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didactique de la communication:cours pour étudiants

publié par Ahmed Ely

Introduction:x
Avant de parler de didactique de la communication, il est
important de rappeler une évidence dont parle Jean –Claude
Abric.x
Dans son ouvrage Psychologie de la communication, l’auteur
présente de manière très accessible les différentes théories
psychologiques qui s’appliquent à la communication humaine
et les techniques qui en découlent.x
A partir de l’idée que la communication est une interaction,
l’auteur développe les thèmes suivants:x
-facteurs généraux intervenant dans les situations de
communication,x
-communication interindividuelle, écoute active et méthodes
d’entretien,x
-dynamique des communications dans les groupes et
réunions,x
-relations entre communication et influence sociale
(conformisme, innovation, rôle des actants…).x
En conclusion, Jean-Claude Abric pose la prééminence du
climat sur la technique dans la communication humaine : «
c’est la qualité de la relation qui génère la qualité de la
communication »x
Essai de définition :x

La didactique de la communication,( au carrefour de plusieurs


sciences sociales et humaines (psychologie, sociologie,
anthropologie, linguistique,…) est un champ disciplinaire qui
puise matière à réflexion et objet d’étude de la problématique
de l’enseignement de la communication à l’université. Elle
s’interroge sur les compétences (référentiel de
compétences)dont doivent être dotés des étudiants
universitaires, les problèmes observés et les moyens
théoriques et pratiques à mettre en œuvre pour un
enseignement fonctionnel, efficace et innovant.x
Dans son rôle prescriptif, elle vise à concevoir des
propositions probantes pour cibler des compétences
prioritaires que l’étudiant doit s’approprier tout le long de son
cursus.x
Parallèlement, dans son rôle suggestif, elle cherche à inspirer
des pratiques nouvelles pour mieux dynamiser
l’enseignement de la didactique de la communication en
motivant et impliquant davantage l’étudiant en situation.x
Des attitudes à développer
Tout individu peut être amené à développer cinq grands types
d’attitudes : interprétation, évaluation, aide ou conseil,
questionnement ou enquête, compréhension. Cette dernière
attitude crée un climat relationnel qui facilite l’expression. Elle
correspond à l’orientation non directive initiée et développée
par Carl Rogers.x
L’auteur présente trois techniques, qui diffèrent sur la part
d’initiative laissée à la personne interrogée et sur les objectifs
:x
- l’entretien non directif, qui vise l’expression de sentiments
et de motivations ;x
-l’entretien guidé ou focalisé, afin de repérer des opinions,
des attitudes, des comportements ;x
-le questionnaire, qui vise le même objectif que l’entretien
cible.x
Difficultés de la communication et l’échec scolaire.x
Il est important de parler de la pédagogie de l’erreur(de textes
à fautes uniques ou multiples), des stratégies de remédiation
qui en découlent et des enjeux de distanciation et de
conscientisation qu’elle enclenche chez les étudiants, même
à l’université.x
De tels outils didactiques crée des opportunités de
communication individuelles ou interindividuelles à même de
favoriser la prise de parole.x
Des indices révélateurs à exploiter au profit d’une
communication optimale( Schéma de kerbrat Orecchioni)x
Une enquête menée dans un milieu d’étudiants (dans des
universités françaises) a permis de faire le constat suivant:x
Plusieurs types de difficultés sont constatés chez les
étudiants mis en situation de communication universitaire en
langue française :x
prise de notes aux cours ;x
réalisation de tâches multiples;x
interventions personnelles;x
examens.x
En général, les difficultés portent essentiellement sur des
compétences discursives (d’autres erreurs ne sont pas
exclues!)x
-difficultés à sélectionner et à hiérarchiser l’information;x
-difficultés à cerner précisément l’objet d’une question ;x
-difficultés à produire un texte cohérent et adapté à une
demande précise.x
Pour palier les difficultés relevées, il semble nécessaire de
s’ouvrir à la dimension discursive/communicative qui
implique différents contextes de la communication
universitaire et de tous les paramètres qui la construisent.
En conséquence, la communication n’est pas uniquement une
fin en soi: elle est à la fois objet d’étude et technique
d’animation et de recherche universitaire.
Les approches communicatives

