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Forces Faiblesses
Source d’eau permanente dans Pente transversale irrégulière
le fleuve Bandama. Terres hydromorphes
Faible dénivelé entre le niveau Nappe phréatique peu
du fleuve et les points les plus profonde
hauts facilitant le pompage Coût élevé des réseaux
Existence d’une station de d’irrigation et de drainage
pompage Coût d’exploitation élevé de
Facilité de drainage l’irrigation par pompage
Facilité de défrichement
(jachère)
Importante superficie
disponible
Possibilité d’irrigation par
gravité
Possibilité d’utilisation du canal
d’amenée de l’aménagement
rizicole existant
Facilité d’accès
Existence d’un plan topo au
1/2000
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Ici, La configuration du terrain autorise une irrigation par gravité aussi bien qu’un
système sous pression (goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront :
au défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage des arbustes,
dessouchage, extirpation des racines, régalage du terrain),
à la construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage.
► Les équipements sont les suivants:
équipement de la station de pompage existante par une électropompe
supplémentaire,
mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en:
l’exploitation de l’étude topographique à l’échelle 1/2000 existante
permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du
terrain,
une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.2.2 Le site de N’ZIANOUAN
Le Poste d’Application (PA) du bananier plantain de l’ANADER est situé à l’intérieur
du V formé par la confluence de la rivière N’Zi et du fleuve Bandama. Le poste
dispose d’une superficie de 100 ha dont 9 seulement sont mis en valeur pour la
culture de bananier plantain.
La Société de Culture de Banane (SCB) exploite des parcelles de plusieurs centaines
d’hectares de banane douce sur les terrains contigus à la parcelle de l’ANADER.
Le terrain se situe à équidistance d’environ 1 km des deux cours d’eau. Il occupe
un plateau perché entre 25 et 30 m au-dessus des fleuves vers qui il descend par
une double pente de 2 à 3%.
Le Bandama représente la plus grande source d’eau disponible mais le N’Zi peut
également être exploité.
Sur le plan foncier le domaine a fait l’objet d’un accord signé entre l’ANADER et
les propriétaires terriens.
La végétation est une jachère constituée des repousses de la forêt primaire
éliminée lors de précédentes cultures.
Tableau 13 : forces et les faiblesses du site de N’ZIANOUAN
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente Forte dénivelé entre le
dans le Bandama et le N’zi. niveau des fleuves et les
Terrain exondé facilitant le points les plus hauts rendant
drainage difficile le pompage
Existence d’une expérience Possibilité d’érosion
d’irrigation de bananiers à Coût élevé de l’irrigation par
proximité pompage
Facilité de défrichement
(jachère)
Importante superficie
disponible
Facilité d’accès
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Le grand dénivelé entre le terrain et la source d’eau recommande une irrigation
par un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion).
► Les aménagements consisteront :
au défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain),
à la construction du réseau de drainage.
► Les équipements :
construction d’une station de pompage sur l’un et/ou l’autre cours d’eau,
mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 et 1/500 permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du
terrain,
une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.2.3 Le site de la COVIMA à BOUAFLE
Le site de Bouaflé est situé au bord de la Marahoué (ou Bandama rouge), près de la
ville, sur la route de Daloa, derrière le pont et en face de l’usine de SOLIBRA.
Sa position aux abords immédiats du fleuve lui garantie une source d’eau
permanente. C’est un terrain plat présentant quelques irrégularités (termitières,
dépressions) qu’il faudra aplanir. Le site cédé à la coopérative COVIMA par location
a une superficie de 12 ha dont environ 1 ha porte une culture de gombo sous
irrigation.
La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques souches.
Tableau 14 : forces et les faiblesses du site de Bouaflé
Forces Faiblesses
Source d’eau Coût élevé de
permanente dans le l’irrigation par
Marahoué. pompage
Terrain exondé
facilitant le drainage
Expérience de
l’irrigation par les
exploitants
Facilité de
défrichement
(jachère)
Facilité d’accès
Proximité de la ville
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. Mais le niveau de technicité et
l’habitude des exploitants suggèrent une irrigation en rigole à partir d’un pompage
sur le fleuve.
