Vous êtes sur la page 1sur 208

TEXTES OFFICIELS

LOGEMENT

OUVRAGES
D´ASSAINISSEMENT
FASCICULE N° 70

N° 92-6 T.O.

MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT, DU LOGEMENT


ET DES TRANSPORTS
Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
III

TABLE DES MATIÈRES

Circulaire n° 92-42 du 1er juillet 1992 relative à la révision du fascicule n° 70 « Ouvrages d´assainissement » du Cahier des Clauses techniques Générales
applicables aux marchés de travaux publics relevant des services de l´équipement (C.C.T.G.) V

Extrait du décret n° 92-72 du 16 janvier 1992 relatif à la composition du Cahier des Clauses techniques Générales applicables aux marchés publics de travaux
et approuvant ou modifiant divers fascicules IX

Composition du groupe de travail chargé de la révision du fascicule n° 70 XI

Pages

Fascicule n° 70

Table des matières XV

Annexes 114

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
V

MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT,
DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

Direction des Affaires


Economiques
et Internationales

CIRCULAIRE N° 92-42 DU 1er JUILLET 1992


RELATIVE AU FASCICULE N° 70
« OUVRAGES D´ASSAINISSEMENT »
DU CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GÉNÉRALES
APPLICABLES AUX MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX

NOR : EQUE 9210108C

Texte abrogé : Circulaire du n° 79-24 du 9 mars 1979 et pièces annexes.

Le ministre de l´Equipement, du Logement et des Transports,

Messieurs les directeurs et chefs de service de l´administration centrale ;

Monsieur le vice-président du conseil général des Ponts et Chaussées ;

Ressaisie DTRF
VI

Messieurs les inspecteurs généraux, coordonnateurs des missions d´inspection générale territoriale ;

Messieurs les inspecteurs généraux chargés d´une circonscription d´inspection des services maritimes ou de navigation ;

Messieurs les préfets de région, à l´attention :


- des directions régionales de l´équipement ;
- des centres d´études techniques de l´équipement d´Aix-en-Provence, Bordeaux, Lille, Lyon, Metz, Nantes et Rouen ;
- des services de navigation ;
- des ports autonomes de Dunkerque, Le Havre, Rouen, Saint-Nazaire, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ;
- des services spéciaux des bases aériennes des Bouches-du-Rhône, de la Gironde et de l´Ile-de-France ;

Messieurs les préfets, à l´attention :


- des directions départementales de l´équipement ;
- des services maritimes des ports de Boulogne et de Calais, du Nord (Dunkerque), de la Seine-Maritime (Le Havre et Rouen),
de la Loire-Atlantique (Nantes), de la Gironde (Bordeaux) et des Bouches-du-Rhône (Marseille) ;

Monsieur le chef du service technique des bases aériennes ;

Messieurs les chefs de l´aviation civile de Nouméa et Papeete ;

Messieurs les directeurs et chefs de service des travaux maritimes de Toulon, Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort ;

Monsieur le directeur général d´Aéroports de Paris ;

Monsieur le directeur du laboratoire central des Ponts et Chaussées ;

Monsieur le directeur du service d´études techniques des routes et autoroutes.

La présente circulaire porte à votre connaissance le nouveau fascicule 70, tel qu´il résulte de la révision de la rédaction de 1979.

Cette nouvelle version a été approuvée par décret n° 92-72 du 16 janvier 1992 (dont un extrait est donné ci-après), et prend
effet le 1er juillet 1992.

Ressaisie DTRF
VII

Par rapport à la rédaction de 1979, les modifications portent essentiellement sur les aspects suivants :
- l´introduction d´un chapitre (chapitre III) donnant les règles de conception et de calcul des ouvrages, et notamment la
justification de la tenue mécanique des tuyaux ;
- le regroupement dans un chapitre spécial (chapitre IV) de tout ce qui concerne les prestations préalables à l´exécution des
travaux ;
- la prise en compte de la procédure de certification de conformité aux normes (marque NF), qui permet de délivrer ipso facto
l´agrément SP, ainsi que l´autorise l´article 3 de l´arrêté du 2 octobre 1978 relatif à la commission interministérielle d´agrément et de
vérification du contrôle en usine (pour les produits normalisés pour lesquels il existe une marque de conformité aux normes accordées par
l´association française de normalisation, la commission interministérielle peut adopter les conclusions du comité de la marque et accorder sans
contrôle ni formalité l´agrémént aux produits titulaires de la marque) ;
- un meilleur traitement des aspects géotechniques dans les projets (chapitre III et annexes A et B) ;
- l´introduction d´un chapitre spécial (chapitre VI) sur les conditions de réception.

Les difficultés qui résulteraient de l´application du présent fascicule n° 70 du Cahier des Clauses Techniques Générales
(C.C.T.G.) seront portées à ma connaissance sous le timbre de la Direction des Affaires Economiques et Internationales (Mission de la
Réglementation Technique et de la Normalisation).

Pour le Ministre et par délégation,


Le chef de la Mission de la Recherche,
de la Réglementation Technique
et de la Normalisation

JACQUES LARAVOIRE

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
IX

EXTRAIT DU DÉCRET N° 92-72 DU 16 JANVIER 1992


RELATIF À LA COMPOSITION DU CAHIER DES CLAUSES
TECHNIQUES GÉNÉRALES
APPLICABLES AUX MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX
ET APPROUVANT OU MODIFIANT DIVERS FASCICULES

(Journal officiel du 22 janvier 1992.)

Article premier. - Sont approuvés, en tant que fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés
publics de travaux, les fascicules suivants :

Fascicules applicables au génie civil (annexe I).

Fascicule n° 70 : « Ouvrages d´assainissement ».

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
XI

GROUPE PERMANENT D´ÉTUDES DES MARCHÉS DE TRAVAUX

Président :
M. P. FAUVEAU, directeur général de l´ATILH.

Membres :
MM. AUDEBERT, BROUARD, GERBAULT, KOSKAS et OUVRARD, désignés par les Canalisateurs de France ;
BADAIRE et HUART, Direction des services industriels et commerciaux de la ville de Paris ;
BAGUENIER et BOMMELAER, ministère de l´Intérieur et de la Décentralisation ;
BERTHON, Centre scientifique et technique du bâtiment ;
BESANVAL et LE BARBANCHON, ministère de l´Agriculture ;
BLUCHE, LEFRANCIER et SIBUE, désignés par le Syndicat général des fondeurs de France ;
BOURGES et SCHAEFFNER, laboratoire central des Ponts et Chaussées ;
BOURGOGNE et RUBAINE, désignés par les ingénieurs des villes de France ;
BRES, FARGE et SCHELLENBERGER, désignés par l´Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux ;
BRUN, JOUSSIN et SIMANTOV, désignés par le Syndicat des industries du fibre-ciment français ;
CHAPLAIN, CHINCHOLE, FRANK, JACQUOT et VERDIN, désignés par le Syndicat national de tubes et raccords en
polychlorure de vinyle rigide ;
CHOUPAS, DUPUY et NEGRE, Service d´études techniques des routes et autoroutes ;
COSSARD et SUDRY, désignés par le Syndicat professionnel des distributeurs d´eau et exploitants de réseaux d´assainis-
sement ;
COSTILLE, Direction départementale de l´équipement du Val-d´Oise ;
DEGAS et DUTRUEL, Centre d´études et de recherches de l´industrie du béton manufacturé ;
DELIE et MATHIEU, Centre d´étudeS du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts ;
DIRICKX, HEMERY, IACHKINE, LAMARTINE et LEBRUN, désignéS par la Fédération de l´industrie du béton
assainissement ;

Ressaisie DTRF
XII

DRUART, DUMONT et GIVAUDAN, désignés par la Fédération nationale des travaux publics ;
DUVAL et FUNKEN, Association française de normalisation ;
GUETTIER, KUSTER et VETTORI, ministère de l´Environnement ;
GOURIOU, Direction départementale de l´équipement de Seine-et-Marne ;
GUICHARD, communauté urbaine de Bordeaux ;
HENRI, LESSIRARD, ROUX et VISNOVEC, désignés par le Syndicat national des industries du tuyau d´assainissement,
des produits de voirie et autres produits en béton ;
de LA LLAVE et SORGNARD, désignés par le Syndicat national du caoutchouc et des plastiques ;
RIPOCHE, Agence financière du bassin Seine-Normandie.

Secrétaire :
M. COCHARD, Centre scientifique et technique du bâtiment.

Ressaisie DTRF
MINISTÈRE DE L´ÉQUIPEMENT, MINISTÈRE DE L´ÉCONOMIE
DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS ET DES FINANCES

Direction des Affaires Commission Centrale des Marchés


Economiques Groupe Permanent d´Etude
et Internationales des Marchés de Travaux

Marchés publics de travaux

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GÉNÉRALES

FASCICULE N° 70

OUVRAGES D´ASSAINISSEMENT
(Décret n° 92-72 du 16 janvier 1992)
Août 1992

Ressaisie DTRF
Page laissée intentionnellement blanche

Ressaisie DTRF
XV

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES 1

1.1 : OBJET DU FASCICULE 1

1.2 : DOMAINES D´APPLICATION 2

1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX 2

2
1.3.1 : PRESTATIONS DUES

3
1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES

1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUX CHARGES ET SURCHARGES 4

4
1.4.1 : GENERALITES

4
1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES

Ressaisie DTRF
XVI

CHAPITRE II : NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX 5

2.1 : GENERALITES 5
2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES
5

2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES 5

2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES 6


2.2.1 : PRODUITS NORMALISES
6

2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES


6

2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES 7


2.3.1 : PRODUITS NORMALISES
7

2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES


7

2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGES COULES EN PLACE 7


2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS
7

2.4.2 : ACIERS
8

2.4.3 : GARNITURES D´ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC


8

2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ET EXTERIEURE DES CANALISATIONS 9

Ressaisie DTRF
XVII

CHAPITRE III - REGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES OUVRAGES 10

3.1 : GENERALITES 11

3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE 11

3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DES TUYAUX 11

11
3.3.1 : DOMAINE D´UTILISATION

13
3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

13
3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION

3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE 15

3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET 15

3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 16

3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX D´ENROBAGE ET DE REMBLAI 17

3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES PARAMETRES DE SOL 20

3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE EN FONCTION DE LA LARGEUR DE TRANCHEE 21

3.3.2.2.5.1 : INFLUENCE SUR LE MODULE DE SOL ES, SUR L´ANGLE D´APPUI CONVENTIONNEL 2 ET SUR LE COEFFICIENT DE POUSSEE K2 21

3.3.2.2.5.2 : INFLUENCE SUR LE COEFFICIENT DE CISAILLEMENT K1 23

3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE 23

Ressaisie DTRF
XVIII

3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS 24

3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI PR 25

3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES D´EXPLOITATION PE 29

3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE PH EXERCEE PAR LES REMBLAIS ET LES CHARGES D´EXPLOITATION 31

3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE EXTERIEURE PWE 31

3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS 31

3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS 33

3.3.5.1 : PRESSION 33

3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS 35

3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE D´EMPLOI ET DE LA DURABILITE 42

3.3.6.1 : ETATS LIMITES 42

3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES 43

3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE 44

3.3.6.2.2 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE FLAMBEMENT 47

3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE 48

3.3.6.4 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE DE FATIGUE 49

3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ET DE VISITE 50

3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS 50

3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION 50

Ressaisie DTRF
XIX

CHAPITRE IV : PRESTATIONS PREALABLES 51


4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES 51

4.2 : CONDITIONS D´ACCESSIBILITE AU CHANTIER 53

4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC 53

4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE 54

4.2.3 : SIGNALISATION 55

4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS 55

4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS 56

4.3.1 : GENERALITES 56

4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE 57

4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION 59

4.4 : CONDITIONS D´ACCEPTATION DES PRODUITS SUR CHANTIER 59

4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE L´OUVRAGE 59

4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR L´ENTREPRENEUR 59

4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES 59

4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT D´UNE CERTIFICATION 61

4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS D´UNE CERTIFICATION ET/OU NON NORMALISES 62

4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES 62

Ressaisie DTRF
XX

4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE STOCKAGE DES PRODUITS 62

4.5.1 : GENERALITES 62

4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER 63

CHAPITRE V : EXECUTION DES TRAVAUX 64


5.1 : GENERALITES 64

5.2 : ELIMINATION DES VENUES D´EAUX 64

5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE 64

5.2.1.1 : GENERALITES 65

5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE 66

5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE 67

5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES 68

5.2.3.1 : INJECTIONS 69

5.2.3.2 : CONGELATION 71

5.3 : EXECUTION DES FOUILLES 72

5.3.1 : GENERALITES 72

5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE 75

5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET / OU ENCOMBRE 75

5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES 75

5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES D´EXECUTION 76

Ressaisie DTRF
XXI

5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS 76

5.4.1 : BARDAGE 76

5.4.2 : PREPARATION 76

5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA POSE 76

5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX 77

5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 77

5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE 77

5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 78

5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS 80

5.4.5 BOUCHES D´EGOUT 80

5.4.6 : APPAREILLAGE D´EQUIPEMENT DES OUVRAGES 80

5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE 81

5.5.1 : GENERALITES 81

5.5.2 : REGARDS 82

5.5.3 : BOUCHES D´EGOUT 83

5.5.4 : CONDITIONS D´EXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES CHAPES ET ENDUITS 85

5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE 86

Ressaisie DTRF
XXII

5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX 87


5.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE
87

5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE D´UNE GAINE 90

5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION 91

5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS 92

5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES CANALISATIONS 92

5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS


93

5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT 94

5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT 95

5.8 : REMBLAIEMENT 95
5.8.1 : EXECUTION DE L´ASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION 97

5.8.1.1 : EXECUTION DE L´ASSISE 97

5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION 98

5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS DIAMETRES


98

5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT 99

5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE CULTURE 99

5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT PROVISOIRE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS 100

Ressaisie DTRF
XXIII

5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES 101

5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE 101

5.8.5. : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS 102

5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT 102

5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS PROVISOIRES 102

5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS 103

5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES 103

CHAPITRE VI : CONDITIONS DE RECEPTION 104


6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION 104

6.1.1 : GENERALITES 104

6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE 105

6.1.3 : EPREUVE D´ETANCHEITE A L´EAU 106

6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES 106

6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTE
SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 107

6.1.3.2.1 : IMPREGNATION 107

6.1.3.2.2 : ESSAI 108

Ressaisie DTRF
XXIV

6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTE SITUEE A PLUS
DE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 110

6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL SUPERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTE
SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 110

6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL EGAL OU SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE SITUEE A PLUS DE
0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION 111

6.1.4 : EPREUVE D´ECOULEMENT 111

6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR 112

6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT 112

6.2.2 : PROCES-VERBAUX D´ESSAIS 113

ANNEXES CONTRACTUELLES :

- ANNEXE N° 1 :CRITERES FONCTIONNELS APPLICABLES AUX AUTRES ELEMENTS DU RESEAUX QUE LES TUYAUX 114

ANNEXES NON CONTRACTUELLES :

- ANNEXE A : PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUES DANS LES PROJETS DE CANALISATIONS D´ASSAINISSEMENT 128

- ANNEXE B : CLASSEMENT RTR DES SOLS 149

- ANNEXE C : LISTE INFORMATIVE DES NORMES EN VIGUEUR A LA DATE DE REDACTION DU PRESENT FASCICULE 161

- ANNEXE D : CCTP-TYPE : LISTE DES PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DEVANT FIGURER AU CCTP 162

- ANNEXE E : SYMBOLES POUR LES PLANS DE RESEAUX 167

- ANNEXE F : ORGANIGRAMMES ET EXEMPLE DE LISTING POUR LA METHODE DE CALCUL 172

Ressaisie DTRF
1

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

1.1 : OBJET DU FASCICULE 1.1 : OBJET DU FASCICULE

Par canalisations, on entend tuyaux, regards, éléments de Le présent fascicule du Cahier des Clauses Techniques Générales
raccordement, dispositifs de fermeture et bouches d´égout. (C.C.T.G.) a pour objet de définir les conditions d´exécution des ouvrages
d´assainissement (canalisations et autres éléments de réseaux), ainsi que les
Le calcul hydraulique du réseau est exclu du présent fascicule. conditions de calcul mécanique des ouvrages dans le cas d´un marché
d´exécution incluant la prestation de calcul.

D´autres annexes non contractuelles complètent également le Le présent fascicule du C.C.T.G. est complété par les annexes
présent fascicule. Ce sont : contractuelles suivantes :

Annexe A : Prise en compte des conditions géotechniques dans Annexe 1 : Critères fonctionnels applicables aux autres éléments du réseau
les projets de canalisations d´assainissement. que les tuyaux.

Annexe B : Classement RTR des sols.

Annexe C : Liste informative des normes en vigueur à la date


de rédaction du présent fascicule.

Annexe D : CCTP-type : liste des prescriptions


complémentaires devant figurer au CCTP.

Annexe E : Symbole pour les plans de réseaux.

Annexe F : Organigrammes et exemple de listing pour la


méthode de calcul.

COMMENTAIRES
TEXTE

Ressaisie DTRF
2

1.2 : DOMAINES D´APPLICATION 1.2 : DOMAINES D´APPLICATION

Le présent fascicule du C.C.T.G. ne s´applique pas aux Le présent fascicule du C.C.T.G. s´applique à l´exécution des installations
drainages, ni à la construction des stations de refoulement, de d´assainissement (canalisations et autres éléments de réseaux) ou des parties
relèvement, ou de traitement des eaux usées (Fascicule 81). d´installation qui fonctionnent par écoulement libre.

Les ouvrages fonctionnant sous pression ou "sous vide" sont .réalisées à partir d´éléments préfabriqués ou coulés en place,
traités soit dans le Fascicule 71, soit en Avis Techniques.

Pour les autres ouvrages réalisés en souterrain, ils sont traités .réalisées à ciel ouvert, ou par fonçage ou forage,.
au Fascicule 69 et au présent fascicule pour les essais de
réception.

D´autres effluents industriels peuvent être évacués à condition .et destinées à l´évacuation des eaux pluviales et usées, domestiques et
que soit vérifiée la compatibilité des matériaux employés avec industrielles, dont le déversement n´est pas soumis à autorisation.
ceux-ci.

1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX: 1.3 : CONSISTANCE DES TRAVAUX:

1.3.1 : PRESTATIONS DUES 1.3.1 : PRESTATIONS DUES

Les prestations incluses dans le marché de travaux sont:

-la préparation du terrain, et notamment la démolition en tant que de


besoin des chaussées et des trottoirs sur le tracé des ouvrages;

-l´exécution des fouilles, y compris tous étaiements, blindages,


assèchements et équipements pour les canalisations et les autres éléments de
réseaux, ainsi que pour les branchements;

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
3

-la fourniture et la pose, ou la construction en place des canalisations, des


autres éléments de réseaux ou spéciaux et des branchements, leurs
raccordements aux ouvrages et aux canalisations existants. Font partie
notamment de ces ouvrages: les tuyaux, joints, accessoires, regards, bouches
d´égout, culottes de raccordement, boites de branchement, déversoirs
d´orage, chambres de dessablement, siphons, réservoirs de chasse.

Sont visées les signalisations telles que déviations de la -la signalisation, s´il y a lieu, du chantier;
circulation routière, panneaux d´informations, etc.
-le remblai de toutes les fouilles;

-le transport aux lieux de dépôt des matériaux en excédent ou impropres


aux remblais, l´apport de matériaux de remplacement s´il se révèle nécessaire;

- les examens, les essais et les épreuves, préalables à la réception;

-la remise en état des lieux, le rétablissement provisoire des chaussées,


trottoirs et accotements.

1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES 1.3.2 : PRESTATIONS FACULTATIVES

Ne sont dues que si elles sont demandées par les Documents particuliers du
marché, les prestations suivantes :

-les études géotechniques relatives au tracé des ouvrages;

-la note de calcul justifiant le choix des fournitures;

Ces travaux portent, par exemple sur les déplacements ou -l´exécution des travaux complémentaires nécessaires à la réalisation des
réfections de clôture, percement de murs, etc. canalisations de branchement;

-la réfection définitive des chaussées, trottoirs et accotements.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
4

1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUX 1.4 : CONDITIONS DE SERVICE - RESISTANCE AUX
CHARGES ET SURCHARGES CHARGES ET SURCHARGES

1.4.1 : GENERALITES 1.4.1 : GENERALITES

Les indications relatives aux eaux transitées figurent dans le La conception et la réalisation des ouvrages, le choix des matériaux et des
CCTP, par référence à la réglementation en vigueur, notamment produits et les modalités de mise en oeuvre tiennent compte de la nature de
le règlement sanitaire départemental. l´effluent et, éventuellement, de la température, de la pression ou dépression
intérieure, occasionnelle, des charges et surcharges extérieures de l´action du
milieu environnant, notamment des conditions géotechniques et
hydrogéologiques et des conditions spéciales indiquées dans le marché.

1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES 1.4.2 : RESISTANCE AUX CHARGES

Sauf stipulations différentes du CCTP, les ouvrages préfabriqués ou


construits en place sont calculés pour résister:

- d´une part à une mise en charge intérieure limitée par le débordement


éventuel des autres éléments du réseau que les tuyaux tels que regards et
bouches d´égout, pour les réseaux fonctionnant par écoulement libre.

Les hypothèses de charges à prendre en compte sont définies - d´autre part, aux charges extérieures qu´ils sont appelés à supporter, y
dans le chapitre III du présent fascicule. compris durant les travaux, aussi bien qu´aux charges d´essais prévues par le
présent fascicule.
Les indications relatives aux charges en service ou prévues
durant les travaux figurent dans le CCTP. L´entreprise doit tenir
compte des charges qui lui sont propres.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
5

CHAPITRE II : NATURE ET QUALITE DES MATERIAUX

2.1 : GENERALITES 2.1 : GENERALITES

2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES 2.1.1 : MATERIAUX ET PRODUITS NORMALISES

L´article 23 du C.C.A.G. des marchés de travaux rend Lorsqu´un matériau ou un produit utilisé dans la réalisation de travaux
obligatoire l´emploi de produits ou composants conformes aux d´ouvrages d´assainissement fait l´objet d´une ou plusieurs normes françaises
normes françaises homologuées. A défaut, il convient d´accorder ou normes étrangères reconnues équivalentes, notamment celle énumérées à
une priorité dans le choix des types de matériaux ou produits l´annexe C du présent fascicule, il est conforme aux normes en vigueur et
utilisés de la manière décroissante suivante : titulaire de la marque NF, de l´agrément SP ou d´un certificat de qualité
attribué par un organisme agréé par le Ministère de l´Industrie, si l´une ou
* ceux faisant l´objet d´un "Avis technique favorable", plusieurs de ces procédures a été mise en place.

* ceux ne faisant l´objet ni d´une norme, ni d´un Avis


Technique favorable.

2.1.2 : MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES 2.1.2: MATERIAUX ET PRODUITS NON NORMALISES

Le secrétariat de la Commission interministérielle et la Lorsqu´un matériau ou un produit utilisé dans la réalisation d´ouvrages
publication des Avis Techniques sont assurés par le C.S.T.B. d´assainissement qui ne fait pas l´objet d´une norme française, il fait l´objet
d´un "Avis Technique favorable" délivré par la Commission interministérielle
instituée à cet effet par l´arrêté interministériel du 2 décembre 1969 ou d´un
certificat de qualité attribué par un organisme agréé par le Ministère de
l´Industrie, si cette procédure a été mise en place.

En cas d´absence de normes ou d´avis techniques sur les produits et à


défaut de prescriptions dans le CCTP, les propositions de l´entrepreneur sont
soumises à l´approbation du maître d´oeuvre, qui effectue une réception des
lots concernés sur la base d´un échantillonnage conforme aux prescriptions
de la norme NF X 06-021 et des critères d´aptitude à la fonction dans la
norme NF P 16-100..

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
6

2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES 2.2 : TUYAUX PREFABRIQUES

Les caractéristiques générales des éléments préfabriqués de


canalisation sont définies dans la norme NF P 16 100 :"Aptitude
à l´emploi des tuyaux circulaires et autres éléments pour réseaux
d´assainissement sans pression"

2.2.1 : PRODUITS NORMALISES 2.2.1 : PRODUITS NORMALISES

Ces produits peuvent faire l´objet des certifications de qualité Ils sont conformes aux normes en vigueur.
suivantes:

- Marque NF-SP Tuyaux en fonte

- Marque NF-SP Canalisations en amiante-ciment à


écoulement gravitaire

- Marque NF-SP PVC Assainissement

- Marque NF-SP Béton

- Agrément SP Grès

Les normes en vigueur à la date de publication du présent


fascicule sont citées en annexe C.

2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES 2.2.2 : PRODUITS NON NORMALISES

Les produits titulaires d´un "Avis technique favorable" Ils font l´objet d´un "Avis technique favorable" délivré par la Commission
peuvent faire l´objet de l´Agrément SP. interministérielle instituée à cet effet par l´arrêté interministériel du 2
décembre 1969.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
7

2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES 2.3 : AUTRES ELEMENTS PREFABRIQUES


2.3.1 : PRODUITS NORMALISES 2.3.1 : PRODUITS NORMALISES

Voir commentaires article 2.2.1. Ils sont conformes aux normes en vigueur.
Les normes en vigueur à la date de publication sont citées dans
l´annexe C au présent fascicule. Les dispositifs de couronnement
et de fermeture peuvent faire l´objet de la certification de qualité
suivante : Marque NF-SP Voirie.

2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES 2.3.2 : PRODUITS NON NORMALISES

Voir commentaires 2.2.2


Ils doivent faire l´objet d´un "Avis technique favorable" délivré par la
Commission instituée à cet effet par l´arrêté interministériel du 2 décembre
2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGES 1969;
COULES EN PLACE

2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS

Les normes en vigueur à la date de publication du présent


fascicule sont citées en annexe 1. 2.4 : MATERIAUX UTILISES DANS LES OUVRAGES
Les ciments font l´objet de la marque de qualité COULES EN PLACE
"NF-VP : Liants hydrauliques".
2.4.1 : GRANULATS, CIMENTS ADJUVANTS ET BETONS
Cette liste fait l´objet d´une publication périodique du
Ministère chargé de l´Equipement. Ils sont conformes aux normes en vigueur.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
8

2.4.2 : ACIERS 2.4.2 : ACIERS

Les normes en vigueur à la date de publication du présent


fascicule sont citées en annexe C.

Ces armatures relèvent: Les aciers à haute adhérence, les treillis soudés et les armatures en acier à
haute résistance pour constructions en béton précontraint sont choisis parmi
- soit de la Commission d´agrément et de contrôle des aciers les armatures homologuées par la commission interministérielle. Ils sont
pour béton armé, conformes aux normes en vigueur.

- soit de la Commission interministérielle d´agrément des


armatures à haute résistance pour constructions en béton
précontraint par pré ou post tension.

2.4.3 : GARNITURES D´ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC 2.4.3 : GARNITURES D´ETANCHEITE EN CAOUTCHOUC

Les normes en vigueur à la date de publication du présent Les produits utilisés présentent des caractéristiques conformes aux
fascicule sont citées en annexe C. spécifications des normes en vigueur.

