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20/02/2018
Exercice 01 :
1 mole 1 g/mole
g/amu = 6.023 × 10−23 atomes 1 amu/atome
= 1.66 × 10−24 g/amu
Exercice 02 :
1. Le nombre quantique n désigne une couche électronique ( electron shell).
2. Le nombre quantique l désigne une sous-couche électronique (electron subshell).
3. Le nombre quantique m désigne le nombre d'états électroniques dans chaque sous-couche électronique.
4. Le nombre quantique mS le moment de spin pour chaque électron
Exercice 03 :
1. F e2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 .
2. F e3+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5
3. Cu+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10
4. Ba2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p6
5. Br− : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6
6. S 2− : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
Exercice 04 :
Le remplissage des états quantique est eectué à l'aide de la règle suivante : pour des valeurs n + l
`équivalentes commencez par le chire n de valeur la plus basse (voir gure ci-dessous). Des exceptions à la
règle existent et sont tabulées ci-dessous :
1. Le Chrome Cr(24) : [Ar] 4s1 3d5
2. Le Cuivre Cu(29) : [Ar] 4s1 3d10
3. Le Niobium N b(41) : [Kr] 5s1 4d4
4. Le Molybdène M o(42) : [Kr] 5s1 4d5
5. Le Ruthénium Ru(44) : [Kr] 5s1 4d7
6. Le Rhodium Rh(45) : [Kr] 5s1 4d8
7. Le Palladium P d(46) : [Kr] 5s0 4d10
8. L'Argent Ag(47) : [Kr] 5s1 4d10
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Exercice 05 :
Sans consulter le tableau périodique, déterminer si un atome dont la conguration électronique est donnée
ci-dessous appartient à la famille des gaz nobles, des métaux alcalins, des métaux alcalino-terreux ou des
métaux de transition.
1. Le cobalt (Co :27) (1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 ) est un métal de transition puisqu'il a une sous-couche d
incomplète.
2. L'argon (Ar :18) (1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 ) est un gaz noble (inerte) puisqu'il a les sous-couches 3s et 3p
complètes.
3. Le uor (F :9) (1s2 2s2 2p5 ) est un halogène puisqu'il a la sous-couche L incomplète.
4. Le magnésium (Mg : 12) (1s2 2s2 2p6 3s2 ) est un métal alcalino-terreux puisqu'il a deux électrons dans
la sous-couche s.
5. Le titane (Ti :22) (1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d2 4s2 ) est un métal de transition puisqu'il a une sous-couche d
incomplète.
6. Le potassium (K :19) (1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 ) est un métal alcalin puisqu'il a un électron dans la sous-
couche s.
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Exercice 06 :
Les matériaux avec des liaisons covalentes sont moins denses que ceux avec des liaisons ioniques ou
métalliques car les liaisons covalentes sont directionnelles (les liaisons ioniques et métalliques ne le sont pas) ;
lorsque la liaison entre deux atomes est directionnelle ceux-là ne peuvent pas se réarranger d'une manière
dense, donnant ainsi une masse volumique petite.
Exercice 07 :
1. Faire la diérentiation de EN par rapport à r :
dEN A nB
= 2 − n+1 = 0
dr r r
La distance d'équilibre r0 est donnée par
A nB
2 = n+1
r0 r0
ce qui donne 1
nB n−1
r0 =
A
L'énergie minimum est donnée par
A B
E0 = − 1 + n
n B n−1 n B n−1
A A
2. On trace sur la gure ci-dessous la superposition des énrgies de répulsion, d'attraction et nette de la
liaison ionique entre les ions K + et Cl− .
4. A une distance r0 (au fond du puits de potentiel) les deux atomes sont à l'équilibre à T = 0K . Si on
déplace le deuxième atome (par sollicitation mécanique ou par chaleur apportée au système) à droite
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de r0 vers une position r1 telle que ∆r = r1 − r0 on augmenterait l'énergie du système d'une valeur
égale à ∆U = |U (r0 ) − U (r1 ))| (un gain d'énergie : en fait c'est une énergie négative qui diminue dans
sa valeur absolue mais qui augmente d'un point de vue algébrique, donc moins de cohésion). Sur la
gure ci-dessous, on trace l'énergie de cohésion entre deux atomes (en bleu).