► Les aménagements consisteront :
au défrichement du périmètre (Débroussaillage, dessouchage, extirpation des
racines, régalage du terrain),
à la construction du réseau de drainage.
► Les équipements:
construction d’une station de pompage sur le Bandama rouge.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 permettra au projeteur d’adapter
l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain,
une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.2.4 Le site d’ASSOUBA
Le site d’Assouba est situé près du village d’Assouba à environ 8 km de la ville
d’Aboisso.
Le bas-fond très encaissé, d’une largeur de 100 m, est traversé par un cours d’eau
à écoulement permanent. Sa superficie estimée à environ 8 ha est anciennement
aménagées pour la riziculture irriguée.
La végétation est constituée d’un enherbement des zones marécageuses
Tableau 15 : forces et les faiblesses du site d’ASSOUBA
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente Inondation du bas-fond
dans le marigot. Bas-fond hydromorphe
Aménagement gravitaire Superficie limitée
par prise au fil de l’eau.
Défrichement déjà
effectué.
Proximité du village
d’Assouba et de la grande
route.
Accès facile
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé après une étude détaillée du
projet.
La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. La
méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau
(PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux, rigoles et drains.
► Les aménagements consisteront:
au débroussaillage du périmètre.
à la Réhabilitation du réseau d’irrigation et de drainage.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
un levé du profil en long des canaux et des drains,
une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.3 CLIMAT
L’ensemble des sites du projet pilote bénéficie d'un climat chaud et pluvieux de
type équatorial (climat attiéen). Le département d'Aboisso par exemple où se situe
le site d’Assouba se caractérise par l'abondance des précipitations avec une
hauteur moyenne d'environ 2000 mm de pluie. Quant aux sites de N’Zianoua,
Grand-Lahou et Bouaflé, les précipitations sont comprises entre 1500 et 1800 mm
de pluies.
16.4 SOL
Les sols des sites visités et retenus pour les projets pilotes apparaissent favorables
aux bananiers plantains. Il s’agit en effet, de sols alluviaux. Mais pour une gestion
rationnelle des eaux d’irrigation, il convient de déterminer:
l’homogénéité texturale en surface et en profondeur
la perméabilité ou la vitesse d’infiltration des sols
les caractéristiques chimiques : pH, C, N, S et T, s’intéresser
essentiellement à la présence du potassium, des ions Fe 3+ et Al 3+.
16.5 INFRASTRUCTURES ET ACCES DES SITES
L’ensemble des sites du projet pilote retenus par les experts sont d’un accès facile.
Le CFMAG est à environ 130 km sur la côtière d’Abidjan grand centre de
consommation de la banane et des divers produits vivriers. Le site de N’Zianoua est
sur l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro. N’Zianoua constitue un grand centre
d’approvisionnement d’Abidjan et des autres villes de l’intérieur. Les autres sites
sont tous accessibles.
16.6 STRUCTURE D’ENCADREMENT
Les sites du projet pilote bénéficient de l’encadrement de l’ANADER. Le CFMAG est
animé par une équipe de techniciens formateurs et d’agents administratifs dirigé
par un Directeur. Au total les activités du CFMAG sont animées par un personnel de
14 agents.
Au niveau des autres sites il existe une Direction régionale ou une zone ANADER qui
intervient au niveau de l’encadrement de la production vivrière.