Dans les zones où la mise en place d´une garniture en


caoutchouc ne peut se faire (exemple : raccordement à des
ouvrages existants), il convient d´assurer l´étanchéité par un
moyen approprié.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
9

2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ET 2.5 : MATERIAUX POUR PROTECTIONS INTERIEURE ET
EXTERIEURE DES CANALISATIONS EXTERIEURE DES CANALISATIONS

Le revêtement intérieur peut être nécessaire pour protéger le Si la prescription de revêtements intérieurs ou extérieurs figure dans le
matériau contre l´action corrosive des eaux transportées. CCTP, ceux-ci doivent assurer une protection durable en service des
canalisations, compte tenu de la nature des eaux transportées et du milieu
Le revêtement extérieur peut être justifié pour protéger le environnant. Ils doivent adhérer fermement et constituer une protection
matériau contre l´action du sol et du milieu environnant : eaux, continue à la surface du matériau en contact avec l´effluent ou avec le sol.
courants électriques...Ce même résultat peut être obtenu par
d´autres moyens: manches en polyéthylène entourant le tuyau
(ces manches ne doivent pas être considérées comme des
revêtements), correction des propriétés du sol, protection
cathodique...

Le CCTP précise les conditions de contrôle et de garantie de


ces performances.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
10

CHAPITRE III
REGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES OUVRAGES

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
11

3.1 : GENERALITES 3.1 : GENERALITES

Les dispositions du présent chapitre s´appliquent lorsque le Maître


d´ouvrage a confié totalement ou partiellement à l´Entrepreneur, la
conception des ouvrages.

La conception et le calcul des ouvrages comprennent :

- le dimensionnement hydraulique,

- la justification de la tenue mécanique des tuyaux,

- l´implantation des ouvrages de contrôle de visite.

3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE 3.2 : DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE

L´instruction technique relative aux réseaux d´assainissement des


agglomérations diffusée par la circulaire INT 77-284 "Instruction technique
relative aux réseaux d´assainissement des agglomérations" est applicable.
(J.O. du 22 juin 1977).

3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DES 3.3 : JUSTIFICATION DE LA TENUE MECANIQUE DES
TUYAUX TUYAUX

3.3.1 : DOMAINE D´UTILISATION 3.3.1 : DOMAINE D´UTILISATION

Ne sont en particulier pas visés par la présente méthode de Les ouvrages visés sont ceux :
calcul les ouvrages faisant appel aux techniques de pose
suivantes : forage, fonçage, fondation sur appuis discontinus - qui sont mis en oeuvre de façon traditionnelle dans des tranchées, ou sous
(pieux,...), en dépression,... remblai sur un lit de pose continu.

La pose éventuelle des canalisations sous des hauteurs de - qui sont enterrés à des hauteurs de couverture supérieures à 0,80 m sous
couverture inférieures sous chaussée fait partie des conditions chaussée.
spéciales qui doivent être indiquées par le marché.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
12

La pose éventuelle des canalisations soumises à des pressions - qui entrent dans un réseau à écoulement gravitaire, la pression
supérieures fait partie des conditions spéciales qui doivent être hydraulique intérieure ne dépassant pas 4 m de hauteur d´eau (0,04 MPa) ou à
indiquées par le marché. défaut la pression intérieure d´épreuve limitée au débordement des regards.

La valeur maximale de cette température est de 35°C. Sauf précision des documents particuliers du marché, la température des
effluents transportés, celle prise en compte et celle fixée par la circulaire INT
Dans le cas où la température de l´effluent est susceptible de 77-284 (J.O. du 22 juin 1977).
varier de façon sensible, il conviendra d´intervenir au niveau de
l´effluent en régulant sa température, il ne sera donc pas en
principe tenu compte des effets induits : action due au gradient
thermique, modification du comportement des tuyaux sensibles à
la température (thermoplastiques par exemple).

Les ouvrages, autres que les tuyaux, sont justifiés selon les règles de calcul
en vigueur.

Le BAEL est le Fascicule n° 62.I. Pour les ouvrages en béton, coulés en fouille ou sur le site, ce sont les règles
techniques de calcul du béton armé aux états limites (BAEL).

Le présent article prescrit les actions à prendre en compte.

Le présent article s´applique aux ouvrages circulaires enterrés pour


lesquels sont définies, outre les actions à prendre en compte, les sollicitations
de calcul à considérer et les justifications d´état limite correspondantes.

Les tuyaux enterrés reçoivent les actions et les réactions par le sol
environnant. Celles-ci dépendent étroitement de la nature et du
comportement de la canalisation, des paramètres géotechniques du sol
environnant et des remblais, ainsi que des conditions de mise en oeuvre des
remblais.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
13

3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 3.3.2 : PRINCIPAUX PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION 3.3.2.1 : PARAMETRES RELATIFS A LA CANALISATION

Dans le cas de matériaux sensibles aux phénomènes de fatigue Les paramètres relatifs à la canalisation sont essentiellement :
ou de fluage (c´est notamment le cas pour les matériaux
plastiques) il conviendra de distinguer les rigidités annulaires - la nature du (des) matériau(x) constitutif(s)
spécifiques instantanées rasi et après vieillissement ras v.
- Le diamètre moyen D m
La rigidité annulaire spécifique à l´ovalisation du tuyau peut
être mesurée ou calculée. - L´épaisseur e de la paroi

Dans le cas de tuyaux circulaires, on a : - Les modules d´élasticité instantané ET i et différé ET


v et le coefficient de
Poisson ν T du/(des matériau(x) constitutif(s)

où I représente l´inertie de flexion du tuyau par unité de - Les rigidités annulaires spécifiques instantanée ras i et différé ras V, par
longueur, égale à unité de longueur.

- La déformation avant application des charges eo.

pour un tuyau à paroi homogène.

Pour les tuyaux flexibles, on prendra ras i = CR,


CR représente la classe de rigidité. Les valeurs de CR sont
données par les normes de produits ou les Avis Techniques.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
14

Pour les paramètres ETi et νT, les valeurs indiquées par les
fabricants sont les suivantes :

Valeurs de Et
i , ET
v / ET ,
i νT , et e o pour les matériaux
courants

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
15

3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE 3.3.2.2 : PARAMETRES LIES AU SOL ET A LA MISE EN OEUVRE

3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET 3.3.2.2.1 : DONNEES GEOTECHNIQUES CONCERNANT LE PROJET

Ce sont principalement :

Ces classes sont divisées en sous-classes d´après classification - Les types de sols rencontrés classés en six classes ;
RTR (voir tableaux en Annexe B dont sont exclus soit pour la
zone d´enrobage, soit pour la zone de remblai certaines sous- - la présence éventuelle d´une nappe phréatique et la connaissance
classes inutilisables). notamment de ses variations.

L´examen des données géotechniques peut dans certains cas Si cela s´avère nécessaire et à défaut de mise en disposition des éléments de
amener l´entrepreneur à intervenir au niveau des points suivants : l´étude géotechnique préalable, l´entrepreneur réalise et soumet au maître
d´Oeuvre l´étude géotechnique réalisée suivant les recommandations de
- La définition du projet (optimisation des tracés et profils, ...) l´Annexe A au présent fascicule.
prise en compte de l´environnement géotechnique : voir Annexe
A du présent Fascicule.

- Mise en oeuvre des canalisations (talutage de tranchée,


blindage, rabattement...)

- Choix des matériaux d´enrobage des canalisations et de


remblai (réemploi des matériaux extraits, sensibilité à l´eau...)

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
16

3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL 3.3.2.2.2 : PARAMETRES UTILISES DANS LA METHODE DE CALCUL

Par convention, on considère (voir figure en commentaires) :

Une canalisation flexible par opposition à une canalisation - la zone de remblai (1).
rigide, (voir § 3.3.2.3.), subit des déformations significatives et
nécessite de ce fait la réalisation d´une zone de remblai soigné - la zone de remblai soigné (2) constituée par :
enrobant la canalisation. * le lit de pose et un remblai d´enrobage du tuyau jusqu´à 0,10 m au moins
au-dessus de la génératrice supérieure de l´assemblage pour les canalisations
flexibles,
* le lit de pose et l´assise jusqu´au diamètre horizontal pour les
canalisations rigides.

- le sol en place (3).

Ces 3 zones sont caractérisées par un certain nombre de paramètres


physiques ou mécaniques du sol :

- le poids volumique γ ; sauf indications contraires, il est pris égal à 18


kN/m3 pour les zones (1) et (2) ;

- le module du sol ES en MPa. Il est convenu de prendre la même valeur


pour les zones (1) et (2).

- le coefficient de POISSON νS du sol, pris égal à 0,3 pour les zones (1) et
(2).

Le coefficient de cisaillement k1 en un point donné dans un sol - le coefficient de cisaillement k1, à l´interface remblai-sol en place ou
est égal au rapport entre la contrainte de cisaillement sur un plan dans le remblai dans le cas où il est indéfini.
vertical et la contrainte normale sur un plan horizontal au point
considéré. - le coefficient de pression horizontale k2 des terres, à l´interface tuyau-
enrobage.
Le coefficient de pression horizontale des terres k2 en un point
donné est égal au rapport des contraintes normales agissant - l´angle d´appui conventionnel 2α.
respectivement sur un plan vertical et sur un plan horizontal, au
point considéré.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
17

3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX 3.3.2.2.3 : DEFINITION ET CARACTERISATION DES MATERIAUX D´ENROBAGE ET DE
REMBLAI
D´ENROBAGE ET DE REMBLAI

Les sols sont classés en six groupes selon le tableau ci-après, chacun
présentant des caractéristiques géotechniques sensiblement homogènes en
regroupant des sous-classes de la classification RTR donnée dans l´Annexe B
au présent fascicule.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
18

Dans le cas où la zone de pose est hors nappe phréatique et dans le cas où il
n´y a pas de blindage, il convient de prendre en l´absence d´accord différent,
les valeurs des modules de sol ES, les valeurs maximales des coefficients de
cisaillement k1 donnés ci-après et celles de pression horizontale des terres k2
et de l´angle d´appui conventionnel 2α du tableau B donné ci-après en
fonction du groupe de sol, de la qualité du compactage dans la zone
d´enrobage et de la nature du comportement de la canalisation rigide ou
flexible.

Trois niveaux de qualité de compactage sont retenus :

- Non compacté : ne faisant pas appel à des moyens de compactage


appropriés, ou n´ayant fait l´objet d´aucun contrôle ou vérification.
- Compacté contrôlé : contrôle des moyens de compactage mis en oeuvre.
Dans ce cas, l´entrepreneur soumet pour avis au maître d´Oeuvre le mode
d´exécution et le justificatif des dispositions prévues pour le compactage.
- Compacté contrôlé et vérifié : comme ci-dessus avec, en plus vérification
des résultats obtenus (≥ 90 % OPN)(*).

(*) OPN = OPTIMUM PROCTOR NORMAL

Les valeurs à prendre en compte sont déterminées par l´entrepreneur. A défaut d´informations
spécifiques sur la nature des sols, ces valeurs sont celles figurant en commentaires.

TABLEAU A - Valeurs de ES, en fonction des groupes de sol et de


la qualité du compactage.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
19

Dans le cas des tranchées et lorsque le sol en place (3) présente Le coefficient k1 est pris égal à 0,15 quel que soit le sol.
des caractéristiques géotechniques inférieures à celles du
remblai, les valeurs de k1 devront être minorées. Pour k2 et 2α, il convient de prendre les valeurs données dans le tableau B
pour lesquelles le choix du degré de compactage ne s´applique que sur
Les valeurs de k2 et de 2α indiquées dans le tableau B sont à l´ensemble de la zone (2) dite "de remblai soigné".
considérer comme des valeurs maximales et le choix de leurs
valeurs est laissé à l´appréciation du maître d´Oeuvre en fonction
des conditions de mise en oeuvre de la canalisation.

Le cas de non compactage de la zone (2) ne peut pas être évité


dans les sites urbains n´autorisant pas un accès aisé à la
canalisation, sauf à recourir à des techniques de pose
particulières telles que décrites en commentaires de l´article
5.8.1.1.

TABLEAU B - Valeurs de k2 et 2α suivant le groupe de sol et


la qualité du compactage de la zone 2

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
20

3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES 3.3.2.2.4 : INFLUENCE DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LES PARAMETRES DE SOL
PARAMETRES DE SOL

On admet que l´influence de la nappe phréatique est Dans le cas où la zone de pose (enrobage, remblai et sols en place) est
négligeable en première approximation sur les autres paramètres, soumise à l´influence de la nappe phréatique, les valeurs de modules de sol
en particulier les coefficients k1 et k2. sont modifiées.

E S devient C E E S avec C E ≤ 1

Le coefficient C E , fonction du groupe de sol, est fixé au tableau C ci-


dessous.

TABLEAU C - Valeur des coefficients minorateurs CE en présence d´une


nappe phréatique dans la zone d´enrobage

Dans le cas où le niveau de la nappe phréatique est connu de façon


certaine, on peut déjauger les terres situées sous la nappe ; dans ce cas on
prend γ = 10 kN/m3.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
21

3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE 3.3.2.2.5 : INFLUENCE DES CONDITIONS DE RETRAIT DE BLINDAGE EN FONCTION
EN FONCTION DE LA LARGEUR DE TRANCHEE DE LA LARGEUR DE TRANCHEE

Sont définis trois types de retrait de blindage :

- coffrage ou panneaux retirés par couche de remblai avant


leur compactage,

- coffrage ou panneaux retirés par couche de remblai après leur


compactage,

- coffrage, panneaux ou palplanches retirés après


remblaiement complet de la tranchée.

3.3.2.2.5.1 : Influence sur le module de sol ES, sur 3.3.2.2.5.1 : Influence sur le module de sol ES, sur l´angle d´appui
l´angle d´appui conventionnel 2α et sur le coefficient de poussée k2 conventionnel 2α et sur le coefficient de poussée k2

Dans le cas d´une pose en tranchée avec dispositif de blindage :

Les valeurs des modules de sol ES, de l´angle d´appui conventionnel 2α,
et du coefficient de poussée k2 sont modifiées respectivement en :

C´ E . E S avec C´ E ≤ 1

C 2α .2 α avec C 2α ≤ 1.

C k2 . k2 avec C k2 . ≤ 1.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
22

Les valeurs des coefficients C´ E , C 2α C k2 sont fonction de la manière


dont s´effectue le retrait du blindage, et de l´épaisseur relative de celui-ci vis-
à-vis de l´espace disponible entre canalisation et blindage.

Elle sont données par le tableau D ci-dessous dans lequel 3 types de retrait
de blindage sont considérés.

TABLEAU D - Valeur des coefficients minorateurs C´ E , C2α et C k2 en


cas d´utilisation de blindage

B : largeur de la tranchée hors tout


De : diamètre extérieur de la conduite
b : épaisseur utile du blindage (en l´absence d´informations précises, on prendra
b = 0,10 m)

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
23

3.3.2.2.5.2 : Influence sur le coefficient de cisaillement 3.3.2.2.5.2 : Influence sur le coefficient de cisaillement k1

k1

Le coefficient de cisaillement k1 n´est pas affecté par la largeur Seul le coefficient de cisaillement k1 à l´interface remblai/sol en place
dépend du type de retrait de blindage. Dans ce cas, le coefficient de
de tranchée.
cisaillement k1 devient C k1 . k1.

Le coefficient Ck1 ≤ 1 est fonction de la manière dont s´effectue le retrait


de blindage, ainsi que le montre le tableau E ci-dessous. Il ne dépend pas de
la largeur de tranchée.

TABLEAU E - Valeur des coefficients minorateurs C k1 en cas


d´utilisation de blindage

3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE 3.3.2.3 : CRITERE DE RIGIDITE

Le paramètre critère de rigidité RIG caractérise les différents Pour quantifier le comportement du tuyau dans son environnement, il
comportements possibles du tuyau dans son environnement. convient de déterminer le critère de rigidité RIG.

RIG exprime la différence de déformation sous l´effet de la RIG = 8 (1- ν2S) . ras/ES i - 0,1
charge de remblai entre la canalisation et le sol environnant sous
le plan horizontal passant par la génératrice supérieure de la
canalisation. Si RIG > 0, la canalisation est considérée comme rigide.

Si RIG ≤ 0, la canalisation est considérée comme flexible.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
24

3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS 3.3.3 : DETERMINATION DES ACTIONS

Sont déterminantes les actions 1, 2, 3, 4. Les actions à considérer sont :

Les actions 5 et 6 peuvent être négligées dans certains cas - 1 : la pression verticale des terres pr due aux remblais
particuliers :
- 2 : la pression verticale due aux charges d´exploitation roulantes routières
- si le diamètre nominal de la canalisation est inférieur à 1000. per, permanentes pep ou de chantier pec .

- 5 peut être négligé si le poids par ml du tuyau en kN/m1 divisé - 3 : la pression horizontale ph exercée par les remblais et les charges
par D 2 (D diamètre moyen exprimé en m) est inférieur à 6 kN/m3 d´exploitation ou permanentes.
ou si la vérification de la force portante s´effectue à partir d´un
essai de résistance conventionnel.. - 4 : la pression hydrostatique extérieure pwe due à la présence éventuelle
d´une nappe phréatique

- 5 : le poids propre du tuyau

- 6 : le poids propre de l´eau véhiculée.

. On ne considére pas dans les calculs suivants les actions spécifiques


résultant, soit des discontinuités longitudinales de l´assise (conditions
d´appui aléatoires), soit de conditions de remblaiement impropres qui se
traduisent par des flexions longitudinales dans les canalisations. La
sensibilité des canalisations à ce phénomène étant fonction de leur longueur,
on peut être conduit selon les cas à en tenir compte.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
25

3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI pr 3.3.3.1 : PRESSION VERTICALE DU REMBLAI pr

Le coefficient de concentration C dépend en particulier : La pression verticale du remblai pr est uniformément répartie sur le
diamètre extérieur de la canalisation.
- du comportement du tuyau dans son environnement : celui-ci
étant déterminé par le critère de rigidité RIG. Dans le cas d´une pose sur lit de pose et assise conformes au Chapitre 5, la
réaction d´appui est verticale et uniformément répartie suivant l´arc d´appui
- des conditions de mise en oeuvre (type de pose, qualité du 2α.
compactage, modalités de blindage).
pr est égale à la pression due au prisme de terre situé au-dessus de la
- de la qualité des matériaux de remblai et d´enrobage (en génératrice supérieure du tuyau jusqu´au terrain naturel TN corrigé par un
particulier les coefficients k1 et k2 tels que définis dans le coefficient de concentration C.
tableau B).
Dans ces conditions, on a : pr = C . γ . H
- de la hauteur de remblai H.
γ : poids volumique du remblai
- de la présence ou non d´une nappe phréatique.
H : hauteur de couverture
Dans le cas où l´on est en présence d´une nappe phréatique
dont les niveaux sont connus, pour les terres situées sous le Le coefficient de concentration C résulte d´un calcul.
niveau de la nappe, on peut utiliser le poids volumique dejaugé
des terres, soit 10 kN/m3. Détermination du coefficient de concentration C

cas des canalisations flexibles : on prend C = 1

cas des canalisations rigides : on effectue le calcul à l´aide du modèle de


MARSTON.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
26

- Cas où l´on est en remblai indéfini (ou en tranchée large) :

On a C = C2 avec :
. C2 = Co (coefficient fonction de H/De et de 2α. (voir fig.1) dans le cas où Co
est indépendant de 2α.
. C2 = Co - 0,009 ES /ras i dans les autres cas
où :
ES est le module du sol en MPa
ras i la rigidité annulaire spécifique instantanée enMPa

Figure 1

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
27

- Dans les autres cas, on détermine successivement :

. La valeur de C en tranchée : on obtient alors C1 à l´aide de la figure 2 en


fonction de H/B de B/De et de k1, (B étant la largeur de la tranchée en m au
niveau de la génératrice supérieure de la canalisation),
. La valeur de C en remblai indéfini ; on obtient alors C2 (voir paragraphe
précédent).

Figure 2

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
28

Trois cas peuvent alors se rencontrer :

1er cas : C1 < 1 dans ce cas on prend C = 1

2e cas : 1 < C1 < C2 dans ce cas on prend C = C1

3e cas : C2 < C1 dans ce cas on prend C = C2

Ainsi pour une canalisation à comportement rigide, on a toujours C ≥ 1, et


pour une canalisation à comportement flexible, C = 1.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
29

3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES D´EXPLOITATION pe 3.3.3.2 : ACTION DUE AUX CHARGES D´EXPLOITATION pe

Sont visées trois types d´actions :

- Les actions per s´exerçant au niveau de la génératrice supérieure de la


canalisation, qui résultent de l´effet des charges roulantes routières. Elles
correspondent au système de charge le plus défavorable affecté de coefficients
de majoration dynamique généré par le convoi type Bc.
La valeur de cette pression est donnée au tableau F ci-après.

- Les actions pep s´exerçant au niveau de la génératrice supérieure de la


canalisation qui résultent de l´effet des charges permanentes au niveau du
terrain naturel.

La valeur de la pression pep exercée par les surcharges permanentes po


dans le cas d´une pose en tranchée étroite est prise égale à :

pep = po.e - 2 k1 H/B

avec : pep en kN/m2


po en kN/m2

e, base de logarithmes Népériens


k1, coefficient de cisaillement
H, hauteur de couverture en m
B, largeur de la tranchée hors tout au niveau de la génératrice
supérieure en m.

- et éventuellement les actions pec s´exerçant au niveau de la génératrice


supérieure de la canalisation qui résultent de l´effet des conditions
d´exécution du chantier.

pe = max (per + pep, pec)


pr + pe pression verticale totale en kN/m2.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
30

Tableau F - Pression per due aux charges roulantes (kN/m2)


(Coefficients dynamiques inclus)

Ressaisie DTRF
31

3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE ph EXERCEE PAR LES 3.3.3.3 : PRESSION HORIZONTALE ph EXERCEE PAR LES REMBLAIS ET
REMBLAIS ET LES CHARGES D´EXPLOITATION LES CHARGES D´EXPLOITATION

Le coefficient de pression ph horizontale des terres k2 dépend La pression horizontale ph exercée par le remblai et les charges
de la catégorie de remblai et des conditions de pose (mode de d´exploitation sur la canalisation est considérée comme uniforme et prise
remblaiement et de compactage). égale à k2 (pr + pe),

avec :

k2, le coefficient de pression horizontale des terres dont les valeurs maximales
sont données au tableau B en commentaires de l´article 3.3.2.2.3.

3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE 3.3.3.4 : ACTION DUE A LA PRESSION HYDROSTATIQUE EXTERIEURE pwe
EXTERIEURE pwe

Cette action est en général négligée pour les canalisations à Dans le cas où la canalisation est posée sous le niveau de la nappe
comportement rigide. phréatique, elle se trouve soumise à une pression hydrostatique extérieur pwe
que l´on considère comme uniforme et égale à celle qui s´exerce au niveau des
reins de la canalisation.

3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS 3.3.4 : INFLUENCE DES ACTIONS

Soumise à la somme des actions initiales précédemment définies, la


canalisation subit les pressions combinées suivantes :

- la pression verticale des terres pr et les charges d´exploitation pe.

La pression verticale totale est pv = pr + pe.

- La pression horizontale associée est ph= k2. pv

- La pression hydrostatique extérieure pwe.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
32

Avant d´être soumis aux actions combinées, le tuyau est Sous l´effet de ces pressions combinées, la canalisation se déforme en
considéré comme étant de forme elliptique. fonction du critère de rigidité RIG et subit alors de son environnement en
tout point une pression de réaction ps.
Le défaut initial de géométrie e o par rapport à la forme
circulaire théorique de la canalisation correspond aux tolérances Cette pression de réaction ps est considérée comme normale à la paroi du
de fabrication, à l´ovalisation au repos sous l´effet du poids tuyau et proportionnelle au déplacement radial, elle est égale à ks . (V - Vo)
propre du tuyau ou à l´ovalisation générée par les conditions de
stockage. où ks = 2 . ES / Dm (1 - νS2) est le module de réaction du sol.

Ce paramètre est d´autant plus sensible que le tuyau est


flexible. Il appartient au projeteur de l´évaluer de manière ks caractérise le comportement du milieu supposé élastique.
réaliste.
ES : module du sol (tableau A aux commentaires de l´article 3.3.2.2.3.
La canalisation sous l´effet des actions se déforme
elliptiquement. νS : coefficient de Poisson

D m : diamètre moyen du tuyau

V - Vo déplacement radial au point considéré par rapport à la position


initiale Vo définie comme indiquée à la figure ci-après.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
33

3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS 3.3.5 : DETERMINATION DES SOLLICITATIONS

Dans le cas des canalisations à comportement rigide, caractérisées par une


charge de rupture garantie F´R, déterminée selon l´essai de qualification
définie dans la norme de produits, il est loisible de s´assurer de la sécurité
d´emploi conformément à l´article 3.3.6. Dans les autres cas, les calculs ci-
après sont réalisés.

3.3.5.1 : PRESSION 3.3.5.1 : PRESSION

Sous l´effet des actions combinées, la canalisation se trouve soumise à une


étreinte extérieure moyenne :

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
34

Cette pression d´étreinte a pour effet d´amplifier les sollicitations


(moments fléchissants, déformations, allongements....). Ce phénomène est
d´autant plus marqué que la canalisation est proche des conditions critiques
d´instabilité par flambement caractérisées par la pression critique de
flambement pc r.

La pression critique de flambement pc r est telle que :

Avec :

ras peut prendre la valeur de ras i ou ras v.


* S = indice de rigidité relative sol-tuyau à court terme ou à long terme obtenu
respectivement à partir du module d´élasticité du tuyau instantané ET i ou
différé ETv , avec ETv ≤ ETi

* n o est l´entier supérieur ou égal à 2 qui rend minimum l´expression :

no représente le nombre d´onde de la figure de flambement d´ovalisation de la


canalisation.
Pour les canalisations à comportement rigide (RIG ≥ 0), no est égal à 2.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
35

3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS 3.3.5.2 : CALCUL DES SOLLICITATIONS

Le calcul des sollicitations se fait à court terme en


considérant :

- la forme initiale elliptique, telle que définie à l´article 3.3.4.


avant l´application des actions,

- la rigidité annulaire spécifique ras i instantanée du tuyau.

Le calcul des sollicitations se fait à long terme en considérant :

- la forme initiale elliptique, telle que définie à l´article 3.3.4


avant l´application des actions,

- la rigidité annulaire spécifique ras v différée du tuyau.

Les paramètres suivants sont quantifiés selon le caractère rigide ou flexible


de la structure et selon les besoins :

- les moments fléchissants par unité de longueur M dans les sections les
plus sollicitées quelle que soit la nature de la canalisation.

Le moment fléchissant M est maximum à la base du tuyau et a pour


expression :

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
36

ras peut prendre la valeur de rasi ou rasv,

K α, coefficient de moment, fonction de l´angle d´appui


conventionnel 2α est donné par la courbe suivante :

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
37

Valeur du coefficient de moment K α

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
38

Pour les canalisations en béton armé en double nappe, il convient


également de prendre en compte l´expression du moment aux reins, suivant la
formule ci-après :

où K´ α = coefficient de moment aux reins, fonction de l´angle d´appui


conventionnel 2α est donné par la courbe suivante :

COMMENTAIRES S TEXTE

Ressaisie DTRF
39

- L´ovalisation verticale relative ov = d/D m où d est la déformation


verticale du diamètre moyen, pour toutes les canalisations flexibles et pour les
canalisations en fonte avec revêtement intérieur en ciment.

L´ovalisation verticale relative ov = d/D m a pour expression :

ov (pr, pe, pwe) = ov 1 + ov 2


avec :

ras peut prendre la valeur de ras i ou ras v

où k α, coefficient de déformation fonction de l´angle d´appui


conventionnel 2α est donné par la courbe ci-après :

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
40

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
41

- l´allongement maximal ε résultant de l´ovalisation pour les canalisations


flexibles.

