1. Étirage.......................................................................................................... M 3 100 - 2
1.1 Principe.......................................................................................................... — 2
1.2 Pratique de l’étirage ..................................................................................... — 2
1.3 Caractéristiques mécaniques des produits étirés...................................... — 7
1.4 Dimensions et tolérances ............................................................................ — 8
1.5 Contrôle des produits étirés ........................................................................ — 10
1.6 Effort d’étirage .............................................................................................. — 10
2. Écroûtage .................................................................................................... — 10
2.1 Principe.......................................................................................................... — 10
2.2 Pratique de l’écroûtage ................................................................................ — 11
2.3 Tour à écroûter.............................................................................................. — 11
2.4 Dimensions et tolérances ............................................................................ — 11
2.5 Parachèvement ............................................................................................. — 11
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. M 3 100
Destination des barres Les quelque 500 000 tonnes consommées annuellement sur le marché fran-
calibrées çais, dont une moitié est produite sur le territoire, trouvent des applications
innombrables dans de nombreux secteurs de l’industrie de la mécanique et, en
particulier, dans le décolletage.
Un tiers de la production des calibrés à froid concerne les aciers de décolletage
dont la principale caractéristique, au plan de la composition chimique, est une
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S0
ε = ln ------
1.1 Principe S
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Au-delà de 40 mm, les ébauches sont toujours en barres. Figure 1 – Banc à étirer
Dans tous les cas, la gamme opératoire comporte quatre opéra-
tions principales :
— un décalaminage ; Les charges d’acier sont agitées dans les bains afin d’accélérer
— l’étirage proprement dit ; l’action chimique qui se double d’une action mécanique par frotte-
ment des barres entre elles.
— une coupe ;
— le dressage. Pour les aciers inoxydables, on a recours à des agents plus actifs
tels que l’acide fluorhydrique ou un mélange d’acide sulfurique et
d’anhydride chromique.
1.2.1 Étirage des barres Pour être en conformité avec la législation, il est obligatoire de
récupérer, donc de stocker, les bains usés, en vue de leur reprise par
1.2.1.1 Décalaminage les fabricants, et de neutraliser les eaux de rinçage par addition de
chaux ou de soude. Les boues récupérées sont envoyées vers des
L’opération a pour but de débarrasser l’acier de la couche décharges agréées par les agences de bassin.
d’oxydes qui le recouvre. Ces oxydes très durs et dénués de plasti-
cité s’incrusteraient dans l’acier et détérioreraient la filière. 1.2.1.2 Étirage
On distingue deux sortes de décalaminage.
C’est l’opération qui consiste à faire passer l’ébauche décalami-
■ Le décalaminage mécanique par grenaillage a considérablement née au travers de la filière. Elle se fait sur un banc à étirer (figure 1)
progressé au cours des deux dernières décennies et est assujetti à constitué d’un bâti formé de deux longerons parallèles, entre les-
beaucoup moins de contraintes que le décapage, vis-à-vis de la quels se déplace une chaîne sans fin qui engrène sur une noix den-
législation en matière de protection de l’environnement. Le procédé tée située à une extrémité à l’opposé du porte-filière fixé en tête du
consiste à projeter de la grenaille d’acier à des vitesses de l’ordre de banc. La noix dentée est accouplée, par l’intermédiaire d’un réduc-
50 à 100 m/s au moyen de turbines sur les barres défilant en nappes teur, au moteur d’entraînement.
et suffisamment espacées, ou séparément (comme ce sera le cas La barre est engagée au travers de l’orifice de la filière suffisam-
pour du fil), à l’intérieur d’une chambre [2]. ment (environ 15 cm) pour pouvoir être saisie par les mors du cha-
La grenailleuse est approvisionnée en grenaille sphérique ou riot se déplaçant sur les longerons (vitesse de déplacement : 5 à
angulaire de calibre choisi (0,4 à 0,8 mm) suivant la nature des aciers 70 m/min) et rendu solidaire de la chaîne par l’intermédiaire d’un
et l’adhérence de la calamine, en cherchant le meilleur compromis : crochet.
