Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Composants Mécaniques
UE IUTGIM51
Culture et Gestion industrielle
EC GIM511
Création d’entreprise et gestion
des organisations
NIVEAU 3
Filière : Génie Industriel et Maintenance
EQUIPE PEDAGOGIQUE
ATSAMA (PRO) CM 06H; TD 02H; TP 00H; TPE 02H
1
2
UE IUTGIM51
Culture et Gestion industrielle
EC GIM511
CREATION D’ENTREPRISE ET GESTION DES
ORGANISATIONS
Niveau 3
Génie Industriel et Maintenance
ATCHAMA Christian
Tel : 666714439, E-mail : christat24@yahoo.fr
TJANI Nicole
Tel : 677483842, E-mail : nicoletjani@yahoo.fr
3
MARKETING DUREE : 24 heures
OBJECTIFS GENERAUX
Comprendre les fondamentaux de la création d’entreprise;
L’objet de ce cours est de donner un aperçu des grands principes du management : ses
origines, son développement historique, son champ d’application et ses apports pour les
organisations.
OBJECTIFS SPECIFIQUES ;
Maitriser le concept du marché ;
Maitriser les modèles de création ;
Développer les qualités de leadership et du travail d’équipe
4
FICHE DE PROGRESSION CREATION D’ENTREPRISE
I- PROCESSUS GÉNÉRAL DU DÉROULEMENT DE CHAQUE COURS
1- Définition
SEQUENCE 1 : 2- Théorie de l’entreprenariat CM : 4h
NOTION
D’ENTREPRENARIAT
SÉQUENCE 2 : a. Modèles CM : 4 h
MÉTHODOLOGIE TD : 2 h
SÉQUENCE 3 : 1- Définitions
CM : 4 h
BUSINESS 2- Exemples pratiques
TD : 2 h
MODEL
SOURCES DOCUMENTAIRES
1-Créer son entreprise. C. Demeure. DUNOD 2008
2-Modèles de création d’entreprise. A. Kruger, J-M Ferrandi, A. Ingarao et L.
Carpentier. DUNOD 2010
3-Création d’entreprise. J-P. Helfer et J. Orsoni. Vuibert 2011.
5
4-Les clés de la création d’entreprise. S. Carole, R. Sophie-Carole. 3ème édition 2018
6
FICHE DE PROGRESSION GESTION DES
ORGANISATIONS
I- PROCESSUS GÉNÉRAL DU DÉROULEMENT DE CHAQUE COURS
1- Présentation de l’objet du cours :
2- Rappels du cours précédent :
3- Question sur la qualité du cours :
a. Le rythme du Cours Magistral est-il convenable ?
b. Les explications sont-elles assez, ou insuffisantes ?
4- Libellé du nouveau cours
5- Proposer :
a. D’exercices à faire à la maison ;
b. Un exercice durant le CM pour mieux illustrer le cours ?
7
5.4 Etapes de l’évolution des équipes
5.5 Influences importantes sur
l’efficacité des équipes
8
SOURCES DOCUMENTAIRES
1. Picq, T.. Manager une équipe projet. 1999, Paris :Dunod.
2. André Hamayon, Jacques Isoré, Jean-Pierre Testa, La boîte à outils du Manager
de managers, 2019
9
CREATION D’ENTREPRISE
10
SOMMAIRE
OBJECTIFS GENERAUX.............................................................................................................2
OBJECTIFS SPECIFIQUES..........................................................................................................2
FICHE DE PROGRESSION..........................................................................................................3
SOURCES DOCUMENTAIRES...................................................................................................5
Chapitre 1 : L’ENTREPRENARIAT..........................................................................................7
Chapitre 2 : METHODOLOGIE DE LA CREATION DENTREPRISE..................................10
Chapitre 3 : LE BUSINESS MODEL.......................................................................................15
11
Date du jour:............................................. 05/03/2020
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
UNIVERSITE DE DOUALA
---------------
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE
TECHNOLOGIE
---------------
Création d’entreprise
Petit jeu
– Age
– Situation familiale
– Projet
• VGMA • 5M
– Manager (Entrepreneur)
– Gestionnaire
– Objectifs Manufacturing
– Manager (Production)
entre 5M
– Money (Argent)
• OSMC 12
Matrice ANSOFF
• Le phénomène entrepreneurial
Les paradigmes de
l’entrepreneuriat
• Selon Verstraet et Fayolle (2005)
1
d’affaire organisation
2 13
5
Le phénomène entrepreneurial
(selon Thierry Verstraete)
Phénomène entrepreneurial = E + O
- Structural
2e Partie: Méthodologie de la
création d’entreprise
14
idée li
néaire
Etape 1: Etape 2:
Validation de Validation de
Note
Besoins
Accompliss - Pourvoir
ement
affectif
personnel
- Avoir, 15
– indirect
• PESTEL (macro- Stock Market
Ex: Concurrents
Concurrent 1 Concurrent 2
Prix
Produit/ Service
- Gamme
- Qualité
- Conditionnement
3,5
2,5
2
16
comprendre sur quels leviers elle devra agir pour être performante.
• Les facteurs clés de succès (FCS) sont des paramètres stratégiques dont la maîtrise
- la communication pour le lancement des nouveaux numéros de renseignements
les FCS qui régissent le secteur dans lequel l'entreprise évolue, lui permet de
Ces FCS sont différents d'un marché à l'autre. Citons quelques exemples:
commerce, ce qui n'est pas le cas pour un menuisier.
