Supplément Économie

INSTABILITÉ DES PRIX DU PÉTROLE

Incertitudes sur les revenus

de l’Algérie en 2016 P.7 à 10

LIBERTE
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES VERTS INTRAITABLES
À MUSTAPHA-TCHAKER

Il faut
maintenant
conquérir
l’Afrique P.19

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7191 DIMANCHE 27 MARS 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

SITUATION ÉCONOMIQUE ET
CRISE FINANCIÈRE DU PAYS
CRISES ÉNERGÉTIQUE ET ÉCONOMIQUE
ET CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE Le RCD
déplore
l’absence
“Le pouvoir d’une
stratégie P.2

cherche POUR ABSENCE D’AUTORISATION

D’EXPORTATION

L’unité Fertial
à dissimuler d’Annaba
baisse le
rideau P.2
ses échecs” P.3 ILS ONT MANIFESTÉ CONTRE
LES VIOLENCES DES
SUBSAHARIENS À BÉCHAR

Une dizaine
de blessés
dans des
affrontements
entre
manifestants et
forces de l’ordre
P.4
TIZI OUZOU

3 terroristes
abattus
à Sid-Ali-
Bounab P.24
Archives

Publicité

F.226
 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
2 L’actualité en question
SITUATION ÉCONOMIQUE ET CRISE FINANCIÈRE DU PAYS

Le RCD déplore l’absence

d’une stratégie
Pour le secrétariat national du RCD, la crise financière qui “s’installe durablement”
dans le pays “ne peut être dépassée par des annonces et une compilation de mesures dictées
par la fluctuation des rapports de force au sommet de l’État”.
e secrétariat national du Rassem- Entre menaces réelles, discours de circonstan-

L
blement pour la culture et la dé- ce et urgences du système
mocratie (RCD), qui s’est réuni, Le secrétariat national du RCD a également
vendredi à Alger, en session men- abordé les “menaces qui pèsent sur la sécurité
suelle, s’est penché sur la situation et l’intégrité du pays”, et qu’il estime d’ailleurs
économique et la crise financière “réelles”. Sauf que ces menaces, fait remarquer
que connaît le pays. Dans un communiqué le parti, “sont, pour une part, aggravées par un
rendu public hier, il est souligné que “la cri- pouvoir qui a fait de la souveraineté de l’Algé-
se financière s’installe durablement en raison rie un sujet de marchandage dans le sillage du
de la baisse tendancielle de la production viol de la souveraineté populaire”. Et face à ces
d’hydrocarbures, d’une demande interne qui ex- menaces, le RCD “ne peut donner crédit à des
plose, de la chute des prix du baril mais aussi discours de circonstance plus enclins à stérili-
du retard énorme dans le développement des ser la vie politique”.
énergies renouvelables”. Une situation qui, de Ce pourquoi, d’ailleurs, le Rassemblement
l’avis du SN du RCD, “ne peut être dépassée par considère que “la défense de la nation ne peut
des annonces et une compilation de mesures dic- se confondre avec les urgences du système”. Et
tées par la fluctuation des rapports de force au la défense de la nation, explique le SN du RCD,
sommet de l’État. En un mot, sans une straté- “commence par un processus qui rend au
gie déclinée et acceptée par les acteurs écono- peuple algérien sa souveraineté”. Ce qui est, pré-
miques et sociaux”. Une politique que le Ras- cisément, “tout le contraire de l’exécution d’un
semblement juge aussi “inopérante au plan so- agenda de règlements de comptes entre factions
cial”. Pour preuve, le parti de Mohcine Belab- qui ont ruiné les aspirations des libérateurs du
bas énumère un certain nombre de faits. pays et les espoirs de générations entières de la
D’abord, “l’inflation galopante couplée à une jeunesse”. Enfin, il est à signaler que “le secré-

dévaluation rampante (qui) touche déjà les
couches moyennes”. Ensuite, “les licencie-
ments dans le secteur économique et les plans
de restructuration remis à l’ordre du jour
dans un contexte d’absence de cap dans la po-
litique gouvernementale” et qui, par consé-
quent, “plongent de larges couches de la popu-
lation dans le désarroi et l’incertitude”. À cela
s’ajoute, relève le SN du RCD, “l’absence
Pour le parti de Mohcine Belabbas, les menaces qui pèsent sur la sécurité et l’intégrité du pays sont réelles.
d’une représentation forte du monde du travail
à cause de la domestication de l’appareil de
l’UGTA et la répression opposée aux revendi-
cations des syndicats autonomes (qui) est une
autre source d’inquiétude”. Et ce n’est pas tout,
puisque le parti dénonce, en même temps, une
“chasse organisée contre les animateurs du
D. R.
mouvement des chômeurs, principalement ac-
tif dans le sud du pays”. Une démarche, est-il
noté, qui “signe la faillite d’un système politique
qui rameute ses relais pour crier à l’ingérence
étrangère et aux menaces à nos frontières et mo-
bilise ses forces de répression pour dénier aux
habitants de ces régions leurs droits de citoyens”.
tariat national a fait le point sur les préparatifs
du colloque international sur l’économie et l’in-
tégration nord-africaine programmé pour le 1er
mai prochain”, et “se félicite de la disponibili-
té des compétences sollicitées, d’universitaires,
de syndicalistes et d’opérateurs économiques
pour animer et participer à ouvrir des horizons
face au statu quo et à l’enfermement officiels”.
MEHDI MEHENNI

TOUT EN APPELANT AU POUR ABSENCE D’AUTORISATION D’EXPORTATION

RENFORCEMENT DU “FRONT
INTERNE”

Amar Ghoul :
“Mazafran II
ne nous
dérange pas”
n Le président de TAJ, Amar
Ghoul, qui s’est exprimé à
l’ouverture des travaux de la
session ordinaire du bureau
politique de sa formation, hier, a
indiqué que l’opposition “est un
partenaire” et que la seconde
conférence de l’opposition,
prévue la fin du mois, est un
rendez-vous utile pour les partis
pour se concerter. La conférence
Mazafran II “ne nous dérange
pas”, a-t-il déclaré, ajoutant
toutefois que “douter de la
L’unité Fertial d’Annaba baisse le rideau 
omme nous l’avons annoncé au mois de
C janvier dernier, les travailleurs Fertial d’An-
naba ont finalement eu raison de craindre
pour leur emploi, au lendemain de la fermeture de
l’unité Fertial d’Arzew. En effet, deux mois jour
pour jour après celle d’Arzew, c’est au tour de l’uni-
té Fertial d’Annaba de mettre la clé sous le paillas-
son, pour le même motif : l’absence d’autorisation
d’exportation.
Ainsi, en raison des lenteurs administratives qui
ont bloqué indéfiniment l’exportation de sa pro-
duction, l’unité d’ammoniac de Fertial d’Annaba
a vu toutes ses aires de stockage saturées. Une si-
tuation qui a contraint les responsables à opter pour
la décision “fatale” d’arrêter ses installations le 23
mars 2016, a-t-on appris de sources syndicales.
Pour beaucoup d’experts, il s’agit là d’une sombre
perspective vis-à-vis d’une entreprise qui affiche
pourtant une excellente santé financière et une sta-
bilité sociale exemplaire, comme en attestent les
D. R.

légitimité des institutions” ne indicateurs de gestion des deux unités en question.