Les approches communicatives se développent donc à partir


de plusieurs facteurs:
- une critique, tant au niveau des principes théoriques que de
la mise en œuvre des méthodes audio-orales (MAO) et des
méthodes audiovisuelles (MAV);
- l’utilisation d’outils nouveaux permettant de définir les
besoins des étudiants et les contenus d’enseignements;
- une évolution méthodologique qui intègre des principes
différents quant aux progressions, documents et techniques
de classe.
Il ne s’agit plus seulement d’apprendre en situation le
système de la langue, mais d’apprendre à communiquer en se
référant tout autant au code linguistique qu’aux règles
sociales et culturelles qui dans un milieu donné régissent
l’échange langagier.
L’approche communicative recentre l’enseignement de la
LE(langue étrangère) sur la communication. Il s’agit donc
pour l’étudiant d’acquérir une compétence de communication.
Ainsi, un certain nombre de “programmes de langue” ont
essayé de prendre en compte la dimension communicative du
langage, à partir des données de la sociolinguistique, de la
sémantique et de la pragmatique (Austin).
Il est est question d’optimiser l’enseignement et
l’apprentissage du français en l’adaptant régulièrement aux
conditions scientifiques et socioculturelles via des actes de
parole , sous-tendus par des compétences
communicationnelles et langagières, aussi bien en réception
qu’en production, orale et/ou écrite(traiter activement
l’information pour construire du sens, produire une
communication orale ou écrite qui soit correcte, claire,
organisée et efficace, transmettre, reformuler-
paraphraser-,adapter un message existant à des contraintes
proposées, participer positivement dans des échanges
interactifs en direct ou à distance(cf Schéma de la
communication de Kerbrat-Subjectivité dans le langage).
Il s’agit d’apprendre non pas simplement à produire des
phrases dans une langue étrangère, mais à communiquer
dans cette même langue.
Dans cette optique, l’enseignement d’un savoir linguistique
“ouvert” ne suffit plus : on doit viser l’apprentissage de
savoir-faire langagiers, de comportements (langagiers)
remplissant différentes fonctions pour réaliser des projets,
des objectifs de communication(objectifs fonctionnels) en
connaissance de cause,en sachant s’adapter aux
circonstances concrètes de l’échange tel que l’exige une
situation de communication universitaire, authentique ou
simulée.
diverses composantes de la compétence communicative:
1_ la compétence linguistique : habileté à interpréter et à
appliquer les règles du code linguistique dans une situation
de communication.
2_ la compétence sociolinguistique : habileté à interpréter et à
utiliser différents types de discours en fonction d’une
situation de communication.
3_ la compétence socioculturelle : habileté à interpréter et à
utiliser les objets culturels liés à une situation de
communication
4_ la compétence référentielle : habileté à interpréter et à
utiliser des domaines d’expérience, des objets du monde et
de leurs relations dans une situation de communication
5_la compétence stratégique : habileté à utiliser des
stratégies verbales et non-verbales pour maintenir le contact
avec les interlocuteurs et gérer l’acte de communication en
fonction de l’intention des locuteurs.
Selon un spécialiste :
* “le même sujet, confronté à des situations de
communication différentes, peut être très adéquat et efficace
dans certaines, maladroit et inefficace dans d’autres ; sa
compétence de communication est donc définie par rapport à
des familles de situations ;
* dans la même situation, sa “ performance globale ” met en
jeu de multiples opérations langagières, dont les unes sont
mieux maîtrisées que d’autres et qui contribuent donc
diversement à la performance globale. “
La didactique des langues (fle bien entendu)
Remarque: Parler de la didactique de la communication incite
à évoquer la didactique des langues.
Quelques fonctions:
* conceptualise des capacités langagières et des capacités de
communication (voire d’agir communicationnel), en les
distinguant les unes des autres ;
* s’intéresse aux situations de la vie qui sollicitent fortement
la communication verbale, voire non verbale, aux
compétences mises en jeu et participe à leur
conceptualisation, … ”.
Bien entendu, les linguistes et les didacticiens se sont depuis
longtemps intéressés aux interactions sociales et aux
situations dans lesquelles les échanges verbaux sont
cruciaux.
La notion de compétence (Rappel)
Pour Le Boterf :
La compétence ne réside pas dans les ressources
(connaissances, capacités…) à mobiliser mais dans la
mobilisation même de ces ressources. La compétence est de
l’ordre du “ savoir mobiliser ” (Le Boterf, 1994, p. 16).
L’analyse retrouve ici des savoirs théoriques (connaissances
déclaratives et procédurales, en général verbalisables), et des
savoirs d’action (savoir-faire, à la limite des routines en
général ).
Récapitulatif des compétences relationnelles clés.
Tous les éléments constitutifs de l’autorité relationnelle
(leadership pour les anglicistes) sont intéressants à renforcer.
Ces éléments sont source de progression permanente pour la
vie. Qu’est-ce qui fait que l’on perçoit l’autorité relationnelle
d’une personne ?
La responsabilité est un élément déterminant. Il s’agit de la
façon dont l’individu face à une situation problématique
cherche à trouver les causes et les solutions en n’étant pas
toujours en train de les chercher hors de lui. (…).
Le sens de la responsabilité d’une personne croît quand elle
fait attention à ses relations sur quatre niveaux : ce qu’elle dit,
ce qu’elle fait, ce qu’elle laisse dire et ce qu’elle laisse faire.
L’initiative relationnelle : c’est la capacité à savoir clairement
ce qu’on veut, ce qu’on pense, à dire ou à demander pour soi.
Elle s’oppose à la soumission et au désir premier de faire
plaisir aux autres.
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L’écoute active : capacité à s’intéresser vraiment à l’autre et à


