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QUATRIEME PARTIE : ETUDE FAISABILITE

D’UN PROJET PILOTE DE 50 HECTARES DE


BANANE PLANTAIN DE CONTRE SAISON
XIII/ JUSTIFICATION DU PROJET
Malgré une production élevée de l’ordre de 1.500.000 de tonnes, la production de
banane plantain est irrégulièrement repartie dans l’année. Elle connaît des
périodes excédentaires et des périodes de pénuries où les prix atteignent parfois
des niveaux prohibitifs. Aujourd’hui, les objectifs de production de la banane
plantain doivent tendre à obtenir un étalement de la production en vue d’un
approvisionnement régulier et permanent des marchés. Il importe donc de
revaloriser cette production par la diffusion et l’adoption d’autres techniques de
production appropriées. Aussi, un programme de développement de la culture de
bananier plantain doit-il impérativement donner la priorité à l’orientation des
productions en période déficitaire.
Dans le cadre donc de son programme de développement des filières, le Fonds
Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), a initié un
projet de production de banane plantain de contre saison dans le sud forestier de
la Côte d’Ivoire.
Ce projet va se dérouler dans toutes les zones de Côte d’Ivoire aptes à la pratique
de la culture de la banane plantain. Mais auparavant un projet pilote de 50 ha est
nécessaire afin de recueillir des données tant au niveau de la production, de la
commercialisation que de l’accès au financement afin d’améliorer la conduite de
ce projet sur le terrain.
Au terme de ce projet pilote, et fort des expériences acquises, le projet de
production de banane plantain de contre saison étendra ses activités à l’ensemble
du pays.

XIV/ OBJECTIFS DU PROJET


14.1. OBJECTIF GENERAL
Le projet pilote de production de banane plantain de contre- saison a pour objectif
général de déterminer les conditions du lancement d’un programme national de
production de banane plantain de contre saison en Côte d’Ivoire
14.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
De façon spécifique, il s’agit de
 tester en plein champ les résultats de la recherche avant leur vulgarisation
 d’affiner les techniques de production de la banane plantain (itinéraires
techniques, système d’aménagement et d’irrigation)
 déterminer les conditions de production du matériel végétal en milieu
paysan
 identifier et proposer les solutions aux problèmes de commercialisation, de
conservation, et de transformation de la banane plantain
 Améliorer le professionnalisme des acteurs par la formation.
XV/ OBJECTIFS DU PROJET
15.1. OBJECTIF GENERAL
Le projet pilote de production de banane plantain de contre- saison a pour objectif
général de déterminer les conditions du lancement d’un programme national de
production de banane plantain de contre saison en Côte d’Ivoire
15.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
De façon spécifique, il s’agit de
 tester en plein champ les résultats de la recherche avant leur vulgarisation
 d’affiner les techniques de production de la banane plantain (itinéraires
techniques, système d’aménagement et d’irrigation)
 déterminer les conditions de production du matériel végétal en milieu
paysan
 identifier et proposer les solutions aux problèmes de commercialisation, de
conservation, et de transformation de la banane plantain
 Améliorer le professionnalisme des acteurs par la formation.

XVI/ ZONES DU PROJET


16.1 CHOIX DES SITES
Initialement prévu dans la région du Sud- Comoé ou de l’Agnéby sur une superficie
de 50 ha, le projet pilote de bananier plantain de contre saison va être mené dans
plusieurs localités afin de mieux apprécier son impact non seulement au niveau des
bénéficiaires du projet mais aussi au niveau des localités qui l’abriteront.
Afin donc de déterminer les sites aptes à accueillir les projets pilotes, plusieurs
localités ont été visitées au cours de la mission de terrain. Il s’agit :
du site de CFMAG, dans le département de Grand-Lahou
du site de production de banane plantain de l’ANADER de N’Zianouan,
dans le département de Tiassalé
du site d’un opérateur privé à Tiassalé
des sites de la COVIMA et d’un site dans le village de Banfla dans le
département de Bouaflé
du site d’Assouba dans le département d’Aboisso
du site d’Agboville
Ainsi, en tenant compte des critères : (i) accessibilité du site ; (ii) disponibilité en
eau ; (iii) distance par rapport au pôle d’écoulement ; (iv) absence de conflits
fonciers ; (v) équipements du site ; quatre (04) sites ont été retenus pour la
réalisation du projet pilote.
Il s’agit du :
site de CFMAG d’une superficie de 5 ha dans le département de Grand-
Lahou ;
site de N’Zianouan d’une superficie de 5 ha dans le département de
Tiassalé ;
site de COVIMA d’une superficie de 5 ha dans le département de Bouaflé ;
du site d’Assouba d’une superficie de 5 ha.
Soit une superficie totale de 20 hectares.
16.2. DESCRIPTION DES SITES
16.2.1 Le site du CFMAG de Grand-Lahou
Le Centre de Formation à la Mécanisation de l’Agriculture (CFMAG) est situé au
bord du fleuve Bandama sur la rive droite, à une dizaine de Km de la ville de grand-
Lahou.
Le site susceptible d’intéresser le projet est situé à plus de 500 mètres du fleuve,
sur le prolongement de la parcelle rizicole du CFMAG.
C’est un terrain plat présentant une pente générale de moins de 1%.
La superficie disponible est de 20 d’hectares.
Le terrain a fait l’objet d’un défrichement mécanique. Mais sa longue jachère
explique la présence de nouvelles repousses d’arbustes.
Le terrain appartient au domaine foncier du village NZida, un village DIDA. Il est
pris en location par l’ANADER. Une prime annuelle de 500.000 Fcfa est payée aux
populations locales.
Les forces et les faiblesses du site sont consignées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 12 : forces et les faiblesses du site du CFMAG

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente dans  Pente transversale irrégulière
le fleuve Bandama.  Terres hydromorphes
 Faible dénivelé entre le niveau  Nappe phréatique peu
du fleuve et les points les plus profonde
hauts facilitant le pompage  Coût élevé des réseaux
 Existence d’une station de d’irrigation et de drainage
pompage  Coût d’exploitation élevé de
 Facilité de drainage l’irrigation par pompage
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Importante superficie
disponible
 Possibilité d’irrigation par
gravité
 Possibilité d’utilisation du canal
d’amenée de l’aménagement
rizicole existant
 Facilité d’accès
 Existence d’un plan topo au
1/2000

Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Ici, La configuration du terrain autorise une irrigation par gravité aussi bien qu’un
système sous pression (goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront :
 au défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage des arbustes,
dessouchage, extirpation des racines, régalage du terrain),
 à la construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage.
► Les équipements sont les suivants:
 équipement de la station de pompage existante par une électropompe
supplémentaire,
 mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en:
 l’exploitation de l’étude topographique à l’échelle 1/2000 existante
permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du
terrain,
 une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.2.2 Le site de N’ZIANOUAN
Le Poste d’Application (PA) du bananier plantain de l’ANADER est situé à l’intérieur
du V formé par la confluence de la rivière N’Zi et du fleuve Bandama. Le poste
dispose d’une superficie de 100 ha dont 9 seulement sont mis en valeur pour la
culture de bananier plantain.
La Société de Culture de Banane (SCB) exploite des parcelles de plusieurs centaines
d’hectares de banane douce sur les terrains contigus à la parcelle de l’ANADER.
Le terrain se situe à équidistance d’environ 1 km des deux cours d’eau. Il occupe
un plateau perché entre 25 et 30 m au-dessus des fleuves vers qui il descend par
une double pente de 2 à 3%.
Le Bandama représente la plus grande source d’eau disponible mais le N’Zi peut
également être exploité.
Sur le plan foncier le domaine a fait l’objet d’un accord signé entre l’ANADER et
les propriétaires terriens.
La végétation est une jachère constituée des repousses de la forêt primaire
éliminée lors de précédentes cultures.
Tableau 13 : forces et les faiblesses du site de N’ZIANOUAN

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente  Forte dénivelé entre le
dans le Bandama et le N’zi. niveau des fleuves et les
 Terrain exondé facilitant le points les plus hauts rendant
drainage difficile le pompage
 Existence d’une expérience  Possibilité d’érosion
d’irrigation de bananiers à  Coût élevé de l’irrigation par
proximité pompage
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Importante superficie
disponible
 Facilité d’accès

Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Le grand dénivelé entre le terrain et la source d’eau recommande une irrigation
par un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion).
► Les aménagements consisteront :
 au défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain),
 à la construction du réseau de drainage.
► Les équipements :
 construction d’une station de pompage sur l’un et/ou l’autre cours d’eau,
 mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 et 1/500 permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du
terrain,
 une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.2.3 Le site de la COVIMA à BOUAFLE
Le site de Bouaflé est situé au bord de la Marahoué (ou Bandama rouge), près de la
ville, sur la route de Daloa, derrière le pont et en face de l’usine de SOLIBRA.
Sa position aux abords immédiats du fleuve lui garantie une source d’eau
permanente. C’est un terrain plat présentant quelques irrégularités (termitières,
dépressions) qu’il faudra aplanir. Le site cédé à la coopérative COVIMA par location
a une superficie de 12 ha dont environ 1 ha porte une culture de gombo sous
irrigation.
La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques souches.
Tableau 14 : forces et les faiblesses du site de Bouaflé

Forces Faiblesses
 Source d’eau  Coût élevé de
permanente dans le l’irrigation par
Marahoué. pompage
 Terrain exondé
facilitant le drainage
 Expérience de
l’irrigation par les
exploitants
 Facilité de
défrichement
(jachère)
 Facilité d’accès
 Proximité de la ville

Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. Mais le niveau de technicité et
l’habitude des exploitants suggèrent une irrigation en rigole à partir d’un pompage
sur le fleuve.
► Les aménagements consisteront :
 au défrichement du périmètre (Débroussaillage, dessouchage, extirpation des
racines, régalage du terrain),
 à la construction du réseau de drainage.
► Les équipements:
 construction d’une station de pompage sur le Bandama rouge.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 permettra au projeteur d’adapter
l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain,
 une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.2.4 Le site d’ASSOUBA
Le site d’Assouba est situé près du village d’Assouba à environ 8 km de la ville
d’Aboisso.
Le bas-fond très encaissé, d’une largeur de 100 m, est traversé par un cours d’eau
à écoulement permanent. Sa superficie estimée à environ 8 ha est anciennement
aménagées pour la riziculture irriguée.
La végétation est constituée d’un enherbement des zones marécageuses
Tableau 15 : forces et les faiblesses du site d’ASSOUBA

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente  Inondation du bas-fond
dans le marigot.  Bas-fond hydromorphe
 Aménagement gravitaire  Superficie limitée
par prise au fil de l’eau.
 Défrichement déjà
effectué.
 Proximité du village
d’Assouba et de la grande
route.
 Accès facile

Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé après une étude détaillée du
projet.
La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. La
méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau
(PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux, rigoles et drains.
► Les aménagements consisteront:
 au débroussaillage du périmètre.
 à la Réhabilitation du réseau d’irrigation et de drainage.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 un levé du profil en long des canaux et des drains,
 une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
16.3 CLIMAT
L’ensemble des sites du projet pilote bénéficie d'un climat chaud et pluvieux de
type équatorial (climat attiéen). Le département d'Aboisso par exemple où se situe
le site d’Assouba se caractérise par l'abondance des précipitations avec une
hauteur moyenne d'environ 2000 mm de pluie. Quant aux sites de N’Zianoua,
Grand-Lahou et Bouaflé, les précipitations sont comprises entre 1500 et 1800 mm
de pluies.
16.4 SOL
Les sols des sites visités et retenus pour les projets pilotes apparaissent favorables
aux bananiers plantains. Il s’agit en effet, de sols alluviaux. Mais pour une gestion
rationnelle des eaux d’irrigation, il convient de déterminer:
l’homogénéité texturale en surface et en profondeur
la perméabilité ou la vitesse d’infiltration des sols
les caractéristiques chimiques : pH, C, N, S et T, s’intéresser
essentiellement à la présence du potassium, des ions Fe 3+ et Al 3+.
16.5 INFRASTRUCTURES ET ACCES DES SITES
L’ensemble des sites du projet pilote retenus par les experts sont d’un accès facile.
Le CFMAG est à environ 130 km sur la côtière d’Abidjan grand centre de
consommation de la banane et des divers produits vivriers. Le site de N’Zianoua est
sur l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro. N’Zianoua constitue un grand centre
d’approvisionnement d’Abidjan et des autres villes de l’intérieur. Les autres sites
sont tous accessibles.
16.6 STRUCTURE D’ENCADREMENT
Les sites du projet pilote bénéficient de l’encadrement de l’ANADER. Le CFMAG est
animé par une équipe de techniciens formateurs et d’agents administratifs dirigé
par un Directeur. Au total les activités du CFMAG sont animées par un personnel de
14 agents.
Au niveau des autres sites il existe une Direction régionale ou une zone ANADER qui
intervient au niveau de l’encadrement de la production vivrière.

XVII/ LES BENEFICIAIRES DU PROJET


Un certain nombre d’acteurs vont intervenir dans la conduite du projet.
L’ensemble de ces acteurs est réparti en bénéficiaires directs et indirects.
17.1. BENEFICIAIRES DIRECTS
Les bénéficiaires directs du projet sont ceux qui seront chargés de la conduite des
sites pilotes du projet.
Au niveau du site du CFMAG de Grand-Lahou et de N’Zianouan la réalisation du
projet sera confiée à l’Anader. Structure spécialisée dans la mission de conseil et
de vulgarisation agricole, l’Anader prend en compte, dans son programme
d’encadrement de masse, l’appui au développement des productions vivrières
(banane plantain) et maraîchères. Elle a un savoir faire sur la production de la
banane plantain.
Le CFMAG, placé sous l’autorité de l’Anader, est animé par une équipe de
techniciens formateurs et d’agents administratifs avec à sa tête un Directeur. Le
centre a pour mission de contribuer à l’amélioration de la production de riz en
Côte d’Ivoire par la formation des opérateurs économiques de la filière en vue de
la modernisation du système de production et la formation à la gestion des
exploitations. Dans ce cadre, le centre reçoit divers stagiaires, les exploitants
agricoles, les techniciens d’agriculture (vulgarisateurs), les gestionnaires et les
machinistes de petites unités de décorticage, les mécaniciens ou artisans ruraux,
les élèves et étudiants.
Le CFMAG pourrait donc abriter un des projets pilotes de production de banane
plantain de contre saison.
Le site de N’Zianouan, dispose d’un personnel d’encadrement et d’exécution de
l’Anader comprenant un chef d’équipe et des manœuvres. Le site est également
suivi par la DR ANADER SUD. Ce personnel gère déjà sur ce site une parcelle de
banane plantain en culture pure.
Les sites d’Assouba et de Bouafle seront gérés respectivement par un paysan et par
la COVIMA sous l’encadrement de l’ANADER.
17.2. BENEFICIAIRES INDIRECTS
Les bénéficiaires indirects du projet sont ceux qui interviennent en aval de la
production: les commerçants (grossistes et demi-grossistes, détaillants), acheteurs,
consommateurs, transformateurs etc. Le projet contribuera à une production
abondante de banane plantain pour un provisionnement régulier du marché avec un
prix stable acceptable pour les consommateurs.

XVIII/ DESCRIPTION DU PROJET


Le projet a pour objet la réalisation d’un projet pilote de production de banane
plantain de contre saison sur une superficie de 45 ha. L’objectif du projet est
d’améliorer les conditions de production de la banane plantain.