- la rapidité de livraison pour la vente par correspondance
anciens
- etc.
• Par exemple, la disponibilité du site Internet est un FCS pour une entreprise de e-
2. Validation de l’opportunité
d’entreprise
1. Définir l’organisation à mettre en place:
Refaire le Bilan
– CAC = CF + CV 17
Exemples
• Ex1:
– CF = 100,000$
– x = 25%
• Ex2:
19
• Année 1:
x = CV/CA = 2/3
SR v = CF / (1-x) = 21,000
•SOLDE au début
•Encaissement
18
•Décaissement
Homme
Produit
Marche
Financière
Organisation
Rentabilité
Modèle Verstraete
www.adreg.net
Opportunité
Vision stratégie
19
Préambule
…, dans le domaine privé et dans le domaine public, ...)
• Partant de « rien » (enfin presque, cf. ex-nihilo) ou s’appuyant sur une organisation existante (reprise
évoquées)
• L’entrepreneuriat donne lieu à la création de formes organisées diverses (firmes, associations, réseaux, …)
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
Entrepreneur - organisation
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
Entre
Le modèle
ion
Opportunité
symbiotique entre l’entrepreneur et Vis
d’affaires str
1 - du porteur (l’organisation me
conduira- t-elle là où je souhaite aller ?
Me
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
Entrepreneur - organisation
L’idée
21
L’idée
L’idée
Quelques exemples :
• L’expérience antérieure
• La passion
• L’idée inattendue
L’idée
• Quelques exemples :
• L’analyse défectuologique
L’idée
L’idée
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
Entrepreneur - organisation
23
L’opportunité d’affaires
L’opportunité d’affaires
L’opportunité d’affaires
La difficulté à formaliser 24
la connaissance du marché
L’opportunité d’affaires
De l’idée à l’opportunité : les étapes de l’étude de marché
IDEE préalable
Quelle est mon offre ? des hypothèses de départ
Etude documentaire
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
model
Entrepreneur - organisation
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
model
Entrepreneur - organisation
25
La vision stratégique
Rappels Du verbe grec “stratego” :
art d’utiliser efficacement les ressources pour détruire l’ennemi
Cons
onance militaire :
En Chine ancien
ne, on parle des “lois de la guerre” :
Aujourd’hui :
n entreprise :
La vision stratégique
Configuration Positionnements
organisationnelle
« Systèmes de gestion »
La vision stratégique
Configuration Positionnements
organisationnelle
« Systèmes de gestion »
26
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
model
Entrepreneur - organisation
• Planification
• Planification financière
• Planification opérationnelle
• Collecte de fonds
Pour qui?
Le business plan
• L’entrepreneur lui-même
Investisseur -Croissance
-Rapidité de solide,
la croissance, -Marché
-Actifs turbulent 20-40 pages
Qui rédige ?
• L’entrepreneur
Le business plan
Comment le rédiger ? Eléments de forme
• Sobre
• Recto seul
• 2 pages maximum
• 1 page d’exercice imposé (6 paragraphe d’environ 100 mots, soit : 1 pour l’idée, 2 pour
l’opportunité, 3 pour le BM c’est-à-dire respectivement la génération de la valeur, la rémunération de la
valeur et le partage de la rémunération)
Le modèle
Opportunité Vision
d’affaires stratégique
model
Entrepreneur - organisation
28
Le Business model
Phénomène start-up internet
• Le BM se précise
• Le BM se régénère
Le Business model
« Le Business model est une convention relative à la génération de la valeur, à la
rémunération de celle-ci et au partage de cette rémunération. Notre conception
conduit à parler de modèle GRP (génération, rémunération partage) »
(Verstraete, Jouison-Laffitte, 2009, p.9).
Le Business model
« Le Business model est une convention relative à la génération de la valeur, à la
rémunération de celle-ci et au partage de cette rémunération. Notre conception
conduit à parler de modèle GRP (génération, rémunération partage) »
(Verstraete, Jouison-Laffitte, 2009, p.9).
• Echange de valeur
29
• Représentation partagée sur la bonne
Le Business model
« Le Business model est une convention relative à la génération de la valeur, à la
rémunération de celle-ci et au partage de cette rémunération. Notre conception
conduit à parler de modèle GRP (génération, rémunération partage) »
(Verstraete, Jouison-Laffitte, 2009, p.9).
N
Motivations Etc.
G
Identification des ressources (tangibles et intangibles)
E Etc.
Le Business model
« Le Business model est une convention relative à la génération de la valeur, à la
rémunération de celle-ci et au partage de cette rémunération. Notre conception
conduit à parler de modèle GRP (génération, rémunération partage) »
(Verstraete, Jouison-Laffitte, 2009, p.9).
U Etc.
Les Profits (que gagne l’entreprise ?)
Etc.
E
N
A
Chiffre d’affaires
R
Etc.
T
Le Business model
« Le Business model est une convention relative à la génération de la valeur, à la
rémunération de celle-ci et au partage de cette rémunération. Notre conception
conduit à parler de modèle GRP (génération, rémunération partage) »
(Verstraete, Jouison-Laffitte, 2009, p.9).