- l´allongement maximaleε , résultant de l´ovalisation verticale de la


canalisation est donné, dans le cas de tuyau de paroi homogène présentant
une section longitudinale de paroi rectangulaire, par :

Dans le cas d´une canalisation rigide, on n´effectue en principe - La contrainte maximale correspondante σ est donnée par la formule :
que le calcul à court terme. σ = ET 〈

Dans le cas d´une canalisation flexible, on effectue les calculs où ET peut prendre la valeur de ETi ou ETv .
à court terme et à long terme.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
42

3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE D´EMPLOI ET DE LA DURABILITE 3.3.6 : VERIFICATION DE LA SECURITE D´EMPLOI ET DE LA DURABILITE

3.3.6.1 : ETATS LIMITES 3.3.6.1 : ETATS LIMITES

On distingue les états limites ultimes et les états limites de


service.

- Les états limites ultimes correspondent à l´atteinte de la


capacité portante et concernant de ce fait la résistance
mécanique et/ou la stabilité au flambement.

- Les états limites de service sont ceux dont le dépassement


remet en cause les conditions de fonctionnement ou
d´exploitation de l´ouvrage ou à terme de sa durabilité, par
exemple par fissuration ou ovalisation excessives.

- Les états limites de fatigue. Lorsque la canalisation soumise


à des actions répétitives et d´un niveau connu (charges roulantes
par exemple) voit par fatigue ses résistances caractéristiques
diminuer (c´est le cas notamment des canalisations thermo-
plastiques), il y a lieu d´en tenir compte au niveau de la
justification (voir article 3.3.6.4.)

Lorsque la résistance du matériau ou du produit intervient


dans la définition d´un état limite, on se réfère en principe suivant
le cas à la résistance du matériau à la traction σt ou la résistance
à l´écrasement du produit ou à sa limite élastique σe .

Ces valeurs sont des résistancescaractéristiques du matériau


présentant une probabilité escomptée à priori d´être dépassée.

Dans certains cas particuliers les états limites de fatigue


appelant des justifications spécifiques doivent être considérés.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
43

Le principe général de la sécurité est de faire en sorte que ces


états limites ne soient pas dépassés et ce, compte tenu des
variations aléatoires entachant :

- les caractéristiques des matériaux définis par leurs valeurs


caractéristiques,

- ainsi que les valeurs des actions et des sollicitations.

3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES 3.3.6.2 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES ULTIMES

Suivant le comportement rigide ou flexible de la canalisation, on effectue


en principe les vérifications suivantes :

- canalisation à comportement rigide : la résistance à court terme (force


portante ou contrainte ou moment résistant)

- canalisation à comportement flexible : la stabilité par flambement et la


résistance (force portante ou contrainte ou moment résistant), ceci à court
terme et à long terme.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
44

3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L ´ETAT LIMITE ULTIME DE 3.3.6.2.1 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE
RESISTANCE

Le coefficient γA tient compte principalement du dépassement Cette vérification consiste à montrer que sous l´effet des actions majorées
possible dans le sens défavorable de la combinaison d´actions (pression des terres, des charges d´exploitation et pression hydrostatique
considérée, compte tenu de la probabilité réduite de la extérieure), les sollicitations qui en découlent ne dépassent pas dans le sens
simultanéité des actions. défavorable les sollicitations limites correspondantes, c´est-à-dire les
résistances mécaniques de référence obtenues en divisant les résistances
caractéristiques par un coefficient γM multiplié par un coefficient pris égal à
1,1 pour les canalisations visitables ( ≥ 1000), à rupture brutale.

- Les valeurs des actions à prendre en compte sont alors les suivantes :

Pression verticale :
pvu = γA (pr + pe)

Pression moyenne d´étreinte :

Le moment fléchissant vis-à-vis de l´état limite ultime M u est donc


déterminé comme indiqué à l´article 3.3.5.2. en prenant :

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
45

Le coefficient γ M tient compte de la probabilité d´avoir une Les valeurs γ M et de γ M. A sont données au tableau H des
résistance inférieure à la résistance caractéristique, ainsi que commentaires pour les matériaux courants.
d´éventuels défauts géométriques ou structurels localisés.

Les valeurs de γ M et de γ M.γ A sont données dans le tableau


H ci-dessous pour les matériaux courants.

Tableau H - Valeurs de γ M et γ M .γ A

(*) Les valeurs de γM sont liées aux fractiles garantis par les
modalités de contrôle, et sont donc susceptibles d´évoluer.
(**) La valeur de γA utilisée est de 1,25

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
46

Trois types de vérification peuvent alors être menées selon la nature de la


canalisation :

1°) Vérification de la force portante

On vérifie que :

avec FR la charge de rupture minimale garantie obtenue suivant l´essai de


qualification défini dans les normes de produit.

- La contrainte calculée σu peut s´écrire dans le cas d´un 2°) Vérification de la contrainte dans le cas d´un matériau homogène.
matériau homogène élastique (PVC compact, fibres-ciment,
béton non armé...) On vérifie que la contrainte calculée σu est telle que :

σ c ≥ γM . σ u

avec σ c , contrainte caractéristique garantie

3°) Vérification du moment résistant :

On vérifie que M R ≥ γ M M u où M R est le moment résistant garanti


correspondant à l´apparition de désordres dans la paroi du tuyau. Il est
obtenu à partir d´un essai de caractérisation, par exemple selon le mode
opératoire figurant dans la norme NF T 57-105.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
47

3.3.6.2.2 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE 3.3.6.2.2 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE ULTIME DE FLAMBEMENT

FLAMBEMENT

Les phénomènes d´instabilité par flambement auxquels sont On vérifie que :


sensibles les canalisations flexibles doivent être examinés avec
attention pendant les phases d´exécution de la pose et en service.

avec

p et pc r définis à l´article 3.3.5.1. avec ras = ras v.

γF : coefficient de sécurité vis-à-vis du phénomène considéré

avec γ F = 2,5

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
48

3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE 3.3.6.3 : VERIFICATION AUX ETATS LIMITES DE SERVICE

Suivant le comportement rigide ou flexible et la nature du tuyau, on


effectue en principe les vérifications suivantes :

- Tuyau à comportement rigide : suivant le cas, il s´agit d´états limites


d´apparition de fissures ou d´ouverture de fissures.

On vérifie que sous l´effet des charges de service (non majorées), l´inégalité
suivante est satisfaite :

avec FF , la charge minimale garantie d´ouverture de fissure stable


admissible en service, obtenue suivant l´essai de qualification défini dans les
normes de produits.

MS, le moment fléchissant M vis-à-vis de l´état limite de service, déterminé


comme indiqué en 3.3.5.2. avec

Dans le cas où le critère à prendre en compte est celui de l´ouverture de


fissures longitudinales stabilisées, c´est le cas notamment pour les tuyaux
préfabriqués en béton armé, l´ouverture maximale admissible des fissures est
fixée à 0,3 mm pour les tuyaux armés en fibre moyenne, et à 0,5 mm pour les
tuyaux armés en double nappe ou de manière ovalisée. Aucune fissure
circulaire n´est admise.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
49

Les tuyaux à revêtement intérieur à base de mortier de ciment, fonte


assainissement notamment, ne doivent pas présenter de fissures
préjudiciables à la durée de vie de l´ouvrage : il convient de s´assurer que leur
ovalisation verticale ov, déterminée avec ras = rasV reste limitée. Dans le cas
des tuyaux fonte l´ovalisation in situ maximale admissible est de 4 %.

Pour les tuyaux en PVC, l´ovalisation maximale à long terme - Tuyau à comportement flexible : il s´agit en principe d´état limite de
admissible pour l´exploitation du réseau est de 10 %. déformation à court terme et à long terme (allongement et ovalisation relative
verticale ov) que l´on vérifie selon la nature des matériaux et le comportement
de leurs systèmes d´assemblage sous déformation.

L´ovalisation de calcul à court terme est de : On vérifie que sous l´effet des charges de service (non majorées),
l´ovalisation déterminée comme indiqué en 3.3.5.2. reste inférieure aux
- 5 % pour les produits de classe CR8 et CR4, ovalisations de calcul admissibles.
- 3 % pour les produits de classe CR2.

Cette valeur de calcul correspond à une valeur d´ovalisation


moyenne à court terme (3 mois)

3.3.6.4 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE DE FATIGUE 3.3.6.4 : VERIFICATION A L´ETAT LIMITE DE FATIGUE

Ce type de vérification n´est généralement applicable qu´aux Dans le cas où le CCTP prévoit une vérification à l´état limite de fatigue en
matériaux à comportement flexible. fonction des conditions d´actions répétitives ou fréquentes particulières le
spectre de chargement (niveau, amplitude, fréquence) doit figurer dans le
Ne sont à considérer en principe que les charges roulantes. CCTP.
Dans ce cas le projeteur, lorsque le spectre de chargement n´est
pas connu par simplification, est amené à augmenter la valeur du
coefficient γ M.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
50

3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ET 3.4 : IMPLANTATION DES OUVRAGES DE CONTROLE ET
DE VISITE DE VISITE
3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS 3.4.1 : IMPLANTATION DES REGARDS

L´emploi de regards occasionnellement visitables est La distance entre deux regards consécutifs ne doit pas dépasser 80 m. Les
conditionné par les moyens dont dispose l´exploitant du réseau. regards occasionnellement visitables ne peuvent être utilisés que sur des
Il doit également être tenu compte des éventuels changements de canalisations de diamètre nominal inférieur ou égal à 600.
direction, de niveau, du nombre de raccordement à l´intérieur du
regard et de l´installation d´éventuels appareils de mesure.

3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION 3.4.2 : CHANGEMENT DE DIRECTION

Le CCTP peut prévoir la possibilité de déviation angulaire à Les changements de direction, de pente ou de diamètre, sont réalisés à
l´aide de pièces spéciales dans des conditions compatibles avec l´intérieur même d´un regard ou d´une boîte de branchement.
l´exploitation du réseau, et ce à proximité immédiate du regard.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
51

CHAPITRE IV : PRESTATIONS PREALABLES

4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES ARTICLE 4.1 : ETUDES GEOTECHNIQUES

Les résultats de l´étude géotechnique préalable devraient La prise en compte des conditions géotechniques dans l´établissement du
figurer en annexe du CCTP afin de permettre à l´entrepreneur projet est complétée pendant les travaux. Ce suivi est adapté à l´importance
d´adapter ses propositions techniques aux difficultés susceptibles des risques géotechniques. Il est exécuté en commun par l´entrepreneur et le
d´être rencontrées. maître d´oeuvre qui a conçu le projet.

Plusieurs cas sont à envisager.

a) aucun problème ne se pose (étude géotechnique limitée à la


phase 1)(*)

Dans ce cas, il suffit de s´assurer que l´absence de risque


annoncée par l´étude géotechnique préalable est bien réelle.
Dans le cas où un risque est découvert à ce stade, il s´agit de
l´identifier et de préconiser des dispositions constructives
propres à résoudre le problème.

Dans certains cas, en fonction de la nature et de la consistance


des terrains, l´exécution de sondages complémentaires réalisés
par l´entrepreneur est prévue dans le CCTP.

(*) Ces phases sont définies dans l´Annexe A aux commentaires du présent fascicule.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
52

b) l´étude préalable a identifié un ou plusieurs risques liés aux


mécanismes du comportement du sol environnant, mais
d´importance moyenne (cas le plus fréquent : étude géotechnique
limitée à la phase 2) (*)

Dans ce cas, l´étude préalable a envisagé un certain nombre de


dispositions constructives reprises dans le projet et destinées à
supprimer ou à diminuer les risques.

Au moment de l´exécution, il y a lieu de s´assurer :

- que les dispositions prévues sont effectivement réalistes et ne


posent pas de problèmes de mise en oeuvre insurmontables,

- qu´elles sont adaptées au problème posé.

Dans les cas contraires, l´entrepreneur soumet au maître


d´oeuvre les modes d´exécution adaptés aux conditions de
chantier réellement rencontrées.

(*) Ces phases sont définies dans l´Annexe A aux commentaires du présent fascicule.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
53

c) Risques exceptionnels (étude géotechnique à la phase 3) (*)

Lorsque les mécanismes ne sont pas parfaitement maîtrisés et


que les risques sont importants (glissements, tassements,
effondrements...) tant pour la canalisation elle-même que pour
l´environnement, il y a lieu, outre le respect scrupuleux des
dispositions particulières prévues, de mettre en place un certain
nombre d´appareils de mesures (déplacements, tassements,
pressions interstitielles...) permettant de suivre l´évolution dans
le temps de la canalisation ou des ouvrages voisins.

Ces mesures sont bien connues des mécaniciens des sols


auxquels il est conseillé de faire appel.

4.2 : CONDITIONS D´ACCESSIBILITE AU CHANTIER 4.2 : CONDITIONS D´ACCESSIBILITE AU CHANTIER

4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC 4.2.1 : TRAVAUX EN DOMAINE PUBLIC

Les prescriptions et autorisations obligatoires devant être


requises avant le commencement des travaux sont précisées à
l´article 31 du C.C.A.G.

(*) Ces phases sont définies dans l´Annexe A aux commentaires du présent fascicule.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
54

4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE 4.2.2 : TRAVAUX EN PROPRIETE PRIVEE

Il est rappelé qu´avant toute intervention en propriété privée, L´entrepreneur ne doit pas faire circuler les ouvriers et les engins hors de la
une constitution de servitude établie entre le maître de l´Ouvrage zone de servitude définie au CCTP, sauf accord que l´entrepreneur pourrait
et le propriétaire est nécessaire. En général, la largeur de la zone obtenir des propriétaires des terrains traversés.
de servitude est de 12 m.

Il pourra être judicieux, notamment en cas d´emploi d´engins


mécaniques, de délimiter la bande par une clôture légère (par
exemple, deux fils de fer fixés sur des poteaux de bois).

Il peut être souhaitable pour éviter toute contestation


ultérieure, de procéder, contradictoirement, avec les
propriétaires intéressés, à un constat des lieux et au besoin à un
état exact des limites séparatives des propriétés en faisant appel,
s´il est nécessaire, à un homme de l´art.

La largeur d´emprise nécessaire à l´exécution des travaux est


fonction du diamètre et de la profondeur de la conduite, de la
tenue du terrain, et des conditions d´exécution (ouverture en "V",
blindage, battage, etc...)

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
55

4.2.3 : SIGNALISATION 4.2.3 : SIGNALISATION

La signalisation est : Avant de commencer un travail sur route circulée ou même en bordure de
chaussée, le balisage et les panneaux de signalisation temporaire de chantier
adaptée au chantier afin d´assurer la sécurité du personnel et sont mis en place.
des usagers,
Pour être efficace, la signalisation temporaire est adaptée, cohérente,
cohérente pour ne pas donner des instructions contradictoires crédible, lisible et stable.
avec celle de la signalisation permanente,

crédible, la nature et la position des panneaux doivent évoluer


en fonction des risques et de l´avancement du chantier,

lisible, éviter la concentration de panneaux ; ne pas les placer


trop près du sol,

stable, caler afin de supporter notamment les effets des


conditions atmosphériques et de la circulation.

4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS 4.2.4 : PROTECTION DE CHANTIERS

Selon la nature, l´importance, la durée et le voisinage, les chantiers sont


isolés du public et protégés par des balustrades ou autres dispositifs.

En cas d´existence de réseaux voisinant ou traversant les tranchées,


l´entrepreneur prend toutes dispositions utiles et réglementaires pour aviser
les services concernés dans les moindres délais et assurer si nécessaire, la
protection de ces réseaux.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
56

4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS 4.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS

4.3.1 : GENERALITES 4.3.1 : GENERALITES

L´entrepreneur:

Le Maître de l´Ouvrage fournit à l´entrepreneur copie des a) n´occupe les terrains privés qu´après s´être assuré que le Maître de l´Ouvrage a bien
pièces concernant les autorisations de passage en terrain privé et obtenu les autorisations de passage et s´est enquis des servitudes correspondantes, s´il y a lieu ;
éventuellement des servitudes.

S´il ne s´agit que d´un simple passage pour accès au chantier,


l´acceptation du propriétaire sera suffisante.

Dans tous les cas, les indemnités pour occupation temporaire


ou pour servitudes, seront réglées par le Maître de l´Ouvrage.

Conformément à l´article 27.23 du C.C.A.G., le piquetage b) procède contradictoirement avec le maître d´oeuvre à la reconnaissance
général est exécuté contradictoirement par l´entrepreneur et le du tracé et au piquetage des ouvrages;
maître d´oeuvre. L´article 27.4 du C.C.A.G. indique que le
procès-verbal en est établi par le maître d´oeuvre et notifié à c) établit le programme d´exécution dans le cadre des dispositions du
l´entrepreneur par ordre de service. marché.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
57

4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE 4.3.2 : RECONNAISSANCE DU CHANTIER- PIQUETAGE

Les conditions générales d´implantation des ouvrages font La reconnaissance du tracé de la canalisation est contradictoire, et
l´objet de l´article 27 du C.C.A.G. comporte la vérification de la conformité de la plate-forme livrée à
l´entrepreneur aux pièces du marché.

L´entrepreneur procède avant l´exécution du piquetage général à la


reconnaissance des canalisations, câbles ou autres ouvrages souterrains, s´il y
a lieu par des tranchées en sondage.

Au cas où la reconnaissance fait apparaître l´impossibilité de réaliser le


projet prévu, l´entrepreneur se conforme aux instructions du maître d´oeuvre
et procède à l´implantation des nouvelles dispositions.

Lorsque le maître d´Oeuvre a notifié le procès-verbal de piquetage,


l´entrepreneur soumet à son visa les dossiers d´exécution des ouvrages
spéciaux accompagnés des calculs et métrés s´y rapportant, les schémas des
branchements ainsi que tous plans de détail nécessaires (points spéciaux du
réseau).

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
58

L´attention des maîtres d´Oeuvre est attirée, notamment, sur En outre, l´entrepreneur se conforme aux conditions que certaines
les réseaux de télécommunications par câbles enterrés (C.C.A.G. administrations (service de voirie, postes et télécommunications,
art. 27.3), les réseaux de distribution ou d´évacuation d´eau, les concessionnaires de distribution d´énergie électrique ou d´autres services
gazoducs ou oléoducs, etc.,, et sur l´intérêt de donner aux publics) jugeraient nécessaires, tant en vue de la sécurité que dans le but
entrepreneurs, lors de la consultation, des indications aussi d´éviter des troubles dans le fonctionnement des services publics.
complètes que possible assorties de leur degré de précision.
L´absence de ces indications peut avoir des incidences sur les Si l´entrepreneur estime que les conditions ci-dessus visées excèdent ses
conditions ou les moyens d´exécution et, en conséquence, sur les obligations, il demande au maître d´oeuvre de les confirmer par un ordre de
prix proposés par les entrepreneurs. service.

Plus particulièrement, l´entrepreneur doit effectuer la Avant tout commencement d´exécution de tout ou partie de son chantier,
déclaration prescrite par les arrêtés préfectoraux pris en l´entrepreneur doit aviser les autorités et services intéressés, ainsi que les
application de la circulaire n° 70-21 du 21 décembre 1970 du propriétaires des parcelles traversées, au moins dix jours francs avant la date
ministère du développement industriel et scientifique (direction prévue pour le début des travaux.
du gaz, de l´électricité et du charbon), lorsque les travaux doivent
avoir lieu en tout ou partie au voisinage, notamment à moins de
1,50 m d´une canalisation électrique souterraine.

Par ailleurs, il y a lieu de se conformer, si nécessaire, à la


circulaire du Premier Ministre du 30 octobre 1979 (J.O. du 4
novembre 1979) relative à l´établissement d´un formulaire type
pour les déclarations d´intention d´ouverture de chantier pouvant
affecter les installations appartenant à des services publics.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
59

4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION 4.3.3 : PERIODE DE PREPARATION

En application de l´article 28.1 du C.C.A.G.,il n´y a de Au cours de cette période, l´entrepreneur en particulier :
période de préparation que si le C.C.A.P. en prévoit une et, sauf
si le C.C.A.P. dit le contraire, elle est comprise dans le délai a) soumet s´il y a lieu des pièces techniques au visa du maître d´Oeuvre
d´exécution. dans un délai de quinze jours à dater de la notification du procès-verbal de
piquetage ou dans un délai d´un mois lorsque la notification du procès-verbal
La durée normale de la période de préparation est de deux de piquetage ne lui est pas parvenue dans le délai de quinze jours après les
mois, mais le C.C.A.P. peut l´augmenter ou la diminuer suivant opérations de piquetage;
la difficulté éventuelle de réaliser les commandes.
b) à l´expiration des délais fixés ci-dessus, soumet au maître d´Oeuvre les
dossiers d´exécution des ouvrages spéciaux mentionnés à l´article 4.32. A
défaut de visa intervenus dans le délai d´un mois, les dossiers sont réputés
visés.

4.4 : CONDITIONS D´ACCEPTATION DES PRODUITS 4.4 : CONDITIONS D´ACCEPTATION DES PRODUITS SUR
SUR CHANTIER CHANTIER

4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE L´OUVRAGE 4.4.1 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR LE MAITRE DE L´OUVRAGE

Si ces produits font l´objet de réserves de la part de l´entrepreneur, celui-ci


se conforme pour leur mise en oeuvre aux instructions qui lui sont alors
données par le maître d´Oeuvre.

4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR L´ENTREPRENEUR 4.4.2 : CAS DES PRODUITS FOURNIS PAR L´ENTREPRENEUR

4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES 4.4.2.1 : VERIFICATIONS GENERALES

Le maître d´Oeuvre doit s´assurer que le contrôle de l´intégrité Les produits préfabriqués (tuyaux, raccords et pièces diverses) font l´objet,
et de l´aspect du marquage sont réellement exécutés. Il vérifie par dans tous les cas, sur chantier, de vérifications portant sur:
sondage que ce contrôle a été fait sérieusement.
- les quantités,

- l´aspect et le contrôle de l´intégrité,

COMMENTAIRES
TEXTE

Ressaisie DTRF
60

En application de la norme NF P 16 100, le marquage doit - le marquage ou, à défaut, la conformité aux spécifications.
comporter notamment les indications suivantes:
Ces vérifications sont exécutées par l´entrepreneur, en présence du maître
- la date de fabrication, d´oeuvre.

- l´identification du fabricant et de l´usine,

- pour les tuyaux, la classe de résistance ou classe de rigidité à


laquelle ils appartiennent, s´il en existe plusieurs pour l´élément
considéré,

- pour les produits à base de ciment, la date à partir de


laquelle ils peuvent être mis en oeuvre,

- éventuellement, les marquages supplémentaires qui seraient


prescrits par le marché.

Pour les produits normalisés, leur marquage est décrit de


manière exhaustive, soit dans les normes de produit
correspondantes, soit dans les certifications associées.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
61

4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT D´UNE 4.4.2.2 : CAS DES PRODUITS RELEVANT D´UNE CERTIFICATION
CERTIFICATION

Les certificats de qualité visent l´unité de production et les Sauf stipulations différentes du marché, les produits préfabriqués (tuyaux
produits qu´elle fabrique. et autres éléments) faisant l´objet d´une certification de qualité, ne sont pas
soumis à d´autres vérifications que celles figurant ci-dessus.
Le maître d´Oeuvre conserve la possibilité de procéder à des
prélèvements sur chantier et de les soumettre aux vérifications de Les produits préfabriqués (tuyaux et autres éléments) faisant l´objet d´une
qualité (caractéristiques géométriques et essais obligatoires) certification sont marqués d´un des sigles correspondants: NF, NF-SP, SP
dans une station d´essais de son choix, l´entrepreneur ayant été ou Qualif-IB selon les produits.
dûment convoqué. Le maître de l´Ouvrage supporte alors les frais
de ces vérifications. L´attention est attirée sur les difficultés
d´interprétation d´essais portant sur des échantillons d´effectif
réduit; comme il s´agit de fabrications contrôlées, l´intervention
de l´organisme de contrôle, fixée dans les règlements des
certifications, est recommandée pour cette intervention.

Une certification vise l´ensemble des moyens de production et


de contrôle d´une unité de production. Elle consiste, en
particulier, à s´assurer que les contrôles pratiqués
systématiquement par le producteur donnent une image fidèle de
la qualité de sa fabrication et que, par conséquent, la
consultation des registres de contrôle permet de vérifier que cette
fabrication est bien conforme aux spécifications annoncées.

Le maintien du certificat de qualité est subordonné à


l´engagement que doit prendre le producteur de remplacer, à ses
frais, les produits qui se seraient révélés défectueux à la suite des
vérifications prescrites par le maître d´Oeuvre et, dans ce cas, à
rembourser les frais de ces vérifications.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
62

4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS D´UNE 4.4.2.3 : CAS DES PRODUITS NE RELEVANT PAS D´UNE CERTIFICATION
CERTIFICATION ET/OU NON NORMALISES ET/OU NON NORMALISES

L´appartenance à ce lot est matérialisée par un marquage Sauf stipulations différentes du marché, ces produits préfabriqués (tuyaux
spécifique. et autres éléments) sont soumis aux vérifications figurant à l´article 4.4.2.1.
ainsi qu´à la vérification de leur appartenance au lot réceptionné par le
Maître d´Oeuvre dans les conditions décrites à l´article 2.1.2.

4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES 4.4.2.4 : CAS DES PRODUITS REFUSES

Les produits refusés pour un motif quelconque sont revêtus d´un marquage
spécial. Ils sont enlevés rapidement par les soins et aux frais de
l´entrepreneur.

4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE 4.5 : CONDITIONS DE MANUTENTION ET DE STOCKAGE


STOCKAGE DES PRODUITS DES PRODUITS

4.5.1 : GENERALITES 4.5.1 : GENERALITES

Il convient de tenir compte des recommandations du fabricant Les produits sont manipulés et stockés dans des conditions non
pour le stockage et la manutention. susceptibles de les détériorer. En particulier, leur manutention est effectuée
avec des outils adaptés.
Une attention particulière doit être portée aux extrémités.
L´élingage par l´intérieur du produit est interdit.
Il convient pour les produits de les déposer sans brutalité sur le
sol et de ne pas les rouler sur des pierres ou sur un sol rocheux,
mais sur des chemins de roulement.

Il convient pour les produits fabriqués en polychlorure de


vinyle de les protéger du soleil lors du stockage, de façon à éviter
les déformations.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
63

4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER 4.5.2 : STOCKAGE PROVISOIRE DES TUYAUX SUR CHANTIER

Il faut éviter les empilages adossés aux clôtures ou aux murs. En l´absence de consignes du fabricant, les tuyaux sont disposés selon les
mêmes conditions que celles du chargement, le premier rang de tuyaux
s´appuyant sur deux chevrons horizontaux placés transversalement à une
distance des extrémités des tuyaux égale à 1/5 de leur longueur des tuyaux. La
hauteur des piles ne doit pas excéder celle pratiquée lors du chargement.

(ex : armature elliptique) Pour les tuyaux possédant une armature de conception particulière , se
conformer aux consignes spécifiques du fabricant.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
64

CHAPITRE V : EXECUTION DES TRAVAUX

5.1 : GENERALITES 5.1 : GENERALITES

L´entrepreneur est tenu de porter à la connaissance du maître d´Oeuvre


tout élément qui, en cours de travaux, lui apparaîtrait susceptible de
compromettre la tenue des ouvrages.

