Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ex Pratique
Ex Pratique
Q.1) Le principe fondamental autour duquel s'articulent l’organisation et le fonctionnement du système professionnel québécois est :
A. présente des normes concernant l'ampleur des activités de perfectionnement auxquelles les
membres doivent participer annuellement.
B. précise les compétences exigées des personnes qui comptent soumettre une demande de
permis.
C. stipule à quelles activités de formation continue les membres doivent participer compte tenu
de leur domaine d'études de premier cycle en génie.
D. aide le membre à planifier le développement de ses compétences, à suivre son plan et à
faire le bilan des progrès réalisés.
Q.55) L'ingénieur a de plus en plus besoin de suivre une formation élargie, c'est-à-dire une formation qui va au-delà des sciences
exactes et de la technologie. En développant ses compétences dans certains domaines qui n'ont rien en commun avec les
sciences exactes et la technologie (relations humaines, droit, etc.), l'ingénieur...
A. peut aborder des problèmes beaucoup plus vastes et les résoudre d'une façon beaucoup
plus rapide.
B. peut réduire les coûts que son client devra assumer, car moins de personnes auront à
intervenir dans le projet.
C. peut plus facilement comprendre l'apport des personnes de formations diverses qui doivent
intervenir dans le projet, et interagir avec celles-ci d'une façon beaucoup plus efficace.
D. peut plus facilement influencer les intervenants qui travaillent dans des domaines autres
que les sciences et la technologie.
Q.56) En matière de développement durable, laquelle des affirmations suivantes est fausse ?
A. Le développement durable repose sur trois piliers : l'environnement, l'économie et la
société.
B. Le concept de développement durable fait simultanément appel à l'équité
intragénérationnelle et à l'équité intergénérationnelle.
C. Le développement qui optimise la réponse aux besoins de la société et à ceux de
l'économie s'appelle « développement équitable ».
D. Le concept de développement durable est inscrit dans la législation québécoise, mais pas
dans la législation canadienne.
Q.57) Dans l'expression « développement durable », le mot « durable » s'applique d'abord et avant tout :
A. aux équipements, aux infrastructures, aux produits, etc., qui découlent des activités de
développement.
B. aux techniques, aux approches, aux méthodes, etc., grâce auxquelles le développement a
été rendu possible.
C. à la possibilité, pour les générations futures, d'assurer leur développement sans
compromettre le nôtre.
D. aucune de ces trois réponses n'est exacte.
Q.58) Laquelle des affirmations suivantes est fausse ? Pour qu'un contrat soit établi et, bien sûr, qu'il
en découle des engagements contractuels, il peut parfois suffire que des personnes
s'échangent :
A. quelques paroles (en personne ou au téléphone).
B. quelques mots écrits lors d'une rencontre.
C. quelques courriels.
D. Ces trois réponses sont fausses.
Q.59) Pour être valide, tout contrat doit :
A. correspondre à un engagement écrit (sur support papier ou informatique) signé par les
parties en cause.
B. correspondre à un engagement écrit (sur support papier ou informatique) signé par les
parties en cause et par un témoin.
C. correspondre à un engagement des parties en cause, mais ne pas comporter un élément
qui est prohibé par la loi ou contraire à l'ordre public.
D. avoir été conclu devant un notaire, un avocat ou un juge de paix.
Q.60) Au chapitre de la résiliation unilatérale d'un contrat, laquelle des affirmations suivantes est
fausse ?
A. À moins que cela ne soit prévu dans une loi ou précisé dans le contrat, une partie ne peut
pas mettre fin unilatéralement à un contrat ou le modifier.
B. Le contrat de travail et le contrat de mandat peuvent, dans certains cas, être résiliés
unilatéralement.
C. Un contrat ne peut pas renfermer une clause stipulant que l'une des parties peut y mettre fin
unilatéralement.
D. Le contrat de service peut, dans certains cas, être résilié unilatéralement.
Q.61) Au chapitre de la responsabilité contractuelle d'un ingénieur envers son client, laquelle des
affirmations suivantes est vraie ?
A. L'ingénieur ne peut pas réduire sa responsabilité contractuelle envers son client en ajoutant
une clause à cet effet au contrat qui le lie à celui-ci .
B. L'ingénieur peut, dans certains cas, réduire sa responsabilité contractuelle envers son client
par l'ajout d'une clause à cet effet au contrat qui le lie à celui-ci.
