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Préparé par : Sous l’encadrement de :

Ould Achour Cheikh Sid Ahmed ElBekay Le professeur A.Messaoudi


Ould Moctar Habib
Ould Med Mahmoud Med ElMoctar

1
Introduction
Définition du concept de la logistique

Chapitre 1- Généralités et notions de base

1. Enjeux de la logistique

2. Types de logistique

3. Performance logistique

Chapitre 2- la chaîne logistique ou « supply chain »


1. Définition

2. Gestion de la chaîne logistique

3. Intérêts de la chaîne logistique

Chapitre 3- Organisation et logistique


1. Choix de l’externalisation

2. Choix de l’internalisation

Conclusion

Bibliographie

2
Introduction

La logistique est un enjeu stratégique majeur des entreprises industrielles et commerciales


engagées dans des secteurs concurrentiels. C'est un véritable gisement de valeur ajoutée auprès
des clients sous forme de qualité de service, de performance en délai et en réactivité. En outre,
la logistique est un des lieux principaux où se joue la rentabilité de l'entreprise, par
l'optimisation des capacités de production, des stocks et des coûts de distribution. Jadis, elle
était considérée comme une simple intendance nécessaire qui devait suivre la production et
permettre d'acheminer les produits. Désormais, elle est au centre des projets de configuration
des systèmes de production, de sourcing et de vente, pour permettre leur compétitivité globale

Cette tendance est encore renforcée par le contexte économique, dans lequel les exigences se
renforcent, où la mondialisation des échanges suscite des réseaux internationaux, où les
produits se diversifient et où leur cycle de vie se raccourcit, où les partenariats de cotraitantes
entre entreprises se développent. En parallèle, de nouvelles opportunités sont offertes par
l'évolution des technologies et des méthodologies, en particulier en ce qui concerne les
systèmes d'information qui tendent à renouveler les problématiques et les solutions.

Dans ce présent rapport nous allons essayer de traité dans un premier chapitre les notions de
base de la logistique pour ensuite exposer le concept de la chaîne logistique ou « sypply chain »
et puis dans un dernier chapitre nous verrons les raisons qui poussent les entreprises à
internaliser ou externaliser la fonction logistique.

3
Chapitre I- Généralités et notions de base

a. Définition
Le dictionnaire le grand robert définit la logistique comme un terme appartenant au vocabulaire
militaire c’est « l’art de combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement et de
logement des troupes »

Vu l’évolution de ce terme au cours de temps une autre définition pourrait remplacer la


première en définissant la logistique comme une fonction dont la finalité est la satisfaction
des besoins exprimés ou latents, aux meilleures conditions économiques pour l'entreprise et
pour un niveau de service déterminé.

Ou bien aussi comme un Ensemble des techniques et des moyens visant à obtenir une
gestion optimale des flux d'informations et de produits entre le fournisseur, le distributeur et le
consommateur final. Elle comprend aussi bien la gestion des stocks, que la préparation des
commandes et l'organisation des livraisons. Elle consiste à organiser, rationaliser,
hiérarchiser et coordonner l'ensemble de ces flux.

2- Enjeux de la logistique

a. La logistique : nouvel avantage concurrentiel


La fin des 30 glorieuses a illustré la fin pouvoir et de la suprématie des fournisseurs, et depuis
l’ère du client roi a commencé.

Dans ce contexte le client devient de plus en plus exigent en terme de prix, de qualité de
diversité de choix et de délais. ainsi la demande évolutive des clients a bouleversé
l’environnement des entreprises, et depuis les entreprises se trouvent face à de nouvelle

4
contrainte en terme de qualité de délais de livraison, de service après vente et donc les
entreprises qui souhaitent rester compétitif doivent faire face à deux enjeux :

 Savoir répondre par une offre diversifiée à la multiplication des couples produits/
marché.
 Réduire le temps de réaction pour satisfaire les demandes des clients pour pouvoir les
fidéliser.
La logistique, dans sa recherche permanente de l’adéquation optimale de l’offre et de la
demande, apporte des moyens efficaces pour la maîtrise de ces deux enjeux.
D’une part en développant en aval de l’entreprise un système d’écoute Des marchés, elle
recueille puis traite des informations dont elle irrigue ensuite toutes la structure d’avale en
amont. La coordination des rythmes distribution/consommation, production/distribution,
approvisionnement/ production, dont ainsi à l’entreprise une réactivité globale parfaitement
maîtrisée.
D’autre part, elle permet d’aborder dés la conception du produit, les paramètres qui permettent
une plus grande adaptabilité des produits aux demandes variées des clients afin de faciliter, le
moment venu, la mise en œuvre. Elle contribue ainsi à doter l’entreprise d’un important
avantage concurrentiel.

