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2- Plan du cours

Chapitre 1 : Généralités
1- rappel: le transport et ses modes
2- structure du commerce international
a. notion d’échange
b. notion des flux

Chapitre 2 : Transports et Echanges Internationaux


1- les échanges maritimes internationaux:
a. routes et les infrastructures
2- échanges aériens internationaux.

Chapitre 3 : les Echanges avec l’Afrique


1- le commerce extérieur de l’Afrique
2- le commerce extérieur du Congo

Chapitre 4 : Les échanges en Afrique


1- Les échanges inter-régions;
2- Les échanges du Congo avec la CEMAC.

Introduction :

La géographie des transports est la branche de la géographie qui s'attache à l'étude des mouvements de
marchandises, de passagers et d'informations, ainsi que des infrastructures qui les sous-tendent. Elle
s'intéresse aux attributs et aux contraintes de l'espace en vue de les mettre en relation avec l'origine, la
destination, la nature et la raison d'un mouvement.
Dans l’histoire de nos sociétés, l’homme a toujours cherché à réduire la durée et le coût des
déplacements (l’espace) pour exercer ses activités tels que l’échange. L’échange est le mécanisme qui
permet d’obtenir un bien ou un service en cédant un autre bien ou un autre service, ou de la monnaie.
Ainsi pour réaliser toutes ses activités, l’homme fait recours au transport.
Les transports sont indispensables pour la promotion des activités économiques, le développement et
la prospérité de tout pays. Ils jouent Indubitablement un rôle capital au sein de l'économie de par son
omniprésence dans la chaîne de production et ce, à toute échelle géographique. Le transport se
conçoit comme une composante intégrale du cycle de production-consommation.
D’une part, l’objectif de ce cours est de vous apporter une connaissance technique des échanges
internationaux c'est-à-dire la provenance et la destination des biens échangés et d’autre part les objectifs
spécifiques qui vont vous permettre :
 De cerner la structure du commerce international.
 D’appréhender les grands courants de trafics mondiaux
 De situer l’impact des regroupements mondiaux sur l’évolution des échanges commerciaux
Chapitre I : GENERALITES

I- Notion de transport :

Le transport a été pendant longtemps considéré comme un facteur neutre, une opération non productrice
parce qu’il ne créait pas de biens réels. Néanmoins, cette attitude à l’égard du transport a bien évoluer à
partir du moment que l’on a admis ‘’que produire, ce n’est pas transformer de la matière mais c’est créer
de la valeur’’
Le développement économique et social de tout pays dépend largement de la qualité de ses services de
transport en raison du rôle considérable que joue ceci dans l’efficacité des échanges commerciaux. En
effet, le commerce international nécessite une phase capitale qui est l’acheminement des marchandises
entre le lieu de production et le marché à l’étranger.
1- Définition :

On entend par transport tout déplacement de personnes, de marchandises ou de matériel assuré par des
équipes de travail et des équipements spécialisés dont la fonction est uniquement de déplacer les
hommes ou les marchandises.
Par cette définition ; on comprend que qu’il existe deux types de transports, des personnes et des bien
qui ses pratiquent à travers 4 modes.
2- Les modes de transports :

a- Maritime :

Il englobe tout ce qui vogue sur les flots. De nos jours les navires ne servent presque uniquement qu’à
transporter de très grosses cargaisons sur de très grandes distances. C’est-à-dire c’est le mode de la
massification par excellence.
Les frais d’exploitation, par tonne, et par mille marins d’un navire sont les plus bas de tous les modes de
transport. Il est le mode de transport le plus économique mais le plus lent de tous.

On y trouve ; les vraquiers, navires citernes qui transportent les marchandises liquides telles les produits
pétroliers ou les huiles comestible, et les portes conteneurs.
Nb : le transport des personnes dans ce mode, n’influence plus assez, mais néanmoins on peut y noter les
voyages en croisière.
b- Le transport ferroviaire

Le chemin de fer est un peu plus rapide que le navire, mais il est aussi considéré comme un transporteur
lent. Il a une capacité de chargement nettement inférieur à celui du navire
c- Transport routier

Le transport routier utilise les voies publiques. Les routes et les rues sont des voies publiques dont la
construction et l’entretien sont à la charge des pouvoirs publics. Les transporteurs routiers partagent les
routes avec la population en général.
C’est le transport de souplesse, car il permet de faire du porte-à-porte.
d- Le transport aérien

Il est de loin le plus rapide des quatre modes. Il est aussi le plus cher. Bien qu’il soit rapide, ce genre de
transport a de sérieuses limites quant au poids des colis. De plus la plus part des aéroports se situent hors
des centres villes. Les avions, contrairement aux camions ou même aux trains, ne peuvent se poser dans
une cour arrière. Cela nécessite le jumelage du transport aérien au transport de surface, ce qui entraîne
des coûts supplémentaires. Le transporteur aérien qui veut offrir un service de porte à porte doit utiliser
des camions de ramassage et de livraison des colis.
NB : Avant d’utiliser un mode de transport, il est bon de bien analyser ses besoins en transport et de
comparer les quatre modes, leurs avantages et leurs inconvénients.

