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ROYAUME DU MAROC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET I NGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX P RATIQUES
SECTEUR : TRANSPORT
Module10 :
ORGANISATION D’UNE OPERATION DE
TRANSPORT INTERNATIONAL
RESUME THEORIQUE
1. définition:
Le TIR c’est le transit international routier. Il s’agit d’un régime de transit qui se
rattache à la douane. Il permet a un camion ou a un conteneur plein, charge sur un
châssis routier, de ne pas être ouvert au passage d’une frontière pour vérification de
son contenu, cette opération doit être effectuer au départ et a destination. Valable a
l’égard de (en ce qui concerne) toute les administrations douaniers qui se situent sur le
trajet routier et qui ont adhère a la convention. Chaque voyage et chaque véhicule est
couvert par un seul carnet TIR comprenant autant de feuillets que le pays traverses,
de points de chargement et de déchargement, pour la douane, la garantie physique
repose sur l’apposition de scelles, matérialises par l’application des plaques TIR a
l’arrière des véhicules.
2. Champ d’application :
Le régime TIR s’applique à tous les transports de marchandises par route effectués
sans rupture de charge :
ÞDébutant dans un pays de la communauté et se terminant dans un pays tiers
adhérant à la convention.
ÞDébutant dans un pays tiers et se terminant à l’intérieur de la communauté.
3-définitions :
3. Principales dispositions :
Il faut que le transporteur se renseigne pour confirmer que cette garantie sera
suffisante pour les pays de transit et de destination.
7. Le carnet TIR :
Le carnet TIR sont délivrés par les associations accrédites dans le pays de
naissance du transport. Il se peut que le transport de retour se fasse avec un carnet
TIR étranger pour la France mais également délivré par une association accrédite
dans le pays de départ.
Le carnet TIR est un document strictement personnel. Il est délivré à une entreprise
qui a suivi la procédure d’agrément.
Mode d’emploi de carnet TIR :
Ø le carnet est toujours rédige dans la langue du pays de départ de la
marchandise. Les douanes des autre pays peuvent demander une traduction
du manifeste (description des marchandises porte sur les feuillets).
Ø Le carnet n’est valable que pour un seul voyage et ne couvre que la
marchandise qui compose le chargement.
Ø Il est crée un carnet TIR par véhicule ou conteneur (sauf ensemble de
véhicules ou plusieurs conteneurs sur le même ensemble).
- les alinéas 13 a 17 des règles relatives a l’utilisation du carnet TIR fixent les
mesures a prendre en cas d’accident. Une autorité (habituellement l’autorité
douanière) doit être contactée et remplir le procès-verbal de constat figurant en
fin de carnet TIR, en indiquant si les marchandises ont été détruites. La douane
décharge ensuite le premier carnet TIR. Le titulaire doit obtenir un nouveau carnet
TIR, comportant un renvoi a l’ancien. Les marchandises sont ensuite transférées
sur un autre véhicule routier. Toute informations relatives au nouveau moyen de
transport doivent figurer dans le procès-verbal de constat du nouveau carnet TIR.
L’ancien carnet TIR peut être agrafe au nouveau afin de faciliter la poursuite de
l’opération TIR.
- les alinéas 13 a 17 des règles relatives a l’utilisation du carnet TIR fixent les
mesures a prendre en cas d’accident. Une autorité (habituellement l’autorité
douanière) doit être contactée et remplir le procès-verbal de constat figurant en
fin de carnet TIR, en indiquant quelles marchandises ont été détruites. La
dispense de paiement des droits et taxes sera accordée lorsqu’il est établi que les
marchandises transportées sous le couvert de carnet TIR ont été
irrémédiablement perdues. Si le camion est trop endommage pour poursuivre sa
route, la douane déchargera le premier carnet TIR. Le titulaire doit obtenir un
nouveau carnet TIR, comportant un renvoi a l’ancien. Les marchandises sont
ensuite transférées sur un autre véhicule routier. Toute informations relatives au
nouveau moyen de transport doivent figurer dans le procès-verbal de constat du
nouveau carnet TIR. L’ancien carnet TIR peut être agrafe au nouveau afin de
faciliter la poursuite de l’opération TIR.
- La nature de marchandise
- La qualité et la nature de l’emballage.
- Le mode de Transport.
- L’itinéraire assuré.
- La nature des garanties couvertes.
3- Comment s’assurer :
a. La souscription :
La souscription
Auprès d’une compagnie Auprès d’un agent d’assurance Auprès d’un transitaire
D’assurance d’un courtier d’assurance ou du transporteur
POLICE AU VOYAGE :
C’est une police qui couvre les marchandises pour un trajet et une valeur
déterminée, c’est le type de police adapté aux expéditions occasionnelles.
POLICE A ALIMENTER :
Cette police couvre les marchandises pour valeur déterminée, mais faisant
l’objet d’expéditions partielles dans une période donnée avant chaque voyage,
l’assuré doit informer de la valeur de la marchandises concerné (AL WATANIA
demande à ces client les voyages prévus pendant un mois).
POLICE D’ABONNEMENT :
Elle couvre tous les envois d’un où exportateur, quelque soit le mode de
transport, au cours d’une période donné généralement une année renouvelable (pour
le cas de la MATU 3 mois, 6 mois, 1 ans). Ce type de police convient principalement
aux opérateurs qui réalisent régulièrement des opérations d’import ou d’export à
destination et en provenance des pays différents.
C’est une attestation établi par une compagne d’assurance ou son agent prouvent
qu’il existe une police d’assurance couvrant les risques mentionnes par les
marchandises indiquer.
4.3 -l’avenant
C’est un document qui est établi lorsqu’il y a une modification dans le police
d’assurance par mais les principaux d’avenant de délégation et l’avenant
documentaire.
4.4-L’ordre d’assurance
5- l’assurance à l’exportation :
3 Type de police :
· police de prospection
· police de foire
· police crédit
C’est La valeur qui déclare l’assure pour chaque souscription d’une police
d’assurance, cette valeur servira de base pour calcule les prime et les
indemnisation.
o MARITIME :
FAP :
FAP sauf :
Tous risques :
o Terrestre :
Accidents caractérisés :
Tous risques :
Couvre les dommages, les pertes matérielles, les disparitions et les vols.
o Aérien :
Ø Tous risque.
Tous risques :
Ø Lettre de voiture.
Ø Copie des factures d’origine des marchandises et des frais
divers engagées.
Ø Liste de colis sage
Ø Note de poids
Ø Titre de transport
Ø Réclamation des propriétaires de la marchandise.
Ø Tous autres documents que la compagnie jugerait utiles à
l’utilisation de son dossier.
1- Transports spécialisés :
¨ Ils peuvent :
- Etre soumis à des réglementations particulières ;
- Nécessitent l’emploi de véhicules spéciaux.
Selon la nature des marchandises ou l’utilisation de véhicules spécifiques, des
« contrats-types intérieurs » de transport déterminent les obligations et les droits des
différentes parties
ü Conducteur :
ü Véhicule :
ü Marchandises :
AUTORISATION BILATÉRALE.
TRIPTYQUE
1. Définition
L’incoterm fixe avec précision ce qui est compris dans le prix de vente de
l’exportateur (valeur marchandise, transport, assurance,...), et le point où
l’importateur devient responsable de la marchandise (responsable = celui qui
devra accomplir les formalités auprès de l’assureur en cas de dommage). Ce point
de transfert de risque peut être le passage du bastingage en cas de transport
maritime, le lieu de la remise de la marchandise à un transporteur,...
3. Les 13 incoterms :
L’acheteur doit supporter tous les coûts depuis la prise en charge des biens dans les
locaux du vendeur jusqu’à destination.
Cet incoterm peut être utilisé pour n’importe quel mode de transport.