mène, selon lui, “nulle part”.
Interrogé sur l’absence du RND et
du MPA au rassemblement du
Front interne à la Coupole
d’Alger, le 30 mars, il a souligné
que chacun a un calendrier à
respecter. Néanmoins, a-t-il
ajouté, “nul ne peut réduire par
son absence la portée d’un tel
front”. Une allusion au RND,
notamment, qui s’est opposé à
l’initiative à laquelle le TAJ, lui, a
adhéré dès son lancement par le
chef du FLN. Pour le chef de TAJ,
le pays “est ciblé”, et cette
situation appelle “l’ensemble de
la société” à se dresser “comme
un seul homme” contre ces visées.
M. MOULOUDJ
Impuissants, travailleurs, responsables et syndica-
listes n’ont pu que déplorer cette lamentable situa-
tion, qui, par certains de ses aspects, semble tout
à fait incompréhensible. En effet, aux yeux de ces
experts, il est difficile d’accepter qu’une entrepri-
se de l’envergure de Fertial avec ses 1 200 employés,
son chiffre d’affaires de plus de 300 millions de
USD dont 75% réalisés à l’exportation, ses résul-
tats obtenus à ce jour et une perspective promet-
teuse, avec un projet de “revamping” de ses usines
pour un montant de plus de 360 millions de USD
programmés sur les 3 prochaines années puisse en
être réduite à mobiliser ses énergies et à gérer, au
jour le jour, de simples questions d’autorisations
d’exportation. Il est à rappeler que cette question
n’a pas non plus laissé indifférent le secrétaire na-
tional de la FNTPGC, qui a dénoncé l’inertie des
L’unité Fertial d’Annaba vient de connaître le même sort que celle d’Arzew.
pouvoirs publics, qui met en péril l’existence de
toute l’entité économique. “Cet état de fait n’est pas
dû à des problèmes de gestion ou de besoin d’aide
financière, bien au contraire, cette entreprise
connaît une situation financière des plus florissantes
et les travailleurs bénéficient d’avantages profession-
nels très conséquents qui font de cette entreprise un
exemple de réussite à tous les niveaux, tant qu’el-
le est considérée comme l’une des entreprises qui gé-
nèrent des rentrées en devises importantes”, écrit
Sid-Ali Beldjerdi, dans un communiqué accablant,
qu’il a adressé au ministre de l’Industrie et des
Mines, après avoir été saisi du dossier par les ins-
tances syndicales de l’entreprise Fertial.
Il est vrai que dans le cas de Fertial, dénoncent les
experts, il est relevé en flagrant délit une incohé-
rence et une incompréhension qui vont à contre-
sens des orientations des pouvoirs publics, quant
à l’accompagnement et à l’assistance des entreprises
qui engrangent des plus-values économiques.
Contactés à ce propos, de nombreux économistes
s’interrogent sur ce blocage qui obligerait les res-
ponsables de Fertial à mettre au placard tous ses
effectifs et à arrêter le fonctionnement de ses uni-
tés.
Ils sont formels sur la nécessité de trancher la ques-
tion, dans les plus brefs délais, avant que cela n’en-
gendre non seulement des pertes  énormes pour
l’entreprise, mais aussi l’annulation de ses com-
mandes faites par différents clients et, par ricochet,
le désengagement total de ces derniers.
B. BADIS
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
“Le pouvoir cherche
à dissimuler ses échecs”
Pour les anciens chefs de gouvernement Sid-Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour, comme pour le président
du MSP, la crise qui affecte le pays reste “intimement liée à la mauvaise gouvernance” du régime en place.
l’ombre de la
“À
crise énergé-
tique : quel
avenir pour
l’Algérie ?”
Tel est le thè-
me d’une conférence-débat animée
hier au siège du MSP par l’ancien
P-DG de Sonatrach, Abdelmadjid
Attar, en présence d’Abderrezak
Makri, des anciens chefs de gou-
vernement Sid-Ahmed Ghozali et
Ahmed Benbitour, de l’ancien mi-
nistre et diplomate Abdelaziz Rahabi
et de l’ancien ministre de l’Agricul-
ture Noureddine Bahbouh, ainsi
que d’un représentant du Parti de la
justice et de la construction libyen,
Imad El-Benani, en tant qu’invité
d’honneur du MSP. Dans son exposé
chiffré, M. Attar a démontré que
tous les signaux ou presque sont dé-
sormais au rouge. Devant l’ame-
nuisementt de nos réserves énergé-
tiques, lequel va crescendo depuis
l’indépendance à ce jour, conjugué
à une consommation interne en
constante augmentation, alerte
M. Attar, l’Algérie se doit désormais,
“d’aller absolument vers une transi-
tion énergétique”. Selon lui, l’Algé-
rie aura déjà épuisé “plus de 50%” de
ses réserves, toutes ressources com-
DÉPART DES TRAVAILLEURS DE BP
ET DE STATOIL
Salah Khebri à Sétif :
“La production de gaz
n’a pas été affectée” L’ÉDITO
“L
es travailleurs étrangers de
BP (British Petroleum) et de
Statoil, qui ont quitté le
site gazier de Krechba ciblé, il y a
quelques jours, par un groupe terro-
riste, reviendront incessamment, car
les sociétés qui les emploient ont une
part de marché importante.” C'est ce
qu'a affirmé, hier, le ministre de
l’Énergie Salah Khebri, en marge de
sa visite à Sétif. En effet, le ministre,
qui s’est voulu rassurant, a également
indiqué que la production n’a pas été
affectée. Il a, par ailleurs, laissé en-
tendre que même Bruxelles, au cœur
de l’Europe, a été touchée par des at-
taques terroristes, qui sont devenues
un phénomène mondial.
Pour la prochaine réunion de l’Opep,
le ministre de l'Énergie a annoncé
que l’Algérie prendra part à ce ren-
dez-vous. Selon ses propos, l’Algé-
rie est en train d’agir dans la pers-
pective de permettre au marché pé-
trolier de se redresser. Le ministre,
qui a souligné que les démarches en-
treprises ont permis au prix du ba-
ril de rebondir, a ajouté que toutes
les options sont possibles.
Sur un autre volet, le successeur de
Youcef Yousfi, qui a entamé sa visi-
te de travail par une halte au niveau
de la nouvelle centrale électrique à
cycle combiné d’Aïn Arnat, pour
s’enquérir de l’état d’avancement
de la réalisation du projet qui s’ins-
L’actualité en question 3
CRISES ÉNERGÉTIQUE ET ÉCONOMIQUE ET CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE
lables, voire les ressources non parer le peuple à des mesures d’aus-
conventionnelles à l’instar du gaz de térité drastiques. Le prétexte de la
schiste dont les réserves seraient, se- baisse des prix du pétrole n’est ainsi
lon lui, “importantes”. Conscient que mensonge !” a accusé Sid-Ahmed
de la difficulté de l’exploitation de Ghozali qui dénonce ce comporte-
cette ressource non conventionnel- ment “menaçant le sort et surtout
le, M. Attar avoue, néanmoins, que l’unité du pays”. Pour éviter ce dra-
le recours au gaz de schiste n’est pas me à notre pays, M. Ghozali ne
pour demain. Rappelant l’amenui- voit pas de solution possible sans le
sement des recettes pétrolières, déboulonnement du système en
conséquence de la dégringolade des place qu’il appelle ainsi à… “(se) dé-
prix du baril, sur lesquelles repose gager !” Pour lui, les pouvoirs finis-
quasi exclusivement l’économie na- sants passent par trois phases suc-
tionale, M. Attar n’a pas manqué cessives, à savoir “la griserie” puis
d’appeler à la diversification de “l’aveuglement” et, enfin, la “folie”,
Louiza Ammi/Archives Liberté
Louiza Ammi/Archives Liberté
notre économie par le développe- celle-ci ayant atteint, estime-t-il, le
ment de certains secteurs névral- défunt dictateur libyen Maâmar
giques, notamment l’agriculture et Kadhafi. Le nôtre, selon lui, serait
l’industrie. Si l’alerte de M. Attar se déjà dans la deuxième phase, celle de
voulait plutôt économique, tous les “l’aveuglement”. De son côté, M.
autres intervenants à cette rencontre Rahabi a pointé du doigt le président
ont refusé de dissocier l’économique Abdelaziz Bouteflika dont la res-
Les ex-chefs de gouvernement Sid-Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour. du politique. Ainsi, que ce soit pour ponsabilité de mener le pays vers la
prises (pétrole, gaz et condensé). À ce rythme effréné de la consom- les anciens chefs de gouvernement crise est, assène-t-il, entièrement
Tandis que la consommation inter- mation, alors que les nouvelles dé- Sid-Ahmed Ghozali et Ahmed Ben- engagée. Par ailleurs, et à la lecture
ne s’est multipliée par 3 par rapport couvertes se font de plus en plus bitour, le président du MSP ou en- faite par certains médias annon-
aux années 1990. Le comble, consta- rares, l’ancien n°1 de Sonatrach core M. Rahabi, la crise qui affecte çant la conférence organisée par le
te M. Attar qui se réfère aux statis- prévoit des lendemains alarmants. Et le pays reste, en effet, “intimement MSP comme une rencontre pour
tiques officielles, 79% de la consom- si jamais rien n’est fait actuelle- liée à la mauvaise gouvernance” du “faire le procès” du revenant Chakib
mation nationale en énergie concer- ment, l’on n’aura, vraisemblable- régime en place. À leurs yeux, même Khelil, M. Ghozali a répondu que
nent les transports et les ménages. ment, “plus quoi consommer, même la baisse des prix du pétrole par la- l’objectif n’était guère de juger “cet
Autrement dit, note-t-il, une avec les réserves probables, d’ici à quelle le pouvoir tente de justifier la individu”, y voyant là “une mani-
consommation sans valeur ajoutée. 2035, au plus tard !” D’où son in- crise financière affectant aujour- pulation du pouvoir”. “Nous ne
sistance sur la nécessité d’une tran- d’hui le pays n’est qu’un “mensonge sommes pas là pour faire le procès
sition énergétique qui passe, ex- de trop pour dissimuler ses échecs”. d’un individu, mais pour faire le
plique-t-il, par la rationalisation de “En mettant en avant la chute des re- point sur la situation que traverse
la consommation dès les deux ou cettes pétrolières, c’est en réalité une notre pays et proposer des alternatives
trois prochaines années, l’investis-
sement dans les énergies renouve-
stratégie adoptée par le pouvoir pour
détourner le vrai débat et surtout pré-
de sortie de crise”, a-t-il commenté.
FARID ABDELADIM
PAR SAÏD CHEKRI
crit dans le cadre d’un programme
national visant la production de
12 000 MW supplémentaires d’élec-
Le pétrole, cet arbre qui cache la forêt
tricité avant la fin de l’année en epuis plus d’un an, ce qui tient lieu de débat économique consiste, en
cours, a instruit les responsables
pour œuvrer à davantage d’inté-
gration. À Aïn Oulmène, au sud de
la wilaya, le ministre  a donné le
D tout et pour tout, à épiloguer sans fin sur des mesures qu’il serait bon
de prendre pour permettre au pays de tenir face à une crise financière
engendrée par la baisse des prix du pétrole. Chose normale, par ailleurs, puisque
l’économie du pays elle-même se résume à la rente qu’il tire des hydrocar-
coup d’envoi pour le raccordement bures. Mais c’est déjà admettre que le fléchissement des cours du baril n’est,
de 5 regroupements, soit plus de en réalité, que “l’arbre qui cache la forêt”. La forêt, ici, c’est la gouvernance dont
7 300 foyers, au réseau de gaz natu-
on sait que la qualité ne fluctue pas selon le niveau du prix de l’or noir, en-
rel avec un coût avoisinant les 2 mil-
core moins suivant les évolutions politiques et économiques régionales ou
liards de dinars au profit des habi-
Le système mondiales.
“
tants des localités d’Ouled Atba,
Ouled Si Yahia, Ouled Si Ahmed, politique La gouvernance, chez nous, ne fluctue d’ailleurs pas du tout car elle est un pen-
Cheurfa, Lehmalet et Bir Abdallah. qui s’est dant, sans doute le plus visible d’entre tous, d’un système politique qui, lui,
À Djermane dans la commune d’El- est figé et donne des signes qu’il le restera… jusqu’à ce que mort s’ensuive.
imposé par la force et
Eulma, le ministre a présidé la mise Le système politique qui s’est imposé par la force et la fraude ne se légitime
la fraude ne se que par la distribution de la rente. Tous les gouvernements qui ont eu à of-
en service du projet de distribution
légitime que par la ficier sous sa houlette s’y sont conformés scrupuleusement. Quel que soit le
publique de gaz pour 900 foyers et
la délégation a eu droit à une pré- distribution de la prix du baril du moment. Aujourd’hui encore, alors que l’on tente, vaille que
sentation sur les projets mis en ser- rente. Tous les vaille, de convaincre l’opinion de la nécessité de se soumettre à une austéri-
vice dans le cadre de la deuxième gouvernements qui té donnée pour inévitable, de supposés hommes d’affaires qui prospèrent ex-
tranche du programme quinquennal ont eu à officier sous clusivement grâce à des marchés publics financés par le Trésor, non sans quelque
2010-2015. À l'Entreprise nationale sa houlette s’y sont coûteuse complaisance, restent encore d’actifs agents de la distribution de
des appareils de mesure et de contrô- conformés la rente. Chose normale aussi, car il est encore plus important de disposer de
le (AMC) d’El-Eulma, un fleuron de clientèles politiques en temps de crise.
l’appareillage électrique, l’hôte de Sé-
scrupuleusement.
Si tel n’était pas le cas, on aurait sans doute saisi la chance historique qui s’était
tif a été très conforté par l’excellen- Quel que soit le prix
offerte au pays au début des années 2000, lorsque le baril se négociait à plus
te gestion de l’entreprise qui est ar- du baril du moment.”
de 150 dollars alors même que se mettait en place — cerise sur le gâteau —
rivée à développer en toute pro- un nouveau consensus politique, devenu enfin possible. C’est bien de cela que
priété plusieurs produits, notam- parlent ceux qui, par réalisme et clairvoyance, et non par pessimisme et ni-
ment ceux liés à la protection élec-
hilisme, encore moins par cynisme, affirment que le gouvernement ne peut,
trique, à la régulation du gaz et aux
en situation de crise financière, réaliser des prouesses qu’il avait manqué d’ins-
réseaux de distribution d’électricité.
crire à son agenda pendant les années fastes. n
F. SENOUSSAOUI
 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
4 L’actualité en question
UN COLLOQUE NATIONAL LUI A ÉTÉ CONSACRÉ CE WEEK-END

