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Methodes de Stabilite de Pentes PDF
Methodes de Stabilite de Pentes PDF
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Description
1. Généralité
• Cause de rupture des pentes
• Propriétés nécessaires
• Principes d’analyse de la stabilité
1
GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Introduction
2
GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Introduction
Propriétés nécessaires à l’analyse
1. Géométrie et stratigraphie (évaluation possible)
2. Poids unitaire
3. Charges externes
4. Résistance au cisaillement (y compris la pression interstitielle)
Si on simplifie : - géométrie
- résistance
- u
Comme la plupart des problèmes de mécanique des sols, on analyse la stabilité des pentes par équilibre limite S/τ aucune
donnée sur la déformation. C’est à dire en équilibrant la résistance maximum (mobilisable) du sol aux efforts existants sur un
plan de rupture donnée.
a) Une des hypothèses les plus impotentes est donc que l’on peut mobiliser en même temps sur toute la surface de rupture la
résistance maximum du sol.
Cette méthode de l’équilibre limite convient bien aux matériaux à rupture plastique et moins bien aux matériaux à rupture fragile.
(notion de rupture mobilisable).
b) On assume problème plan; on néglige l’effet de cuvette 5 à 10 %.
c) On considère plusieurs surfaces planes critique , surface à priori inconnue.
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Développement des méthodes d’analyse
Développement des méthodes d’analyse φ=0
1 Calculer la contrainte de cisaillement nécessaire pour équilibre sur un plan supposé de glissement;
2 Déterminer la résistance mobilisable sur ce plan (indépendante de σ’);
τ
3 F.S. = résistance mobilisable / résistance de cisaillement nécessaire pour équilibre;
4 Déterminer la surface critique.
Cu
Analyse de stabilité analyse de contrainte pour τ.
Culman a trouvé une expression pour obtenir le facteur de sécurité en fonction de β, H, α, γ et Cu. ε
Cette méthode montre que pour φ=0 (donc pour un sol cohésif), F.S. = f(β, H, γ, Cu).
Collin (1870)
Collin a commencé en 1870 à traiter la stabilité des pentes par des cercles (selon observation).
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Développement des méthodes d’analyse
Méthode suédoise (1912)
a
Méthode en φ =0 (contrainte totale); Équilibre des moments autours
d’un point O; Rotation d’un bloc circulaire
W = gravité r
Sol homogène : S = Cu
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Développement des méthodes d’analyse
Sol non homogène : S ≠ Cte
ai
MR = - Wiai
MO = τliR
r
τi = Cui / F.S. Contrainte de cisaillement nécessaire pour
équilibre
Cu
r
RM = CuiliR/F.S. = R/F.S. Cuili Wi li
S=cu
À l’équilibre : τ φ=0
γ
MR + MO = 0
Prof.
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination du cercle critique
b) Une bonne méthode pour s’assurer que nous avons le cercle critique
est de tracer des lignes de contours de F.S.
** Afin de donner des contours, ces cercles doivent avoir quelque chose
en commun (une restriction commune). 1,6 1,7
1,8
• Tous les cercles passent par un même point.
• Tous les cercles tangent à une même élévation.
• Tous les cercles ont le même rayon.
Procédure :
1. Choix d’une restriction commune.
2. Développement des contours et détermination de F.S. minimum. τ
3. Répéter en changeant la restriction.
H/2
tanφm = tanφ’ /F.S.
y H
Y = 1 ½ H si cohésion forte
Y = 6 H si friction forte
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
(pouvant utiliser contraintes effectives S c’ et φ’ (i.e. résistance effective par changement de contraintes effectives; résistance
varie avec la profondeur)
Les méthodes que nous avons vues précédemment sont proposées pour φ =0. (i.e. pour un sol dont la résistance ne varie pas avec
la contrainte normale).
Il existe plusieurs situations où on est intéressé de représenter le sol par σ = c’ + σ tanφ.
En contrainte effective s = c’ + (σ-u) tanφ.
Ceci signifie que si on veut déterminer la résistance au cisaillement qui peut être mobilisée sur la surface de rupture, il faut
connaître la contrainte normale effective sur ce plan.