Si, au cours des travaux, l´entrepreneur décèle une impossibilité


d´exécution, il la signale immédiatement par écrit au maître d´Oeuvre, et, au
cas où ce dernier le lui demande, soumet à son agrément les pièces techniques
modifiées pour la partie du tracé intéressé. Il soumet également au maître
d´Oeuvre un détail estimatif rectificatif dans la mesure où les modifications du
projet initial entraîneraient cette rectification.

5.2 : ELIMINATION DES VENUES D´EAUX 5.2 : ELIMINATION DES VENUES D´EAUX

5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE 5.2.1 : EAUX NE NECESSITANT PAS DE RABATTEMENT DE NAPPE

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
65

5.2.1.1 : GENERALITES 5.2.1.1 : GENERALITES

Le maître d´Oeuvre peut autoriser des épuisements s´il A défaut de stipulations au CCTP, l´entrepreneur doit, sous sa
reconnaît que l´évacuation des eaux par gravité est impossible ou responsabilité, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des eaux
plus onéreuse. de toute nature (eaux pluviales, eaux d´infiltration, eaux de source ou
provenant de fuites de canalisations, etc...) à maintenir les écoulements et à
Le maître d´Oeuvre doit signaler à l´entrepreneur les points de prendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux
déversement qu´il a reconnus et, éventuellement, lui en faciliter biens de toute nature susceptibles d´être intéressés. Il est tenu d´avoir sur le
l´accès. chantier ou à sa disposition les moyens d´épuisement nécessaires. Il soumet
au maître d´Oeuvre les dispositions envisagées, notamment sur le matériel à
Dans le cas de nappes aquifères ou de venues d´eaux adopter, si l´épuisement éventuel nécessite une pompe de puissance effective
exceptionnellement importantes, l´entrepreneur peut proposer supérieure à 3 kW.
au maître d´Oeuvre les moyens à utiliser s´ils ne sont pas prévus
dans le CCTP

Dans le cas de risques d´entraînement de matériaux fins, il


peut être nécessaire de battre préalablement au terrassement un
blindage jointif (rideau de palplanches, le plus souvent) avec une
fiche suffisante au-dessous du fond de la tranchée, afin de
diminuer le gradient hydraulique lors de pompages. En cas de
fiche importante, eu égard à la largeur de la tranchée, le retrait
des blindages peut occasionner des désordres dans la tenue du lit
de pose. Pour y remédier, il peut être recommandé d´employer
des techniques visant à diminuer les frottements sol-blindage (par
ex : enduits de bitume, ...). On peut être conduit aussi à effectuer
en plus un rabattement préalable de la nappe par pointes
filtrantes ou puits.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
66

5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE 5.2.1.2 : FOND DE FOUILLE

Il doit être normalement précisé dans le CCTP les zones où il Sauf stipulations particulières dans le CCTP, pour permettre l´exécution
est nécessaire d´exécuter des drainages temporaires. des travaux, l´entrepreneur réalise sous le lit de pose des drainages
temporaires à l´aide de drains entourés d´une épaisseur suffisante de
Il est préférable que le drain ne soit pas placé dans l´axe de la matériaux drainants ou à l´aide d´une couche de matériaux drainants.
canalisation, mais latéralement pour ne pas risquer de
dommages lors de la pose des tuyaux. Les drains ou la couche de matériaux drainants sont obturés, à la fin des
travaux, au droit de chaque regard, sauf stipulations différentes du maître
Il est recommandé, en présence de sols fins, d´enrober les d´Oeuvre.
drains ou la couche de matériaux drainants d´une nappe
géotextile.

L´exutoire des eaux captées est fixé par le maître d´Oeuvre.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
67

5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE 5.2.2 : RABATTEMENT DE NAPPE PHREATIQUE

Le maître d´Oeuvre fournit à l´entrepreneur tous Lorsqu´il se trouve au-dessous du niveau de la nappe phréatique, le fond de
renseignements qu´il connaît sur les venues d´eau à redouter et fouille est mis hors d´eau en abaissant ce niveau par un rabattement de
sur les moyens employés dans les cas analogues. nappe.

Si le CCTP n´a pas prévu le rabattement, et si celui-ci résulte La nappe est alors maintenue pendant la durée des travaux de pose à une
d´un ordre de service, les conséquences premières en sont tirées cote inférieure à celle du fond de fouille.
conformément au C.C.A.G.
L´abaissement du niveau de la nappe ainsi que sa remontée en fin de
Lorsqu´un simple pompage en fond de fouille est inadapté, travaux est aussi progressive que possible.
deux méthodes peuvent être utilisées :

- la méthode des puits filtrants bien adaptée dans les cas


suivants :

- terrain de bonne perméabilité,


- rabattement à grande profondeur,
- chantiers fixes.

Elle nécessite le creusement de puits équipés chacun d´une


crépine, d´un filtre et d´une pompe immergée à fort débit.

- la méthode des pointes filtrantes la plus employée en


assainissement car mieux adaptée pour :

- les terrains d´assez faible perméabilité,


- le rabattement à profondeur inférieure à 6 mètres
- les chantiers mobiles.

Une pompe à vide dessert un bon nombre de pointes filtrantes


et l´ensemble se déplace facilement, au fur et à mesure de
l´avancement du chantier.

Le Maître de l´Ouvrage doit préciser, dans le CCTP, toutes les


indications nécessaires sur la nature du sol et son hydrologie.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
68

Il précise aussi : L´entrepreneur a le libre choix des matériels et procédés techniques à


utiliser pour exécuter les travaux de rabattement. Il remet au Maître d´Oeuvre
- le débit auquel les installations de l´entrepreneur doivent un programme de travaux indiquant :
pouvoir faire face,
- les zones de rejet des eaux d´exhaure, - la méthode de rabattement retenue,
- la cote extrême à laquelle peut être rabattue la nappe, - les caractéristiques du matériel utilisé,
- les mesures de niveau qui devront être faites et leur périodicité. - les phases successives de rabattement,
- l´implantation des pointes ou puits filtrants,
Un rabattement de nappe ne peut être improvisé. Il demande - la constitution des filtres,
une étude préalable poussée pour laquelle une connaissance - les mesures prises pour éviter toute remontée intempestive de la nappe.
approfondie du sol est nécessaire :

- hauteur de la nappe et variations de son niveau


- perméabilité et granulométrie des différentes
couches du terrain.

La cote de rabattement se situe entre 0,30 et 0,40 mètre au-


dessous du fond de fouille.

Les filtres disposés autour des pointes ou des puits filtrants


doivent être adaptés à la granulométrie du terrain pour éviter tout
risque d´entraînement des éléments fins du sol et les
conséquences néfastes qui en résulteraient pour la fouille et son
environnement.

Des précautions sont à prendre pour préserver


l´environnement de nuisances sonores.

5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES 5.2.3 : TECHNIQUES SPECIALES

Si le CCTP n´a pas prévu de faire appel à ces techniques, les Lorsque le rabattement de nappe ne peut être utilisé parce que le terrain ne
prestations correspondantes sont réglées conformément au s´y prête pas ou qu´il risque d´occasionner des dommages à l´environnement,
C.C.A.G. il est fait appel aux techniques spéciales :

- injections de traitement de sol,


- congélation.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
69

5.2.3.1 : INJECTIONS 5.2.3.1 : INJECTIONS

Les résultats des études et essais effectués et qui ont amené à


retenir la technique d´injection doivent être annexés au CCTP. - Etude géologique : Structure de la zone concernée
- Etude hydrogéologique : Définition des aquifères, perméabilité
L´injection consiste à envoyer sous pression un produit dans le des terrains
terrain à traiter, par l´intermédiaire de forages qui le traversent. - Etude géotechnique : Identification des terrains, essais
mécaniques,
- Les produits d´injection se classent en 3 catégories : essais in situ au pressiomètre ou au
pénétromètre, analyse granulométrique
. Coulis à base de ciment : - Etude de stabilité de la fouille : Dimensions de la zone à injecter.
Les coulis de ciment stabilisés par un apport de bentonite sont
employés pour les travaux d´étanchement.

Dosages usuels :
Ciment : 100 à 500 kg/m3 de coulis
Bentonite : 20 à 40 kg/m3 de coulis

Les coulis de ciment pur ou chargés en sables ou cendres


volantes sont surtout utilisés en travaux de consolidations.

Le CCTP doit en outre préciser :

- le type du produit retenu et sa composition,


- le maillage des forages,
- l´équipement des forages,
- les paramètres d´injection.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
70

. Coulis à base de silicates de soude :


Ce sont des liquides composés de silicate de soude plus ou moins
dilué, additionné d´un réactif. La viscosité évolue dans le temps
pour atteindre un état solide appelé "gel".

Pour les travaux d´étanchement on utilise des "gels mous" à


faible dosage de silicate, le processus de gélification étant
habituellement obtenu par ajout d´un réactif minéral
(bicarbonate ou aluminate de soude)

Dosages usuels :
Silicate : 100 à 300 l/m3 de coulis,
Réactif : 10 à 30 kg/m3 de coulis.

L´injection de ce type de coulis est pratiquée lorsque la


granularité trop fine et la faible perméabilité des terrains
n´autorisent plus l´imprégnation par les coulis à base de ciment.

Les résines :
Elles ne sont employées que lorsque les coulis précédents ne sont
pas injectables dans les terrains rencontrés.

Les espacements entre forages sont fonction du terrain : L´entrepreneur garde le libre choix des matériels et procédés techniques à
utiliser pour mettre en oeuvre les produits d´injection. Il fournit pour chaque
0,8 mètre à 1,3 mètre dans les sables fins, zone à traiter son programme d´injection qui précise :
1 à 2 mètres dans les sables et graviers.
- la répartition et l´ordre des forages,
Les forages sont équipés de tubes lisses scellés jusqu´au droit de - les quantités théoriques de produit à injecter,
la zone à traiter, puis de tubes à manchettes permettant d´injecter - les pressions limites d´injection.
celle-ci par passes successsivesde 0,30 à 1 mètre.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
71

5.2.3.2 : CONGELATION
5.2.3.2 : CONGELATION

Les résultats des études et essais effectués qui ont amené à L´entrepreneur garde le libre choix des matériels et procédés techniques à
utiliser pour les travaux de congélation. Il remet au maître d´Oeuvre un
retenir la technique de congélation doivent être annexés au
programme indiquant :
CCTP.

- Etude géologique : Structure de la zone concernée, - le nombre, les caractéristiques et l´implantation des tubes congélateurs,

- Etude hydrogéologique : Définition des aquifères, - les dispositions prévues pour la production du froid et les circuits de
température variations piézométriques, sens et vitesse circulation du fluide congélateur,
d´écoulement, perméabilité des terrains,
- éventuellement les dispositions spéciales relatives à certaines couches de
- Etude géotechnique : Identification des terrains, et essais terrain,
mécaniques, essais in situ au pressiomètre ou au
- les mesures de sécurité prises pour assurer le maintien de la congélation.
pénétromètre, analyse granulométrique.

Il doit en outre être préciser dans le CCTP la situation et les


dimensions de la zone à congeler ainsi que celles de
l´emplacement dont dispose l´entrepreneur pour ses installations
de congélation.

On a recours à la congélation lorsqu´elle présente des


avantages techniques et financiers sur les autres procédés.

Dès qu´il y a circulation d´eau dans le terrain, la durée de


congélation augmente. Quand cette circulation est trop active, la
congélation devient difficile.

TEXTE
COMMENTAIRES

Ressaisie DTRF
72

La congélation des terrains est obtenue en faisant circuler un


fluide frigorigène dans des sondes enfoncées dans le terrain et
constituées de 2 tubes concentriques.

L´eau en contact avec la sonde se congèle et la zone solidifiée


s´accroît de proche en proche permettant d´obtenir un ensemble
homogène et étanche.

Les procédés courants utilisent des saumures refroidies à l´aide


d´un groupe frigorifique ou de l´azote liquide.

5.3 : EXECUTION DES FOUILLES 5.3 : EXECUTION DES FOUILLES

5.3.1 : GENERALITES 5.3.1 : GENERALITES

La responsabilité de l´entrepreneur, en la matière, est affirmée L´entrepreneur prend les dispositions utiles pour éviter tous éboulements et
par le décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 portant règlement assurer la sécurité du personnel, conformément aux règlements en vigueur, si
d´administration publique pour l´exécution des dispositions du nécessaire, en talutant, en étayant, blindant ou confortant la fouille par tous
titre II du code du travail dont l´application est précisée par les moyens adaptés à la nature du sol (plinthes, boisage semi-jointif, jointif,
circulaires du Ministère du travail en date du 29 mars 1965 doublement jointif, palplanches et blindages mécaniques,..)
(journal officiel du 29 mars 1965) et du 6 mai 1965 (journal officiel
du 21 mai 1965)

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
73

Le décret précité prescrit que les fouilles des tranchées ayant Au cours des travaux, il veille à ce que le dépôt de déblais et la circulation
plus de 1,30 m de profondeur ne peuvent être exécutées qu´avec des engins ne puissent provoquer d´éboulement.
des parois talutées, ou des parois verticales blindées; l´angle de
talutage doit tenir compte de la nature du terrain et des Dans le cas de sol fluents, ou susceptibles de le devenir au cours des
surcharges éventuelles. travaux, le blindage doit être jointif.

L´attention des maîtres d´Oeuvre est attirée sur le grand Les terres en excédent ou impropres aux remblaiements sont évacuées aux
nombre d´accidents qui se produisent sur les chantiers de pose de décharges, sauf dispositions contraires du CCTP.
canalisations d´assainissement. Ils devront dresser les projets et
rédiger les marchés (en particulier, diversifier suffisamment le Si le fond de fouille n´a pas une consistance suffisante, ou une régularité
cadre des bordereaux de prix et des détails estimatifs pour permettant d´assurer la stabilité du lit de pose des tuyaux et du remblai,
correspondre aux difficultés attendues), de manière qu´aucune l´entrepreneur en informe le maître d´Oeuvre, lequel procède aux
disposition ne puisse inciter les entrepreneurs à minimiser les constatations nécessaires et arrête les mesures à prendre.
étaiements et blindages, y compris, si nécessaire, ceux du front
de fouille.

Il est recommandé de prévoir une rémunération de cette


protection par des prix distincts de ceux des terrassements
proprement dits.

Ce remaniement peut être la conséquence d´une remontée Lors de l´exécution des fouilles, il faut éviter le remaniement du fond de
d´eau, d´actions mécaniques ou climatiques. Il n´est pas fouille, en particulier en cas de sols sensibles (argile, sable de faible densité)
souhaitable d´y remédier par l´augmentation inconsidérée de
l´épaisseur du lit de pose.

(Voir annexe A ; paragraphe 5.4.b).

L´urgence de certaines réparations justifie que l´entrepreneur


informe directement l´exploitant du réseau avant d´en référer au
maître d´Oeuvre.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
74

Pour qu´aucun dommage ne soit causé aux canalisations, conduites,


câbles, ouvrages de toutes sortes rencontrés pendant l´exécution des travaux,
l´entrepreneur prend toutes dispositions utiles, pour le soutien de ces
canalisations ou conduites. Si celles-ci ne figurent pas au CCTP, il propose
au maître d´Oeuvre les mesures à adopter.

En cas de dommages à un réseau, l´entrepreneur en informe sans délai


l´exploitant du réseau et en rend compte au maître d´Oeuvre.

Les conditions particulières d´exécution de ces travaux ont pu Dans le cas où l´instabilité peut être provoquée par les travaux de
être partiellement ou en totalité prévues dans le CCTP, en creusement d´une tranchée dans une pente en équilibre précaire, il faut,
fonction des données géotechniques disponibles. surtout si la tranchée est perpendiculaire à la pente :

- limiter la tranchée, à une profondeur minimale,

- procéder à un terrassement par tronçons de longueur limitée,

- prévoir, si besoin est, un soutènement provisoire, mis en place avant


terrassement et déplacé au fur-et-à-mesure du remblaiement de la tranchée.

- éviter au maximum toute accumulation d´eau autour de la canalisation,

Ce procédé est particulièrement utilisé pour les passages sous - dans les cas extrêmes, on pourra envisager la mise en place de la
voies ferrées, autoroutes et routes à circulation intense. canalisation à l´intérieur d´un fourreau préalablement mis en place par
forage. La prise en compte des conditions géotechniques dans l´établissement
du projet est naturellement complétée par un suivi au niveau des travaux. Ce
suivi est adapté à l´importance des risques géotechniques. Il est exécuté en
commun par l´entrepreneur et le maître d´oeuvre qui a conçu le projet.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
75

5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE 5.3.2 : TRAVAUX EN ZONE RURALE ET/OU PEU ENCOMBREE

Dans de nombreux cas, l´enlèvement des déblais est la règle. Lorsqu´une tranchée est ouverte dans un terrain de culture ou une prairie,
l´entrepreneur est tenu de déposer à part la terre végétale, et si le marché le
prévoit, de découper en mottes le gazon des prairies.

Lorsqu´une tranchée est ouverte dans un terrain boisé, l´entrepreneur doit


procéder au débroussaillement et si ceci est prévu dans le CCTP, à l´abattage
des arbres et au dessouchage, au rangement des produits et à leur évacuation.

5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET / OU ENCOMBRE 5.3.3 : TRAVAUX EN MILIEU URBAIN ET/OU ENCOMBRE

Lorsque les travaux sont réalisés en milieu urbain, la Lorsqu´une tranchée est ouverte sous route, trottoir ou chemin,
destination des matériaux extraits doit être précisée par le CCTP l´entrepreneur commence par découper avec soin sur l´emprise de la tranchée
les matériaux qui constituent le revêtement, ainsi que ceux de la fondation,
En particulier, il doit être précisé dans le CCTP si les sans ébranler ni dégrader les parties voisines.
matériaux provenant de la chaussée sont : soit triés, soit
transportés aux dépôts, soit disposés parallèlement à la tranchée
de façon qu´ils ne puissent se mélanger, soit transportés en
décharge.

5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES 5.3.4 : DIMENSIONS DES TRANCHEES

La largeur retenue est telle qu´il soit aisé d´y placer les tuyaux La largeur de la tranchée, au fond, entre blindages s´ils existent, est au
et autres éléments, d´y réaliser les assemblages, et d´y effectuer moins égale au diamètre extérieur du tuyau avec des surlargeurs de 0,30 m de
convenablement les remblais autour de la canalisation. part et d´autre pour les diamètres nominaux inférieurs ou égaux à 600 et de
0,40 m au-delà de cette valeur.
Le profil des tranchées à ouvrir est en principe laissé au choix
des entrepreneurs, dans les limites fixées par les autorisations de Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, la largeur
voirie, les autorisations de passage sur les propriétés privées, au fond entre blindages s´ils existent, est au moins égale à la somme des
ainsi que par le décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 relatif à l´hygiène diamètres extérieurs des canalisations augmentée de 0,60 m ou 0,80 m selon le
et la sécurité des travailleurs. diamètre nominal et autant de fois 0,50 m qu´il y a de canalisations moins
une.
La longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertes
doit être précisée dans le CCTP.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
76

5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES D´EXECUTION 5.3.5 : CONDITIONS PARTICULIERES D´EXECUTION

Le CCTP doit préciser les interdictions ou limites d´emploi des


engins mécaniques en raison de la présence éventuelle d´engins
de guerre et définir, s´il y a lieu, les zones dans lesquelles l´emploi
des explosifs est interdit ou soumis à restriction.

5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS 5.4 : POSE DES TUYAUX ET AUTRES ELEMENTS

5.4.1 : BARDAGE 5.4.1 : BARDAGE

Il est recommandé d´approvisionner les éléments au droit de En cas de bardage, des précautions sont prises, notamment :
leur mise en place, avant les opérations de terrassement.
- calage efficace, afin d´éviter tout déplacement accidentel de l´élément en
Des cales en bois peuvent être utilisées pour ne pas détériorer attente,
les éléments.
- mise en place d´une protection et d´un éclairage adaptés aux circulations,
Dans le cas où le bardage n´est pas réalisé, la pose se fera par
tout moyen autorisant l´approche des éléments au-dessus de la - maintien du libre accès aux riverains.
fouille ouverte.

5.4.2 : PREPARATION 5.4.2 : PREPARATION

5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA 5.4.2.1 : EXAMEN DES ELEMENTS DE CANALISATION AVANT LA POSE
POSE

Au moment de leur mise en place, l´entrepreneur examine l´intérieur des


tuyaux et des autres éléments, et les débarrasse de tous les corps étrangers qui
pourraient y avoir été introduits, en respectant l´état de surface.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
77

5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX 5.4.2.2 : COUPE DES TUYAUX

Toutes dispositions, au besoin par déplacement des regards Si la pose l´exige, la coupe de tuyaux est admise.
après accord du maître d´Oeuvre, doivent être prises pour que la
coupe sur tuyaux ne soit faite qu´en cas de nécessité absolue et La coupe est faite avec des outils bien affûtés ou des coupes-tubes et pour
aussi rarement que possible. les tuyaux de gros diamètres avec des tronçonneuses ou scies. Les coupes sont
nettes, lisses et sans fissuration de la partie utile, et forment avec le tuyau
voisin un assemblage de même qualité qu´avec un about d´origine.

5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 5.4.3 : POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES

5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE 5.4.3.1 : REALISATION DU LIT DE POSE

Si l´approvisionnement n´en est pas onéreux, il est préférable Sauf dispositions contraires du CCTP, le fond des tranchées est arasé à
que le lit de pose soit constitué d´un remblai bien gradué, c´est-à- 0,10 m au moins au-dessous de la cote prévue pour la génératrice inférieure
dire se rapprochant des conditions: extérieure de la canalisation. Sur cette épaisseur, sous réserve des stipulations
de l´article 5.2.1.2, un lit de pose est constitué de matériau contenant moins
de 5% de particules inférieures à 0,1 mm et ne contenant pas d´élément de
diamètre supérieur à 30 mm. En terrain aquifère, le lit de pose est constitué de
matériaux de granularité comprise entre 5 et 30 mm.

D étant l´ouverture des mailles qui laissent passer 10, 30 ou 60 En cas de risque d´entraînement de fines issues du sol environnant, il est
p. 100 de l´échantillon. La terre provenant des fouilles peut être nécessaire d´envelopper le lit de pose par un filtre géotextile.
utilisée si elle répond à cette condition.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
78

Le lit de pose est dressé suivant la pente prévue au projet. La surface est
dressée et compactée pour que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou
faible ; si le profil des assemblages les rend nécessaires des niches sont
aménagées dans le lit de pose.

Après exécution du lit de pose, l´entrepreneur vérifie que celui-ci est dressé
selon la pente fixée au projet et en informe le maître d´Oeuvre pour qu´il la
vérifie lui-même, s´il le juge utile.

Dans le cas de béton de propreté ou de dalles de répartition, le tuyau est


posé sur un lit de pose pour lui éviter tout contact avec le béton de propreté
ou les dalles.

Dans le cas de berceaux, leur dimensionnement doit être compatible avec


les caractéristiques des tuyaux.

5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES 5.4.3.2 : MISE EN PLACE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES

Autant que possible, et notamment en sous-sol peu encombré, Les éléments sont posés à partir de l´aval et l´emboîture des tuyaux est
les tuyaux sont posés entièrement entre deux regards consécutifs dirigée vers l´amont.
avant que le remblaiement soit entrepris.
Chaque élément est descendu sans heurt dans la tranchée et présenté dans
Le contrôle du bon alignement des tuyaux et la vérification que l´axe de l´élément précédemment posé, emboité, réaligné et calé.
leur pente est régulière et conforme au projet sont des tâches
essentielles de la surveillance des chantiers. Les tuyaux sont posés en files bien alignées et avec une pente régulière
entre deux regards consécutifs.
Les tuyaux à nappes d´armatures ovalisées doivent être posés
conformément aux recommandations du fabricant.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
79

Pour certaines canalisations, par exemple en polychlorure de Avant la mise en place, les abouts mâle et femelle sont nettoyés. Avant
vinyle, il convient de ne pas lubrifier la garniture d´étanchéité et l´emboîtement, de joints dits "glissants", les garnitures d´étanchéité et les
l´about femelle de l´élément précédemment posé. abouts mâle et femelle sont lubrifiés, le cas échéant, selon les prescriptions
du fabricant, avec un produit spécial.
La réalisation de l´assemblage exige un minimum de temps et
de soin. Il est recommandé de suivre les prescriptions du L´emboîtement est réalisé par une poussée progressive exercée suivant l´axe
fabricant et d´utiliser les appareils et lubrifiants qu´il conseille. de l´élément précédemment posé et de l´élément en cours d´assemblage, en
s´assurant que les abouts restent propres.
L´assemblage des tuyaux est réalisé sur des éléments
comportant une emboîture dont le profil permet d´obtenir L´emboîtement par poussée d´un godet de pelle lorsqu´elle agit par
l´étanchéité par compression radiale d´une bague en élastomère, saccades brutales est interdit, sans protection de l´extrémité de l´élément.
de section appropriée, située entre l´extrémité mâle de l´élément
et l´emboîture. Après assemblage, le jeu entre les extrémités des éléments adjacents est
maintenu dans les tolérances indiquées par le fabricant.

Le calage est soit définitif par remblai partiel, soit provisoire, à l´aide de
cales. Le calage au moyen matériaux durs est interdit.

Lorsque la pente longitudinale l´exige, et si le marché ne les a A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours
pas stipulées, le maître d´Oeuvre peut demander à l´entrepreneur de pose sont provisoirement obturées pour éviter l´introduction de corps
de lui soumettre les dispositions spéciales telles que bétonnage. étrangers.

La réutilisation des éléments déposés est effectuée, s´il y a lieu, Pour les éléments de regards et les boîtes de branchement, le jointoiement
dans les conditions fixées par le marché. au mortier rigide est interdit de même que pour le raccordement des
canalisations à ces ouvrages. Le type de garniture d´étanchéité et les
conditions d´utilisation sont conformes aux prescriptions du fabricant.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
80

5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS 5.4.4 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DES REGARDS

Les prescriptions du fabricant doivent être incluses au CCTP. La pose de ces dispositifs est conforme aux dispositions de la norme NF P
98-312 (EN 124), ou en l´absence de dispositions dans la norme, aux
La cote du dessus du dispositif de fermeture, si elle n´est pas prescriptions du fabricant. En particulier, le cadre du dispositif de fermeture
précisée dans les autorisations de voirie, doit être demandée au est scellé sur le couronnement à une cote permettant le raccordement à la
service responsable de la voirie. chaussée, au trottoir ou à l´accotement. Le dispositif de fermeture est posé de
manière à affleurer le niveau supérieur de la chaussée ou du trottoir.
Il peut être nécessaire d´utiliser des cales en matériaux
inaltérables.

Lorsque les sièges des tampons présentent une alvéole destinée Lorsque les tampons sont en forme de cuvette, cloisonnée ou non par des
au déblocage du tampon, il peut être intéressant de la diriger nervures et qu´ils n´ont pas été remplis en usine, ils reçoivent un remplissage
dans la direction de la canalisation et dans le sens de en béton de liant hydraulique ou asphaltique arasé au niveau supérieur de la
l´écoulement. cuvette. Avant remplissage, la surface de la cuvette est parfaitement nettoyée
de toute matière étrangère (notamment rouille, terre, sable...).

Lorsque les tampons à remplissage comportent en fond de cuvette des


pointes venues de fonderie, ces pointes sont recourbées horizontalement
avant le remplissage, en ménageant un espace d´au moins 15 mm entre la
pointe et la surface supérieure de la cuvette.