Le guide de l’Observatoire
algérien des procès finalisé
“Les procès n’intéressent pas beaucoup l’opinion, car la justice n’a pas les coudées franches
et est donc incapable de faire éclater la vérité et rendre justice”, a souligné le responsable du projet.
a Ligue algérienne de la ce de l’Observatoire dans la réforme mis en place depuis deux ans permet pas beaucoup l’opinion, car, pour la ments de la justice, le colloque a

L
défense des droits de
l’Homme (Laddh) a or-
ganisé ce week-end, à
Alger, un colloque pour
faire le point sur l’Ob-
servatoire algérien des procès (OAP)
lancé depuis mai 2015 et finaliser ce
qui sera le nouveau guide des obser-
vateurs membres de cette organisa-
tion. Ont participé à ce colloque une
quarantaine de délégués des wilayas
de Béjaïa, de Tizi Ouzou, d’Alger et
de Ghardaïa, ainsi que des membres
de la société civile.
Ouvrant les travaux de cette ren-
contre, Me Zehouane, président de la
Laddh, a mis en exergue l’importan-
de la justice et sa réhabilitation. “Le
problème de la justice est au cœur de
toutes les sociétés. Il n’y a aucun pays
au monde où la justice est parfaite. En
Algérie, le secteur de la justice est si-
nistré depuis l’indépendance, car l’éli-
te de l’époque n’a pas investi dans la
formation. Aujourd’hui, il s’agit d’ai-
der à mettre en place les fondements
des droits de l’Homme dans le pays”,
a-t-il déclaré, tout en mettant en
garde contre l’absence de la justice qui
conduirait, selon lui, d’une situation
d’anarchie à une autre. De son côté,
Saïd Salhi, vice-président de la Lad-
dh et chargé du projet de l’Observa-
toire, a indiqué que “l’instrument
aux citoyens les plus vulnérables
d’avoir accès à une justice équitable,
car il y a une perte de confiance dans
la justice algérienne qui est devenue
lente et bureaucratique”. Et d’ajouter
: “La structure a, également, la char-
ge d’évaluer toutes les réformes du sys-
tème juridique et administratif mises
en œuvre par les autorités.” M. Salhi
a affirmé, ainsi, qu’il existe toujours
“des insuffisances” qu’il faut com-
bler. “En dépit des réformes engagées
depuis 1999 et des efforts consentis, le
regard du citoyen vis-à-vis de cette ins-
titution n’a pas beaucoup changé (…)
Les procès en cours à Alger ne mobi-
lisent pas grand monde et n’intéresse
majorité, la justice n’a pas les coudées
franches et est donc incapable de fai-
re éclater la vérité et rendre justice”, a
encore souligné le responsable du
projet. Abordant le processus de mise
en place de l’OAP, M. Salhi a expli-
qué que “pour la mise en place de l’Ob-
servatoire, nous avons bénéficié de l’ex-
périence de différentes ONG, à l’ins-
tar d’Amnesty International, d’asso-
ciations marocaines et tunisiennes,
ainsi que de l’Union européenne.” Il a
rappelé les différentes étapes par les-
quelles l’Observatoire est passé depuis
sa création et son entrée en activité,
avec l’observation de 8 procès. Au-
delà de l’analyse des dysfonctionne-
permis de communiquer sur l’expé-
rience de l’Observatoire algérien des
procès, ses missions, son mandat, sa
composante, sa feuille de route et les
perspectives de son travail et de sa re-
connaissance.
L’on a appris ainsi que l’Observatoi-
re a formé près de 100 personnes dans
différentes wilayas du pays. “Ce pro-
jet offre une nouvelle opportunité
pour les nouveaux observateurs afin
de développer leurs compétences et
améliorer leurs capacités en vue de fai-
re respecter les droits de l’Homme et
les normes de procès équitable”, a
conclu le vice-président de la Laddh.
DJAZIA SAFTA

ILS ONT MANIFESTÉ CONTRE LES VIOLENCES DES SUBSAHARIENS À BÉCHAR

Une dizaine de blessés dans des affrontements

entre manifestants et forces de l’ordre
es affrontements ont opposé vendre- dés. Les affrontements, qui ont duré plu- cool, prostitution, vol…), mais malheureuse- veulent travailler pour les encourager et di-

D di les habitants du quartier Sonatra de

la ville de Béchar et des migrants sub-
sahariens à la suite d’une tentative d'agression
des jeunes ressortissants de différentes natio-
nalités africaines sur une fillette âgée de 9 ans.
Les résidents de cette cité ont manifesté dans
la rue pour exiger l'expulsion des migrants sub-
sahariens venus de plusieurs pays (Angola, Sé-
négal, Congo, Côte d’Ivoire) et qui résident de-
puis plusieurs mois dans des locaux com-
merciaux abandonnés. Les manifestants ont
procédé à la fermeture des routes reliant leur
cité au centre-ville. Ces axes ont été barrica-
sieurs heures, ont causé des blessures à une di-
zaine de personnes parmi les habitants.
En fin de journée, des échauffourées ont eu lieu
entre les manifestants et les forces de l'ordre
qui ont tenté de disperser la foule en usant de
gaz lacrymogènes. Après ces échauffourées qui
ont duré plusieurs heures, un calme précaire
régnait la nuit à Béchar. Selon un fonctionnaire
qui a requis l'anonymat, les autochtones de cet-
te cité ont adressé plusieurs requêtes à la wi-
laya pour dénoncer la situation qui prévaut
dans ces lieux, qui sont devenus, selon eux, une
source de tous les maux sociaux (drogue, al-
ment personne n’a bougé le petit doigt. Lors
de notre visite dans ce quartier, nous avons
constaté que ces Subsahariens ont été délo-
calisés par les autorités locales, dans la nuit de
vendredi à samedi, en attendant leur probable
expulsion vers leurs pays.
Cette information a été confirmée par les ha-
bitants, qui ont déclaré que cette sage décision
a un double objectif : assurer la sécurité de ces
ressortissants et rendre à cette cité son lustre
d'antan. Sur les lieux, un membre actif de la
société civile nous a déclaré que les autorités
doivent affecter ces locaux, soit aux jeunes qui
minuer le taux de chômage, soit aux associa-
tions actives pour les regrouper et faciliter le
contact avec elles. Ces étrangers, qui tra-
vaillent clandestinement chez des privés, ont
donné un nouveau souffle au développement
de cette wilaya, malheureusement, ils sont de-
venus la source de plusieurs problèmes sani-
taires et sécuritaires dans cette région. Outre
le risque de constituer des vecteurs de mala-
dies, parce que n’étant pas contrôlés, ces mi-
grants subsahariens sont difficilement iden-
tifiables en cas d'agression ou de vol.
R. R.