se départir de ses a priori.
L’autonomie : connaissance de ses forces et acceptation de
ses limites. Capacité à alerter à temps quand des difficultés
personnelles font jour et à se faire aider sans se sentir
minable. L’autonomie se distingue des comportements
dépendants et indépendants.
La force de conviction : très connectée à la qualité de
l’écoute, c’est la capacité à développer des propos qui
prennent en compte le point de vue de l’autre tout en faisant
état de sa propre conviction. C’est savoir parler pour être
compris et non parler pour se faire plaisir !
La capacité à conduire des confrontations quel que soit le
statut de l’interlocuteur.Il s’agit là, de la capacité à ne pas
laisser des désaccords dans le flou, à ne pas laisser se
développer des conflits larvés.
La capacité à ne pas pérenniser des dysfonctionnements
latéraux : c’est le cas des collaborateurs qui osent dire à un
collègue leur point de vue sur un mode de fonctionnement
qu’il trouve inadapté même en n’étant pas le manager de ce
collègue. C’est fuir les attitudes moutonnières.
La capacité à coopérer sans craindre que ses apports soient
dilués dans une équipe (…)
Retenons :
Les compétences sont :
-des capacités d’action, “ ensemble de capacités
communicatives (attention conjointe, requête, ordre,
intention, etc.), que l’on peut redéfinir comme la construction
des significations liées aux actions humaines. Les
productions sonores impliquées dans ces processus
interactifs n’ont alors qu’une valeur illocutoire. Quand
apparaît le langage proprement dit, des formes locutoires (ou
signes) sont intégrées au processus et l’enfant développe
rapidement des capacités d’action verbale ou langagière ”
(Dolz, Pasquier et Bronckart, 1993) ;
-des capacités discursives, grâce auxquelles les locuteurs
construisent et se servent de” critères leur permettant
d’effectuer un choix parmi les modèles discursifs disponibles
dans l’environnement langagier ” (ibid.) ;
- des capacités linguistico-discursives, divisées elles-mêmes
en “ cinq ensembles d’opérations impliquées dans toute
production langagière : des opérations de planification, de
structuration temporelle, de cohésion, de connexion et de
modalisation ”

Préparer et présenter un projet personnalisé(mémoire en


l’occurence) en essayant d’intégrer un élément d’ordre
cognitif, un élément d’ordre motivationnel et un élément
d’ordre méthodologique.
Donc la didactique de la communication doit responsabiliser
l’étudiant en le rendant plus autonome, plus réflexif,
dynamique et interactif dans ses différentes interventions en
langue française (débat, travaux de groupes, exposé,
soutenance, entretiens, résolution de situations-problèmes et
d’autres tâches en formation universitaire qui le préparent à la
formation professionnelle et à l’insertion dans la vie
active).Elle doit également prendre en charge les non-
participants:là s’avère l’importance des techniques
d’animation universitaire et le coach pédagogique.
Des domaines de compétences en décloisonnement:

1. Production écrite
Elle vise la construction de textes (commentaire de
textes,dissertation,synthèses de textes,résume de
textes,analyse de textes ,mémoire,…).A ce niveau,il faut tenir
compte de trois phases:
-conception,
-mise en oeuvre;
-révision et réecriture.