18.1 COMPOSANTES DU PROJET


La production de la banane plantain présente un caractère saisonnier. Le défi
consiste donc à créer les conditions d’une production continue de la banane.
Afin d’atteindre ses objectifs, le projet comprendra trois composantes essentielles:
 Appui à la production ;
 Appui au crédit ;
 Renforcement des capacités des opérateurs
18.1.1 Composantes 1 : Appui à la production
Cette composante va s’articuler autour des volets et actions suivantes :
18.1.1.1 Volet 1.1 : Aménagement des sites d’exploitation
Le projet envisage de soutenir la production de banane plantain dans des bas-
fonds. Les sites retenus seront aménagés afin de permettre leur exploitation. Les
aménagements porteront sur les travaux de défrichement, de terrassement et de
construction de la retenue d’eau ou des barrages. La réalisation des travaux se fera
sous la responsabilité d’un opérateur privé spécialisé en petite irrigation.
Le programme de plantation se présente comme suit: (superficies en ha)
- Site d’Assouba (département d’Aboisso): 5 ha
- Site de N’Zianoua (département de Tiassalé) : 5 ha
- Site du CFMAG (département de Grand Lahou) : 5 ha
- Site de la COVIMA (département de Bouaflé) : 5 ha
Soit une superficie totale de 20 hectares.
Les actions à réaliser sont:
(i) Sécuriser le foncier rural
Pour pérenniser les activités sur les exploitations, les producteurs doivent disposer
de périmètres permanents qui ne soient pas à la merci de spéculation foncière. Le
projet favorisera « la sécurisation des sites » par la purge des droits fonciers.
(ii) Réaliser les études techniques des sites
Des études techniques d’Avant Projet Détaillée (APD) précéderont les travaux
d’aménagement et d’équipement. Ces études consisteront en :
 une étude topographique à l’échelle 1/2000 ou 1/500 afin de permettre au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain. Dans le
cas du site du CFMAG, l’étude topographique existante sera exploitée;
 une étude technique détaillée permettant de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
 une étude des sols pour une meilleure gestion des eaux d’irrigation. Il s’agira
de déterminer:
 l’homogénéité texturale en surface et en profondeur
 la perméabilité ou la vitesse d’infiltration des sols
 les caractéristiques chimiques: pH, C, N, S et T, s’intéresser
essentiellement à la présence du potassium, des ions Fe 3+ et
Al3+
(iii) Aménager les sites d’exploitation
L’aménagement des sites d’exploitation va consister au défrichement du périmètre
(débroussaillage, abattage des arbustes, dessouchage, extirpation des racines,
régalage du terrain) et à la construction du réseau d’irrigation gravitaire et de
drainage.
(iv) Equiper les sites d’exploitation
Il s’agira d’équiper les sites en matériel d’irrigation (station de pompage etc…) et
de mettre en place le réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
18.1.1.2 Volet 1.2 : Fourniture de matériel végétal sélectionné
Pour ce volet, une seule action sera menée :
(i) Fournir le matériel végétal sélectionné
Le projet se propose de soutenir les exploitants dans l’approvisionnement en
matériel végétal nécessaire pour la mise en place des parcelles. Selon le type de
planting retenu les quantités nécessaires seront de 112.500 rejets soit 2500 rejets à
l’hectare
18.1.2 Composantes 2: Appui au crédit
Le projet apportera son appui dans la mise en place d’un système de crédit. Ces
crédits permettront aux paysans pilotes de mieux gérer leurs activités de
production et de commercialisation de la banane plantain.
Pour cette composante, l’action à mener est la suivante :
i) Création d’un fonds de crédit et de garantie.
Pour garantir les prêts qui seront octroyés aux producteurs, un fonds de garantie
sera mis en place par le projet. Les crédits seront accordés pour les charges
d’exploitation et les charges relatives à la commercialisation.
18.1.3 Composante 3: Renforcement des capacités des acteurs
L’objectif est de professionnaliser les producteurs et leur OPA. L’encadrement et
la formation seront assurés par la structure d’encadrement du milieu rural.
Pour ce volet les actions à mener sont les suivantes :
i) Former les producteurs et leurs OPA
Les producteurs et leurs OPA bénéficieront de formation dans les domaines de la
maîtrise des itinéraires techniques de production (techniques culturales, utilisation
des produits phytosanitaires, application des engrais, etc.), de l’irrigation, de la
gestion de l’eau, des techniques de conservation post-récolte et de
commercialisation. Ces formations seront assurées par la structure
d’encadrement : ANADER.
ii) Former les formateurs.
Les formateurs bénéficieront de formation de courte durée sur des thèmes bien
précis dans les pays de la sous–région et dans d’autres pays très avancés dans le
développement de la filière banane plantain.
18.2 SYSTEME DE PRODUCTION
18.2.1 Matériel végétal
Il sera utilisé sur les parcelles du matériel végétal à haut rendement et bien
accepté par les consommateurs. Les variétés préconisées sur les exploitations
sont : Orishelés, Corne, Pita3, Fhia 21. Le projet va mettre à la disposition des
exploitants les rejets nécessaires à la mise en place des parcelles.
Les caractéristiques de ces variétés sont les suivantes :
 dans les systèmes de culture intensive, les rendements sont en moyenne de 30
t/ha pour le premier cycle et d’environ 25t/ha pour le deuxième cycle
 ces variétés se conservent plus longtemps; les premiers doigts de la variété Fhia
ne commencent à murir qu’après 10 jours à une température de 28°c
 l’hybride Pita 3 est le mieux adapté pour la préparation du foutou ;
 Fhia 21 donne également un foutou de bonne
 La tendreté de la pulpe étant recherchée au niveau du foutou, les hybrides Pita
3 et Fhia 21 sont à conseiller.
18.2.2 Dispositif et densité de plantation
La densité recommandée pour ce projet sera de 2.500 plants par hectare. A cette
densité, il y a une augmentation significative du rendement atteignant 40
tonnes/ha contre 30 tonnes/ha pour la densité classique (1666 plants/ha).
L’augmentation de la densité de culture va permettre une maîtrise de
l’enherbement, la bonne gestion de la pression parasitaire liée aux nématodes
(Tano, 2005) et enfin la sédentarisation de la culture sur la même surface.
Les rejets seront plantés en lignes avec des écartements de 2 mètres entre les
lignes et 2 mètres entre les pieds sur une ligne.
18.2.2 Période de mise en place de la culture et cycles de production
18.2.2.1 Période de mise en place de la culture
La culture de la banane plantain se fera dans les bas-fonds aménagés par le projet.
La production se fera en culture pure. Le bananier plantain met en général entre
10 et 12 mois pour boucler son cycle de production. Le but de la culture de contre-
saison étant de récolter au moment où le produit se fait rare, c’est-à-dire entre
avril et août, les rejets de bananier plantain seront plantés en période sèche, ou au
début de la petite saison des pluies, entre juin et octobre pour un cycle de 10 mois
avec irrigation.
Le matériel végétal doit être arraché avec soin afin de réduire les risques de
blessures.
Il est important d’effectuer ensuite un parage du matériel qui va consister à:
- bien nettoyer la souche ou le rejet
- couper toutes les racines et enlever toutes les parties nécrosées
- couper les gros rejets à-80m au dessus du collet.
Le programme de plantation des rejets de bananiers pour une production en contre
saison se présente comme suit :

Figure 3: Système avec irrigation: cycle de 10 mois

Période Période de pénurie Période d’abodance


d’abodance
janv fév mar avr mai juin juil août sept oct nov déc
Plantation

Récolte (année
suivante)

Figure 4: Système sans irrigation: cycle de 13 mois

Période Période de pénurie Période d’abodance


d’abodance
janv fév mar avr mai juin juil août sept oct nov déc
Plantation

Récolte (année
suivante)

18.2.2.2 Cycles de culture


Sur chaque parcelle, il sera fait deux cycles de cultures. En effet, selon la
documentation existante, quelque soit le système de culture pratiqué, l’on observe
toujours, un faible pourcentage de pieds récoltés à partir du troisième cycle, à
cause de l’augmentation de la pression parasitaire et de la réduction de la fertilité
des sols.
Pour le deuxième cycle, le choix du rejet successeur va se faire après la floraison
en conservant le rejet le plus vigoureux et le mieux placé sur la ligne de
plantation. Tous les autres rejets devront être éliminés soit par coupe ou par
arrachage. Par la suite, tous les nouveaux rejets doivent être éliminés
régulièrement.
Après donc, le deuxième cycle, la parcelle doit être replantée après arrachage de
tous les pieds de bananiers.
18.2.3 Fertilisation et entretien de la plante

18.2.3.1 Entretien de la plante


La pratique du désherbage régulier de la parcelle de bananier plantain à la
machette ou à la daba est vivement conseiller. Les herbes issues du désherbage
peuvent être rassemblées autour du bananier pour constituer un paillage. La
fréquence du désherbage est d’un (1) passage par mois pendant les 5 premiers mois
de culture, puis d’un passage tous les deux (2) mois.
L’utilisation d’herbicide peut constituer une alternative intéressante. L’application
de l’herbicide se fait lorsque les mauvaises herbes ont entre 10 et 20 cm. Si elles
sont plus hautes, il est nécessaire de les couper à la machette. L’herbicide ne
devra être appliqué qu’à la repousse et ne doit jamais toucher les bananiers.
La fréquence de traitement dépend de la rémanence du produit. En général 3 à 4
passages sont nécessaires au cours d’un cycle de culture.
Une alternance entre désherbage manuel et désherbage chimique peut constituer
une alternance intéressante pour le planteur.
18.2.3.2 Fertilisation
La productivité de la banane plantain est fonction de l’apport en engrais minéraux
et de la protection phytosanitaire contre les parasites. La fertilisation est
nécessaire pour éviter l’épuisement des réserves du sol. Pour disposer donc d’une
production de qualité et en quantité suffisante, les engrais (urée 384 kg à
l’hectare, chlorure de potasse 850 kg, dolomie 500 kg et phospal 500 kg);et autres
produits de traitement seront utilisés sur les exploitations.
Les apports de résidus de culture et de désherbage (Paillis, branchage, parchet de
café, coques de cacao) sont vivement conseillés.
L‘apport de la matière organique doit se faire en début de plantation (1 à 2 mois
après plantation) en dose unique par cycle de culture.