LE SALON NATIONAL DU RECRUTEMENT DU 26 AU 28 AVRIL

Des centaines d’emplois proposés

es centaines d’emplois dans tique “L'entrepreneuriat et les métiers zaines, voire des centaines de postes nement, il a indiqué que “le besoin de ment s’apprête à rendre public de-

D de nombreux domaines aus-

si variés que le marketing,
l’informatique, l’aéronautique, l’au-
tomatisme, la sécurité alimentaire, le
commercial, l’engineering, entre
autres, seront proposés aux deman-
deurs d’emploi à l’occasion de la 10e
édition du Salon national du recru-
tement “Carrefour de l’emploi 2016”,
prévue du 26 au 28 avril prochain à
l’Office Riadh el-Feth d’Alger. Les or-
ganisateurs, l’agence Culture com-
munication 3C, en l’occurrence, ta-
blent, en effet, sur une participation
record d’entreprises économiques à
ce rendez-vous qui se veut être, selon
les organisateurs, “un carrefour de
rencontres entre les entreprises et les
administrations en quête de compé-
tences et de nouvelles recrues et les de-
mandeurs d’emploi”.
Placé cette année sous la théma-
d'avenir”, le salon, qui revient pour
la dixième année consécutive, sera
marqué par la participation d’une
cinquantaine d’entreprises et de
compagnies, tous secteurs confondus,
d’après le commissaire de la mani-
festation, le Dr Ali Belkhiri, qui a ani-
mé, dans ce cadre à la salle Moha-
med-Zinet de l’Oref, une conféren-
ce de presse de présentation du salon.
M. Belkhiri a saisi cette occasion
pour lancer un appel en direction des
entreprises privées et publiques pour
prendre part à ce salon et contribuer,
ainsi, à la création d’emplois et à la ré-
sorption du chômage. Les représen-
tants du groupe Benhamadi et d’ABC
Pepsi, présents à la conférence de
presse en tant que sponsors majeurs
de la manifestation aux côtés des
groupes Henkel et Hayat, ont an-
noncé, pour leur part, que des di-
d’emploi sont à pourvoir dans diffé-
rentes spécialités. Avis donc aux
jeunes qui sont invités à saisir cette
opportunité pour tenter leurs chances
en déposant leurs CV auprès des en-
treprises participantes et à se prépa-
rer pour les entretiens qui seront ef-
fectués sur place par les recruteurs.
“Le groupe est en besoin constant de
ressources humaines. Rien que pour
l’année en cours, nous devons recru-
ter entre 800 et 1 000 personnes dans
différents secteurs. Notre filiale
Condor Electronics a, en effet, no-
tamment besoin de spécialistes en
marketing, de commerciaux, de dé-
veloppeurs de logiciels informatiques,
etc.”, a expliqué, à ce sujet, M. Ebra-
him, cadre au sein du service de
gestion de la ressource humaine du
groupe Benhamadi. Louant, au pas-
sage, l’organisation de ce type d’évé-
recruter existe”. “On a besoin de ce
genre d’événement qui nous permet un
lien direct avec les demandeurs d’em-
ploi. C’est pour cela qu’il y aura, du-
rant le salon, toute une équipe du
groupe pour recueillir les CV et mener
les entretiens avec les personnes qui se
présenteront”, a-t-il affirmé. De son
côté, la représentante du groupe
ABC Pepsi, Boussebsi Mounia, a in-
diqué que sa société prévoit tout un
plan de recrutement pour renforcer
ses capacités. Engineering, automa-
tisme, marketing, contrôle qualité, sé-
curité alimentaire et plusieurs autres
spécialités sont concernés par le plan
de recrutement qui touche, d’après
Mme Boussebsi, autant les personnes
qualifiées que les débutants. Le com-
missaire du salon, M. Belkhiri, a, par
ailleurs, estimé que le nouveau mo-
dèle économique que le gouverne-
vrait ouvrir des perspectives inté-
ressantes pour le marché de l’emploi
avec, notamment, les mesures qui se-
ront prises pour booster des secteurs
stratégiques comme l’agriculture, le
tourisme et l’hôtellerie, les techno-
logies de l’information et de la com-
munication, les services.
Il a indiqué que la présente édition
fera la part belle aux nouveaux mé-
tiers chez nous, comme l’aéronau-
tique, l’électronique, l’automobile et
l’informatique. Une société cana-
dienne propose d’ailleurs, à l’occasion
de ce salon, de nombreux emplois
dans le domaine du développement
de logiciels informatiques, tout com-
me l’Établissement national de la
navigation aérienne (Enna), inté-
ressée, elle, par le recrutement de
contrôleurs aériens.
H. SAÏDANI

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ANEP n°409 828 Liberté du 27/03/2016

 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
5
DE LIBERTÉ
LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR SOUHILA HAMMADI
radar@liberte-algerie.com

SELON UNE INFORMATION RAPPORTÉE PAR LE MOCI

POUR RÉGLER UN CONFLIT ORGANIQUE
La présence des Français en Algérie
en progression Ahmed Ouyahia s’est
ADE
DE SIDI-BEL ABBÈS
rendu hier à Tiaret

L’entreprise
peine à
recouvrer
85 milliards
de créances

n Le secrétaire général par dudit coordinateur, lors de

n Le Moniteur du commerce international
(MOCI), l’une des plus anciennes publica-
tions dans la spécialité, a consacré un écrit à
la présence des Français à l’étranger en se ré-
férant à des statistiques livrées par le secré-
taire d’État chargé du commerce extérieur,
de la promotion du tourisme et des Français
à l’étranger. Au 31 décembre 2015, leur
nombre a enregistré une progression de
1,8% à près de 1,7 million de personnes ré-
sidant à l'étranger.
En Afrique du Nord, c’est au Maroc et en Al-
gérie que l’augmentation du nombre des ex-
patriés français est significative. Au royaume
DAÏRA D’IFERHOUNÈNE (WILAYA DE TIZI OUZOU)  litres par jour et par
Une demande de passeport en attente
depuis... 16 mois !
n La daïra d'Iferhounène, dans la wilaya
de Tizi Ouzou, détient presque la palme
des retards dans la délivrance de passe-
ports biométriques. Un dossier y afférent
est en suspens depuis... 16 mois ! Une ci-
toyenne de la localité (G. M.) a déposé
un dossier complet pour l’obtention du
document de voyage à la fin de l'année
2014. Par la faute d'une erreur admi-
nistrative – son numéro d'identifiant na-
tional ayant été attribué en parallèle à une
autre femme résidente à Bab El-Oued –
sa requête est suspendue. Alors que les
deux daïras de Bab El-Oued et d’Ife-
rhounène devraient collaborer pour dé-
bloquer la situation et faire délivrer à cet-
te dame de 55 ans un passeport qui lui
permet de faire valoir son droit à sortir
du territoire national, le personnel fait
preuve d'un laxisme sidérant. En matière
de performance, c'en est une !
chérifien, la communauté française totalise
51 109 ressortissants. Un chiffre en hausse par
rapport à 2014 (49 195 français établis dans
ce pays). En Algérie, la présence française est
également en progression, avec 38 325 Fran-
çais inscrits au registre consulaire au 31 dé- n Mettant à profit la
cembre 2015, contre 34 371 en 2014 à la célébration de la
même période. A contrario, la  Tunisie  et Journée mondiale de
la Libye accusent une baisse dans l'accueil des l’eau, le directeur de
expatriés français. En Tunisie, 21 932 Fran- l’ADE de Sidi Bel-Abbès
çais étaient inscrits au registre à fin 2015, a déclaré que
contre 23 279 à fin 2014. En Libye, le nombre l'alimentation
d'inscriptions est passé de 258 à fin 2014 à quotidienne en eau
191 à fin 2015. potable a enregistré
une nette
amélioration. Celle-ci
est passée de 60 à 120
habitant. L’eau coulera
dans les robinets des
foyers 24h/24 à court
terme. Cependant,
malgré ces progrès
dans la prestation,
l’ADE peine à recouvrer
ses créances qui
s’élèvent à 85 milliards
de centimes et qu'elle
détient auprès de
l’ensemble de ses
abonnés. Pour faire
face à cette situation,
le wali a ordonné au
responsable de
l’organisme de
procéder à
l’installation des
compteurs, de
recouvrer ces créances
par tous les moyens et
de lutter contre les
branchements illicites
aux réseaux d’AEP.
intérim du Rassemblement l’audience qu’il leur a ac-
national démocratique cordée à Alger, il y a
(RND), Ahmed Ouyahia, a quelques jours. Ces derniers
effectué, hier, un déplace- lui ont exposé la situation au
ment discret dans la wilaya niveau local et l’ont invité à
de Tiaret. Dans une ren- venir s’en enquérir par lui-
contre restreinte, il s’est en- même. Bien que peu d’in-
tretenu avec les membres formations aient filtré sur
du bureau de wilaya de son cette rencontre, il est dit que
parti. Les débats, qui ont le SG par intérim du RND a
lieu à huis clos et à bâtons débattu, avec les cadres de
rompus, se sont articulés son parti, de l’actualité poli-
autour de la scission qui me- tique, mais surtout des pro-
nace les structures locales blèmes organiques qu’il
de la formation politique. convient d’assainir avant le
Plusieurs membres du bu- congrès du parti, program-
reau de wilaya revendiquent mé pour le mois de mai pro-
le départ du coordinateur chain. Comme attendu, les
de wilaya. Selon des sources militants ont imputé les
partisanes, Ahmed Ouyahia échecs du RND à Tiaret,
s’est rendu à Tiaret afin d’ho- lors des différentes échéances
norer un engagement qu’il
avait donné aux adversaires
électorales, au coordinateur
de wilaya.
CAMPAGNE DE VACCINATION DES CHEPTELS
Pénurie de certains
vaccins
n Périodiquement, la wilaya de Mascara, par le biais de
la direction des services agricoles, lance des campagnes
de vaccination du cheptel. Il n’en demeure pas moins
que les objectifs assignés à l’opération ne sont pas tou-
jours atteints, et ce, pour diverses raisons. Certains échecs
sont assujettis à l’indisponibilité des vaccins indiqués
dans la prévention contre les maladies identifiées ou sus-
pectées. Ce qui induit une frustration et une inquiétu-
de chez les éleveurs, qui tirent principalement leurs re-
venus de cette activité. En dépit des difficultés rencon-
trées dans l’approvisionnement en certains vaccins, les
vétérinaires ne rechignent pas à la besogne et procèdent
à d’autres vaccinations des cheptels contre notamment
la clavelée et la fièvre aphteuse.

