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PFE : Pathologie des bâtiments 2019
Remerciement
Toute notre gratitude, grâce et remerciement vont à Dieu le tout puissant qui nous a
donné la force, la patience, le courage et la volonté pour élaborer ce travail.
On tient à adresser nos vifs remerciements et notre sincère gratitude à toutes les
personnes qui ont participé de près ou de loin à la réussite et au bon déroulement de ce travail.
On tient tout d’abord à remercier Monsieur Lamrani pour nous avoir encadré, fournie
de précieux conseils et recommandations et pour la sollicitude avec laquelle il a suivi et guidé
ce travail.
Toutes nos gratitudes vont à tous nos enseignants qui nous ont préparés théoriquement et
pratiquement pendant ces deux années de notre formation à l’Ecole Supérieure de la Technologie de
Salé.
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Dédicace
On dédie notre travail à nos familles avec tous nos sentiments de respect, d’amour, de gratitude et
de reconnaissance pour tous les sacrifices déployés pour nous élever dignement et assurer notre
éducation dans les meilleures conditions.
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3.3. Bois................................................................................................................... 23
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1. INTRODUCTION ............................................................................................... 45
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Introduction :
Dans le cadre de la politique actuelle, s’inscrivant dans le développement durable, la réparation des
ouvrages existants prend tout son sens. Il est nécessaire que les structures en béton armé soient
capables de reprendre les efforts qui leur sont appliqués tout au long de leur vie. Cependant les
ouvrages subissent les altérations dues au temps qui passe mais aussi à l’environnement auquel ils
sont exposés. Afin de réhabiliter un ouvrage en béton armé, il est important d’effectuer un
diagnostic.
Cette étape permet d’identifier les différentes pathologies présentes, leur ampleur ainsi que leur
cause. Grace à cela, il est possible de proposer une méthode de réparation adéquate ainsi qu’une
protection contre les attaques futures. Un suivi de l’ouvrage peut être réalisé afin de déterminer
l’évolution des différentes pathologies.
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PARTIE 1 :
PATHOLOGIE ET REMEDES
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1. DEFINITIONS ET GENERALITES
Pathologie:
Etude des désordres affectant un bâtiment ou un matériau en œuvre; une étude pathologique
comprend:
L'observation et l'analyse des symptômes et de leur processus de formation, ainsi que des
conditions de mise en œuvre.
L'établissement d'un diagnostic sur les causes probables et sur les risques d'évolution du
désordre.
La recherche de remèdes ou traitements curatifs à envisager.
Le classement des causes principales de désordres pour les ouvrages en béton armé correspond au
classement type basé sur la division des responsabilités entre les concepteurs (y compris les calculs)
et les réalisateurs (exécution sur chantier).
Une étude des pathologies d’un ouvrage se décompose en plusieurs phases. Celle-ci commence par
une visite de l’ouvrage accompagné d’un relevé détaillé des différentes pathologies présentent sur
les ouvrages. Ensuite, on procède à un diagnostic afin de connaître l’origine des pathologies pour
préconiser d’une part le classement de l’état de l’ouvrage et d’autre part les travaux à réaliser.
Désordre
Anomalie de fonctionnement, d’aspect, de solidité, etc. d'un équipement ou d'un ouvrage, du fait
d'un défaut de conception, du fait d'une erreur de mise en œuvre, ou du fait d'un composant
inadapté.
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R.A.G
Chocs Attaques sulfatiques -Cycle gel-dégel
Surcharges -Attaques des acides Déverglaçage
Explosion Carbonation Ressuage
Fluage Attaque par ions de Retrait
chlorure
Lixiviation
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Les causes :
Pour qu’une réaction alcalis-granulats se produise, les conditions suivantes doivent être réunies :
1- présence de granulats potentiellement réactifs.
La réaction se produit seulement si la teneur en réactifs se situe à l’intérieur d’un domaine critique
dont les limites dépendent de la composition minéralogique des constituants.
2-humidification permanente ou régulière de la structure teneur élevée du béton en alcalis.
Dans un béton non armé, la RAG se manifeste par un faciès de fissuration plutôt aléatoire.
Dans un béton armé ou précontraint, les armatures empêchent la libre dilatation du béton dans le
sens des barres d’acier, de sorte que le tracé des fissures épouse celui des armatures sous-jacentes.
En l’absence d’examen complémentaire, le risque est grand d’attribuer la dégradation, à tort, à un
phénomène de corrosion. Dans certains cas, le béton prend une teinte ocre et l’on constate la
disparition de lichens et de mousses présents au préalable le long des fissures. [2]
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3.1.2.4. Lixiviation :
Dans une structure en béton exposée à l’air ambiant, l’eau ne s’évapore que sur une épaisseur
limitée à quelques centimètres.
Les pores sont saturés lorsque le béton est en contact de manière prolongée avec l’eau. Des ions en
provenance du milieu extérieur peuvent alors transiter, dans la phase liquide interstitielle du béton.