18.2.4 Lutte contre les parasites


Au cours de son cycle de production, le bananier plantain est attaqué par
différentes maladies et parasites. Il est important de combattre ces maladies. Le
principal moyen de contrôle de ces parasites est la lutte chimique avec l’usage de
nématicides, de fongicides et d’insecticides.
18.2.5 Irrigation de la plante
Le manque d’eau retarde le cycle de développement du bananier et réduit sa
capacité de production.
Le but de l’irrigation est d’assurer à la plante un approvisionnement en eau
pendant la période sèche.
Le paillage peut constituer une alternative à l’irrigation. Il consiste à mettre des
feuilles mortes, des parchets de café ou des coques de cacao autour du pied de
bananiers (sur environ 30 cm). Cette opération permet de maintenir l’humidité du
sol. Le paillage est indispensable en culture de contre-saison sans irrigation.
18.2.6 Tuteurage
Le tuteurage est nécessaire dès la floraison du bananier plantain (6-7 mois après
plantation). Il permet d’éviter les pertes de fruits et des plants par verse sous
l’effet du vent.
Il se pratique soit avec un bambou placé verticalement du côté opposé au régime
et attaché au plant par du fil, soit avec un cordeau placé sur le bananier à l’opposé
du régime et fixé à un support (sol ou autre bananier).
18.3 LES PRODUCTIONS ATTENDUES DU PROJET
Sur la base des superficies retenues pour chaque site pilote et des rendements
potentiels du bananier plantain, environ 30 tonnes à l’hectare, en milieu paysan,
les productions attendues du projet se présentent comme suit :

Tableau 16 : Productions annuelles du projet

Sites projets CFMAG NZIANOUA BOUAFLE ABOISSO

Superficies
10 20 10 5
cultivées (ha)

Production
brute 300 600 300 150
(tonnes)

18.4 PARTENAIRES TECHNIQUES ET PRESTATAIRES DE SERVICES


Un certain nombre de prestations seront nécessaires dans le cadre de la mise
œuvre du projet. Il s’agit des activités de recherche et de production de matériel
végétal performant, de l’encadrement des producteurs et du conseil agricole.
18.4.1. Production et fourniture de rejets
Le CNRA est chargé de la recherche sur la banane plantain. Dans le cadre de ce
projet, La recherche et la production de matériel végétal sélectionné seront
assurées par le CNRA. Une convention de prestation de service sera signée entre
cette structure et l’organe qui sera chargé de la gestion du projet.
18.4.2. Suivi scientifique de l’opération
En vue de mieux maîtriser les techniques de production de la banane plantain de
contre saison, un programme de recherche/développement sera confié au CNRA.
Les études à mener porteront sur:
- le mode de fertilisation de la forte densité (à l’hectare ou au plant),
- le système d’irrigation le mieux adapté (gouttes à gouttes ou aspersion),
- la gestion de la fertilité des sols par la rotation avec les légumineuses,
- le nombre de cycles de production avant la mise en jachère d’une parcelle.

Cette opération va se dérouler sur 4 cycles de production.


18.4.3 Encadrement des producteurs
L’ANADER assurera l’encadrement technique des producteurs sur le terrain. Le
projet signera une convention avec cette structure.
18.4.4 Aménagement des sites
Le BNETD réalisera les études, rédigera les dossiers de consultation des entreprises
et assurera le contrôle des travaux réalisés par les entreprises adjudicataires.

XIX/ ORGANISATION ET GESTION DU PROJET


19.1 ORGANISATION DU PROJET
Le projet est placé sous la responsabilité du FIRCA, qui en est le maître d’Ouvrage.
Le FIRCA sera chargé de rechercher les financements nécessaires à la mise en
œuvre du projet.
19.2 GESTION DU PROJET
La gestion du projet sera confiée au FIRCA. Le personnel chargé de l’exécution de
ce projet sera composé d’un (1) coordonateur et de quatre (4) cadres qui seront les
responsables des services suivants : (i) service appui à la production, (ii) service
appui au crédit, (iii) le service appui au renforcement des capacités, et le (iv)
service suivi-évaluation. La sélection du personnel du projet sera faite sur la base
d’un appel à candidature.
19.3 SUIVI EVALUATION DU PROJET
19.3.1 Suivi évaluation interne
Le suivi d’exécution du programme sera assuré par le service de suivi-évaluation du
projet. Il aura à mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation des activités
du programme, de l’exécution des conventions signées avec les partenaires et
prestataires.
Tous les trois mois, un rapport technique sur l’état d’avancement du programme
devra être établi pour être transmis au FIRCA . Ce rapport décrira les activités
réalisées et permettra d’apprécier les progrès accomplis dans la réalisation des
objectifs immédiats du programme. Le rapport trimestriel comprendra également
un résumé sur les contraintes rencontrées, un plan de travail trimestriel et une
note sur la situation des dépenses du programme.
A mi-terme du projet, les responsables prépareront toute la documentation
nécessaire en vue de faciliter le travail de la mission de suivi évaluation externe.
19.3.2. Suivi évaluation externe
Le suivi-évaluation externe devra être assuré par une structure externe et
indépendante au FIRCA.
XX/ COUT ET ANALYSE FINANCIERE DU PROJET PILOTE
20.1 COUT DU PROJET
20. 1.1 Investissements
Les investissements se composent de :
- des Aménagements et acquisitions de matériel d’irrigation ;
- des études d’exécution ;
- du suivi et contrôle des travaux ;
- de l’appui scientifique du CNRA
- du suivi et évaluation du projet

a) Aménagement, voiries et acquisition de matériel d’irrigation


Le projet portera sur une superficie totale de 20 ha repartis sur quatre sites. Les
investissements par site portent sur les travaux de défrichement, de terrassement,
de réalisation de pistes, d’acquisition de matériel d’irrigation. Le coût total de ce
poste est de 75,5 millions de FCFA pour les quatre sites.
Tableau 17: Coût des infrastructures
Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
SUPERFICIES 5 5 5 5 20
Défrichement 1 000 000 1 000 000 1 500 000 500 000 4 000 000
Terrassement 10 000 000 1 500 000 - 10 000 000 21 500 000
Matériel végétal 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000
Station de pompage/barrage 2 500 000 10 750 000 10 750 000 1 500 000 25 500 000
Matériel d'irrigation - 7 500 000 7 500 000 - 15 000 000
Pistes 1 500 000 1 500 000 1 500 000 - 4 500 000
S/TOTAL INFRASTRUCTURES 16 250 000 23 500 000 22 500 000 13 250 000 75 500 000

b) Etudes, contrôle, suivi et évaluation

Les tâches à ce niveau porteront sur les études d’exécution, le suivi et le contrôle
des travaux, l’appui scientifique du CNRA et le suivi et évaluation. Le coût total est
de 55,5 millions de Fcfa

Tableau 18: Coût des études et suivi


Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Etudes d'exécutions 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000
Suivi et contrôle des travaux 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000
Appui scientifique 7 500 000 7 500 000 7 500 000 7 500 000 30 000 000
Encadrement 1 500 000 1 500 000 3 000 000
Suivi et évaluation 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000
S/TOTAL ETUDES ET CONTROLES 11 250 000 13 750 000 15 250 000 15 250 000 55 500 000