POUR PERMETTRE À LEURS ENFANTS D’ALLER À L’ÉCOLE LE SYSTÈME DE POINTAGE DÉCRIÉ PAR LES SYNDICALISTES DE L'UGTA
Des ruraux abandonnent leurs terres Grogne au siège de la wilaya de Bouira
n Plusieurs localités de l’extrême sud-est de s'installer au chef-lieu communal afin que n Le système de pointage dans les usines, mais pas sé de “pointer”. Le SG de
la wilaya d’El-Tarf sont coupées du reste du leurs enfants n’abandonnent pas l’école. Au mis en place récemment dans les administrations. la section syndicale a dé-
monde depuis de nombreuses années, à cau- niveau de cette localité, distante de 7 kilo- au siège de la wilaya de De plus, nous n'avons au- posé une demande de cla-
se des chaussées dégradées et des chemins im- mètres du centre de la commune, la salle de Bouira n’agrée nullement cune idée sur son mode de rification au cabinet du
praticables. L’exemple le plus frappant soins et l’école primaire les plus proches se aux travailleurs affiliés à la fonctionnement ni com- wali, mais aucune suite n'a
s’illustre à Loulidja, dans la rive est de la com- trouvent à deux kilomètres environ. Les en- section syndicale UGTA. ment les retards sont dé- été donnée à cette requête,
mune de Zitouna. La seule route cabossée, fants n’ont d’autres choix, pour rejoindre leur Selon des syndicalistes, ce comptés de notre fiche de précise-t-il.
parsemée d’ornières, n’est plus carrossable de- établissement scolaire, que de traverser la ri- système, qui n'améliorera paie”, précisera un syndi- Certains travailleurs de la
puis longtemps. Cette situation a été dénoncée vière qui sépare les deux rives. pas forcément la producti- caliste. Lundi, les tra- wilaya menacent de recou-
par les usagers sans produire d’effet sur les Aux embûches du trajet, ils sont exposés aux vité des employés, met la vailleurs de la direction de rir à une action de protes-
élus municipaux, qui font la sourde oreille à risques d’agression par des jeunes de la région pression sur eux. “Le systè- l'administration locale tation, si aucune explica-
leurs doléances. L'isolement contraint les que l’oisiveté a transformés en bandits de me de pointage est utile (DAL) de Bouira ont refu- tion ne leur est fournie.
plus jeunes à abandonner leurs terres et à grands chemins.
 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
6 Contribution
LE SN DU RCD À L’ÉCONOMIE ET À L’ENVIRONNEMENT RÉPLIQUE À RAHABI (1)

Diplomatie de l’insulte
Après le “fatras” de la dernière livraison de M. Rahabi, j’ai longuement hésité avant de réagir. D’une part, je n’ai,
comme tous les lecteurs, rien compris à sa littérature ; d’autre part, on ne voit pas grand-chose à dire à quelqu’un
qui invective à longueur de colonnes tout en se lamentant d’être victime d’attaques personnelles.
n gros, M. Rahabi nous reproche sé et bien sourcé, n’aurait pas dû lui échapper.

E
de n’avoir pas su apprécier les in- Je suis toujours fonctionnaire et rémunéré sur
sultes dont il a bien voulu nous la seule base de mes diplômes. Il urge de mettre
gratifier. Le mieux eût donc été à jour les fiches de la tcheka.
d’en finir puisque l’homme qui Mais ce qui est sidérant et en réalité vulgaire,
revendique une diplomatie dont c’est d’accuser avec un tel aplomb le RCD
il dit lui-même qu’elle a contribué à faire des d’avoir bénéficié des quotas alors que l’auteur
élites algériennes les derniers de la classe lui-même a servi dans un gouvernement mis
nord-africaine avoue en place par la maison-mère des fraudes. En
Par :
OUAMAR SAOUDI une incapacité à tant qu’agent qui assume ses accointances, il
prendre de la distan- doit savoir ce que ses chefs savent : le RCD fut
ce avec un ego qui envahit la pensée et obs- et reste, et il s’en honore, l’un des rares partis
curcit la raison. sinon le seul à n’avoir jamais participé à la cu-
Cependant, en discutant avec deux collègues, rée des quotas.
nous en étions arrivés à nous demander com- Rappelons quand même que pour pallier la dé-
ment un responsable qui a occupé tant de fonc- mission du président Zeroual, la police poli-
tions peut-il se commettre publiquement tique se devait d’organiser la fraude électora-
dans de telles inepties. L’un de mes amis a, je le au profit de son candidat d’alors, Abdelaziz
pense, trouvé la réponse. Voici son explication : Bouteflika, ce qui fut fait et l’aristocrate, au-
“Il y a dans le pays, dit-il, des responsables qui jourd’hui déchu, fut désigné comme ministre
ne se sont jamais dit qu’ils pouvaient un jour de la Communication chargé de vendre ce
avoir à répondre d’un propos ou décision de- hold-up. Que Bouteflika n’ait pas fait preuve
vant l’opinion. Ils ont décidé, imposé et exécu- de reconnaissance à son égard en renvoyant
té dans un pays silencieux et soumis. Pour eux, de la manière que l’on sait l’impétrant est une
cela fut et cela doit être. Le débat est une atteinte autre chose.
de lèse-majesté, la contradiction est un délit qui Enfin, je vais aggraver mon cas en lui rappe-

mérite sanction et l’interpellation une douleur
insupportable pour des hommes politique-
ment hypochondriaques.”
C’est donc pour casser cette insolente impos-
ture que je réplique. Plus que pour répondre
à M. Rahabi.
Je rappelle tout de même, contre la mauvaise
foi de M. Rahabi, que l’objet de la polémique
était son attaque contre le président du RCD,
Mohcine Belabbas, au sujet de la fermeture des
frontières terrestres avec la Maroc et, surtout,
son empressement à se joindre à la meute pour
invectiver et charger le RCD d’accointances
avec le pouvoir marocain. On verra que la cul-
ture de la tcheka traverse ses élucubrations
malgré l’impossibilité à trouver dans son
écrit la moindre cohérence.
Je prends donc acte du refus de sa chapelle à
débattre de sujets sérieux et de sa résignation
à user d’une compilation de lieux communs
et d’insultes pour battre en retraite. Pour ma
part, je ne pense pas que c’est perdre son temps
que de persister à vouloir associer les ci-
toyens autour de questions qui déterminent
l’avenir d’une région victime en premier lieu
des complicités rentières de la police politique
algérienne et du Makhzen marocain. Libre à
lui de retourner aux plaisirs d’une vie paisible
aux ingrédients garantis par le contribuable al-
gérien ; ce renoncement n’a rien d’étonnant.
Comme pour le reste des acquis démocratiques
arrachés au parti unique et à l’État policier, les
sacrifices consentis pour l’avènement d’une ère
de démocratie et de liberté dans notre pays ne
peuvent être l’œuvre ni de la secte des janis-
saires ni de la congrégation des courtisans.
En revanche, et c’est le plus significatif de ces
“échanges”, il ne peut s’empêcher de céder aux
tentations staliniennes en stigmatisant l’or-
ganisation par le RCD d’un colloque interna-
tional sur le coût de la non-intégration de
l’Afrique du Nord le 1er mai prochain ; ren-
contre qu’il assimile, comme au bon vieux
temps des années de plomb, à une tentative “de
relancer une campagne sur le coût écono-
mique du non-Maghreb lancée et financée il y
a six ans par le think tank marocain Amadeus
qui cherchait à rendre l’Algérie non seulement
responsable de l’échec de l’UMA mais également
de son retard économique…”. Pour la petite his-
toire, ce sujet a été traité aussi par des spécia-
listes tunisiens depuis plus d’une dizaine
d’années ; mais quand on doit désinformer, les
entorses à la vérité historique sont halal.
À propos de l’UMA, que l’ancien diplomate
sert à toutes les sauces, le RCD ne considère
pas que la construction de l’espace nord-
africain passe par le maintien d’un acronyme
dont la connotation même heurte notre iden-
tité et notre histoire. Nous sommes pour une
fédération des États de l’Afrique du Nord qui,
n’en déplaise à la science distillée par la pen-
sée unique, suppose, par définition et comme
D. R.
pour tous les regroupements d’États, une
mise en commun de certains pans de la sou-
veraineté des contractants. Cette trivialité n’a
même pas effleuré le savant qui n’a pas à ar-
gumenter puisqu’il s’adresse à des sujets qui
doivent savoir ingurgiter le gavage politique
qu’on leur sert.
Le patriotisme, c’est l’amour de son pays. Il est
toujours suspect quand il s’accompagne de la
haine des autres. C’est d’autant plus vrai
pour l’espace nord-africain que seules les vi-
cissitudes de l’histoire récente, l’illégitimité des
pouvoirs en place qui ont toujours besoin des
“ennemis intérieurs et extérieurs” pour justi-
fier leurs abus et la primauté des intérêts géo-
politiques de certaines puissances mondiales
ont provoqué et maintenu son éparpillement.
Enfin, je rassure notre vigilant patriote qui “a
défendu les positions de la diplomatie de son
pays au Maghreb” contre les menées d’un
“taré” quant à des secrets auxquels j’aurais ac-
cès et qui pourraient se retrouver chez nos “en-
nemis marocains”.
Contrairement à ce qu’il affirme, je n’ai occupé
aucune fonction politique au sein des insti-
tutions. Je suis fonctionnaire de l’université de-
puis 1986. En 2011, j’étais détaché au minis-
tère mais je n’ai jamais occupé la fonction de
CES pour la simple raison que la demande qui
a été introduite en 2012 a reçu un avis défa-
vorable de la part du DRS, ce qui, en acteur avi-
lant qu’à part “la verticalité” dont il se targue
de détenir le monopole, il y a une horizonta-
lité que doivent partager les hommes libres.
J’envoie donc ma photo au journal Liberté pour
agrémenter ma réponse. Je sais que cette pré-
tention de plébéien indispose les parrains
mais il vaut mieux se préparer à vivre dans un
monde qui finit si on veut s’épargner les
amertumes que produisent les sentiments de
fin du monde.
O. S.
(*) SN DU RCD À L’ÉCONOMIE ET À L’ENVIRONNEMENT
(1) Depuis quelques semaines,
MM. Ouamar Saoudi et Abdelaziz Rahabi ont
engagé un échange autour de la question
relative à la fermeture de la frontière terrestre
algéro-marocaine, en particulier, et de la
construction maghrébine, en général.
L’importance du sujet n’étant pas à
démontrer et l’opportunité d’encourager un
tel débat nous paraissant évidente, Liberté a
bien voulu servir de support à un tel échange
d’opinions, même si celui-ci a pris,
quelquefois, les contours d’une polémique et
même si, par endroits, il a débordé de son
objet initial. Sachant que les polémiques ne
sont pas toutes forcément stériles et que
certaines sont parfois d’une pédagogie
indiscutable, notre journal continuera de
relayer tout échange susceptible d’éclairer
l’opinion. Sur cette question comme sur
d’autres.
“LIBERTÉ“

