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L'AMEET DU CORPS;
TBANXTDULATW
B.'EMmAMMEt.S~WEBEafMOUS,
.ParM.P-
PARIS,
IMPRIMERIE
ADMINISTRATIVEDEPAULt)UP(Wr,
Ruede GrencUe-Saint-Hener~,
M.
iMS
AVERTISSEMENT.
MSOtJVMGEStMi'R'MËS
B'EBMMNum SW~BBBNBORC,
Se)o))rorfircchronotogtquo
ï.
II.
Le mondespirituelexisteet subsistepar son
soleil,etlemondenaturelpar te sien.
Mt.
Le soleildumondespirituelest puramour,pro-
cédantdeJehovahdieu,quiestau milieu.
IV.
Decesoleilprocèdent
unechaleür
etùnettMntefe'
cetteeha)turdanssone~seqce <t
est,anti)U)!,
cettelumièredanssonessence
estsagesse.
6. On sait que, dans la parole <N-
ET DOCORPS. 31
vine et de là dans le langage com-
mun des prédicateurs, l'amour divin
est exprimé par le fen; comme lors-
qu'ils disent que le feu céleste remplit
les coeurs et excite de saints désirs
d'aimer Dieu; c'est que le feu corres-
pond à l'amour, et par conséquent
le signiHe(~). C'est pourquoi Jéhovah
V.
Cettecbaleur,aussibienquecettelumière,in-
Huedansl'homme, la chaleurdanssa volonté
et y produitle biende l'amour,et la tumière
danssonentendement, et y produitlevraidela
sagesse.
On sait qu'en général tout se rap-
porte au bien et au vrai, et qu'il n'y
a point d'être quelconque qui n'y soit
reiatif: de là vient qu'il y a dans
riMmme deux réceptactes de vie, l'un
qui est le réceptacle du bien et qui
est appelé volonté, et l'autre, qui est
le réceptacle du vrai, et qui est ap-
pelé entendement; et parce que le
bien appartient à l'amour et le vrai
à la sagesse, la volonté est le récep-
tacle de l'amour, et l'entendement
celui d~ela sagesse. Que le bien appar-
:~)
!i M! COMMERCE
M J.'AME
tieone a )'amour, c'est que l'homme
"1
veutt, ce qu'i! aime, et. 1~1> f"it r
lorsqu'il !e fait,
il le nommebien. Que le vrai appar-
tienne a la sagesse, c'est que toute
sagesse procède des vérités, et que
même tout le bien que le sage pense
est vrai et devient bon, lorsqu'il le
veut et le met en pratique. Quiconque
ne distingue pas ces deux réceptacles
de vie, qui sont la volonté et {'en-
tendement, et ne s'en forme point une
notion bien claire, s'efforce en vain de
connaître l'influence spirituelle. Car il
se fait une influence dans la volonté,
une autre dans l'entendement; dans
la volonté influe le bien de l'amour
et dans l'entendement le vrai de la
sagesse; l'un et l'autre procèdent de
Jéhovah Dieu, immédiatement par le
soleil, au milieu duquel il est, et
médiatcment par le ciel angétique.
Ces deux réceptacles, la volonté et
l'entendement, sont aussi distincts que
la chaleur et la lumière; car la vo-
ioufp reçoit la chateur du ctf!, la-
ET DU CORPS. 37
V:.
Cesdeuxchoses,chaleuret lumière,ouamour
etsagesse,influent
conjointementdeDieudans
t'&me del'hommepar l'âmedansl'esprit,et
de là danslessensdu corps)lesparoleset les
acttons.
VII.
Le soleildu mondenature)est pur feu; et te
mondede la natureexisteet subsistepar ce
soleil.
vm.
toutce quiprocèdedecesoleil,
Parconséquent
desoi-même estmort.
IX.
Le spirituel
serevêtdunaturelcomme
t'homme
d'unhabit.
11. On sait que dans toute opéra-
tion il y a uu actif et un passif, ou un
agent et un patient, etquerien n'existe
par l'un ou l'autre seuls. Il en est de
même du spirituel et du naturel le
spirituel étant la force vive est l'a-
gent, et, le naturel étant la force
morte est le patient; de là il suit que
tout ce qui dans le monde solaire a
commencé et continue d'exister pro-
cède du spirituel par le naturel, et
5
5o BE COM5!ERCB DEt.'AME
cela non-seuiement dans les individus
du règne animal; mais encore dans
ceux du règne végétât. On sait aussi
que dans toute opération il y a un
principe et un instrument, et quedans
l'action ces deux choses paraissent
comme une seule, quoiqu'eties soient
deux bien distinctes. De là vient qu'on
trouve parmi les axiomes de la philo-
sophie que la cause priucipaie et la
cause instrumentale ne font qu'une
seule cause. It en est de même pour
le spirituel et le naturel, qui, dans
l'action, paraissent n'être qu'un seul,
parce que !e spirituel est dans !e natu-
re), coinmë)a nbre est dans te muscle,
et le sang dans les artères, ou comme
là pensée est dans les paroles, et i'af-
fection dans ies sons, et qu'il se fait
sentir par lé naturel, au moyen des
parolesèt dessohs. Onvbitctairement
paf ta que ie spirituel se revêt du na-
ture!, comme t'hommë d'un.habit. ]Le
corp~ organique dent Mme s'était re-
vêtue estici comparéa ttithatbic, pa~e
ET DU CORPS. 5ï
X.