Structure du commerce international


Aucun pays ne dispose sur son territoire de tous les biens nécessaires à la satisfaction de ses besoins ; il
lui faut donc importer ces produits. Ainsi, pour obtenir les monnaies étrangères (devises) nécessaires au
paiement des importations, il doit exporter :
1- Les politiques économiques relatives aux importations (M) :

Afin de protéger la production nationale de la concurrence étrangère, les Etats interviennent dans le
commerce international en règlementant l’entrée des marchandises étrangères sur leur territoire. L’outil
important de cette protection a été pendant longtemps le droit de douane. Un outil additionnel est apparu
en début de 1930 : celui des restrictions quantitatives.
a- La protection douanière

Le droit de douane perçu à la frontière sur les marchandises étrangères augmente les prix de celles-ci et
place la production similaire nationale dans les meilleures conditions de concurrence. Il peut être calculé
d’après la nature de la marchandise (et ou on parle de droit spécifique) ou d’après la valeur de la
marchandise (on parle de droit ad valorem) :
Le droit spécifique est celui fixé en francs par unité de marchandise taxée.

Exemple : 25F par litre d’huile importé, 13000F par tonne de ciment importé, etc.
Le droit ad valorem est celui fixé en fonction de la valeur de la marchandise importée. Il peut alors
s’exprimer en pourcentage.

Exemple : 15% du prix de la marchandise importée.


Le tarif douanier peut être autonome, c'est-à-dire fixé par le pays, ou conventionnel c'est-à-dire fixé en
accord avec un ou plusieurs autres pays.
a) Les restrictions quantitatives : le contingentement

Le droit de douane n’empêche pas de façon radicale l’importation des biens étrangers. Les entreprises ou
les particuliers, en effet peuvent continuer à importer les marchandises de leur choix s’ils ont les moyens
financiers nécessaires pour payer des droits de douanes. En 1930 c'est-à-dire le lendemain de la crise
économique mondiale en
S’avérant insuffisant pour lutter contre la concurrence étrangère, que les pays ont mis au point une
nouvelle technique de protection que constitue le contingentement.
Le contingentement est la limitation par voie d’autorité de la quantité d’une marchandise admise à
l’importation pendant une période de temps déterminée. Il est mis en œuvre à travers la délivrance
d’autorisation d’importer connue sous le nom de licence d’importation.

2- Les politiques économiques relatives aux exportations :

Les politiques économiques relatives aux exportations cherchent à encourager les exportations
contrairement aux politiques économiques relatives aux importations qui cherchent à freiner celles-ci. En
effet les exportations ne font l’objet de contrôle restrictif que dans des situations exceptionnelles
(situation de guerre).
Parmi les raisons qui militent en faveur des avantages accordés aux exportations (X), l’on peut citer la
volonté des Etats de rechercher des débouchés pour leurs produits à l’extérieur, ainsi que le souci
d’accroître leurs recettes en devises.
L’encouragement des exportations se fait grâce à divers moyens tels que : les avantages fiscaux et
douaniers ; un système favorable d’assurance-crédit (il encourage les exportateurs à prendre des
risques considérables) ; une facilité de crédit bancaire.

III- Notions d’Echanges et de Flux :

La plupart des objets de la vie courante sont conçus, fabriqués, assemblés, vendus aux quatre coins du
monde. Le développement des échanges mondiaux de marchandises est une des composantes
fondamentales du processus de mondialisation à l'œuvre aujourd'hui.

1- Définition :

L’échange est le mécanisme qui permet d’obtenir un bien ou un service en cédant un autre bien ou un
autre service, ou de la monnaie. Il concerne une multitude de biens, de services, d’acteurs, d’origine et
de destination.
Les échanges internationaux de biens et services se sont développés grâce à 3 groupes de facteurs qui
sont :
 La promotion de la libéralisation des échanges par les organisations internationales
 Le financement des échanges par les organisations internationales
 Le développement des espaces économiques régionaux.