Un containeur inclut tout équipement utilisé pour unifier le fret comme par exemple
tout type de containeur et / ou plate-forme, qu’elle soit ISO ou non, moyens de
manutention, échangeurs, « ro-ro equipment » et ULD (applicable à tout mode de
transport).
Sous les incoterms 2000 toutes les obligations sont regroupés sous 10 rubriques et
mentionnent les obligations du vendeur et de l’acheteur pour chaque rubrique
donnée.
FAS – Franco
Franco le long du navire signifie que le vendeur remplit son obligation de mettre les
biens à disposition le long du bateau sur le quai ou sur le chaland dans le port
nommé au préalable.
L’incoterm FAS exige de l’acheteur qu’il dédouane les marchandises à l’export. Cet
incoterm ne doit pas être utilisé par l’acheteur s’il n’est pas à même d’effectuer les
formalités export que ce soit de manière directe ou indirecte.
Cet incoterm peut seulement être utilisé pour le transport maritime ou fluvial.
Franco bord, signifie que le vendeur remplit son obligation de délivrer les biens ayant
passé le bastingage du navire au port préalablement déterminé.
Cela signifie que l’acheteur supporte tous les coûts et risques de pertes et
dommages pouvant survenir aux biens à partir de ce point de transfert.
L’incoterm FOB, implique que le vendeur effectue les formalités douane à l’export.
Cet incoterm peut seulement être utilisé dans le transport maritime et fluvial.
Lorsque le bastingage ne joue aucun rôle pratique dans le cas de « roll on / roll off »
ou de containeur, l’incoterm FCA est le plus approprié.
Coût et fret, signifie que le vendeur doit payer le montant de tous les coûts relatifs à
l’acheminement des biens jusqu’au port de destination.
Mais dès que les biens ont passé le bastingage au port d’expédition, le risque de
dommages et de pertes est transféré du vendeur à l’acheteur. Ainsi, si des coûts
additionnels surviennent une fois à bord du navire, ces derniers devront être payés
par l’acheteur.
L’incoterm CFR exige du vendeur qu’il effectue les formalités douanières à l’export.
Cet incoterm peut seulement être utilisé pour des expéditions maritimes ou fluviales.
Quand le bastingage du navire ne joue pas de rôle déterminant dans les cas de « roll
on / off », ou d’envois par containeurs, l’incoterm CPT est le plus approprié.
Coût, assurance, fret, signifie que le vendeur a les mêmes obligations que sous
l’incoterm CFR, mais il doit également contracter une assurance maritime pour le
compte de l’acheteur contre les risques de dommages et pertes pouvant survenir
L’acheteur doit noter que sous l’incoterm CIF, le vendeur doit contracter une
assurance ; mais celle ci sera minimale. Sous l’incoterm CIF le vendeur doit aussi
dédouaner les biens à l’export. Par contre, cet incoterm peut seulement être utilisé
pour des expéditions maritimes ou fluviales. Lorsque le bastingage du navire n’a
aucun rôle déterminant comme pour le « roll on /roll off » ou un trafic de containeur,
l’incoterm CIP sera le plus approprié.
Port payé jusqu’à.., signifie que le vendeur paye le fret pour le transport des biens
jusqu’au port de destination. Le risque de pertes ou de dommages, ainsi que tous les
coûts additionnels occasionnés par des évènements ayant eu lieu après la remise
des biens au transporteur, marque le point de transfert.
Une fois les biens passés sous la responsabilité du transporteur, le risque sera donc
transféré du vendeur à l’acheteur.
Transporteur signifie, toute personne ayant conclu un contrat de transport par lequel
il s’engage à effectuer le transport par fer, terre, mer, air, fluvial ou en combinant ces
différents modes de transport.
Si d’autres transporteurs prennent en charge le transport jusqu’à la destination
convenue, le risque est transféré lors de la remise du bien au premier transporteur.
Dans l’incoterm CPT, le vendeur doit dédouaner les biens à l’export. Cet incoterm
peut être utilisé dans tout mode de transport, même multimodal.
Port payé, assurance comprise, jusqu’à.., signifie que le vendeur a les mêmes
obligations que sous l’incoterm CPT, mais il doit de plus souscrire un contrat
d’assurance pour le compte de l’acheteur en cas de risques ou de dommages
pouvant survenir à la marchandise durant le transport. Le vendeur contracte
l’assurance et paye la prime d’assurance.
L’acheteur doit noter que sous l’incoterm CIP, le vendeur est juste tenu de souscrire
une assurance pour une couverture minimale. De plus, sous l’incoterm CIP le
vendeur doit dédouaner les biens à l’export. Cet incoterm peut être utilisé pour tout
mode de transport même multimodal.
Rendu frontière, signifie que le vendeur remplit son obligation de délivrer les biens
lorsqu’ils ont été rendus disponibles, c’est à dire dédouanés à l’export, rendus au lieu
de destination ou à la frontière dénommée, mais avant la frontière voisine.
Le terme frontière peut être utilisé pour toute frontière incluant celle du pays
d’exportation. Pour cela, il est vital de définir précisément le point et le lieu de la
frontière, en le dénommant clairement dans l’incoterm.
Cet incoterm est principalement utilisé dans le cadre de transport par fer ou par
route, mais il peut aussi être utilisé pour tout mode de transport.
Rendu ex ship, signifie que le vendeur remplit son obligation de délivrer les biens à
l’acheteur après qu’ils aient été rendus disponibles, c’est à dire lorsque les biens sont
encore sur le bateau, au port de destination mais sans avoir été dédouanés à
l’import.
Le vendeur doit supporter les risques et les coûts jusqu’au port de destination. Cet
incoterm peut seulement être utilisé pour le transport maritime ou fluvial.
Rendu à quai (droits acquittés), signifie que le vendeur remplit son obligation de
délivrer les biens à l‘acheteur, une fois qu’ils ont été rendus disponibles c’est à dire à
quai, au port de destination dénommé, et dédouanés à l’import. Le vendeur supporte
tous les risques et coûts incluant les droits, les taxes et tous les coûts liés à la
livraison des biens.
Cet incoterm ne doit pas être utilisé, si le vendeur n’est pas capable d’obtenir
directement ou indirectement une licence d’importation.
Si les parties souhaitent que l’acheteur dédouane les biens à l’import et acquitte les
droits de douane, les termes « non dédouané » doivent être employés au lieu de
« dédouané ».
Si les parties souhaitent exclure certaines obligations du vendeur, telles que celles
relatives à l’importation des biens (comme la TVA), cela doit être clairement stipulé
dans l’incoterm en ajoutant des mots tel que « délivré ex quai, TVA non
acquittée » (nomination du port de destination).
Rendu droits non acquittés, signifie que le vendeur remplit son obligation de délivrer
les biens, lorsqu’ils ont été mis à disposition au lieu mentionné du pays d’origine. Le
vendeur doit supporter les risques et les coûts relatifs à l’acheminement des biens à
destination (cela exclut le paiement des droits et taxes, ainsi que tout autre frais
officiel devant être acquitté suite à l’importation), ainsi que les risques et les coûts
liés au dédouanement.
Si les parties souhaitent que le vendeur se charge des formalités douanières, ainsi
que des coûts et des risques en résultant, ceci doit être clairement spécifié dans
l’incoterm.
clairement spécifié dans l’incoterm en ajoutant des mots « délivré droits non
acquittées, TVA payée (nomination du lieu de livraison).
Rendu droits acquittés, signifie que le vendeur remplit son obligation de délivrer les
bien dès qu’ils sont disponibles au lieu prédéterminé du pays d’importation. Le
vendeur supporte tous les risques et les coûts incluant les droits et taxes, ainsi que
des autres frais jusqu’au lieu de livraison, une fois les biens dédouanés à l’import.
Si les parties souhaitent exclure certaines obligations du vendeur tel que des coûts
liés à l’importation des biens (tel que la TVA), ceci doit être clairement stipulé
« délivré droits et taxes acquittés, TVA acquittée » (destination finale mentionnée).