2.Communication orale;

3.Lecture.
« A partir de différents travaux – enquêtes, recherche
documentaire, résumés, réécriture de textes et autres
exercices autour du texte – on s’efforcera par l’acquisition
d’outils fondamentaux de mieux structurer ses textes et
d’atteindre la rigueur dans l’expression. On cherchera
particulièrement à reconsidérer sa propre écriture, en se
distanciant des habitudes acquises.
Si l’objet de ces travaux reste la production écrite individuelle
et collective, le travail de groupe et l’expression orale en
seront les moteurs.
Participation active demandée. »
Le langage : analyse, interprétation, argumentation

« L’analyse de textes (articles de presse, textes publicitaires,


etc.) et des situations de communication dans lesquelles ils
sont produits, sera l’occasion d’introduire différentes notions
du domaine de la sémantique et de la pragmatique :
notamment celles d’implication, de présupposition,
d’argumentation,de modalisation,…

Ces notions seront utilisées dans le cadre de travaux :


analyses et commentaires, productions textuelles.

Cette problématique, qui concerne le sens des énoncés, les


effets de sens, les possibles interprétations, nous paraît
particulièrement opératoire … »Jean-Noël Darde

Compétences visées:

I Argumenter à l’écrit et à l’oral:

« De la plaidoirie de l’avocat à l’allocution politique, du


message publicitaire à la négociation commerciale, de la
discussion amicale à la soutenance d’un mémoire ou d’une
thèse, les techniques d’argumentation, héritées de l’ancienne
rhétorique sont partout présentes. » . Alex-Louise
TESSONNEAU

Objectifs :

- Apprendre à argumenter aussi bien à l’oral qu’à l’écrit

- Développer dans ce domaine, la précision, la rigueur, l’esprit


d’analyse.

Déroulement

- Divers supports (discours médiatiques, textes à


thèse,mémoire de fin d’études,entretiens divers rapports,
tracts, débats,textes à fautes serviront à étudier les méthodes
adoptées dans les différents cas, les enchaînements logiques,
les différentes façons de convaincre, séduire, émouvoir à
l’oral et à l’écrit.

- Des exercices écrits et oraux permettront de développer les


techniques et pratiques dégagées précédemment.

II Expression orale : nouveau regard sur soi

« Pratique de l’expression orale à partir de courtes


interventions individuelles enregistrées à la vidéo.

Le travail d’observation en groupe et l’analyse individuelle


des documents enregistrés permettent progressivement à
chacun de reconnaître ses modes d’expression à l’oral et de
développer un nouveau regard sur soi et sur les autres. »
Cristina MARTINEZ-BISETTI

L’expression orale : vers une expression plus juste, plus vraie

« Développer une autre relation à soi, par l’écoute intérieure


et l’écriture. Travailler sur soi pour se tranquilliser, se libérer
des habitues d’écoute réactives intérieures et extérieures.
Ecrire pour libérer le sens personnel qui se tisse, s’élabore,
s’imagine, se dévoile en nous à partir de ce nouveau calme.
Partage à l’oral du sens défini ainsi en chacun. » Christina
MARTINEZ-BISETTI

Expression écrite et orale

Ce cours de méthodologie s’adresse aux étudiants qui


désirent gagner de l’aisance à l’écrit et à l’oral.

Les objectifs sont de :

- faciliter le passage à l’écrit.

- écrire pour être lu et compris.

- prendre la parole en groupe, défendre une idée face à un


auditoire.

- savoir présenter oralement un travail écrit.