Ainsi les échanges mondiaux n’ont cessé de croître entre diverses zones géographiques grâce à la
libéralisation des échanges et le développement des différents moyens de transports.
a- Objectifs :

L’échange se justifie par l’intérêt qu’y trouvent les coéchangistes. Les fondements de l’échange
international peuvent s’expliquer par la complémentarité des économies et la logique de spécialisation
(commerce inter- branches). Ils reposent également sur une logique de similitude telle qu’on la retrouve
dans le commerce intra-branche. Ils constituent des éléments explicatifs de décisions économiques en
matière d’échanges internationaux. Au final, les flux mondiaux d’échange de marchandises et de
services (par pays et par produit) reflètent la division internationale du travail.
2- Notion des flux :

Les échanges mondiaux sont appréciés à travers les volumes de flux sur un période donnée.
Un flux est un courant de marchandises, mais aussi de capitaux, d’informations ou encore de migrations
humaines. L’émission d’un flux revoit généralement à l’émission d’un autre de sens contraire. Ce qui
forme un couple de flux, et qui constitue un échange.
Généralement il existe trois types de flux :
- Informationnel : les informations

- Physiques : la marchandise

- Financiers : le paiement, monnaie.


Source : Trafic mondial des aéroports, ACI, Octobre 2013
CHAPITRE II: TRANSPORTS ET ECHANGES INTERNATIONAUX
Le secteur des transports est fondamental dans la vie de nos sociétés où chacun se déplace
continuellement, où la plupart des produits consommés viennent d’ailleurs et où circulent
continuellement l’argent, les images et les informations.
Que les transports s’arrêtent (pour cause d’intempérie ou de grève) et c’est toute la vie économique qui
est mise en léthargie.
Par principes, le transport international inter-continent est réalisée essentiellement par deux modes de
transports (aérien et maritime), que chacun transporte soient des personne ou des marchandises.
Avoir claire chacun de ces modes s’est spécialisé sur un type de transport donné. Tels que le transport
maritime, il s’est spécialisé dans le transport des marchandises, et l’autre dans le transport des personnes.
Dans ce chapitre nous parlerons plus du transport des marchandises.

I- Les échanges Internationaux :

Les échanges internationaux désignent l'ensemble des transactions transfrontières qui peuvent se
produire, tous les ans, entre les agents résidents d'une nation étudiée et ceux du reste du monde. Ils
regroupent donc les flux de marchandises, de services, de travailleurs, de moyens de paiement, et de
capitaux.

1- Commerce international :

Depuis la fin du XXe Siècle, les flux mondiaux (de marchandises et de services) connaissent une
croissance considérable et cela ne cesse d’augmenter.
Par exemple la valeur des exportations mondiales des services commerciaux et des marchandises sont
passées de 6 347 milliards de dollars en 1995 à plus de 23 874 milliards de dollars en 20145.
Dans cet ensemble, c’est le commerce des marchandises qui représente une grande part même si depuis
près de deux décennie que le volume des services presque triplé.
Les marchandises exportées sont principalement de trois types :
Les produits manufacturés ; c’est-à-dire les produits transformés dans les usines.

Les produits agricoles ;

Les combustibles et miniers, tel que le pétrole et autres minerais solides et liquides.
En effet, plusieurs facteurs expliquent cette forte progression du commerce mondial :
Le progrès technologique des moyens d’information et de communication ;
Des longues années de croissance économique, ont permis malgré des périodes de crise, une hausse de la
production des marchandises ;
Généralisation du libéralisme, initié par l’OMC visant à baisser les droits de douanes
L’explosion démographique ;
Baisse du coût du transport maritime ;

Le commerce international des marchandises est essentiellement entretenu par le transport maritime.
2- L’essor du transport maritime des marchandises :

Il est le mode de la massification des flux. Il présente à lui seul 90 à 95% des échanges mondiaux.
Plusieurs facteurs expliquent cette position :
Le Gigantisme des navires qui est toujours en croissance : avec des navires pouvant transporter jusqu’à
21000 EVP ;

L’utilisation des conteneurs (inventés en 1956), qui simplifie le transport des marchandises en permettant
d’améliorer le taux des remplissages des navires, et simplifient également la manutention tout diminuant
les temps de chargement et déchargement.