P Echange avec le réseau (comment optimiser les échanges avec les parties identifiées ?)
A Identification des parties prenantes potentielles
A mieux négocier ?)
R Échanges naturels et échanges exceptionnels Etc.
A
T Conviction et négociation pour échanger (comment communiquer pour convaincre et
G Entraînement oral
Le Business model
Le BM est une convention (ce n’est donc pas un document comme le business
plan) mais, en raison du pouvoir émancipatoire de l’écriture, le formaliser en 8
ou
« Rédaction » du BM.
Le BM est une convention que le créateur gagne à formaliser par écrit afin d’ajuster la
Le moral de l’innovateur
on a une commande !
M coûts ! résolus
31
avec
ordinaire L’appel et la séparation
11. La 2. Appel de
résurrection l’aventure
Acte I.
Acte IV. 12. Retour
1. Monde
Chemin du
l’aventure
Monde ordinaire
9. La récomp avec
le
ense
10.
3.Refus de
retour
Approche
alliés,
caverne
32
TABLE DES MATIERES
OBJECTIFS GENERAUX.....................................................................................................................4
OBJECTIFS SPECIFIQUES ;................................................................................................................4
FICHE DE PROGRESSION CREATION D’ENTREPRISE.................................................................5
SOURCES DOCUMENTAIRES...........................................................................................................5
FICHE DE PROGRESSION GESTION DES ORGANISATIONS.................................................7
SOURCES DOCUMENTAIRES........................................................................................................9
TABLE DES MATIERES.....................................................................................................................i
CHAPITRE 1........................................................................................................................................3
LES GRANDS PRINCIPES DU MANAGEMENT...........................................................................3
Introduction......................................................................................................................................3
Définition du management...............................................................................................................3
Les éléments du management..........................................................................................................4
La démarche managériale............................................................................................................4
le management stratégique..........................................................................................................4
le management opérationnel........................................................................................................5
Les métiers du manager...................................................................................................................6
Conclusion.........................................................................................................................................6
QUESTIONS DE REFLEXION :...................................................................................................7
CHAPITRE 2........................................................................................................................................8
LE PROCESSUS D E MANAGEMENT..........................................................................................8
LA PLANIFICATION.....................................................................................................................8
L’ORGANISATION........................................................................................................................9
LA DIRECTION............................................................................................................................10
LE CONTROLE.............................................................................................................................11
QUESTIONS DE REVISION :.....................................................................................................12
Cas pratique :.....................................................................................................................................13
Je sais Commander............................................................................................................................13
CHAPITRE 3......................................................................................................................................14
LES DIFFERENCES INDIVIDUELLES.........................................................................................14
Les facteurs déterminants de la personnalité...............................................................................14
La Personnalité...........................................................................................................................14
Personnalité et comportement...................................................................................................16
i
Attitudes et comportement............................................................................................................17
Attitudes au travail.........................................................................................................................17
QUESTIONS DE REFLEXION :.................................................................................................18
Cas pratique........................................................................................................................................19
Un test de personnalité pour Mme Smith.........................................................................................19
CHAPITRE 4......................................................................................................................................21
LE LEADERSHIP..............................................................................................................................21
Définition.........................................................................................................................................21
Les qualités associées au leadership..............................................................................................21
Les styles de leadership..................................................................................................................22
QUESTIONS DE REFLEXION :.................................................................................................24
CHAPITRE 5......................................................................................................................................25
LE TRAVAIL EN EQUIPE...............................................................................................................25
Qu’est-ce qu’un groupe..................................................................................................................25
Classification des groupes..............................................................................................................25
Les groupes informels :..............................................................................................................26
Les groupes formels....................................................................................................................26
Les groupes efficaces..................................................................................................................27
Types d’équipes de travail.............................................................................................................27
Etapes de l’évolution des équipes..................................................................................................28
Influences importantes sur l’efficacité des équipes......................................................................29
ii
CHAPITRE 1
Introduction
Le management est une discipline relativement récente, mais qui prend dans nos sociétés
une place de plus en plus importante. A l’origine tournée vers les entreprises, elle s’applique
désormais à toutes les catégories d’organisations, dans les secteurs les plus variés ; des
formations universitaires existent en management public, en management culturel, en
management sportif… Même la vie privée n’échappe pas à cette emprise, puisqu’on parle de
manager sa vie professionnelle ou bien les études de ses enfants.
L’objet de ce cours est de donner un aperçu des grands principes du management : ses
origines, son développement historique, son champ d’application et ses apports pour les
organisations.
Définition du management
La première question que l’on peut se poser est de savoir si le management est une science.
Selon S. Hunt, une science se caractérise par quatre conditions :
Les théoriciens du management étaient le plus souvent des anciens dirigeants d’entreprises,
ou encore des conseillers d’entreprise. Le management se veut une science de l’action. De
même le manager alterne entre plusieurs tentations, que l’on peut résumer à l’aide des
postures suivantes :
– celle du praticien, pour lequel le management est un art, qui ne s’apprend pas, qui est d’une
certaine façon innée ;
– celle du technicien, pour lequel le management est un ensemble de techniques, qu’il faut
bien connaître pour réussir ;
– celle enfin plus rare du théoricien, qui réfléchit sur le fonctionnement des organisations et la
manière de les diriger.