Déroulement : sous forme d’atelier, alternance d’exercices


pratiques, de travaux individuels et en groupe. Brigitte
RAMONT

L’attention de l’étudiant doit porter sur les paramètres


suivants pour développer son potentiel langagier et
communicationnel:

a) des facteurs d’ordre linguistique: mobiliser le lexique et les


structures conformément aux exigences de la situation
-support;

b) des facteurs d’ordre psychologique :mettre les étudiants


en confiance (aussi par les formes de travail proposées) en
fixant des tâches et en élaborant des consignes qui
déclenchent la prise de parole. La tâche proposée doit avoir
du sens pour l’étudiant et pour son sa formation univeristaire.

les trois phases de l’expression

1. l’élaboration de la pensée : ce qui doit être dit et comment


en relation avec la situation et l’interlocuteur (trouver les
idées qui répondent à la nécessité de la communication) ;

2. l’élaboration du discours, la formulation : la transformation


de ce qui doit être dit et comment en phrases (mobilisation
des moyens linguistiques dont l’étudiant dispose : lexique et
grammaire) ;

3. la réalisation sonore et gestuelle du message(voix,débit-


intonation,pauses)

Mettre les étudiants en situation de communication doit


constituer un souci majeur del’enseignant pour l’entraîner à
pouvoir et vouloir s’exprimer et communiquer devant ses
camarades et ses professeurs.

Etudiants,voici quelques recommandations à respecter lors


de toute prise de parole ,surtout quand vous devez présenter
un exposé:

- Vous devez être très sélectif dans le choix des informations


que vous allez présenter. La plupart des exposés courts
peuvent contenir une idée au maximum. –Résistez à la
tentation de dire tout ce que vous savez: Vous n’avez le
temps que de présenter les choses les plus intéressantes.

. La sophistication dans l’expression orale n’est pas corrélée


avec la sagesse, l’originalité ou l’intelligence, mais bien avec
l’ennui et l’étonnement de votre public.

On fait de la recherche pour raconter une histoire, en


décrivant comment on a choisi le problème, quels sont nos
objectifs, comment nous les avons explorés, quels sont les
données et les résultats, et quelle est la morale de l’histoire
(la conclusion). Evitez une organisation style article.

- Préparez vos deux premières phrases comme si elles étaient


des slogans publicitaires pour vous-même et votre exposé. Il
s’agit de capturer l’attention des auditeurs dans premières
phrases.

- Attirez d’emblée l’attention avec une question rhétorique,


une anecdote, ou un paradoxe. Faites l’hypothèse que vos
auditeurs sont des étudiants de candidature (restez simple).

8- En préparant votre exposé, considérez les étapes


suivantes:

Ecrivez sur des fiches les points que vous voulez faire

Assemblez ces fiches en un “aperçu”

Révisez l’aperçu en vous concentrant sur les transitions

Ecrivez votre exposé comme si vous le disiez ;* travaillez la


présentation orale, pas le style écrit

Faites un nouvel aperçu de votre version écrite

Entraînez-vous à dire votre exposé à partir de la version écrite

Préparez-vous devant un miroir et chronométrez-vous. Faites


en sorte de pouvoir faire votre exposé en 11 ou 12 minutes

Apprenez à donner votre exposé à l’aide d’une seule fiche, ou


mieux, de mémoire
-Décrivez le problème que vous explorez en termes concrets
et spécifiques. Aidez les auditeurs à comprendre les détails
importants avant de généraliser.

- Décrivez exactement quelles réponses les sujets devaient


donner, en donnant un ou plusieurs exemples.

- Rien ne vous force à décrire chaque condition, chaque


résultat, ou chaque analyse. En particulier, éliminez de votre
exposé tous les résultats qui ne sont pas clairs ou qui sont
difficilement interprétables. Votre objectif est de raconter une
histoire simple et cohérente, et pas de transmettre la vérité
crue avec tous ses défauts. La première règle est de raconter
une histoire simple, pleine de suspense, qui se termine bien,
et qui n’est pas ennuyante. Eliminer certains détails n’est pas
la même chose que falsifier ses données. Les exposés sont
faits pour convaincre, les articles pour corriger le tir et donner
les détails.

- Résumez votre idée principale et concluez clairement.


Indiquez clairement au public quand vous avez terminé, par
exemple en vous reculant, en souriant et en disant “Merci”.
Applaudissez-vous les uns les autres à la fin de vos exposés.
Demandez s’il y a des questions et attendez * très longtemps.