on choisira de préférence une grenaille angulaire et plus grosse si Lorsque la barre est passée complètement et qu’elle sort de la
les aciers alliés prédominent et une grenaille fine sphérique pour les filière, le crochet se relève, les mors s’ouvrent, et elle est évacuée
aciers doux. latéralement. Le chariot libéré revient alors vers le porte-filière au
La grenaille se fragmente et s’use progressivement. Elle est récu- moyen d’une chaîne, dite de rappel, actionnée par un moteur indé-
pérée à la partie inférieure de la machine et recyclée. Les particules pendant. (Sur les anciens bancs inclinés le chariot revenait par gra-
fines, inférieures à 0,15 mm, constituées de grenaille usée et de cala- vité.) La barre suivante est engagée pendant le temps de retour du
mine pulvérulente, sont séparées en permanence et compensées chariot.
par des apports de grenaille neuve. Il est préférable que les ajouts L’engagement est effectué au moyen d’un pousse-barres, disposi-
soient faits régulièrement par petites quantités afin que la granulo- tif placé en amont du porte-filière et constitué de mors en forme de
métrie du mélange opératoire, qui conditionne l’efficacité du gre- coin actionnés par des vérins. À défaut de pousse-barres, il est
naillage et l’aspect de surface du produit fini, reste stable. nécessaire de fabriquer une soie d’étirage en amincissant une extré-
mité de la barre, de façon à pouvoir l’introduire complètement au
■ Le décapage chimique à l’acide s’accompagne, la plupart du travers de la filière. Divers procédés sont utilisés suivant la dimen-
temps, d’une autre préparation chimique (phosphate, oxalate, sion et la forme de l’ébauche :
borax, etc.) en prévision de déformation importante et délicate ou
pour l’étirage d’aciers spéciaux (inoxydables austénitiques ou — usinage sur un tour à tête rotative,
nuances alliées du type nickel-chrome, par exemple). — cisaillage sur rive pour des plats minces,
— martelage rotatif.
Le procédé le plus employé pour les aciers au carbone utilise
l’action de l’acide sulfurique à la concentration de 10 % en masse à La longueur du banc conditionne la longueur d’ébauche accep-
une température de 40 à 65 °C, ou de l’acide chlorhydrique du table et celle des barres étirées, et les temps morts sont d’autant
commerce dilué à 50 % aux alentours de 35 °C. À ces bains sont plus courts que les barres sont plus longues. Les bancs les plus per-
ajoutés des accélérateurs et des agents mouillants, destinés à amé- fectionnés autorisent le passage de barres d’au moins 12 m, mul-
liorer leur efficacité, et des inhibiteurs qui arrêtent l’action de l’acide tiple des longueurs les plus courantes du marché 3, 4 ou 6 m.
lorsque l’oxyde est parti et minimisent ainsi le phénomène de fragi- Les bancs modernes sont également pourvus de divers perfec-
lisation par diffusion d’hydrogène dans le réseau intercristallin. tionnements en vue de réduire les temps morts et d’obtenir ainsi un
Après passage dans l’acide, les barres sont rincées à l’eau puis accroissement de productivité. Pour cela, toutes les opérations élé-
neutralisées dans un lait de chaux à 90 °C qui a aussi pour effet de mentaires :
les sécher. — poussée ;
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30°
15 °
7°
30°
14°
∅
60°
Bouchon
(acier)
Monture Noyau
(acier) (carbure)
Figure 3 – Filière extensible
Figure 2 – Angles d’une filière
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1.2.1.3 Coupe Les barres rondes sont en général dressées sur des machines
constituées de deux galets en forme d’hyperboloïde de révolution,
Après étirage, les barres sont coupées afin de les mettre à la lon- l’un concave, l’autre convexe, tournant en sens inverse (figure 5).
gueur désirée et d’éliminer la partie antérieure qui a été détériorée L’avance est donnée par l’inclinaison des galets qui leur imprime un
par les mors du chariot (environ 15 cm) ou la soie quand il y en a mouvement hélicoïdal.
une. La machine utilisée est, suivant la qualité de coupe requise :
Les autres profils sont dressés sur des machines constituées de
— une cisaille ;
deux trains de galets motorisés, les uns à axe vertical, les autres à
— une fraise-scie ; axe horizontal (figure 6).