Approvisionne
Flux physiques
Production distribution Après-vente
ment

Matières
premières
Flux d’information

5
Le système logistique de l’entreprise2

b. La logistique : technologie d’intégration


Dans sa démarche la logistique prend en considération dans une démarche globale le champ de
contrainte dans lequel circulent les produits afin d’en faciliter l’écoulement vers le marché.
Par son approche transversale elle met en œuvre une dynamique d’organisation intégrée qui
permet de décloisonner (ouvrir) les différentes fonctions de l’entreprise
Face à un processus fractionné en démarches juxtaposées, où chaque acteur évolue en fonction
d’objectifs divergents qu’il suppose être optimum pour lui- même et pour l’entreprise, la
logistique cherche à créer une unité. Elle prend en compte l’ensemble des processus et les
coordonne afin d’atteindre un optimum pour l’entreprise. Elle essai parallèlement d’adapter
les objectifs de chacun à cette mission.

c. La logistique : outil stratégique au service de management


La logistique apporte une vision globale sur les organisations et donc elle permet d’offrir des
critères décisionnels nouveaux sur lesquels peut s’appuyer le management de l’entreprise.

La logistique contribue aux décisions engageant l’entreprises à moyen et long terme des
décisions qui engagent l’entreprise sur un horizon supérieur à 3 ans et qui remodèle une partie
importante ou la totalité de la chaîne logistique ( stockage +distribution, approvisionnement +
production)
A titre d’exemple les décisions stratégiques peuvent être une localisation d’une nouvelle usine
ou d’un entrepôt, réorganisation des procédures de gestion des stocks, choisir un mode de
transport……

3- Types de logistique
Il existe deux types de logistique : celle des biens matériels et celles des services.
2
Patricj Joffre. Yves Simon « Encyclopédie de gestion », édition ECONOMICA 1989 , PAGE 1617

6
Traditionnellement la production industrielle est mieux considérée que la production de
services. De ce fait même dans le domaine de la logistique, les techniques et outils disponible
dans le secteur des services sont souvent moins développées que ceux de l’environnement de
la production : en fait l’élément clé est la participation du client au processus de service : il
faut anticiper le niveau de service requis. Cela le distingue des opérations de pure production
ou l’on produit pour vendre

a. Logistique des biens matériels


Dans le passé, le mot logistique regroupait toute une série d’activité autour de la distribution
physique des produits (logistique externe) et de l’approvisionnement physique,
approvisionnement et stockage des matières (logistique externe) qui sont aujourd’hui intégrée
dans un même système.

La définition proposée par le council of logistics management pour définir la logistique des
biens matériels est la suivante :
« Le processus permettant de planifier, mettre en œuvre et contrôler un flux et un stockage
efficaces et efficients de matières premières, d’en-cours, de produits finis et d’informations, du
point d’origine au point de consommation, dans le but de se conformer aux exigences du
client »
Dans cette définition on met en évidence 3 concepts qui sont : le processus de gestion
(planifier, organiser et contrôler), le stockage ( de matières premières, stocks d’en-cours et de
produit finis) et le mouvement. Elle met en évidence le fondement philosophique de la
logistique : les exigences du client, consommateur ou utilisateur.

b. Logistique des services.


La logistique des services est au cœur des préoccupations de nombreuses organisations.