Avantages du EXW :
· Pour une entreprise qui démarre à l’exportation, les ventes EXW sont
plus faciles à gérer. La société n’a pas besoin de s’occuper du transport
ni de l’assurance.
· Le risque financier est moins élevé. En cas d’impayé, la facture est
moins importante.
· Le client peut souhaiter utiliser des transporteurs et des assureurs qu’il
connaît et avec lesquels il a des tarifs intéressants.
· Un pays peut exiger que l’on utilise ses transporteurs et assureurs
nationaux (fréquent en Afrique).
REMARQUES :
Il est bien évident qu’en définitive, c’est le client qui réglera l’ensemble des
frais. Lorsqu’il s’agit d’un incoterm EXW, seul le coût de la marchandise est
facturé par l’exportateur. Mais le transitaire envoie sa facture à l’importateur.
S’il s’agit d’un incoterm DDP (rendu chez le client), les frais de transport,
d’assurance figurent sur la facture de l’exportateur. Le transitaire envoie sa
facture à l’exportateur.
L’incoterm signifie donc QUI S’OCCUPE DE QUOI ? Plutôt que QUI PAYE QUOI ?
Dans le cas d’une vente EXW (départ usine), c’est l’importateur qui paye le
transitaire, c’est donc lui qui le choisit.
Dans le cas d’une vente DDP (rendu chez le client), c’est l’exportateur qui paye le
transitaire, c’est donc lui qui le choisit.
QUI PAYE ?
Vous allez essayer de répondre à cette question. par oui ou par non
Vous allez repérer le point de transfert des risques (critical point) en indiquant la
lettre E (exportateur), si l’exportateur supporte les risques, ou I, si l’importateur
supporte les risques.
Vous vendez CPT PORT-GENTIL. Votre conteneur est retrouvé sur une plage où il
sert de jolie cabane pour les enfants.
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Vous vendez DDP TEHERAN. Votre chargement est réquisitionné par les autorités
locales.
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Vous vendez FAS MARSEILLE. Lors du chargement sur le bateau, une élingue se
brise et votre conteneur tombe à l’eau.
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C’est le prix de vente du service de transport offert à l’usager (client) qui est
le prix de transport ou tarif, tandis que le coût de transfert est la sommation de
tous les frais intermédiaires supportés généralement par le client depuis la sortie
de la marchandise du lieu de fabrication ou d’enlèvement (pour une matière
première) jusqu’à domicile. Ce sont les frais qui permettent de réaliser le transport
de porte à porte, donc compte tenu de toutes les charges de logistique.
Les charges (ou les coûts d’exploitation) sont obtenues par l’addition des
charges fixes et des charges variables (qui donnent le coût opérationnel) ainsi que
des frais généraux.
1. charges fixes :
· Frais de téléphone.
· Entretien des bâtiments.
· Chauffage des locaux.
· Frais commerciaux.
· Taxe d’apprentissage.
· Charges locatives et de copropriété.
· Redevance de crédit-bail.
· Assurance insolvabilité clients.
· Frais de recrutement de personnel.
· Coût de traitement informatique.
· salaire conducteur :
· Assurance :
· Taxe à l’essieu.
· Amortissement des véhicules.(l’exposé d’amortissement) :
L’amortissement ‘’V a’’ est égale à la valeur à Amortir (VA) divisée par la
durée d’utilisation du véhicule.
Va = VA /n
· Pièces détachées.
· Charges sociales :
Elles s’ajoutent au salaire brut et sont supportées par l’employeur.
1. les cotisations à la caisse Nationale de sécurité Sociale et à la
formation professionnelle (qui au Maroc s’élèvent
respectivement à 16,3% et 1% soit 17,3% du salaire.
2. Le congé payé qui représente un mois de salaire.
Le total du poste est donc
S = Sa + 17,3% x Sa = 117,3% x Sa.
· Provisions de renouvellement.
· Vignette.
· Intérêts des emprunts.
2. charges variables :
· carburant :
Le coût pris en compte par ce poste est évalué pour 100 km.
La consommation aux 100 km varie selon la marque et le type du véhicule.
Carburant=consommation du carburant x prix de carburant (1L)
/nombre de km de trajet.
· Lubrifiant :
Lubrifiant = consommation x prix de lubrifiant/nombre de km (voyage).
· Pneumatique :
Les coûts imputables à ce poste doivent être évalués sur la base de
l’ensemble des pneumatiques équipant le véhicule.
Le prix d’achat d’un pneu et d’une chambre à air multipliée par le nombre
des pneus, varie selon la marque et la dimension.
Le coût au kilomètre est égal au prix d’acquisition d’un train de pneus divisé
par la durée de son utilisation exprimée en kilomètres.
Le coût annuel est égal au coût au km multiplié par le kilométrage moyen
annuel.
· Péages autoroutes-ponts :
=montant de payé (autoroute)/nombre de km (voyage).
b- Mentions facultatives :
Dans ces cas, le transporteur portera ses observations (appelées "réserves") sur le
CMR.
Quelques exemples de réserves: emballage défectueux, insuffisant. Vérification
impossible en raison du grand nombre de colis. Marchandise en mauvais état
apparent, endommagée, mouillée, gelée; manutention. Chargement, arrimage
effectué par l'expéditeur. Déchargement exécuté par le conducteur dans des
conditions atmosphériques défavorables pour la marchandise, à la demande du
destinataire.
4- Exécution du transport
Si la lettre de voiture est signée par les parties, elles en acceptent les clauses.
b- Le droit de disposition
5- Responsabilité du transporteur
* Indemnisation
· En cas de perte totale ou partielle. L’indemnité doit être calculée sur base de
la valeur de la marchandise.
· En cas d'avarie de la marchandise, le transporteur devra indemniser l'ayant
droit à concurrence du montant de la dépréciation, calculée d'après la valeur de la
marchandise.
· Lorsque la marchandise est livrée en retard, c'est-à-dire, lorsqu'elle n'est pas
livrée dans le délai convenu, ou à défaut, dans un délai "raisonnable", l'ayant
droit doit prouver que le retard a occasionné un préjudice pour pouvoir réclamer une
indemnité. Cette indemnité ne pourra pas dépasser le prix du transport.
6. Réclamations et actions :
1. Questionnaire :
3 -Quel est le PTAC maximal d’un véhicule isolé comportant 4 essieux et plus ?
10 -En règle générale, quel est le PTAC maximal d’un véhicule isolé de 3 essieux ?
11 -Quelle est la longueur maximale autorisée d’une remorque isolée, non compris le
dispositif d’attelage ?
12 -En règle générale, quel est le PTAC maximal d’un véhicule isolé comportant 2
essieux ?
2. Exercice d’application :
P.V. : 9 T 300
P.V. : 7 T 150 P.T.A.C. : 34 T 000
P.T.A.C. : 19 T 000 P.T.R.A. :
P.T.R.A. : 44 T 000 Lxl : 13.60m x........
Lxl : 6.10m x 2.50m
TRR - PR SREM SREM - FG TD
S : ...............
S : 15.2m2
Présentation
I- Rôle du Transport maritime :
- Il s’agit d’un marché de libre concurrence car les prix ne sont pas soumis à des
règles qui définissent le taux de fret; chaque transporteur a le Droit d’opter pour
n’importe quel prix qui lui convient et accorder à ces clients des ristournes
fluctuantes pourra tirer des débouchés.
- Il s’agit d’un marché qui a connu un développement très rapide au cours des
années 1970, progressant même plus vite que la PIB. Mais après un maximum
de 3798 millions de tonnes en 1979, ce marché est maintenant en recul, surtout
à cause de la diminution des flux de produits pétroliers.
- Il s’agit d’un marchés très sensible, pour ne pas dire instable, parce qu’il est
soumis et influencé à tout changement qui peut affecter les situations
économiques et politiques d’une nation.
