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Université Hassan II. Ain Chock. Casablanca.
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et
Sociales.
Filière Sciences Economiques et Gestion.
Module : MANAGEMENT II - TD
2ème semestre
Liste des Professeurs (es) de Management 2 :
Equipe Management (par numéro d’ensemble)
• BENNIS-BENNANI Yasmina E1
• DLIMI Soumaya E2
• DLIMI Soumaya E3
• ELHAOUS Mohamed E4
• KCHIRID Amina E5
• CHERKAOUI Adil E6
• BOUTALEB Fatem E7
• BENHIDA Zakia E8
• BOUTALEB Fatem E9
• TEMNATI Rajaa E10
• DEBBARH Salima E11
• DEBBARH Salima E12
Mme RAKU faisait de la poterie dans son atelier au sous-sol de sa maison. Cette activité était composée
d'un certain nombre de tâches distinctes : préparation de l'argile, mise en forme, finition, application de
vernis et cuisson au four. La coordination entre ces tâches ne présentait aucun problème, Mme RAKU
faisait tout elle-même.
Mais l'ambition et le succès des poteries de Mme RAKU furent la cause d'un problème : le volume des
commandes a dépassé sa capacité de production. Elle fut ainsi conduite à embaucher Mlle BISQUE
qui avait un grand désir d'apprendre la poterie, et il fallut diviser le travail entre les deux. Comme les
boutiques d'artisanat voulaient des poteries faites par Mme RAKU, il fut décidé que Mlle BISQUE
préparerait l'argile et les vernis, Mme RAKU se réservant le reste. Et ceci demandait une certaine
coordination du travail, ce qui n’était pas un grand problème pour deux personnes travaillant dans un
atelier de poterie : il leur suffisait de communiquer entre elles de façon informelle.
Cette façon de faire donna de bons résultats, tellement bons d'ailleurs, que Mme RAKU fut rapidement
à nouveau submergée de commandes. Il fallait d’autres assistants ;; mais cette fois, Mme RAKU décida
d'embaucher des diplômés de l'Ecole de poterie, prévoyant qu'il leur faudrait un jour faire la mise en
forme eux-mêmes. Ainsi, alors qu'il avait fallu quelque temps pour former Mlle BISQUE, les trois
nouveaux assistants savaient d'avance ce qu'il fallait faire, et s'intégrèrent très rapidement. Même avec
cinq personnes, la coordination ne présentait aucun problème.
Puis, avec l'arrivée de deux autres nouveaux assistants, des problèmes de coordination commencèrent
à apparaître. Un jour, Mlle BISQUE trébucha sur un seau de vernis et cassa cinq poteries ;; un autre
jour, Mme RAKU s'aperçut en ouvrant le four que les suspensions pour plantes avaient été vernies par
erreur de couleur rose. A ce moment, elle comprit que la coordination entre les sept personnes de son
petit atelier de poterie ne pouvait plus être uniquement faite de façon informelle. (Dans un groupe de 7
personnes, si on prend les membres deux à deux, il y a 21 paires différentes, donc 21 canaux de
communication.) A cette difficulté s'ajoutait le fait que Mme RAKU, qui était officiellement Présidente
de la Société des Céramiques, devait consacrer de plus en plus de son temps aux clients. Elle dut alors
nommer Mlle BISQUE responsable de l'atelier, chargée à plein temps de la supervision et de la
coordination des cinq personnes qui fabriquaient la poterie.
L'entreprise continua à croître. Des changements très importants se produisirent après qu'on eût fait
intervenir un consultant en organisation. Sur ses conseils, l'atelier fut réorganisé en quatre lignes de
produits - pots, cendriers, suspensions et animaux en céramique - chaque opérateur était spécialisé
dans l'une d'elles ;; le premier préparait l'argile, le second faisait la mise en forme, etc. La production se
fit ainsi sous la forme de quatre chaînes de fabrication. Chacun travaillait en suivant des normes
précises, à un rythme qui permettait la coordination de l'ensemble. Mme RAKU n'acceptait que les
grosses commandes et la plupart des ventes se faisait à des chaînes de magasins.
Les ambitions de Mme RAKU étaient sans limites, et quand l'occasion se présenta de diversifier son
activité, elle la saisit : tuiles de céramique, garnitures de salle de bain, et enfin briques d'argile.