La démarche managériale
Le management nécessite la mise en œuvre d’une démarche rigoureuse qui comprend trois
étapes :
– la fixation des objectifs ;
– la mobilisation des ressources humaines, matérielles, financières pour atteindre ces
objectifs ;
– l’évaluation des résultats obtenus.
Les objectifs doivent être en cohérence avec la finalité de l’organisation. De même les actions
engagées par l’organisation doivent être conformes aux règles que celle-ci se donne.
L’évaluation permet de déterminer si les objectifs fixés par l’organisation ont été atteints, et
d’engager, le cas échéant, des actions correctives. Dans l’évaluation des résultats obtenus, on
distingue efficacité et efficience :
– l’efficacité, qui consiste à atteindre l’objectif fixé ;
– l’efficience, qui consiste à atteindre cet objectif en optimisant les ressources mobilisées.
Il est évident que plus encore que l’efficacité, l’organisation recherche l’efficience. En effet,
toutes les ressources mobilisées ont un coût : salaires pour les ressources humaines, charges
d’intérêt pour les ressources financières empruntées, dividendes pour les capitaux levés sur le
marché financier… Cela est aussi vrai pour les administrations publiques. 4
le management stratégique
Le management stratégique est l’ensemble des actions menées par la direction générale pour
assurer la survie et le développement d’une organisation dans un environnement changeant.
Ces actions engagent l’organisation sur le moyen et le long terme.
Les deux premières catégories de décision commandent l’insertion de l’organisation dans son
environnement. Les deux secondes définissent le mode de fonctionnement interne de
l’organisation.
Ces choix sont évidemment en interaction. Le choix d’un domaine d’activité a des
conséquences sur le choix d’une structure ou d’un mode de gestion de l’organisation.
L’ensemble définit ce que l’on pourrait appeler l’identité de l’organisation.
L’identité est la série de caractéristiques qui permet de donner un caractère unique de
l‘organisation, et donc à ses membres de s’y identifier, et à l’extérieur de la reconnaître.
L’identité concerne à la fois l’image interne et externe de l’organisation. Le management
stratégique peut avoir pour effet – et parfois pour objectif – de modifier l’identité De
l‘organisation. On pense à IBM qui, de fabricant d’ordinateurs, s’est transformé en société de
services informatiques.
le management opérationnel
Il est classique de distinguer le niveau stratégique, celui des décisions qui engagent
l’organisation à long terme, et le niveau opérationnel, qui est constitué de l’ensemble des
décisions prises quotidiennement pour atteindre les objectifs fixés. Le niveau stratégique
serait le fait dans une entreprise de la direction générale, dans une administration publique du
haut encadrement ou du responsable politique. Le niveau opérationnel serait celui de la
hiérarchie intermédiaire.
Le management opérationnel comprend de nombreux éléments :
- la gestion financière,
- la gestion des ressources humaines,
- la gestion des relations avec l’environnement (clients ou usagers),
- la gestion de la production des biens ou des services offerts.
Selon l’écrivain Bernard Galambard : manager c’est transformer le travail des autres en
performance durable.
Le management ou gestion est l’ensemble des techniques d’organisations des ressources qui
sont mises en œuvre pour l’administration d’une entité.
Le management est également l’art de diriger les hommes afin qu’ils puissent donner le
meilleur d’eux-mêmes.
Le management peut également être défini comme un processus par lequel les résultats sont
obtenus de façon efficace et performante via et avec autrui.
Selon Henri Mintzberg, les rôles joués par les managers peuvent être regroupés en trois
catégories à savoir :
- Les rôles interpersonnels ;
- Les rôles informationnels
- Les rôles décisionnels.
On retrouve aussi chez un bon manager des compétences génériques qui sont :
- Les compétences conceptuelles
- Les compétences interpersonnelles
- Les compétences techniques
- Les compétences politiques
- Les compétences spécifiques.
Conclusion
On le voit, le management est une discipline riche, en perpétuelle évolution, et au sein de
laquelle les débats peuvent être vifs. Le management permet de mieux comprendre le
fonctionnement des organisations avec lesquelles nous cohabitons, et parfois de mieux les 6
conduire, afin qu’elles répondent de façon plus efficiente aux objectifs qui leur sont assignés.
QUESTIONS DE REFLEXION :
1. Un professeur de gestion ou un formateur en management sont –ils des managers ?
2. Pourquoi les managers sont-ils aussi importants pour les organisations ?
3. Y va-t-il une différence entre le management masculin et le management féminin ?
7
CHAPITRE 2
LE PROCESSUS D E MANAGEMENT
LA PLANIFICATION
La crise de 1973 ; réduit la fiabilité des prévisions et des plans qui en découlent ;
L’utilisation de la planification est donc reconsidérée.
Pour cela, le diagnostic tient une place primordiale dans la planification. Il permet de faire
le point, de rechercher les causes et les conséquences des situations, puis d’envisager et
évaluer les différentes alternatives possibles pour décider et définir l’ensemble des étapes
permettant d’atteindre l’objectif fixé.
L’organisation est la partie la plus visible du management car elle permet de définir les
tâches à accomplir, de les regrouper et d’établir des liens de subordination, de coopération
et d’information.
