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Controle Interne Et Gouvernance PDF
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La contribution du contrôle interne et d’audit à la bonne la bonne gouvernance des entreprises : cas des entreprises
marocaines
Bouchra EL ABBADI & Taoufik EL BOUZEKRI EL IDRISSI
Many efforts are noteworthy, to encourage and stimulate the national economic agents to develop the
culture of governance. Clearly, this communication is part of this vision to contribute to improving the
effectiveness of the control system and development of the culture of governance while highlighting a
theoretical framework explaining the contribution of internal control and audit to good corporate
governance.
The results yielded two main conclusions. First, the impact still as a result of internal control and audit of
corporate governance. Second, this research may have brought a sizable lighting on another type of
mechanisms quite heavy on the behavior of such leaders in organizing and clarifying responsibilities.
Keywords: audit, internal control, corporate governance, information asymmetry, agency theory
1
Enseignante-chercheur, ENCGT - UAE Maroc E-Mail elabbadib@yahoo.fr
2
ENCG Tanger –Maroc E-Mail: Taoufik_desa@hotmail.com
De surcroit, ce sujet est actuellement au centre des débats. Les enjeux sont importants,
car il s‟agit de générer la confiance et de permettre aux investisseurs d‟obtenir les
moyens d‟exercer un véritable contrôle sur la gestion de leurs actifs.
Avant d‟aborder le cadre théorique, des concepts clés pour cette recherche tels la «
35
gouvernance d‟entreprise» soit le « contrôle interne » ou encore l‟« audit» se doit d‟être
pris en compte comme des compléments incontournables à la transparence que nous
viserons approcher.
La Gouvernance de l‟Entreprise (GE) est une notion qui a pris de l‟ampleur ces dernières
décennies que ce soit au niveau des recherches académiques ou au niveau des
recommandations des instances internationales (ONU, OCDE, Commission européenne,
etc.). Il s‟agit d‟un concept qui s‟est répandu sur le plan international, aussi bien dans les
pays développés que dans les pays en voie de développement.
Dans ce cadre, la littérature financière à ce sujet est abondante et divers auteurs ont
proposé plusieurs définitions, nous en retenons la définition de G.Charreaux selon
laquelle, « le gouvernement des entreprises recouvre l‟ensemble des mécanismes qui ont
pour effet de délimiter les pouvoirs et d‟influencer les décisions des dirigeants, autrement
dit, qui „gouvernent‟ leur conduite et définissent leur espace discrétionnaire »3.
3 Charreaux, G., (1997b), «Le Gouvernement des Entreprises - Corporate Governance - Théorie
et Faits» (Economica, Paris).
Malgré cela, nous avons essayé de synthétiser la plupart des définitions données et nous
avons proposé la définition selon laquelle la gouvernance d‟entreprise « est un
ensemble des règles et pratiques qui s‟intéresse à la façon dont les entreprises sont
36
contrôlées, dirigées et de s‟assurer de la capacité des organes de gestion :
L‟audit constitue notre troisième concept-clé à travers cette recherche. Il s‟agit donc
d‟un élément crucial afin de pouvoir traiter notre problématique. Pour ce faire, le point
suivant aura pour objet de cerner ce concept
4
Définition élaborée par l‟auteur
5
BOUQUIN H. & J.C. BECOUR (1996), « Audit Opérationnel : Efficacité, Efficience ou
Sécurité», 2ème Edition, Collection Gestion, Série : Politique générale, Finance et Marketing,
Economica, p 22-21
1.1.3. L‟audit
L‟audit est un métier qui s‟est développé suite à une longue évolution, durant laquelle il a
pu acquérir une grande maturité. Il est appréhendé désormais comme synonyme
37
d‟objectivité, d‟efficacité et outil d‟aide à la décision et ce grâce aux recommandations
dont il est la source.