- Ne vous souciez pas de devoir répondre à des questions


difficiles ;* la plupart du temps, il n’y en aura pas. Vous en
savez plus sur la recherche que vous décrivez que n’importe
qui d’autre dans la salle. Ne soyez pas intimidé par la
présence de personnalités dans la salle: la plupart d’entre
elles sont en train d’essayer de comprendre ce que vous avez
fait et ne posent que des questions simples.

-Si on vous pose une question à laquelle vous ne savez pas


répondre, il est acceptable de dire “Je ne sais pas” ou “C’est
une question difficile à laquelle je n’ai pas pensé” ou “J’aurai
besoin de temps pour penser à cela” ou encore “Bonne idée *
c’est une suggestion à essayer dans une expérience
ultérieure”. Vous ne devez pas avoir des réponses
instantanées à tout. Si vous ne comprenez pas une question,
demandez qu’on vous la reformule. Si on vous pose trois
questions à la fois, répondez à une des trois et passez à une
autre personne.

- Demandez à un ami de vous poser une question que vous


avez préparée à l’avance. Souvent, le public a besoin de
temps pour formuler ses questions.

- Souriez, ayez l’air sympathique et content d’être là. Parlez


clairement

Stratégies pour manifester sa capacité de se mettre


intuitivement à la place de son prochain, de ressentir la même
chose que lui, de s’identifier à lui

1. Accorder une importance aux attitudes réceptives des


auditeurs.

2. Tenir compte des nouvelles informations et cerner les


nouveaux acquis découlant de la communication même.

3. S’adapter à l’auditeur pour capter sa possibilité de


raisonner, son pouvoir réel d’agir, sa capacité de s’émouvoir,
sa façon de percevoir les faits, sa capacité de comprendre
telle approche, les valeurs qu’il respecte, les mobiles qui
expliquent sa présence à l’exposé

4. Ouvrir l’accès aux récepteurs récalcitrants en modifiant ses


propres attitudes communicationnelles : soulever des
émotions, favoriser les objections, respecter les dissidences
et faire naître des motivations.

5. Établir un contrat d’interaction et d’adhésion au


discours avec ses auditeurs

6. Exprimer ses besoins, ses sentiments, ses raisons pour


entrer en relation avec les auditeurs : exploiter dans ses
phrases l’affirmative, la dubitative, l’interrogative,
l’impérative, la conditionnelle et la concessive.

7. Vérifier les sentiments de ses auditeurs, s’assurer qu’ils


ont compris

8. Ressentir vivement son auditoire, tendance à se laisser


guider par lui
9. Provoquer une réaction à quelque chose pour produire une
prise de conscience chez ses auditeurs ; faire anticiper les
auditeurs dans l’action désirée.

10. Entretenir des relations agréables avec ses auditeurs :


être de connivence avec les pensées et sentiments de son
groupe ; répéter ses pensées en des formes variées.

Processus pour manifester sa capacité d’être sûr de soi, de


ses possibilités

1. Développer un raisonnement : le trac ne disparaîtra jamais,


car il est une réponse organique normale qui cependant il
diminue en développant un raisonnement.

2. Se présenter aux destinataires avec l’idée de dire ce qui


pourra les intéresser ou de répondre à leurs attentes.

3. Posséder son sujet. Cela permet de s’exprimer avec


conviction.

4. Établir le sens de ses idées, son plan de


communication, ses attitudes et procédés aident à acquérir
l’assurance en un public bienveillant.

5. Apprendre à parler dans une action graduée, organisée.


Vaincre les difficultés de façon morcelée.

6. Ne pas chercher à trop réussir : vous risquez de surestimer


vos capacités qui s’évaporeraient quand surviennent les
déceptions de ses performances.
7. Ne pas s’élever au-delà de ses propres valeurs, avancer
humblement.

8. Ne pas focaliser sur les insuccès, mais plutôt sur les


réussites graduelles : travailler l’auto-correction

9. Avancer graduellement, il ne faut pas que les gens vous


voient venir d’un seul coup.

