d r - t 1 at.. ' l ) l t I i i e
Fonlâpp.oxmalilaudéb{id€tabarailte s o t p t i s a I e l l e l ) a l U n L r o l d / r a - , r/ / r r l l . r / s c s l l l i v a - . a
q i / e / a / u e so l r a l e / s l J t e n l e t a e l r a s v t v e Ù p n l l e a , t p t l a j
i t ) e G a l l i a d a i i l p p u q ù e / e - sa / r . t g o n s o f l / , r l ] l ) ( ) r 1 . , . l , y
A ù . J l a i se n l i | p c t t t e l l r r l d - . - s e d c a r o i J r . r r . / ( , W a , r / u s
ARRAS / 1 / o t r e l t a . s / ( ) 1 1/ e s a r . t f i l r e t . si r r l r a r i r / s s - ! r / - ! r É r sr r r ! r r f i 5 ' .
rJcso/l/.re/s at l/lsl];r/;ll
XX
C e l o l l a c r a n a t a r 5 , . ! l a e T l a f a r r T r a r n l- . . i t e i a l r r
B l i r D u r l r a m L a l h l r r l a n l r y D a i p r a sl { r l r r r t r I i t d - . c - o
E baiarriarrra . t s o d r - ôd e s a l a m e n l s a ' r . r ( j r r s t l a I s \ y ' / i l r
5. Panze. ! s n , r p L r5 e f a f c q L r ; l v e a a a l e r l a r. i x a r l r i i [ j ] r ; i | a a l :
Division I s - o n r b- o b r e n q ! e l c s a r l r : l r ss a r r e n la l e 5 H a i l a rt kl s s r l r l
13 BCO L-. I1 BDP I esl s;i|! rlolte afi vr]qu npra!
l a d e l ) a d d e ! A n g a r se l ( l e sH 3 5 c e q | ] ! i t ' , ' a l L t ( l - .
l o l r r r J L rsr! r u n , ô a v a I l l g a r r l { r ; t l l - Ê r r l i l n . l c

Un bilon mitigé
A v e c e r c c u a t ) a l a r e r l A r r a s a D f j a l f aI ( j o n t T i t eL I l
. o u p p o u f I e n L , ô s[ ) e i e s ! n l c 1 L l-r c ] s r , r r ( i { ) s ( l c s a i - o ! r

S$.Îotênkopt L a 7 P a r i l c r ( vl s o n a p c r r l ! 8 l l t r r o s l l 6 i r e s
3 s e s e l 1 7 3 d s l a r L r s p o L t r i t p i ! t r a 1 1[ ) r : j o r ] r ( , r r i t | : .

3 ' ., t5i
r . f . . ll f . r L , t , r r I L r r rr l , | | | ,; I
Ce char Matilda Mk ll. mal
nommé Good Luck, a été
détruit en lêle de le colonne
de drolle de la Frânk Force.
lors dê la balaillê d'Aras. Un
impact de pellt callbr€ e3t
visible oÈs de lâ chenille
droile: le blindage, m6lgré
son épaisseur, a été percé.
Tous les oenneâur d'âccès
sonl ouvêrta. oaobâblêment
oâr les Allemând3 à la
recherche de Bouvenlrs,ou
pâr l'équlpage en lulte.
(BA)

Ci-dessous.
Un Panzer I de la
7. Pânzerdlvlslon,
rue E. Breton, près dê lâ gâre
d'Aftas vl3lble à l'ârrlèrè.plan.
Un bârrâge d€ voituæ3
parliculièræ â éié renversé
:, .,1 sur le trottoir par lés
Allêmânds. On rêmârque sur
le glacb du Panzer I l'lnslgnê
divislonneire de la 7. Pz. Div. :

!q batailled'Arras un Y retourné ettrois points


jaunes.
(BA)

158
..,

'"i
fl'
7'
*

qu'unevangtaine de charset un matérielconséquent: semaine,lesBelgessonten pleinrepliverslesFlandres Ci dessus el ci-dessous.