En fonction de la nature des éléments chimiques qui pénètrent dans le matériau, il peut en résulter
des réactions chimiques de dissolution/précipitation et donc une lixiviation progressive des
hydrates. Les eaux pures ou très peu chargées ont un grand pouvoir de dissolution, elles peuvent
dissoudre les constituants calciques du béton (la portlandite notamment).
Remède :
Malgré la complexité des réactions chimiques générées par les eaux agressives, l’application de
quelques principes de prévention élémentaires respectés au niveau de la formulation du béton
(formulation adaptée, dosage en ciment adéquat, faible E/C, béton compact et peu perméable), de la
conception de l’ouvrage et lors de sa réalisation (vibration, cure) permettent d’obtenir des bétons
résistants durablement dans les milieux agressifs. [5]
3.1.2.5. La carbonatation :
Ce phénomène correspond à une réaction chimique induite par la pénétration du dioxyde de carbone
CO2 de l’air dans le béton. La réaction chimique établit comprend comme réactifs le CO2 présent
dans l'atmosphère en faible proportion, qui se dissout dans l'eau et forme l'acide H2CO3. L’acide
réagit avec la portlandite (hydroxydes de Calcium) pour former des carbonates de calcium et de
l’eau, selon la formule suivante :
CO2+ Ca(OH) 2 CaCO3+ H2O
La portlandite est essentielle pour maintenir un PH élevé, ce qui protège les armatures du béton
armé et empêche la formation de micro-organismes. Et lorsqu’elle n’est plus suffisamment
accessible pour réguler le PH, le milieu s’acidifie, permettant ainsi la corrosion des armatures.
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dissout en formant des acides au contact de la solution interstitielle contenue dans la pâte de ciment
(avec une prédominance de H2CO3, HCO3- ou CO3) [6]
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eau. La nature des sels de déneigement peut également avoir une incidence sur le processus de
dégradation observé
Par ailleurs, les ions chlore des sels de déverglaçage peuvent engendrer un risque de corrosion pour
les armatures... [9]
3.1.3.3. Ressuage :
Le ressuage est un phénomène de remontée d’une partie de l’eau de gâchage à la surface du béton
frais. Cette remontée peut provoquer la formation de veines sableuses au niveau du parement,
comme on peut le voir sur les photos ci-dessous.
Remède :
La limitation des effets liés au ressuage peut être obtenue en optimisant la formulation des bétons,
en terme de dosage en ciment, de dosage en éléments fins et dimension maximal des granulats, ainsi
qu’en maîtrisant la quantité d’eau de gâchage.
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3.1.3.4. Retrait :
Contraction d'un matériau provoquée par l'élimination de l'eau de gâchage excédentaire (bétons,
enduits).Les tensions internes provoquées par les retraits ont pour effet soit de réduire les
dimensions extérieures des matériaux, soit de les déformer, soit de provoquer leur rupture:
Faïençage des enduits, microfissuration du béton.
Le retrait des bétons et mortiers de ciment commence par un retrait plastique (légère contraction par
évaporation, dès la mise en place); puis intervient le retrait hydraulique, élimination d'eau de
gâchage excédentaire, qui se poursuit de façon décroissante pendant longtemps.
De façon générale, un béton ou un mortier a d'autant plus de retrait que sa concentration en ciment
est importante.
Le retrait correspond à des variations dimensionnelles mettant en jeu des phénomènes physiques
avant, pendant ou après la prise des bétons. Lorsqu’elles ne sont pas maitrisées par le ferraillage ou
la présence de joints, ces variations dimensionnelles donnent lieu à l’apparition de fissurations
précoces, d’ouverture conséquente. Les fissurations liées au retrait doivent être différencies des
phénomènes de fissuration fonctionnelle des ouvrages, ces derniers étant généralement maitrisés par
les règles de calcul, et restent compatibles avec la bonne tenue des ouvrages dans le temps,
notamment en raison des faibles ouvertures des fissures.
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des éléments en béton considérés (plus une pièce est massive, et plus la contraction thermique sera
lente).
3.1.3.4.2. Conséquences :
Dans tous les cas, la conséquence essentielle du retrait est l’apparition de phénomènes de fissuration
pouvant diminuer la durabilité des structures en béton armé ou limiter leur capacité portante.
3.1.3.4.3. Remède :
Lorsqu’une fissuration de retrait est arrivée sur un ouvrage, il est essentiel de vérifier que le
phénomène est stabilisé, sous peine de réaliser des réparations peu durables.
La réparation des désordres liés au retrait, lorsqu’elle est possible, correspond à un colmatage des
fissures à l’aide de produits spécifiques dont certains peuvent présenter une élasticité permettant de
reprendre, dans une certaine mesure, les déformations liées à la poursuite du phénomène s’il n’est
pas complètement stabilisé.
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Dans ce qui suit nous allons voir d’autres types de pathologies que nous avons classées en deux
grandes catégories à savoir Les pathologies à risque élevé et à risque moyen :
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tout de souligner qu'il est impossible aujourd'hui d'éviter la fissuration du béton armé, que ce soit
lors de la mise en œuvre, due par exemple au retrait de dessiccation ou sur le béton durci, dû au
vieillissement du matériau.