10. Apprendre à respirer profondément plusieurs fois


11. Imaginer le lieu de parole que vous allez occuper.

12. Montrer que vous êtes sûr de ce que vous énoncez

13. Ne pas attendre d’être parfait en tout : est requis un effort


pour offrir le meilleur de soi-même

14. Ne pas laisser votre timidité vous envahir.

15. Ne pas se présenter devant le public sans préparation.x

16. Les symptômes du trac : les mains

deviennent moites, les jambes flageolent, les

joues s’empourprent, les aissettes rigolent, le

cœur cogne, la gorge se resserre, la mémoire

s’estompe, la voix tremble et les intestins se

relâchent
Processus pour manifester sa capacité d’apporter des
arguments probants (qui constituent une preuve)
1. Conduire les pensées, les actes, les paroles et les gestes à
l’impact ou la portée du message.
2. énoncer les convictions profondes, le principe auquel on
croit fermement.
3. Trouver l’approche qui sied au groupe, à son talent et à ses
moyens.
4. Se concentrer sur ce que tu dis et sur ce que tu fais.
5. être un modèle à suivre tellement est grande ta cohésion
mentale et corporelle avec ce qui est dit.
6. Persuader les gens par la profondeur de son idée et par la
voltige de sa logique, de son raisonnement.
7. Rapporter ce que les autres ont exprimé, penser par soi-
même mais exprimer une opinion fondée.
Inutile de rappeler que les principaux rôles incombant aux cfi
étaient et sont toujours la formation initiale et continue dans
différents modules, aussi bien des enseignants que des chefs
des établissements primaires.
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Mais à l’avènement de la Nouvelle Charte d’Education et de


Formation, et conformément aux différentes clauses qui
régissent le système éducatif, le projet restructuration des Cfi
comme étant des établissements de formation de Cadres non
universitaires,il s’avère déterminant que ces derniers se
voient impliqués dans la recherche pédagogique en
coordination avec d’autres partenaires telles que les
Universités ,les AREF les écoles d’application et les
délégations pour mieux concrétiser les réformes préconisées,
mais qui tardent à aboutir car la qualité de l’enseignement est
toujours défaillante.
Je poserai quelques questions que je juge pertinentes :
Pourquoi toutes les démarches entreprises par le Ministère de
l’Education Nationale et ses différents partenaires sont loin
d’atteindre les objectifs de réforme tant souhaitée ? Les
problèmes de la réforme concernent uniquement les Manuels
scolaires ?la Formation initiale et continue des enseignants ?
Les curricula ? L’encadrement pédagogique ?l’absence d’une
morale professionnelle suffisamment mûrie ? L’absence des
premiers concernés qui sont les enseignants dans les plans
de réforme ? La discontinuité dans la gestion de la chose
pédagogique dictée par la mobilité des responsables du
MEN ? L’absence d’une stratégie personnalisée et clairement
définie ? L’inadéquation du système pédagogique aux
exigences du marché de la formation et de l’emploi ?
L’absence de synergie entre associations opérant en matière
de qualité et les initiateurs des réformes ? L’absence d’une
stratégie d’évaluation et de régulation clairement définie
accompagnant ces réformes ?…..
Je pense que le problème majeur source de toute la crise que
traverse notre système éducatif depuis bien des années est
consécutif à l’absence d’un créneau on ne peut plus crucial
qu’est la recherche pédagogique qui constitue un véritable
levier porteur et prometteur des champs didactique et
pédagogique.
Dites-moi SVP comment peut-on,espérer sonder le degré de
pertinence ,d’adaptabilité,d’éducabilité et d’efficacité de notre
système pédagogique, innover, expérimenter ,souscrire à la
qualité,en l’absence d’une politique de recherche
pédagogique qui impliquerait plusieurs acteurs de différents
statuts, sous forme de groupes ou de noyaux de recherche
suffisamment structurés, financés et encadrés pour assister
une école qui se veut citoyenne,moderne,efficace et
innovante ?
Un autre volet est digne d’être soulevé, vu son importance en
matière de fondement et de documentation sous forme d’une
banque de données dans différents champs de la pédagogie
et de la didactique.Les quelques questions qui suivent
peuvent piquer notre curiosité, nourrir nos réflexions pour un
véritable débat au niveau régional et national.
1. Qu’est ce qui nous empêche d’avoir des banques de
données –pour ne parler que de des curricula de
l’enseignement du français langue étrangère- qui soit
accessible à toute personne intéressée par l’évolution de
notre système pédagogique(depuis l’indépendance jusqu’à
nos jours) ?