Les formes d’organisation sont diverses mais le dénominateur commun que l’on peut
retenir est la division du travail. On peut les répertorier autour des grandes
Catégories suivantes :
Organisation par fonctions. Elle regroupe les tâches selon le critère de spécialisation.
Même si son efficacité est reconnue car elle permet une bonne utilisation de ressources
spécialisées, elle pose certains problèmes car elle est à l’origine de nombreux conflits.
LA DIRECTION
Le but de la direction est d’animer les hommes et les femmes qui planifient, organisent et
contrôlent afin de donner vie à l’organisation. Pour cela, cinq points peuvent être qualifiés
de majeurs :
2. Le pouvoir. C’est la faculté d’un individu ou d’un groupe d’individus de faire faire
10
à d’autres quelque chose qu’ils n’auraient pas fait de leur propre initiative. Cette
relation n’est pas à sens unique et de ce fait engage la notion de négociation. Il est
possible de classer le pouvoir en différentes catégories :
3. Le conflit : C’est une source d’instabilité et de désagrégation dont l’origine peut être
la concurrence, une mauvaise définition des rôles, les différences de perception de
l’organisation, l’acuité accrue des faiblesses des autres. Le management doit
minimiser les effets des conflits en en détectant rapidement les sources, en engageant
des « remédiations ». Toutefois, le conflit peut être recherché pour la stimulation
qu’il procure.
4. Le commandement : Lors d’une relation entre individus, l’un peut exercer une
influence prépondérante sur l’autre dans le cadre de règles précises et de normes
formelles édictées par l’organisation. Cette relation peut varier d’un dirigeant à un
autre en fonction de la perception qu’il a de ses subordonnés. D’un style autoritaire
laissant peu de place à l’initiative et à l’autonomie des individus, le dirigeant pourra
tendre vers un mode plus participatif s’il souhaite faire de son organisation un espace
de liberté.
LE CONTROLE
Le manager doit s’assurer que les résultats sont conformes aux objectifs. Le contrôle est
donc un processus à la fois actif (action de correction avant la constatation de résultats),
mais aussi réactif (correction après les résultats) fortement développé dans le management.
Selon les modes et les époques, l’approche du contrôle est différente. L’approche classique
11
favorise le contrôle rigide et traditionnel tandis qu’à l’opposé certaines théories favorisent
la mise en œuvre de l’autocontrôle.
Le contrôle se décompose en 3 phases :
Le contrôle anticipé : les résultats sont prédits et une action corrective est mise en
œuvre avant que l’opération ne soit terminée.
Le contrôle « tout ou rien » : l’opération n’est accomplie qu’après être passée avec
succès au travers d’un processus de filtrage.
Le contrôle à posteriori : les résultats sont comparés aux standards une fois que la
tâche a été accomplie.
Quel que soit le mode de contrôle choisi, le management a ici un rôle essentiel pour prendre
en compte les réactions des hommes face au contrôle (absentéisme, apathie, départ de
l’organisation...) surtout s’il est imposé. Sa mise en œuvre doit tenir compte des aspirations
du travailleur. Les standards doivent être négociés et il doit y avoir adéquation du contrôle
avec les autres composantes du management.
QUESTIONS DE REVISION :
1. Décrivez la fonction de planification et expliquez quels sont ses rapports avec les
autres fonctions de la gestion, c'est-à-dire l’organisation, le contrôle et la direction.
2. Qu’est-ce que la fonction d’organisation ? D’où vient son importance ? Quels sont
ses rapports avec les autres fonctions de la gestion ?
3. En quoi consiste la direction d’une entreprise ? Quel est le rôle du contrôle dans le
processus général de management d’une unité ou d’une entreprise ?
12
Cas pratique :
Je sais Commander
Anas LARGAT est furieux. On vient d’annoncer la nomination de Driss CHRAIBI comme
directeur adjoint de l’usine, alors que lui-même avait postulé pour ce poste et était certain
d’être choisi. Il fait irruption dans le bureau du directeur des ressources humaines et
l’interrompt dans son travail.
« Peux-tu m’expliquer c’est quoi cette farce, lance Anas d’entrée de jeu. Je suis contremaître
depuis sept ans, je fais du bon travail, tout le monde le dit. Driss est ici depuis quatre ans
seulement. Depuis sept ans je donne des ordres, je me fais obéir, tout le monde est content,
les ouvriers me respectent. C’est moi qui mérite cette promotion, pas Driss.
Calme-toi Anas, répond doucement le directeur. Assieds-toi, parle moins fort et écoute.
C’est toi qui vas m’écouter. Quelle est la bande de tarés qui a pris une décision pareille ? Je
veux le savoir, je veux leur dire ma façon de penser. Ils le regretteront, ça, je te le garantis »
Là-dessus, Anas assène un violent coup de poing sur la table et sort du bureau du directeur
des ressources humaines en claquant la porte.
Question :
À la lumière de ce qui précède, qu’est-ce qui vous permet de conclure que Anas
LARGAT n’est pas prêt à assumer les fonctions d’un directeur adjoint d’usine ?
Pourquoi ?
13
CHAPITRE 3
La Personnalité
La simple observation de ceux qui nous entourent montre que certaines personnes sont de
tempérament plutôt calme et passif, tandis que d’autres apparaissent plus extraverties et
directes. Tous les qualificatifs utilisés pour décrire des individus – calme, passif, bruyant,
agressif, ambitieux, extraverti, loyal, tendu, sociable… - correspondent à des traits de
personnalité.