21
C) Investissements par site

Les investissements par site sont fonction du type d’aménagement et d’irrigation


choisi.
Site du CFMAG de Grand Lahou
Ce site dont la superficie retenue est de 5 ha sera aménagé de façon gravitaire et
sera alimenté par une motopompe. Les coûts d’aménagement se chiffrent à 27,5
millions de FCFA.
Site de Nzianouan
D’une superficie totale exploitable de 100 ha, le projet a retenu 5 ha qui seront
irrigués par des motopompes. L’irrigation retenue est l’irrigation par aspersion. Le
coût total des investissements est de 37,25 millions de FCFA
Site de Bouaflé
Le site, localisé à quelques 500 m de la ville de Bouaflé, longe le fleuve la
Marahoué. Il sera Irrigué de façon gravitaire à partir des motopompes installées au
bord du fleuve. Le coût des aménagements est de 37,75 millions de FCFA.
Site de ABOISSO
D’une superficie de 5 ha, le site sera aménagé de façon gravitaire. Il sera érigé un
barrage équipé de vanne en lieu et place des motopompes. Le coût
d’investissement est de 28,5 millions de FCFA.
Tableau 19: Coût d’investissements par site
Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
SUPERFICIES 5 5 5 5 20
Défrichement 1 000 000 1 000 000 1 500 000 500 000 4 000 000
Terrassement 10 000 000 1 500 000 - 10 000 000 21 500 000
Matériel végétal 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000
Station de pompage/barrage 2 500 000 10 750 000 10 750 000 1 500 000 25 500 000
Matériel d'irrigation - 7 500 000 7 500 000 - 15 000 000
Pistes 1 500 000 1 500 000 1 500 000 - 4 500 000
S/TOTAL INFRASTRUCTURES 16 250 000 23 500 000 22 500 000 13 250 000 75 500 000
Etudes d'exécutions 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000
Suivi et contrôle des travaux 1 250 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 8 750 000
Appui scientifique 7 500 000 7 500 000 7 500 000 7 500 000 30 000 000
Encadrement 1 500 000 1 500 000 3 000 000
Suivi et évaluation 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000 5 000 000
S/TOTAL ETUDES ET CONTROLES 11 250 000 13 750 000 15 250 000 15 250 000 55 500 000
TOTAL INVEST 27 500 000 37 250 000 37 750 000 28 500 000 131 000 000

20.1.2 Fonds de roulement


Il se compose des consommations intermédiaires (engrais, herbicides, insecticides)
et autres charges d’exploitation de la première année de mise en place des
parcelles. Les doses d’intrants à l’ha et les prix unitaires sont les suivants.

22
Tableau 20 : Doses et prix unitaires des intrants à l’ha
Rubriques Unité Quantité/ha Coût unitaire
Consommation intermédiaire
Dolomie Kg 750 200
Herbicides (kalach) litres 3 4800
Chlorure de potasse Kg 1000 300
Urée Kg 87,5 300
Rugby (nématicide) Kg 100 4000
Fongicides (Tilt) litres 0,4 18000
Insecticides (Diafuran) litres 100 2550
Eau d'arrosage M3 1000 20
main d'œuvre 179 1 250

Au regard des superficies mises en places sur chaque site le fonds de roulement par
site s’établit comme suit :

Tableau 21: Fonds de roulement par site ( en FCFA)


Rubriques CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Dolomie 750 000 750000 750 000 750000 3 000 000
Herbicides (kalach) 72 000 72000 72 000 72000 288 000
Chlorure de potasse 1 500 000 1500000 1 500 000 1500000 6 000 000
Urée 131 250 131250 131 250 131250 525 000
Rugby (nématicide) 2 000 000 2000000 2 000 000 2000000 8 000 000
Fongicides (Tilt) 36 000 36000 36 000 36000 144 000
Insecticides (Diafuran) 1 275 000 1275000 1 275 000 1275000 5 100 000
Eau d'arrosage 100 000 100000 100 000 0 300 000
main d'œuvre 1 181 250 2118750 2 118 750 1181250 6 600 000
Fonds de roulement 7 045 500 7 983 000 7 983 000 6 945 500 29 957 000
Sources : nos calculs

20.1.3 Unité de gestion du projet

20.1.3.1 Investissement
Ils portent sur l’achat d’un véhicule 4x4, pour le responsable du projet, de
matériels informatiques et de matériels de bureau. Le coût des investissements sur
la durée du projet est de 27000 000 FCFA (Voir tableau ci-dessous)

Tableau 22 : Investissement de l’unité de gestion


Rubriques Prix unit quantité année 0 année 1 année 2 année 3 année 4 TOTAL
Véhicule 20000000 1 20 000 000 20 000 000
Ordinateurs 1000000 2 2 000 000 2000000 4 000 000
Matériel de bureau 3000000 1 3 000 000 3 000 000
Total équipement 25 000 000 0 0 2000000 0 27 000 000

23
20.1.3.2 Fonctionnement
Les charges de fonctionnement concernent les salaires, les fournitures de bureau,
‘informatiques, le carburant, les frais de réparation. Ces charges sont estimées à
26,28 millions par an pendant Cinq ans soit 131,4 millions de FCFA

Tableau 23: Charges de fonctionnement de l’unité de gestion

Dépenses
Rubriques /mois quantité année 0 année 1 année 2 année 3 année 4 TOTAL
Salaire responsable 800 000 13 10 400 000 10 400 000 10 400 000 10 400 000 10 400 000 52 000 000
salaire secrétaire 200 000 13 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000 13 000 000
Loyer et autres charges 200000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000
Carburant 240 000 12 2 880 000 2 880 000 2 880 000 2 880 000 2 880 000 14 400 000
Assurances 200 000 1 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 1 000 000
Fournitures 200 000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000
Fournitures inform 100 000 12 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 6 000 000
Entretien,
maintenance 150 000 12 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 9 000 000
Impôts et charges
sociales 200 000 12 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 12 000 000
TOTAL 26 280 000 26 280 000 26 280 000 26 280 000 26 280 000 131 400 000

20.1.4 Coût global du projet pilote


Le coût du projet se compose des coûts des investissements liés aux
aménagements, des études et suivi des travaux, des équipements de l’unité de
gestion, du besoin en fonds de roulement lié aux charges d’exploitation des
parcelles de culture et les charges de fonctionnement de la structure de gestion.
Le coût du projet est de 319 357 000 FCFA.

Tableau 24: Coût du projet ( FCFA )


Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Investissement infrastructure 16 250 000 23 500 000 22 500 000 13 250 000 75 500 000
Investissement études et contrôle 11 250 000 13 750 000 15 250 000 15 250 000 55 500 000
Investissement unité de gestion 27 000 000
Fonctionnement unité de gestion 131 400 000
Fonds de roulement des plantations 7 045 500 7 983 000 7 983 000 6 945 500 29 957 000
TOTAL 34 545 500 45 233 000 45 733 000 35 445 500 319 357 000

20.2 ANALYSE FINANCIERE DU PROJET PILOTE


20.2.1 Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation portent sur les consommations intermédiaires
composées d’engrais, des produits de traitement et des herbicides (voir liste au
tableau 4) et les frais de main d’œuvre

24
20.2.2 Produits d’exploitation
Le rendement prévisionnel projeté reste constant sur la période et est de 33,75
tonnes par ha à raison 2500 pieds par ha, 15 kg en moyenne par régime, avec un
taux de perte de 10%. Le prix de vente du kilogramme de banane plantain est de 60
FCFA sur les sites de CFMAG, Nzianouan et Bouaflé et 80 fcfa le kg à Aboisso.

20.2.3 Compte prévisionnel d’exploitation


Le compte d’exploitation prévisionnel est établi sur 15 ans. L’excédent brut
d’exploitation et le résultat par site pour la première année est résumé dans le
tableau suivant.

L’analyse du résultat global montre un résultat positif cumulé de 3,8 millions. Deux
sites enregistrent des résultats déficitaires (NZianouan et Bouaflé) La valorisation
moyenne de la journée de travail est de 4431 Fcfa. Cette valorisation est en
moyenne de 2514 Fcfa pour les sites de N’Zianouan, de Bouaflé et de 4509 FCFA
pour le CFMAG de Grand Lahou. Le site d’Assouba enregistre la meilleure
valorisation de la journée de travail avec 8186 Fcfa la journée de travail. Cette
importante valorisation de la journée de travail est liée à la bonne rémunération
du kg de banane plantain de contre saison dans cette région.