Selon que l‟instance chargée de l‟audit est interne, on parlera «d‟audit interne » où qu‟elle
Audit interne : L‟audit interne peut être défini comme l‟ensemble des dispositions
incluses dans les organisations et dans les procédures, dispositions dont l‟objet est
assurer la qualité de l‟information, la protection du patrimoine, le respect des lois
comme des plans et politiques de la Direction Générale, ainsi que l‟efficacité du
fonctionnement de l‟entreprise.
Audit externe : Il s‟agit d‟un examen visant « l‟assurance de la régularité, la sincérité
et l‟image fidèle. L‟émission d‟une opinion sur la qualité de l‟information financière et
comptable faisant l‟objet d‟un rapport de fin de mission ». La portée de l‟audit externe
ne se résume point dans la certification des comptes, donc aux travaux de «
commissariat aux comptes », mais inclut aussi des « missions de revue limitée »
(visant une meilleure présentation des documents comptables et états financiers de
l‟entreprise par un cabinet d‟expertise).
En résumé, la théorie des droits de propriété nous indique que la séparation entre fructs,
usus et abusus, qui symbolise l'entreprise managériale tend à atténuer l'efficacité des
droits de propriété. Les parties en présence, bénéficiant chacune d'une partie des droits de
propriété sur la firme vont, dés lors, poursuivre des intérêts pouvant être divergents.
Dans le cas présent, la relation d'agence concernera le principal (l'actionnaire) et son agent
(le gestionnaire), ce dernier s'étant engagé à servir les intérêts du premier. De ces relations
émane la notion de coûts d'agence, coûts qui résultent du caractère potentiellement
opportuniste des acteurs et de l'asymétrie d'informations entre les cocontractants.
6
Gérard CHARREAUX « Mode de contrôle des dirigeants et performance des firmes »,
Décembre 1992, page 7
7
Céline CHATELIN, Stéphane TRÉBUCQ « du processus d’élaboration d'un cadre conceptuel
en gouvernance d'entreprise », article n°102-12, page 11.
Or, on peut tout à fait admettre que l‟audit et le contrôle interne peuvent être présentés
comme deux mécanismes de surveillance fournissant une évaluation du management de
la direction aux actionnaires. En contribuant à réduire l‟asymétrie informationnelle qui
existe entre les managers et les autres stakeholders9, l‟audit concours également à la
résolution des problèmes liés à la véracité des comptes en assumant une fonction
d‟assurance.
A la fin des années 80, la thèse de l'enracinement fut développée par A. Shleifer, R.W.
Vishny et R. Morck10. Elle remet en cause les fondements des théories contractuelles en
général et de la théorie de l'agence en particulier. Cette théorie semble offrir un cadre
d'étude approprié à l'analyse des stratégies opportunistes des dirigeants et leurs
conséquences sur les systèmes de contrôle et sur la performance de l'entreprise.
8
Yvon PESQUEUX « gouvernance et privatisation », presses universitaires de France, 1re
édition, 2007, page 27
9
La notion de stakeholder qu'on peut traduire imparfaitement par partenaire est assez imprécise.
Est considéré comme stakeholder, tout agent (ou groupe d'agents homogène) dont le bien-être
peut être affecté par les décisions de l'entreprise
10
JoonTae LEE « Structure de propriété, stratégies de diversification et gouvernance des
entreprises coréennes », THÈSE de Doctorat en Sciences Économiques, Université Toulouse 1,
Septembre 2005, page 17
On peut considérer l‟audit comme légitime dans la mesure où son institution permet de
L'approche partenariale plonge ses racines dans la représentation de la firme comme une
équipe de production, au sein de laquelle la création de valeur ou la rente
organisationnelle, sont dues aux synergies entre les différents facteurs de production.
En effet le dirigeant peut agir comme bon intendant pour les actionnaires en maximisant
la valeur boursière mais spolier d'autres stakeholders, en sacrifiant des indicateurs de
performance de la firme comme le taux d'emploi ou la satisfaction des clients. Le besoin
de contrôler le dirigeant se justifie, donc, pour l'ensemble des parties prenantes de la
firme.