5.4.5 BOUCHES D´EGOUT 5.4.5 BOUCHES D´EGOUT

Les bavettes et avaloirs des bouches d´égout sont disposés de manière à


recevoir les eaux issues des caniveaux et les couronnements de manière à
affleurer le niveau supérieur du trottoir.

5.4.6 : APPAREILLAGE D´EQUIPEMENT DES OUVRAGES 5.4.6 : APPAREILLAGE D´EQUIPEMENT DES OUVRAGES

L´exécution doit suivre les recommandations du fabricant de L´entrepreneur procède au réglage des différents appareils, vannes
l´appareillage. murales, siphons...en vue d´assurer un scellement correct et étanche aux
parois et leur bon fonctionnement.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
81

5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE 5.5 : CONSTRUCTION DES OUVRAGES EN PLACE

5.5.1 : GENERALITES 5.5.1 : GENERALITES

L´article 5.5 implique que les dessins soient rendus La canalisation et les ouvrages divers coulés en place sont réalisés
contractuels par le CCTP. Les dispositions adoptées pour les conformément aux dessins du projet. Tous ces ouvrages sont calculés pour
ouvrages divers conditionnent la qualité de l´entretien ultérieur résister à la poussée des terres, aux charges et aux surcharges définies à
du réseau. Pour cette raison, un soin tout particulier doit être l´article 1.4 et conformes aux prescriptions fonctionnelles définies dans
apporté à la fixation de leurs caractéristiques, choisies en l´annexe 2 du présent fascicule.
fonction des procédés d´entretien et de curage dont l´utilisation
est prévue. Le radier des ouvrages est en béton mis en place par vibration interne,
d´épaisseur minimale 0,15 m., armé s´il y a lieu, auquel cas son épaisseur peut
Les charges et surcharges à adopter ont été indiquées à être diminuée sans être en aucun point inférieure à 0,10 m.
l´article 1.4 Le cas échéant, les ouvrages sont calculés
conformément aux dispositions du fascicule n° 62 Titre I du
CCTG.

Lorsque les parois ne sont pas suffisamment étanches, elles


peuvent être revêtues d´un enduit.

Dans le cas d´un ouvrage en béton armé, les hypothèses de Les parois des ouvrages sont étanches et, à l´intérieur, dans un état de
calcul en matière de fissuration acceptable en service seront surface convenable pour l´utilisation. Si nécessaire, les parois sont revêtues
précisées dans le CCTP. de bagigeons soit en goudron désacidifié, soit en bitume à chaud, soit en une
émulsion non acide de bitume, ou tout produit ayant le même effet.
Une attention particulière doit être apportée à l´étanchéité de
l´ouvrage en cas de reprise de bétonnage. Les ouvrages doivent être conçus pour permettre le raccordement de
tuyaux avec la même étanchéité que celle exigée au raccordement des tuyaux
Des conditions de raccordement satisfaisantes peuvent être entre eux.
obtenues en interposant dans les cheminées des ouvrages, au
niveau du raccordement, des manchettes à joints souples, ou des
jonctions souples s´emboîtant sur les éléments mâles des
différents types de tuyaux.

Ces pièces spéciales sont conçues pour assurer une parfaite


étanchéité aux entrées et sorties des ouvrages et la flexibilité de
ces raccordements. Elles évitent ainsi l´effet de cisaillement
constaté sur les raccordements rigides.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
82

5.5.2 : REGARDS 5.5.2 : REGARDS

Les regards en maçonnerie de blocs sont interdits.

Ils comprennent : Les épaisseurs minimales de parois sont les suivantes :

* l´embase composée: - H < 3 m : 0,12 m,

a) d´un radier en béton armé ou non, mis en place par - H ≥ 3 m : 0,15 m.


vibration interne ou vibration des coffrages,
avec H : Hauteur du remblai.
b) d´une cunette,

c) des piédroits arasés à 0,10 m au-dessus de la génératrice Des manchettes de raccordement à joints souples, ou s´il n´existe pas de
supérieure extérieure de la canalisation. manchettes, des tuyaux courts sont incorporés dans la construction des
piédroits de manière à assurer l´étanchéité requise.

* Eventuellement, une dalle armée de raccordement est scellée La dalle réductrice est en béton armé et ses dimensions calculées pour
sur l´embase. Cette dalle est perçée d´un trou de cheminée résister aux charges indiquées à l´article 1.4.
excentré assurant la descente jusqu´à l´une des plages de la
cunette.

* La cheminée verticale de section circulaire ou carrée.

Cette disposition peut être utile lorsque la canalisation


principale a un diamètre nominal supérieur à 1000.

* Le cas échéant, une dalle réductrice permettant de raccorder


la cheminée au dispositif de fermeture.

Des dispositifs spéciaux (paniers ou grilles) peuvent être


prévus au CCTP pour éviter la chute de matières diverses.

COMMENTAIRES
TEXTE
Ressaisie DTRF
83

Il est recommandé d´utiliser des dalles préfabriquées


provenant de fabrications contrôlées.

* Le couronnement permettant la fixation et la rehausse


éventuelle du dispositif de fermeture.

* Le dispositif de fermeture comportant un cadre et un


tampon d´obturation.

* et, pour les regards visitables ou occasionnellement


visitables, le dispositif d´accès précisé au CCTP

La définition des regards visitables, occasionnellement


visitables ou non visitables, figure dans la norme NF P 16-100.

5.5.3 : BOUCHES D´EGOUT 5.5.3 : BOUCHES D´EGOUT

Elles comportent :

* Un radier lisse, présentant une pente dirigée vers la


canalisation d´évacuation s´il y a rejet direct sans décantation, ou
une pente dirigée du côté opposé à la canalisation d´évacuation
s´il y a décantation.

* Des parois verticales. Les épaisseurs minimales des parois sont de 0,12 m.

* Il est indiqué dans le CCTP si la bouche doit être dotée d´un


compartiment de dessablage et de décantation, d´un panier
amovible permettant d´arrêter les déchets ou d´un dispositif
siphoïde.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
84

Les bouches d´égout munies d´un compartiment de Le diamètre du branchement est au moins égal à 0,30 m.
décantation peuvent être dotées d´un dispositif siphoïde si elles
sont équipées d´un by-pass de ventilation débouchant à une
hauteur suffisante.

* Un branchement.

Cette prescription est conforme à l´annexe 3 du présent


fascicule et à la circulaire INT.77-284 "Instruction technique
relative aux réseaux d´assainissement des agglomérations".

* Un cadre destiné à supporter le dispositif de couronnement


de la bouche.

* Un avaloir latéral et une trappe de visite dans le cas de


bouches à avaloir, une grille et éventuellement une trappe de
visite dans le cas de bouches à grilles. L´avaloir latéral est
librement ouvert et soigneusement raccordé au trottoir.

Une attention spéciale est portée à la dimension de la section


affaiblie dans la partie médiane de l´avaloir, de façon qu´elle
puisse résister aux charges et aux surcharges réglementaires.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
85

5.5.4 : CONDITIONS D´EXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES 5.5.4 : CONDITIONS D´EXECUTION DU BETON, DES MORTIERS, DES CHAPES ET ENDUITS

CHAPES ET ENDUITS

Sont identifiés dans le CCTP les ouvrages qui doivent donner La fabrication et la mise en oeuvre des mortiers et bétons non armés,
lieu à justification suivant les autres fascicules du C.C.T.G. l´exécution des ouvrages en béton armé sont réalisés suivant les dispositions
des fascicules du C.C.T.G. relatifs à ces travaux.
Il s´agit des fascicules :

* N° 62 : Conception et calcul des ouvrages et constructions


en béton armé ou précontraint.

* N° 63 : Confection et mise en oeuvre des bétons non armés -


Confection des mortiers.

* N° 65 : Exécution des ouvrages de Génie civil en béton armé


ou précontraint.

Le cas échéant, les ouvrages en béton précontraint éventuels


seront justifiés conformément à la réglementation en vigueur.

Il est recommandé pour la construction des canalisations et


ouvrages courants d´utiliser du béton prêt à l´emploi préparé en
usine, ou en centrale à béton.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
86

5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE 5.5.5 : CANALISATIONS COULEES EN PLACE

Le CCTP doit préciser si les canalisations coulées en place Lorsqu´il est fait usage de coffrages souples, ces coffrages sont soumis à
sont en béton non armé, armé ou précontraint. l´agrément du maître d´Oeuvre. Il n´est pas admis, pour aucune dimension,
de déformation supérieure à 3 pour cent et l´aire de la section de la
Outre le présent fascicule, il convient de se référer aux canalisation après décoffrage ne doit pas différer de l´aire de la section
fascicules n° 62 et 65 rappelés aux commentaires de l´article théorique de plus de 5 pour cent. Il est tenu compte des déformations
5.5.4. prévisibles dans la mise en place des armatures.

La construction des canalisations en béton satisfait sous les tolérances


définies ci-dessus, aux stipulations suivantes :

* Un béton de propreté est exécuté sur toute la largeur de la tranchée.

* Les coffrages sont dans un état permettant de satisfaire aux spécifications


ci-après.

La surface intérieure doit être lisse. Les défauts de régularité de cette


surface ne peuvent être admis que dans la mesure où il s´agit seulement
d´irrégularités accidentelles et locales ne pouvant nuire à la qualité de
l´ouvrage. Aucune réparation de tels défauts ne doit être faite sans
l´autorisation préalable du maître d´Oeuvre.

La mise en place du béton entre coffrages et parois de fouille Les coffrages sont calés à leur niveau et lestés ou bloqués de manière à
favorise la tenue de la canalisation et peut diminuer le prix. Mais, éviter le soulèvement ou déplacement en cours de bétonnage.
lorsque des venues de sables, ou des pertes de laitance dans les
cavités du terrain, ou la contamination par le terrain, sont à Dans le cas où le radier et les piédroits sont réalisés distinctement, le
redouter, les coffrages extérieurs ou des mesures permettant coffrage de ceux-ci et de la voûte s´ajuste sur la partie déjà coulée pour qu´il
d´éviter ces inconvénients (coffrages glissants, voile plastique, n´y ait aucune perte de laitance au niveau des reprises.
etc...) peuvent être indispensables.

COMMENTAIRES TEXTE
Ressaisie DTRF
87

Il convient de tenir compte de procédés d´exécution, et de Sauf accord du maître d´Oeuvre, le béton est coulé entre le coffrage
l´épaisseur du coffrage extérieur pour la largeur de la tranchée intérieur et les parois latérales de la fouille à l´aide de goulottes de manière à
lors des calculs de stabilité, et de prévoir des précautions éviter toute ségrégation; il est mis en place de part et d´autre de l´axe
spéciales pour le remblai (remblai noyé en sable par exemple). longitudinal de l´ouvrage, il est vibré dans la masse.

Les canalisations construites en place peuvent pour la rapidité de


l´exécution, comporter des éléments préfabriqués (dalles, prédalles): après
assemblage, elles doivent répondre aux prescriptions ci-dessus.

5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX 5.6 : EXECUTION DES TRAVAUX SPECIAUX

5.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE 5.6.1 : TRAVAUX PAR FONCAGE

Les travaux exécutés par fonçage doivent l´être par des L´entrepreneur soumet au maître d´Oeuvre le programme de travail assorti
entreprises spécialisées et équipées. des plans et notes de calculs nécessaires.

Les sujétions particulières qui pourraient limiter les efforts de


poussées (présence de canalisations, etc..) doivent être précisées
dans le CCTP.

En cas de présence d´eau et/ou de terrains instables le (ou les)


mode(s) de traitement les plus appropriés doivent être précisés
dans le CCTP : rabattement de nappes, traitement de sols,
confinement du front de taille ...

Les sondages devront être plus rapprochés que ceux prévus


pour l´exécution en tranchées afin de pouvoir apprécier
l´importance des difficultés, et d´autant plus rapprochés que le
terrain est supposé hétérogène.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
88

Ces plans comportent en particulier :

* L´implantation des puits d´entrée et de sortie.

* Le plan d´utilisation des sols en surface pendant la durée des


travaux.

* Les détails de raccordement des éléments de canalisations.

* Après fonçage et avant exécution des regards, les plans


d´exécution de ces derniers.

L´entrepreneur approvisionne les tuyaux adaptés aux conditions de


fonçage tenant compte des résultats des sondages, et des sujétions attendues.

Les puits d´entrée sont conçus et dimensionnés de manière à permettre


toutes les opérations de fonçage dans de bonnes conditions de sécurité et de
précision :

- ils sont blindés eu égard à la nature du terrain et à leur profondeur,

- le dispositif de butée est conçu pour répartir sur le terrain les efforts de
poussée.

- l´appareillage de nivellement est fixé sur un socle stable.

Certains fabricants produisent des tuyaux susceptibles d´être La poussée est répartie d´une manière uniforme sur le pourtour du dernier
utilisés au fonçage. Ces tuyaux doivent satisfaire aux essais de élément de tuyau introduit.
résistance à la rupture et aux essais d´étanchéité.

COMMENTAIRES
TEXTE
Ressaisie DTRF
89

A défaut d´essai spécifique, les fabricants de tuyaux en béton Les écarts en plan et en altitude de l´axe du tuyau à l´axe théorique restent
ou en fibre-ciment admettent que la poussée maximale P en tout point inférieurs à une valeur qui, sauf stipulations différentes du
exprimée en newtons que peuvent supporter les tuyaux au marché, est de 0,05 m.
fonçage est comprise entre :
Les travaux sont conduits de manière qu´aucune poussée soit exercée sur
P = 7 π (Di + e) e et P = 9 π (Di + e) e, formules dans lesquelles: les canalisations ou ouvrages existants.
Di est le diamètre intérieur du tuyau en mm.
e est l´épaisseur minimale de la paroi du tuyau en mm. Des injections de blocage, indépendantes de celles que l´entrepreneur
aurait pu juger utile de faire pour améliorer le glissement des tuyaux dans le
En ce qui concerne les canalisations en fonte ductile, sauf sol, sont faites en fin de chantier pour stabiliser le terrain traversé et en
spécification spéciale du fabricant, la poussée maximale est répartir les efforts sur les tuyaux. Sauf accord du maître d´Oeuvre, la pression
donnée par la formule : d´injection doit rester inférieure à 0,1 MPa, mesurée au point d´injection sur
le tuyau.

P = 150 π (D e - e) e La note de calculs établie par l´entrepreneur, précise :


P en Newtons
D e : Diamètre extérieur en mm - le ou les procédé(s) de travail, avec indication des matériels mis en
e : Epaisseur mini en mm oeuvre,

En outre, la déviation angulaire, au droit du joint entre deux - la valeur maximale de la poussée admise par les éléments,
tuyaux, qui s´accomode de cet effort de poussée, ne doit pas
excéder la valeur suivante : - les longueurs maximales des tronçons entre stations intermédiaires et le
nombre de celles-ci,
20
α max = Di
- la déviation angulaire maximale d´un élément à l´autre.
α max exprimé en radians.
Les emplacements ou parties des puits qui n´auraient pas été utilisés à la
Dans tous les cas, les conditions d´exécution des travaux construction de regards de visites sont remblayés dans les conditions prévues
doivent être connues du fabricant des tuyaux et son avis à l´article 5.8.
recherché sur la poussée de fonçage admissible.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
90

5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE D´UNE GAINE 5.6.2 : TRAVAUX PAR FORAGE DIRECT OU PAR FORAGE D´UNE GAINE

Ce mode de mise en oeuvre ne permet pas d´assurer une grande Les puits d´entrée sont conçus et dimensionnés de manière à permettre
précision sur la valeur de la pente à obtenir, ainsi que sur le tracé toutes les opérations de forage dans de bonnes conditions de sécurité et de
en plan. précision :

Si, lors de la consultation, l´exécution par forage peut être - ils sont blindés eu égard à la nature du terrain et à leur profondeur,
envisagée, les sondages devront tendre à déceler parmi les
sujétions susceptibles de limiter la poussée, la présence de blocs - le dispositif de butée est conçu pour répartir sur le terrain les efforts de
de la grosseur du pas de la tarière (soit environ 40 pour cent du poussée.
diamètre nominal). La présence de tels blocs peut obliger
l´entrepreneur à forer pour un tuyau de diamètre supérieur à celui Si compte tenu de l´imprécision de la mise en place des tuyaux par forage,
prévu. de la tolérance qui peut être admise sur le profil en long et de l´emplacement
des travaux, il y a lieu de mettre en place une gaine permettant le passage du
Dans les terrains meubles et homogènes, la mise en place du tuyau à la cote prévue, le vide entre le tuyau définitif et la gaine est injecté au
tuyau ou de la gaine peut être effectuée au moyen de la fusée, du mortier de ciment.
marteau, de battage de tubes ou du pousse-tube à mandrin.
L´entrepreneur soumet au maître d´Oeuvre le programme de travail assorti
des plans nécessaires.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
91

5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION 5.6.3 : POSE DES CANALISATIONS EN ELEVATION

Les supports adaptés (berceaux, corbeaux, tasseaux,...) et les Quand les éléments sont placés sur un plancher, dans une galerie ou en
colliers doivent être choisis et dimensionnés en fonction des caniveau ou en élévation, ils reposent sur des supports adaptés; ils sont en
caractéristiques et de la nature des tuyaux à poser. outre, s´il y a lieu, retenus par des colliers. Dans le cas où il a été reconnu
nécessaire d´assurer par des ancrages la stabilité d´un élément, l´entrepreneur
En outre, le CCTP doit préciser les dispositions particulières se conforme pour la disposition des ceintures, arcs boutants ou autres
pour protéger les éléments de canalisations des éventuelles organes et pour le scellement de leurs extrémités dans les massifs de butée,
agressions de l´environnement ou de celles résultant des aux dispositions du projet et s´il y a lieu, à celles des dossiers d´exécution.
caractéristiques du sol en cas de contact direct ou indirect avec
ce dernier.

Si nécessaire, les pièces métalliques, telles que colliers,


consoles, ancrages, etc. reçoivent avant la pose des éléments
dont elles assurent le maintien un revêtement protecteur.

La nature du système de protection des pièces de fixation doit


être précisée dans le CCTP.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
92

Le cas échéant, le CCTP doit préciser les conditions de


calorifugeage des conduites et appareils placés en élévation ou en
galerie.

Celles-ci doivent permettre d´assurer un calorifugeage


continu, revêtu d´une enveloppe protectrice et maintenu
solidement.

L´entrepreneur doit avoir soumis à l´acceptation du maître


d´Oeuvre un échantillon du calorifugeage proposé et son mode de
mise en place ou de fixation, et en avoir justifié ses qualités
d´imputrescibilité, d´isolation thermique, de résistance
mécanique et de durabilité.

Des canalisations pré-isolées en usine sont fournies par


certains fabricants.

Dans le cas de canalisations calorifugées exposées aux


intempéries ou à certains risques de dégradation, il peut être
prescrit dans le CCTP une protection complémentaire
constituée, selon l´emplacement de la canalisation, d´un enduit
spécial, d´une gaine...

5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS 5.7 : REALISATION DES BRANCHEMENTS

5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES 5.7.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT DES BRANCHEMENTS SUR LES CANALISATIONS
CANALISATIONS

Les raccords des branchements sur les canalisations


principales sont des points très sensibles du réseau où ils risquent
de provoquer des infiltrations ou fuites génératrices d´importants
désordres. Aussi, un soin particulier doit-il être porté à la pose
des dispositifs de raccordement.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
93

Les culottes de raccordement sont constituées autant que Les culottes sont posées en même temps que la canalisation principale.
possible du même matériau que la canalisation principale.

La longueur utile de la tulipe est limitée à 0,25 m pour


permettre le lissage à l´intérieur de la canalisation principale.

Les raccords de piquage et la tulipe de branchement sont posés sur la


conduite en place et nécessitent le percement de celle-ci selon les
prescriptions décrites à l´article 5.7.2.1.

La tulipe de branchement sur collecteur en place est constituée :

- soit d´une coupe de tuyau d´une longueur utile maximale de 0,25 m avec
son emboiture,

- soit d´une coupe lisse de tuyau d´une longueur utile maximale de 0,25 m
et d´un manchon d´assemblage constitué du même matériau et de diamètre
correspondant.

5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS 5.7.2 : EXECUTION DES BRANCHEMENTS

Les branchements comprennent, de l´aval vers l´amont : Tout branchement pénétrant est interdit.

* un dispositif de raccordement de la canalisation de


branchement à la canalisation générale;

*la canalisation de branchement proprement dite;

* éventuellement, un regard collecteur de branchements;

* la boîte de branchement.

Les branchements à exécuter et leur implantation sont précisés


par le maître d´Oeuvre au moment du piquetage des ouvrages.

Autant que possible, le regard de façade est placé sur le


domaine public et à sa limite.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
94

5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT 5.7.2.1 : DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT

Les raccordements sont obligatoirement de l´un des types suivants :

* sur regards visitables ou occasionnellement visitables;

* sur regards non visitables;

* sur culottes mises en places en même temps que la canalisation


principale;

* sur raccord de piquage;

* par tulipe de branchement, sur collecteur en place.

Dans le cas de mise en place de culottes ou dans le cas de piquage, les


éléments doivent être conformes aux prescriptions de l´annexe 2 du présent
fascicule.

Dans le cas des raccordements sur canalisations en place par raccord de


piquage ou tulipe de branchement, le percement de la canalisation est réalisé
sans percussion par découpe mécanique circulaire avec des outils bien
affûtés. La coupe est nette, lisse et sans fissuration. Après nettoyage soigné de
la canalisation principale, selon le cas :

- le raccord de piquage est fixé sur la canalisation principale par collage


ou par mortier adhésif ou par tout autre moyen assurant l´étanchéité,

- ou la tulipe est scellée de manière qu´il n´y ait aucune saillie à l´intérieur
de la canalisation principale et que l´étanchéité soit assurée.

Les raccordements soit par raccord de piquage, soit par tulipe de


branchement sur une canalisation visitable sont effectués avec une différence
de niveau entre le fil d´eau de la canalisation et le fil d´eau du branchement
comprise entre 0,20 m et 0,30 m.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
95

5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT 5.7.2.2 : CANALISATIONS DE BRANCHEMENT

Le ou les types de tuyaux à utiliser pour les branchements sont Les canalisations de branchement ont un diamètre inférieur à celui de la
précisés dans le CCTP. canalisation principale à laquelle elles se raccordent et, sauf à prévoir des
regards intermédiaires, elles ont un tracé rectiligne.
En application de la circulaire INT 77-284 (JO du 22 juin 1977)
les branchements gravitaires ne doivent pas être réalisés en
diamètre nominal inférieur à 150. Toutefois lorsque la
canalisation principale existante a un diamètre nominal de 150,
celui du branchement peut être de 125 ou de 100.

Si le tracé n´est pas rectiligne, ou si la longueur dépasse 35 m,


des regards intermédiaires sont nécessaires.

Il est souhaitable que la pente du branchement ne soit pas


inférieure à 0,03.

5.8 : REMBLAIEMENT 5.8 : REMBLAIEMENT

Après pose des tuyaux et autres éléments ou réalisation des ouvrages coulés
en place, le remblaiement est entrepris suivant les modalités indiquées ci-
après.

On distingue dans le remblaiement :

- l´enrobage de la canalisation constitué :

* du lit de pose (voir article 5.4.3.1.),

* de l´assise,

* du remblai de protection latéral,

* et du remblai de protection supérieur,

- le remblai proprement dit

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
96

L´exécution de l´enrobage conditionne la bonne tenue des


tuyaux.

Dans certains cas, certaines parties de l´enrobage peuvent être


supprimées, confondues ou modifiées, ainsi par exemple :

- certains tuyaux comportant un ou des appuis incorporés


peuvent autoriser la suppression de l´assise et l´exécution directe
des remblais de protection,

- en cas d´assise en béton ou graves traitées, elle peut être


arasée à une cote différente de celle de l´axe de la canalisation. Il
en est tenu compte dans la détermination de la résistance du
tuyau,

- dans le cas de petits diamètres, assise et remblais de


protection peuvent éventuellement être réalisés ensemble en une
seule fois.

La limite maximale de l´épaisseur d´une couche compactée est


difficile à fixer a priori tant elle est dépendante :

* de la nature du remblai,

* de la nature de la canalisation,

* des moyens mis en oeuvre pour le compactage.

Habituellement, cette limite varie entre 0,30 m et 0,60 m.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
97

5.8.1 : EXECUTION DE L´ASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION 5.8.1 : EXECUTION DE L´ASSISE ET DU REMBLAI DE PROTECTION

Les précautions prises pour l´exécution de l´assise et du L´exécution de l´assise et des remblais de protection est effectuée avec tous
remblai de protection correspondent aux hypothèses retenues matériaux (sable, gravier, tout venant, ) agréés par le maître d´Oeuvre,
pour le choix des tuyaux dans le chapitre III du présent fascicule. compatibles avec les caractéristiques des tuyaux.
Ces précautions sont justifiées pour la bonne conservation des
ouvrages. Si la réutilisation des déblais est prévue au CCTP, ils sont purgés de tous
éléments susceptibles de porter atteinte aux canalisations et à leur aptitude au
Si le matériau de remblai s´y prête et si la nature du terrain le compactage.
permet, la mise en place complète de l´assise et des remblais de
protection peut être réalisée hydrauliquement, mais en une seule
fois.

5.8.1.1 : EXECUTION DE L´ASSISE 5.8.1.1 : EXECUTION DE L´ASSISE

Ces cas particuliers sont, par exemple, l´absence de Sauf cas particuliers indiqués dans le CCTP, au-dessus du lit de pose et
compactage avec des moyens appropriés, l´assise à l´aide de sol- jusqu´à la hauteur de l´axe de la canalisation, le matériau de remblai est
ciment, béton maigre, grave-ciment. poussé sous les flancs de la canalisation et compacté de façon à éviter tout
mouvement de celle-ci et à lui constituer l´assise prévue.

Afin d´assurer à la canalisation une assise qui ne sera pas décomprimée par
la suite, il convient de réaliser l´assise après relevage partiel des blindages,
s´ils existent.

Si l´assise peut être amenée à une décompression, le maître d´Oeuvre


apprécie l´importance de cette décompression et en tient compte en fonction
de la résistance des tuyaux pour adapter éventuellement le choix des
matériaux constitutifs de l´assise.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
98

Cette situation peut se produire par exemple, en cas de 5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION
mauvaise tenue du terrain et/ou lorsque les blindages ne peuvent
être relevés partiellement.

Pour apprécier le degré de décompression de l´assise, il


convient notamment de prendre en compte la nature du terrain et
celle des blindages (épaisseur, profil, ...) : plus un blindage est
épais ou de profil contourné, plus le risque de décompression est
important.

5.8.1.2 : EXECUTION DU REMBLAI DE PROTECTION

Au-dessus de l´assise, le remblai et son compactage sont poursuivis, par


couches successives, symétriquement puis uniformément, jusqu´à une
hauteur d´au moins 0,10 m au-dessus de la génératrice supérieure de
l´assemblage (manchon, collerette,...), de façon à parfaire l´enrobage.

5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS 5.8.1.3 : CAS PARTICULIER DES CANALISATIONS DE PETITS DIAMETRES
DIAMETRES

Ces dispositions ont pour but d´éviter la remontée des tuyaux Sauf dispositions contraires dans le CCTP, pour les canalisations de petits
lors du compactage. diamètres, l´assise et le remblai de protection sont réalisés en une seule fois.