3.1.5.1.1. Les causes de la fissuration
Les causes de la fissuration sont multiples, mais peuvent être répertoriées en quatre catégories :
Les causes dues aux propriétés des matériaux, avec par exemple le retrait suite à
l'évaporation de l'eau de gâchage, le gonflement engendré par la réaction exothermique du
liant ou encore à la résistance mécanique de la cohésion du liant.
Les causes directes externes, avec notamment les déformations excessives sous l'action des
charges ou encore des déformations sous l'action des variations de température ou sous
l'action de l'humidité.
Les causes externes indirectes, à savoir les répercussions sur certaines structures d'actions
provenant d'autres éléments tels que les tassements différentiels des fondations.
Les causes dues à un phénomène de corrosion des armatures, les armatures corrodées ayant
un volume plus important que les aciers en bon état, l'état de contrainte du béton au droit
d'une armature corrodée est plus important et la fissuration s'enclenche.
Parmi les différents types de fissures, on distingue principalement trois catégories :
Le faïençage, c'est un réseau caractéristique de microfissures qui affecte principalement la
couche superficielle du béton.
Les microfissures, ce sont des fissures très fines dont la largeur est inférieure à 0,2 mm.
Les fissures, ce sont des ouvertures linéaires au tracé plus ou moins régulier dont la largeur
est d'au moins 0,2 mm.
Il est important lors du processus de réhabilitation d'un ouvrage, de s'intéresser à l'évolution de la
largeur d'une fissure. Il est possible de classer les fissures en deux catégories selon leur évolution :
Les fissures passives ou mortes, pour les fissures dont les ouvertures ne varient plus dans le
temps, quelles que soient les conditions de température, d'hygrométrie ou de sollicitation de
l'ouvrage. Cependant, elles sont rares, car les matériaux alentour à la fissure varient selon la
température, c'est le phénomène de dilatation thermique.
Les fissures stabilisées, lorsque leur ouverture varie dans le temps en fonction de la
température. [12]
3.1.5.2. Lézardes
Les lézardes dans les briques et dans les joints de mortier sont causées par le tassement du sol sous
une construction. Le sol peut être un “terrain rempli” où les vides ont été obturés sans qu’on laisse
le remblayage se fouler convenablement. La glaise sous la fondation a pu sécher et rétrécir ou, peut-
être, s’est déplacée sous l’effet d’une inondation. Le drainage ou l’imperméabilisation font peut-être
défaut, ou la fondation a été érigée au-dessus de la ligne de gel.
Le sol sous les maisons construites sur une colline se déplace quelquefois vers le bas de la pente. Le
pourrissement et le séchage du bois peuvent occasionner des déplacements de terrain et les racines
de gros arbres déplacer ou éventrer une fondation. Peu importe la cause, les lézardes causées par
affaissement et qui ne sont réparées à temps se détériorent rapidement.
Des lézardes continues sur les murs extérieurs indiquent des problèmes d’affaissement : elles sont
plus apparentes là où une rallonge a été construite. Elles se forment également dans le haut des
portes, aux seuils et aux cadres des fenêtres. Déterminez d’abord si le déplacement et la progression
des lézardes sont terminés. Le déplacement dans une maison neuve peut ne jamais plus se
reproduire, une fois la maison placée.
Vérifiez la lézarde d’un mur extérieur ; pour savoir si le déplacement est terminé en suivant les
deux méthodes que voici : faites un pont sur la lézarde avec un morceau de verre. Collez le verre à
l’époxy de chaque côté de la lézarde. Le moindre changement dans le mur ou la fondation brisera le
verre. [13]
3.1.5.3. Epaufrure :
Défaut de surface dû à un choc ou à des intempéries sur le parement ou l’arête d’un élément de
béton durci ou d’un bloc de pierre, dans une construction. [15]
Remède :
Préparation des surfaces par sablage, meulage : projection d'eau sous pression.
Remplissage par mortier ou béton (ragréage).
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3.1.6.1. Faïençage :
Le phénomène de faïençage se manifeste à la surface du béton et affecte son apparence. Il est
reconnaissable à la formation sur la dalle de fissures très minces, dont la dimension moyenne varie
de 10 mm à 40 mm Ces fissures se présentent en réseaux plus ou moins hexagonaux. Elles se
développent rapidement, pouvant atteindre une profondeur de 3 mm, et apparaissent dans les jours
suivant la finition du béton. Souvent, le faïençage est seulement visible lorsque la surface est
mouillée et commence à sécher. Problème d’ordre esthétique, le faïençage affecte rarement la
durabilité de la surface ou la résistance de la dalle de béton. [14]
Figure 9 : Faïençage
3.1.6.2. Lichen :
Lichen est un champignon qui grandit avec les algues et se propage sur la roche, des arbres, béton et
autres surfaces solides pour créer une substance de la croûte comme. Lichen est plus fréquent dans
les climats humides et à proximité des plans d’eau, comme les lacs, les rivières, les ruisseaux ou des
étangs. Nettoyage lichen hors du béton peut être un défi, mais il est possible de supprimer certains
articles de la quincaillerie jumelé avec un nettoyage agressif. [16]
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La dégradation qui peut affecter ce matériau est la corrosion (causé par la dégradation de la peinture
qui le protège).