De-là, la création de service du contrôle interne et des comités spécialisés peut trouver
sa légitimité légale. En effet, ceux-ci ont comme but de doter les administrateurs sur les
dossiers traitant des questions économiques, comptables et financières, de rémunérations
et de recrutement. Et, constituent aujourd‟hui une assurance face aux pouvoirs exagérés
des dirigeants dans la mesure où, désormais les décisions majeures touchant aux divers
processus d‟audit et de contrôle interne sont directement rattachées au conseil
d‟administration. A ce titre, ils contribuent à l‟équilibre des pouvoirs entre dirigeants et
actionnaires.
11
Helat GHARBI, « actionnariat salarie et enracinement des dirigeants : vers une
compréhension fondée sur la théorie de la propriété et de la dépendance », Université
Montesquieu-Bordeaux IV, page, 2
En effet, la gestion des risques traite des risques et des opportunités ayant une incidence
sur la création ou la préservation de la valeur et constitue l‟un des intérêts de l‟entreprise
dans sa politique générale. Donc, il devient assez clair que le contrôle interne et l‟audit
peuvent contribuer à la gestion des risques et par conséquent à fournir une assurance
raisonnable quant à l'atteinte des objectifs de l'entreprise.
A lumière de cette analyse théorique, il nous semble qu'au cœur de tous ces constats,
se trouvent notamment la concentration excessive des risques mais aussi leur dispersion,
une défaillance et une mauvaise articulation du système de contrôle au sein des
entreprises, le manque de transparence dans l'information transmise aux actionnaires et
une mauvaise "définition des espaces discrétionnaires" dans l'entreprise.
Suite à ces constats, à l'intérêt que nous éprouvons pour l'étude de la gouvernance
d‟entreprise en contexte des entreprises marocaines, nous nous posons la question de
savoir, en quoi, le contrôle interne ainsi que l’audit, peuvent contribuer, à la bonne
gouvernance des entreprises marocaines ? Autrement dit, dans quelle mesure le
12
Gérard CHARREAUX, « Au-delà de l’approche juridico-financière : le rôle cognitif des
actionnaires et ses conséquences sur l’analyse de la structure de propriété et de la
gouvernance », page 32
En effet, il est apparu clairement que les actionnaires étaient dans une position
d‟asymétrie d‟information. Face à cette asymétrie d‟information, source de conflit et
43
dont sont victimes les actionnaires, les administrateurs, les investisseurs, les salariés et
les autres parties prenantes. En outre, en contribuant à réduire l‟asymétrie
informationnelle qui existe entre les dirigeants et les autres parties prenantes, l‟audit
Généralement, les sociétés ne peuvent être dirigées par un consensus. Le dirigeant doit
disposer d‟une autorité afin de prendre des décisions rapides et prendre un risque
raisonnable. En effet, si toute décision prise par le dirigeant doit être communiquée et
approuvée par les propriétaires de la société, le développement de la société sera
paralysé et celle-ci devient moins performante13. Cependant, si les associés acceptent de
déléguer des pouvoirs substantiels au dirigeant, ils ont besoin de s‟assurer que ce
dernier n‟abuse pas de cette autorité.
De là, les actionnaires et leurs représentants les administrateurs, attendent des dirigeants
qu‟ils leur fournissent suffisamment d‟informations sur la rémunération et le
recrutement des dirigeants, sur les projets d‟investissement, de désinvestissement et sur
les choix stratégiques notamment. Donc, il nous semble que la réduction d‟asymétrie
d‟information ne soit pas généralisable, d‟où notre deuxième hypothèse: l’audit est
susceptible de réduire les asymétries d’information dans les différents domaines
autres que le comptable et financier (H2).