Tableau 25: Résultat d’exploitation par site


Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Superficies cultivées 5 5 5 5 20
Prix de vente du kg de plantain 60 60 60 80 65
Chiffre d'affaire 10 125 000 10 125 000 10 125 000 13 500 000 43 875 000
Consommation intermédiaire 5 864 250 5 864 250 5 864 250 5 764 250 23 357 000
Valeur ajoutée 4 260 750 4 260 750 4 260 750 7 735 750 20 518 000
Excédent Brut d'exploitation 3 267 000 3 267 000 3 267 000 6 742 000 16 543 000
Dotation aux amortissements 2 341 667 3 883 333 4 150 000 2 325 000 12 700 000
Résultat net d'exploitation 925 333 - 616 333 - 883 000 4 417 000 3 843 000
Cash flow net 3 267 000 3 267 000 3 267 000 6 742 000 16 543 000
Valorisation de la JT 4 509 2 514 2 514 8 186 4 431

20.2.4 Rentabilité du projet


Selon les dernières recommandations du commanditaire, l’objectif premier du
projet est la maîtrise de l’itinéraire technique de la production de banane plantain
de contre saison sous différents systèmes d’irrigation (gravitaire, par aspersion,
localisée). C’est au regard de cet objectif que le suivi scientifique a été renforcé.

Le projet est globalement peu rentable. Les sites de NZiannouan et de Bouaflé


enregistrent des déficits d’exploitation, par contre les sites de CFMAG et d’Assouba
enregistrent des taux de rentabilité respectivement de 9,8% et de 23,6% Contre -
1,4% pour NZIANOUAN et 0,4% pour Bouaflé. Le taux de rentabilité interne de
l‘ensemble des sites est de 8,3% inferieur à 12% qui est le taux couramment

25
pratiqué par les caisses de microfinances). Cette différente importante entre les
TRI par site s’explique par l’importance des investissements consentis sur chaque
site et les méthodes d’irrigation adoptées. (gravitaire, ou par aspersion).

Tableau 26: Rentabilité par site


Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Taux de rentabilité interne 9,8% -1,4% 0,4% 23,6% 8,30%
VAN à 10% - 285 682 - 18 685 369 - 17 176 276 23 937 405 - 12 157 063

20.2.5 Sensibilité du projet


Si l’on suppose que les techniques de production de la banane plantain de contre
saison seront parfaitement maîtrisées grâce à l’appui scientifique et technique du
CNRA, la rentabilité dépendra essentiellement du niveau des prix du produit fourni
par le marché. Nous analyserons donc la situation financière du projet au regard de
la fluctuation des prix.
Hypothèse A : Si le prix du plantain baisse de 20% par rapport aux prévisions, soit
48 fcfa/kg pour les trois sites et 64 fcfa pour le site d’Aboisso le TRI global passe
de 8,3% à -1,35%. Le projet enregistre alors un résultat négatif sur trois sites sauf
le site d’Aboisso. La valeur actualisée nette des cash flow au taux de 10% est
négatif de 72 millions de FCFA. Le délai de récupération du capital investi est
supérieur à 15 ans.

La situation résumée par site se présente comme suit :


Tableau 27: Hypothèse d'une baisse de prix de 20%
Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Prix de vente du kg de plantain 48 48 48 64 52
Résultat net d'exploitation - 1 099 667 - 2 641 333 - 2 908 000 1 717 000 - 4 932 000
Cash flow net 1 242 000 1 242 000 1 242 000 4 042 000 7 768 000
Valorisation de la JT 2 366 1 319 1 319 5 329 2 583
Taux de rentabilité interne 0,0% #DIV/0! #DIV/0! 13,2% -1,31%
VAN à 10% - 14 287 783 - 32 687 470 - 31 178 377 5 267 937 - 72 832 833
Délai de récupération du K 15 ans  15 ans 15 ans 6 ans  15 ans

Hypothèse B : Si le prix de vente du plantain augmente de 20% (ce qui suppose


qu’il faut vendre le plantain sur les marchés et non plus bord champ), le TRI global
de 8,3% remonte à 16,37% et la VAN à 10% remonte à 48,5 millions de FCFA. Le
délai de récupération des investissements est de 7 ans.

26
La situation par site est la suivante :
Tableau 28: Hypothèse d'une hausse de prix de 20%
Postes CFMAG NZIANOUAN BOUAFLE ABOISSO TOTAL
Prix de vente du kg de plantain 72 72 72 96 78
Résultat net d'exploitation 2 950 333 1 408 667 1 142 000 7 117 000 12 618 000
Cash flow net 5 292 000 5 292 000 5 292 000 9 442 000 25 318 000
Valorisation de la JT 6 652 3 708 3 708 11 043 6 278
Taux de rentabilité interne 18,2% 7,4% 8,4% 33,5% 16,37%
VAN à 10% 13 716 419 - 4 683 268 - 3 174 175 42 606 873 48 518 708

20.2.6 Conclusion
La production de plantain de contre saison est une activité rentable, mais il faut un
bon calage des cultures pour offrir le produit pendant la période ou le prix est le
plus élevé sur les marchés. Cette période correspond entre Avril et juillet.
L’analyse économique a montré que l’irrigation gravitaire avec prise au fil de l’eau
pratiquée à Assouba est la plus rentable et occasionne peu d’investissements de
départ. Compte tenu du prix de la banane plantain relativement bas pratiqué dans
les zones de production pendant les périodes de productions et de son association
avec le cacaoyer dans les programmes de renouvellement des vergers Cette
technique serait mieux adaptée aux conditions actuelles, si la science fournit aux
paysans des itinéraires techniques performants
.

27
BIBLIOGRAPHIE

- Agriculture Ivoirienne à l’aube du 21è siècle- Ministère d’Etat, ministère de


l’Agriculture et des Ressources Animales
- Agriculture vivrière ouest-africaine à travers le cas de la Côte d’Ivoire-
Monographie, Ildefonse Ndabalishye, 1995
- Développement des systèmes post-récolte de l’igname et de la banane
plantain en Côte d’Ivoire- FAO- Rome 1991
- Etude relative aux transformations agro-industrielles : Rapport intermédiaire
(phase 1)- Bilan diagnostic de la filière féculents – TECSULT, Experco
Ltée/LTD- septembre 2001
- La banane plantain dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire : Etude des
systèmes de production et de commercialisation, Mémoire présenté par Tano
Kouadio, 1978
- La banane plantain en Côte d’Ivoire- Rapport final du projet FIS/CORAF :
Amélioration durable de la filière plantain en Afrique de l’Ouest- Kobenan
Kouman (Coordonnateur)- CNRA- avril 2009
- La banane plantain en Côte d’Ivoire : Etude diagnostique de 5 zones de
production, de distribution et des usages courants du fruit et des principales
parties de la plante, Enquêtes réalisées de février à juin 2006, dans les
départements de : Aboisso, Agboville, Bouaflé, Gagnoa, et San Pédro-
Kobenan Kouman (Coordonnateur)-CNRA- Septembre 2006
- La production et la commercialisation de la banane plantain en Côte
d’Ivoire- CIRES- décembre 1980
- Le projet de développement de la banane plantain en Côte d’Ivoire- termes
de référence- DCGTx- novembre 1991
- Projet de production de banane plantain de contre saison- Sodefel, mai 1986
- Situation actuelle du marché de la banane plantain, de la mangue et des
légumes en Côte d’Ivoire- Rapport de première phase- CIRES, Université
d’Abidjan-mars 1990
ANNEXES

29
ANNEXE 1 : DESCRIPTION DES SITES VISITES
En vue du choix des sites pouvant abriter le Projet Pilote, l’équipe d’experts a
visité différentes localités. Le présent document présentera une description de
chaque site visité, en dégagera la problématique de l’aménagement avant de faire
des recommandations d’aménagement. Un devis estimatif des aménagements
proposés complétera ce document.
1- LES SITES DU CFMAG DE GRAND-LAHOU
Le Centre de Formation à la Mécanisation de l’Agriculture (CFMAG) est situé au
bord du fleuve Bandama sur la rive droite, à une dizaine de Km de la ville de
Grand-Lahou.
Deux sites susceptibles d’intéresser le projet ont été examinés.
1.1. SITE 1