3.2.1.1. Les mécanismes de corrosion en milieu aéré :
La corrosion du fer est due à des réactions d’oxydoréduction. On peut considérer deux réactions
électrochimiques. La première est appelée réaction anodique et traduit les processus de dégradation
du métal qui perd des électrons en se corrodant :
Fe Fe2+ + 2e-
La seconde, la réaction cathodique, traduit la réduction d’une espèce qui «capte» les électrons du
métal. Dans un milieu aéré qui est celui des monuments historiques, celle-ci met en jeu
principalement l’eau et l’oxygène gazeux dissous dans cette eau:
H2O + ½O2 + 2e- 2OH-
L’eau est un solvant qui contient de nombreuses espèces ioniques dissoutes. Les charges se
déplacent par diffusion sous l’effet de gradients (concentrations des espèces, températures,
potentiel, pH…)
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3.3. Bois :
Deux principaux agents biologiques sont à l'origine des dégradations observées sur les bois en
œuvre mal préservés :
Il s'agit de champignons et d'insectes xylophages,
En ce qui concerne les insectes, la présence en surface du bois de trous d'envol et de sciure
dans les galeries est un témoignage flagrant de leur présence récente. Encore faut-il ne pas
oublier l'attaque plus sournoise des termites qui tentent de circuler dans le bois sans
manifester leur présence à l'extérieur.
La présence des champignons est quant à elle le plus souvent mise en évidence visuellement
par une dégradation de l'aspect du revêtement du bois (coloration plus brune du bois,
fissuration des feuilles de peinture...).
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Remède :
Pour remédier à ce problème :
Il faut éviter le risque de développement de champignons ce qui consiste avant tout à
supprimer tout risque d'exposition prolongée à l’eau, si l'on ne peut se prémunir de l'arrivée
des insectes « volants », un traitement en surface du bois permet de tuer leurs larves dès
qu'elles commencent à se nourrir et ainsi de protéger le bois.
Protéger le bois par des produits (peinture imperméable) qui permettent de l’isoler et de le
protégé contre les insectes et les intempéries telle la pluie qui favorise l’apparition des
champignons.
Utiliser l’étanchéité en cas de toiture en bois.
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1.1.4. Humidité :
Les infiltrations se manifestent sous diverses formes, depuis de simples traces d'humidité
ponctuelles sur la face intérieure des murs périphériques ou à la jonction entre murs périphériques et
dallage, jusqu'à l'inondation totale du sous-sol.
Ce type de désordre concerne essentiellement les sous-sols réalisés en maçonnerie de petits
éléments, et principalement les maisons individuelles. Mais des sous-sols réalisés en béton banché
sont aussi susceptibles d'être concernés. [18]
1.1.4.1. Cause :
Absence d’étanchéité sur murs extérieurs
Mauvais choix ou mise en œuvre des enduits extérieure
Absence de l’arase étanche sous les chainages ce qui favorise les remontées capillaires.
1.1.4.2. Les bonnes pratiques :
Réaliser impérativement une étude de sol préalable approfondie pour prévenir de toute
accumulation d'eau contre les sous-sols.
Déterminer s'il faut un drainage périphérique, un revêtement imperméable ou étanche.
Éviter d'aménager ultérieurement en lieu de vie ou d'habitation un local en sous-sol non
conçu initialement pour cet usage.
Mise en place d’un système de drainage d’eau constitué par un sol drainant qui permet le
drainage des eaux vers une canalisation et éviter l’infiltration des eux suite à leurs
stagnation. (19)
Prévoir l’arase étanche sous les chainages pour stopper les remontées capillaires.
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2. PATHOLOGIE DE LA SUPERSTRUCTURE :
Les fissures verticales sont liées à un ferraillage insuffisant dans les zones les plus sollicitées :
-En partie inférieure à mi- portée,
-En partie supérieure (« chapeaux ») aux appuis.
Les fissures à 45° (fissures d’effort tranchant) sont causées par un nombre insuffisant de cadres aux
extrémités.
Cause :
L’origine de ces désordres peut être liée à une erreur de dimensionnement, à un défaut d’exécution
(erreur dans le ferraillage, décoffrage prématuré) ou à une utilisation anormale (surcharge
d’exploitation). [21]
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Remarque : même en cas d’absence de la rupture, les fissures formées peuvent favoriser d’autres
pathologies dans la structure telle la corrosion des armatures.
Remède :
Il faut poursuivre l’évolution des fissures ;
En cas de fissure stable il suffit de réaliser un colmatage de la fente.
En cas de fissure en évolution il faut démolir l’élément de structure et renforcer les
armatures puis reconstituer le béton.
3. PATHOLOGIE LIE A L’ETANCHEITE
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débarrassée des résidus de chantier, les plots peuvent recouvrir des corps coupants (clous,
graviers…) qui, sous le poids des dalles et les sollicitations de fonctionnement, perforent
progressivement le revêtement ; lorsque des équipements lourds (mobiliers, jardinières) sont
installés ultérieurement sur les dalles, sans que le revêtement d'étanchéité (et/ou l'isolant support)
soit renforcé, les plots poinçonnent le revêtement qui se déchire.