On peut admettre, à condition de disposer de moyens de


compactage adaptés et que le terrain s´y prête, les limites ci-
dessous pour les canalisations de petits diamètres :

- 200 mm pour les tuyaux flexibles,

- 300 mm pour les tuyaux rigides.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
99

5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT 5.8.2 : EXECUTION DU REMBLAI PROPREMENT DIT

5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE 5.8.2.1 : RECONSTITUTION DES SOLS EN TERRAIN DE CULTURE
CULTURE

Dans les terrains libres ou de culture, où des dommages En terrain libre ou de culture, à partir de la hauteur visée en 5.8.1.2, le
résultant d´une décompression des terrains est peu à craindre, il remblai est poursuivi à l´aide d´engins mécaniques avec la terre des déblais.
est possible d´être moins exigeant sur le compactage de ce Cette terre est répandue par couches successives et régulières, et elle est
remblai et de se contenter d´un léger damage. légèrement damée.

Au cas où des engins agricoles de masse élevée circuleraient Les blocs de roche, gravois, débris végétaux ou animaux sont triés et
sur certaines sections, il pourra être opportun que soient exclus des terres ou matériaux destinés au remblaiement. La reconstitution
imposées sur ces sections, dans le CCTP, l´application des des espaces verts ou prairies est réalisée avec la terre végétale, préalablement,
stipulations de l´article 5.8.2.2. mise en cordon lors des déblais ou par mise en place des mottes de gazon,
lorsque le découpage et la mise en dépôt sont prévus au CCTP.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
100

5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT 5.8.2.2 : REMBLAI SOUS VOIRIE ET RETABLISSEMENT PROVISOIRE DES
PROVISOIRE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS

Un remblai mal exécuté entraîne la décompression du terrain Lorsque la canalisation est placée sous voirie, le remblai au-dessus de la
ce qui peut causer des dommages aux immeubles riverains, une hauteur visée à l´article 5.8.1.2 peut être poursuivi avec la terre des déblais, à
gêne aux usagers de la voirie, éventuellement des accidents, et l´aide d´engins mécaniques. Cette terre est répandue par couches successives,
des dépenses de remise en état importantes. Ces dangers régulières et compactées.
justifient les exigences relatives aux compactages, et dans les
situations défavorables, l´abandon des blindages. L´entrepreneur trie et enlève, s´il y a lieu, les blocs de roches, gravois,
débris végétaux ou animaux... qui ne doivent pas être enfouis dans les
Il est recommandé au maître d´Oeuvre : fouilles.

- de rechercher avant les travaux, en liaison avec les services


gestionnaires de la voirie, par détermination de l´Optimum
PROCTOR sur les échantillons de sols fournis par les sondages
visés aux commentaires de l´article 4.1, les sections dans
lesquelles le remblai risque de nécessiter le traitement ou le
remplacement des déblais, de façon à chiffrer correctement le
montant des travaux.

- d´informer l´entrepreneur du contenu des autorisations de


voirie.

Le degré de compacité doit être fixé dans le CCTP. L´épaisseur des couches et les modalités du compactage sont telles que le
degré de compacité soit atteint.

S´il n´est pas possible d´atteindre le degré de compacité Dans le cas où il n´est pas possible d´obtenir la compacité recherchée,
souhaité, même après correction des déblais, le maître d´Oeuvre l´entrepreneur se conforme aux instructions du maître d´Oeuvre (traitement
recherche, en liaison avec les services gestionnaires de la voirie, ou substitution des sols...)
toute solution permettant d´éviter l´élimination totale des
déblais.

Les exigences sur le compactage sont d´autant plus strictes que


la voie est fortement circulée ou qu´elle se trouve en zone
urbanisée.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
101

Les éboulements et les surlargeurs éventuellement causées par Les dispositifs de blindage sont enlevés au fur et à mesure de la progression
un enlèvement prématuré du blindage avec remblai, peuvent du remblai.
entraîner des charges supplémentaires pour la canalisation.

L´enlèvement du blindage au fur-et-à-mesure du remblai est


souhaitable pour éviter la décompression des terrains qui
résulterait d´un enlèvement brutal après le remblai total.
Toutefois, cette opération est toujours difficile, elle peut même
être impossible dans le cas de tranchées profondes et avec
certains types de blindages. Dans ce cas, le coût de l´opération
doit être pris en considération pour déterminer s´il n´est pas
préférable d´abandonner les blindages.

Le remblai est arrêté à la cote fixée dans le CCTP ou dans les A tout moment, l´écoulement des eaux de ruissellement est assuré ; les
autorisations de voirie pour la reconstitution de la voirie et saignées sont maintenues, les caniveaux et les rives de chaussée sont nettoyés
poursuivi dans les conditions fixées par ces textes de façon à de toute boue.
rétablir provisoirement la chaussée, les trottoirs et les
accotements.

5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES 5.8.3 : CAS PARTICULIER DES REMBLAIS HYDRAULIQUES

Lorsque le remblaiement est exécuté hydrauliquement, l´ensemble des


phases décrites à l´article 5.8 est réalisé en une seule fois, et en aucun cas, au-
dessus d´un remblai compacté mécaniquement.

5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE 5.8.4 : QUALITE DE MISE EN OEUVRE

Le maître d´Oeuvre doit s´assurer, au début du chantier que Un essai préalable est effectué contradictoirement entre le maître d´Oeuvre
l´entrepreneur dispose des moyens de compactage convenables. et l´entrepreneur avec les matériels dont dispose l´entreprise. Au cours de cet
essai, l´épaisseur des couches et le nombre de passes des engins sont
Suivant le cas, il pourra être utilisé comme engins de déterminés pour assurer le degré de compacité recherché.
compactage : des pilonneuses vibrantes, des plaques vibrantes,
des rouleaux vibrants,... L´épaisseur des couches et la cadence de mise en oeuvre sont celles
retenues au cours des essais.
Certains de ces matériels nécessitent la vérification préalable
de la capacité de résistance du fond de la tranchée, du lit de pose
et de la canalisation.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
102

5.8.5 : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS 5.8.5 : EXAMENS VISUELS ET/OU TELEVISUELS

Les obstacles sont par exemple : branchement pénétrant, La continuité, la régularité du fil d´eau, la déviation angulaire ainsi que
garniture d´étanchéité mal posée, outillage, .... l´absence d´obstacle sont examinées et, d´une manière générale, sont décelées
toutes anomalies.
La définition de canalisations visitables peut être fixée par
accord entre le maître d´Oeuvre et l´entrepreneur. Dans le cas de canalisations visitables, cet examen est réalisé visuellement.

L´interprétation des informations télévisuelles peut être Dans le cas contraire, tout ou partie de ce contrôle est réalisé à l´aide d´un
délicate et nécessite un opérateur qualifié et expérimenté. système télévisuel, à la charge de l´entrepreneur.

5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT 5.8.6 : EXECUTION DES FINITIONS ET REMISES EN ETAT

5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET 5.8.6.1 : ENTRETIEN DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS
ACCOTEMENTS PROVISOIRES PROVISOIRES

Il y a intérêt : L´entrepreneur entretient les chaussées, trottoirs et accotements rétablis


provisoirement, maintient et entretient la signalisation jusqu´à la réfection
. à limiter le plus possible, voire à supprimer, le délai séparant définitive ou jusqu´à la réception.
le rétablissement provisoire et la réfection définitive des
chaussées ; Faute par l´entrepreneur d´assurer convenablement l´entretien provisoire
et notamment les réparations consécutives aux tassements éventuels des
. à appliquer des restrictions appropriées à la circulation tranchées et aux dégradations de leurs abords, il y est pourvu à ses frais et,
jusqu´à réfection définitive. sauf cas d´urgence ou de péril, après mise en demeure.

Si la réfection définitive est exclue du marché, le C.C.A.P.


indique par qui et quand elle est effectuée. Le bordereau des prix
fixe la rémunération éventuelle de l´entrepreneur pendant le délai
où il a la charge de l´entretien.

L´urgence et le péril peuvent être constatés par le maître


d´Oeuvre, les services gestionnaires de la voirie, les maires, les
services de police ou de gendarmerie.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
103

5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS 5.8.6.2 : REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET
ET ACCOTEMENTS ACCOTEMENTS

Pour chacune des voies intéressées, les conditions techniques La réfection définitive a pour but de rétablir les revêtements des chaussées,
de la dite réfection doivent être précisées dans le CCTP, en trottoirs et accotements. Elle est exécutée suivant les règlements de voirie.
conformité avec les règlements de voirie.

5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES 5.8.6.3 : REMISE EN ETAT DU SOL ET DES CLOTURES

Il est recommandé pour éviter toute contestation ultérieure, de Avant l´achèvement des travaux, il est procédé à la remise en état du sol et
procéder contradictoirement, avec les propriétaires intéressés, à les clôtures déposées sont reconstituées dans un état au moins équivalent à
un constat des lieux et au besoin à un état exact des limites leur état initial.
séparatives des propriétés, en faisant appel, s´il est nécessaire, à
un homme de l´art.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
104

CHAPITRE VI : CONDITIONS DE RECEPTION

6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION 6.1 : EXAMENS PREALABLES A LA RECEPTION

6.1.1 : GENERALITES 6.1.1 : GENERALITES

Ce délai de vingt jours peut être réduit dans les documents Vingt jours ouvrés au moins avant de procéder à un examen préalable à la
particuliers, en raison des troubles susceptibles d´être apportés à réception, l´entrepreneur prévient le maître d´Oeuvre de la date et de l´heure
la circulation en raison de l´existence du chantier. envisagées. En l´absence du maître d´Oeuvre, l´entrepreneur procède
néanmoins à l´examen et l´informe des résultats.

Les examens font l´objet de procès-verbaux contresignés par le maître


d´Oeuvre.

Dans ces procès-verbaux figurent notamment les observations relatives :

- aux types d´examens réalisés tronçon par tronçon


- au respect des niveaux et des cotes des ouvrages,
- aux conditions d´implantation, de pose et de conformité des canalisations et
autres
éléments de réseaux,
- au compactage,
- aux constatations résultant de l´inspection visuelle ou télévisuelle,
- à l´étanchéité
- à l´écoulement,
- aux remises en état des lieux.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
105

6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE 6.1.2 : ESSAIS DE COMPACTAGE

Ces exigences sont le plus souvent données par référence à un Dans le cas où des exigences de compacité du remblai sont fixées dans le
pourcentage de l´Optimum Proctor Normal et peuvent CCTP, la régularité de la mise en oeuvre des remblais et leur compacité sont
concerner : vérifiées par un laboratoire agréé par le maître d´Oeuvre.

- l´enrobage de la canalisation Il est procédé aux essais lorsque la totalité ou une partie seulement du
- et/ou le remblai proprement dit. linéaire des tranchées est complètement remblayée, et avant la réfection des
chaussées, trottoirs et accotements.
Des essais sont à effectuer dans la zone d´enrobage lorsque le
degré de compacité de cette zone est pris en compte dans le
calcul du comportement mécanique des tuyaux (voir chapitre 3)

Le nombre des emplacements où les essais sont effectués doit


être fixé dans le CCTP.

Des essais sont à effectuer à une profondeur de 0,50 m au-


dessous de la couche de fondation ou du sol fini, s´il est
nécessaire de vérifier le compactage du remblai proprement dit.

Des essais peuvent être effectués à une profondeur différente


de celles indiquées ci-dessus, et variable en fonction de celle de
l´ouvrage.

Les modalités d´acceptation des résultats et les conditions de


réalisation de contre-épreuves doivent être fixées dans le CCTP
Toutefois, si pour obtenir la compacité convenable
l´entrepreneur est conduit à extraire le remblai préalablement mis
en oeuvre, les dépenses d´extraction, de remise en place et les
vérifications des remblais nouvellement mis en oeuvre sont à sa
charge.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
106

6.1.3 : EPREUVE D´ETANCHEITE A L´EAU 6.1.3 : EPREUVE D´ETANCHEITE A L´EAU

6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES 6.1.3.1 : CONDITIONS GENERALES

L´entrepreneur prend les dispositions utiles pour réaliser ou Les épreuves d´étanchéité sont toujours exécutées après vérification des
faire réaliser les épreuves avec le personnel, le matériel et les niveaux et des cotes des ouvrages, après remblai total des fouilles.
fournitures nécessaires.
Les épreuves d´étanchéité sont réalisées, après accord entre le maître
Ces prescriptions ne doivent cependant pas faire obstacle à d´Oeuvre et l´entrepreneur, par tronçon de réseau, sur la totalité des éléments
l´utilisation d´autres procédures qui apparaîtraient mieux pris ensemble ou séparément.
adaptées aux conditions locales, notamment en milieu urbain
dense, dans le cas de canalisation de grand diamètre ou en Chaque tronçon est obturé à ses extrémités aval et amont.
présence d´une nappe fluctuante.

Par tronçon, on entend :

a) soit un tronçon de conduite et son regard amont ;

b) soit une conduite et le ou les branchements qui s´y


raccordent ;

c) soit un tronçon de conduite et son regard amont plus


branchement(s)

d) soit un tronçon de conduite et son regard amont plus


branchement(s) s´évacuant dans le regard amont ;

e) soit un regard seul plus les branchements qui s´y écoulent ;

f) soit la conduite seule ;

g) soit la conduite munie d´un té hermétique traversant des


regards visitables.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
107

6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL 6.1.3.2 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A
INFERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTE
NAPPE PERMANENTE SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA
SUPERIEURE DE LA CANALISATION CANALISATION

6.1.3.2.1 : IMPREGNATION 6.1.3.2.1 : IMPREGNATION

Les conduites, regards et branchements étant obturés, comme il est dit à


l´article 6.1.3.1., les ouvrages sont remplis d´eau à hauteur :

- du dessus du tampon du regard amont,


- ou à une hauteur inférieure si ce remplissage entraîne une mise en charge des
ouvrages supérieure à 0,04 MPa. La pression de 0,04 MPa (4 m de colonne
d´eau) est mesurée à partir du radier de l´extrémité amont du tronçon à
éprouver.

En cas de tronçon essayé sans regard, la pression d´épreuve est établie à


0,04 MPa (4 m de colonne d´eau) au radier de l´extrémité amont du tronçon.

Ce cas particulier peut se rencontrer sur des canalisations à En aucun cas, la pression à l´extrémité aval du tronçon à essayer ne
très forte pente. dépasse 0,1 MPa (10 m de colonne d´eau).

Sauf dispositions contraires, compte tenu des composants des matériaux,


les délais d´imprégnation sont les suivants :

. Béton : 24 heures
. Grès : 1 heure
. Amiante-ciment : 1 heure
. PVC : 1 heure
. Fonte : 1 heure.

Après les délais d´imprégnation indiqués pour les divers matériaux, les
niveaux primitifs sont rétablis par un apport d´eau.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
108

6.1.3.2.2 : ESSAI 6.1.3.2.2 : ESSAI

La durée de l´essai est de 30 minutes après le délai d´imprégnation et


rétablissement de la hauteur d´eau si nécessaire. Passé ce délai, le volume
d´eau d´appoint nécessaire pour rétablir le niveau initial est mesuré. Suivant
la nature du matériau employé, ce volume d´appoint est inférieur à la valeur
figurant dans le tableau ci-dessous :

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
109

Les quantités d´eau indiquées ci-contre n´ont de valeur que


dans les conditions d´épreuve et ne doivent pas être interprétées
comme des débits de fuite en fonctionnement normal.

Pour information, les valeurs exprimées ci-contre conduisent


pour les tuyaux actuellement certifiés, aux quantités d´eau
suivantes :

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
110

6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL 6.1.3.3 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL INFERIEUR A
INFERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTE 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE PERMANENTE SITUEE A PLUS DE
SITUEE A PLUS DE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION
SUPERIEURE DE LA CANALISATION

Les essais sont réalisés dans les conditions suivantes :

L´apparition d´écoulements éventuels en provenance de la nappe est


observée. L´essai est satisfaisant si l´ écoulement mesuré à l´aval est inférieur
aux valeurs fixées à l´article 6.1.3.2.2.

6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL 6.1.3.4 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL SUPERIEUR A
SUPERIEUR A 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE 1200 POSEES HORS NAPPE PHREATIQUE OU SOUS UNE NAPPE PERMANENTE
NAPPE PERMANENTE SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SITUEE A MOINS DE 0,50 M DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA
SUPERIEURE DE LA CANALISATION CANALISATION

Dans certains cas particulier, cet essai peut s´appliquer à des Les essais sont réalisés comme décrit à l´article 6.1.4.2. après un examen
canalisations de diamètre nominal inférieur à 1200. visuel du tronçon. Toutefois, si le maître d´Oeuvre le prévoit, les essais
peuvent également être réalisés dans les conditions suivantes :

Les regards sont isolés par obturation amont et aval et essayés comme
décrit à l´article 6.1.3.2.

Les assemblages sont essayés à l´aide d´un appareillage approprié à la


pression de 0,04 MPa (4 m de colonne d´eau).

La durée de l´essai est de 30 minutes sans respecter le délai d´imprégnation.


Pendant ce temps, on mesure le volume d´eau nécessaire à maintenir la
pression. Ce volume ne doit pas être supérieur à celui fixé à l´article 6.1.3.2.2.
pour 1 m de canalisation, suivant la nature du matériau employé.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
111

6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL 6.1.3.5 : CAS DES CANALISATIONS DE DIAMETRE NOMINAL EGAL OU
EGAL OU SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE SUPERIEUR A 1200 POSEES DANS LA NAPPE PHREATIQUE SITUEE A PLUS DE 0,50
SITUEE A PLUS DE 0,50 M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE M AU-DESSUS DE LA GENERATRICE SUPERIEURE DE LA CANALISATION
SUPERIEURE DE LA CANALISATION

Les essais sont réalisés dans les mêmes conditions que celles décrites dans
l´article 6.1.3.3. après un examen visuel du tronçon.

6.1.4 : EPREUVE D´ECOULEMENT 6.1.4 : EPREUVE D´ECOULEMENT

Le bon écoulement est vérifié visuellement, après l´épreuve à l´eau, au


moment de la vidange des ouvrages essayés.

Dans le cas où la canalisation est située dans la nappe phréatique on


verse une quantité d´eau limitée depuis l´extrémité amont, afin de s´assurer du
bon écoulement.

Ressaisie DTRF
112

6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR 6.2 : DOCUMENTS A FOURNIR

6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT 6.2.1 : DOSSIERS DE RECOLEMENT

Le maître d´Oeuvre a intérêt à remettre à l´entrepreneur les Sauf stipulation différente du marché, les dossiers de récolement des
contrecalques des plans qui lui ont servi à dresser le projet. travaux, conformes à l´exécution, sont soumis au visa du maître d´Oeuvre
dans le délai de deux mois à partir de la réception. Si le maître d´Oeuvre ne les
a pas visés ou s´il n´a pas formulé d´observations dans le délai d´un mois après
leur remise par l´entrepreneur, les dossiers sont réputés acceptés.

Sauf indication différente du marché, les plans sont établis sur les fonds des
plans issus des contrecalques fournis par le maître d´Oeuvre en utilisant les
symboles :
- de l´annexe C,
- de la norme NF P 02 001.

Les dossiers de récolement comprennent, pliés sous format A4, les


documents suivants :

1. Le plan général des réseaux.

2. Les plans de détail des réseaux comportant notamment :


. les caractéristiques des tuyaux : sections, nature et classe ;
. les regards et ouvrages annexes dûment numérotés avec cote des fils d´eau,
et cote des tampons en système I.G.N. ;
. le repérage des ouvrages cachés avec distances à des ouvrages apparents,
les renseignements pour les traversées spéciales ;
. les branchements avec leurs caractéristiques.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
113

Il est recommandé de fixer au C.C.A.P. une retenue provisoire Dans le cas où l´échelle du fond de plan est inférieure à 1/500, un carnet de
qui soit très supérieure au montant du prix d´établissement et de repérage est joint aux plans de détail des réseaux.
fourniture des plans (qui est d´environ 0,3 p. 100 du montant des
travaux).
3. Les profils en long.

4. Les plans, coupes, élévations - les notes de calcul et les coupes détaillées,
si elles sont nécessaires - des ouvrages spéciaux, notamment lorsqu´il s´agit
des ouvrages enterrés non visitables, des ouvrages conçus par l´entrepreneur
et des ouvrages sous voie publique.

5. Le carnet des branchements, le schéma de repérage de chaque


branchement et son numéro, les caractéristiques du branchement,
l´identification de l´immeuble, ainsi que tous les renseignements non
susceptibles de figurer sur le plan général.

6.2.2 : PROCES-VERBAUX D´ESSAIS 6.2.2 : PROCES-VERBAUX D´ESSAIS

Sauf stipulation différente dans le CCTP, l´entrepreneur établit et fournit


au maître d´Oeuvre les procès-verbaux des essais préalables à la réception de
compactage et d´étanchéité.

COMMENTAIRES TEXTE

Ressaisie DTRF
114

ANNEXE N° 1 CONTRACTUELLE AU FASCICULE 70 :


PERFORMANCES APPLICABLES AUX ELEMENTS DU RESEAU AUTRES QUE LES TUYAUX

1. OBJET

La présente annexe au fascicule a pour objet de définir les performances que doivent présenter les éléments du réseau autres que les tuyaux, ainsi que de
fournir des indications propres à illustrer le respect de ces critères, à partir de spécifications (article 4) et de schémas de principe des principaux
ouvrages (article 5).

2. TYPES D´OUVRAGES CONCERNES

Les ouvrages suivants sont concernés par la présente annexe :

- dispositifs de fermeture,

- regards visitables ou occasionnellement visitables,

- regards non visitables,

- boîtes de branchement,

- dispositifs de raccordement (raccord de piquage, tulipe de branchement, culotte...),

- bouches d´égout.

Ne sont pas traités dans la présente annexe, les ouvrages spéciaux tels que réservoirs de chasse, chambre de relevage, dessableurs,...

Ressaisie DTRF
115

3. DEFINITIONS DES CRITERES LIES AUX OUVRAGES

Les critères fonctionnels sont les suivants :

3.1.

Garantir l´étanchéité à l´eau de l´intérieur vers l´extérieur du réseau et de l´extérieur vers l´intérieur de celui-ci.

3.2.

Assurer une résistance mécanique suffisante pour supporter les charges statiques ou dynamiques auxquelles ils sont soumis.

3.3.

Présenter des caractéristiques géométriques adaptées aux fonctions auxquelles ils sont destinés (accessibilité, continuité hydraulique, déviations
angulaires, rétention des déchets, entretien du réseau...).

4. SPECIFICATIONS APPLICABLES AUX OUVRAGES

4.1. DISPOSITIFS DE FERMETURES

L´ensemble des ouvrages de couronnement est conforme aux prescriptions de la norme NF P 98 312 (norme européenne EN 124) qui précise
notamment les conditions d´essais permettant de vérifier les spécifications définies en 4.1.2..

Dans tous les cas :

4.1.1.

Pour les réseaux séparatifs, sur les réseaux d´eauxusées, ils présentent une étanchéité aux pénétrations d´eau de ruissellemen
t.

Ressaisie DTRF
116

4.1.2. ILS RESISTENT A UNE CHARGE DE :

- 400 kN sur regards,

- 400 kN pour les grilles de bouches d´égout, sous chaussée,

- 250 kN pour les grilles de bouches d´égout sous chaussée, au niveau du caniveau, jusqu´à 0,5 m au-delà du trottoir (*).

(*) Dans le cas où il est imposé des grilles de 0,5 m de large, il faut une résistance de 400 kN.

4.2. REGARDS VISITABLES OU OCCASIONNELLEMENT VISITABLES

L´ensemble des regards est conforme aux prescriptions de la norme NF P 16 100 qui précise notamment les conditions d´essais permettant de vérifier
les spécifications définies en 4.2.1. et 4.2.2.

Dans tous les cas :

4.2.1.

L´élément de fond est étanche sous une pression interne de 0,1 MPa. Les autres éléments constituant le regard sont étanches sous une pression interne
de 0,05 MPa. Les jonctions avec les tuyaux sont réalisées à l´aide de joints souples.

4.2.2.

Chaque élément vertical résiste à une charge minimale de rupture de 30 kN/m2 pour les matériaux à comportement rigide. Pour les matériaux à
comportement flexible, l´élément présente un module de rigidité minimal de 2 kN/m2.

Les pièces de couronnement, dalles réductrices et les structures d´accueil des dispositifs de fermeture, résistent à 300 kN. En cas d´emploi de matériaux
non portants, une dalle de répartition résistant dans les mêmes conditions est nécessaire.

Ressaisie DTRF
117

4.2.3. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES :

4.2.3.1. CARACTERISTIQUES COMMUNES :

* Préservation de la continuité hydraulique :

- hauteur minimale de la cunette :

- angle de raccordement entre collecteur et branchement dans la cunette :

DN branchement ≤ 0,5 DN collecteur : α ≤ 1,57 rd, (α ≤ 90°)

DN branchement > 0,5 DN collecteur : α ≤ 1,18 rd (α ≤ 67° 30).

- Le niveau de la génératrice inférieure du branchement est supérieur à celui de la génératrice inférieure du collecteur.

- Le raccordement dans la cunette présente un profil (ex : pointe de coeur) permettant de faciliter l´écoulement.

- Pente de la banquette : 10 % ± 2 %.

Ressaisie DTRF
118

4.2.3.2. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX REGARDS VISITABLES :

- Dimension minimale intérieure : 1 000 mm.

- Dimension de l´ouverture d´accès : 600 mm.

- Etre équipés de dispositifs de descente résistant à la flexion, l´arrachement et à la corrosion, sauf dispositions particulières du CCTP.

. Profondeur minimale des échelons : 0,10 m,

. Profondeur maximale des échelons : 0,16 m,

. Largeur minimale des échelons : 0,30 m,

. Distance entre deux échelons : 0,30 m.

4.2.3.3. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX REGARDS OCCASIONNELLEMENT VISITABLES:

- Dimension minimale intérieure : 800 mm ;

4.3. REGARDS NON VISITABLES ET BOITES DE BRANCHEMENT

L´ensemble de ces éléments est conforme aux prescriptions de la norme NF P 16 100 qui précise notamment les conditions d´essais permettant de
vérifier les spécifications définies en 4.3.1. et 4.3.2..

Dans tous les cas :

4.3.1.

L´élément de fond est étanche sous une pression interne de 0,1 MPa. Toutefois pour les boîtes de branchement, cette pression est ramenée à 0,04 MPa.
Les autres éléments constituant l´ouvrage sont étanches sous une pression interne de 0,03 MPa. Les jonctions avec les tuyaux sont réalisés à l´aide de
joints souples., eux-mêmes étanches sous une pression identique à celle prescrite pour l´ouvrage considérée.

Ressaisie DTRF
119

4.3.2.

Chaque élément vertical résiste à une charge minimale de rupture de 30 kN/m2 pour les matériaux à comportement rigide. Pour les matéri aux à
comportement flexible, l´élément présente un module de rigidité minimal de 2 kN/m2.

4.3.3. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES :

4.3.3.1. CARACTERISTIQUES COMMUNES :

* Préservation de la continuité hydraulique :

- hauteur minimale de la cunette :

h = D/3(1 + 1,25 sin β) où β = angle de déviation

- pente minimale de la surface de raccordement : 8 %

- angle de raccordement α entre canalisation principale et branchement :

DN branchement ≤ 150 : α ≤ 1,57 rd (α ≤ 90°)


DN branchement > 150 : α ≤ 1,18 rd (α ≤ 67° 30´)

- le raccordement dans la cunette présente un profil (ex : pointe de coeur) permettant de faciliter l´écoulement.

Ressaisie DTRF
120

* Accessibilité :

L´ouvrage est accessible pour permettre le contrôle et l´entretien du réseau. Les ouvrages borgnes sont donc interdits.