L'entreprise fut par la suite organisée en trois divisions : produits de consommation, produits pour
ème
la construction, et produits industriels. De son bureau situé au 15 étage du Twin Center, elle
coordonnait les activités des divisions, analysant leurs performances chaque trimestre, et prenait
les choses en mains lorsque les taux de profit et de croissance n’atteignaient pas les objectifs prévus.
Un jour qu'elle était assise à son bureau, examinant ces budgets, Mme RAKU regarda autour d'elle le
paysage de toits de Casablanca qui l'entourait, et décida de rebaptiser son entreprise : « CERAMICO ».
Dans une entreprise, le manager (homme ou femme) est le pilote. C’est à lui de définir et
mettre en œuvre la stratégie globale de cette dernière. Il veille également à assurer le bon
fonctionnement de l’entreprise par le suivi de la stratégie, son déploiement, son management
et ses perspectives. Pour ce faire, côte à côte avec sa formation académique, cet Homme
(avec grand H) à tout faire, doit valider tout un ensemble de critères ; ce sont les qualités
d’un manager.
Mais qu’est-ce qu’un bon manager ? Vous êtes-vous déjà demandé quelles sont les qualités
requises pour en être un ? Bien qu’elles sont nombreuses, voici 7 qualités qui caractérisent
un bon manager à partir de ses compétences et son interaction avec ses collègues et
collaborateurs. Découvrons alors quelles qualités accumule un bon manager…
Motiver son équipe est souvent une qualité d’un manager humain et intelligent !
Impliquer son équipe est une qualité d’un manager qui prend en considération le rôle et
l’importance de l’action collective dans le développement de l’entreprise.
Ceux sont 7 qualités parmi d’autres caractérisant un bon manager et ce n’est guère exclusif.
L’écoute active des autres, la réactivité, la justice et l’équité, et encore plus l’honnêteté, font
tous des qualités exceptionnelles que doivent caractériser tout manager. Et vous, quel type
de manager êtes-vous ou souhaitiez-vous être ?
Source : https://ecole-management.ma/qualites-dun-manager-marocain/
Jeune et dynamique, Amine Khayatei aime les challenges. Kwiks, la startup qu’il a
créée en 2014 connait un succès fulgurant. Mais, le jeune entrepreneur ne compte
pas s’arrêter en si bon chemin.
Kwiks, c’est l’histoire d’un jeune marocain ambitieux qui aime les défis. Il aurait
pu se contenter de mener une carrière tranquille dans de grandes entreprises à
Paris, mais sa passion pour l’entrepreneuriat et les nouvelles technologies en ont
décidé autrement. Aujourd’hui, Amine Khayatei est à la tête de sa propre
entreprise Kwiks, qu’il a créée il y a quatre ans. Il s’agit d’une startup qui apporte
aux entreprises une solution immédiate à la recherche, l’identification, l’évaluation
et la sélection de CV de candidats pour leur éviter de perdre du temps, de se
concentrer sur leur métier. « Notre capacité à apporter la réponse précise à des
exigences déterminées, de par un dispositif rôdé et des compétences établies,
nous permet d’offrir à nos clients la solution de qualité, alliant sourcing qualifié et
délai exceptionnel. Ainsi, nous nous positionnons en partenaire de déblocage du
maillon nodal qui accélère une démarche de recrutement », précise Amine
Khayatei. Aujourd’hui, sa startup travaille avec plusieurs grands groupes et
entreprises de la place. Une satisfaction et une fierté pour le jeune patron de 34
ans. Porté par ce succès, Amine Khayatei voit grand pour la suite. « Mon ambition
aujourd’hui est de faire de Kwiks un acteur majeur du sourcing et du recrutement.
J’ambitionne aussi de répliquer ce modèle dans plusieurs pays africains, car cela
est un modèle créateur d’emplois », explique-t-il. « D’ailleurs, j’ai été approché,
lors d’une conférence en Afrique du Sud au mois de mai dernier, où j’étais invité
pour parler de Kwiks et d’innovation, par plusieurs ministres de pays africains,
comme le Kenya, le Gabon et d’autres, pour appliquer ce modèle chez eux »,
poursuit-il.
Enfance à Casablanca
Bio Express