L'absence ou l'insuffisance d'entretien de la terrasse, en favorisant l'accumulation de végétation ou
de feuilles mortes, provoque l'encrassement des vides des joints entre dalles et par suite le
débordement en empêchant l'évacuation normale de l'eau sous les dalles.
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1. REVETEMENT :
1.1. Désordres des enduits monocouches :
Les maçonneries extérieures sont très souvent recouvertes d'un enduit monocouche à base de liants
hydrauliques. Ces enduits, qui relèvent du DTU 26.1, sont exécutés avec des mortiers prêts à
l'emploi. Ils sont appliqués généralement en une ou deux passes « frais sur frais » avec le même
mortier.
Leur fonction première est l'imperméabilisation ; ils ont accessoirement vocation à parer les parois.
La plupart des dommages rencontrés sont liés à l'aspect et n'ont pas d'incidence sur la qualité et la
durabilité de l'enduit. D'autres, par contre, affectent l'imperméabilité de la paroi.
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1.2.2. Descellement
Le descellement ou le décollement des carreaux a pour causes principales :
Une mauvaise préparation du mortier de pose ou une mise en œuvre (simple ou double
encollage, simple ou double barbotinage) qui n’optimise pas l’adhérence, surtout si le
carrelage est eu poreux ou relativement lisse en sous-face ;
Une préparation insuffisante du support (traces de plâtre ou présence de poussière, défaut de
planimétrie entrainant des surépaisseurs de colle…) ;
Une mise en œuvre de la colle ne respectant pas les prescriptions du fabricant (temps
d’ouverture, simple ou double encollage…) ;
Une décohésion du plan de collage sous les effets de l’humidité (remontées d’humidité dans
le cadre des chapes fluides anhydrites, sulfate de calcium) ;
1.2.3. La fissuration
La fissuration se développe linéairement dans diverses directions, notamment aux
emplacements les plus sensibles (angles rentrants ou saillants, passage de porte, charge concentrée,
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devant les baies vitrées…). Elle traduit une déformation des couches constituant le support du
carrelage due à :
La souplesse du plancher porteur (flexion excessive du plancher bois entre solives, flexion
anormale d'un plancher béton et traction au droit des appuis).
Un fléchissement localisé du support dû à une charge concentrée sans renfort.
Le tassement différentiel de l'isolant thermique ou phonique (présence de points durs,
inadaptation ou défaut de mise en œuvre du matériau isolant).
Le franchissement d'un joint de gros œuvre sans précaution (non-prise en compte des joints
de construction, de dilatation, de rupture ou des changements de matériaux).
L'absence de joint de fractionnement ou de joints périphériques.
Le retrait de la chape ou du mortier de pose (pose prématurée sur un support récent, dosage
en ciment trop riche ou eau en excès, finesse et composition du ciment, respect et
remplissage des joints de carreaux, défaut d'armature de la chape, mise en chauffe des
planchers chauffants après la pose du carrelage, non-respect des conditions d'application des
chapes liquides). [24]
2. MENUISERIE
2.1. Infiltrations par les liaisons menuiserie extérieure
Les infiltrations d'eau provoquent un gonflement des enduits, plaques de plâtre, isolant et plinthes,
l'éclatement des peintures, la dégradation des papiers peints et l'apparition des moisissures.
Des désordres peuvent aussi apparaître sur tous les ouvrages sensibles à l'eau proches des fenêtres,
comme les prises électriques, isolant acoustique sous parquet, etc.
Cette pathologie peut toucher tous les types de menuiseries en bois, en métal ou en PVC.
Elle est largement influencée par les conditions climatiques du site et l'exposition du bâtiment (la
façade reçoit plus ou moins d'eau accompagnée de vent), ainsi que par la hauteur de la baie au-
dessus du sol (le vent soufflant plus fort quand on s'élève).
2.1.1. Cause :
2.1.1.1. Fixation de la menuiserie
Un défaut de fixation des éléments de menuiserie, notamment dans les parpaings creux, peut être à
l'origine de pénétration d'eau et d'air. En effet, l'instabilité de la menuiserie entraîne la rupture ou le
décollement des joints en mastic élastomère, la décompression, voire le déplacement des cordons en
mousse imprégnée.
Montage irrégulier de la maçonnerie de baie :
Les dimensions de la baie ne respectent pas les tolérances usuelles vis-à-vis des cotes de
plans.
Le tableau se présente avec du «faux aplomb » ou un défaut de parallélisme.
L'appui de fenêtre et son rejingot ne sont pas bien plans et horizontaux, ou sont discontinus
en raccordement aux tableaux.
3. PLOMBERIE
3.1. Pathologies des canalisations eaux vannes-eaux usées et interfaces avec le
VRD
Les difficultés permanentes d'écoulement d'un réseau extérieur ont fini par provoquer une
obstruction complète du système d'évacuation avec débordement dans les parties habitables. De
nombreuses causes peuvent provoquer ces difficultés d'écoulement (défaut de pente, ovalisation,
défaut d'entretien, …). L'absence d'un plan de réseau et de dispositifs visitables d'accès aux
conduites sont des facteurs aggravants qui empêchent un entretien correct et une investigation sur
ces réseaux de manière efficace.