7
Son rôle est d’optimiser les infrastructures d’offre de service en collectant, coordonnant et
réalisant les besoins des clients. Elle a un impact sur la capacité d’un réseau à répondre

aux besoins de services. Un élément critique de cette logistique est de fournir des points
d’accès au service, d’anticiper les besoins futurs, d’ordonnancer la capacité de services, de
fournir des réseaux capables de compléter une commande et d’offrir entière satisfaction au
client. Donc le rôle de cette logistique est d’optimiser l’offre de service

A travers le tableau3 suivant on peut dire que la :

Logistique des bien matériels logistique des services


Assurer la disponibilité de bon produit avoir le bon personnel, le bon
En quantité correcte, et dans de bonnes conditions réseau de données et d’informa
Au bon moment ayant la bonne capacité pour
Au bon endroit founir le bon service dans de bonne
Au bon client conditions.
Au coût le plus juste Au bon moment
Au bon endroit
Au bon client
Au coût le plus juste

4- La performance logistique
Nous allons analyser deux composantes de la performance logistique à savoir : le coût
logistique et le niveau de service.

a- Les coûts logistiques


Chaque étape de la chaîne logistique détient une partie du potentiel de satisfaction du client et
représente donc un enjeu indirect important pour la vente ultérieure de nouveau produits.

3
A.K.Samii, « Stratégie Logistique : Supply Chain Management », 3ème édition DUNOD , 2004, page12

8
A défaut de pouvoir s’appuyer sur l’évaluation de sources de revenus, générées par la
logistique et difficilement quantifiable, les décisions prises sur les niveaux des coûts doivent
intégrer des indicateurs de services.

La connaissance des coûts logistiques est en général imparfaite. Elle porte essentiellement sur
les coûts de distribution physique dont la structure et le niveau sont plus faciles à définir. Ces
coûts de distribution physique se répartissent7 essentiellement entre 3 postes :
 Le coût physique des stocks et du traitement des commandes (environ 30% des coûts
logistiques d’une entreprise)
 Les coûts d’entreposage (environ 25%)
 Les coûts de transport (environ 45%)

b- Le niveau de service
Les clients ne se contentent pas de l’offre d’un seul produit concret mais s’attendent à une offre
englobant produit et services accessoires.
Les clients sont à la recherche d’une fonctionnalité plutôt que d’un produit physique en tant que
tel.

Afin de répondre aux attentes de sa clientèle, l’entreprise industrielle doit développer une offre
globale visant à asseoir autour d’un produit les services nécessaires à la maximisation de la
satisfaction du client.
La logistique contribue fortement à la réalisation d’une telle offre et par conséquent augmente
le niveau de qualité. Tout en maîtrisant les réseaux d’écoulement de matières et d’information,
elle joue sur la régularité, la fiabilité, la rapidité de mise à disposition des produits et sur leur
disponibilité et leur maintien en condition d’utilisation chez le client.

7
Patricj Joffre. Yves Simon « Encyclopédie de gestion », édition ECONOMICA 1997 , PAGE 1785

9
La qualité des prestations logistiques peut dans certains cas être un facteur plus déterminant
que les prix des produits dans l’acte de l’achat.
Les conséquences du niveau de service proposées peuvent jouer à trois niveaux sur la
rentabilité de l’entreprise :
 La différenciation de l’offre par les services ;
 La conquête de nouveaux clients et l’augmentation des parts de marché ;
 La fidélisation des anciens clients.
Et vice versa, une mauvaise qualité de prestation offerte peut entraîner une diminution du
profit.

Chapitre 2 : La chaîne logistique ou « supply chain management »

1. Définition
Les termes « logistique » et « supply chain » sont étroitement liés et la différence entre eux
peut paraître confuse.

En effet, ces deux concepts peuvent être définit en un seul mot : le supply chain management.
Le supply chain management est défini4 comme la coordination systémique et stratégique des
fonctions traditionnelles de l’entreprise dans un réseau interentreprises avec, pour objectif
d’améliorer les performances à long terme à la fois de l’entreprise concernée et de la supply
chain dans son ensemble.

La supply chain peut être assimilé à un ensemble d’entreprises directement liées par un ou
plusieurs flux amont et avals de produits, de services, d’informations et financiers, du point

4
Anne Gratacap.Pierre médan, « Management de la production : Concepts Méthodes CAS « , édition DUNOD
2001, page292.

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d’origine au point de consommation finale. La logistique est une partie des processus de la
supply chain qui permet de planifier, mettre en œuvre et contrôler le flux

efficient et le stockage de biens et de services ainsi que l’information, du point d’origine au


point de consommation finale, avec, pour objectif, de satisfaire les exigences du client.