Le spirituel,
ainsirev&tu.
faitquel'hommepeut
~ivreici-basrationnellement et
etmoralement,
par là spirituellement.
ta. Du principe ci-dessus établi.,
que l'âme se revêt du €orp&, eotMHt;
l'homme d'ua habit, on petit tirer
cette conclusion. Car rame ut&uedatts
t'esprit, etpat'espritdattsit)eofp&,
et porte avec soi la vie, qu'etie reçoit
eontinuetlement de Dieu, et ta trams-
met ainst médiatement au corps j où,
par l'union la plus étroite) eHefaiit
que le corps paraît vivre; delà et
de miUepreuves tirées de !'expérteMe&,
it est évident que le spirituel uni au
ET M CORPS. 55
XI.
La réception de cette innueice est conforme à
l'état de t'amour et de la sagesse dans l'homme.
XII.
L'entendementdansl'homme peutêtreétevëdans
la tumière,c'est-à-dire
dansla sagesseoùsont
tesangesduciel,selonla culturede la raison,
et savolontépeutêtreélevéedans)achaleur,
c'est-àdiredansl'amour oùsonttesanges,
selon
iesactionsde sa vie maisl'amourde la vo-
lonténepeutêtreélevéqu'autantquel'homme
veutet fait ce quelui enseignela sagessede
t'entendement.
XIII.
Il en estbienautrement
danslesbêtes.
les de
qui pensent d'après passions
leur volonté sotit semblables aut
unis; et !a
sont toujours parce que
votsutë en soi
est a~éugte, pdisqu'eHë
vient de )â cha!ëur, et n&h dé ia tu-
7
74 nu r.OMMMf.E DE t.'AME
XtV.
U y a troisdegrésdansle mondespirituelet
troisdegrésdansle mondenaturel,jusqu'à
présentinconnus,setonlesquelsse faittoute
influence.
t6. En recherchant les causes par
les effets, on trouve qu'il y a deux
espèces de degrés: les uns renferment
les quantités antérieures et postérieu-
res (priora et ~o~e~'o~), les autres
les quantités plus ou moins grandes
(/MS/wa' /0/'a). Les degrés qui
distinguent les quantités antérieures
et postérieures doivent être appelés
~g'M ~° /!aM/eM/'ou .t~M/'e.t, et les
degrés par lesquels-les quantités plus
ou moinsgrandessont distinguées l'une
de l'autre doivent être nommés degrés
<Ye/<x/~<?M/'
ou e<?/~MK.f. Les degrés de
hauteur ou séparés sont comme les
générations et les compositions d'une
chose par une autre; par exemple,
d'un nerf par les fibres, et d'une fibre
par les fibrilles; ou d'un bois, d'une
pierre par les parties, et d'une partie
y6 DU COMMERCE DE L'AME
xv.
Lesfinssontdansle premierdegré,les causes
etteseffetsdansletroisième.
dansle second,
XVt.
Par là on voitquelleest Ilintluence
spirituelle
depuissonoriginejusqu'àseseffets.
18. Jusqu'à présent on a fait
venir l'influence spirituelle de i'âme
dans le corps, et non de Dieu dans
l'âme, et ainsi dans le corps, et
cela parce qu'on n'avait encore rien
su du monde spirituel et de son
soleil, duquel viennent, comme de
leur source, toutes les choses spiri-
tuelles; ni par conséquent de l'in-
fluence du spirituel dans le naturel.
Maintenant comme il m'a été accorde
d'être en même temps dans le monde
spirituel et dans le monde naturel, et
8
86 DC COMMERCE DE L'AME
par )a de voir l'un et l'autre monde,
i'un et l'autre soleil, je me crois obligé
de manifester ces choses car, que
sert-il de savoir, si ce que l'ou sait
un autre ne peut le savoir aussi ?
Qu'est-ce que savoir sans faire part
aux autres de sa science, sinon arnas-
Herde grands trésors, les tenir ren-
fermés, ou seulement les examiner
de temps en temps et les compter sans
aucune intention d'en faire usage ?
C'est la véritablement l'avarice spiri-
tuelle. Mais pour connaître parfai-
tement ce que c'est et quelle est l'in-
fluence spirituelle il faut savoir ce
que c'est que le spirituel dans son es-
sence, ce que c'est que le naturel, et
enfin ce que c'est que f<M:e~MmaMe
ann donc de mieux comprendre ce
petit traité, il conviendra de con-
sulter quelques articles de l'ouvrage
de l'Amour conjugal, pour le ~n-
<Me~ n°' 3~6 à ~zq, pour /'<~M
/iMMa!/ïe n° 3 ) 5, et pour /Mc/!ee
du spirituel dans le naturel, n" 38o et
plus au long, n"' ~5 et /ia'
ET DU CORPS. 87
Marc.
il& 1~ :A.
.1, 16, 1 l' at UPierre,
.J. iorsqu'H
eut pris une grande quantité de pois-
sons Dès maintenant vous ~f6/C.Z
des hommes. Luc. V, g, 10. Après
cela, je démontrai {'origine do cette
signification de pêcheur, par des pas-
sages de l'Apocalypse rëvéfëe; savoir,
parce que l'eau signifie ies vérités
naturelles n° 5o, 932, de même que
le fleuve, n~*~og, 932. Le poisson,
ceux qui sont dans ces vérités natu-
relles, n" 45o, et par conséquent les
pêcheurs ceux qui recherchent et
enseignent les vérités. Après que j'eus
ainsi parlé, celui qui m'avait inter.
rogé éleva la voix et dit Maintenant
je puis comprendre pourquoi le Sei-
gneur avait appelé et choisi des pê-
cheurs pour être ses disciples, et ainsi
je ne suis pas surpris qu'il vous ait
aussi appelé, puisque, comme vous le
dites, dès votre plus tendre jeunesse
vous avez été pêcheur dans le sens
spirituel, o'est-a-dire scrutateur des
vérités naturelles; et maintenant vous
ET DU CORPS. 93
DANS L'APOCALYPSE.
PtN,