— une scie, à ruban ou alternative ;
— une tronçonneuse à meule. Les galets de dresseuse sont lubrifiés avec une huile qui, en plus
de ses propriétés mécaniques, doit assurer une protection anti-
Le cisaillage déforme légèrement les extrémités. Le tronçonnage rouille, car les produits étirés sont particulièrement sensibles aux
à la meule confère des coupes planes mais peut provoquer des agents atmosphériques.
bavures et un durcissement par échauffement localisé. Les scies
donnent également des coupes planes sans échauffement, mais
sont moins rapides. 1.2.1.5 Opérations complémentaires
Afin de pouvoir répondre aux exigences des marchés, les barres
1.2.1.4 Dressage peuvent subir ensuite, en option, suivant les accords passés à la
commande :
Une barre sortant d’étirage n’est pas droite. Cela provient, d’une
part, des irrégularités de forme de l’ébauche et, d’autre part, du — des opérations ayant pour but de préparer les extrémités des
décalage, si minime soit-il, de la filière par rapport à l’axe du banc. barres en prévision de leur utilisation (chanfreinage, ébavurage,
Ces phénomènes créent une dissymétrie dans la répartition des appointage, sciage) ;
contraintes résiduelles induites dans la barre. Par voie de consé- — un marquage à la peinture ou en relief par poinçonnage afin
quence, la barre doit être redressée. d’assurer la traçabilité ;
— des contrôles métallurgiques.
Le principe consiste à superposer aux tensions, agissant sur les
fibres externes, des contraintes de compression, en serrant la barre Dans le cas de l’étirage de barres, ces opérations sont, la plupart
entre des galets. du temps, exécutées en reprise sur des machines séparées.
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Chanfreineuse
Contrôle
Guide
non destructif
d'introduction
Dépôt
Machine à étirer Dresseuse-galeteuse
à deux galets
Tronçonneuse
volante
Prédresseur Dresseuse
Poussoir
Grenailleuse
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Porte-filière
Buses
de dressage
Pince d'enfilage
Guides
d'entrée
et de sortie
Chariot
de tréfilage
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Charge 1 000 30
unitaire
Rm , Rρ 0,2 (MPa) A % (sur 5 d )
Rm
900 25
Rm C
Rρ 0,2
Rp
B
800 20
A
Re D
700 15
600 10
500 5
O O' Allongement A
Pour cette raison, les tolérances les plus serrées qu’il est permis
1.3.3 Amélioration de l’usinabilité de tenir industriellement dans les meilleures conditions (et sur
accord particulier à la commande) sont celles résumées dans les
Une autre conséquence très importante de l’étirage est l’améliora- tableaux 3 et 4.
tion de l’usinabilité, principalement pour les aciers de décolletage Nota : les tolérances figurant dans les normes citées précédemment sont sensiblement
qui sont donc employés à l’état étiré dans la plupart des cas. plus larges.
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Tableau 3 – Tolérances réalisables par étirage Tableau 4 – Intervalles de tolérances ISO (en mm)
(cf. aussi tableau 4)
Dimension h9 h 10 h 11
Hexagones et
Type d’acier Ronds Autres profils
carrés d<6 0,030 0,048 0,075
carbone h9 h 10 h 11
C , 0,38 % 6 < d < 10 0,036 0,058 0,090
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Ce procédé a pour effet d’éliminer, en totalité ou en partie, la Le tout est incorporé dans un bâti très rigide où sont logés égale-
couche décarburée et les défauts de surface. Contrairement à ce qui ment le moteur principal, les organes de transmission, le dispositif
se passe en étirage, le métal est exempt de tensions et les caracté- d’arrosage. Un système de tapis et/ou de vis sans fin permet de
ristiques mécaniques sont inchangées, à l’exception d’un écrouis- remonter les copeaux, récupérés dans une fosse, au niveau du sol.
sage superficiel plus ou moins prononcé. Les outils sont en général des plaquettes en carbure revêtu.
La gamme des nuances écroûtées est au moins aussi vaste que Comme il se doit, la tête d’usinage est arrosée abondamment soit
celle des étirées mais, dans la pratique, les aciers de construction et avec une huile entière, soit avec une émulsion, dans tous les cas
les aciers alliés s’y trouvent en plus grande proportion que les aciers avec un lubrifiant spécialement conçu pour la coupe des métaux.
de décolletage. L’écroûtage peut aussi être pratiqué sur des aciers
Les paramètres d’usinage (vitesse de coupe et avance) sont à
prétraités.
déterminer en fonction de l’indice d’usinabilité de l’acier [3] [5],
sachant qu’ici l’épaisseur du copeau est imposée par les dimensions
(c’est la différence entre les rayons avant et après écroûtage) et que
2.2 Pratique de l’écroûtage la largeur du copeau correspond à l’avance par tour divisée par le
nombre d’outils.