- Palettisation
- Conteneurisation.
1- au niveau de la propulsion qui consiste à la disparition des navires des qui utilise
du charbon, l’utilisation de pétrole et ils sont équipés par un moteur diesel. Des
études à ce niveau se poursuivent pour avoir autres progrès.
2) L’intégration de la conteneurisation :
Il a intervenu pour- réduire les coûts de revient + les frais de manutention – réduire
le temps de séjour du navire au port- assurer la sécurité de la marchandise (lors de
la manutention).
Historique :
En 1952 MACLEAU Þ compagnie de Transport par camion.
1955 Þ MCLEAU achète la compagnie maritime PANATLANTIC et
créer SEALAND service.
Charger les camions contenant les m/ses directement sur le navire. Les
roues des camions font perdre l’espace Þ ce qui fait utiliser les caisses seulement
et c’est la naissance du grand conteneur. Dans les années 80, le conteneur est
généralisé sur les cinq continents.
Pour information, il est apparu au Maroc dans les années 70, desserve la
ligne Laspizia en Italie et Casablanca pour le l'importation des pièces de recharges.
· Intérêt de conteneurisation.
- Pour les m/ses : ce sont les avantages généralement les plus avancés du
conteneur :
- Etanchéité et confort pour la marchandise.
- Economies sur le coût de manutention.
- Suppression des vols, des pertes et d’incendies.
- Economies sur les emballages et suppression des super emballages tout en
assurant une excellente présentation à la vente.
- Régularité et rapidité du transport.
- Réduction du prix des assurances.
- Un service unique de bout en bout F C L / F C L
- Une diminution du coût des emballages
Ù Pour l’armateur :
- rentabilité Þ assurer des clients habituels et permanents.
- Assurer une recette stable.
Parce que la concurrence entre les transports qui utilisent les lignes régulières
est vive ce qui fait baisser les taux de fret inférieur au prix de revient, chose qu’elle
les conduisent à conclure une entente entre les transporteurs afin d’organiser ces
lignes ce qui a résulté l’adhésion de compagnies maritimes dans des conférences.
Dans le monde il existe 350 conférences, ces dernières ont pour objet :
Lorsqu’on parle sur une conférence maritime on parle d’un code de conduite.
Les membres d’une conférence maritime peuvent conclure entre eux des
accords ou association dont les accords de pool ou consortiums.
A) Pools.
C’est un groupement de plusieurs compagnies maritimes qui appartiennent à une
conférence maritime et qui décident d’exploiter en commun les moyens techniques
(ex: navire)
B) consortiums.
Consiste à mettre en commun l’ensemble des moyens humains et commerciaux, en
créant une entité dans la quelle les compagnies s’effacent derrière une
dénomination commune, et élaborent ensemble leur stratégie commerciale.
Rappelons que trafic des lignes régulières ne représente qu’un assez faible
pourcentage du trafic maritime mondial, car il porte essentiellement sur les
marchandises diverses alors que le marché du tramping concerne l’ensemble des
trafics des vrac, liquide et solides et qui représente approximativement 80% du trafic
total.
lignes Nature
1. CASA-TANGER-MARSELLE Fret
2. CASA-VALENCE-BARCELONE-FOS Fret
3. CASA-CADIX Fret
4. CASA-GENES-LASPEZIA Fret
5. CASA/BORDEAUX/BILBAO/ROUEN Fret
6. CASA/ROUEN/LEHAVRE/DUNKERQUE Fret
7. CASA/ROTTERDAM/ANVERS Fret
FELIXTOWE/SOUTHAMPTON
8. CASA/HAMBOURG/BREME Fret
9. CASA/ALGER/TUNIS/TRIPOLI/BENGHAZI Fret
10. TANGER/ALGECIRAS Passagers et fret
11. TANGER/SETE Passagers
12. NADOR/SETE Passagers
1- Le Transport en Tramping.
Le navire de tramping ou tramp se déplace à la demande, offrant ses services la oû
existent des cargaisons à transporter, il n’a aucun horaires, aucune route
déterminée à l’avance, il va de port en port selon la demande. Il est comparé à un
navire- taxi ils ont en générale de tonnage moyen.
2- Les outsiders.
Ce sont les compagnies maritimes qui assurent leurs services sur une même ligne
en refusant d’adhérer à une conférence.
Se sont des grands concurrents aux membres des conférences parce qu’elles
offrent leurs services avec de taux de fret moins de celui proposé par les
conférences.
Le transitaire :
La douane
- Accomplir les opérations juridiques
L’entreposage de la m/se s o u s
douane
Commissionnaire de transport :
Agit en son nom propre mais pour le compte d’un commettant généralement
expéditeur.
- faire parvenir la marchandise à son point de destination et au choix des voies et
moyens.
Assurer le transport de bout en bout Þ obligation de résultat.
Le courtier maritime :
- intermédiaire entre le fréteur et l’affréteur (locataire). (le fréteur s’engage,
moyennant rémunération à mettre un navire à la disposition d’un affréter)
le consignataire du navire.
- représenter le transporteur pour la direction de ses activités.
- Recevoir la m/se à embarquer.
- Réceptionner l’ensemble de la cargaison des mains du capitaine.
- Assurer la livraison de la m/se au destination.
Consignataire de la m/se
- Prendre livraison de m/se pour le compte du destinataire des mains du capitaine
ou consignataire.
- Assurer les risques à ce moment.
Aspect Réglementaire
I/ Convention de Bruxelles :
· le contrat d’affrètement.
· le transport en portée.
· Le transport d’animaux vivants.
· Les opérations de changement et déchargement.
La convention des nations unies sur le transport des m/ses par mer du 21
mars 1978, entrée en vigueur le 1/11/1992, dite. « Règles de
Hambourg »
Ratifie par 21 Etat, dont aucune grande, puissance maritime mais risque de
concerner une plus grande partie des contrats de transport, du fait de son
domaine d’application.
Il exclut le contrat d’affrètement mais son application plus étendue parce qu’elle
concerne tous les contrats de transport de m/ses, avec ou sans émission du
connaissement,
- les transports des animaux vivants.
- Les chargements, déchargements et manutentions.
Pour ces deux conventions, le transporteur est responsable sur tout retard,
perte ou avarie survenue à la mise pendant le trajet.
Par kg de poids
Par colis ou unité Brut des m\ses perdures
ou endommagés.
Transport soumis à la 823,96 DTS Non applicable
convention de Bruxelles
1924.
Transport soumis à la 663, 3501 DTS 1,99005 DTS
convention de Bruxelles
amendée par le protocole
de 1968.
Transport soumis à la 666, 67 DTS 2 DTS
convention de Bruxelles
amendée par le protocole
de 1979.
Convention de Hambourg. 835 DTS 2,5 DTS
- l’incendie.
- le transport d’animaux vivants.
- Le sauvetage en mer.
- In navigabilité du navire.
- Vices cachés du navire.
- Faute nautique : Ex le manœuvre du navire.
- Acte d’assistance et de sauvetage.
- Événements non importables au transporteur.
- Freinte de route.
- Vice propre de m/ses et le départ d’emballage.
Ø Fréteur : c’est lui qui fournit le navire ce peut être l’armateur (représenté
par un agent maritime) ou un affréteur précédent (on parlera alors de sous
–affrètement)
* déclarer par écrit tous les éléments * mettre son navire en état de navigabilité.
permettant d’identifier la marchandise : * prendre en charge les marchandises
- à savoir : - nature * charger et animer les marchandises
- conditionnement et * émettre le connaissement à la demande du
emballage chargeur après vérification des mentions déjà
- poids demandé par le chargeur
- cette déclaration doit être faire dans ces * transporter et garder les marchandises de
formes particulières pour les marchandises. façon appropries et soigneuses
- le chargeur est responsable de * décharger les marchandises
l’inexactitude de ses déclarations.