Récolte (année
suivante)
Récolte (année
suivante)
Superficies
10 20 10 5
cultivées (ha)
Production
brute 300 600 300 150
(tonnes)
Les tâches à ce niveau porteront sur les études d’exécution, le suivi et le contrôle
des travaux, l’appui scientifique du CNRA et le suivi et évaluation. Le coût total est
de 55,5 millions de Fcfa
21
C) Investissements par site
22
Tableau 20 : Doses et prix unitaires des intrants à l’ha
Rubriques Unité Quantité/ha Coût unitaire
Consommation intermédiaire
Dolomie Kg 750 200
Herbicides (kalach) litres 3 4800
Chlorure de potasse Kg 1000 300
Urée Kg 87,5 300
Rugby (nématicide) Kg 100 4000
Fongicides (Tilt) litres 0,4 18000
Insecticides (Diafuran) litres 100 2550
Eau d'arrosage M3 1000 20
main d'œuvre 179 1 250
Au regard des superficies mises en places sur chaque site le fonds de roulement par
site s’établit comme suit :
20.1.3.1 Investissement
Ils portent sur l’achat d’un véhicule 4x4, pour le responsable du projet, de
matériels informatiques et de matériels de bureau. Le coût des investissements sur
la durée du projet est de 27000 000 FCFA (Voir tableau ci-dessous)
23
20.1.3.2 Fonctionnement
Les charges de fonctionnement concernent les salaires, les fournitures de bureau,
‘informatiques, le carburant, les frais de réparation. Ces charges sont estimées à
26,28 millions par an pendant Cinq ans soit 131,4 millions de FCFA
Dépenses
Rubriques /mois quantité année 0 année 1 année 2 année 3 année 4 TOTAL
Salaire responsable 800 000 13 10 400 000 10 400 000 10 400 000 10 400 000 10 400 000 52 000 000
salaire secrétaire 200 000 13 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 13 000 000
Loyer et autres charges 200000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000
Carburant 240 000 12 2 880 000 2 880 000 2 880 000 2 880 000 2 880 000 14 400 000
Assurances 200 000 1 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 1 000 000
Fournitures 200 000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000
Fournitures inform 100 000 12 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 6 000 000
Entretien,
maintenance 150 000 12 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 9 000 000
Impôts et charges
sociales 200 000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000
TOTAL 26 280 000 26 280 000 26 280 000 26 280 000 26 280 000 131 400 000
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20.2.2 Produits d’exploitation
Le rendement prévisionnel projeté reste constant sur la période et est de 33,75
tonnes par ha à raison 2500 pieds par ha, 15 kg en moyenne par régime, avec un
taux de perte de 10%. Le prix de vente du kilogramme de banane plantain est de 60
FCFA sur les sites de CFMAG, Nzianouan et Bouaflé et 80 fcfa le kg à Aboisso.
L’analyse du résultat global montre un résultat positif cumulé de 3,8 millions. Deux
sites enregistrent des résultats déficitaires (NZianouan et Bouaflé) La valorisation
moyenne de la journée de travail est de 4431 Fcfa. Cette valorisation est en
moyenne de 2514 Fcfa pour les sites de N’Zianouan, de Bouaflé et de 4509 FCFA
pour le CFMAG de Grand Lahou. Le site d’Assouba enregistre la meilleure
valorisation de la journée de travail avec 8186 Fcfa la journée de travail. Cette
importante valorisation de la journée de travail est liée à la bonne rémunération
du kg de banane plantain de contre saison dans cette région.
25
pratiqué par les caisses de microfinances). Cette différente importante entre les
TRI par site s’explique par l’importance des investissements consentis sur chaque
site et les méthodes d’irrigation adoptées. (gravitaire, ou par aspersion).
26
La situation par site est la suivante :
Tableau 28: Hypothèse d'une hausse de prix de 20%
Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Prix de vente du kg de plantain 72 72 72 96 78
Résultat net d'exploitation 2 950 333 1 408 667 1 142 000 7 117 000 12 618 000
Cash flow net 5 292 000 5 292 000 5 292 000 9 442 000 25 318 000
Valorisation de la JT 6 652 3 708 3 708 11 043 6 278
Taux de rentabilité interne 18,2% 7,4% 8,4% 33,5% 16,37%
VAN à 10% 13 716 419 - 4 683 268 - 3 174 175 42 606 873 48 518 708
20.2.6 Conclusion
La production de plantain de contre saison est une activité rentable, mais il faut un
bon calage des cultures pour offrir le produit pendant la période ou le prix est le
plus élevé sur les marchés. Cette période correspond entre Avril et juillet.