Toutefois, une idée essentielle veut qu’elle représente des caractéristiques personnelles
conduisant à des schémas de conduite cohérents. La personnalité exprime, selon un profil ou
une combinaison d’ensemble, les caractéristiques stables qui montrent la nature unique d’une
personne. Dès lors, elle combine un ensemble de traits physieues et mentaux qui reflètent
l’apparence, la pensée, l’action et les sentiments d’un individu.
Comment se détermine la personnalité d’un humain ? Est-elle héritée ou déterminée par des
facteurs génétiques ou se forme- t- elle après des années d’expérience ?
a). HEREDITE
14
La croyance au fondement génétique de la personnalité est profondément enracinée dans les
idées de nombreux humains sur le sujet. Des expressions comme « Elle est tout le portrait de
son père » ou « Il tient ces qualités énervantes de votre côté de la famille » reflètent ces
convictions. Pour certains, la personnalité est héréditaire ; pour d’autres, les expériences
d’une personne la déterminent. L’Hérédité (les gènes) et le contexte (les expériences) jouent
un rôle important, en dépit de l’influence que peut exercer l’un des deux facteurs plutôt que
l’autre. Certains traits de la personnalité semblent posséder un composant génétique fort,
tandis que d’autres traits semblent dans une large mesure acquis (et se fonder sur les
expériences vécues).
Certains soutiennent que l’hérédité fixe des limites au cadre de développement des
caractéristiques et que, dans ce cadre, les forces du milieu déterminent les traits de la
personnalité. Toutefois, des recherches effectuées récemment sur les personnalités de
jumeaux élevés séparément indiquent que les déterminants génétiques peuvent jouer un rôle
plus important que celui qu’avaient escompté de nombreux experts. Certaines études sur les
jumeaux donnent à penser que les traits héréditaires de la personnalité peuvent représenter
jusqu’à 50 à 55 % du total et qu’en outre, ils semblent expliquer environ 50% des variations
du choix professionnel.
Nombreux sont ceux qui croient que le cadre de vie joue un grand rôle dans la formation de la
personnalité ; en fait, la place qu’il tient est plus importante que les caractéristiques
héréditaires.
Les éléments du cadre de vie qui exercent une influence sur la personnalité sont :
- La culture ;
- La famille ;
- L’appartenance à un groupe ;
- Les expériences vécues.am
La culture
Le terme fait référence aux modalités spécifiques par lesquelles les peuples de différentes
sociétés organisent et vivent leur existence. Les personnes nées dans une société donnée sont
exposées à des valeurs familiales et sociétales et à des normes régissant un comportement
acceptable, c’est-à-dire à la culture de cette société.
La famille 15
Le principal vecteur de socialisation d’une personne dans une culture spécifique est la famille
immédiate de l’intéressée. Parents, frères et sœurs jouent des rôles importants dans la
formation de la personnalité de la majorité des individus, de même que les membres de la
grande famille (grands-parents, tantes, oncles et cousins). En particulier, les parents (ou l’un
des deux) influencent la croissance de leurs enfants de trois manières importantes :
- A travers leur propre comportement, ils montrent des situations qui provoquent
certaines conduites chez les enfants.
- Ils jouent un rôle de modèles avec lesquels, fréquemment, les enfants s’identifient
fortement.
- Ils récompensent et punissent de manière sélective certaines conduites.
La situation familiale constitue également une cause importante des différences de
personnalité. Au nombre des influences exercées par elle, nous pouvons citer la taille, le
niveau socio-économique, la race, la religion et l’implantation géographique de la famille,
l’ordre de naissance dans la famille, le niveau de formation des parents, etc. par exemple,
celui qui grandit au sein d’une famille démunie fait des expériences et a des possibilités
différentes de celles de la personne élevée au sein d’une famille aisée. Sous des aspects
importants, la situation d’un enfant unique est différente de celle d’un enfant élevé avec
plusieurs frères et sœurs.
L’appartenance à un groupe
Le premier groupe auquel la plupart des individus appartiennent est la famille. Au cour de
leur vie, les humains prennent également part à des groupes variés, formés d’abord avec les
compagnons de jeux de leur enfance, puis avec les camarades de classe de l’adolescence, les
équipes sportives et les groupements sociaux et, enfin, aux sein des groupes professionnels et
sociaux de l’âge adulte. Les expériences et les rôles nombreux que leur vaut l’appartenance à
des groupes constituent également des facteurs importants de différences de personnalité.
Pour appréhender la personnalité de quelqu’un, il faut comprendre les groupes dont il fait ou
a fait partie.
Personnalité et comportement
L’intérêt pour la personnalité individuelle dans l’étude du management des organisations
tient principalement au lien entre la personnalité et le comportement.
16
La personnalité individuelle peut se décrire par un ensemble de facteurs connus sous le nom
de cinq grands facteurs. Des chercheurs ont mené des enquêtes approfondies sur les rapports
entre les cinq grands facteurs de la personnalité et le rendement professionnel. Leurs
conclusions indiquent que les salariés qui sont responsables, sûrs persévérants et soucieux de
résultats ont un meilleur rendement que ceux auxquels ces traits font défaut. Les cinq grands
facteurs de la personnalité, comme on les appelle fréquemment, décrivent :
L’Estime de soi résulte de l’autoévaluation constante d’un individu. En d’autres termes, les
humains construisent, défendent et parfois modifient leurs opinions sur leur comportement,
leurs aptitudes, leur apparence et leur valeur propre. Ces affirmations générales reflètent leurs
réactions aux gens et aux situations, à leurs succès et à leurs échecs et aux opinions d’autrui.