C. Si la compagnie auprès de laquelle il achète son assurance responsabilité professionnelle
l'exige, l'ingénieur peut réduire sa responsabilité contractuelle envers son client par l'ajout
d'une clause à cet effet au contrat qui le lie à celui-ci.
D. L'ingénieur peut réduire sa responsabilité contractuelle envers son client par l'ajout d'une
clause à cet effet au contrat qui le lie à celui-ci, à la condition que cette clause transfère la
réduction de responsabilité à un autre ingénieur expressément nommé et consentant.
Q.62) Frédéric est un ingénieur salarié et syndiqué qui travaille dans une entreprise manufacturière. Pierre, son supérieur immédiat,
ingénieur lui aussi mais non syndiqué, lui demande de poser un geste allant à l'encontre du Code de déontologie des
ingénieurs. Craignant de perdre son emploi s'il n'obéit pas à son supérieur, Frédéric pose le geste demandé. Un client de la
société qui emploie Frédéric et Pierre demande au bureau du syndic de l'Ordre des ingénieurs du Québec d'enquêter sur les
gestes posés par Frédéric et par Pierre. Laquelle des affirmations suivantes est vraie si le syndic, à la suite de la réception de
cette demande d'enquête, a décidé de faire enquête sur la conduite de Frédéric et de Pierre, et que les deux dossiers se
retrouvent devant le Conseil de discipline ?
A. Frédéric est coupable, car il a posé un geste allant à l'encontre du Code de déontologie des
ingénieurs, mais Pierre n'est pas coupable, car, à titre de non-syndiqué, sa loyauté doit aller
à son employeur.
B. Frédéric est coupable, car il a posé un geste allant à l'encontre du Code de déontologie des
ingénieurs, mais Pierre n'est pas coupable, car, à titre de non-syndiqué, il occupe un poste
de cadre dans l'entreprise qui l'embauche et, personnellement, il fait de la gestion et ne
pose aucun acte réservé aux ingénieurs.
C. Pierre est coupable, car personne ne l'a forcé ou ne lui a suggéré de recommander à
Frédéric de poser un geste allant à l'encontre du Code de déontologie des ingénieurs, mais
Frédéric est n'est pas coupable, car il était lié à son employeur par un contrat de travail et,
selon ce contrat, il devait obéissance à son employeur, représenté par Pierre.
D. Pierre et Frédéric sont tous deux coupables d'avoir enfreint le Code de déontologie des
ingénieurs.
Q.63) Sébastien est un ingénieur qui a signé un contrat de travail dont la durée est indéterminée.
Dans ce cas, laquelle des affirmations suivantes est vraie ?
A. Il peut mettre fin à ce contrat quand bon lui semble, sans aucune contrainte.
B. Lui seul peut mettre fin à ce contrat en tout temps en donnant à son employeur un préavis
raisonnable.
C. Seul son employeur peut mettre fin à ce contrat en tout temps en donnant à Sébastien un
préavis raisonnable.
D. Chacune des deux parties -Sébastien et son employeur- peut mettre fin au contrat en tout
temps en donnant à l'autre partie un préavis raisonnable.
Q.64) Sophie, une ingénieure junior, travaille pour la société A. Son contrat de travail prévoit qu'à la
fin de sa période d'embauche, elle ne pourra pas faire concurrence à son employeur ni
oeuvrer, à quelque titre que ce soit, dans une entreprise qui lui ferait concurrence. Dans un tel
cas, laquelle des affirmations suivantes est fausse?
A. Sur le plan de la durée, du lieu et du genre de travail, une telle clause de non-concurrence
doit être limitée à ce qui est nécessaire pour protéger les intérêts légitimes de l'employeur.
B. En cas de contestation de la validité d'une telle clause de non-concurrence, c'est
l'employeur qui aura le fardeau de prouver que ladite clause satisfait aux conditions
énoncées au point précédent.
C. Advenant que la société A résilie son contrat de travail sans motif sérieux, Sophie pourrait
concurrencer son employeur sans qu'il puisse invoquer l'existence de la clause de non-
concurrence.
D. Aucune de ces affirmations n'est fausse.
Q.65) Dans le cadre des responsabilités qui incombent aux ingénieurs, laquelle des affirmations suivantes est exacte? Un seul et
même geste posé par un ingénieur peut mettre en cause...
A. la responsabilité professionnelle de son auteur de même que sa responsabilité civile, sa
responsabilité pénale et sa responsabilité criminelle.