Contrainte totale
Pression interstitielle
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
rsinαn
Méthode globale
Il existe des méthodes qui vont surtout être utilisées pour tracer des
abaques. Ces méthodes ne font pas intervenir des tranches, considérant
toute la masse du sol limitée par la surface de rupture. Elles ne
r
considèrent que des sols homogènes. Elles sont utiles surtout pour faire
r
des abaques.
bn C
r
1
Ex. - Log spiral 2 γ1,φ1,c1
- Cercle de friction
n
γ2,φ2,c2
Ces méthodes ne seront pas vues dans le cadre de ce cours. A B Wn
γ3,φ3,c3
Nous verrons plutôt des méthodes d’application plus générales faisant
intervenir des tranches et des surfaces de rupture circulaires.
αn
Tn
Forces sur une tranche :
Tn+1 Pn
Si la tranche est en équilibre, ces forces doivent satisfaire les 3 conditions
d’équilibre. Les inconnus et équations pour un système de n tranches est : Pn+1 Wn
n équations des moments pour chaque tranche; M=0
n équations des forces verticales pour chaque tranche; Fy = 0 3n αn Tr Nr
n équations des forces horizontales pour chaque tranche; Fx = 0 αn
R=Wn
∆Ln
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
1 facteur de sécurité Tn
n forces normales N à la base de chaque tranche Tn+1 Pn
n localisations de la force normale Pn+1 Wn
n-1 forces normales entre les tranches 5n-2 inconnus
n-1 forces de cisaillement
n-1 localisations des forces entre les tranches αn Tr Nr
R=Wn αn
∆Ln
Si on veut satisfaire toutes les conditions d’équilibre, nous avons 5n-2 inconnus à déterminer. Or nous ne disposons que
de 3n équations.
Le système est donc statistiquement indéterminé
Les méthodes que nous allons voir ne pourraient donc pas satisfaire rigoureusement aux 3 conditions d’équilibre. Les
méthodes vont habituellement satisfaire l’équation des moments et peut être une autre condition.
Dans le cas de l’équilibre d’une surface circulaire, il est possible de faire quelques hypothèses. Il est possible d’assumer
que W et N agissent au centre de la base de la tranche. Ainsi la localisation de la force normale à la base de la tranche n’a
plus d’importance et disparaît (-n inconnus). Il reste donc (4n-2) inconnus.
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
Dans cette méthode, nous assumons que les forces résultantes (E et X) entre les Tn
tranches sont parallèles et que leur somme est négligeable de sorte qu’elles ne Tn+1 Pn
causent pas de moment autour du centre du cercle de rupture. De cette façon, Pn+1 Wn
nous avons éliminé n inconnus et nous avons maintenant (3n-2) inconnus et 3n E
équations.
Si on fait maintenant l’équilibre des moments autour de O. αn Tr Nr
MR + MO = 0 R=Wn αn
On a aussi MO = Wi ai F.S. = S/t τ = S/F.S. ∆Ln
MR = τi li Ri τ = c+σNtanφ/F.S.
MR = li R (ci+σNitanφ)/F.S.
= (R /F.S.) li (ci+σNitanφ)
W = γ.z.b
σN = Wi cosα / l = γ.z.b.cosα / l αn
l = b/cosα
σN = γ.z.b.cosα / (b/cosα) = γ.z.cos2α
Donc si le plan de cisaillement est vertical α = 90 σΝ = 0
En présence de l’eau (u > 0)
σ’N = γ.z.cos2α − u = γ.z.cos2α − z.γw = γ.z.cos2α − z.γ/2 = γ.z.(cos2α − 1/2)
Donc si α = 45o et nappe en surface
σ’N = 0
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
Ce que nous venons de voir implique qu’il est possible d’avoir à un certain
moment des contraintes effectives σ’N < 0 .
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
En fait on voit que si on fait l’équilibre des forces pour obtenir σ’N, on n’a
pas nécessairement Wcosa.
Hypothèse : Xn – Xn-1 = 0
Xn
Xn+1 En
Si on trace le polygone des forces pour trouver σ’N pour chaque tranche,
on a alors : En+1 Wn
S.
l t a n φ’/F.
’ τ = c’l/F.S + σ’Nltanφ’/F.S.
S+σ N
c’l/F. αn σ’Nl
Dans la Fv, En-En-1 n’entre pas en ligne de compte
mais influence le polygone à l’équilibre :
σ’Nl W Fv =0 ul
-W+ulcosα + σΝ’lcosα +c’l sinα /F.S+ σ’Nltanφsinα/F.S. =0
σΝ’l(cosα + tanφsinα/F.S.)=W-ulcosα -c’l sinα /F.S.
ul
σΝ’l = (W-ulcosα -c’l sinα /F.S.)/ (cosα + tanφsinα/F.S.)