1.1.1. Description :
Le premier terrain est situé à quelques mètres du fleuve, derrière le bourrelet
de berge.
La topographie présente des bandes de terres basses constituant des chemins
d’eau qui alternent avec des bandes de terres plus hautes de 50 à 80 cm.
La superficie exploitable est estimée à environ 4.5 ha.
Le terrain est défriché. On note toutefois la présence de quelques souches
d’arbres.
1.1.2. Problématique

Forces Faiblesses

 Source d’eau permanente  Pente transversale


dans le fleuve Bandama. irrégulière
 Faible dénivelé entre le  Terres hydromorphes
niveau du fleuve et les  Coût élevé du réseau de
points les plus hauts drainage
facilitant le pompage
 Faible superficie
 Existence d’une station disponible
de pompage
 Coût d’exploitation élevé
 Facilité de drainage de l’irrigation par
 Facilité de défrichement pompage
(jachère)
 Facilité d’accès
1.1.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
La configuration du terrain recommande un système d’irrigation sous pression
(goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, dessouchage, extirpation des
racines, régalage du terrain).
 Construction du réseau de drainage.
► Les équipements consisteront en :
 Equipement de la station de pompage par une électropompe supplémentaire.
 Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.

1.2. SITE 2

1.2.1. Description
Le deuxième terrain est situé à plus de 500 mètres du fleuve, sur le prolongement
de la parcelle rizicole du CFMAG.
C’est un terrain plat présentant une pente générale de moins de 1%.
La superficie disponible est de 20 d’hectares.
Le terrain a fait l’objet d’un défrichement mécanique. Mais sa longue jachère
explique la présence de nouvelles repousses d’arbustes.

31
1.2.2. Problématique

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente dans  Pente transversale irrégulière
le fleuve Bandama.  Terres hydromorphes
 Faible dénivelé entre le niveau  Nappe phréatique peu
du fleuve et les points les plus profonde
hauts facilitant le pompage  Coût élevé des réseaux
 Existence d’une station de d’irrigation et de drainage
pompage  Coût d’exploitation élevé de
 Facilité de drainage l’irrigation par pompage
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Importante superficie
disponible
 Possibilité d’irrigation par
gravité
 Possibilité d’utilisation du canal
d’amenée de l’aménagement
rizicole existant
 Facilité d’accès
 Existence d’un plan topo au
1/2000

1.2.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Ici, La configuration du terrain autorise une irrigation par gravité aussi bien qu’un
système sous pression (goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage des arbustes,
dessouchage, extirpation des racines, régalage du terrain).
 Construction du réseau d’irrigation gravitaire et de drainage.
► Les équipements consisteront à :
 Equipement de la station de pompage existante par une électropompe
supplémentaire.
 Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).

32
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 L’exploitation de l’étude topographique à l’échelle 1/2000 existante
permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du
terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
2 LE SITE DE N’ZIANOUAN

2.1. Description
Le Poste d’Application (PA) du bananier plantain de l’ANANDER est situé à
l’intérieur du V formé par la confluence de la rivière N’Zi et du fleuve Bandama.
Le poste dispose d’une superficie de 100 ha dont 9 seulement sont mis en valeur
par la culture de bananier plantain.
La Société de Culture de Banane (SCB) exploite ses plantations de plusieurs
centaines d’hectares de banane douce sur les terrains contigus à la parcelle de
l’ANADER.
Le terrain se situe à équidistance d’environ 1 km des deux cours d’eau. Il occupe
un plateau perché entre 25 et 30 m au-dessus des fleuves vers qui il descend par
une double pente de 2 à 3%.
Le Bandama représente la plus grande source d’eau disponible mais le N’Zi peut
également être exploité.
Sur le plan foncier le domaine a fait l’objet d’un accord signé entre l’ANADER et
les propriétaires terriens.
La végétation est une jachère constituée des repousses de la forêt primaire
éliminée lors de précédentes cultures.

33
2.2. Problématique

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente  Forte dénivelé entre le
dans le Bandama et le N’zi. niveau des fleuves et les
 Terrain exondé facilitant le points les plus hauts rendant
drainage difficile le pompage
 Existence d’une expérience  Possibilité d’érosion
d’irrigation de bananiers à  Coût élevé de l’irrigation par
proximité pompage
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Importante superficie
disponible
 Facilité d’accès

2.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Le grand dénivelé entre le terrain et la source d’eau recommande une irrigation
par un système sous pression (goutte à goutte ou aspersion)
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
 Construction du réseau de drainage.
► Les équipements consisteront à :
 Construction d’une station de pompage sur l’un et/ou l’autre cours d’eau.
 Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement.
Elle consistera en :
 une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 et 1/500 permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement et les équipements à la configuration du
terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.

3. LE SITE DE TIASSALE

3.1. Description
Le site de Tassalé est situé dans le lit majeur du fleuve Bandama. Mais depuis la
construction des barrages de Kossou et de Taabo, les eaux du fleuve n’atteignent
plus cette zone.
Du point de vue topographique, on observe sur un profil en travers perpendiculaire
au fleuve, des terres basses qui alternent avec des terres hautes. Ces différentes
toposéquences sont disposées en bandes parallèles au fleuve et présente une
pente longitudinale de moins de 1% orientée vers le Sud.
Les bandes basses plus larges, sont constituées de terres hydromorphes argileuses,
donc difficiles à drainer. Elles représentent environ 70% de la superficie. Les
bandes plus hautes, de 0,5 m à 1 m de dénivelé sont constituées de terres à
textures plus grossières. Elles ne sont pas inondées, sauf par les crues très
exceptionnelles du fleuve.
Malgré l’absence de débordement du fleuve, les terres basses sont inondées
périodiquement par les ruissellements provenant des collines perceptibles à
environ 1 km plus loin. Ces eaux maintiennent les terres dans un état
d’hydromorphie prolongée.
Le domaine n’est pas traversé par un cours d’eau ; mais les bandes de terrains bas
sont souvent inondés par les eaux de ruissellement. Ces inondations peuvent être
contrôlées par un système de drainage.
La végétation forestière originale a disparu faisant place à une végétation de
jachère composée de Chromolena odorata et de graminées sauvages. Le riz pluvial,
l’igname et le maïs sont cultivés sur une partie du domaine. Des souches d’arbres
persistent sur le terrain.

35
3.2. Problématique de l’aménagement

Forces Faiblesses
 Source d’eau  Inondation
permanente dans le  Terres lourdes difficiles
fleuve Bandama. à drainer
 Faible dénivelé entre le  Terres hydromorphes
niveau du fleuve et les  Coût élevé du réseau
points les plus hauts de drainage
facilitant le pompage  Coût élevé de
 Pente longitudinale l’irrigation par
régulière du terrain avec pompage
exutoire vers le fleuve
facilitant le drainage
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Existence d’une étude
d’avant projet détaillée
 Proximité de la ville
 Accès facile
3.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
 Construction du réseau d’irrigation, de drainage et des pistes d’exploitation.
► Les équipements consisteront à :
 Mise en place sur le Bandama d’une station de pompage équipée d’une
motopompe.
 Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement.

36
Elle consistera en :
 Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
4 LE SITE DE RENEKRO

4.1. Description
Le site de Rénékro est situé dans la sous-préfecture de Bouaflé, Prés du village de
Koupéla-Tenkodogo. Il fait partie du domaine agricole de Monsieur Koffi Kouamé
Ernest qui y a exploité 0,50 ha de banane plantain en culture pure pendant trois
ans.
Le site comporte un barrage équipé d’une prise, d’une vidange et d’un déversoir.
L’exploitant dispose d’une motopompe qui aspire l’eau à partir d’un bassin
aménagé à l’aval de la digue à la sortie de la vidange.
A l’aval du barrage, le bas-fond dominé par la prise est étroit (moins de 1 ha). Ce
qui ne facilite pas l’aménagement pour une irrigation gravitaire. Toutefois, autour
du bas-fond, 2 à 3 autres hectares sont disponibles sur les versants dont les pentes
sont environ de 2% ;
Une jachère récente représente la végétation.
4.2. Problématique de l’aménagement

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente dans  Inondation du bas-fond
le barrage.  Bas-fond hydromorphe
 Faible dénivelé entre le niveau  Coût élevé de l’irrigation par
d’eau du barrage et les points pompage
les plus hauts facilitant le
pompage
 Possibilité d’un aménagement
gravitaire dans le bas-fond
 Les versants et le bas-fond sont
faciles à drainer
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Accès facile

4.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.