3.1.1. Cause :
Les causes principales qui peuvent générer des désordres sont les suivantes :
3.1.1.1. Les défauts de pente et les ovalisations de conduite sont
les problèmes les plus fréquents
Ces défauts de pente prennent d'autant plus d'importance que la pente moyenne est faible. Les
défauts de pente provoquent une réduction de la
vitesse d'écoulement avec parfois des stagnations et une sédimentation des effluents. Les
ovalisations provoquent une réduction de la section de passage dans les tuyaux et leur fissuration,
voir même leur rupture. L'incorporation des réseaux dans la forme d'un dallage mal réalisé peut être
à l'origine de contre-pentes dommageables.
3.1.1.2. Les connections entre conduites tout comme le fond des
regards, peuvent présenter des défauts de profilage
hydraulique
Les pertes de charge singulières d'un réseau ne sont pas toujours optimisées. Les fonds de regard ne
sont pas toujours équipés de cunettes profilées et les connexions de conduites ne sont pas toujours
réalisées avec des pièces de raccordement.
3.1.1.3. La classe résistance des tuyaux est souvent mal adap tée à
la situation des ouvrages
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PFE : Pathologie des bâtiments 2019
Le NF DTU 60.11 est le document normatif traitant des installations de plomberie sanitaire et
d'eaux pluviales.
Ce document traite des collecteurs enterrés et donne les directives de dimensionnement des réseaux.
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PFE : Pathologie des bâtiments 2019
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PFE : Pathologie des bâtiments 2019
tuyau environ pour les tuyaux rigides (fonte, grès, béton…) et jusqu'au haut du tuyau pour les
tuyaux flexibles (PVC, PE…), afin de pouvoir procurer une bonne assise aux reins de la
canalisation. Ensuite, pour les zones non circulées uniquement, il est possible de remblayer avec les
déblais, à condition d'en expurger les matériaux de gros diamètres ou blessants. [26]
4. PEINTURE
4.1. Décollement de peinture sur plafonds neufs en béton
Les systèmes de peinture appliqués en sous-face des planchers neufs réalisés en dalles pleines ou à
base de prédalles en béton armé peuvent être le siège de désordres généralisés et évolutifs. Ces
défauts se manifestent par des marbrures, des fissurations, des écaillages et au stade ultime par des
décollements.
4.1.1. Cause :
Une reconnaissance insuffisante des supports, un choix inapproprié des produits, le non-respect des
temps de séchage, et des conditions de chantier mal maîtrisées sont à l'origine de ce type de
pathologies caractéristiques.
La présence d'humidité résiduelle de gâchage des dalles est donc la principale cause de désordre,
avec des défauts dont la chronologie.
5. ELECTRICITE
5.1. Installation vétuste :
Il est dangereux et risqué de vivre dans une maison équipée d'une installation vétuste. En effet, les
vieux équipements électriques ne respectent pas les règles de sécurité les plus élémentaires.
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PFE : Pathologie des bâtiments 2019
5.1.4.4. La rénovation :
Une fois l'ancien matériel enlevé et débarrassé du chantier, vous pouvez vous atteler à la pose d'un
matériel électrique plus récent. Le plan dessiné plus tôt vous sera d'une grande utilité pour mettre
votre électricité aux normes.
Il faudra attentivement :
Repérer et marquer les différents éléments de l'installation.
Insérer les gaines.
Glisser les fils électriques dans les gaines.
Installer les équipements et les relier entre eux.
Changer le tableau électrique et vérifier son fonctionnement.
Relier l'installation à la prise terre.
Une rénovation nécessite bien entendu des travaux d'électricité, mais aussi de maçonnerie, voire de
décoration. Une fois l'installation en place et fonctionnelles, vous aurez peut-être à passer de
l'enduit ou un coup de peinture pour effacer toute trace des travaux. [28]
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PARTIE 2 :
ETUDE DE CAS :
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PFE : Pathologie des bâtiments 2019
1. INTRODUCTION :
Les bâtiments sont souvent affaiblis par les pathologies qui les affectent durant
Leur durée de vie, ceci est dû à l’environnement qui n’a pas été pris en considération. Les
pathologies qui affectent le bâtiment, et surtout, ceux qui sont classées dangereuses seront la cause
de son effondrement si elles sont ignorées.
Pour ne pas arriver à ce stade on doit freiner sa progression ou la neutraliser le plus vite possible en
prenant les mesures nécessaires qui s’imposent.
Après avoir fait connaissance des différentes anomalies qui peuvent attaquer une telle construction
il est important d’effectuer une étude de cas qui comprend un diagnostic qui s’intéresse à
l’ensemble des défauts présents dans l’Ecole Supérieure de technologie.