B. la responsabilité professionnelle de son auteur et, selon la nature du geste, une seule des
autres responsabilités (pénale, civile ou criminelle).
C. la responsabilité professionnelle de son auteur et, selon la nature du geste, seulement deux
autres responsabilités (pénale et civile, pénale et criminelle, ou civile et criminelle).
D. une seule responsabilité de son auteur (professionnelle, pénale, civile ou criminelle).
Q.66) Au chapitre de la responsabilité civile d'un ingénieur, laquelle des affirmations suivantes est
exacte ?
A. La notion de responsabilité extracontractuelle ne saurait s'appliquer dans le cas d'un geste
posé par un ingénieur salarié responsable de l'entretien des équipements de production de
son employeur.
B. La responsabilité contractuelle peut entraîner l'imposition d'une sanction ou d'une peine
(amende, emprisonnement, etc.) et l'obligation de verser une compensation (habituellement
pécuniaire) à la partie lésée, alors que la responsabilité extracontractuelle ne peut entraîner
que la compensation de la partie lésée.
C. La responsabilité contractuelle est limitée aux obligations expressément décrites dans le
contrat qui lie un ingénieur à son client et ne touche pas les usages et les règles de l'art.
D. La responsabilité civile, tant contractuelle qu'extracontractuelle, vise à sanctionner une
inconduite ou une conduite fautive non pas par l'imposition d'une sanction ou d'une peine,
mais plutôt par la réparation du dommage causé à l'autrui.
Q.67) Dans le cas de la responsabilité extracontractuelle d'un ingénieur, laquelle des situations
suivantes doit exister pour que l'ingénieur puisse être condamné ?
A. Il doit y avoir une faute civile et cette faute doit avoir occasionné à autrui un dommage
quantifiable et prouvable.
B. Il doit y avoir une faute civile, cette faute doit avoir occasionné à autrui un dommage
quantifiable et prouvable, et il doit y avoir un lien de causalité entre la faute alléguée et le
prétendu dommage.
C. Il doit y avoir une faute civile et un lien de causalité entre cette faute alléguée et le prétendu
dommage.
D. Aucun des trois scénarios précédents n'est suffisant pour que l'ingénieur puisse être
condamné.
Q.68) Pierre, un ingénieur, habite la maison voisine de celle où réside Ahmed, un avocat. Par un bel après-midi d'été, ces deux
voisins et amis discutent, appuyés sur la clôture qui sépare les deux cours arrière. Ahmed mentionne à Pierre qu'il veut faire
aménager le sous-sol de sa maison; pour cela, il devra faire remplacer les colonnes en métal qui soutiennent actuellement le
plancher du rez-de-chaussée par des poutres soutenues à leurs extrémités seulement. Ahmed demande à Pierre quelles
devront être les dimensions de ces poutres et l'espace qu'il doit prévoir entre les poutres. Pierre lui donne les renseignements
demandés et Ahmed les utilise pour faire aménager son sous-sol. Deux mois plus tard, Ahmed constate que le plancher du
rez-de-chaussée de sa demeure a subi une déflexion facilement observable et dépose une demande d'enquête auprès du
syndic de l'Ordre des ingénieurs du Québec et entreprend une poursuire au civil contre Pierre. Parmi les affirmations
suivantes, laquelle est exacte?
A. Sans présumer du résultat de l'enquête du syndic de l'OIQ et de la décision du juge
concernant la plainte au civil, Pierre est responsable de la qualité des informations qu'il a
fournies à Ahmed.
B. Pierre ne peut pas être tenu responsable de la qualité des informations qu'il a fournies à
Ahmed parce que ces informations ont été transmises au cours d'une discussion amicale et
que, de surcroît, il n'y avait pas de contrat entre les deux parties.
C. Pierre ne peut pas être tenu responsable de la qualité des informations qu'il a fournies à
Ahmed parce qu'il était évident pour tous, en particulier pour Ahmed, qu'il n'avait pas fait les
calculs nécessaires et que les chiffres fournis ne pouvaient être, au mieux, que des
approximations.
D. La probabilité qu'Ahmed tire quoi que ce soit de cette poursuite judiciaire devant le tribunal
civil est nulle, car il sera facile de prouver que le poursuivant n'a pas payé Pierre pour ses
informations.
Q.69) En matière d'assurance responsabilité professionnelle, laquelle des affirmations suivantes est fausse?