L’analyse économique a montré que l’irrigation gravitaire avec prise au fil de l’eau
pratiquée à Assouba est la plus rentable et occasionne peu d’investissements de
départ. Compte tenu du prix de la banane plantain relativement bas pratiqué dans
les zones de production pendant les périodes de productions et de son association
avec le cacaoyer dans les programmes de renouvellement des vergers Cette
technique serait mieux adaptée aux conditions actuelles, si la science fournit aux
paysans des itinéraires techniques performants
.
27
BIBLIOGRAPHIE
29
ANNEXE 1 : DESCRIPTION DES SITES VISITES
En vue du choix des sites pouvant abriter le Projet Pilote, l’équipe d’experts a
visité différentes localités. Le présent document présentera une description de
chaque site visité, en dégagera la problématique de l’aménagement avant de faire
des recommandations d’aménagement. Un devis estimatif des aménagements
proposés complétera ce document.
1- LES SITES DU CFMAG DE GRAND-LAHOU
Le Centre de Formation à la Mécanisation de l’Agriculture (CFMAG) est situé au
bord du fleuve Bandama sur la rive droite, à une dizaine de Km de la ville de
Grand-Lahou.
Deux sites susceptibles d’intéresser le projet ont été examinés.
1.1. SITE 1
1.1.1. Description :
Le premier terrain est situé à quelques mètres du fleuve, derrière le bourrelet
de berge.
La topographie présente des bandes de terres basses constituant des chemins
d’eau qui alternent avec des bandes de terres plus hautes de 50 à 80 cm.
La superficie exploitable est estimée à environ 4.5 ha.
Le terrain est défriché. On note toutefois la présence de quelques souches
d’arbres.
1.1.2. Problématique
Forces Faiblesses
1.2. SITE 2
1.2.1. Description
Le deuxième terrain est situé à plus de 500 mètres du fleuve, sur le prolongement
de la parcelle rizicole du CFMAG.
C’est un terrain plat présentant une pente générale de moins de 1%.
La superficie disponible est de 20 d’hectares.
Le terrain a fait l’objet d’un défrichement mécanique. Mais sa longue jachère
explique la présence de nouvelles repousses d’arbustes.
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1.2.2. Problématique
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente dans Pente transversale irrégulière
le fleuve Bandama. Terres hydromorphes
Faible dénivelé entre le niveau Nappe phréatique peu
du fleuve et les points les plus profonde
hauts facilitant le pompage Coût élevé des réseaux
Existence d’une station de d’irrigation et de drainage
pompage Coût d’exploitation élevé de
Facilité de drainage l’irrigation par pompage
Facilité de défrichement
(jachère)
Importante superficie
disponible
Possibilité d’irrigation par
gravité
Possibilité d’utilisation du canal
d’amenée de l’aménagement
rizicole existant
Facilité d’accès
Existence d’un plan topo au
1/2000
1.2.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Ici, La configuration du terrain autorise une irrigation par gravité aussi bien qu’un
système sous pression (goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage des arbustes,
dessouchage, extirpation des racines, régalage du terrain).
Construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage.
► Les équipements consisteront à :
Equipement de la station de pompage existante par une électropompe
supplémentaire.
Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
32
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
L’exploitation de l’étude topographique à l’échelle 1/2000 existante
permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du
terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
2 LE SITE DE N’ZIANOUAN
2.1. Description
Le Poste d’Application (PA) du bananier plantain de l’ANANDER est situé à
l’intérieur du V formé par la confluence de la rivière N’Zi et du fleuve Bandama.
Le poste dispose d’une superficie de 100 ha dont 9 seulement sont mis en valeur
par la culture de bananier plantain.