* emballer de manière appropriée :
- l’emballage doit être assez solide pour
protéger pendant les manutentions.
* étiqueter et marquer les colis :
- les compagnies réclament en général :
* marquage noir 10 cm sur au moins 2
faces
* le numéro de colis
* le nom du destinataire
V – Le Connaissement Maritime :
- nom de l’émetteur.
- nom du chargeur.
- Nom du navire.
- Port de l’embarquement.
- Date de mise à bord de marchandises.
- Désignations des marchandises
- Port de déchargement.
- N° des exemplaires.
VI - Le Contrat d’Affrètement :
Aspect Technique :
I – Les Caractéristiques du Transport Maritime :
1) Avantages et Inconvénient :
a) avantages :
¨ Il est ouvert à tous les marchandises ;
¨ Il offre des prix intéressant ;
¨ Il a une fréquence d’expéditions satisfaisante ;
¨ Réalise la possibilité de toucher pratiquement toutes les zones du
globe ;
b) inconvénient :
¨ Il affecte des délais relativement importants ;
Divers
I / Les Ports :
1) Notion de Port :
Les ports sont des lieux de réception des navires, ses activités liées au transport
maritime ; qui consiste à assurer les services destinés à permettre aux navires
l'embarquement / débarquement en toute sécurité.
- Port de Plaisance ;
- Port de Pêche ;
- Port de Commerce.
a – Définition :
v Les conditions de fret les plus utilisées sont de quatre (mais il existe d'autres
combinaisons):
- bord/bord……………….. (B/B) ;
- Bord/sous palan …………………(B/SP ) ;
- Sous palan/sous palan…………(SP/SP ) ;
- Quai/quai.
c– la négociation :
Les ports, selon les Etats, peuvent être gérés par l’Etat lui même, la municipalité
et être autonome ou privé :
- lorsque le port est sous le régime du service public, c’est l’Etat qui gère le port ;
- en cas de gestion locale du port, le pouvoir est confère au collectivité local ;
- pour le régime du port autonome, la gestion est confiée à un organisme public
autonome placé sous la tutelle du ministère qui convient et soumis au contrôle
économique et financier de l’Etat.
- En cas de privatisation de la gestion du port, c’est une ou plusieurs sociétés
privées qui prennent en charge la gestion portuaire, conformément au
cahier de charge établit par l’Etat.
c– Matériel de manutention :
Pour les opérations de manutention, l’ODEP exploite un parc, dont les principaux
composantes : (les grues, élévateurs, tracteurs, portiques, chargeuses,
cavaliers,…etc.).
entre les mains des pouvoirs publics qui réalisent une étude radicale sur la
transformation d’Office à une S.A
Et dans ce cas – selon M. Hallab l’Ex D.G de l’ODEP – y a deux choix
stratégiques :
En effet, dans la plupart du port en trouve avec l’organisme principal qui gère le port,
Des entreprises portuaires auxiliaires, parmi :
Port de La spécialité
Casa Le translevage (c’est le premier port de Royaume)
Agadir La pêche
Tanger Le transroulage + les passagers
Mohammadia Le pétrôle
Jorf-Lasfar Les produits phosphoriques
1. Ports de Tanger :
-les prix des services offerts aux navires sont différents par période :
* période de jour : 07h ---- 19h ( prix normal ) ;
* période de nuit: 19h ---- 07h ( prix élevé) .
Dénomination Activités
MARPHOCEAN Transport d’acide phosphorique et de
produits chimiques
OFFSHORE - remorquage portuaire et haute mer ;
MAROC - toute opération de sécurité maritime.
PETROCAB La Compagnie de Transport maritime des produits
Cabotage Pétrolier pétroliers et dérivés
SONAMA La Compagnie de Transport maritime des produits
navigation pétroliers et dérivés
maghrébine
1) Cas de COMANAV :
a – Historique :
b – principales activités :
Le transport maritime utilise dans la plus part des cas des containers pour
transporter la cargaison.
Pour l’expédition des marchandises dans un container ; y a deux manières :
c’est la solution pour les petites envois de différents clients qui sont regroupés dans
un container . et dans ce cas, un emballage et une palettisation de la cargaison est
indispensable.
IV / Assurance Maritime :
2 ) la couverture de l’assurance :
Les transports par chemin de fer sont un des plus anciens modes de
transport, mais leur développement en matière de services n’est pas identique à
celui des autres modes.
Les transports par chemin de fer qui venaient s’ajouter à ceux par d’autres
voies ont amené les différentes nations utilisatrices à établir entre elles un certain
nombre de règles communes prises pour les chemins de fer dont la convention de
Berne le 14 octobre 1890.
v avantages :
v Inconvénients :
Le réseau ferro viaire au Maroc est géré par l’O NCF, (l’O ffice Natio nal des
Chemins de Fer) , c’est un établisseme nt pub lic placé so us la tutelle d u mi nistère
des tra nsports et de la mari ne marc hande .
v Historique :
L’ONCF opère sur trois marchés : le transport des voyageurs, le transport des
marchandises diverses et le transport des phosphates, ils représentent
respectivement sur le plan des recettes environ 25%, 25% et 50%.
Le président du conseil
d’administration
Directeur Général
Secrétaire Général
· Fret 1 222
Pour e ffect uer une opératio n de tra nsport par voie fe rro viaire, le c harge ur
(expédite ur) doit étab lir une «dema nde de wago n » , desti née à la gare e xpéditrice,
cette demande précise le t ype de marcha ndises à transpor ter , la date de
l’enlè ve ment, le nom et l’adresse de l’e xpéditeur et d u destina taire, le numéro de
wagon, le ma tériel do nt l’expéditeur a besoin…
Le contrat de tra nsport est conc lu dès que la compagnie ferro viaire accepte de
tra nsporter le f ret par l’étab lissement d’ une le tt re de voit ure fer ro viaire.
4. Feuille de c hargeme nt
· Expéditeur/desti nataire :
On indique do ns c hac une des casses, un se ul e xpéditeur ou un se ul
destinataire selo n le cas. Lorsq ue d’autres inter ve nants sont co ncer nés par cette
tra nsaction, o n pe ut les i nscrire da ns la case re lati ve a ux informa tions po ur la
destinataire (inst r uctions par ticulières pour le desti nataire) .
Mr JIHAD JAMî 74
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Dans cette case, o n mentionne les doc ume nts d’accompag neme nt placés
sous la respo nsabilité d u tra nspor te ur ferro viaire.
· le poids tota l
Ø Le matériel disponible :
· Chariot é léva te ur
· 2 camions
· des contene urs
Mr JIHAD JAMî 75
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Ø les ta rifs :
· En fo nc tion du t rajet et de la to nne : minim um 10T
Par exe mple 200 D H/ T : Ta nger – Casablanca
Ø en cas de perte l’indem nisation varie en fonc tion de la vale ur déclarée (par
exemp le 70DH/kg )
I- la co nve ntio n C IM :
Chaque mode de transport dès l’instant où il a pris une place importante dans
les échanges entre nations, a fait l’objet d’une convention internationale.
La CIM «convention Internationale concernant le transport des marchandises
par chemin de fer » a été singée le 14 octobre 1890 à Berne. C’est la plus ancienne
des conventions internationales de transport.
Ø Historique :
· Le 14 octobre 1890 : « la convention de Berne », entrée en vigueur le
1er janvier 1893.
· 1924 à Rome : révision de la convention
· 1961 : révision de la CIM
· 1975 à Berne : « le protocole de Berne »
· 1980 : « la convention relative aux transports internationaux
ferroviaires » (COTIF).
· 1er Mai 1985 : l’entrée en vigueur de la convention (COTIF).
Mr JIHAD JAMî 76
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- Les objets dont le transport est interdit sur un des territoires utilisés.