En-En-1 Méthode des tranches : σ’Nl = Wcosα -ul
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode d’analyse par contrainte effective
Méthode de Bishop
Équilibre de l’ensemble :
F.S. = (1/ Wi sinαi ). (li c’i+{W-ulcosα -c’l sinα /F.S.)/(cosα + tanφsinα/F.S.} tanφ’)
Si on veut une expression avec le même dénominateur, nous faisons mα = cosα + tanφsinα/F.S.
À noter mα contient F.S. (inconnu). Il faut donc procéder par itération converge rapidement.
Si on travaille à la main, il est plus simple de réécrire cette équation avec b=lconα mα = hbsinα; W=γhb
Lorsqu’on travaille à la main, le terme mα est assez fastidieux à évaluer. Il existe cependant des tables qui permettent de donner
directement le terme en fonction de α et de tanφ/F.S.
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode à surface générale
αn Tr Nr
R=Wn αn
∆Ln
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode à surface générale
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Méthode à surface générale
R12
En A semblable à pousser sur un mur N1
En B semblable à buté sur un mur W2
u2
On retrouve donc deux façons de traiter ce problème. N2
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Évaluation et limitation des méthodes
Il faut distinguer méthode : Circulaire
non circulaire
contrainte totale et contrainte effective.
Méthode Circulaire :
1. Méthode des tranches : Lorsque cette méthode est employée pour φ = 0, c’est la même que la méthode Suédoise.
Il s’agit de la méthode la plus simple employée pour φ ≠ 0.
Elle s’applique à des dépôts de sol non homogènes.
La méthode est conservatrice.
Limitations : Elle sous-estime le facteur de sécurité en c’ et φ’, surtout si u est élevé.
Elle est utilisée que pour des surfaces circulaires.
Elle ne satisfait pas toutes les conditions d’équilibre.
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Évaluation et limitation des méthodes
Méthode non circulaire :
2. Méthode de Spencer : semble être une bonne méthode pour des surfaces de rupture non circulaire
c’est une méthode à utiliser sur ordinateur.
3 Morgenstern Price : Peut être la meilleure méthode mais demande plus de travail et de pratique que la méthode de
Spencer.
4 Méthode des perturbations (européenne) : même remarque que Morgentin Price (beaucoup de similitude).
Mise au point
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Pression de l’eau reliée à la stabilité des pentes
L’eau joue un rôle très important dans l’analyse des pentes. Il faut distinguer entre l’eau interne et l’eau externe.
Eau interne = pression interstitielle (considérée uniquement en contrainte effective). L’eau externe = force stabilisatrice.
Considérons le cas d’une pente infiniment longue avec une nappe en surface.
Nous avons une nappe inclinée écoulement.
Dans une pente longue où le plan de glissement est long par rapport à l’épaisseur, nous rupture
pouvons négliger l’effet des bouts.
α
Note : les sables ruptures toujours de cette façon.
Si le sol est sous la nappe, γ ou γ’ ?
b
Nous verrons deux approches pour éclaircir cette question. h
Nous avons donc deux méthodes pour considérer l’effet de l’eau dans la pente : R
W
1 – Poids déjaugé (comme si pas d’écoulement) et force d’écoulement
2 – Poids total est pression de l’eau (qui tient compte de l’écoulement)
En fait les systèmes de forces considérés dans les deux méthodes s’additionnent U
et donnent le même résultat.
En pratique nous utilisons toujours l’approche 2 (beaucoup plus simple). fv est plus U = (W-W’)+fv (vecteur)
difficile à évaluer. 26
GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Pression de l’eau reliée à la stabilité des pentes
On a vu dans la première méthode mentionnée dans ce cours (méthode de Culman) que F.S. = f(β, γ, H et Cu)
On peut donc tracer des abaques qui vont donner directement le facteur de sécurité en fonction de ces variables.
On regroupe habituellement les variables Cu, γ et H en un facteur adimensionnel = Cu/γH donc F.S. = f (β, Cu/γH)
Selon l’abaque de Jumbu, 1968, (très simple à utiliser) F.S. = N0 Cu/γH pour différentes valeurs de β.