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Société privée activant dans le secteur du médicament

CAISSE NATIONALE D’ÉPARGNE ET DE PRÉVOYANCE-BANQUE
vétérinaire et des produits de nutrition animale
Banque
DIRECTION DU RESEAU D’ORAN-EST Cherche dans l’immédiat
• 1 RESPONSABLE TECHNIQUE chargé des affaires
AVIS D’ANNULATION réglementaires, basé à Alger
DE L’AVIS D’ATTRIBUTION DU MARCHÉ N°01/2013 • 1 DÉLÉGUÉ TECHNICO-COMMERCIAL
La Caisse nationale d’Epargne et de Prévoyance-Banque, région Centre-Est basé à Bouira, Béjaïa, BBA, Msila
direction du réseau d’Oran-Est, informe les soumissionnaires • 1 DÉLÉGUÉ TECHNICO-COMMERCIAL
ayant participé à l’avis d’appel d’offres n°01/2013 que l’avis d’at- région Centre-Ouest basé à Médéa, Aïn Defla ou Chlef
tribution provisoire du marché n°01/DROE/2013, relatif au • 1 DÉLÉGUÉ TECHNICO-COMMERCIAL
projet d’aménagement de l’agence CNEP-Banque de Mazouna lot région Ouest basé à Oran, Mostaganem ou Sidi Bel Abbès
: Menuiserie aluminium, faux plafond, De formation vétérinaire, véhiculé et jouissant d’une expérience dans le
revêtement façade (alucobond) et rideau anti-vandalisme, domaine de 2 à 3 ans minimum, libre de suite
paru dans les quotidiens nationaux El Massa en date du
Il est octoyé un salaire motivant et diverses primes
08/10/2013 et Liberté en date du 09/10/2013, que la procédure
relative au marché initial est annulée. Envoyer votre CV + LM à : infovetral@vetral-dz.com
ANEP 410 962 Liberté du 27/03/2016 ou au 021 54 76 05 C0166
LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
INSTABILITÉ DES PRIX DU PÉTROLE
INCERTITUDES SUR LES
REVENUS DE L’ALGÉRIE EN 2016
a rencontre internationale sur le pétrole et le gaz Napec tenue ré-
L cemment à Alger a constitué un événement majeur dans le secteur
des hydrocarbures. Cette manifestation s’est avérée plus riche que les
éditions précédentes en termes de participation des compagnies nationales
et internationales, et son contenu plus étoffé avec les communications d’émi-
nents spécialistes du domaine : Sadek Boucenna, François Perrin, Abdel-
Forte
madjid Attar, Mourad Preure. Parmi les principales thématiques : l’évolu-
tion des prix du pétrole, les bouleversements de la scène énergétique in-
dépendance
ternationale marquée par l’émergence de l’industrie du schiste américain
et l’évolution de Sonatrach dans un contexte caractérisé par de multiples
menaces à la fois internes et externes sur les revenus financiers de l’Algérie. Par : K. REMOUCHE
L’une des plus importantes interventions a été sans conteste celle de Sa- k.remouche@gmail.com
dek Boucenna, ancien patron de Sonatrach et ex-ministre algérien de l’É-
nergie, qui a pointé du doigt la volatilité accrue des prix du pétrole avec
la stratégie saoudienne de défense des parts de marché. Avec cette poli-
tique, l’Opep ne joue plus son rôle de régulation, laissant le marché dicter
ses prix, plus proches des coûts de production et moins favorables aux pays
producteurs. L’Algérie, dans ce contexte défavorable, assistera impuissante
à la chute de ses revenus financiers et, du coup, à une dégradation de sa
situation économique et sociale.
À moins que l’Arabie saoudite, l’acteur le plus influent du marché, chan-
Supplément Économie 7
Iconographie
geant de posture, réussisse à pousser les pays non-Opep à réduire avec
les États membres de l’Opep la production de pétrole afin d’augmenter
de manière importante les prix du pétrole. Mais selon un spécialiste pé-
trolier, il faudra, sans doute, 6 à 12 mois de négociations pour parvenir
à ce résultat.
Quant à l’exposition sur les produits et services pétroliers de Napec, elle
a affiché la domination des sociétés étrangères sur le marché. Les com-
pagnies étrangères étaient en force en termes de nombre laissant à l’ar-
rière-plan les filiales de Sonatrach et de Sonelgaz. Le peu de sociétés pri-
vées locales présentes ont démontré que pour peu qu’elles soient en-
couragées, elles pourraient avoir une place au soleil dans l’activité services
pétroliers.
Cette exposition a, encore une fois, démontré la forte dépendance de l’Al-
gérie à l’égard des importations de services et équipements pétroliers. On
peut se demander pourquoi après plus d’une décennie de discours officiels
en faveur de l’intégration de l’industrie pétrolière nationale, on continue
à importer des pompes et des valves alors qu’existe en Algérie un complexe
spécialisé dans la fabrication de ces produits ; à commander des travaux
d’ingénierie à l’étranger pour des projets de réalisation de nouvelles raf-
fineries après plus de 30 ans d’expérience dans le domaine. Un scandale !
K. R.
 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
8 Supplément Économie
INCERTITUDES SUR LES REVENUS DE L’ALGÉRIE EN 2016
PLUS GRANDE VOLATILITÉ DES PRIX DU PÉTROLE

L’Opep ne régule
plus le marché
La chute des cours du pétrole qui a démarré l’été dernier met sous pression des projets,
des industriels et même des pays.
n l’espace d’une année, leurs investissements dans l’amont pé- cision de dire je ne fait plus de contrô- gule l’offre afin de sauvegarder un ni- menée à de meilleurs sentiments et

E
l’industrie pétrolière a
perdu 20% en investis-
sement sous le poids des
coûts trop bas du pétro-
le et d’une économie
mondiale au ralenti. Les entreprises
qui gravitent
Par : autour du sec-
SAÏD SMATI teur sont égale-
ment affectées
par cette récession. Lors d’une confé-
rence donnée à l’occasion de la sixiè-
me édition du North African Petro-
leum Exhibition & Conférences (Na-
pec) qui s’est tenue du 8 au 11 mars
à Alger, l'ancien ministre de l'Éner-
gie, Sadek Boussena, a affirmé que
“toutes les compagnies vont réduire
trolier pour l’ajuster à des coûts et des
prix qui ne sont plus à 100 dollars”.
Selon lui, “il n’y a plus aucune com-
pagnie pétrolière de la plus grande à
la plus petite qui prend aujourd’hui un
prix de référence de pétrole qui dépasse
50 dollars pour le calcul de leurs in-
vestissements. Aucune banque au
monde ne vous prêtera de l’argent.
Aucun conseil d’administration ne
prendra la décision de lancer une opé-
ration d’investissement avec une pré-
vision de prix qui commence à 30 dol-
lars”. “La nouveauté, ajoute-t-il, c’est
la volatilité et l’incertitude sur les prix.
Cette incertitude est devenue un ins-
trument de stratégie de l’Arabie Saou-
dite sur le marché. En prenant la dé-
le, je ne participe plus avec l’Opep à
donner au marché une référence de
prix, elle crée une incertitude totale qui
fait que la volatilité, c'est-à-dire la fluc-
tuation des prix, va aller de 25 à plus
de 70 dollars.” Revenant sur la genè-
se de cette crise, Sadek Boussena
indique qu’en décidant de laisser le
marché réguler les prix, l’Arabie
Saoudite a provoqué une dégringo-
lade des cours. La décision de l’Ara-
bie Saoudite est une véritable bom-
be pour la régulation pour le régime
de fonctionnement du marché pé-
trolier. “C’est une position de princi-
pe qui est antinomique à l’existence
même de l’Opep. L’Opep par défini-
tion se veut une organisation qui ré-
veau de prix donné”, précise-t-il.
Maintenant on ne sait plus où sont
les vrais coûts du pétrole. “Le marché
n’est plus régulé. Le marché va deve-
nir complètement libre, et si le mar-
ché devient complètement libre, cela
veut dire que les prix vont fluctuer en
fonction des coûts de production. Les
prix peuvent descendre aux prix de
production les plus bas.” Dans les
mois qui viennent, Sadek Boussena
propose de focaliser, outre l’évolution
de la production des schistes améri-
cains, sur l’attitude de l’Arabie Saou-
dite. Ou la position de l’Arabie Saou-
dite est tactique, c'est-à-dire après
avoir obtenu un certain nombre de
résultats ici et là, elle peut être ra-
revenir à la table des négociations
pour avoir un compromis. Dans ce
cas-là, les prix vont aller vers une
fourchette entre 50 à 70 euros pour
la période à venir. Si ce n’est pas une
position tactique mais plutôt straté-
gique, dans ce cas-là l’Opep n’aura
plus le même rôle. Elle sera une or-
ganisation qui pourrait être appelée
à disparaître. Pour conclure, l'ancien
ministre de l'Énergie estime que
“nous entrons dans un monde de
plus de volatilité et il faudra se pré-
parer à développer de nouveaux ou-
tils pour faire nos prévisions, que ce
soit les pays ou les compagnies. Telle
est la problématique à venir”.
S. S.