- Les transports postaux
- Les objets de dimensions exceptionnelles que les installations d’au moins
un territoire ne peuvent accueillir.
- Les matières dangereuses.
· Sont admis sous condition :
- les transports funéraires
- les animaux vivants
Mr JIHAD JAMî 77
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- Soit loués s’ils sont réservés d’une manière ou d’une autre à l’usage
exclusif.
Ø La responsabilité du transporteur :
La CIM définit des règles différentes selon qu’il s’agit d’une expédition de
détail (messagerie), ou d’un envoi complet :
Mr JIHAD JAMî 78
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Ø Présomption de responsabilité :
Mr JIHAD JAMî 79
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Ø Constat d’avarie :
Les avaries doivent être mentionnés sur un procès-verbal, dressé par le
chemin de fer.
2 cas peuvent se présenter :
· Dommages apparents : le réceptionnaire doit demander immédiatement
le P.V sous peine de forclusion.
· Dommages non apparents : le réceptionnaire dispose d’un délai de 7
jours pour demander le P.V.
P.V
Mr JIHAD JAMî 80
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Exemple :
Si un constat dressé par le chemin de fer tend à rejeter la faute sur l’expéditeur, c’est
à dire, s’il le rend responsable du dommage, le destinataire peut refuser la signature
et demander à être immédiatement en rapport avec son vendeur (l’expéditeur) ou
demander une expertise pour régler la situation.
Ø Indemnisation des pertes et avaries :
Si la responsabilité du chemin de fer est mise en cause, l’indemnité versée
sera établie comme suit :
perte Avarie
- valeur de la marchandise - « dépréciation » de la marchandise
- plus les frais du transport et de douane - à l’exclusion de tout dommage- intérêt.
- à l’exclusion de tout dommage- intérêt.
Cette indemnité est limitée à 17DTS par kilo de poids brut.
NB : ces délais sont suspendus le dimanche et certains jours fériés et ils peuvent
être allongés du temps nécessaire aux formalités douanières, à la vérification à
l’envoi…
Mr JIHAD JAMî 81
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Tout envoi doit être couvert par une lettre de voiture car elle est la preuve du
contrat de transport.
* Eurasie :
Les pays européens sont interconnectés et il existe des services bien établis
de la Scandinavie à la Grèce et du Portugal jusqu’aux pays de la CEI. L’Europe
Mr JIHAD JAMî 82
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continentale est reliée à travers la France, avec l’Angleterre par le tunnel sous la
manche.
¨ Asie :
Sous continent indien :
Le Pakistan et l’Inde communiquent entre eux par la ligne ferroviaire Lahore,
Delhi, Calcutta, Bombay.
Mr JIHAD JAMî 83
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¨ Amérique du nord :
¨ Afrique :
Afrique australe :
Les réseaux ferroviaires de Botswana, Zimbabwe, Namibie, Lesotho,
Swaziland, Malawi, Mozambique et de l’Afrique du sud sont reliés entre eux.
Afrique du nord :
Les pays du Maghreb ont un système ferroviaire bien intégré qui unit le
Maroc, l’Algérie et la Tunisie.
Afrique orientale :
Les réseaux de Kenya et d’Ouganda sont unis, ce qui permet à ce dernier
pays d’avoir un accès au port de Mombasa. Le port de Mombasa est relié, à travers
le réseau de Kenya, au Burundi, au Rwanda (combinaison lacustre/ferroviaire) et à
l’Ouganda. de même, le port de Dar-es-salaam à l’est, par le réseau Tanzanien, avec
le Burundi , le Rwanda et l’Ouganda (les deux derniers avec combinaison
lacustre/ferroviaire).
Afrique occidentale :
Les systèmes ferroviaires de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso
communiquent entre eux. Cela permet à Ouagadougou d’avoir accès au port
d’Abidjan. le Sénégal et le Mali sont réunis par la grande ligne Dakar-Bamako pour
avoir accès à l’Océan.
Mr JIHAD JAMî 84
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Ethiopie-djibouti :
Une ligne de chemin de fer relie Addis-Abeba avec le port de Djibouti.
Définition :
le t ra nsport combiné rail/ ro ute es t un tra nspor t qui consiste à acheminer la
marchandise à destination à la fois par rail et par route dont le parcours le plus long
s’effectue sur le rail et le plus court s’effectue par route.
En fait sous la dénomination du transport combiné rail/route se regroupent
différentes techniques adoptant le même principe d’acheminement d’une
marchandise de porte à porte, empruntant successivement la route et le fer sans
manutention de la marchandise, sous couvert d’un seul contrat.
Le matériel rail/route :
Il faut distinguer :
¨ Le transport de semi-remorques routières, préhensibles par pinces et
transportées sur des « wagons poches »
Mr JIHAD JAMî 85
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· Souplesse d u s ys tème :
- en cas de nécessité, les matériels du transport combiné sont utilisables
pour des trajets de bout en bout par la route avec des formalités
simplifiées.
Mr JIHAD JAMî 86
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2.Avantages financiers :
On peut ajouter aussi que le transport combiné rail/route a deux autres importants
avantages :
- le transport combiné permet dans certains cas un gain de charge utile de
4T sur la parie routière ce qui est particulièrement intéressant pour le
transport de produits pondéreux.
- Il contribue à l’amélioration de l’environnement car il ne présente pas
d’effets négatifs externes.
§ Les Inconvénients :
Mr JIHAD JAMî 87
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1. Simplicité :
- grande facilité d’approche géographique réduisant le pré et post-acheminement
- évite les ruptures de charge
- peut ou pas d’emballage (donc gain à la fois sur l’emballage lui-même et la
tonne)
- simplicité des formalités administratives (1 seul LTA dédouanement accéléré)
2. sécurité :
- Reconnu statistiquement : Encore renforcée depuis la mise en service des gros-
porteurs.
- Volume des bris, vols, détériorations extrêmement réduit.
- D’où : assurances nettement inférieures au transport maritime.
3. Rapidité :
- c’est évidemment le facteur essentiel, qui peut même devenir déterminant dans
le choix du mode de transport envisagé, la rapidité de l’avion entraîne des
conséquences multiples jouant sur :
- Les « masses » : le poids.
- Le temps : grâce à la vitesse de l’avion, les marchandises sont en
quelques heures chez le destinataire.
· Les marchés :
Trois grandes catégories de produits :
- mécanique – électricité 40%
- produits chimiques 16%
- textiles 16% 48%
- produits manufactures 16%
- agroalimentaires 12%
100%
Mr JIHAD JAMî 88
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CONVENTION de
VARSOVIE
0 PROTOCOLE
de LA HAYE
Définisse
Le document de nt La responsabilité du
transport transporteur
CONVENTION
I.A.T.A
Mr JIHAD JAMî 89
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L’IATA :
(International Air Transport Association) ; c’est une conférence qui regroupe la
plupart des grandes compagnies de transport aérien. Les membres de la convention
s’engagent à respecter un certain nombre de normes de sécurité et de qualité du
service.
La convention définit aussi des tarifs communs, dits « Tact » (The Air Cargo Tarif).
Cependant, ces tarifs ne doivent être considérés aujourd’hui par les chargeurs que
comme des tarifs de base, et des frets bien inférieurs peuvent souvent leur être
proposés.
L’ATAF :
L’association des transporteurs aériens de la zone-franc regroupe quant à
elle les compagnies françaises et celles des anciennes colonies africaines. Son rôle
est comparable à celui de l’IATA sur les liaisons domestiques ainsi que vers l’Afrique
et les DOM-TOM. Les compagnies concernées (Air France, UTA, Air Afrique, Air
Algérie, Cameron Airains, etc.), sont à la fois membres de l’IATA et de l’ATAF.
1er cas.
Expédition sous LTA exclusive remise directement à l'agent de fret aérien.
2e cas.