13
Jean-louis MAGNIEN, « la société anonyme en droit marocain », édition, copyright
HEADLINE 1998, page, 56
Par ailleurs, les dirigeants ne détiennent pas seulement l‟information pertinente. Ils
disposent aussi d‟une grande latitude managériale en matière d‟investissement et de
rémunération que leur confèrent leurs compétences techniques spécifiques et
44
managériales et leur gestion directe. L‟institutionnalisation des comités spécialisés
apparaît comme un moyen d‟équilibrer les pouvoirs et un outil efficace pour réduire
l‟asymétrie d‟information notamment dans le domaine de rémunération et de
recrutement, dans la mesure où les membres des comités conseillent les
Et, pour étudier les comportements opportunistes des dirigeants, je trouve qu‟il est
judicieux de faire appel à la théorie de l'enracinement pour expliquer certains
comportements des dirigeants en matière d‟investissement. Dans ce cadre, celle-ci
suppose qu'en réalisant des investissements qui leur sont spécifiques14, les dirigeants
réduisent le risque d'être remplacés ("s'enracinent"), obtiennent des rémunérations plus
importantes sous forme de salaires ou d'avantages non pécuniaires et accroissent leur
latitude décisionnelle. En effet, la politique d'enracinement a deux effets négatifs, elle
conduit à:
14
Gérard CHARREAUX, op, cit, page 17
Or, la réponse à cette délicate question passe nécessairement par une validation des
hypothèses retenues et énoncées au début de ce point. Plusieurs approches
méthodologiques viennent d‟être présentées. Mais, pour notre part, sans nier les apports
et les limites associés à chacune de ces approches, nous avons choisi l‟approche
hypothético-déductive qui préconise une vérification ou une non vérification d‟un point
de vue théorique sur le terrain.
15
SHLEIFER A. ET R. VISHNY (1997), “Survey of corporate governance”, Journal of Finance,
vol. 52, n° 2, p.737-794.
Notons, enfin, que nous avons contacté 200 entreprises, mais nous avons pu récupérer
les réponses auprès de 70 d‟entre elles, soit un taux de réponse de 35%.
Nous allons, donc, vérifier l‟existence d‟une telle relation grâce aux résultats empiriques
obtenus suite à notre enquête. Le traitement de ces résultats nous a permis d‟obtenir les
relations récapitulées dans le tableau suivant :
- Il existe une forte corrélation positive (+0,763) entre l‟existence d‟un service d‟audit
et la qualité de l‟information comptable obtenue par les administrateurs des entreprises
de notre échantillon. Ceci montre donc que plus une entreprise dispose d‟un service
d‟audit, plus elle tend à réduire davantage le niveau d‟asymétrie d‟informations dans le
domaine comptable.
Nous allons, donc, vérifier l‟existence d‟une telle relation grâce aux résultats empiriques
obtenus suite à notre enquête. Le traitement de ces résultats nous a permis d‟obtenir les
48
relations récapitulées dans le tableau suivant :
Nous allons, donc, vérifier l‟existence d‟une telle relation grâce aux résultats empiriques
obtenus suite à notre enquête. Le traitement de ces résultats nous a permis d‟obtenir les
relations récapitulées dans la figure (2) suivante :
Ainsi, pour apprécier le rôle des comités spécialisés dans la réduction de l‟asymétrie
d‟information dans le domaine de rémunération, de recrutement et le domaine
comptable et financier nous nous baserons sur le test de corrélation présenté au tableau
suivant pour soumettre cette hypothèse au crible des résultats obtenus.
la réduction de
l’asymétrie
En dernier lieu, nous relevons, en effet, l‟existence d‟une forte relation positive
(+0,803) entre l‟existence des comités spécialisés et la qualité d‟information
concernant les aspects comptables et financiers dans les entreprises sujets de cette
enquête.
En définitive, ces résultats confirment notre hypothèse et en phase avec les différents
travaux théoriques et empiriques plaçant les comités spécialisés comme une assurance
face aux pouvoirs exagérés des dirigeants et un outil efficace pour réduire l‟asymétrie
51
d‟information. Conclusion : L’hypothèse n° 3 est validée.