3. REALISATION DU DIAGNOSTIC :
Le diagnostic d’un ouvrage est une étape importante dans le processus de sa réhabilitation. Il permet
avant tout de se prononcer son état de santé et de voir quelles sont les éventuelles pathologies ainsi
que leur ampleur. Généralement lorsque l’on effectue un diagnostic, c’est quand un client a
découvert quelque chose qui n’allait pas dans le fonctionnement de l’ouvrage ou bien l’apparition
de Désordres.
Ce diagnostic est une approche par laquelle sera résumée notre analyse. Pour répondre à l’objectif
de notre PFE, il est nécessaire de comprendre le plus précisément possible les besoins et les
caractéristiques de l'ouvrage à diagnostiquer. Pour cela, on a effectué une visite sur site cette phase
est primordiale pour préparer au mieux le futur diagnostic. Il s'agit de :
Connaître le type d'ouvrage sur lequel on va réaliser le diagnostic et l'environnement dans
lequel il se trouve ;
Noter les principaux types de désordres.
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Afin de satisfaire notre étude, notre démarche sera décrite de la manière suivante :
Etat des lieux
Relevés visuels
Conclusion (solutions)
3.1. Etat des lieux (l’EST) :
Le bâtiment de l’EST est constitué de différents ouvrages et d'équipements diversifiés qui sont en
interaction mutuelle et qui font appel à plusieurs disciplines. En effet, on y rencontre la structure
porteuse, les éléments de séparation, l'étanchéité, la menuiserie, la plomberie... Toute défaillance de
l'un de ces constituants peut affecter les autres parties.
D'autres facteurs agissent sur le fonctionnement du bâtiment et le rendent plus complexe, tel que :
L'environnement qui comporte le sol de fondation et les conditions climatiques
(Humidité en particulier).
La conception du bâtiment qui conditionne la nature et le mode du bâtiment
(maçonnerie/béton armé...).
Le mode d'exécution qui conditionne la nature des matériaux et leur mise en œuvre.
Les modalités de conservation du bâtiment qui conditionnent l'entretien et la maintenance
des différents éléments qui le constituent.
L'intérêt donc de notre étude pathologique est de permettre de présenter les différents cas de
désordres et d'essayer d'analyser et de comprendre les origines qui les ont amenées, tout cela dans le
but de pouvoir améliorer les règles de l'art de construction que ce soit en gros œuvre ou en second
œuvre.
Pour pouvoir comprendre les désordres les plus courants ; nous avons pris le soin de présenter les
différents types de bâtiments rencontrés à l’EST et les différents anomalies présentes.
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Il s’agit d’une usure de peinture sous la forme d'une substance poudreuse blanche abondante.
3.2.1.1. Analyse du désordre :
Cette anomalie est due à l’utilisation d'une peinture dont la durabilité n'est pas suffisante pour une
application à l’extérieur et elle peut aussi être une conséquence normale du vieillissement de la
peinture.
3.2.1.2. Remèdes possibles:
Il est proposé de supprimer l'excès de résidus poudreux par nettoyage mécanique, Rincer la surface,
et appliquer par la suite une peinture ou une primaire adhérant sur le fond farinant.
3.2.2. L'encrassement :
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Il s’agit de la formation d'un dépôt cristallin blanchâtre sur la surface du film de peinture. Elles sont
entrainées par l'humidité vers la surface des murs où elles cristallisent lorsque l'eau s'évapore.
3.2.3.1. Analyse du désordre :
Causé par des excès d'humidité ou bien des efflorescences précédentes non éliminées.
3.2.3.2. Remèdes possibles :
Il faut d’abord Trouver la source d'humidité et la supprimer puis Eliminer les efflorescences par
brossage humide puis rincer puis Appliquer une sous-couche et finalement Appliquer une peinture
et il est préférable qu’elle soit résistante aux efflorescences.
3.2.4. Le nuançage :
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3.2.6. L’humidité :
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entre 0.200mm à 2mm, affectant la surface d'un enduit, d'un dallage ou d'un appareil
sanitaire etc.
Ces fissures n'ont qu'un inconvénient bénin bien qu'elles demandent un traitement, et
peuvent vite être stabilisées :
Fissures de retrait de matériaux lors du séchage (enduit, ragréage, plâtre...) ou peut être un
tassement différentiel.
Figure 32: fissures sur les murs intérieurs dans le laboratoire de génie civil.
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3.2.8. La corrosion :
Figure 38: corrosion dans la charpente métallique de la buvette et celle qui est devant le laboratoire
de génie civil.
Les portes, les fenêtres, et les charpentes métalliques sont affectées par la corrosion du au contact
direct avec l’atmosphère.
3.2.8.1. Analyse du désordre :
Plusieurs causes peuvent expliquer le problème de la corrosion :
Une couche de protection d’une faible épaisseur (peinture) : permet le contact du fer avec
l’atmosphère.
L’infiltration des eaux des pluies.
3.2.8.2. Remèdes possibles :
Pour remédier à ce problème il faut d’abord décaper la rouille de la pièce
Et par la suite appliquer une peinture de protection durable
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3.2.13.Épaufrures
Les épaufrures sont des fragments détachés de la masse de béton. Dégât mécanique à la surface d'un
élément sous forme d'éclat, et qui se situe souvent le long du tracé d'armature ou sur les arrêts.