A. Les actes professionnels posés par un membre qui rend des services en vertu d'un contrat
d'embauche sont couverts par la police d'assurance de son employeur.
B. Certaines polices d'assurance responsabilité couvrent uniquement les fautes commises
pendant la durée de la police.
C. Certaines polices d'assurance responsabilité couvrent seulement les fautes pour lesquelles
une poursuite est intentée pendant la durée de la police.
D. L'obligation pour un membre de détenir une police d'assurance responsabilité conforme au
Règlement de l'Ordre s'applique pendant au moins cinq ans après avoir posé un acte dans
l'exercice de sa profession.
Q.70) Dans le cas d'ouvrages immobiliers, la responsabilité particulière qui incombe à l'ingénieur dépend du rôle qu'il joue dans
chacun de ces projets : conception de l'ouvrage, direction et surveillance des travaux. Le régime de responsabilité qui
s'applique est spécifié dans :
A. le Code de déontologie des ingénieurs.
B. le Code civil du Québec.
C. le Code de construction du Québec.
D. le Code des professions.
Q.71) En ce qui concerne les démarches visant l'obtention des permis et des autorisations requis pour la réalisation de travaux
d'ingénierie, laquelle des affirmations suivantes est exacte?
A. Puisque c'est l'ingénieur qui fait les calculs, la loi prévoit essentiellement que c'est à celui-ci
que revient l'obligation d'obtenir tous les permis et toutes les autorisations nécessaires à
l'exécution des travaux.
B. Puisque l'ingénieur connaît les règlements à respecter et les organismes qui délivrent les
permis requis pour la réalisation de travaux d'ingénierie, c'est à lui qu'il revient d'obtenir tous
les permis et toutes les autorisations nécessaires.
C. La loi prévoit essentiellement que c'est le client qui a l'obligation d'obtenir ces permis et
autorisations, puisque c'est celui-ci qui paie et que c'est à sa demande que seront effectués
les travaux.
D. Il serait sage que soit précisé dans le contrat liant l'ingénieur et le client lequel des deux
sera responsable des démarches visant l'obtention de ces permis et de ces autorisations.
Q.72) En ce qui concerne l'application des normes qui régissent les travaux d'un ingénieur, laquelle des affirmations suivantes est
exacte?
A. L'ingénieur peut ne pas appliquer à ses travaux une norme pertinente facultative (et doit
alors justifier sa position), mais il doit nécessairement appliquer à la lettre toutes les normes
pertinentes obligatoires.
B. L'ingénieur doit nécessairement appliquer à la lettre toutes les normes pertinentes, qu'elles
soient obligatoires ou facultatives.
C. L'ingénieur peut ne pas appliquer à ses travaux une norme pertinente non obligatoire (il doit
alors justifier sa position) et ne peut pas exiger davantage que ce que prévoit une norme
pertinente obligatoire.
D. Puisque c'est le client qui paie, c'est lui qui décide quelles normes devront être appliquées
dans l'exécution d'un mandat qu'il a confié à un ingénieur.
Q.73) Laquelle des affirmations suivantes est fausse ? Dans la pratique du génie, les « règles de l'art »...
A. sont liées à la jurisprudence, c'est-à-dire à l'ensemble des décisions des tribunaux en cette
matière.
B. sont un ensemble de connaissances techniques et de règles de pratique nécessaires à une
application prudente.
C. représentent l'ensemble de tous les codes en vigueur au Canada.
D. sont en constante évolution.
Q.74) Laquelle des affirmations suivantes est exacte? Au Canada, la compétence en matière de propriété intellectuelle relève :
A. Un des objectifs de cette loi est d'inciter les autorités fédérales à favoriser un
développement durable propice à la salubrité de l'environnement et à la santé de
l'économie.
B. Un des objectifs de cette loi est de faire en sorte que les autorités responsables s'acquittent
de leurs obligations afin d'éviter tout double emploi dans le processus d'évaluation
environnementale.
C. Un des objectifs de cette loi est de promouvoir la collaboration entre les gouvernements
fédéral et provinciaux ainsi que la coordination de leurs activités, dans le cadre du
processus d'évaluation environnementale de projets.
D. Cette loi établit clairement que tout projet est assujetti au processus d'évaluation
environnementale.