Le problème de ces abaques : suppose sol homogène (Cu = cte) et il faut préciser l’épaisseur des
couches dans le cas des cercles profonds. 28
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Utilisation des abaques ou de table de stabilité
Analyse en φ = 0 (suite)
X0
Abaque de Duncan (1996)
Ex. Dans l’exemple traité dans la page précédente, il est possible de déterminer 10 m
X0 et Y0 20o Cu = 30 kPa
γ = 16 kN/m3
À partir des abaques : x0 = 1,45 X0 = 1,45.10 = 14,5 m 5m
y0 = 2,10 Y0 = 2,10.10 = 21 m
Si Hw = 8 m et H’w = 10.
Hw / H = 0,8 uw = 0,95 Pd = (γH+q-γwHw)/(uq.uw)
= (16.10+16-8.10)/(0,97.0,8) = 123,7 kPa
H’w / H = 1 u’w = 1 Pe = (γH+q-γwH’w)/(uq.u’w)
= (16.10+16-10.10)/(0,97.1) = 78 kPa
Analyse c’ est φ’
m, c’/γH, φ’, β, D ru
n , c’/γH, φ’, β, D c’/γH=0,05 c’/γH=0,025
c’=0
Série m
Série n - idem
D=1 D=1,25 D=1,5 D=1 D=1,25 D=1
Chacun des graphiques donne soit m=f(cotβ,φ’) soit n = f(cotβ,φ’) pour c’/γΗ et D donné.
Entre ces données il faut interpoler
Note : Il faut interpoler pour F.S. et non pour n et m.
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Utilisation des abaques ou de table de stabilité
Analyse c’ est φ’
Sur les abaques, donner n = f(β et φ’), il y a des lignes rue si ru > rue
Ceci veut dire que notre cercle n’est pas assez profond, il faut
changer d’abaque et prendre D plus grand. Si aucune ligne rue, ceci
veut dire ruc très grand et ru < rue.
Exemple :
Exemple (suite) :
F.S. = 1,65
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Utilisation des abaques ou de table de stabilité
Analyse en φ > 0
Abaques de Jambu
F = Ncf c/Pd
λcφ = Petanφ/c
Pe =(γH+q-γwH’w)/ uqu’w = (γH-γwH’w)/ u’w
Pd =(γH+q-γwHw)/ uquw uf = γH si q = 0 et Hw = 0
Si c = 0 F = Pe cotβtanφ / Pd
Si u = 0 Pe = Pd F.S. = tanφ / tanβ
Abaque de Sarma :
méthode des coins – équilibre des forces satisfait – spécialement conçu pour les barrages sur fondation rigide.
Abaque : statique - noyau (Cu) et épaulement (tanφ’)
A et B = f(β et λcφ) Il s’est avéré que le log spiral est toujours critique, on n’a pas besoin de vérifier pour des profondeurs
différentes (F.S. = Ncf c/γH, Ncf est le facteur de stabilité de Jambu).
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Utilisation des abaques ou de table de stabilité
Analyse en c’ et φ’
Abaque logarithme spirale (Wright, Wathim, Duncan) d’après la technique de Jambu.
Procédure :
Calculer λcφ
Trouver A et B
Calculer Ncf
Calculer F.S
Exemple :
Même exemple que le précédent
Cotβ = 4; φ’ = 30o tanφ’ = 0,577
γ = 120 lbf/pi3 = 20 kN/m3
c’ = 590 lbf/pi2 = 30 kPa
H= 140 = 40 m
ru = 0,5
λcφ = γΗtanφ/c = 16,4
Abaques B = 72 et A = 80
Ncf = 80 – 0,5.72 = 44
F.S. = 44.30 / 20.40 = 1.65 = (celui de Bishop et Morgenstern )
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Choix des paramètres de résistance et type d’analyse
Il faut se rappeler notion drainé et non drainé
diminution de volume
Augmentation de volume
Valve
Terrain = Laboratoire
Dans la suite de ce chapitre, nous allons examiner différentes situations pratiques et le choix
des paramètres de résistance et le type d’analyse. Nous allons également examiner dans les
différents cas la variation de la pression interstitielle.
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
∆σ1
u = u0 + B∆σ1 = B∆σ1 Pente de la droite passant par
Sous l’effet d’une couche de hauteur h le point qui nous intéresse
ru = u/γh = B h
u0 = 0
Note : ceci n’assume aucun drainage durant la construction. Cette dérivation est valable pour
la stabilité des barrages (ru pour les matériaux en place).