3.1.2.2. Test de l’hypothèse n°4 relative aux sentiments des administrateurs envers la
qualité et la quantité de l’information transmises par les dirigeants des entreprises qui
Nous allons, donc, vérifier l‟existence d‟une telle relation grâce aux résultats empiriques
obtenus suite à notre enquête. Le traitement de ces résultats nous a permis d‟obtenir les
relations récapitulées dans les figures suivantes :
52
Il ressort de ces statistiques que les administrateurs des sociétés qui ne disposent pas
des comtés spécialisés ont beaucoup la confiance dans les informations transmises
par les auditeurs à 72,9 % contre 25,7% seulement aux informations transmises par
les dirigeants.
Là encore, les dirigeants ne peuvent être retenus comme une source d‟information
fiable sur laquelle les administrateurs pourraient se baser. Ceux-ci souffrent donc d‟une
double asymétrie d‟information quantitative (pas d‟informations diffusées par le réseau
de la comptabilité financière) et qualitative (les informations transmises ne servent pas à
prendre des décisions et de contrôler les dirigeants). Au vu des résultats précédents,
nous somme, à présent, en mesure de conclure sur notre quatrième hypothèse.
Nous allons, donc, vérifier l‟existence d‟une telle relation grâce aux résultats empiriques
obtenus suite à notre enquête. Le traitement de ces résultats nous a permis d‟obtenir les
relations récapitulées dans le tableau suivant :
Limitation des
investissements
Existence de de Corrélation de Pearson
procédures ,692**
spécifiques
Sig. (bilatérale) ,000
contrôle interne limite le
N 70
Existence du service d’Audit
surinvestissement Corrélation de Pearson ,741**
Sig. (bilatérale) ,000
N 70
Existence de procédures de Corrélation de Pearson ,702**
Sig. (bilatérale) ,000
contrôle interne et d'audit
N 70
limitent le surinvestissement
enquête. Ceci montre donc que plus une entreprise dispose d‟un service du contrôle
interne, plus elle tend à limiter les pratiques des investissements spécifiques davantage.
En définitive, ces résultats confirment notre hypothèse et est en phase avec les différents
travaux théoriques et empiriques plaçant les procédures de contrôle interne et d‟audit
comme facteur limitatif à toutes tentations aux investissements spécifiques.
Nous allons, donc, vérifier l‟existence d‟une telle relation grâce aux résultats empiriques
obtenus suite à notre enquête. Le traitement de ces résultats nous a permis d‟obtenir les
relations récapitulées dans le tableau suivant :
La lecture de ce tableau indique une forte corrélation positive avec un degré élevé de
signification (+0,804) entre le niveau de réduction des pratiques des sur-rémunérations
et l‟existence des procédures du contrôle interne.
Cela signifie que plus les entreprises disposent des procédures du contrôle interne et
d‟audit plus elles tendent à équilibrer leur système de rémunération.
Par conséquent, nos résultats confirment le rôle indispensable de ces mécanismes dans
la réduction de la sur- rémunération, et donc nous pouvons conclure que, L’hypothèse
n° 6 est validée.
Les principales conclusions sur ces résultats qui s‟articulent autour de nos questions de
recherche, on peut les présenter comme suit: 56
CONCLUSION
En guise de conclusion, on peut dire que les résultats statistiques de cette étude ont
montré l‟influence déterminante de l‟audit sur le niveau de la réduction d‟asymétrie
57
d‟information notamment dans le domaine comptable et financier. Nous avons, en
effet, pu montrer que les procédures du contrôle interne et les comités spécialisés
jouent un rôle primordial dans la réduction de l‟asymétrie d‟information dans les
Ensuite, nos résultats ont confirmé les résultats des différents travaux théoriques et
empiriques plaçant le contrôle interne, l‟audit et les comités spécialisés comme une
assurance face aux pouvoirs exagérés des dirigeants d‟une part et un outil efficace pour
réduire les comportements opportunistes des dirigeants d‟autre part.
Enfin, et d‟après nos résultats statistiques de notre enquête nous pouvons affirmer,
que les procédures de contrôle interne et d‟audit contribuent effectivement à la bonne
gouvernance des entreprises.
BIBLIOGRAPHIE
ARTICLES :
OUVRAGES
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