L’estime de soi influe de plusieurs manières importantes sur le comportement dans des
organisations et d’autres contextes sociaux. Elle se rapporte au choix professionnel initial.
L’estime de soi se relie également à de nombreux comportements. Les salariés chez lesquels
elle est faible sont plus facilement influencés par les opinions des autres travailleurs que ceux
chez lesquels elle est élevée.
Attitudes et comportement
Les attitudes constituent un autre type de différence individuelle qui influe sur le
comportement. Par attitudes, l’on entend des sentiments, des croyances et des tendances
comportementales relativement durables et axés vers des gens, des groupes, des idées, des
problèmes ou des objets précis. Elles reflètent les antécédents et les expériences d’une
personne.
- Un composant affectif : les sentiments, les humeurs et les émotions à propos d’une
personne, d’une idée, d’un évènement ou d’un objet ;
- Un composant cognitif : les pensées, les opinions, les connaissances ou les
informations sur la personne ;
- Un composant comportemental : la prédisposition à partir d’une évaluation favorable
ou défavorable de quelque chose.
Attitudes au travail
17
La meilleure façon de montrer l’importance des rapports entre l’attitude et le comportement
consiste à examiner deux attitudes professionnelles essentielles :
- La satisfaction au travail
- L’allégeance à l’organisation.
La satisfaction au travail est peut-être l’attitude la plus intéressante pour les managers et les
chefs d’équipe. Les sentiments qui reflètent les attitudes à l’égard d’un emploi, sont baptisés
de satisfaction au travail. Faible, celle-ci peut se traduire par une rotation du personnel, un
absentéisme et un manque de ponctualité coûteux, voire par une santé mentale déficiente.
QUESTIONS DE REFLEXION :
1) Quelles sont les influences sur le développement de la personnalité qui vous
paraissent les plus importantes ? Pourquoi ?
18
Cas pratique
Une large étude des dossiers du personnel mit en évidence le nom de John Smith, directeur
adjoint de l’usine que possède la compagnie à Bamenda. Smith était sorti d’une université
réputée avec un diplôme de maîtrise en gestion des entreprises. Il avait une expérience
professionnelle de six ans dans l’industrie et quatre années de service militaire derrière lui
quand il fut engagé par la société. Au cours de ses sept années d’activité au service de la
société L.A., il s’était rapidement élevé dans la hiérarchie, il était hautement apprécié dans
l’ensemble de la compagnie.
Smith fut donc invité à se présenter au siège de la société. La Direction lui demanda de se
faire accompagner par son épouse que l’on souhaitait connaître. Le président accueillit les
Smith à l’aéroport et les conduisit à son club pour les inviter à diner et avoir une
conversation. Il fut très impressionné par Smith. Il était tout disposé à lui offrir le poste de
directeur de l’usine, avec une unique réserve toutefois. Néanmoins, le président recommanda
à son directeur du personnel de prier Mme Smith de se soumettre à un examen psychologique
avant qu’une offre définitive fût faite à Mr Smith. Le président croyait avoir décelé chez
Mme Smith certains comportements, certains traits de la personnalité, habituellement propres
à des individus dont la santé mentale est perturbée.
Mr Smith fut visiblement troublé et offensé quand on lui fit part de cette suggestion. Il
déclara sur le champ qu’il n’avait pas l’intention de donner suite à la demande du président. Il
ajouta même qu’il ne voyait pas en quoi la santé de sa femme influerait sur ses compétences
professionnelles, et qu’il avait droit à des excuses étant donné que le président de la
19
compagnie s’était rendu coupable d’une grave atteinte à la bienséance. Faute de quoi, il
s’estimerait dans l’obligation de donner sa démission avant de retourner à Bamenda.
Le directeur du personnel se trouvait placé devant une alternative : ou bien il faisait une
démarche auprès du président pour lui demander de présenter des excuses, ou bien il appuyait
le président en soutenant que Mme Smith avait besoin d’un examen psychologique. Le
directeur du personnel trouvait que, même si sa philosophie personnelle était en accord avec
celle du président, il lui fallait faire entrer en ligne de compte l’absence de toute politique
clairement définie quant à l’obligation faite à toutes les épouses de se soumettre à des
examens psychologiques. Pourtant, il décida finalement d’accepter la démission de Mr Smith.
Questions
1. Si vous aviez été à la place du directeur du personnel, qu’auriez-vous fait dans ces
circonstances ? défendez votre point de vue.
3. Etant donné la façon dont la situation a évolué, la société L.A. a désormais accepté la
démission d’un de ses jeunes managers les plus doués. Aurait-on pu agir
différemment pour éviter cette issue négative ?
20
CHAPITRE 4
LE LEADERSHIP
L’idée que nous faisons de ce que sont la direction d’une entreprise et le personnage qui
l’exerce a considérablement évolué au fil des années. Diriger c’est avoir une vision que l’on
communique à autrui ; c’est également posséder le pouvoir de la rendre réelle et de l’imposer.
