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Un ménage veut assurer sa voiture de valeur ν sachant que la probabilité d’accident est p. le
ménage s’assure pour un montant z ≤ ν et doit payer une prime d’assurance égale à βz , avec
β ∈ ¿ 0 , 1¿. En cas d’accident, son capital sera égal à z moins la prime d’assurance βz . S’il n’y a pas
d’accident, son capital sera de moins la prime d’assurance. Ceci correspond à la loterie :
Une personne achète un jeu à gratter d’un montant m. Il peut gagner le montant x ≥ m avec une
probabilité p=0,25. La loterie correspondant à ce jeu est donnée par :
Une personne peut-être au chômage avec probabilité p. Si elle travaille son salaire est ω , sinon il est
égal à γω avec 0 ≤ γ < 1. La cotisation chômage est égale à τω , 0< τ <1. La loterie correspondante
est donnee par :
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Le paradoxe de l’assurance
On considère maintenant un particulier qui dispose d’une richesse non risquée ω, et qui
souhaite assurer un bien risqué de valeur v pour un montant z. Pour obtenir une
indemnité z en cas de sinistre, il doit régler une prime d’assurance d’un montant βz,
avec 0 < β ≤ 1. Le sinistre survient avec une probabilité p. La loterie sur la richesse du
particulier est définie par :
W= ω + (1 − β) z ω + v − βz
p 1−p
L’assureur de son côté perçoit la prime d’assurance βz que le sinistre ait lieu ou non et doit
faire face à un coût de fonctionnement de c, en plus du remboursement z qu’il doit effectuer
en cas de sinistre. Si le sinistre a lieu, il fait une perte de βz − z − c < 0, et s’il n’a pas lieu il
réalise un gain de βz − c. On suppose que βz − c > 0 pour le problème ait un sens. La loterie sur
le profit de l’assureur est
donc :
Π= (β - 1) z - c βz − c
p 1-p
E (W) = p [ω + (1 − β) z] + (1 − p) [ω + v − βz]
= ω + (1 − p) v + (p − β) z
= (β − p) z − c
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