La force qui s'oppose à l'application de la sollicitation thermique ou mécanique entre les deux ions
(force de liaison) s'écrit comme
∆U (r)
F (r) =
∆r
ou encore d'un façon plus rigoureuse
d U (r)
F (r) =
dr
c'est la tangente de U (r) en tout point de la courbe qui aura un maximum (dite force théorique de la
liaison Fth ) à droite de r0 .
6. En ce point là, la liaison a deux choix : soit elle se casse et ne se refait jamais, c'est le cas de fragilité,
soit elle se casse mais avec une possibilité de se refaire : c'est le cas de la ductilité. Avant de casser
la liaison, on est dans un état solide, après ce point on a tendance à être dans un état liquide. Si on
augmente la distance r entre les deux atomes, on n'aura plus de liaison : c'est l'état gazeux. Donc on
passe d'un état solide à un état liquide puis gazeux juste en apportant de l'énergie au système. Le gap
d'énergie d'évaporation correspond donc à la diérence d'énergie entre r0 et r = ∞. D'un point de vue
mécanique, lorsqu'on applique une sollicitation sur l'atome celui-ci s'éloigne d'un ∆r, mais tant que ce
∆r n'éloignera pas l'atome au-delà du maximum de la force, l'atome va pouvoir revenir à l'aide d'une
force élastique de rappel. Dans le cas d'une force positive on parlera de traction et de compression
si la force était négative.
7. On peut donc avec une approximation grossière considérer que les deux ions (atomes) sont liés par
un ressort pouvant s'allonger sous l'eet d'une sollicitation mécanique ou thermique donc une force
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Figure 4 Force de liaison en tout point de la distance entre les deux atomes.
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imposée F (vers la droite). Une contre force va se mettre en place dans l'autre sens dans le ressort et
qui essayera de tirer le deuxième ion vers la gauche exprimant ainsi la raideur du ressort et dont la
forme bien connue s'écrit comme :
F = S ∆r
où S est la constante de raideur de la liaison et ∆r la distance de déplacement de l'atome entre deux
positions diérentes. (pour un ressort la force s'écrit comme F = k x, où k est sa constante de raideur
et x le déplacement !)
D'autre part, comme la constante de raideur S dépend elle aussi de la distance entre les deux atomes
et que la force de la liaison s'écrit
∆F (r) = S(r) ∆r
on aura donc S(r) qui n'est rien autre que la pente de F (r) en tout point de la courbe. Remarquons
que la pente de F (r) à son maximum Fth est nulle ce qui veut dire qu'au moment de la cassure de la
liaison il n'y a plus de raideur dans le système. Le ressort étiré jusqu'à cette distance se casse. Au delà
de ce point, on voit bien que S(r) devient négatif puis nul. En r0 , la raideur du système est maximale
(voir gure (5)). On dénit donc la raideur de la liaison par sa valeur maximale, c'est à dire :
d2 U (r)
dF
S(r0 ) = r=r =
dr 0 dr2 r=r0
Géométriquement, cela correspond à la courbure de la courbe de U (r) qui est inversement proportion-
Figure 6 Application de l'étude des forces dérivant d'un énergie à des plans atomiques.
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module de Young ou d'élasticité la valeur de la pente de F (r) en r0 qui exprime la rigidité du matériau
qui est une propriété exprimant la capacité du matériau à s'opposer à une déformation ∆r appliquée
par une sollicitation thermique ou mécanique. Ce module de Young correspond donc à la forme du
puits de potentiel du matériau, et plus précisément à la courbure de ce puis au point r0 . Donc plus le
puits sera étroit plus le rayon de courbure ρ (rayon du cercle superposé en ce point) sera petit et plus
la courbure sera plus grande et plus le module de Young sera plus grand. Plus le module de Young est
grand plus le matériau sera rigide. Cela varie d'un matériau à un autre.