La supply chain suppose de planifier et de contrôler les stocks et les activités comme une entité
unique et intégrée depuis les fournisseurs jusqu’aux utilisateurs finaux.
Il faut alors prendre en considération trois éléments :
 Le niveau de service souhaité par le client.
 Le niveau des stocks sur différents lieux de positionnement préalablement définis tout
au long de la chaîne.
 Les procédures de gestion de la supply chain en tant qu’entité unique.

2. Gestion de la chaîne logistique


Le mode de gestion de la supply chain revêt une dimension interfonctionnelle. Il ne s’agit pas
d’une conception fragmentée, mais plutôt de coordonner les activités et les ressources des
différents services de façon à limiter la création de stocks tout au long de la chaîne de valeur
physique. Cette coordination suppose la prise en considération de ressources et de contraintes
de nature interfonctionnelle, matérielle, financière ou humaine dans le cadre des activités
connexes à la logistique tels que les approvisionnements, la production et le marketing. A cette
conception s’ajoute une seconde dimension de nature interorganisationnelle.
Le processus de création de valeur est continu et ne doit en aucun cas s’interrompre depuis la
manifestation du besoin du client jusqu’à la livraison.

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Il faut donc prendre en considération et aménager les différentes phases de transition lors du
passage d’une entreprise à une autre. Les frontières aussi bien entre les entreprises qu’entre les
activités d’une même organisation s’effacent progressivement.

Les deux dimensions interfonctionnelle et interorganisationnelle forment la chaîne physique de


création de valeur du produit ou du service.

fournisseur producteur distributeur Clients

flux de matières

Reverse logistics

Flux d’informations

Flux financiers

Redéploiement des
ressources humaines
Les différents flux parcourant la chaîne logistique5

Il est utile de distinguer la supply chain au sens strict du terme de la supply chain intégrée. La
notion de la supply chain décrit l’ensemble des opérations permettant à l’entreprise de vendre
5
Anne Gratacap.Pierre médan, « Management de la production : Concepts Méthodes CAS « , édition DUNOD
2001, page293

12
le bien. La supply chain intégrée quant à elle, offre une vision plus large englobant l’ensemble
des opérations permettant à un consommateur d’acquérir le bien ou le service.

Cette notion va au-delà des frontières de l’entreprise et permet de développer une approche
globale de la gestion des flux physiques et des flux d’information.

On cherche ici à répondre aux impératifs de coûts, de flexibilité, de délais et de qualité en


cherchant les solutions à l’intérieur e la chaîne mais aussi sur l’ensemble de la chaîne.
L’objectif visé est la satisfaction du client à travers l’optimisation du service qui lui est rendu.
De nos jours le terme « supply chain » sous -entend presque automatiquement la version
intégrée.

Fournisse Productio Distribute


ur
Achat
n
Stockage
ur
Client

Supply chain

De la supply chain à la supply chain intégrée6

3. Intérêts de la chaîne logistique


La supply chain vise à assurer la continuité du processus de création de valeur entre les
fonctions et entre les entreprises. Elle vise un double intérêt :
D’une part, pour le client elle est la source de création de valeur supplémentaire. D’autre part,
pour l’entreprise, elle autorise une meilleure maîtrise des stocks, ainsi qu’une rationalisation de
ses activités en coordination avec ses partenaires amonts et avals. La maîtrise de la rentabilité
financière constitue à ce titre une priorité de la supply chain. Si celle-ci s’inscrivait déjà dans
les démarches de type JAT et qualité totale, elle trouve dans la chaîne intégrée une modalité
complémentaire indispensable à la réalisation d’un optimum de gestion.