Expédition sous LTA exclusive, dans laquelle l'agent choisi la
compagnie, réalise l'enlèvement à domicile, les opérations de
douane.
3e cas.
E x p é d i t i o n d e groupage : les marchandises remises au groupeur
sont chargées par celui-ci, dans un ULD qui est remis à la
compagnie.
Mr JIHAD JAMî 90
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LES DOCUMENTS
Instructions de l'expéditeur.
Les instructions de l'expéditeur peuvent être établies sur papier
libre, ou en utilisant la lettre d'instruction type.
Cependant, certaines compagnies fournissent des imprimés
appelés « déclaration d'expédition » qui permettent à l'expéditeur de
préciser tous les renseignements qui figureront ensuite sur 1a LTA.
Ces imprimés ne sont cependant pas d'usage général, les instructions étant plus
souvent transmises à un transitaire qu'à la
compagnie elle-même.
La Lettre de Transport Aérien.
• Remise de la marchandise :
Mr JIHAD JAMî 91
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• Expéditions particulières ;
- La LTA est agréée par toutes les compagnies aériens membres de L’IATA et
permet à une compagnie aérienne de transporter du fret sur ses propres lignes.
Contrairement au connaissement maritime, la LTA, en raison de la rapidité du fret
aérien n’est pas négociable, par suite le droit de disposition des marchandises
appartient à l’expéditeur, jusqu'à ce que celle-ci ait réclamée ou prises par le
destinataire.
Mr JIHAD JAMî 92
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a. Description de la LTA.
Certaines mentions qui figurent sur la LTA sont relativement claires, d’autres
demandent quelques précisions pour pouvoir identifier leur contenu.
Ü Monnaie.
Dans cette case, on indique le code ISO à trois lettres de la monnaie qui sera utilisée
pour le calcul des prix sur toute la LTA.
Mr JIHAD JAMî 93
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En cas de non déclaration de valeur, la mention « NVD » doit être mentionnée dans
cette case.
ÜMontant de l’assurance.
Lorsque l’expéditeur demande une assurance sur la police « tiers chargeur » de la
compagnie de transport, il indique ici la valeur d’assurance retenue.
d. Emission de la LTA :
Une LTA doit être émise pour tout transport de fret par la compagnie aérienne
ou par un agent de fret agrée. La LTA est établie lorsque l’expédition est reçue de
l’expéditeur
En aucun cas, la LTA ne doit pas être validée (c-à-d signée et acceptée) avant
que l’expédition complète n’ait été réceptionnée. Tous les éléments de la LTA
doivent y être insérés au moment de son établissement et tous les exemplaires
doivent porter les mêmes insertions.
e. Fonctions de la LTA :
La lettre de transport aérien à 4 fonctions :
f. Négociation de la LTA :
Par conséquent, elles ne sont pas transmissibles par endossement, comme les
connaissements à ordre en transport maritime, sauf à titre exceptionnel, elles
comportent la clause (to order) ou (à ordre).
Mr JIHAD JAMî 94
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Prenons l’exemple d’un envoi déclaré (3 caisses contenant 200 appareils photos,
60 kg). On doit tenir pour exacts tant que le transporteur n’a pas fourni la preuve
contraire :
¨ le nombre de colis (trois) ;
¨ le mode d’emballage (caisses) ;
¨ la nature de la marchandise (appareils photo) ;
¨ le poids (60 kg).
2- Autres documents :
v Déclaration d’expédition :
C’est le document utilisé par l’expéditeur pour :
· Destinataire
· Expéditeur
· Valeur déclarée pour le transporteur et / ou pour la douane
· Montant de l’assurance s’il y a lieu
· Modalités de règlement des frais
· Liste des documents devant accompagner la lettre de transport
aérien ; à destination.
· Renseignements pour le traitement d’expédition.
Il s’agit d’indiquer dans cette case les autres instructions à caractère particulier,
telles que la température maximale pour les marchandises devant être conservées
dans des chambres froides en attendant leur expédition.
· Autres instructions pour le dédouanement à l’exportation.
Une fois remplie, cette déclaration d’expédition doit être présentée au magasinier de
la compagnie de transport aérien et fera l’objet de vérifications d’usage.
Mr JIHAD JAMî 95
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Cette déclaration peut, soit figurer sur la lettre de transport aérien, soit faire
l’objet d’un document séparé sur des formulaires spécialement étudié à cet effet.
C’est l’expéditeur qui doit rédiger cette déclaration.
a- Son rôle :
Prendre une place entre l’exportateur et l’importateur d’une part et les compagnies
aériennes d’autre part.
b- Ses moyens :
Mr JIHAD JAMî 96
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ü Réservation de fret.
ü Enlèvement des marchandises à domicile et pré acheminement aux aéroports.
ü Réception à l’aéroport : surveillance + contrôle.
ü Etablissement et visa de tout document administratif.
ü Assurance.
ü Formalités douanières.
ü Etablissement du document de transport.
ü Remise à la compagnie aérienne.
3. Le SNAGFA :
C’est le Syndicat National des Agents et Groupeurs de Fret Aérien qui a pour
mission :
Mr JIHAD JAMî 97
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6. Les intégrateurs :
1- Manutention et ULD
Sont transportées
En l’état En ULD
Les marchandises diverses (général cargo) sont, dans les avions cargo,
systématiquement transportées en unités de chargement (Unit Load Devices
ou ULD) : palettes, conteneurs, boxes, stalles, etc.
Les U.L.D
Mr JIHAD JAMî 98
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Manutention.
2. Groupage.
Intérêt de la formule.
Le groupage aérien permet aux opérateurs une réduction très importante des
coûts de transport à la compagnie. Le groupeur remet une unité de chargement
complète, bénéficiant ainsi du tarif privilégié ULD, et d’une remise, qui peut être
substantielle. Ces avantages tarifaires se justifient par les services rendus par le
groupeur aux compagnies :
Ø Recherche du fret ;
Ø Préparation des ULD qui sont livrées prêtes à l’expédition, formalités
douanières accomplies ;
Ø Simplification du traitement administratif.
Modalités.
Les marchandises seront remises à la compagnie avec une seule LTA pour
l’ensemble du lot. On l’appellera MAWB (Master Air Way Bill).
Chaque chargeur, dont les marchandises font partie du lot, recevra du
groupeur une HAWB ou House Air Way Bill (document à l’entête du groupeur).
Mr JIHAD JAMî 99
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I. L’affrètement aérien.
L’affrètement d’un avion pour réaliser ses expéditions ne fait pas partie du
quotidien des exportateurs.
C’est pourtant une solution très souple, du fait la gamme très large des appareils
disponible (de 6 à 100 tonnes), et de la possibilité de desserte directe de (presque)
n’importe quel point du globe.
Ø Pour des expéditions régulières vers des pays d’approche difficile par voie
maritime (Peugeot l’a utilisé pendant plusieurs années pour approvisionner en
pièces détachées son usine de montage de kadsura au Nigeria, alors de ce
pays étaient complètement bloqués),
Ø Mais surtout pour des expéditions exceptionnelles ou urgentes destinées à un
chantier ou vers des pays enclavés où les problèmes posés par le post-
acheminement terrestre seraient importants.
Le traitement physique du fret aérien consiste à éclaircir les étapes par les
quelles passent une marchandises de l’expéditeur jusqu’a le destinataire.
Première phase
La LTA, signée par l’expéditeur ou par son agent de fret agrée, engage
totalement l’expéditeur vis-à-vis de la compagnie.
Dans la seconde hypothèse, il faudra bien entendu que le livreur soit habilité
par l’expéditeur à signer pour son compte la LTA (ou la déclaration d’expédition).
Deuxième phase :
Pendant ce temps, sur le quai de la compagnie, les cois sont comptés, pesés,
mesurés, et classés suivant leur destination finale.