Cette approche pose cependant un problème donne ru fin de construction
F.S. contre la rupture S qui peut se mobiliser durant la rupture.
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
Si nous voulons utiliser les abaques, il nous faut alors nous donner un ru
moyen.
Le ru déterminé de cette façon n’est pas très bon, car il ne représente pas i
nécessairement les conditions sur la surface de rupture analysée. On doit
établir un ru moyen le long de la surface de rupture.
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
Pente naturelle condition d’équilibre
c) Impact des conditions aux limites : (figure 6 et 7, Lefebvre 86). Analyse en contrainte effective
Impact sur l’allure de l’écoulement certaine prédiction de l’allure en fonction
- à la base
- recharge till
- si k2 >>> k1
d) Mesure piezométrique
Localisation des piézomètres ? Il faut d’abord avoir une idée sur la stratigraphie et les conditions
aux limites.
Interpolation – réseau approximatif
Variation saisonnière – conditions critiques (variation nappe et de u : équilibre ?).
e) Mode de représentation
- ligne d’égale pression
Réserve sur ru sauf si nappe en surface
f) Influence du régime de u sur la morphologie : maturation des vallées. (figure 8, Lefebvre)
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
Pente de déblai
a) Long terme – u à l’équilibre prédiction
Bien connaître les conditions actuelles
Conditions limites hw
1 – inférieure : position de la couche perméable par rapport au fond de
l’excavation. (voir allure du réseau d’écoulement – cas de pente naturelle)
2- supérieure : plus perméable
recharge D
nappe se jette dans la pente
niveau de la nappe : f(saison)
b) Court terme :
u n’entre pas dans l’analyse de stabilité de talus.
Il faut toutefois considérer la stabilité du fond sous la pression d’eau
= f(position de la couche perméable sous le fond). q
F.S (soulèvement) = γH / γwhw
Face verticale : F=1= N0 Cu/γH = 4Cu/γH H = 4Cu/γ (hauteur limite
d’excavation verticale).
Se rapproche de la capacité portante q = γH = 4 ou 5 Cu
Remblai : capacité portante = q = 5Cu
Difficultés : Cu = cte critique à la base
Cu varie avec la profondeur D1
Cu moyen sur la surface de rupture D1 et D2 donc F.S. =
f(profondeur). Aussi possibilité de submergence et de surcharge (voir Duncun
fig 13.3).
D2
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
Pression d’eau et fissure de traction
a) Profondeur ? Jugement
σv = γH = 2Cu
H = 2Cu/γ
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
Remblai sur argile Théorique ∆u=∆σ
B∆u Si Sr = 100% et N.D.
Court terme (période critique fin de construction)
Long terme
σ’p ∆σ
Dissipation de u : mesure (piézomètre).
∆u = B.∆σ si O.C. ∆u = ∆σ si N.C.
À t=tx : σ’v = σ-u où σ = σv0 + ∆σremblai
Si σ’vc > σ’p ∆Cu
Cu / σ’vc = cte (vrai sous le remblai)
t=0 t=0
t=tx t=tx
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Détermination de la pression interstitielle
On peut visualiser assez bien que pendant le cisaillement de la structure argileuse, il y aura tendance à ∆V, comme dans le sable
et donc à la variation de la pression interstitielle. C’est à dire qu’il y’aura des tendances au gonflement ou à la compression.
Skempton :
A = f(Sr, rigidité de la structure, degré de surconsolidation – OCR) rapprochement au densité du sable – tendance à gonfler
ou à comprimer
Af = A à la rupture (pour argile saturé) : caractéristique de l’argile = f (OCR)
Af
1
Ordre de grandeur : ,8
,6
Argile N.C. ou légèrement O.C., de faible sensibilité 0,5 < A < 1 ,4
Argile sensible, N.C. A>= 1 ,2
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Choix des paramètres de résistance et type d’analyse
Excavation :
Passage court terme à long terme : u s’est équilibrée sous la charge imposée
par la pente
q
Pour le remblai on utilise φ’ = 30o
A p
Rupture non drainée ∆u.