4.3.3.2. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX REGARDS NON VISITABLES :

Dimension minimale intérieure : 400 mm.

4.3.3.3. CARACTERISTIQUES PARTICULIERES AUX BOITES DE BRANCHEMENT.

- Dimensions minimales intérieures :

Ces dimensions sont fonction de la profondeur de la boîte et de l´usage (repérage du branchement à la surface du sol - contrôle visuel de l´écoulement-
entretien par équipements mécaniques ou hydrauliques - surveillance par caméra - obturation pour travaux).

Elles sont toujours supérieures à celle de la canalisation du tuyau de branchement.

Ressaisie DTRF
121

Le tableau ci-après précise en fonction de chacun de ces paramètres les valeurs minimales du diamètre ou du côté du carré :

p = distance entre le fil d´eau et la surface du sol.

Le CCTP peut indiquer d´autres limites que celles du tableau ci-dessus, en fonction des conditions locales d´exploitation.

Par passage direct, on entend le passage de l´effluent en ligne droite depuis l´amont jusqu´à l´aval de la boîte de branchement.

Ressaisie DTRF
122

4.4. DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT

4.4.1.

Le dispositif de raccordement doit présenter la même étanchéité que l´élément de canalisation sur lequel il se raccorde. Il est donc étanche sous une
pression interne de 0,1 MPa.

4.4.2.

Le dispositif de raccordement doit présenter une résistance équivalente à celle de la canalisation sur laquelle il est placé. Il résiste donc aux charges
minimales correspondant à la classe de résistance ou de rigidité à laquelle appartiennent les éléments de la canalisation.

4.4.3. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES.

* Préservation de la continuité hydraulique :

. conditions de raccordement :

DN Branchement 125 ou 150 : DN branchement/DN principal ≤ 0,75

DN Branchement > 150 : DN branchement/DN principal ≤ 0,67

. angles de raccordement :

. Aucun branchement ne pénètre dans la canalisation sur laquelle il se raccorde.

Ressaisie DTRF
123

4.5. BOUCHES D´EGOUT

4.5.1.

Le raccordement de la canalisation d´évacuation sur la bouche d´égout est étanche : il est pourvu de joints d´étanchéité souples eux-mêmes étanches
sous une pression interne de 0,04 MPa.

4.5.2. CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES FONCTIONNELLES :

. Collecte en surface des eaux de ruissellement :

.. dimensions de l´avaloir : seront précisées dans le CCTP

.. le profil de la bouche est adapté aux types de bordure et de caniveau sur lesquels elle est placée afin de faciliter la collecte des eaux de
ruissellement. Ce profil est conforme à une des normes NF P 98 302 ou 304 ou 98 401.

. Rétention des déchets :

.. hauteur minimale entre le fil d´eau de la canalisation d´évacuation et le fond du réservoir de décantation : seront précisées dans le CCTP.

.. profil du fond de la bouche : seront précisées dans le CCTP.

. Evacuation des effluents :

.. diamètre minimal de la canalisation d´évacuation : 300 mm.

5. SCHEMAS DE PRINCIPES

Les quatre fiches suivantes ont pour objet d´illustrer schématiquement les caractéristiques fonctionnelles d´ouvrages traités dans la présente annexe,
respectivement aux paragraphes 4.2, 4.3 et 4.4.

Ressaisie DTRF
124

REGARD
NON VISITABLE
A SECTION CIRCULAIRE OU CARREE
BOITE DE
BRANCHEMENT Ø 250 à 600

Ressaisie DTRF
125
DISPOSITIFS

DE CULOTTE - RACCORD DE PIQUAGE

RACCORDEMENT TULIPE DE BRANCHEMENT

Ressaisie DTRF
126
REGARD
A SECTION CIRCULAIRE DE DIAMETRE Ø 1000
VISITABLE (avec échelons)
pour tuyau de diamètre nominal inférieur ou égal à Ø 800

Ressaisie DTRF
127

REGARD
OCCASIONNELLEMENT A SECTION CIRCULAIRE DE DIAMETRE Ø 800
VISITABLE
pour tuyau de diamètre nominal inférieur ou égal à Ø 800

Ressaisie DTRF
128

ANNEXE A NON CONTRACTUELLE


AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 70

PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUES


DANS LES PROJETS DE CANALISATIONS D´ASSAINISSEMENT

Dans le chapitre III traitant du dimensionnement des canalisations, le paramètre sol est pris en compte uniquement par les efforts de
compression diamétrale qu´il induit sur l´ouvrage. Il s´agit là d´un aspect particulier de l´interaction sol-canalisation.

Le massif de sol qui renferme l´ensemble canalisation, tranchée, lit de pose, peut avoir un comportement dû aux conditions natu relles ou à
celles créées par les travaux de mise en place de la canalisation, qui sont à prendre en compte dans le projet pour que la perennité et le bon
fonctionnement ultérieurs de la canalisation soient assurés.

Des enquêtes sur la pathologie des canalisations d´assainissement ont montré que le comportement de sol environnant était très souvent en
cause, et qu´il était caractérisé par un cetain nombre de mécanismes types examinés au § 2. Ces mécanismes peuvent conduire à d es déplacements, des
efforts de flexion longitudinale, voire des efforts de compression diamétrale non pris en compte dans les méthodes de calculs c lassiques et provoquer
des désordres importants et un disfonctionnement de la canalisation.

On trouvera ci-après des indications sur ces mécanismes géotechniques et des recommandations permettant d´apporter des solutions aux
différents problèmes posés par le sol lors de l´établissement d´un projet de canalisation.

Ressaisie DTRF
129

1. IMPORTANCE DU PARAMETRE "SOL" VIS-A-VIS DE LA PERENNITE DE LA CANALISATION

Dans tout projet de canalisation, le paramètre "sol" doit être pris en considération, soit pour constater que ce paramètre ne pose pas de
problèmes particuliers (cas le plus fréquent), soit pour poser correctement les problèmes géotechniques et envisager les mesure s propres à les résoudre.

Il y a lieu de prendre en compte :

a) les conditions géotechniques initiales :

. géométrie des couches,


. nature des sols rencontrés,
. hydrogéologie.

b) les conditions géotechniques résultant de l´exécution des travaux

Ces conditions interviennent dans les mécanismes géotechniques susceptibles de conduire à des désordres sur la canalisation, et décrits
sommairement ci-après.

2. COMPORTEMENT DU SOL ENVIRONNANT PENDANT ET APRES LA POSE DE LA CANALISATION

2.1. GLISSEMENT DE TERRAIN

Ils entraînent avec eux la canalisation surtout lorsqu´elle est perpendiculaire à la pente. Différents cas sont possibles :

a) canalisation sur une pente initialement instable :

- pente naturelle,

- remblai sur pente.

Une remontée de la nappe est souvent à l´origine de la mise en mouvement du sol.

b) canalisation sur une pente rendue instable par le creusement de la tranchée.

Dans tous les cas, la pente doit être suffisamment stable pour éviter les désordres dans la canalisation.

Ressaisie DTRF
130

2.2. AFFAISSEMENTS ET EFFONDREMENTS

Ils sont dus à l´existence d´un vide souterrain entraînant des mouvements dans le sol sus-jacent, et par suite, des efforts de flexion ou de
cisaillement dans la canalisation qu´il renferme pouvant aller jusqu´à sa ruine complète.

Ces affaissements peuvent être progressifs et donc maîtrisables (cas des exploitations minières profondes).

Ils peuvent aussi être brutaux et localisés (phénomènes de fontis) et avoir une origine artificielle (tunnels, carrières souterraines, mines) ou
naturelle (cavités de dissolution).

Les cavités de dissolution se rencontrent :

a) dans les roches peu solubles telles que les calcaires et les dolomies : les cavités peuvent préexister (karsts) mais n´évoluent pas pendant la durée
de vie d´une canalisation.

b) dans les roches très solubles telles que le sel et le gypse : les dissolutions peuvent être très rapides s´il y a circulation d´eau et les vides se former
pendant l´exploitation de la canalisation.

2.3. ENTRAINEMENTS HYDRODYNAMIQUES DE MATERIAUX FINS

L´écoulement de l´eau dans un sable fin crée des forces hydrodynamiques tendant à entraîner les éléments de sol dans le sens de l´écoulement.

Le risque d´entraînement est fonction du gradient hydraulique et des caractéristiques du sol (perméabilité, résistance au cisaillement,
granularité).

Dans le cas d´une canalisation mise en place sous la nappe, la canalisation (si elle n´est pas étanche) et son environnement perméable (lit de
pose, remblai de tranchée) peuvent constituer un drain favorisant les écoulements d´eau et donc les entraînements de fines, notamment en cas de
pompages pendant l´exécution, ou de pompages voisins non liés à la canalisation.

Les manifestations de ce phénomène sont les suivantes :

- les fines du sol sont entraînées, soit dans la canalisation, soit dans des cavités formées elles-mêmes par l´entraînement du sol, soit dans des
exutoires naturels (fissures d´un substratum rocheux, par exemple).

- les vides ainsi créés au voisinage de la canalisation provoquent des désordres dans celle-ci (ruptures, fissures, déboîtement s) favorisant la
pénétration du matériau à l´intérieur et contribuant ainsi à l´amplification du phénomène.

Ressaisie DTRF
131

2.4. TASSEMENTS DU SOL ENVIRONNANT

Dès que les tassements sont importants (zones marécageuses, tourbières, argiles molles, remblais non compactés), il y a risque de tassements
différentiels non négligeables et donc, pour une canalisation, efforts de flexion, déboîtements, contre-pentes... Ces tassements différentiels dangereux
peuvent se produire lorsque la canalisation est posée :

a) dans un remblai récent sur zone compressible en cours de consolidation,


b) dans une zone très compressible non remblayée,
c) dans un remblai mal compacté reposant sur un substratum résistant,
d) dans un site où l´on passe d´une zone compressible à une zone non compressible (phénomène de "point dur").

Il faut également signaler les tassements dus aux très fréquents remaniements de fonds de tranchée surtout dans les sols argileux (causes
mécaniques, climatiques, hydrauliques,...)

Tous ces tassements plus ou moins rapides suivant la perméabilité du sol ne sont généralement pas pris en compte lors du dimensionnement de
la canalisation. Outre les efforts de flexion longitudinale, ils peuvent aussi entraîner des efforts de compression diamétrale supérieurs à ceux pour
lesquels la canalisation a été dimensionnée.

2.5. GONFLEMENT ET RETRAIT DES ARGILES RAIDES

Certaines argiles et marnes raides, lorsqu´elles sont déchargées et mises en présence d´eau, ont tendance à gonfler en absorbant de l´eau. Ce
gonflement peut conduire à deux types de problèmes pour les canalisations :

a) l´argile qui gonfle librement voit sa résistance diminuer et devient compressible. On est alors dans le cas du remaniement de fond de fouille
examiné au paragraphe précédent,

b) si une canalisation est mise en place peu de temps après le creusement de la tranchée, l´argile déchargée qui ne peut gonfler librement du fait
de la présence de la canalisation exerce sur elle des efforts (pression de gonflement) qui peuvent être suffisamment importants pour
occasionner des désordres.

Une argile raide qui perd de son eau par dessication subit une diminution de volume avec fissuration : c´est le phénomène de re trait. Si cette
argile est remise en présence d´eau, elle a tendance à gonfler.

Lorsqu´une canalisation se trouve dans une argile soumise à des cycles gonflement-retrait par suite des fluctuations du niveau de la nappe
phréatique, elle peut subir des désordres importants.

Ressaisie DTRF
132

3. PROBLEMES D´EXECUTION LIES AU SOL

3.1. EXECUTION EN TRANCHEE

a) Présence de formations rocheuses

Il s´agit essentiellement de savoir si le sol qui va renfermer la canalisation est un sol meuble ou un sol rocheux (dont il faut préciser s´il s´agit
d´un rocher sain ou altéré) afin de choisir au mieux le mode de terrassement (nécessité ou non d´explosifs). En particulier, il est important,
lorsque le rocher se trouve à une certaine profondeur, de bien connaître suivant le profil en long de la canalisation, les variations en continu
de la cote de son toit, et de préciser, le cas échéant, l´importance et les propriétés de la partie altérée.

b) Venues d´eau importantes

La connaissance du régime hydraulique de la zone intéressée par la canalisation à mettre en place, est essentielle pour prévoir correctement les
conditions dans lesquelles devront s´effectuer les travaux. Cette connaissance du régime hydraulique est, bien sûr, indissociable de celle du
sol.

Elle doit permettre de prévoir, suivant le cas :

- un terrassement à sec sans problèmes,


- la nécessité d´un système de rabattement de la nappe pendant la durée des travaux, lorsque les venues d´eau dans la tranchée risquent d´être
importantes (terrains perméables sous la nappe).
- des pompages en fond de tranchée pendant la durée des travaux,
- un système de drainage provisoire approprié.

Il faut se rappeler que toutes ces mesures peuvent comporter des risques d´entraînements hydrodynamiques des fines du sol et de remaniement
du fond de fouille.

c) Soutènements des tranchées

Si des parois talutées sont retenues, la pente des talus devra être fixée en fonction des caractéristiques mécaniques des sols et des conditions
hydrauliques.

C´est en fonction également de ces mêmes critères qu´on devra choisir et éventuellement dimensionner le dispositif de soutènement dans le cas
de tranchée à parois verticales : blindage semi-jointif ou doublement jointif (utilisation éventuelle d´un rideau de palplanches).

Ressaisie DTRF
133

3.2. EXECUTION PAR FONÇAGE OU FORAGE

Un tel projet d´exécution ne peut se concevoir qu´après une reconnaissance géotechnique très approfondie, la faisabilité de l´opération, et, le
cas échéant, le choix du matériel à prévoir étant liés aux conditions géotechniques et hydrogéotechniques.

3.3. I NFLUENCE DES MODES D´EXECUTION SUR LES OUVRAGES ENVIRONNANTS

Le choix des modes d´exécution peut avoir une influence sur les ouvrages environnants (chaussées, voies ferrées, ouvrages d´art , immeubles...).
Ce choix devra donc les prendre en compte. En particulier, il faudra examiner les conséquences de certaines dispositions envisagées :

- pompages ou drainages provoquant des déformations par entraînement de fines, ou par rabattement de nappe,

- soutènements trop déformables entraînant des déformations du sol dans le voisinage,

- utilisation d´explosifs,

- canalisation non étanche drainant l´eau de la nappe et provoquant des tassements,

4. ETUDE DES SOLS

Les mécanismes examinés précédemment montrent qu´il y a une interaction étroite entre le comportement de l´ouvrage en service, le
comportement géotechnique des terrains et les conditions d´exécution. Il est donc nécessaire de procéder à une étude de sol. Il s´agit de définir les
contraintes géotechniques qui peuvent avoir une incidence directe ou indirecte sur la pérennité de l´ouvrage et sur les conditions d´exécution. Cette
étude concerne :

1) les propriétés géotechniques des sols qui conditionnent leur aptitude aux terrassements et leur tenue à court terme (géométr ie, caractéristiques
de nature et d´état, caractéristiques mécaniques) et les variations de ces propriétés suivant le profil en long et le profil en travers.

2) les conditions hydrauliques qui ont une influence sur l´exécution des travaux et sur le comportement ultérieur de la canalis ation et du sol
environnant.

La prise en compte dans l´établissement du projet des propriétés géotechniques des sols et des conditions hydrauliques, constitue l´objectif final
de l´étude géotechnique. Celle-ci doit fournir au maître d´oeuvre des recommandations sur le type de canalisation, sur son mode d´appui au sol et sur la
méthode d´exécution les mieux adaptées à l´environnement géotechnique.

Ressaisie DTRF
134

Les canalisations d´assainissement sont, dans la très grande majorité des cas, des ouvrages linéaires peu profonds. Du fait de leur faible
profondeur par rapport au terrain naturel, ces ouvrages affectent les terrains superficiels qui correspondent généralement :

- soit à des matériaux naturels (alluvions, éboulis) ou artificiels (remblais),

- soit à une frange d´altération ou de remaniement d´un substratum rocheux plus profond,

- soit à des terrains alluvionnaires dans les zones de vallées.

De par leur origines, ces terrains présentent des propriétés géotechniques généralement défavorables.

Le projeteur est donc confronté à des problèmes de reconnaissance spécifique inhérents à ces caractéristiques :

- longueur du linéaire à reconnaître qui interdit l´emploi systématique de sondages ponctuels, trop onéreux,

- contraintes d´environnement interdisant l´utilisation de certaines techniques géophysiques légères, en zone urbanisée (courant électrique,
vibrations...).

- modicité des sommes dégagées au stade des études du projet,

- problèmes d´extrapolation ou d´interpolation des résultats géotechniques ponctuels, en raison de l´hétérogénéité des sols de surface,

- mauvaise adaptation des cartes géologiques éditées par le Service Géologique National.

Dans ces conditions, il y a donc lieu de préférer les méthodes légères et globales - recherches d´archives, photos aériennes, géomorphologie
dans le déroulement des études qui permette d´adapter la reconnaissance à l´importance du projet.

Si dans les cas les plus simples, une analyse documentaire assortie d´une visite sur place peuvent suffire, l´exécution d´ouvrages plus importants
implantés en site difficile, justifie une reconnaissance géotechnique plus détaillée, basée sur la mise en oeuvre de méthodes spécifiques. Selon la
complexité du projet et les difficultés géotechniques pressenties, l´étude géotechnique peut être scindée en plusieurs phases successives (ou
simultanées, le cas échéant).

- phase n° 1 : enquête de sol

- phase n° 2 : étude géotechnique qualitative ou semi-quantitative

- phase n° 3 : reconnaissance géotechnique complémentaire et études détaillées de problèmes spécifiques de mécanique des sols.

Ressaisie DTRF
135

La succession ou la simultanéité de ces 3 phases est décidée en fonction de critères qui ne relèvent pas strictement du domaine de la
géotechnique, mais qui sont généralement déterminants : organisation administrative du projet et planning. Néanmoins, il est toujours préférable de
hiérarchiser les études et en particulier de disposer du maximum de renseignements disponibles à un stade donné afin d´optimise r techniquement et
financièrement les investigations ultérieures, si celles-ci s´avèrent nécessaires.

Phase n° 1 - Enquête sur le sol

Cette phase initiale, essentiellement documentaire, doit intervenir le plus tôt possible dès la définition des projets. Elle consiste en une
recherche des contraintes géotechniques du site, en tirant parti de la documentation existante et en effectuant un examen visuel des lieux.

Elle peut se traduire, au moindre coût, et sans intervention lourde sur le site, par l´établissement d´un rapport "d´analyse documentaire des
contraintes géotechniques" qui peut comporter les éléments suivants :

- le recensement des sources d´informations utilisées avec indication de leur fiabilité,

- les observations effectuées sur le site,

- une revue des difficultés géotechniques prévisibles sur la base de l´interprétation des données receuillies (difficultés de terrassement, tenue des
fouilles, sensibilité de l´environnement, stabilité générale du site...),

- un profil géologique et hydrogéologique prévisionnel avec les localisations des contraintes géotechniques répertoriées.

Cette phase d´étude, qui ne nécessite qu´une intervention légère (de l´ordre de un à quelques jours de géotechnicien) est absolument
indispensable dans tous les cas, si l´on veut intégrer le paramètre géotechnique à l´ensemble des contraintes du projet. Elle peut suffire dans un certain
nombre de cas où le contexte géotechnique ne met pas en cause l´économie ou la pérennité de l´ouvrage.

Elle peut conduire à modifier le projet pour tenir compte des caractéristiques géotechniques. Toutefois, si le projet est situé dans une zone
difficile ou hétérogène, elle ne peut permettre de lever tous les aléas inhérents à la structure, à la nature et à l´état des terrains ainsi qu´à la p résence
d´une nappe aquifère. Elle ne peut pas non plus dans ce cas fournir des indications fiables sur les possibilités de réutilisation en remblais des sols
extraits.

C´est pourquoi il est souvent nécessaire de compléter la phase d´enquête (phase 1) par une reconnaissance légère sur le site (phase 2).

Ressaisie DTRF
136

Phase 2 - Etude géotechnique qualitative

Cette phase a pour objet de définir plus précisément la stratigraphie et les caractéristiques des sols et de préciser la profondeur de la nappe
phréatique.

Les résultats ainsi obtenus doivent permettre de juger de la continuité et de l´homogénéité des sols sur le linéaire concerné et de localiser les
difficultés géotechniques et les passages difficiles ("points durs"), tels que les terrains compressibles, les zones instables, les formations solubles,
affouillables, gonflantes, les zones d´arrivée d´eau, etc ...

Les moyens à mettre en oeuvre au cours de cette phase d´étude doivent être proportionnés à l´importance de la canalisation et aux difficultés
géotechniques prévisibles. Schématiquement, on peut distinguer deux cas :

a) les canalisations de faible diamètre (Ø ≤ 500 mm) réalisées à ciel ouvert, à très faible profondeur ( ≤ 2,00 m)

L´investigation est limitée par le coût global de l´opération. Les prélèvement ponctuels, à la pelle mécanique ou à la tarière, doivent être
concentrés dans les zones supposées critiques.

Lorsque la continuité latérale des couches n´est pas certaine (zone de versants, de vallées), on pourra recourir à des méthodes globales non
destructives et spécialement aux mesures géophysiques de surface telles que :

1) le trainé électrique : mesure de la résistivité apparente des sols qui dépend de leur nature et de leur teneur en eau.

2) la radio-magnéto tellurique (RMT) : mesure des composantes horizontales des champs magnétique et électrique créés par des émissions
d´ondes électromagnétiques et détermination d´une résistivité apparente du sol.

3) la sismique-réfraction : détermination des variations d´épaisseur et de compacité des couches de sol, à partir de la mesure des vitesses de
propagation d´ondes sismiques réfractées au niveau des interfaces.

Rapides et peu onéreuses, ces méthodes ont l´avantage d´être non destructives et de délivrer des informations en continu, après étalonnage sur
quelques forages à la tarière ou à la pelle.

Toutefois, chaque méthode possède un domaine d´utilisation bien spécifique et le choix doit être fait par un géotechnicien qualifié, après une
étude de faisabilité.

Ressaisie DTRF
137

b) les canalisations de moyen à fort diamètre (Ø > 500 mm) réalisées à ciel ouvert ou en souterrain, à une profondeur quelconque et les canalisations
de faible diamètre (Ø < 500 mm) à une profondeur supérieure à 2 m

En plus des moyens non destructifs indiqués ci-dessus, il y a lieu de prévoir des sondages (destructifs, carottés éventuellement,
pénétrométriques) permettant de tester l´homogénéité des sols, et même, si l´importance des problèmes le justifie, de caractéri ser mécaniquement les
familles de sols rencontrés (caractéristiques de cisaillement et de compressibilité par exemple) par des essais classiques de mécanique des sols en
nombre limité. La pose de piézomètres, à ce stade, peut être très utile.

L´utilisation d´enregistrement de paramètres de forage permet d´appréhender, à un moindre coût, la nature des sols dans les terrains très
hétérogènes et plus particulièrement dans les sols rocheux altérés.

Cette phase de l´étude est conclue par un rapport de synthèse géotechnique précisant :

- la définition des familles de sol homogènes et leur disposition géométrique et structurale,

- la définition et le fonctionnement du système hydrogéologique : charge d´eau au dessus du radier, perméabilité de l´aquifère, fluctuation des
niveaux, écoulements,

- l´implantation des points délicats et la définition des problèmes d´exécution ou de pérennité de l´ouvrage qui risquent d´en résulter,

- les possibilités de réutilisation en remblai des matériaux excavés en tranchée,

- l´impact du projet ou de sa réalisation sur l´environnement ou les ouvrages voisins.

Dans la conclusion de ce rapport, on devra indiquer clairement si cette phase d´étude suffit ou si, compte tenu des problèmes spécifiques
rencontrés, il est nécessaire de passer à la phase 3 plus quantitative.

Ressaisie DTRF
138

Phase 3 - Etude spécifique

Elle n´est mise en oeuvre que lorsque des problèmes spécifiques du type de ceux qui sont énumérés dans le § 2 ci-dessus risquent d´avoir une
influence déterminante sur l´économie ou la pérennité de la canalisation et que leur résolution passe par l´utilisation des méthodes habituelles de la
mécanique des sols. Elle doit apporter les éléments qui manquaient aux phases 1 et 2 pour traiter ces problèmes et effectuer si nécessaire :

- des études de stabilité de tassement ou de gonflement des sols,

- le dimensionnement des ouvrages de soutènement (parois des tranchées),

- les adaptations nécessaires pour résoudre les problèmes hydrauliques dans les meilleures conditions (pompages, filtres ...),

- le traitement du terrain par injections (cavités...),

- l´étude des méthodes de terrassement (notamment pour le rocher),

- l´étude de la réutilisation des déblais de tranchées en remblai et leurs conditions de compactage,

- l´étude de l´impact des travaux à réaliser sur l´environnement.

Pour mener à bien, ces études, des données complétant celles obtenues dans les phases 1 et 2 sont nécessaires. Ces données sont obtenues à
partir de moyens divers dont le choix est du ressort d´un spécialiste. La gamme des sondages et essais possibles est donnée ci-après :

a) Sondage carottés

- avec extraction d´échantillons remaniés permettant de déterminer la nature du sol, sa teneur en eau, sa granulométrie, ses limites d´Atterberg
(liquidité, plasticité), les teneurs en matières organiques et carbonate de calcium, les caractéristiques de compactage (essais PROCTOR). Ces
caractéristiques permettent de classer les sols (classification absolue type LPC (Laboratoires des Ponts et Chaussées) ou en fonction des
aptitudes aux terrassements type RTR (Recommandations pour les terrassements routiers).

- avec extraction d´échantillons intacts soumis à des essais particuliers permettant de déterminer :

. la masse volumique du sol,


. ses caractéristiques de compressibilité, de gonflement (essais oedométriques),
. sa résistance au cisaillement (essais à la boite, au triaxial, de compression simple, au scissomètre de laboratoire).

Ressaisie DTRF
139

b) Essais de sol en place

Ils peuvent souvent compléter, voire remplacer avantageusement les essais de laboratoire sur échantillons intacts. On ne fera ici que les citer :

. essai scissométrique (mesure de la cohésion non drainée des sols mous argileux),

. essai pressiométrique (mesure de la pression limite et du module de déformation des sols),

. diagraphie nucléaire ( c - c et neutrons, mesure du poids volumique et de la teneur en eau),

. essais de pompage (mesure de la perméabilité des sols).

Cette étude spécifique doit se conclure par un rapport fournissant tous les éléments nécessaires à la compréhension et à la résolution des
problèmes posés et comportant, si besoin est :

. le dimensionnement des fondations spéciales, des ouvrages de soutènement ;

. les calculs de tassement, de stabilité, de rabattement de nappes ;

. des données sur le traitement des cavités éventuelles (injections) ;

. des recommandations sur les remblais de tranchées et leur compactage, notamment sur la constitution, la nature et la protecti on du lit de pose
de la canalisation, pour les travaux réalisés en tranchées.

. Recommandations sur le mode de soutènement du front de taille, méthode de creusement, injections préalables, systèmes de poussées,
injections de serrage, pour les travaux réalisés par fonçage.

. Recommandations sur la constructibilité des puits de poussée et de sortie, pour les travaux de fonçage.