HYDROCARBURES

Sonatrach :  près de 3 milliards de dollars

consacrés aux services pétroliers
Les services pétroliers s’étalent sur toute la chaîne hydrocarbures, depuis la prospection
jusqu’au raffinage. Sonatrach reste une grande consommatrice de services pétroliers.
es investissements qu’elle a consacrés en d’investissement, d’environ 80 milliards de dol- seule est “l’expertise en matière de connaissan- amont qu’aval de Sonatrach. Ils peuvent être uti-

L 2014 et 2015 tournaient autour de 550 mil-

lions de dollars pour la géophysique et 2
milliards de dollars pour le forage E&P. Le mon-
tant a de quoi séduire les
Par : sociétés étrangères opé-
YOUCEF SALAMI rant dans les services
pétroliers, a fortiori en
cette période de crise et de désinvestissement
dans le secteur pétrolier, à l’échelle mondiale.
“C’est  la ruée vers les pays où les compagnies,
notamment les NOC, ont maintenu ou réduit de
peu leurs plans d’investissement”, explique
Mohamed Saïd Beghoul, consultant et expert
en énergie. Depuis la mi-juin 2014, début de la
dégringolade du prix du baril, Sonatrach n’a pas
cessé de rappeler qu’elle maintiendra son plan
lars sur la période 2016-2019, même s’il y a
quelques jours, elle avait annoncé qu’elle pro-
cédera à une légère réduction de ce montant (70
milliards de dollars). Ce plan d’investisse-
ment, qui concerne notamment l’activité amont
et qui consisterait, entre autres, en le forage de
335 puits d'exploration et 464 puits de déve-
loppement pour augmenter les réserves et
hisser la production, ne peut être, selon l’expert,
“qu’attractif” pour les compagnies de service
(acquisition sismique, services aux puits, équi-
pement de puits, etc.), en quête de marchés en
cette période de disette. Mais Sonatrach ne peut-
elle pas faire des économies dans les services pé-
troliers  ? Pour Mohamed Saïd Beghoul, le
seul domaine où elle peut se débrouiller toute
ce du terrain” par ses cadres qui ont beaucoup
appris du partenariat. Il fut un temps, se sou-
vient-il, où il y avait à Sonatrach une assistan-
ce technique étrangère, mais aujourd’hui la res-
source humaine du “core business” est 100% al-
gérienne. Malgré les fuites de beaucoup d’ex-
perts vers les compagnies étrangères, Sonatra-
ch dispose, affirme-t-il, toujours de “grandes
compétences” à travers toute la chaîne pétrolière.
Il est toutefois des équipements d’une techno-
logie maîtrisée depuis longtemps par une poi-
gnée de sociétés étrangères, essentiellement
américaines, et dont Sonatrach ne peut se
passer, indique, de son côté, Baghdad Man-
douch, expert en énergie. Ces équipements, on
peut les intégrer aussi bien dans des  activités
lisés dans un centre de production de pétrole
et de gaz ou dans une raffinerie. Mandouch rap-
pelle que Sonatrach lance régulièrement des ap-
pels d’offres (un programme  de trois ans) re-
latifs aux services de Logging, des opérations
essentielles pour une meilleure connaissance des
gisements, de  réserves, de perméabilité de dé-
bit de puits et de pression de gisement… Il sou-
ligne également que lorsque les prix du pétro-
le augmentent, la compagnie nationale d’hy-
drocarbures commande plus de services à
l’effet d’une connaissance optimale du réser-
voir. Inversement, si les prix diminuent, elle se
contente du minimum requis pour mieux ra-
tionnaliser son budget.
Y. S.

DÉGRINGOLADE DES COURS DE L’OR NOIR

Le marché international
des services pétroliers en déclin
La crise pétrolière a fait que les sociétés parapétrolières, à l’échelle mondiale, se sont enfoncées
plus profondément et rapidement dans la tourmente que les sociétés pétrolières.
aïd Beghoul, expert en énergie, affirme que depuis la mi-juin 2014, les dollars en 2014 à 539 milliards de dol- matériel pour fournir des presta- étaient de l’ordre de 13 milliards de

S explique qu’il y a aujourd’hui

une rude concurrence entre les
prestataires de services, une situation
dont tirent
Par : profit les so-
Y. SALAMI ciétés pétro-
lières. En ef-
fet, ces dernières essayent de forcer la
main aux sociétés de services pour des
prestations à des prix aussi bas que
possible. De bonne guerre ? Face à la
chute des prix de l’or noir, les com-
pagnies pétrolières taillent dans leurs
budgets d’investissements. Beghoul
compagnies pétrolières, les majors en
tête, ont réduit de 30 à 40% leurs bud-
gets d’investissements en exploration
et production pour les trois ou quatre
années à venir, ce qui s’est traduit par
une baisse drastique de l’activité sis-
mique et forage.
En proportion, l’activité forage a
chuté de 70% aux États-Unis et de
30% dans le monde. Selon un récent
rapport de l’Institut français du pé-
trole, les investissements en explo-
ration et production des sociétés pé-
trolières ont chuté de 683 milliards de
lars en 2015, soit un recul de 21%, en-
traînant une baisse de l’activité géo-
physique de 25% et du forage de 30%.
Les montants investis sont seule-
ment ceux censés générer directe-
ment un bénéfice net (un retour sur
investissement).
Pour une société pétrolière, le mon-
tant investi est essentiellement celui
couvrant les forages de la compagnie.
La notion d’investissement dans les
services pétroliers s’apparente, elle,
beaucoup plus avec les sociétés de ser-
vices (parapétrolières) qui achètent du
tions qu’avec les sociétés pétrolières
pour lesquelles une prestation four-
nie par une société de service pren-
drait plutôt la forme d’un consom-
mable. Les sociétés de services, tout
en mettant en congé “jusqu’à 20% de
leurs effectifs et en perdant jusqu’à 30
à 40% de leurs actions boursières, ne
sont pas restées les bras croisés”, car,
il y a toujours des parts de marchés
à conquérir, relève Saïd Beghoul. À
l’échelle internationale, les investis-
sements dans les services pétroliers,
durant les années 2014 et 2015,
dollars par an pour la géophysique,
250 milliards de dollars pour le forage
et 85 milliards de dollars pour le raffi-
nage. À l’évidence, on ne doit inves-
tir dans un service que s’il y a un mar-
ché à satisfaire. Les sociétés de services
continuent de marquer leur agressi-
vité par la promotion de nouvelles
techniques répondant aux besoins du
client en matière de réduction des
coûts et de délais, incitant les opéra-
teurs pétroliers à poursuivre leurs ac-
tivités malgré la crise.
Y. S.
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
Supplément Économie 9
INCERTITUDES SUR LES REVENUS DE L’ALGÉRIE EN 2016
STRATÉGIE SAOUDITE DE CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE

Pourra-elle atteindre
ses objectifs ?
L’intérêt des pays non Opep est de s’allier avec l’Opep pour infléchir la tendance
de baisse des cours du brut.
es cours du brut ont accusé une dé- conventionnels qui peuvent produire pendant que durera ou se répètera la chute des prix. Une

L
gringolade spectaculaire qui se des décennies avant de s’épuiser, les puits à telle attitude serait suicidaire car elle ne man-
poursuit inexorablement depuis schiste produisent le plus gros de leurs réserves quera pas de provoquer leur effondrement fi-
plus d’une année avec le baril pas- au cours de la première ou des deux premières nancier après avoir provoqué celui des autres
sant, à la mi-janvier 2016, sous la années. De ce fait, il faut forer sans cesse de pays de l’Opep.
barre des $30. Au plus bas depuis nouveaux puits afin de maintenir un niveau de
quatorze ans environ, ils exacerbent les inquié- production aussi constant que possible en rem- La Fédération de Russie et autres exporta-
tudes, voire le désarroi des pays exportateurs plaçant ceux qui s’épuisent. Il en résulte un dé- teurs hors Opep pourront-ils résister à la chu-
dont les économies dépendent presqu’exclu- veloppement progressif qui se répète sans ar- te des prix
sivement d’une ren- rêt semaine après semaine mois après mois, en Si les Saoudiens n’ont pratiquement aucune
Par : MOHAMED te pétro-gazière, à une succession de petits projets à faible inves- chance de gagner le bras de fer qu’ils ont en-
TERKMANI * l’image de l’Algérie, tissement. En progressant de la sorte, on peut gagé avec les hydrocarbures de schiste, ils sont,
du Venezuela, du ralentir, arrêter et reprendre à tout moment les par contre, quasiment certains de prendre le
Nigeria ou de l’Iran, forages sans craindre de compromettre les in- dessus sur les exportateurs hors Opep en les
y compris nombre de pays hors Opep avec à vestissements puisque les investissements obligeant à réduire leur production.
leur tête la Russie, second plus gros exporta- précédents ont déjà été rentabilisés et que les En effet, la chute des prix affecte durement les
teurs au monde, qui en dépend fortement. ( …) prochains ne seront entrepris que s’ils restent économies des exportateurs aussi bien Opep
Les pétromonarchies du Golfe elles-mêmes, rentables. que hors Opep. La Russie en particulier, second
malgré les réserves colossales de change Une pareille flexibilité, résilience et réactivité exportateur mondial, en est affectée bien plus
qu’elles ont accumulées, commencent à ressen- permettent aux hydrocarbures de schiste de durement que les autres car elle subit déjà un
tir les effets de la crise qu’elles ont favorisée, plier mais sans rompre, comme un roseau, en embargo international qui en amplifie les
au point où l’Arabie Saoudite réduit son bud- suspendant complètement ou partiellement les effets.
get et envisage de vendre des actions de forages, lorsque les prix chutent trop bas, tout M. T.
l’Aramco. (…) en maintenant la production des puis déjà fo- (*) ANCIEN DIRECTEUR À SONATRACH
rés. Elle leur permet aussi de se redresser en mterkamni@msn.com
Impact d’une réduction des quotas sur les reprenant tout aussi vite les opérations de fo- Lire l’intégralité de la contribution
cours du brut rage avec accroissement de la production et des sur www.liberte-algerie.com
D.R.