Le développement de l’inter modalité (plateformes multimodales)

3- Pôles et flux des échanges :


Les échanges mondiaux de marchandises concernent en effet toutes les parties du monde, même si
certains pôles en concentrent encore l'essentiel.
En effet, Le commerce se concentre autour de 3 pôles, appelé la Triade composé de l’Amérique du
nord, de l’Asie du Sud-est et de l’Europe. Ces 3 pôles réalisent à eux seul près de ¾ des échanges
mondiaux :
L'Europe est en tête, avec plus de 42 % des échanges, mais les 2/3 de ces flux sont intra-zonaux :
l'Europe commerce d'abord avec elle-même.
L'Asie, au premier rang de laquelle figurent le la Chine, Japon et l'Asie du Sud-Est, assure 28 % du
commerce mondial.
L'Amérique du Nord, surtout les États-Unis, presque 14 %.

Ces trois pôles entretiennent entre eux des flux majeurs.


Les autres zones du globe (Afrique, Amérique du sud) représentent de flux plus modestes, avec
l’Afrique qui ne représente qu’une faible part de ce commerce (3% avec le RDM).

Récemment, les flux sud-sud – entre les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) par exemple se sont
fortement développés, ainsi que les échanges avec l'Afrique
A- Les principaux pays exportateurs et importateurs :
Tableau 1 : Les dix premiers pays ici, sont des pays appartenant à la triade :
Pays Exportation Importation
s (en s
milliards) (en milliards)
Chine 2.157 1.842
Allemagne 1.929 1.167
USA 1.576 2.409
Japon 683,3 672
Corée 577,4 478
Hongkong 496,9 590
Royaume 436,5 644
uni
France 551,8 625
Italie 499,1 453
Pays bas 526,4 574

II- Les infrastructures du transport maritime :


Une infrastructure est un Ensemble des installations, des équipements permanents qui conditionnement
le fonctionnement d’un organisme (ou entreprise), ainsi que l’activité économique d’une région, d’un
pays.
Les infrastructures du transport maritime sont essentiellement constituées des ports maritimes.

1- Port maritime :
Un port est une infrastructure construite par l'homme, située sur le littoral maritime, sur les berges d'un
lac ou sur un cours d'eau, et destinée à accueillir des bateaux et navires. D'autre part il existe des ports à
sec.
La place des façades maritimes dans la hiérarchie mondiale dépend de l’importance de leur arrière-pays.
Cela veut dire que plus une région est riche et peuplée, plus elle possède des grands ports. A l’intérieur
des plus importantes façades maritimes, on observe une hiérarchie entre les ports. La course au
gigantisme pousse les Etats à réaliser des aménagements très couteux envie d’attirer plus du trafic. Et
nous constatons que les grands ports appartiennent aux trois pôles du commerce mondial qui forment la
triade.
Parmi ces ports, on retrouve :
des hubs, qui sont des plus gros (Shanghai, Rotterdam…) :

Ils sont au centre d’un réseau ; ils reçoivent des marchandises du monde entier et les distribuent ensuite
aux autres Ports secondaires de la région.
Des ports d’éclatement (Dubaï, Singapour):

Ce sont des ports quasiment démunis d’un arrière-pays mais sont des véritables hubs, qui se sont
spécialisés dans la distribution des marchandises.
Ces pays sont ceux qui ont les plus grands ports maritimes au monde.
Tableau 2 : 2017 2016 Evolu en %
Evolution du
trafic en
millions
d’EVP par
port Ports (les
12 principaux
ports)
40,25 37,13 8,40%
1- Shanghai
(Chine)

33,67 30,9 9%
2- Singapour
(Singapour)

25,21 23,98 5,10%


3- Shenzhen
(Chine)

24,58 21,56 14%


4- Ningbo /
Zhoushan
(Chine)

20,76 19,58 6%
5- Hong Kong
(Chine)

20,47 19,43 5,40%


6- Busan
(Corée du
Sud)

20,37 18,89 7,80%


7- Guangzhou
(Chine)

18,26 18,01 1,40%


8- Qingdao
(Chine)

15,37 14,77 4%
9- Dubaï
(E.A.U)

14,99 14,5 -3,30%


10- Tianjin
(Chine)
13,74 12,39 10,90%
11- Rotterdam
(Pays-Bas)

11,98 13,18 -
12- Port
Kelang
(Malaisie)

3- Les routes maritimes :


Les routes maritimes sont constituées essentiellement par la circulation des flux maritimes. Ce sont donc
des route qui circulent entres les différentes façades maritimes.
Elles sont dominées par la circulation des flux entre les pays dits de la Triade, qui forment les principales
façades maritimes :
Route maritime entre Asie et l’Europe ;
Route maritime entre l’Europe et l’Amérique du nord ;
Route maritime entre l’Asie et l’Amérique du nord.