Articulation des phases de l´étude géotechnique avec l´avant-projet sommaire (APS) et l´avant projet détaillé (APD).
Cette articulation est résumée par le schéma ci-après :

Ressaisie DTRF
140

Ressaisie DTRF
141

5. PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS GEOTECHNIQUES DANS L´ETABLISSEMENT DES PROJETS

On se place dans l´hypothèse où les conditions géotechniques posent des problèmes et où la phase 2 et éventuellement la phase 3 de l´étude de
sols sont le plus souvent nécessaires. Il s´agit de se prémunir contre les risques inhérents aux mécanismes géotechniques énumérés au § 2, la solution se
situant le plus souvent dans un compromis entre deux attitudes :

- supprimer ou diminuer la cause du problème,

- accepter certains risques ou adapter le projet.

On propose ci-après un éventail de solutions propres à résoudre les problèmes énumérés au § 2;

5.1 CANALISATIONS SUR UNE PENTE INSTABLE

Dans le cas où la pente est initialement instable, on peut choisir une ou plusieurs des solutions suivantes :

- changer le tracé,

- limiter le linéaire de tracé perpendiculaire à la pente,

- améliorer la stabilité par les méthodes habituelles telles que modifications de la géométrie, systèmes de drainage, soutènements.

5.2 CANALISATION EN ZONE D´AFFAISSEMENT OU D´EFFONDREMENT

Sauf dans le cas où un traitement par injection est envisagé sur l´ensemble du site, on est contraint :

- soit d´accepter le risque d´une dégradation ponctuelle qu´il faudra réparer. Un suivi dans le temps s´avère alors nécessaire ;

- soit de rechercher un type de canalisation et un mode de fondation capables de supporter les conséquences d´un affaissement ou d´un effondrement.
Possibilité d´utiliser des canalisations fondées sur des semelles filantes utilisant, suivant les cas, le béton armé, le béton, la grave-ciment, la grave-
laitier avec éventuellement des additifs de structures tels que géotextiles. Ces semelles doivent être dimensionnées avec une condition de fontis :
franchissement de vide de plusieurs mètres.

Dans le cas où les cavités sont dues à des phénomènes de dissolution (sel-gypse), il y a lieu d´éviter l´aggravation du phénomène par circulations d´eau
autour de la canalisation (rôle du drain joué par la tranchée et la canalisation).

Ressaisie DTRF
142

5.3. ENTRAINEMENTS HYDRODYNAMIQUES DE MATERIAUX FINS AUTOUR DE LA CANALISATION

Un certain nombre de précautions peuvent être prise pour éviter ou limiter ce phénomène dont les conséquences peuvent être graves pour la
canalisation.

a) Ces entraînements peuvent se produire lors des travaux, lorsque le pompage en fond de fouille conduit à un gradient hydrauli que élevé, et que le sol
est constitué de sable fin. (voir article 5.2.1. du présent fascicule)

b) Ces entraînements peuvent aussi se produire après les travaux, le lit de pose et la canalisation jouant un rôle de drain, surtout dans le cas où le sol
environnant est un sable fin sous l´eau.

Les solutions à un tel problème sont à choisir parmi les suivantes :

. éviter qu´il y ait drainage par le lit de pose en introduisant des coupures transversales en matériau imperméable dans le lit de pose perméable,

. si on ne peut éviter ce drainage ou s´il n´est pas souhaitable de le faire (cas où ce drainage améliore la stabilité du site, par exemple), il est préférable
d´utiliser un matériau assez grossier (graviers) pour le lit de pose et de le protéger par un filtre géotextile (la canalisation peut être également protégée).

5.4. CANALISATION SOUMISE AUX TASSEMENTS DU SOL

a) Canalisation en zone compressible

Si la canalisation est mise en place dans une zone compressible remblayée dans son ensemble, il est souhaitable de s´en préoccuper dès la conception
du remblaiement général, en faisant en sorte que la plus grande partie du tassement puisse avoir lieu avant la mise en place de la canalisation. Si tel
n´est pas le cas, il y aura lieu parfois de faire au moins un traitement local de la zone compressible sur plusieurs mètres de part et d´autre du tracé
(substitution de sols compressibles en tout ou partie, utilisation de remblais allégés, surcharges temporaires, drains verticau x...) avant la mise en place
de la canalisation. Ceci est également valable lorsque la canalisation est mise en place dans une zone remblayée mal compactée, (par ex : décharge),
dans ce cas, un traitement par compactage dynamique le long du tracé peut être envisagé.

Pour limiter au maximum les contrepentes dues aux tassements différentiels, il est recommandé de prévoir une pente moyenne supérieure aux cas
courants.
Dans les cas extrêmes, on sera amené à fonder la canalisation sur pieux, ce qui nécessite d´en tenir compte dans les conditions de calcul de l´ouvrage.

Ressaisie DTRF
143

b) Tassements dus au remaniement du sol

Dans certains sols, l´ouverture d´une tranchée provoque un remaniement, c´est-à-dire une altération des propriétés mécaniques du sol qui, notamment,
devient plus compressible. La canalisation qu´il supporte peut subir, de ce fait, des tassements préjudiciables à sa pérennité ou à son bon
fonctionnement. Les paramètres qui influent sur ce remaniement sont les suivants :

1. Nature et résistance du sol : un sol sableux hors nappe pose peu de problèmes ; un sol argileux sous la nappe, surtout s´il est peu résistant, et
un sable fin, boulant, sous la nappe peuvent poser des problèmes importants.

2. Conditions climatiques (défavorables : pluie, gel...)

3. Durée d´ouverture de la tranchée (dans tous les cas, elle devra être aussi courte que possible).

4. Dimensions de la canalisation et surtout profondeur h de la tranchée

On distinguera schématiquement :
- les canalisations superficielles (h ≤ 2 m)
- les canalisations profondes (h > 2 m)

5. Conditions d´exécution :

On distinguera :

A) les conditions normales :

Absence de blindage de la tranchée et absence de pompage,


Blindage jointif descendu au fur-et-à-mesure du terrassement et pompage en fond de fouille.

B) les conditions spéciales :

Blindage jointif préalable au terrassement et pompage en fond de fouille


Blindage jointif et rabattement de nappe préalable au terrassement.

Des conditions intermédiaires peuvent bien entendu être préconisées.

Ressaisie DTRF
144

Le tableau de la page 45 résume les différents cas possibles, les difficultés étant croissantes du haut vers le bas. Les deux hauteurs de tranchées
simulent :
- les canalisations superficielles (h ≤ 2 m)
- les canalisations profondes (h > 2 m)

Remarques

1. L´augmentation de l´épaisseur du lit de pose ne résoud pas le problème de la zone remaniée. Elle peut, par contre, présenter des inconvénients
comme, par exemple, l´accroissement du tassement du sol sous-jacent, si celui-ci est compressible.

2. Les techniques du forage ou du fonçage permettent le plus souvent de s´abstraire du problème de remaniement.

Ressaisie DTRF
145

Remaniement du sol en tranchée en fonction des conditions géotechniques et des conditions d´exécution.
La surface grisée représente le sol remanié, les chiffres 1, 2, 3 figurant schématiquement l´importance du
remaniement par ordre croissant, le remaniement au niveau 1 pouvant être considéré comme acceptable.
Le double trait vertical figure le blindage.

Ressaisie DTRF
146

c) Choix de la canalisation, du mode d´exécution et du niveau de l´étude de sols en fonction des tassements prévisibles.

* Conditions géotechniques favorables

Elles se rencontrent pour tous les sols qualifiés de résistants et pas ou peu compressibles qui vont des sols semi-rocheux jusqu´aux limons en passant par
les marnes, les argiles, les sables et graves hors d´eau, etc...
Dans la plupart des cas, il n´y a pas de problème majeur :

. la fondation superficielle normale est constituée par un lit de pose classique dimensionné par les règles pratiques en vigueu r,

. le choix du type de tranchée (talutée ou maintenue par blindage) est fait à partir de conditions économiques, et après une étude sommaire de
stabilité permettant la pose de la canalisation en toute sécurité.

L´étude géotechnique sera généralement limitée à la phase 1. Le choix de la canalisation dépend de la profondeur et de la nature du remblai (présence
de blocs...)

* Sols argileux peu résistants et compressibles

Ces sols correspondent généralement à des dépôts alluvionnaires récents (tourbes, vases, argiles molles) mais il peut s´agir également de remblais mal
compactés.

En fonction de l´importance de la canalisation, deux cas sont à considérer :

Canalisations de faible diamètre (Ø ≤ 500 mm) à faible profondeur ( ≤ 2 m)

Tous les types de canalisations doivent pouvoir être utilisés avec une fondation normale superficielle (lit de pose en cailloux de quelques
décimètres d´épaisseur au maximum).

En général, on peut utiliser des conditions d´exécution normales et l´étude géotechnique se situe au niveau de la phase 2.

Si, lors de l´étude en phase 2, on découvre des zones ponctuelles ou étendues (leur longueur pouvant aller de quelques mètres à plusieurs
dizaines de mètres) avec des conditions hydrauliques sévères (venues d´eau importantes, gradients élevés), la mise en oeuvre de conditions
d´exécution spéciales peut s´avérer nécessaire.

Ressaisie DTRF
147

Canalisations dont le diamètre dépasse 500 mm et la profondeur est quelconque ou canalisations dont le diamètre est inférieur à 500 mm et la
profondeur supérieure à 2 m

Il y a dans ce cas un problème spécifique vis-à-vis de la pérennité et une étude du tassement prévisible doit être faite au stade 2 ou au stade 3 de l´étude
géotechnique. En classant les solutions dans un ordre de plus en plus contraignant du point de vue technique, sachant que l´aspect économique devra
également être pris en compte, on peut être conduit :

- à constater qu´il n´y a pas de problème et qu´une canalisation avec une fondation normale superficielle et des conditions d´exécution normales
conviennent,

- à soigner particulièrement les conditions normales d´exécution (blindage simultané au terrassement, tronçons de faible longue ur, rapidité des
phases) ou à recourir à des conditions spéciales d´exécution pour conserver un mode de fondation superficiel.

- à utiliser des conditions d´exécution normales ou spéciales et adopter un type particulier de canalisation, un mode de fondat ion normal
superficiel, et une pente susceptible de compenser l´effetdes tassements différentiels ;

- à utiliser des conditions d´exécution normales ou spéciales et adopter un mode de fondations "profond" : pieux (bois, béton, métal), colonnes à
la chaux ou ballastées, curage en partie ou en totalité du sol mou et remplacement par du gravier, ...

- à utiliser des procédés spéciaux : fonçage, forage ou techniques spéciales (art.5.2.3 du présent fascicule)

- à modifier le tracé pour éviter la zone de sols compressibles.

* Sols sableux sous l´eau

Dans ce cas, il s´agit d´éviter le remaniement (ou la boulance) du sable.

Il sera en général nécessaire d´avoir recours à des conditions spéciales d´exécution et dans les cas les plus critiques, en particulier à grande profondeur,
on peut être conduit à employer des procédés spéciaux : écrans étanches, injections, congélation, forage ou fonçage avec injection préalable,
canalisation sous bentonite.
C´est au moins une étude au niveau 2, voire au niveau 3, qui est nécessaire (blindage jointif bien dimensionné, conditions d´épuisement de la fouille ou
de rabattement préalable de la nappe convenablement étudiées).

Ressaisie DTRF
148

5.5 CANALISATIONS DANS UNE ARGILE RAIDE GONFLANTE

Pour limiter les désordres liés à ce comportement particulier des argiles raides, la seule précaution à prendre consiste à laisser la tranchée ouverte le
moins longtemps possible et par conséquent à progresser par tronçons de longueur limitée avec remblaiement de la tranchée au fur-et-à-mesure, ou
encore, à procéder par fonçage (le forage, avec les risques de rétrécissement par gonflement, paraissant exclu).

Ressaisie DTRF
149
ANNEXE B NON CONTRACTUELLE
CLASSIFICATION DES SOLS RTR

Ressaisie DTRF
150
ANNEXE B

Ressaisie DTRF
151
ANNEXE B
Classe A - Sols fins

D < 50 mm ; tamisat à 80 µm > 35 %

Ressaisie DTRF
152
ANNEXE B

Ressaisie DTRF
153
ANNEXE B
Classe B - Sols sableux et graveleux avec fines

D < 50 mm ; tamisat à 80 µm entre 5 et 35 %

Ressaisie DTRF
154
ANNEXE B

D < 50 mm ; tamisat à 80 µm entre 5 et 35 %

Ressaisie DTRF
155
ANNEXE B
Classe B (suite)

Ressaisie DTRF
ANNEXE B 156

Classe C - Sols comportant des fines et des gros éléments

D > 50 mm ; tamisat à 80 µm > 5 %

Ressaisie DTRF
157
D > 50 mm ; tamisat à 80 µm > 5 % ANNEXE B

Ressaisie DTRF
ANNEXE B
158

Classe D - Sols et roches insensibles à l´eau

Tamisat à 80 µm < 5 %

Ressaisie DTRF
159
ANNEXE B
D´une façon synthétique la classification des sols peut être schématisée par le tableau ci-après.

Classe E - Roches évolutives

La prise en compte des matériaux E a pour objet de permettre le réemploi des sols extraits. Il est
rappelé ici que cette solution technique n´est pas forcément économique ni toujours facilement
réalisable. Dans le cas de remblaiement par matériaux d´apports. il convient de choisir des sols ne
posant pas de problèmes d´évolution dans le temps.

A l´état naturel des matériaux évolutifs ont une structure qui leur confère une résistance suffisante,
mais ils sont susceptibles de changer notablement de caractéristiques lors des travaux d´extraction
et de compactage (friabilité) et, eventuellement après mise en œuvre sous l´effet combiné de l´eau
et des charges (destruction des liaisons et réarrangement du matériau).

Ressaisie DTRF
La craie (E1) est définie en détail ci-après : ANNEXE B
160

Les autres matériaux évolutifs sont :

E1 : matériaux gréseux fins, loess non remaniés

E2 : matériaux à structure grossière, fragile, avec peu ou pas d´argile (matériaux gréseux grossiers,
poudingues)

E3 : matériaux évolutifs argileux (marnes, schistes).

Si l´on veut réemployer ces matériaux, il est impératif d´obtenir à l´extraction une fragmentation
aussi poussée que possible, de façon à obtenir un sol qui n´évoluera que Très peu une fois en place.

L´identification sera faite, avant mise en remblai, dans la classe A, B, C ou D correspondante.

Ressaisie DTRF
161

ANNEXE C NON CONTRACTUELLE


LISTE INFORMATIVE DES NORMES EN VIGUEUR A LA DATE DE REDACTION DU FASCICULE
- NF A 35-015 : Armatures pour béton armé. Ronds lisses - Qualités
- NF A 35-016 : Barres et fil machine à haute adhérence;
- NF A 35-018 : Armatures pour béton armé. Aptitude au soudage de treillis soudés
- NF A 35-019 : Fils à haute adhérence;
- NF A 35-022 : Treillis soudés et éléments constitutifs.
- NF A 48-730 : Tuyaux et pièces accessoires en fonte, sans pression pour branchement d´assainissement - Série à deux bouts, dite série UU.
- NF A 48-820 : Tuyaux et pièces accessoires en fonte à graphite sphéroïdal pour conduites sans pression - Spécification technique générale.

- NF P 02-001 : Dessins d´architecture de bâtiment et de Génie Civil - Principes généraux - Principe de représentation.
- NF P 15-301 et suivantes : Liants hydrauliques : Définitions, classifications et spécifications des ciments.

- NF P 16-100 : Aptitude à l´emploi des tuyaux circulaires et autres éléments pour réseaux d´assainissement sans pression.
- NF P 16-304 : Canalisations en amiante-ciment pour réseaux d´assainissement à écoulement gravitaire - Tuyaux, joints et accessoires.
- NF P 16-305 : Eléments de regards en amiante-ciment pour réseaux d´assainissement à écoulement gravitaire.
- NF P 16-321 : Eléments de canalisation en grès - Spécifications techniques.
- NF P 16-341 : Tuyaux circulaires en béton armé et non armé pour réseaux d´assainissement sans pression.
- NF P 16-342 : Eléments fabriqués en usine pour regards de visite en béton sur canalisations d´assainissement.
- NF P 16-343 : Eléments fabriqués en usine pour boîte de branchement en béton sur canalisations d´assainissement.
- NF P 16-352 : Eléments de canalisation en polychlorure de vinyle non plastifié pour l´assainissement.
- NF P 16-401 : Sections intérieures des égouts ovoïdes.
- NF P 16-422 : Eléments de canalisation en grès. Dimensions et masses des raccords et pièces diverses.

- NF P 18-301 : Granulats naturels pour bétons hydrauliques;


- NF P 18-302 : Laitier concassé;
- NF P 18-303 : Béton - Mise en oeuvre. Eau de gâchage pour béton de construction.
- NF P 18-305 : Bétons - Bétons prèts à l´emploi préparés en usine.
- NF P 18-331 et suivantes : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis : Définitions, classifications, essais.
- NF P 98-302 : Bordures et caniveaux préfabriqués en béton,
- NF P 98-304 : Chaussées - Bordures et caniveaux en granit et en grès.
- NF P 98-312 (EN 124) : Dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circulation utilisées par les piétons et les véhicules. Principes
de construction, essais, types, marquage - Spécifications européennes et françaises.
- NF P 98-401 : Pavés et bordures de trottoirs.

- NF T 47-305 : Bagues d´étanchéité en caoutchouc pour joints de canalisations d´eau - Spécifications des matériaux.
- NF T 57-105 : Matières plastiques renforcées au verre textile - Détermination des caractéristiques de flexion - Méthode des t rois pannes.

- NF X 06-021 : Application de la statistique, principe du contrôle statistique de lots.

Ressaisie DTRF
162
ANNEXE D NON CONTRACTUELLE
LISTE DES PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DEVANT FIGURER AU CCTP

Lors de la rédaction du CCTP, le maître d´oeuvre doit fournir les indications suivantes :

ARTICLES :

1.4.1. Généralités
Faire figurer les indications relatives aux eaux transitées.

1.4.2. Résistance aux charges


Faire figurer les indications relatives aux charges en service ou prévues durant les travaux.

2.5. Cas particuliers


Préciser les conditions de contrôle et de garantie des performances des protections intérieure et extérieure.

CHAPITRE III

3.3.6.4. Vérification à l´état limite de fatigue

Si une vérification à l´état limite de fatigue en fonction des conditions d´actions répétitives ou fréquentes particulières est
prévue, faire figurer le spectre de chargement (niveaux, amplitude, fréquence).

4.1. Etudes géotechniques


Faire figurer les résultats de l´étude géotechnique préalable.
Prévoir également l´exécution de sondages complémentaires à réaliser par l´entrepreneur, dans certains cas.

4.2.1. Travaux en domaine public


Indiquer toutes les prescriptions et autorisations obligatoires devant être requises avant le commencement des travaux et
préciser également les emplacements éventuels mis à la disposition de l´entreprise pour les installations de chantier, ainsi que
les lieux de stockage.

4.2.2. Travaux en propriété privée


Etablir une constitution de servitude avec le propriétaire et mentionner la largeur de son emprise.

Ressaisie DTRF
4.3.1. Actions préalables 163
Fournir à l´entrepreneur copie des autorisations de passage en terrain privé et éventuellement des servitudes.

CHAPITRE V

5.2. Elimination des venues d´eaux

5.2.1. Fond de fouille


Préciser les zones où il est nécessaire d´exécuter des drainages temporaires.
Fixer l´exutoire des eaux captées.

5.2.2. Rabattement de nappe phréatique


Fournir à l´entrepreneur tous renseignements qu´il connaît sur les venues d´eau à redouter et sur les moyens employés dans les
cas analogues.

Préciser toutes les indications nécessaires sur la nature du sol et son hydrologie.

5.2.3.1. Injections
Annexer les résultats des études et essais effectués qui ont amené à retenir la technique d´injection.
Préciser le type du produit retenu et sa composition, le maillage et l´équipement des forages, les paramètres d´injection.

5.2.3.2. Congélation
Annexer les résultats des études et essais effectués qui ont amené à retenir la technique de congélation.
Préciser la situation et les dimensions de la zone à congeler ainsi que celles de l´emplacement dont dispose l´entrepreneur pour
ses installations de congélation.

5.3. Exécution des fouilles

5.3.3. Travaux en milieu urbain et/ou encombré


Préciser la destination des matériaux extrait et si les matériaux provenant de la chaussée sont : soit triés, soit transportés aux
dépôts, soit disposés parallèlement à la tranchée de façon de façon qu´ils ne puissent se mélanger, soit transportés en
décharge.

5.3.4. Dimensions des tranchées


Préciser la longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertes.

Ressaisie DTRF
164
5.3.5. Conditions particulières d´exécution
Préciser les interdictions ou limites d´emploi des engins mécaniques en raison de la présence éventuelle d´engins de guerre.
Définir les zones dans lesquelles l´emploi des explosifs est interdit ou soumis à restriction.

5.4.3.2. Mise en place des canalisations en tranchée


Demander éventuellement que soient soumises les dispositions spéciales, telles que bétonnage, lorsque la pente longitudinale
l´exige.

5.4.4. Dispositifs de fermeture des regards


Inclure le cas échéant les prescriptions de pose du fabricant.

5.5. Construction des ouvrages en place

5.5.1. Généralités
Rendre contractuels les dessins du projet.

Préciser les hypothèses de calcul en matière de fissuration acceptable en service, dans le cas d´un ouvrage en béton armé.

5.5.2. Regards
Prévoir éventuellement des dispositifs spéciaux (paniers ou grilles) pour éviter la chute de matières diverses.

Préciser le dispositif d´accès pour les regards visitables ou occasionnellement visitables.

5.5.3. Bouches d´égout


Indiquer si la bouche doit être dotée d´un compartiment de dessablage et de décantation, d´un panier amovible permettant
d´arrêter les déchets ou d´un dispositif siphoïde.

5.5.4. Conditions d´exécution du béton, des mortiers, des chapes et enduits


Identifier les ouvrages qui doivent donner lieu à justification suivant les autres fascicules du CCTG.

5.5.5. Canalisations coulées en place


Préciser si les canalisations coulées en place sont en béton non armé, armé ou précontraint.

Ressaisie DTRF
165
5.6. Exécution des travaux spéciaux

5.6.1. Travaux par fonçage


Préciser :
. les sujétions particulières qui pourraient limiter les efforts de poussées (présence de canalisations...)

. en cas de présence d´eau et/ou de terrains instables le (ou les) mode(s) de traitement les plus appropriés.

5.6.3. Pose des canalisations en élévation


Préciser
. les dispositions particulières pour protéger les éléments de canalisations des éventuelles agressions de l´environnement ou de
celles résultant des caractéristiques du sol en cas de contact direct ou indirect avec ce dernier.

. la nature du système de protection des pièces de fixation.

. le cas échéant, les conditions de calorifugeage des conduites et appareils placés en élévation ou en galerie.

Prescrire éventuellement une protection complémentaire constituée d´une gaine, dans le cas de canalisations calorifugées
exposées aux intempéries ou à certains risques de dégradation

5.7.2. Exécution des branchements


Préciser les branchements à exécuter et leur implantation, au moment du piquetage des ouvrages.

5.7.2.2. Canalisations de branchement


Préciser le ou les types de tuyaux à utiliser pour les branchements.

5.8.2.1. Reconstitution des sols en terrain de culture


Imposer l´application des stipulations de l´article 5.8.2.2, dans le cas où des engins de masse élevée circuleraient sur certaines
sections.

Ressaisie DTRF
166
5.8.2.2. Remblai sous voirie et rétablissement provisoire des chaussées, trottoirs et accotements
Rechercher avant les travaux les sections dans lesquelles le remblai risque de nécessiter le traitement ou le remplacement des
déblais, de façon à chiffrer correctement le montant des travaux,
Informer l´entrepreneur du contenu des autorisations de voirie.

Fixer le degré de compacité.

Rechercher toute solution permettant d´éviter l´élimination totale des déblais, s´il n´est pas possible d´atteindre le degré de
compacité souhaité, même après correction des déblais.

Fixer la cote à laquelle le remblai doit être arrêté, si celle-ci n´est pas fixée dans les autorisations de voirie.

5.8.5.2. Réfection définitive des chaussées, trottoirs et accotements


Préciser les conditions techniques de la réfection, pour chacune des voies intéressées.

CHAPITRE VI - CONDITIONS DE RECEPTION

6.1. Contrôles préalables à la réception

6.1.2. Essais de compactage


Fixer :
- le nombre des emplacements où les essais doivent être effectués.
- les modalités d´acceptation des résultats et les conditions de réalisation de contre-épreuves.

6.2. Dossiers de récolement


Remettre à l´entrepreneur les contrecalques des plans qui ont servi à dresser le projet.

Annexe n° 1 contractuelle : Critères fonctionnels applicables aux autres éléments du réseau que les tuyaux.

4.5 Bouches d´égout

4.5.2. Caractéristiques géométriques


Préciser les dimensions de l´avaloir et du profil du fond de la bouche.

Ressaisie DTRF
167

ANNEXE E NON CONTRACTUELLE


SYMBOLES POUR LES PLANS DE RESEAUX (1)

Note préliminaire. Dans le cas des plans polychromes, les teintes à adopter
pour les symboles sont les suivantes :
1. Il y a lieu de distinguer :
- pour les plans de récolement :
- les plans monochromes reproduits par tirage, ce qui - violet : ouvrages anciens abandonnés,
pourra être notamment le cas des projets à établir en - noir : ouvrages existant préalablement à l´exécution
nombre assez élevé d´exemplaires ; du marché,
- les plans polychromes qui permettent de faire appa- - rouge : ouvrages exécutés selon le marché ;
raitre des distinctions plus nombreuses et qui peuvent - pour les plans de projets :
être établis pour un nombre réduit d´exemplaires, en - violet, noir, rouge : pour les mêmes ouvrages que ci-
particulier pour les dossiers de récolement destinés à dessus,
être conservés pour l´exploitation. - vert : ouvrages à exécuter ultérieurement ;
- lorsqu´il y a lieu de les faire figurer sur des plans
Dans les deux cas, la nature des réseaux est signalée le généraux de réseau, la couleur bleue : les réseaux
long de leurs tracés respectivement par les symboles d´alimentation en eau potable.
suivants :

3. Les cotes du terrain sont mentionnées entre


parenthèses.
Ex. : (119.27)

2. Dans le cas des plans monochromes, les canalisations


sont représentées par des traits simples continus dont la
largeur dépend de leur (onction et non de leur diamètre. 4. Les dimensions à donner aux symboles peuvent différer
suivant la nature et l´échelle des plans sur lesquels ils
doivent figurer.
1. Les symboles concernant le lond de plan (roules et chemins, voies
ferrées, cours d´eau, etc), sont ceux en usage pour les documents A titre indicatif, et sauf sur des plans d´ensemble de
de la catégorie utilisée (cartes de l´IGN plans cadastraux, plans d´urba- caractère schématique, les symboles n´excèdent généra-
nisme, etc) lement pas 10 mm dans leur plus grande dimension.

Ressaisie DTRF
168

Ressaisie DTRF
169

Ressaisie DTRF
170

Ressaisie DTRF
171

Ressaisie DTRF
ANNEXE F NON CONTRACTUELLE
ORGANIGRAMME DE LA METHODE DE CALCUL ET EXEMPLE DE LISTING

Ressaisie DTRF
173

Ressaisie DTRF
174

Ressaisie DTRF
175

Ressaisie DTRF
176

Ressaisie DTRF
177

Ressaisie DTRF
Ressaisie DTRF
179

Ressaisie DTRF
180

Ressaisie DTRF
181

Ressaisie DTRF
182

Ressaisie DTRF
183

Ressaisie DTRF
184

Ressaisie DTRF

Vous aimerez peut-être aussi