6
Anne Gratacap.Pierre médan, « Management de la production : Concepts Méthodes CAS « , édition DUNOD
2001, page294

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Pour atteindre cet optimum il est nécessaire de reconfigurer l’organisation à travers une refonte
des modalités traditionnelles de travail dans l’entreprise.
Il faut donc oublier l’organisation fordiste qui était basée sur le découpage de l’entreprise en
fonctions pour les intégrer dans un vaste projet « supra fonctionnel » qui a comme objectif
stratégique la satisfaction du client.
La satisfaction du client repose sur le traitement dans un processus de planification global des
activités d’approvisionnement, de planification et de livraison.

Chapitre 3- Organisation et logistique


Après avoir traité dans les deux chapitres précédents les généralités sur la logistique on va
essayer à présents de voir la relation existante entre l’organisation et la fonction logistique
ainsi nous verrons les raisons qui poussent les entreprises à externaliser ou bien internaliser
leurs activités logistiques a des prestataires de service logistique cela revient de dire quels sont
les avantage et les risque d’externalisation et de l’internalisation de la logistique ?

1. Choix de l’internalisation
Le terme internalisation prête à controverse. L’internalisation est à priori séduisante car elle a
pour objet de créer des incitations en vue de réduire des coûts externes, tout en améliorant en
même temps l’efficacité.
Dans la pratique, internaliser consiste à améliorer des mesures déjà utilisées pour combattre les
externalités.
Au niveau de la logistique et à l’encontre de l’externalisation, l’internalisation signifie que
l’entreprise réalise elle-même les différentes fonctions relevant du domaine de la logistique.

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a. Les avantages de l’internalisation :
Il est clair que les avantages de l’internalisation ne sont autres que les inconvénients de
l’externalisation. Parmi les avantages on peut citer :

 La maîtrise des risques : En effet, l’internalisation des activités logistiques permet à


l’entreprise de garder le contrôle et de maîtriser immédiatement les problèmes qui
risquent de surgir.

 La suppression des fuites : par l’internalisation des activités logistique, l’entreprise


évite toute fuite d’information qui pourrait lui être fatale.

 Les coûts : le principal mobil de l’externalisation étant la réduction des coûts


logistiques, or parfois les coûts de l’externalisation peuvent dépasser ceux de
l’internalisation. Il est donc primordial à ce niveau de bien réfléchir avant de se lancer
dans une politique d’externalisation de la logistique.

Bien que l’internalisation de la logistique présente certains avantages, elle comporte


néanmoins de nombreux inconvénients.

b. Les limites de l’internalisation :

 En adoptant une logistique interne, l’entreprise s’éloigne de son cœur de métier.


 La logistique fait appel à des qualifications et des outils de plus en plus complexes et
en conséquence l’internalisation entraîne de lourds investissements.
 Diminution de la qualité de l’offre.

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Enfin, nous pouvons dire que si les entreprises ne dépassent pas leurs concurrents par leurs
solutions internes, ils peuvent envisager d’externaliser au meilleur prestataire pour accroître
leur valeur ajoutée et pour réduire leurs coûts.

2. choix de l’externalisation
L’externalisation est le fait de confier une activité et son management à un fournisseur ou un
prestataire extérieur plutôt que de la réaliser en interne.
De nos jours on constate q’aucune activité de l’entreprise n’est à priori exclue du champ de
l’externalisation et la logistique fait partie des fonctions externalisées par de nombreuses
entreprises.
L’externalisation devient un acte stratégique, se traduisant comme la volonté des firmes de se
recentrer sur leur cœur de métier ou de rechercher des savoirs-faire manquants à
l’externe.

Au niveau de cette section il s’agit de voir les avantages que peuvent connaître les entreprises
qui décident d’externaliser leurs activités logistiques ainsi que les risques qu’ils encourent.

a. avantage de l’externalisation
Les entreprises qui décident d’externaliser toutes ou une partie de leur activité logistique
souhaitent obtenir les avantages suivants :

 Réduction des coûts : La plupart des entreprises qui externalisent la fonction


logistique, espèrent réduire leurs coûts. En effet l’entreprise peut pénétrer dans de
nouveaux marchés sans avoir à investir massivement dans des infrastructures et dans
l’organisation de la chaîne logistique.