Les dirigeants sont donc des personnes qui font ce qu’il faut pour réaliser leur vision. En
revanche, gérer, c’est diriger le travail des autres et être responsable des résultats obtenus.
Définition
Le leadership est la capacité à entraîner les autres. Il peut être défini :
- comme un « processus d’utilisation d’une force non coercitive pour diriger et coordonner
les activités des membres d’un groupe … » ;
Il résulte d’une personnalité, d’une position et d’une capacité reconnue à dominer les
situations, notamment les facteurs socio affectifs (climat de groupe, motivation, stimulation,
soutien, facilitation sociale, …).
Waren BENNIS (1985) distingue manager (qui sait ce qu’il doit faire) du leader (qui sait
ce qu’il faut faire).
- une vision (projection dans l’avenir en tenant compte des opportunités et des contraintes) ;
- intelligence,
- l’approche fonctionnaliste, qui analyse le leadership selon qu’il est centré sur les personnes
ou sur la planification des tâches ;
Kurt LEWIN A étudié l’influence du leader sur la performance d’un groupe. Partant
d’expériences menées sur des enfants, il distingue trois styles de leadership :
22
Style Description Effet observé
Autocratique ou Le chef établit toutes les Bon rendement mais mauvaise ambiance,
autoritaire directives, chacune en son agressivité individuelle, groupe apathique.
temps, mais s’abstient de
participer au travail du groupe. Efficace en temps de crise (réaction rapide),
pour des tâches bien définies, mais bride
Directif, autoritaire (*), distant l’initiative.
du groupe, donne des ordres.
Chute de rendement en l’absence du chef.
Démocratique Semi-directif, les directives Bonnes relations, participation active des
générales font l’objet d’une membres, autonomie.
délibération du groupe.
Permet la réalisation de tâches peu
Le chef prône la discussion au structurées.
sein du groupe, écoute les
suggestions, juge objectivement, Impose de bonnes relations entre leader et
donne des conseils mais ne groupe.
participe pas trop au travail du
groupe.
Laisser faire Met les moyens en place mais ne Mauvais résultats, insatisfaction des
s’implique pas, participe peu aux membres du groupe, divisions, pas
actions. d’autonomie, manque d’instructions.
- participatif, où la coopération est forte, les équipes contribuant véritablement aux décisions
dans un climat de confiance.
Mais son efficacité n’est pas prouvée en toutes circonstances (perte de temps en réunions,
…).
Il constate qu’un mélange des styles paternaliste et consultatif est principalement utilisé
dans les entreprises (plus facile à mettre en place, efficace à court terme).
Les auteurs présentent une théorie du leadership situationnel : le supérieur adopte un style
d’autorité en fonction de la situation (ses caractéristiques, celles des subordonnés, le
problème à résoudre, l’objectif, …).
QUESTIONS DE REFLEXION :
1. La culture nationale influence-t-elle le leadership ?
2. L’Intelligence émotionnelle influence-t-elle le leadership ?
3. Peut-il avoir du leadership sans confiance ?
24
CHAPITRE 5
LE TRAVAIL EN EQUIPE
25
Les groupes informels :
Un groupe informel est celui qui se développe à partir d’activités, d’interactions et de
sentiments reliant quotidiennement ses membres. Ils sont de nature sociale. Les groupes
informels répondent classiquement à la demande de sécurité et de vie sociale de leurs
membres. Leur base est généralement l’amitié et les affinités ou intérêts communs. Dans
le cadre professionnel, ils ne poursuivent pas nécessairement des objectifs en rapport
avec ceux de l’organisation. Toutefois, l’organisation exerce fréquemment une influence
considérable sur leur développement par l’agencement matériel du travail, les méthodes
de direction des managers et les catégories de techniques utilisées.
Certains managers estiment que des groupes informels soudés exercent des effets néfastes
sur une organisation. Ils voient en eux une source potentielle de pouvoir contre l’ordre
établi, un outil de rétention de l’information quand le groupe ne s’identifie pas aux
objectifs de l’organisation ou un moyen de faire pression sur les personnes pour ralentir
la production.
Les groupes informels peuvent procurer à leurs membres des avantages souhaitables tels
sécurité et protection. Ils peuvent également exercer sur leurs membres, pris
individuellement, un pouvoir néfaste : la manipulation des récompenses et des sanctions
pour faire pression ; la limitation de liberté de l’un de ses membres.
26
et l’évaluation de la performance de leurs membres, en plus de leurs tâches
opérationnelles.
Parmi les nombreux types essentiels d’équipes, il est possible de classer les équipes de
travail en 4 types principaux, en fonction des objectifs qu’elles poursuivent :
27
- L’équipe transversale : elle se compose de personnes issues de différents services
et unités de l’organisation. Ces individus sont alors rassemblés pour réaliser une
tache ou un projet précis. On rencontre ce type d’équipe régulièrement dans le
secteur de santé.
28
Influences importantes sur l’efficacité des équipes
Les facteurs qui influent sur l’efficacité des équipes et des groupes entretiennent des
rapports mutuels. Ces principaux facteurs sont :
- Le contexte ;
- Les objectifs ;
- La taille des équipes ;
- Les rôles et diversité des équipes ;
- La cohésion ;
- Le leadership.
29