canonsde Pak,camions,etc. et leur résistancetouchemanifestement Aorès la betâille d'Arês et
à son lerme,
- la divisionmotoriséeSs-Totenkopfa perduenvi- la 1rearméeet le BEF.encerclés. doiventcombattre
celle de Monl-Saint-Eloi
conlre la 3. DLM, la 7. Pz. Div.
ron 100tuéset blesséset 200 Drasonniers. sur deuxfronts.Lesperspectives d'unepercéevers le lemonle vers le nord. oour
ll s'agitlà de pertesnettementplus importantes que sud s'évanouissent délinitivement, malgréles espoirs lenter de couoer la route de
durantlesdix premiersjoursde la percée.l\,rais du côté de Weygand,le nouveaugénéralen chelfrançais.Les Ounkerque à la 1E armée
alliéaussi,les dégâtssontimportants: jourssuivantsvonl laireapparaître trâncâise. Pour cela. il luilaut
des divergences
- la bragade blindéeanglaisea perdu46 de ses d'intérêtentreles troisalliésqui vontlittéralement blo-
tranchir le canâl de La
gassée, ce quine se lâit pâs
74 chars.soit 62 %: quertouteinitaative, ne laissantplusd'autrechoixque sans mal en raison dè la
- le 4th Northumberland Regiment a perdu16 de l'évacuationoar Dunkeroue,c'est-à-direI'abandonde résislance oDiniâlre des
ses 21 enginsde reconnaissance, soit 75 7o; tout le matérielde l'élitemotoriséedesarméesalliées. lorcæ lranco-britanniques
- les unitésd'infanterie sontréduitesà moinsde La batailled'Arrasmarquele tournantdans lesopéra- oui délendent le secteur.
50 % de leursetlectits. Après le paasege de vive
tions: avantcelle-ci,il resteun espoirde contre-offen- lorce de3 Dionniêrs sur des
Du côté français,le JMO de la 3e DLM ne donne sive,de renversement de la situation.Aorèsle 21 mai. râdeeux pneumâtiques, un
aucunchitfre.Parsimplerecoupement, il apparaîtque et malgréla splendidetentativede la 25eDll\,,,l
surCam- pont Prcvisoire est
le 13eBCCa perduau moinsunedizaineoe sescnars. brai,tout espoira définitivement abandonnéle camp rapidemenl mis en place ei
Le chiffreestsansdoutevoisinpourles unitésblindées franco-britannique, qui ne va plustarderà se décharer. les premiers Penzer ll
de la 3eDLMelle-méme. En revanche,peude dragons oeuvent lrânchir le cânal.
L'agoniedes arméesalliéesdu Nordcommence. fl
ponesontetétués: le æ bataillon du t 1eRDPne déplo-
re que quelquesblesséslégers,le 3e,deuxtuéset plu-
sieursblessés.donttroisofliciers.
D'unpointde vue purementtactique,les Alliésne
sontpasparvenusà leursobiectifs.En revanche, com-
me à Hannutet Gembloux, I'avance allemande a été
arrêtéenettepourla iournée.Dansle secteurd'Arras,
c'estparticulièrement important,car il s'agitde la pre-
mièretentativedélivréedepuisle nordcontrela poche
quiencerclele BEFet la 1,earmée.Cetteattaque.aus-
si maladroite qu'elleaitpu ètre,a desconsequences
importantes allemand,quidevientbeau-
sur l'éùat-major
coupplusprudentà partirde cettedate.Guderiansera
retenuà plusieursreprisespouréviterqu'ilne s'enfon-
ce trop loindans les lignesalliéesau risquede se fai-
re couperdu gros de la Wehrmachtpar une attaque
du genrede celled'Arras.CeciI'empêchera sansdou-
te de prendreDunkerque avantl'établissement du camp
retranché.