9. La température crée une sollicitation dans le matériau qui va être capable de désolidariser les atomes
les uns des autres pour passer d'un état à un autre. Elle casse les liaisons qui peuvent toutefois se
reformer, c'est l'état liquide. Si on augmente la température les liaisons se cassent et ne se reforment
pas ; c'est l'état gazeux. Remarquons qu'à une température de T = −273K aucune agitation n'a lieu.
Au-dessus de cette température , les atomes s'agitent et vibrent autour de leurs positions d'équilibre,
c'est l'agitation thermique (voir gure (8)). Donc, la position d'équilibre r0 n'est occupée par les
11. Reprenons l'allure de l'énergie potentielle en fonction de la distance entre atomes sur la gure (9). A
T = 0K l'atome était à sa position d'équilibre r0 , si maintenant on chaue le système à une température
T1 à partir de T = 0K celui-ci aura une énergie thermique égale à WT qui va s'ajouter à U (r0 ) ce qui
engendre un mouvement de vibration soit à droite soit à gauche selon le type de liaisons entre atomes
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du matériau. Les atomes adopteront donc une nouvelle position d'équilibre moyenne r1 diérente de
r0 autour de laquelle l'atome va vibrer (eet de température en opposition à l'eet d'attraction entre
atomes voisins). On aura donc un ∆r = r1 − r0 . Si on augmente encore la température à T2 l'énergie
WT qui s'ajoute à U (r0 ) augmente aussi, et la position moyenne d'équilibre r2 s'éloigne davantage
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de r0 . En traçant la courbe qui relie les nouvelles positions d'équilibre on peut se rendre compte du
comportement de dilatation du matériau lorsqu'on le chaue (voir si le matériau se dilate beaucoup
plus ou beaucoup moins lorsque sa température est augmentée d'une valeur donnée, ceci est reété dans
son coecient d'expansion thermique αL ). En reliant les nouvelles positions d'équilibre de l'atome en
fonction de la température on obtient une courbe caractéristique (en couleur noire) d'évolution des
positions d'équilibre en fonction de l'écart de température pour chaque type de matériau. La pente de
cette courbe nous renseigne sur le fait que le matériau se dilatera plus ou moins lorsque sa température
augmentera. En eet, si cette courbe était beaucoup plus aplatie, on se rend compte que les nouvelles
positions d'équilibre adoptées par l'atome pour les mêmes températures seront plus éloignées de r0 , donc
le matériau se dilaterait beaucoup plus sous l'eet de la température que le matériau dont la courbe
caractéristique était moins aplatie (voir gure (10). Donc le matériau avec la courbe caractéristique
Figure 10 Comparaison entre deux matériaux de dilatations diérentes à partir de la courbe des positions
d'équilibre.
en bleu se dilate plus que celui dont la courbe caractéristique est en vert. Pour voir de plus près
cette diérence, on fait un zoom sur la région du fonds du puits de potentiel pour chaque matériau.
On voit bien que le coecient de dilatation α1 (bleu) est beaucoup plus grand que α2 (vert). On peut
voir la chose en terme de rayon de courbure des allures d'énergie potentielles correspondant aux deux
matériaux. En eet, pour l'allure d'énergie potentielle en vert le rayon de courbure ρ2 est plus petit
que celui de la courbe en bleu ρ1 (la courbure de la courbe en vert en r0 est beaucoup plus grande
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que la courbure de la courbe en bleu). Cela veut dire qu'en terme de rigidité le module de Young E2
correspondant à la courbe en vert (moins aplatie) est plus grand (le matériau est donc plus rigide)
que le module de Young E1 de la courbe en bleu (plus aplatie).Par conséquent, un matériau qui a une
grande rigidité (un module de Young élevé) a du mal à se dilater sous l'eet de la température (un
coecient de dilatation moins élevé) et vice versa :
α1 > α2 ⇔ E1 < E2
Exercice 08 :
On dénit le pourcentage du caractère ionique dans une liaison entre un élément A (le plus électronégatif)
et un élément B comme :
% du caractère ionique = 1 − exp −(0.25)(χA − χB )2 × 100
Exercice 09
La liaison interatomique dans le HF est de type pont d'hydrogène, alors que dans le HCl la liaison est de
type de Van der Waals. La liaison d'hydrogène est plus forte que celle de van der Waals.
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