-au niveau du discours relatif à l’enseignement de la lecture et


des fondements théoriques qui sous-tendent les différentes
approches autrefois en vigueur ;
-au niveau de l’enseignement de l’écrit,
-au niveau de l’enseignement de l’oral ;
-au niveau de la gestion des classes à cours multiples
-au niveau de l’évaluation des manuels scolaires
-au niveau de l’analyse de pratiques de classes et de leur
répercussion sur le créneau qualité
-au niveau des causes de l’échec scolaire et la politique de
lutte contre toutes les formes de déperditions,
-au niveau de travaux entrepris par des équipes de recherche-
action pour formaliser, accompagner, concrétiser les
réformes à entreprendre, innover, expérimenter, sous l’égide
du Ministère tutelle et en concertation avec différents
acteurs(associations et autres)
Fondements du projet :
L’ouverture des établissements sur le milieu environnant est
une exigence incontournable pour une école citoyenne qui se
veut une véritable locomotive de développement,
La tendance en Sciences de l’éducation, en Ingénierie de le
formation, est au regroupement,à des synergies spécialisées
qui stipulent concertation,partenariat,gestion fédérée,regards
croisés pour optimiser la rentabilité ;
Inutile de rappeler que l’apprentissage d’une langue étrangère
suppose une maitrise minimale des quatre
skills:comprendre,parler,lire et écrire.Entendons-nous bien
que la production doit s’appliquer aussi bien à l’oral qu’à
l’écrit.
Mais on constate avec amertume que l’enseignement de l’oral
est loin de s’ajuster aux spécificités des apprenants pour les
mettre dans des situations
motivantes,fonctionnelles,pragmatiques et
interactives,authentiques ou simulées qui soient en mesure
d’impliquer les élèves pour leur permettre d’apprendre
effectivement l’oral selon des approches appropriées aux
besoin du public ciblé.
Il ne faut pas nier que beaucoup d’efforts sont fournis en
amont pour repenser le processus et donner du sens aux
activités orales.Mais il s’avère qu’en aval les résultats
obtenus sont peu satisfaisants,selon les régions,les
conditions d’exercice des enseignants et selon des
contingences extra-pédagogiques.
J’essaie ,pour inciter à réfléchir et a voir profondément et clair
la problématique qui n’est pas toujours maitrisée,de poser un
certain nombre de questions que je juge pertinentes.
1.l’oral jouit-il toujours d’une priorité dans nos classes(tout
niveau confondu);
2.les progressions et les compétences visées sont
véritablement ajustées aux spécificités de nos élèves?

3.Les différentes activités programmées dans différents


domaines d’apprentissage sont-elles suffisamment
décloisonnées pour permettre un apprentissage
suffisamment dosé et équilibré?
4.Les élèves jouent-ils pleinement leur” métier d’élèves” en
situation d’apprentissage de l’oral?
5.Les enseignants arrivent-ils à se décentrer pour mettre les
élèves dans de véritable situations d’interactions
linguistiques ,communicatives et affectives?
6.Les stratégies mises en œuvre(stratégies d’enseignement et
stratégies d’apprentissage)sont elles murement réfléchies et
savamment investies?
7.Les séances accordées à l’oral sont-elles qualitativement
porteuses et prometteuses?
8.Les stratégies métacognitives sont elles mobilisées chez
nos élèves pour leur permettre de se distancier vis-a-vis de
leurs prises de parole et de s’auto-réguler,aidés par leurs
enseignants?
9.Les stratégies préconisées en matière de qualité sont -elles
vraiment qualitatives?
10.L’environnement psycho-pédagogique est-il promu de
façon à déclencher un véritable et efficace apprentissage de
l’oral?
11.Les stratégies de suivi et de régulation sont-elles en
mesure de venir en aides au bon nombre d’apprenants en
difficultés?
12.La formation continue est elle suffisamment ficelée pour
aider les enseignants à faire échec à l’échec?
13.L’oral est-il suffisamment valorisé en situations scolaires
et extra-scolaires pour inciter les apprenants à mieux
s’investir en la matière?x
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