Au matindu 22 mai,alorsque la 25eDli,4du géné-


ral Moliniése lancecontreCambraiavec l'aidedu
38eBCC, la situationmilitairedes Alliésest catastro-
phique: Guderianestauxabordsde Boulogne, I'armée
néerlandaise a déposéles armesdepuis-près d'une \s- 159
Oepuis le 18 vers midi,les
avant-9ârd6s des 1. el2. Pz.O,
onl dépâssé Sâlnt-Quentinet
cisaillent les unitéa
lrânçâises qui se repli€nt
d'e6t en ouest, leur cauaant
de nombreuses Dertes
comme lcl, cette AMo
Panhârd 178 délrulle à
Vermand, âu nord-ouesl de
Saint{uentin. L'êngln ne
pode aucune marquê
d'identif ication vialblê, âussi
en esl-on éduit à supposer
qu'il appartient peut êtrê âu
4. RAll, de la 4ê OLC oui se
reglle en désordre vera
I'ouest, en direction de
Compiègnê.
(BA)

'ii\
-ra --*i

| 9 tllAl | 940 : ls 2eDCR


SEIIE
H
ÎROUBTE CHEZ OUDERIAI{ por JeonYvesMARY
lo compognede 1940 n'q Ce groupement comporteles Pa.Bat.
et le Pz JàgerLehrAbt.,le toutsouste commanoe-
666,49et 51
pos cessêde foire coulerde mentde I'oberstlrùller(Pi.Rgt.Kdr511).Au soirdu
18,lvlûller a organisé sondispositif en troissecteurs,
l'encre.Nous sommes atlectantà chacunune Kompanie du Pz JàgerLehr
Abt.et lespionniers disponibles : de Falvyà Haminclus, Ctdessous.
heureuxde donner lo porole l e P i . B a t . 4 9d, e P i t h o nà L a F è r e ,l e P i . B a t . 6 6 e6 t Un trâcleur loul terrain Prctze
tirânl un cânon de 37 P.k 36
à Jeon-YvesMory, qui lève le d'Acheryà l\,,lortiers, les Pi.Bat.37 et 41.
Ce dispositiflinéaireappeléà êtrerenforcépar l'arri-
appartenant
âu Pz. Jager Abl. 37 de la
voile sur un dêroil des vée des unitéslourdesde la 10. Pz.D.oui Drennent
graduellement leur créneau1 est loin d'êtreinutile
1. Pz.D. (feuille de chêne 8ur
le caisson dê gauche, âu-
opérotionsqui o, iusqu'ô puisquedansla matinéedu 19,alorsque la 1. Pz.D. dessus du aigne iâctique des
Pz. Jàger Abl.) treverse Tertry
s'emparede Péronneet quela 2. Pz.D.progressevers
prêsenl,étê mol interprêté... le canaldu Nord,ce ne sontpasmoinsde deuxdivi,
el pourguit sâ roule verc
Estrês.
saonscuirasséeslrançaisesquivontattaquer- hélas (BA)
en ordredispersé - le llancdu XlX.A.K.
Le 19 mai 1940, cuderian qui commandaitle 1. L€ Pz Aùfkl Abl. 90 a déjà
XlX.ArmeeKorpsa, si I'onen croitson livreSouyenLs dépâsséHamquiesl occuÉe par
d'un soldat,paru en 't954,connuquelquesmoments Uoction de lo 4e DCR l e S c h Û t z .R g l . 6 9 ( m o i n ss o n
ditficiles
et il en attribuele mériteà l'actionde la 4eDCR deuxrèmebalaillon),la Schutzen-
ll ne semblepasutilede revenirsurl'opération
menée Brigade(SchrrE.Rgt.86,l|/An. Bgl
du colonelde Gaulle. le 19 mai 1940par les charsde de caulle : leslaits 90, Pz Rgl. I et une batteriedu
" Lesjours suivants, de Gaulle nous demeurafidè- sontconnus.Disonssimplement que,dèsle 18 au soir, l/Flak71)tient le secteurAchery-
le et reu$it le 19 mai à fairc iffuption avec quelques de Gaullesavaitparfaitement que l'opérationprojetée Catmon el la Panzerbngade
charcjusqu'à 2 kilomètrcsde mon PC avancé dans la pourarrêterla pousséeallemande vers I'Oise(déjà (moinsle Pz Rgl.a maisrenforce€
toretd Holnonet qui n etaitptotègequepar quetques par le lllschùE Rgl.69,le3Fi.Bât
dépassée)n'avaitaucunechancede réussir. 4 9 , 1 e3 / F l a k5 5 , l e P z J à 9 . 5 2 1e t
ptecesanliaenennesde 20. Je vecusquelquesheures La zone d'attaqueest en etfetcoupéeen deux par une batleriedu l/Flak71)occupe
d'inquiétudejusqu'à ce que cesmenaçaàtsvisiteurs la Serredontles pontsde Crécyet de Mortiers,qui lâ zonê Câtillon-Dercy.
eussentfaitdemi-tour".
Hommageappuyedu vainqueurqui serldepuislors
a rllustrerla vigueurde l actionde la 4eDCRce iourlâ.
Malheureusemenl. la véritéesl touleautre:jafiais la
4eDCRn'a menacéle PC de Guderian.