La Société de Culture de Banane (SCB) exploite ses plantations de plusieurs
centaines d’hectares de banane douce sur les terrains contigus à la parcelle de
l’ANADER.
Le terrain se situe à équidistance d’environ 1 km des deux cours d’eau. Il occupe
un plateau perché entre 25 et 30 m au-dessus des fleuves vers qui il descend par
une double pente de 2 à 3%.
Le Bandama représente la plus grande source d’eau disponible mais le N’Zi peut
également être exploité.
Sur le plan foncier le domaine a fait l’objet d’un accord signé entre l’ANADER et
les propriétaires terriens.
La végétation est une jachère constituée des repousses de la forêt primaire
éliminée lors de précédentes cultures.
33
2.2. Problématique
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente Forte dénivelé entre le
dans le Bandama et le N’zi. niveau des fleuves et les
Terrain exondé facilitant le points les plus hauts rendant
drainage difficile le pompage
Existence d’une expérience Possibilité d’érosion
d’irrigation de bananiers à Coût élevé de l’irrigation par
proximité pompage
Facilité de défrichement
(jachère)
Importante superficie
disponible
Facilité d’accès
2.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Le grand dénivelé entre le terrain et la source d’eau recommande une irrigation
par un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
Construction du réseau de drainage.
► Les équipements consisteront à :
Construction d’une station de pompage sur l’un et/ou l’autre cours d’eau.
Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement.
Elle consistera en :
une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 et 1/500 permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du
terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
3. LE SITE DE TIASSALE
3.1. Description
Le site de Tassalé est situé dans le lit majeur du fleuve Bandama. Mais depuis la
construction des barrages de Kossou et de Taabo, les eaux du fleuve n’atteignent
plus cette zone.
Du point de vue topographique, on observe sur un profil en travers perpendiculaire
au fleuve, des terres basses qui alternent avec des terres hautes. Ces différentes
toposéquences sont disposées en bandes parallèles au fleuve et présente une
pente longitudinale de moins de 1% orientée vers le Sud.
Les bandes basses plus larges, sont constituées de terres hydromorphes argileuses,
donc difficiles à drainer. Elles représentent environ 70% de la superficie. Les
bandes plus hautes, de 0,5 m à 1 m de dénivelé sont constituées de terres à
textures plus grossières. Elles ne sont pas inondées, sauf par les crues très
exceptionnelles du fleuve.
Malgré l’absence de débordement du fleuve, les terres basses sont inondées
périodiquement par les ruissellements provenant des collines perceptibles à
environ 1 km plus loin. Ces eaux maintiennent les terres dans un état
d’hydromorphie prolongée.
Le domaine n’est pas traversé par un cours d’eau ; mais les bandes de terrains bas
sont souvent inondés par les eaux de ruissellement. Ces inondations peuvent être
contrôlées par un système de drainage.
La végétation forestière originale a disparu faisant place à une végétation de
jachère composée de Chromolena odorata et de graminées sauvages. Le riz pluvial,
l’igname et le maïs sont cultivés sur une partie du domaine. Des souches d’arbres
persistent sur le terrain.
35
3.2. Problématique de l’aménagement
Forces Faiblesses
Source d’eau Inondation
permanente dans le Terres lourdes difficiles
fleuve Bandama. à drainer
Faible dénivelé entre le Terres hydromorphes
niveau du fleuve et les Coût élevé du réseau
points les plus hauts de drainage
facilitant le pompage Coût élevé de
Pente longitudinale l’irrigation par
régulière du terrain avec pompage
exutoire vers le fleuve
facilitant le drainage
Facilité de défrichement
(jachère)
Existence d’une étude
d’avant projet détaillée
Proximité de la ville
Accès facile
3.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
Construction du réseau d’irrigation, de drainage et des pistes d’exploitation.
► Les équipements consisteront à :
Mise en place sur le Bandama d’une station de pompage équipée d’une
motopompe.
Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement.