Apres analyse des résultats du diagnostic de la majorité des anomalies rencontrées lors de
l’étude du relevé visuel, nous allons citer d’autres anomalies qui peuvent intervenir dans d’autres
cas et d’autres bâtiments.
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Perte de matière et
diminution de section
Nappes d'armatures
visibles avec
diminution de section
Fissure ou éclatement Défauts qui Préparation des surfaces
important traversant traduisent de façon par sablage ou meulage :
de part en part de très nette une projection d'eau sous
béton modification du pression plus soufflage.
comportement de la
Elle est souvent structure et qui +
accompagnée mettent en cause la
CASSURE
d'épaufrures et / ou de durée de vie de Fissures profondes
déformations l'ouvrage. par injection
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Conséquences :
Fissures dues à la
redistribution des
efforts, épaufrures, et
déformations des
poutres, dalles,
instabilité et rupture.
En béton armé
quelques armatures
corrodées sur
plusieurs dizaines de
centimètres.
Modification du Défauts qui indiquent Préparation des surfaces
béton, s'observe par une évolution par sablage ou meulage :
gonflement, pelade du avancée pour des projection d'eau sous
béton, désagrégation ouvrages, qui ne sont pression plus soufflage.
des composants du pas en contact avec
béton (granulats, des liquides. Création d'un joint.
ciments etc.)
Défauts qui
Causes probables traduisent de façon
CORROSION très nette une
BETON Action de l'eau ou modification du
d'ambiance agressive, comportement de la
effet du gel. structure et qui
mettent en cause la
Conséquences : durée de vie de
l'ouvrage.
Perte de résistance,
risque de corrosion
des aciers.
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On notera la
profondeur visible de
l'attaque et son
étendue :
- En surface
- En profondeur
Tache blanche en Défauts existants dès Préparation des surfaces
surface du béton. la naissance de par sablage ou meulage :
l'ouvrage et sans projection d'eau sous
Causes probables : conséquences pression, plus soufflage et
importantes, autres séchage par aérotherme ou
EFFLORESC- Mauvaise étanchéité qu'esthétiques. autres.
ENCE de l'ouvrage
La formation d'une
pellicule
d'efflorescence qui
risque d'être évolutive
Fragment détaché de Défauts qui indiquent Préparation des surfaces
la masse de béton. le début d'évolution par sablage, meulage :
projection d'eau sous
Causes probables : pression.
Choc, l'action du +
climat, la pression ou
l'expansion à Remplissage par mortier ou
l'intérieur de la masse. béton (ragréage).
En surface importante
(plusieurs armatures
sur quelques dizaines
de centimètres) sur un
élément non porteur.
FISSURES DANS Ouverture linéaire ou Défauts qui indiquent Fissures profondes par
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considéré. comportement de la +
structure et qui
Dans le cas du béton mettent en cause la Ajout d'armatures passives
armé, fissure qui a durée de vie de par collage d'armatures
évolué de plus de l'ouvrage. métalliques
1mm d'ouverture.
Défauts indiquant la Idem
Fissure dont proximité d'un état
l'emplacement et limite et nécessitant
évolution soit une restriction
compromettent la d'utilisation, soit la
stabilité de l'ouvrage. mise hors service de
l'ouvrage.
Augmentation du Défauts qui indiquent Réfection des joints.
volume du béton qui que l'évolution risque
s'accompagne de de se faire
fissures, écaillage, anormalement.
désintégration.
GONFLEMENT
Causes probables :
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CONCLUSION
Les recherches qu’on a effectuées nous ont permis de comprendre et d'approfondir nos
connaissances sur les problèmes que pourrait engendrer un ouvrage après sa construction et de
connaitre désormais quelques méthodes préventives favorables pour sa bonne durée de vie.
L'achèvement de ce travail représente pour nous un élément énormément positif et enrichissant qui
prend sa réelle dimension dans un contexte universitaire.
D'une part, l'étude presque complète des connaissances sur les pathologies des ouvrages de Génie
Civil qu’on ignorait. En plus ce document représente pour nous le premier qui possède un caractère
quasi professionnel.
D'autre part, on a beaucoup enrichis notre aspect relationnel à travers le travail en groupe.
Enfin, le dernier point qui nous parait fondamental réside au niveau rédactionnel. La complicité
d'une masse de document et son traitement engendre un travail méthodique qui reste la phase la plus
laborieuse de ce rapport.
On ce qui concerne les désordres qu’on a constaté pendant l’étude de cas qu’on a effectué sur
l’Ecole Supérieure de Technologie il faut faire des préventions le plus rapide possible pour
empêcher l’aggravation de ces désordres.
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BIBLIOGRAPHIE
http://www.memoireonline.com/07/12/6023/m_Rehabilitation-des-ouvrages-en-betonarme1.html
[15] : Epaufrure
http://www.le-coin-des-bricoleurs.com/le-wiki-dubricoleur/
Epaufrure,_%C3%A9caillage,_d%C3%A9faut_de_surface
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