Losituotiondu XlX. AK, le l9 moi


Le XlX.A.Kquivientde dépasserSaint-euentin pro-
gresseen qualregroupements le lonode la Somme
marsI'opérationde la 4e DCR le 17 mài à lvlontcornet
a ravivélescraintes
d'uneoÉrationsursonllancgauche
et, le 18,von Kleista renduà Guderian sa 1O pz.D.
engagéedansles ditlicilescombatsde Stonne.
Enattendant quecelle-civienne se glisseren flanc-
gardeà gauchede la 1. Pz.D.,Guderianprescrità
Schaal.le commandant de la 10.Pz.D.,de constituer
un groupement de circonstance charoéde conlrôler
lespontssurla Serreet la Sommeet dreventuellement
1 6 0 les détruire.
constituentdes pointsde passageobligés,sont aux
mainsdes allemands(groupement Mùllerrenforcépar trr ÀK a\o _-
le Pz.Jàge( Abt.521 et le Pz.Rgt.7 de la 10.Pz.O.).
DES2EI4'D
Sansinfantenepouren assurerla conquêle,la 4eDCR
ne peut dès lofs que mener une longuemarche LE FLAI{C DU XIT
d'approchejusqu'àla Sere où I'ennemineseraenga-
gé quetrès modérémentpuisqu'àaucunmomentles
charsne parviendrontà franchirla rivière.