Classiquement, les tours sont approvisionnés avec des barres,
L’usinage, pour être parfaitement concentrique, ce qui est tou- mais il existe des modèles conçus spécialement pour accepter des
jours un but recherché, nécessite une bonne rectitude ; l’opération ébauches en couronnes.
est donc toujours précédée d’un dressage. Cependant, les barres se
déforment consécutivement à la libération de contraintes en cours
d’usinage et doivent subir un second dressage postopératoire. Dans
ces conditions, la gamme comporte toujours au minimum trois pha- 2.4 Dimensions et tolérances
ses :
1 - dressage de l’ébauche ; La norme NF A 47-461 (cf. Doc. M 3 100) publie une liste de diamè-
tres standards entre 15 et 120 mm. En fait, le procédé permet de réa-
2 - écroûtage proprement dit ; liser n’importe quel diamètre à l’intérieur de ces limites.
3 - dressage du calibré. Le diamètre obtenu est lié directement à la distance séparant les
arêtes coupantes de l’axe. Malgré leur excellente tenue, les plaquet-
Le deuxième dressage a également pour effet d’atténuer les stries
tes s’usent et la cote varie au cours de l’usinage. Cela nécessite de
d’usinage et de polir la surface.
recaler les outils périodiquement afin de rattraper l’usure. La varia-
Les dresseuses sont du même type que celles utilisées pour les bilité du diamètre limite les possibilités du procédé à la qualité 10
ronds étirés en barres, avec deux galets hyperboliques l’un concave dans les conditions standards. Sur les tours modernes, qui sont
et l’autre convexe (cf. § 1.2.1.4). La rugosité obtenue au niveau du dotés d’un système asservi de rattrapage d’usure en fonction de la
rond écroûté dépend de la pression exercée mais aussi de l’état de cote, il est possible de tenir la qualité 9.
surface des galets de finition qui doivent donc être particulièrement Il arrive, si les axes de la barre et de la broche ne sont pas en
bien polis. bonne concordance, que le rond produit est « triangulé » : au lieu
d’être un cercle parfait, le profil obtenu est une succession de seg-
ments curvilignes raccordés les uns aux autres. En tout état de
2.3 Tour à écroûter cause, ce défaut de circularité doit être inférieur à la moitié de la
tolérance nominale sur diamètre pour être en conformité avec les
normes.
Schématiquement, un tour comporte trois parties (figure 15) : Les ronds écroûtés sont particulièrement lisses. La rugosité maxi-
— des galets d’entraînement qui communiquent l’avance et male garantie est Ra = 1,2 µm .
immobilisent la barre en rotation ;
— la tête d’usinage rotative, qui porte trois, quatre, voire six outils
suivant les modèles, montée sur une broche creuse pour permettre 2.5 Parachèvement
le passage des barres ;
— des galets d’extraction pour évacuer les barres. Des contrôles dimensionnels (diamètre, circularité, rectitude) sont
effectués statistiquement, à l’aide de moyens analogues à ceux vus
précédemment (cf. § 1.5.1), pour assurer la régularité et la confor-
mité de la production.
Porte-outil Outil de coupe
Les produits écroûtés, comme les produits étirés, peuvent égale-
Galets Galets ment faire l’objet après calibrage d’opérations optionnelles desti-
d'entraînement d'entraînement nées à approprier le produit du mieux possible aux conditions
d’emploi :
— affranchissement d’une extrémité, ou des deux, par sciage ou
par tronçonnage à la meule ;
— chanfreinage ou appointage ;
Barre — débitage en tronçons de longueur précise prêts à l’emploi.
Malgré l’enlèvement de métal, des petits défauts peuvent subsis-
ter et, si les exigences de la commande l’impose, il peut être néces-
saire de procéder à un contrôle unitaire de l’aspect de surface, soit
Tête d'écroûtage par courants de Foucault et des défectuosités sont tolérées jusqu’à
0,15 mm de profondeur, soit par magnétoscopie si aucun défaut
n’est admis. Ces techniques sont d’autant plus facilement mises en
œuvre que la rugosité est très faible dans le cas particulier des
Figure 15 – Principe du tour à écroûter écroûtés.
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