36
Elle consistera en :
Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
4 LE SITE DE RENEKRO
4.1. Description
Le site de Rénékro est situé dans la sous-préfecture de Bouaflé, Prés du village de
Koupéla-Tenkodogo. Il fait partie du domaine agricole de Monsieur Koffi Kouamé
Ernest qui y a exploité 0,50 ha de banane plantain en culture pure pendant trois
ans.
Le site comporte un barrage équipé d’une prise, d’une vidange et d’un déversoir.
L’exploitant dispose d’une motopompe qui aspire l’eau à partir d’un bassin
aménagé à l’aval de la digue à la sortie de la vidange.
A l’aval du barrage, le bas-fond dominé par la prise est étroit (moins de 1 ha). Ce
qui ne facilite pas l’aménagement pour une irrigation gravitaire. Toutefois, autour
du bas-fond, 2 à 3 autres hectares sont disponibles sur les versants dont les pentes
sont environ de 2% ;
Une jachère récente représente la végétation.
4.2. Problématique de l’aménagement
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente dans Inondation du bas-fond
le barrage. Bas-fond hydromorphe
Faible dénivelé entre le niveau Coût élevé de l’irrigation par
d’eau du barrage et les points pompage
les plus hauts facilitant le
pompage
Possibilité d’un aménagement
gravitaire dans le bas-fond
Les versants et le bas-fond sont
faciles à drainer
Facilité de défrichement
(jachère)
Accès facile
4.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
37
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement manuel du périmètre (Débroussaillage, ramassage et brulage).
Construction d’un petit réseau d’irrigation, de drainage.
► Les équipements consisteront à :
Mise en place sur le Barrage d’une station de pompage équipée d’une
motopompe.
Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
5. LE SITE DE BLANFLA
5.1. Description
Le site de Blanfla est situé dans la sous-préfecture de Bouaflé, Prés du village de
BLANFLA.
Un grand barrage dont le plan d’eau peut être évalué à 300 ha équipe le site.
Un bas-fond de 30 ha aménagé pour la riziculture et resté inexploité depuis
plusieurs années. Ce bas-fond est retenu cette année pour faire partie d’un projet
rizicole piloté par l’ANADER.
Malgré une longue jachère, seules les hautes herbes sont visibles.
5.2. Problématique de l’aménagement
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente Localité éloigné de
dans le barrage. la ville
Possibilité d’un
aménagement gravitaire
dans le bas-fond
défrichement déjà réalisé
(jachère)
Situation dans le village
Accès facile
38
5.3. Recommandations
Le bas-fond en aval sera irrigué par gravité à partir des prises existantes.
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement manuel du périmètre (Débroussaillage, ramassage et brulage).
Adaptation des réseaux d’irrigation et de drainage à la culture de la banane.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement. Elle consistera en :
Un levé des profils en long des canaux principaux et du collecteur
Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) de la parcelle
de banane permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la
configuration du terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les canaux et drains à
mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation.
6. LES SITES DE SARIA ET PAKOUABO
6.1. Description
Les sites de Saria et de Pakouabo sont situés dans la savane donc hors de la zone du
projet. Ils ne disposent pas de sources d’eau. Par conséquent ils ne représentent
pas assez d’intérêt pour le projet envisagé.
7. LE SITE DE BOUAFLE
7.1. Description
Le site de Bouaflé est situé au bord de la Marahoué (ou Bandama rouge), près de la
ville, sur la route de Daloa, derrière le pont et en face de l’usine de SOLIBRA.
Sa position aux abords immédiats du fleuve lui garantie une source d’eau
permanente. C’est un terrain plat présentant quelques irrégularités (termitières,
dépressions) qu’il faudra aplanir. Le site cédé à la coopérative COVIMA par location
a une superficie de 12 ha dont environ 1 ha porte une culture de gombo sous
irrigation.
La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques souches.