!o 2e DCRioue les rouble-fête


Lâ 2s DCRêst unedMsionmaudite: délamuéedans
laconfusionentr€Hirsonet Flêthel,malengagéeface
aLfrblindésds vofl K,eist,elle est utiliséeen blockhaus
18lorudu canalde I'Oiseet en grandepartiedisloquée.
Son commandant,le généralBruché,n'a aucun
contrôlesur ses unitésque les Panzerdivisionen vont
couperen deux: prèsde Wassigny,une pariiedes
charstientle canalde l Oisesousles ordresdu lieute-
nant-colonel Gohlen;I'autrepartie,aprèsune action 1I
décousuesur Montcornet, s'estreqrouoéederrièrele i
canalCrozat. ê
PourBruché,I'idéeest de replierce qui peut l'être q
versCompiègne mais,le 17au doir,un renséignement
erronélui laissepenserque Gohlentienttoujourssur sl
le canalde l'Oiseet il décidede remontervèrs Fiibe-
mont.Malheureusement, I'opération ne peutse tairele d un supponpourlir vêrtc5l è FU 2429. Le lait qu€
l8 et elleest remiseau lendemain. lltoi! !f compLn nfr dtnfonnotion cdrê photoair été puulé€ pû un âulreédn ur €n pqr.
Le 19au matin,plusieursgroupements OnÉ b ÊÉstt addê.J€drYv€srrarynt$ â sisE- f*rt ôh cdlâà bdd ûr'€ Ma,* q,sr1€ r'dolll
débouchent, lé un corbinnonbrod'€nourss'étantotisséês dâns n'6n$g€ pâs noùor€8ponr.blllté.
enordredisperséunetoisde plus,depuisle canaldans Ot dêttê!1Êrct à So(h\ al d âutl€sb&ù|s inorârn-
tn€d MM.Rog€rAvignon,Jêsn-Ldi! Foumlo.,Fob€rt C.rl Ha 2a : la porrséôâtqnrrb n Ët pe3æ
letlancdu XlX. A.K.,notammentà Hamoù une com- ls. Lâ 1. P2.D.vsnan(b F vll€rEvôÉ li€ulchâi3au,b
pagniede charsB du 15eBCCessaiede forcerle pas- Godml, Jscqu€sSa.résr Plâre vandsrqitên) o.ribn
(b m6n'€.E r wici h sr$hàsô. 2. Pz-D.d3 Peùts-Fo€lère v€r3Lbûrnoln. Oua à ls
sage.Aucunde ces groupementsne parvientà pas- 10.È.D, €ll€lqnorislt v€.8llarHÉtaâli p€rAoadlnot,
P.g. t : r' rEi 1940,| ô 6,û9aitpasdo P2AK, mâis
sersauf,pourdesmotitsobscurs,un groupement C..b p.9. 9a : cê n'êsrpesla 2. È.D qulâ â[âqré
mixte !€ubnrrn tbs Â,K La4lnomimtonPz A.K n'êd àm-
à La HoArc m€b lâ sBrp€o€r Kdh€r cl€lâ L È.D.
(deuxH de la 1/27et deuxB du 8€BCCdeslieutenants ru€ou'ên l94l ,
€mmenépaf lê Lr-côl galct. En ûtrc. tlùnéfàlrohdn
Foumieret Kreiss)partide Jussyvers Essignylecrand. Ptrô Fg. l0 : l€ oolood(EA)Rob€nGoônst(no€ quépourlâ 2. Pu.D.pa3€€ùop âu sud poi3qu'md€3
€xq$ë pourh coquiE€âpooltéêà son nom)a rccorl. 3€cgrbupôtn€nts a prcgrca8éà cf|âvâl$r L lig.€ dss
Cesquatrecharsvont causêrle olus vlf êmoi dans r, a\r€caû?rÈ6ei énolto., soncf'ârI 1 bb, ts C.âa7È câ.€rEb8 abs quel'suù€o&3anffi.o b6 hauù3|/|s
ledispositif allemand: vers 14 h 30, ils sontà Essigny- ôorth n'3æ, Lêcolon€lnousDrÉ.isêouà h ctai!d€ h d€laM !€ porlrFrsnûs h t êlton à rÔvrÉ.
le-Grand,à I kilomètresdu canal, mais les comptè- photo,l€ cùâl 6r .oo équip.gsâppârrânân tdjou|s au
49. BCC(t OCF).Lâmubtim a! 4t. 8CCn â d ti€ù Pholo F0. t : il n€ !'agn pa! ô h S6lnoGhais
rendusallemandsamplifientsingulièrement I'aflaireen què l€ 8lL{n 1940,lô.Eds la tuslondê6élémsnrsdas d€ la M€Us€à Gôdnr'€,pôs cl€Dhad.
luiprêtantdes vertusqu'ellen a pas, car la conjugai- ponbl€l do3do(û bâhittonaon t]ns€ut. Pb Fg. æ : I n€s agnp6âda Purpi, 38{0m€È
35(t).Enouù€,ll 63linco|npaôb qu'|3 âpp.rrbnn€.nà
sonde I'actiondes 2e et 4s DCFIlaisse penserou€ P.t 17 : l€€ilddonb sùrvsm6a! Grârxldrchéd€
la 8. Pr.D. el que la phoioâl été pris€darE ts €€ctsrn
l'objectilest de dégagerSaint-Quentin. |.rs.nbourg3o.nb hn duiÉs aûb9ortéËa!€.nrÉêô
(Grùp€m6rnHodd€rid) qul s3 lont ornburqué€ssur ds Monih6rlr'épuilque3oulelâ 6, t?O â nûEhi t€ tbu-
Devantcette menace,von Kleistordonneà Gude- l€3gràn& ârô3 et nohmrnêlr|âÙI 8ôni€sd'Êsch,sur- v€d'tg cêlb 20.16. La8. PzDn'€d ântÉ6 qrô qrôtq$€
purs dus liânlsl €ll€a trandi lâ M€!3âcbnsta Égton
danqui vientd'arriververs 15 heuresà son nouveau ALoe (l€|é€.ic€,ls livr€conùov€Éédortoni, têltvr€-
d€ Nouo.rvil€. ll s âgi do.r doiElm d. la 6. PzD.(tl