37
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement manuel du périmètre (Débroussaillage, ramassage et brulage).
 Construction d’un petit réseau d’irrigation, de drainage.
► Les équipements consisteront à :
 Mise en place sur le Barrage d’une station de pompage équipée d’une
motopompe.
 Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
5. LE SITE DE BLANFLA
5.1. Description
Le site de Blanfla est situé dans la sous-préfecture de Bouaflé, Prés du village de
BLANFLA.
Un grand barrage dont le plan d’eau peut être évalué à 300 ha équipe le site.
Un bas-fond de 30 ha aménagé pour la riziculture et resté inexploité depuis
plusieurs années. Ce bas-fond est retenu cette année pour faire partie d’un projet
rizicole piloté par l’ANADER.
Malgré une longue jachère, seules les hautes herbes sont visibles.
5.2. Problématique de l’aménagement

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente  Localité éloigné de
dans le barrage. la ville
 Possibilité d’un
aménagement gravitaire
dans le bas-fond
 défrichement déjà réalisé
(jachère)
 Situation dans le village
 Accès facile

38
5.3. Recommandations
Le bas-fond en aval sera irrigué par gravité à partir des prises existantes.
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement manuel du périmètre (Débroussaillage, ramassage et brulage).
 Adaptation des réseaux d’irrigation et de drainage à la culture de la banane.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement. Elle consistera en :
 Un levé des profils en long des canaux principaux et du collecteur
 Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) de la parcelle
de banane permettra au projeteur d’adapter l’aménagement à la
configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les canaux et drains à
mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts d’exploitation.
6. LES SITES DE SARIA ET PAKOUABO
6.1. Description
Les sites de Saria et de Pakouabo sont situés dans la savane donc hors de la zone du
projet. Ils ne disposent pas de sources d’eau. Par conséquent ils ne représentent
pas assez d’intérêt pour le projet envisagé.

7. LE SITE DE BOUAFLE

7.1. Description
Le site de Bouaflé est situé au bord de la Marahoué (ou Bandama rouge), près de la
ville, sur la route de Daloa, derrière le pont et en face de l’usine de SOLIBRA.
Sa position aux abords immédiats du fleuve lui garantie une source d’eau
permanente. C’est un terrain plat présentant quelques irrégularités (termitières,
dépressions) qu’il faudra aplanir. Le site cédé à la coopérative COVIMA par location
a une superficie de 12 ha dont environ 1 ha porte une culture de gombo sous
irrigation.
La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques souches.

39
7.2. Problématique

Forces Faiblesses
 Source d’eau  Coût élevé de
permanente dans le l’irrigation par
Marahoué. pompage
 Terrain exondé
facilitant le drainage
 Expérience de
l’irrigation par les
exploitants
 Facilité de
défrichement
(jachère)
 Facilité d’accès
 Proximité de la ville

7.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. Mais le niveau de technicité et
l’habitude des exploitants suggèrent une irrigation en rigole à partir d’un pompage
sur le fleuve.
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, dessouchage, extirpation des
racines, régalage du terrain).
 Construction du réseau de drainage.
► Les équipements consisteront à :
 Construction d’une station de pompage sur le Bandama rouge.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 une l’étude topographique à l’échelle 1/2000 permettra au projeteur d’adapter
l’aménagement et les équipements à la configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation

40
8. LE SITE DE BABIAHAN

8.1. Description
Le site de Babiahan est situé dans la commune d’Agboville, sur la rive droite de
l’Agnéby, à environ 1 km au nord du barrage de la SODECI.
Sa position aux abords immédiats du fleuve, dans la zone du remoud, du barrage lui
garantie une source d’eau permanente.
La plaine est marécageuse et se trouve dans la zone d’inondation du fleuve
C’est un terrain plat présentant une pente générale douce et des chemins
d’écoulement des eaux vers le fleuve.
La superficie de la plaine est estimée à 30 ha dont environ 5 portent de la
riziculture irriguée.
La végétation est une jachère récente faisant apparaître encore quelques arbres
et quelques souches.

8.2. Problématique de l’aménagement

Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente  Inondation du bas-fond
dans l’Agnéby.  Bas-fond hydromorphe
 Faible dénivelé entre le  Coût élevé de l’irrigation
niveau d’eau du fleuve et le par pompage
terrain à irriguer facilitant
le pompage
 Possibilité d’un
aménagement gravitaire
 Facilité de défrichement
(jachère)
 Accès facile

8.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé et équipé après une étude
détaillée du projet.
Plusieurs possibilités d’irrigation s’offrent à ce site. En considérant le niveau de
technicité et des exploitants potentiels, une irrigation en rigole à partir d’un
pompage sur le fleuve peut être recommandée. Mais la proximité de la ville peut
favoriser l’installation sur le site des exploitants d’un niveau capable de pratiquer
une irrigation sous pression (aspersion, goutte à goutte).

41
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
 Construction d’une digue de protection contre les inondations
 Construction d’un réseau d’irrigation et de drainage.
► Les équipements consisteront à :
 Mise en place sur le fleuve d’une station de pompage équipée d’une
motopompe.
 Mise en place du réseau d’amenée et de distribution d’eau aux plantes
(aspersion ou goutte à goutte).
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
9. LE SITE D’ASSOUBA
9.1. Description
Le site d’Assouba est situé près du village d’Assouba à environ 8 km de la ville
d’Aboisso.
Le bas-fond très encaissé, d’une largeur de 100 m, est traversé par cours d’eau à
écoulement permanent. Sa superficie estimée à environ 8 ha est anciennement
aménagées pour la riziculture irriguée.
La végétation est constituée d’un enherbement des zones marécageuses
9.2. Problématique de l’aménagement
Forces Faiblesses
 Source d’eau permanente  Inondation du bas-fond
dans le marigot.  Bas-fond hydromorphe
 Aménagement gravitaire  Superficie limitée
par prise au fil de l’eau.
 Défrichement déjà
effectué.
 Proximité du village
d’Assouba et de la grande
route.
 Accès facile

42
9.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé après une étude détaillée du
projet.
La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. La
méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau
(PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux, rigoles et drains.
► Les aménagements consisteront à :
 Débroussaillage du périmètre.
 Réhabilitation du réseau d’irrigation et de drainage.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 Un levé du profil en long des canaux et des drains.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.
10. LE SITE DE MADANGBE

10.1. Description
Le site de Madangbé est situé dans la Sous-préfecture d’Aboisso.
Le bas-fond, d’une largeur de 150 m à 200 m, est traversé par un cours d’eau à
écoulement permanent.
Sur plus de 20 ha de bas-fond, 2 à 3 ha ont été défrichés pour la riziculture
inondée. Le reste est une forêt de bois et de raphias.
10.2. Problématique de l’aménagement

Forces Faiblesses

 Source d’eau  Inondation du


permanente dans le bas-fond
marigot.  Bas-fond
 Aménagement hydromorphe
gravitaire par prise au  Végétation de
fil de l’eau. forêt
 Grande superficie  Accès difficile

43
10.3. Recommandations
Pour être mis en valeur, ce site doit être aménagé après une étude détaillée du
projet.
La pratique la plus facile et la moins couteuse serait une irrigation par gravité. La
méthode consistera à prélever l’eau de la rivière à partir d’une prise au fil de l’eau
(PFE) et de la distribuer à la plante par un réseau de canaux, rigoles et drains.
► Les aménagements consisteront à :
 Défrichement du périmètre (Débroussaillage, abattage, dessouchage,
extirpation des racines, régalage du terrain).
 Construction d’un réseau d’irrigation et de drainage.
► Les études techniques
Une étude technique d’Avant Projet Détaillée (APD) précédera les travaux
d’aménagement et d’équipement. Elle consistera en :
 Une étude topographique à grande échelle (1/2000 ou 1/500) permettra au
projeteur d’adapter l’aménagement à la configuration du terrain.
 Une étude technique détaillée permettra de définir les infrastructures et
équipements à mettre en place, le coût estimatif des travaux et les coûts
d’exploitation.

44

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