Le numéro de LTA qui est bien sûr différent pour chacune des expéditions, se
retrouve imprimé sur une série d’étiquettes annexées à la LTA.
Ces étiquettes sont dûment complétées et collées sur chacun des colis
constituant l’expédition.
Si le nombre de colis est supérieur au nombre d’étiquettes fournies, on pourra,
par copie, éditer un nombre d’étiquettes correspondant au nombre exact de colis.
1- le numéro de LTA
2- le nombre total des colis
3- le poids brut total
4- le code l’aéroport de destination et bien entendu la raison sociale de la
compagnie transporteur.
Troisième phase :
ü soit sur des chariots s’il s’agit d’un chargement « manuel » dans des soutes
d’avions n’acceptant pas les ULD.
ü soit regroupés sur des palettes ou dans des conteneurs si le chargement dans
l’avion est possible en ULD.
Les colis ainsi prêts au départ ne stationnent le plus souvent que 2 ou 3 heures ;
avant leur chargement effectif sur l’avion.
Cette préparation des charges soit en conteneur ou sur palettes ; ou plus
simplement sur des chariots de transferts ; s’effectue soit manuellement ; soit par
processus automatisé.
Quatrième phase :
Les ULD constituées sont placées en attente sur des chariots spéciaux munis
d’un système de rouleaux permettant leur transfert ultérieur « à l’horizontale » sur les
appareils de levage spéciaux « loader » mettent les ULD à l’hauteur des soutes ou
des ponts des avions.
Toutes ces opérations sont planifiées suivant un horaire précis en fonction de
l’heure prévue pour le décollage de l’avion.
L’ensemble des ULD ainsi stockées sur ses chariots spécieux sont ensuite
tractées le moment voulu jusqu’à proximité de l’avion.
Les ULD sont alors rendues solidaires des planchers des avions grâce à un
système de verrouillage spécifique au transport aérien.
Ainsi les colis après une seule manutention ; d’ailleurs soigneusement
effectuée lors de la constitution des ULD , ne sont plus manipulées jusqu’à l’arrivée
de ces ULD dans la gare de fret à destination ,ou les opérations inverses sont
effectuées pour la remise du fret aux destinataires .
E- La responsabilité du transporteur.
Ø Les éléments relatifs au poids et au nombre de colis, qui font foi contre le
transporteur qui a signé la LTA, sauf preuve contraire apportée par lui ;
Ø Les éléments relatifs à la quantité (nombre d’articles par exemple), à la nature
des marchandises, et à leur état, qui ne fait loi contre le transporteur que s’ils
ont été vérifiés contradictoirement par celui-ci et l’expéditeur, et que mention de
cette vérification apparaît sur la LTA.
ATTENTION !
Compte tenu de la distinction : éléments vérifiables, éléments non vérifiés, le
destinataire devra, en cas de manquants, faire porter ses réserves sur le poids
et le nombre de colis et nom sur le nombre d’articles.
QQQQ
Dans tous ces cas de figure, l’intervenant assumera alors la responsabilité d’un
retard éventuel.
Exonération de responsabilité.
G- L’indemnisation
Cette limite s’établit à environ 17 DTS (droit de tirage spécial). Elle peut être toujours
levée :
Dans ce dernier cas, le chargeur fait une déclaration de valeur (case 7 de la LTA)
et acquitte une prise supplémentaire. Les dommages éventuels seront alors
indemnisés sur la base de cette valeur déclarée.
Le tarif général.
Il est établi pour une relation aéroport - aéroport donnée, mais peut être utilisé
aussi au départ d’autres aéroports si la compagnie le souhaite.
Exemple :
Ø Le tarif Air France Cargo établi pour Roissy - New York sera aussi appliqué au
départ de Lyon, Marseille, bordeaux, etc.
Ø Le tarif général est indépendant de la nature des marchandises, et il est établi
par tranches de poids en général :
Moins de 45kg
De 45 à 100kg ;
De 100 à 300kg ;
De 300 à 500kg ;
500kg à 1 tonne
Plus d’une tonne.
Ø Le poids taxable est le poids réel en kilos ou, pour les marchandises
volumineuses, le volume en dm3 divisé par 6, soit une « équivalence »
1 t=6 m3 .
Tous ces frais sont tarifés et repérés par un code dont les deux premières lettres
définissent la nature de l’opération, et la dernière (A ou C) précise qui, de l’argent
ou de la compagnie, perçoit cette somme.
Exemple :
I . ASSURANCE DE LA MARCHANDISE
ð Auprès du transporteur, qui inclut l’expédition dans une police flottante tiers
chargeur, qu’il alimente à la demande expresse de l’expéditeur. Le montant de la
valeur assurée figure alors dans la case (montant de l’assurance) de la LTA.
Cette assurance ne doit pas être confondue avec la déclaration de valeur qui
relève seulement le plafond de sa responsabilité, le propriétaire de la marchandise
n’étant pas indemnisé si la responsabilité du transporteur n’est pas engagée.
Dans son ensemble, l’assurance aérienne suit les mêmes règles que celles
décrites pour les assurances maritimes. Toutefois, elle présente certaines
particularités relevées ci-après.
Les conditions générales : sont fixées dans un imprimé daté du même jour et
contient des (dispositions spéciales aux polices d’abonnement).
Il n’y a pas de garantie d’avarie commune, cette procédure n’existe pas en aérien.
Police d’abonnement :
Transports successifs :
Transports internationaux :
L’article 29 de la convention de Varsovie énonce que l’action en responsabilité doit
être intentée sous peine de déchéance dans le délai de 2 ans à compter de l’arrivée
à destination ou du jour ou l’aéronef aurait dû arriver ou de l arrêt du transport.
Transports intérieurs :
La prescription contre le transport de marchandise est fixée dans les deux ans du
jour où l’aéronef est arrivée ou aurait du arriver a destination.
Action en paiement des frais de transport :
Pour les action aux frais de transport le délai applicable est détermine par la loi du
tribunal saisi si l action est intentée en France il sera fait application code de
commerce relatives aux transports par terre et par eau sont applicable par transport
air.
Tribunaux internationaux
Transport s internationaux :
Les tribunaux compétents sont les tribunaux du point d’expédition et celui du lieu de
destination.
En cas de transports successifs c’est mêmes options de compétences exerceront
pour chaque transport bien qu il y ait opération unique.
Transports intérieurs :
Aux termes de l article 321 du code de l aviation civile, l action en responsabilité
contre le transport aérien de marchandise doit être porté au choix du demandeur
devant le tribunal :
· Du domicile du transporteur.
· Du siège principal de l exploitation du transporteur.
· Du lieu ou le transporteur possède un établissement par le soin du quel le
contrat a été conclu.
· Ou enfin du lieu de destination.
ONDA Missions
Aéroports
L'ONDA est directement responsable de toutes les questions relatives aux aéroports
marocains qu'il s'agisse d'aéroports à caractère international ou d'aéroports
secondaires.
Contrôle aérien
L'espace aérien :
L'ONDA a la charge du contrôle aérien civil sur l'ensemble du territoire national qu'il
s'agisse d'espace inférieur ou supérieur et ce conformément aux dispositions de la
convention de CHICAGO relative à l'aviation civile internationale, ce qui lui confère la
mission essentielle d'assurer la sécurité, la régularité et l'efficacité de l'aviation civile.
L'aide à la navigation:
L'ONDA est responsable de la mise à la disposition des pilotes ces installations afin
de leur fournir des indications de positions, un guidage sur trajectoire et autres
éléments utiles de navigation relatifs à la direction, aux distances et aux écarts de
trajectoire.
L'ONDA gère par délégation le Service de l'Information Aéronautique (SIA) qui fournit
les informations nécessaires à l'exécution sûre et efficace des vols; ces informations
doivent être disponibles en permanence et mises à la disposition des usagers de
façon systématique ou selon le calendrier dit RAC
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