Q.87) L'expression « responsabilité limitée » est associée à deux types d'entreprises :
A. L'employeur doit retenir sur le salaire de tout salarié faisant partie du groupe pour lequel le
syndicat a été accrédité le montant spécifié par ce dernier à titre de cotisation syndicale,
que ce salarié soit membre du syndicat ou non.
B. Un grief est une mésentente entre l'employeur et l'employé ou son syndicat concernant
l'interprétation ou l'application de la convention collective. Il ne peut toutefois pas avoir trait
à une promotion, car l'attribution des promotions relève du droit de gérance de l'employeur.
C. Le grief est soumis à une procédure d'arbitrage et, à défaut d'une entente entre les parties,
il sera jugé devant un tribunal d'arbitrage ou un arbitre.
D. Pour être accrédité par le gouvernement, un syndicat doit représenter plus de 50% du
groupe de salariés visé dans l'entreprise.
Q.90) En matière de santé et de sécurité au travail, laquelle des affirmations suivantes est fausse ?
A. Un salarié a le droit de refuser d'exécuter un travail s'il a des motifs raisonnables de croire
que cela met en danger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique.
B. Si un salarié refuse d'exécuter un travail parce qu'il a des motifs raisonnables de croire que
cela met en danger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, son employeur peut le
réaffecter à d'autres tâches en attendant la décision de l'inspecteur de la Commission de la
santé et de la sécurité du travail (CSST).
C. Si un salarié refuse d'exécuter un travail parce qu'il a des motifs raisonnables de croire que
cela met en danger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, et s'il refuse d'être
affecté à un autre poste, son employeur doit quand même le rémunérer en attendant la
décision de l'inspecteur de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST).
D. Une travailleuse peut demander d'être affectée à un autre poste si elle produit un certificat
médical attestant que ses tâches actuelles présentent des dangers physiques pour l'enfant
qu'elle allaite.
Q.91) Dans le cas d'une personne salariée qui en harcèle sexuellement une autre dans son milieu de travail, laquelle des
affirmations suivantes est vraie ?
A. La personne qui harcèle l'autre peut être poursuivie et l'employeur est responsable des
actes de harcèlement dont il a été informé.
B. La personne qui harcèle l'autre peut être poursuivie et l'employeur est responsable des
actes de harcèlement dont il a été informé, sauf s'il a pris les mesures nécessaires pour les
empêcher.
C. Devant la loi, seul l'employeur est responsable, car il lui revient de gérer le comportement
de ses employés.
D. Devant la loi, seul l'employé harceleur peut être responsable puisqu'il s'agit ici des droits de
la personne et qu'un employeur ne saurait être tenu responsable des actes posés par
chacun de ses employés.
Q.92) Advenant qu'un membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec se retrouve dans une entreprise individuelle, c'est-à-dire qu'il
travaille seul, à son compte, en étant le seul dirigeant de l'entreprise et l'unique propriétaire de tout son actif, laquelle des
affirmations suivantes est vraie ?
A. Le membre ne peut pas se faire aider par quelques salariés.
B. Ce type d'entreprise offre des possibilités de financement plus limitées et son propriétaire
se trouve personnellement responsable de toutes les dettes et obligations de l'entreprise.
C. Les revenus de l'entreprise et les revenus personnels du membre sont traités séparément
sur le plan fiscal.
D. Le membre ne peut pas déduire les pertes de l'entreprise de ses revenus personnels.
Q.93) Au chapitre de l'article 20 de la Loi sur la qualité de l'environnement, laquelle interdit d'émettre, de déposer, de dégager ou de
rejeter un contaminant dans l'environnement, ou d'en « permettre » l'émission, le dépôt, le dégagement ou le rejet, laquelle des
affirmations suivantes est fausse ?
A. L'émission, le dépôt, le dégagement ou le rejet d'un contaminant constitue une infraction s'il
dépasse la quantité ou la concentration autorisée par le règlement.
B. Le mot « émettre » désigne non seulement l'acte d'émettre directement un contaminant,
mais aussi l'omission de tarir une source d'émission dont on a la garde et le contrôle.
C. Le mot « permettre » s'applique, par exemple, à la gestion de la personne qui autorise
l'émission, le dépôt, le dégagement ou le rejet dudit contaminant.
D. Cet article de la Loi sur la qualité de l'environnement ne couvre pas le cas d'un produit non
toxique en soi qui est rejeté dans un cours d'eau, et qui, au contact des minéraux contenus
dans l'eau, déclenche une réaction chimique dont résultent des produits toxiques.