Illustration :

Source : internet

4- Les points de passage maritime :


Les routes maritimes empruntent des points de passage qui sont très stratégiques, il s’agit des canaux et
des détroits. Mais la concentration des flux dans ces points de passage pose différents problèmes :
Ces points de passage sont encombrés. Il faut parfois réserver son droit de passage plusieurs mois à
l’avance et patienter plusieurs jours pour emprunter un canal et un détroit.
Ils doivent s’adapter à la taille des navires qui sont de plus en plus grands ; ce qui nécessite des
investissements couteux en matière d’aménagement. Egypte en 2014
La concentration de la piraterie dans certaines zones (large de la somalie, détroit de Malacca).

a- Principaux passages stratégiques mondiaux : Il y’a huit principaux passages stratégiques dans le
monde :

1- Canal de Panama

2- Cap Horn

3- Détroit du Pas-de-Calais

4- Détroit de Gibraltar

5- Canal de Suez

6- Détroit de Bab-el-Manded

7- Cap de Bonne Espérance

8- Détroit de Malacca

Illustration :

A- Transport maritime des passagers


B-
Le transport de personnes par voie maritime a perdu beaucoup d'importance du fait de l'essor de
l'aviation commerciale pour ses qualités; il subsiste de manière significative dans seulement deux
créneaux importants : les traversées courtes et les croisières.

On peut y ajouter pour être complet les voyages d'exploration scientifiques et les courses sportives, qui
ne relèvent cependant pas à proprement parler du transport.

III- Transport Aérien :

Il désigne l’activité de transport de passagers ou de fret effectuée par la voie des airs, ainsi que le secteur
économique regroupant toutes les activités principales ou annexes concernant ce mode de transport.
Par définition c’est le mode de transport privilégiés pour le transport des passagers à l’international
(inter-continent). Car s’il faut 8heures pour un avions de relier Paris et New-York, pour un navire cargo
il lui faut une dizaine de jours pour traverser l’atlantique nord (Le havre-New-York).
Il est le mode le plus sûr, le plus rapide et le plus modernes de tous les modes de transport, mais
également le plus cher.
On enregistre une forte concentration dans les pays développés constituant la triade que nous avons vu
ci-dessus ; tant pour le transport des passagers que pour le transport des frets.
Illustration :

1- Transport des passagers :

Un nouveau record a été enregistré au niveau mondial, plus de 4,1 milliards de passagers ont été
transportés par l’industrie de l’aviation sur des vols réguliers en 2017, selon les chiffres provisoires
publiés par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Ce qui représente une
augmentation de 7,1% par rapport à 2016, le nombre de départs passant à environ 37 millions, et le trafic
en RKP (revenu passager kilomètre) augmentant de 7, 6%, en légère amélioration par rapport aux 7,4%
atteints en 2016. Et selon les prévisions de l’OACI, le nombre des passagers à l’international va encore
augmenter.
2- Transport aérien des marchandises :

Le volume du fret transporté est aussi en évolution.


En effet, Le fret aérien a généré un chiffre d’affaires annuel évalué par l’Association Internationale du
Transport Aérien (IATA) à 47,8 milliards de dollars en 2016. Les avions ont embarqué 53,9 millions de
tonnes de fret en 2016.
A nos jours, l’aérien ne représente qu’un faible pourcentage du volume du fret mondial (environ 5 %),
mais environ 35 à 40 % en valeur.
Sa rapidité lui donne un avantage sur d’autres modes de transport ; quand il s’agit de transporter des
denrées périssables : animaux vivants, denrées consommables (fruits et légumes de contre-saison ou
exotiques, produits de la mer à la durée de vie limitée, etc.) mais aussi des fleurs ou certains produits
chimiques ou radioactifs (à durée de vie limitée).
L’avion est tout indiqué pour les marchandises fragiles nécessitant une manutention attentionnée :
instruments de laboratoire, matériel médical, mais aussi composants électroniques ou produits
manufacturés destinés à alimenter une usine en rupture de stock ou, plus simplement, pour une opération
ponctuelle (type Beaujolais nouveau) ou encore pour la presse quotidienne
NB : Ce secteur demeure toutefois une activité minoritaire au sein des compagnies aériennes, le transport
de passagers produisant 80 à 85 % de ses recettes. Le maritime demeure le principal concurrent de
l’aérien.
Illustration :
Source :

Source : Trafic mondial des aéroports, ACI, Octobre 2013

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