 Obtention de plus de compétence : Deux entreprises ayant des activités diverses


peuvent mettre leurs activités en commun afin de profiter l’une et l’autre de leur
expertise, l’externalisation donne de la polyvalence au donneurs d’ordre par l’acquisition
d’autres compétences métier, au delà de la simple relation client fournisseur. Le prestataire de

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service logistique apporte une expertise complète dont bénéficiera le donneur d’ordre et donc
grâce au service apporté par le PSL le donneur d’ordre bénéficiera d’un avantage concurrentiel
aux yeux du client final.

 Souplesse et simplicité : Pour obtenir une souplesse, les entreprises allègent leur
organisation en se débarrassant des activités qu’elles considèrent non porteuse de
facteurs clé de sucés. Ces entreprises essaient de se concentrer sur leur cœur de métier.
Prenons l’exemple de coca cola qui ne conserve que les fonctions de direction et de
conception et de ce fait par la souplesse de son organisation elle peut allouer toutes ses
ressources à ses domaines d’activité stratégique.

 Meilleure qualité : les entreprises recherchent sur le marché une prestation de meilleur
qualité que si elle était réalisée en interne et donc elles préfèrent faire appel a des
prestataires pour réaliser des activités pour lesquelles elle ne dispose pas de matériel
nécessaire et de compétence suffisante ou de personnel assez qualifié, pour pouvoir
garantir une offre de qualité optimale

Même si l’externalisation logistique apporte de nombreux avantages, elle a cependant certains


inconvénients qu’il paraît utile de citer.

b. Limites de l’externalisation

 Coûts élevés : La raison pour laquelle les entreprises préfèrent une externalisation
logistique est souvent la réduction des coûts, l’externalisation provoque quand

même un accroissement des coûts induits « coûts cachés » qui sont souvent sous-estimés
par l’entreprise. Ces coûts sont inhérents à la nécessité de mettre en place un dispositif de

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surveillance et de contrôle des activités sou traitées (coordination des équipes, actualisation
périodique des contrats, suivi des activités du prestataire), et il arrive aussi que le prestataire
choisi n’assure pas efficacement la tâche qu lui est soumise l’entreprise verra ses coûts
logistique gonfler ( coûts humain pour le règlements des litiges…..) et donc il est important
pour l’entreprise de comparer les coût s logistique interne avec ceux engendrés par une
externalisation des fonctions.

 Problèmes sociaux : L’externalisation peut engendrer des problèmes sociaux et cela


peut être expliquer par le fait que externaliser une partie des fonctions logistiques veut
dire se séparer du personnel puisque l’entreprise n’a plus besoin de ressource interne.
Dans ce cas les entreprises doivent évaluer les impactes sociaux avant de procéder à
l’externalisation.

 Le respect de la confidentialité : pour garantir une bonne relation avec son prestataire,
il est nécessaire de lui fournir des informations concernant l’entreprise et c’est à ce
niveau que surgit le problème de confidentialité puisque l’entreprise lorsqu’elle confie
des informations sensible a un tiers les risques de fuit sont multiples

 La perte de contrôle et du savoir faire : afin de construire un relation solide et durable


avec son PSL il est nécessaire de partager des informations, et donc il est évident que
lorsqu’une entreprise confie des données sensibles à un tier, les risques de fuites se
trouvent multipliées.

 Mise en œuvre lourde : L’externalisation de la logistique entraîne un suivi administratif


pour le donneur d’ordre (vérification des factures…etc.) ce qui fait que sa mise en œuvre
est souvent considérée comme lourde.

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Vu ces limites, les entreprises qui désirent externaliser une partie ou la totalité de ses
activités logistiques doivent être très vigilantes et doivent prendre en considération ces
différents points, qui peuvent être conséquentes pour la compétitivité de l’entreprise.

Conclusion
Le développement de la logistique constitue un enjeu essentiel de compétitivité des entreprises.
En effet, la logistique permet de s’acheminer vers une vision plus dynamique de l’entreprise et
elle offre l’opportunité de développer de nouveaux métiers et de construire de nouveaux
secteurs d’activités économiques, et vu la position stratégique de la fonction logistique dans les
entreprises ces dernières qui désirent externaliser ou bien internaliser cette fonction doit bien
prendre en compte tous les avantages ainsi que les inconvénients de leur choix.

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