39
7.2. Problématique
Forces Faiblesses
Source d’eau Coût élevé de
permanente dans le l’irrigation par
Marahoué. pompage
Terrain exondé
facilitant le drainage
Expérience de
l’irrigation par les
exploitants
Facilité de
défrichement
(jachère)
Facilité d’accès
Proximité de la ville
7.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. Mais le niveau de technicité et
l’habitude des exploitants suggèrent une irrigation en rigole à partir d’un pompage
sur le fleuve.
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement du périmètre (Débroussaillage, dessouchage, extirpation des
racines, régalage du terrain).
Construction du réseau de drainage.
► Les équipements consisteront à :
Construction d’une station de pompage sur le Bandama rouge.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 permettra au projeteur d’adapter
l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation
40
8. LE SITE DE BABIAHAN
8.1. Description
Le site de Babiahan est situé dans la commune d’Agboville, sur la rive droite de
l’Agnéby, à environ 1 km au nord du barrage de la SODECI.
Sa position aux abords immédiats du fleuve, dans la zone du remoud, du barrage lui
garantie une source d’eau permanente.
La plaine est marécageuse et se trouve dans la zone d’inondation du fleuve
C’est un terrain plat présentant une pente générale douce et des chemins
d’écoulement des eaux vers le fleuve.
La superficie de la plaine est estimée à 30 ha dont environ 5 portent de la
riziculture irriguée.
La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques arbres
et quelques souches.
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente Inondation du bas-fond
dans l’Agnéby. Bas-fond hydromorphe
Faible dénivelé entre le Coût élevé de l’irrigation
niveau d’eau du fleuve et le par pompage
terrain à irriguer facilitant
le pompage
Possibilité d’un
aménagement gravitaire
Facilité de défrichement
(jachère)
Accès facile
8.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. En considérant le niveau de
technicité et des exploitants potentiels, une irrigation en rigole à partir d’un
pompage sur le fleuve peut être recommandée. Mais la proximité de la ville peut
favoriser l’installation sur le site des exploitants d’un niveau capable de pratiquer
une irrigation sous pression (aspersion, goutte à goutte).
41
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
Construction d’une digue de protection contre les inondations
Construction d’un réseau d’irrigation et de drainage.
► Les équipements consisteront à :
Mise en place sur le fleuve d’une station de pompage équipée d’une
motopompe.
Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
9. LE SITE D’ASSOUBA
9.1. Description
Le site d’Assouba est situé près du village d’Assouba à environ 8 km de la ville
d’Aboisso.
Le bas-fond très encaissé, d’une largeur de 100 m, est traversé par cours d’eau à
écoulement permanent. Sa superficie estimée à environ 8 ha est anciennement
aménagées pour la riziculture irriguée.
La végétation est constituée d’un enherbement des zones marécageuses
9.2. Problématique de l’aménagement
Forces Faiblesses
Source d’eau permanente Inondation du bas-fond
dans le marigot. Bas-fond hydromorphe
Aménagement gravitaire Superficie limitée
par prise au fil de l’eau.
Défrichement déjà
effectué.
Proximité du village
d’Assouba et de la grande
route.
Accès facile
42
9.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé après une étude détaillée du
projet.
La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. La
méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau
(PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux, rigoles et drains.
► Les aménagements consisteront à :
Débroussaillage du périmètre.
Réhabilitation du réseau d’irrigation et de drainage.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
Un levé du profil en long des canaux et des drains.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
10. LE SITE DE MADANGBE
10.1. Description
Le site de Madangbé est situé dans la Sous-préfecture d’Aboisso.
Le bas-fond, d’une largeur de 150 m à 200 m, est traversé par un cours d’eau à
écoulement permanent.
Sur plus de 20 ha de bas-fond, 2 à 3 ha ont été défrichés pour la riziculture
inondée. Le reste est une forêt de bois et de raphias.
10.2. Problématique de l’aménagement
Forces Faiblesses
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10.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé après une étude détaillée du
projet.
La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. La
méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau
(PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux, rigoles et drains.
► Les aménagements consisteront à :
Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
Construction d’un réseau d’irrigation et de drainage.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
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