rÉpoflro(b r(oclÉ(gnd E l€lâùonds Fær - anE dârÉ
PCde la lorêtd'Holnon,à 5 kilomètres à l,ouestde Falhs êtttut ta tgrg Mâlh,d/|,. 3€mUôqu€css càa'3appânbnn€ âu PzRgt. 1I d€
SaintQuentin,de contre-attaquer la 6. Pz.D.,êl h pho(o€61dputé€av.lr éÉ plb€ a! sd
avectoutesles forces. Pqr A: \/onXhbt n'â Fmal! lmpGé à cudsian de Rslh6l,ên Côârnpagne,st non vê'3 Month6nné)-
Pourparerau plus pressé,GuderianpresseSchaal doiwoyorlâ 10.Pz.D.v.rs Loîgrry : idit âu pus ar-tr
Pioto prç aO: ious 退d3 d€ codlrnâtlon, |â
dengagertoulela 10. Pz.D.pourdégagerEssigny. odonné$r'€ll€ 3€melt€€n g€d€ v€i! tê sud.C 6t ost phciodohaul0d dFné€ oofin€ mortrântl€ llo|]ioîânt
anêlql€ G{ddlân â cmM st éVi6âî l.benr tB|llh
Pendant quela 10.Pz.D.s'apprête à iite.-rvenir,
cùd; t3. h 10.Pr.D.\r€'3N.rrbiâiêsrr.Lâ10.Pz.D.n a (l..rc L€drâDolêr clâtÉl€ chard€ ù6ùs,
nanqui prendI'atlaquetrèsau sérieux,envisagetrois pâr côft€Né son ltnérâlr6 Innislqui passaltpâl Fte Pnob p.!. aa : ta photodu hsd mor{r6 un châr
possibilités de réaction(JMOdu XtX. A.K.): r€nv|lb,@ qui occasioonôrâl€ lend€mainI'lnâttôfttu ijg|ffié appârsryr'.nrcô.dle 4Dsrb.rrr à h 8. È.O. :
- constitueruneforcede flanquementet conlinuer c{|nbâl do SlIy co.ts lâ rÉ briqa& tb cawtedê. b.6, à fâvâit 3ôrîblê€nfait un . G, DourGud€rirn,
. En ptus,ll no 8âmbl€pas qu€ c€ virâO€soft iDDU, côqi hd4ro qu€c€t!àpùdo ôôtpo6téri€uEau l'ldn
a avancer; llu. à lâcùo.r(b la t DtC - qi s êrtEgisréc€lor/c 1940,clat8à hqu€ll€Gud€dânâ ôu 16commaftbn|snt
-poursuivre I'attaque râun€(b. dU3lalt€s prog[€€slo.t3 d6 tout€ta cavatê ploprsdun g.oup€montà $n nom.
versBouchavesnes pourgar- tiâ, lô group€.n€rlL€.agÉdu 25. GRCAlâùâ(l|é à ta
derI'initiative; pe5
t DLCn'ây!r mÛn€ réû.d à déoâ!€d tad@an€ Photo Plg.6a : les charsds Karylt î'onr Frnâis
- contre-attaquer (b Loiotrllll€ - m.b à côllê(b h 2. OtC dontl€6élé- 6réà Mâ s 6r à O€rcy.Ap.b Bvoirdt.tn Monrcor|êrt€
avectoutesles pz.D.vers le sud. m€nb(b poh6 avai€nlattslntÀlon, Ho(ruét€ t.R.GD 15au €ok, lo Grcç€n€fl|wn E3êb€ckd6la 8. P2.O.
.Avec son tempérament, Guderian,confortépar I'arri- à Eùrllôst oùlgÉrs scàûE.Rd 69 à s ùrirovê. à sâtÈ 6al roslé sur Dlac€iodê la matiné€onissst rsmonlé
véede compte-rendus plusoptimistes, t€-Maù où 30. ch€fâvâitù mre rtqryé b nor1 enaunev€rsle æd pourLl$€r l€ c.én€auauXlX.A,K,
choisitla secon- Parâill€u|s,Ga|n€lhn'æt ê.r.i6nht'vsû (br. h mb3
de solutionmaison se prendà rêvsrqu'ilait pu opter Cd. ru.22 : la 6. tL.D. ns s€ siruafipâs tà au €n rcde d6 lâ 4. DCR: ir s'agitdu généralG€orgôs.
pourla troisièmeet détournertout le XlX.A.K.oour co{r8 dê css louméô3: 6116 â démané(br|3 ùr ruit du
lOs! 11ftl1940, Bsnig|$ââ16tGds h2.PzD Pioaop.ga 4 .u or|ùr : h bù|€lâ n'dt paséqii-
repousserquatre malheureuxchars... par' $ déco(d€r€t monbf 3urwllozb et atùao$r8ur péêdun canond€47rm. I s'âgnd'ri6 io{n€l€dérbn-
Ceux-ci,inconscients du remue-ménage qu'ilspro- Mo.th€llné. MonÛ|smén's été attotntosr td âvânr- ùâblèllEdèb 1935ou 1937éoubéôdm€ l.ûait€(|s€
voquent,se replientvers 16 heures.à courtde muni- !ârd$ d€ la 6. Pz.D.qu6 ls 13 mal dans ls ioùmé€.
tionset regagnentles ligneslrançaisessansperle. Pholo p!9.28 : nousoonlirmonst'êrâctiùidôds Phob p.g. 79 : l€ dichén ê6tpâspdeà ^iz€.oun-
nolr€légsndê: unmâais cfl€fà bod duno 2q2munte l€-liau! m€h à Monùcofir€t.
Guderianattribuera,sansdoutede bonneioi, cene
actionà de Gaulle.On ne peutlui en tenirrigueurmais
on peutreprocheraux historiensd'avoirreprisl, appré-
ciationsansavoircherchéà en vérilierI'exactitude.
Or. il suffitde regarderune cartepour constaler
qu entrele PC de Guderianet la pointeexlrêmede
I'avancede la 4€ DCR,il y a prèsde 40 kilomètr€s.ll
laut se rendreà l'évidence: le 19 mai 1940,ce n'est
pas la 4€ DCFIqui a causéquelqueémoi à cuderian
maisbien quelquescharsde la 2e DCR. D