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Choix des paramètres de résistance et type d’analyse
Remblai construit par stage ou à long terme
À t-on du gain :
Résistance du remblai
Il ne faut pas oublier qu’une analyse de stabilité, c’est une analyse des r
contraintes (c’est souvent oublier). On met des valeurs dans une équation
et on obtient F.S. r
r
Une bonne façon de procéder, c’est de déterminer l’enveloppe des contraintes 1
2 γ1,φ1,c1
de cisaillement qui sont développées dans la pente et de comparer ensuite les
contraintes de cisaillement à la résistance du sol. n
γ2,φ2,c2
Procédure :
γ3,φ3,c3
1) Pour un cercle donné, déterminer τ moyen et σ’N moyenne τ
2) Porter ce point dans un graphique τ vs σ σ’N
3) Recommencer pour un grand nombre de cercles (comme pour rechercher τ
F.S. minimum
4) Trouver ou comparer avec l’enveloppe de rupture. Enveloppe de rupture
F.S. = S/τ
σN
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Sols partiellement saturés
Généralité
Nous avons vu qu’après échantillonnage des argiles que σ’ in-situ demeure dans l’échantillon due aux ménisques capillaire à
l’interface eau-air (tension de surface eau-air).
Loi de Jurin
ua –uw = 2σcosθ /r
σ = tension de surface
θ = angle ménisque avec solide
si ua = pression atmosphérique -uw = succion
ua-uw = f(Sr)
Seul phénomène dans les sol grossiers
Dans les sols argileux, le phénomène est plus complexe
Ménisque capillaire + eau adsorbé aux plaquettes
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Sols partiellement saturés
Au moment de l’échantillonnage P0 ?
Au stage 2 - ∆u due au changement de pression de confinement ∆ua = β∆σ3. Où β = f(degré de saturation, rigidité de la structure).
Si le degré de saturation est de 100%, comme l’eau est incompressible, β = 1 (c’est le cas de la plupart des argiles).
Si non complètement saturé, le milieu poreux devient plus compressible que la structure β < 1
Membrane
0 β 1
σcell 100
Analogie éponge u
Épo
nge
rigid
e Sr %
équilibre
Quelque sols ont des structures assez raides pour prendre une partie de Shist argileux
la pression même à Sr = 100 % et on a β < 1 0
Dans notre essai β =1 ∆u = β∆σ3 = ∆σcell σ’3 = σ’0 + (σ3cell – ∆ua). Donc σ’3 = σ’0
Quelle est σ’0 exactement
** Quelque soit la pression cellulaire appliquée la pression effective ne change pas
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Sols partiellement saturés
Application du concept de contrainte effective ua et uw
a) Bishop (1961) Sr
0% 50% 100%
σ’ = σ – [ua + X(ua-uw)] si ua = pression atmosphérique σ’ = σ - Xuw 1
Si Sr = 100% X=1 et σ’ = σ - uw
Si Sr = 0 X=0 et σ’ = σ
Si ua = pa = 0
σ’ = σ – Xuw
Sol 1
À Sr près de 100% X voisin de 1 – Succion ajoutée à σ’ – cas échantillonnage argile
0
À Sr faible, seulement une fraction.
b) Fredlund (1978)
τf = c’ + (σ-ua)tanφ’ + (ua-uw)tanφb
ua = 0 τf = c’ + σtanφ’ –uwtanφb
Pour une succion faible φb = φ’ donc τf = c’ + (σ –uw)tanφ’
Lorsque succion est telle que l’aire commence à pénétrer φb < φ’.
Même phénomène que Bishop
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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Sols partiellement saturés
Analyse de la stabilité
τf = c’ + σtanφ’ –uwtanφb
Conceptuel : Si -uw est très important S très grand (pente stable). La succion est
toutefois très difficile à évaluer sur le terrain.
(a)
Si pluie importante : infiltration ?
uW 0 et donc S peut diminuer fortement rupture
S
La principale difficulté demeure la variation de la succion en fonction de la
variation saisonnière et l’humidité.
La succion peut être très variable = f(humidité) et diminue avec les précipitations.
(b)
La diminution de S est aussi fonction des infiltrations.
S
L’infiltration est plus facile en (a) qu’en (b) et on a remarqué qu’un talus vertical
peut être plus stable qu’un talus incliné en cas de fortes précipitations.
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CHAPITRE V
ANALYSE DE STABILITÉ
DES PENTES
Sols partiellement saturés
Aspect pratique
L’analyse de tel talus demeure difficile de façon quantitative. On peut cependant évaluer la
succion nécessaire pour la stabilité et déterminer le facteur de sécurité en fonction de la
succion.
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