._Cæ_soldats .llêmand3embuaquéa dânsHamOuettenÈ 3


l'ârrivécde! B t ôrsducapitelneVaud.emont
quitont nt de
dèbouchervêrs Sâlnl-Ouenlln? Sansdoute non. câr cêtte
pholo Bembleâvolr été prÈ. quelque! jou.s ptus È.d, mât3
ellêrendbienI emblsncoqut êgne dânstâ v e que te
compegnievaudrêmonttentade nettoyar.apès d63
combatsdé3ordonnés,l€3 lourdsengln3se Èplleni audêlà

ult
la partlênord de lâ vllleaux,allêmânds.
du cenal,lai33ânt
161

a.:-**ç.".srt-
OUTRRE
EC]AIR
AI'OUEST
Yves
BUFIHAUT
Dessins
encouleurs
deJænRESTAYN
Le10mai1940.
I'arméeallemande auxpavs.Bas
lrapæspectaculairement etenBetoioue.pourles
Alhéslemoment
estvenudelarrepuerlamanæuvre Dyte-Breda
: temeilleur
deslorce!lianco-
pivotant
bntanniques. surSedan,s engageauNord.

Au c@urde la Belgique,à Hannutet Gembloux, la 1rcaûnéefran,


çaisecontientles Panzerdivisionen
du Panzer-Korps
Hoepner.maisla situalDnse dégradeau sud.est,dans
lesArdennes. -
Carcestbienlàqua heulasurpnse stralégique.
dansle
massilloreslier
rèouté
inlranchrssable.
SeolPanzer-Divisto-
nendugroupement vonKleislsengagent danslépa|smassil
ardennaiseldébouchent,le13mai,surtaMeuse.
LasuFnseesttolale.
Aprèsd'intenses
combatsdecharseld'infanterie,
lelronl
iançaisestpercé.Enhuiljours,lesPanzer menéspardes
hommes telsqueGuderian,cheldu 19.PanzetKorps.ou
l'imÉtueux Bommel,commandant la5 Pz.Dry.,
atteindront
lamer
à Boulogne.coupantendeuxlesforces alliées.
Le. coupdefaux, devonManstein availreussr.

@
ISBN: 2 90818228I

,ilillln|J[ilru[[[il
Prxpub,c
:138
FF 19,avenuede la République.
F-7501
1 Paris.Té1.: {1)40.21.18.20.

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