Or aucune réduction de quota ne peut être en-
visagée car le géant saoudien, seul capable de
jouer le rôle de ‘swing producer’, s’y oppose ré-
solument.
Et pourtant, la revendication des pays prônant
cette baisse est tout à fait légitime car ils savent
qu’une telle démarche ne manquera pas d’ac-
croître les revenus de tous les membres de
l’Opep sans quoi elle n’aurait aucun sens.
En effet, supposons que l’Opep accepte de ré-
duire sa production de 2 millions de b/j (sur-
plus actuel) pour ramener ses exportations
d’environ 22,5 millions de b/j à 20,5 millions.
Si cette réduction entraîne une hausse raison-
nable des prix, allant de $30/b à $80/b, il en ré-
sulterait que 20,5 millions de b/j à $80/b rap-
porteraient $1680 millions/jour alors que
22,5 millions de b/j à $30/b ne rapporte-
raient que $675 millions/jour, soit un gain de
$1005 millions/jour. Sans compter les gains ré-
sultant d’une hausse des prix du gaz naturel.
Le même calcul pour un prix moindre de $60/b
donne un gain de $585 millions/jour.
L’Arabie Saoudite, qui exporte près d’un tiers
du total, perdrait à elle seule près de $316 mil-
lions/jour dans le premier cas et
$184 millions/jour dans le second. (….)
Pourquoi l’Arabie Saoudite ne pourra pas ga-
gner son bras de fer avec les hydrocarbures
de schiste
Le problème auquel Riyad et ses alliés sont
confrontés provient principalement du pétro-
le de schiste suite au succès spectaculaire que
leur production a connu aux USA avec un ap-
port de 5 millions de b/j supplémentaires et
dans une moindre mesure au Canada. Cet ap-
port n’a pas manqué de perturber le marché
international qui accuse actuellement un sur-
plus d’environ 2 millions de b/j. Leur objec-
tif consiste donc a supprimer ce surplus quit-
te à étrangler la production des schistes en ré-
duisant les prix. Si telle est leur stratégie pour
venir à bout des hydrocarbures de schiste il faut
dire dès à présent qu’elle est vouée à l’échec à
cause des particularités de leur développement
et exploitation. Contrairement aux puits
parts de marché lorsque les prix remontent suf-
fisamment. Un tel cycle pourra se répéter in-
définiment ne laissant, à la longue, aucune
chance aux Saoudiens de gagner la bataille. De
plus, en agissant ainsi, ceux-ci rendent un
grand service aux producteurs d’hydrocarbures
de schiste en les forçant à améliorer leur
technologie de production et à réduire leurs
coûts pour mieux résister à leurs adversaires.
Quant aux gisements conventionnels, ils
continueront à produire normalement pendant
toute leur durée de vie. Si les prix chutent trop
bas, les puits à coûts de production plus éle-
vés devront être fermés, entraînant une certai-
ne baisse de production. Par contre, les mêmes
puits pourront être rapidement réouverts dès
que les cours remonteront. Cette opération de
fermeture/ouverture pouvant se répéter autant
de fois que nécessaire.
Comprenant enfin qu’ils se trompaient lour-
dement en pensant gagner le bras de fer qui les
oppose aux schistes, les Saoudiens et alliés fi-
niront par se raviser en abandonnant la par-
tie. Dans la négative, ils devront subir une lour-
de pénalité sous la forme d’un énorme manque
à gagner pouvant atteindre des centaines de
milliards de dollars/an et qui durera le temps
CONFÉRENCE AFRIQUE DU NORD
PÉTROLE ET GAZ NAPEC
Les sociétés
nationales en force
n Les entreprises publiques et privées
locales étaient en force à la dernière
édition de Napec tenue récemment. On
peut citer Sonatrach, Sonelgaz et Cosider,
les filiales de Sonatrach : Entp, Enafor,
Enac, Ensp…
Sarpi, filiale 50-50 Sonatrach-ABB,
participe à l’intégration de l’industrie
avec la fabrication sur place de
transformateurs.
Les filiales de Sonelgaz : Etterkib,
Kanaghaz…, des entreprises privées
comme Baticompos, Astala Vista.
La seconde journée a été consacrée aux
activités de Sonatrach, notamment la
recherche et le développement.
On a enregistré cependant la
prédominance de sociétés étrangères,
fournisseurs de produits et services.
K. R.

BOULEVERSEMENTS SUR LA SCÈNE ÉNERGÉTIQUE INTERNATIONALE

Sonatrach résistera-t-elle ?
e cinquantième anniversaire de la création de Sonatrach tissements seront maintenus sur l’ensemble de la chaîne d’acti- de dollars par an. Si nos ressources conventionnelles venaient à

L qui correspond à celui de la nationalisation des hydrocar-

bures quelques années après auront constitué, dès 2013,
deux faits majeurs dans l’histoire récente de l’évolution du sec-
teur énergétique algérien. Ces deux évé-
Par : nements ont donné lieu à des débats
AMAR HAMMA
riches, souvent contradictoires, mais
certainement fructueux, entre les spé-
cialistes, les anciens et les actuels responsables de l’énergie, au-
tour de l’état des lieux actuel du secteur, de la problématique
de sa gouvernance, ainsi que des perspectives stratégiques de
son développement à moyen et long termes. Cette année, ces
débats ont été confirmés par deux rencontres. Celle des cadres
de Sonatrach à Hassi Messaoud suivie par les 10es journées scien-
tifiques et techniques d’Oran. À cette occasion, Mazouzi Ami-
ne, PDG du groupe pétrolier algérien, a affirmé que “les inves-
vité de Sonatrach, que ce soit l’amont, l’aval ou encore le trans-
port par canalisation”, en donnant la priorité aux projets les plus
rentables et à la réduction des coûts. Un équilibre difficile à réa-
liser dans le contexte actuel, d’autant que les investissements
nécessaires à la poursuite du développement du secteur seront
de plus en plus conséquents. En vérité, cette “ébullition” ex-
prime à la fois une panique des autorités algériennes face à la
baisse de la production, celle de nos exportations, ainsi que la
contraction de nos recettes extérieures et leurs conséquences
sur nos équilibres financiers. Comme elle exprime les appré-
hensions quant aux hésitations des investisseurs étrangers à pri-
vilégier la destination Algérie. Le ministre de l’Énergie de
l’époque, animé par d’autres préoccupations, avait affirmé de-
vant les parlementaires qu’à “l’horizon 2030, notre consomma-
tion en produits énergétiques se chiffrera entre 80 et 85 milliards
se tarir et si nous décidons de ne pas exploiter les hydrocarbures
non conventionnels, comment pourrions-nous régler cette fac-
ture sans un niveau acceptable d’exportations d’hydrocarbures
?”. À travers ces propos avancés lors de la présentation du pro-
jet d’amendement de la loi sur les hydrocarbures, les axes prin-
cipaux de la stratégie énergétique à moyen et long termes ap-
paraissent clairement. Il s’agit pour les pouvoirs publics d’at-
tirer les investissements des compagnies pétrolières étrangères
dans les domaines de la recherche et de l’exploration de nou-
veaux gisements  en énergies non conventionnelles (notamment
le gaz de schiste) et renouvelables, en vue d’anticiper les bou-
leversements qui agitent le secteur mondial de l’énergie, en opé-
rant la transition énergétique dans les meilleures conditions.
A. H.
 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
10 Supplément Économie
ENTREPRISE ET MARCHÉS
EN BREF JUMIA ALGÉRIE

Des opérateurs algériens

en prospection
au Sénégal
Leader du e-commerce
n La Chambre algérienne de
commerce et d’industrie “Caci”
organise, en collaboration avec
l’ambassade d’Algérie au Sénégal, une
mission économique et commerciale à
en Algérie
Dakar du 23 au 27 avril 2016. La Il a ouvert sa boutique en ligne en 2015.
mission a pour objectif de permettre
aux entreprises algériennes d’accéder ême si les sites

à un marché potentiel de l’Afrique de
l’Ouest à travers l’exportation de leurs
produits. Il est prévu, à la faveur de
cette manifestation, un forum
d’affaires algéro-sénégalais et des
rencontres BtoB.
Du gaz de schiste
américain
pour les Suisses
n La compagnie helvétique Ineos, qui
fait partie du top-10 des plus grandes
sociétés du secteur de la chimie, a reçu
les premières livraisons de cette
matière énergétique mercredi 23 mars.
Le gaz éthane est fourni par les
sociétés de forage Range Resources et
Consol Energy, qui l’extrait de
Marcellus, en Pennsylvanie, l’un des
plus importants gisements de gaz de
schiste au monde.
USA
M
de vente en ligne
ou même le
paiement élec-
tronique de-
meurent encore
à la traîne en Algérie, il n’en de-
meure pas moins que plusieurs
personnes tentent de développer, à
leur ma-
Par : nière, une
SAID SMATI méthode
de vente
déjà très développée dans les autres
pays du monde. C’est le cas de
l’équipe de Jumia qui n’a pas at-
tendu le lancement de l’e-paiement
en Algérie pour ouvrir sa boutique
en ligne, sur le modèle du géant
américain Amazon. Jumia est en ap-
parence une start-up algérienne
mais avec un background impres-
sionnant outre-Algérie. En effet,
Jumia fait partie d’Africa internet
groupe, qui est aujourd’hui le plus

Croissance modérée
n La croissance économique des États-
Unis s’est avérée meilleure que prévu
au dernier trimestre 2015. Selon la
troisième estimation du département
du Commerce publiée vendredi, le
produit intérieur brut (PIB) américain
a progressé de 1,4% en rythme
annualisé et en données corrigées des
variations saisonnières, d’octobre à
décembre.  Jumia propose une qualité de service
Sur l’ensemble de l’année, la
croissance aura été de 2,4% comme en
2014.
gros groupe internet d’Afrique. Pré-
sente dans douze pays du continent
noir, dont l’Égypte, le Nigeria et le
Maroc, la plateforme de commerce
Jumia s’est rapidement imposée
comme le numéro un des détaillants
sur internet en Afrique. La plate-
forme d’e-commerce offre une vas-
te sélection de produits mode, beau-
té, électroménager et high-tech à ses
clients. Outre ses prix compétitifs,
adaptée au e-commerce en Algérie
: livraison à domicile, mode de
paiement flexible (en espèces à la li-
vraison) et retour gratuit dans un
délai de 7 jours. Le 15 janvier 2016,
Jumia avait introduit, pour la pre-
tence, Jumia a pu totaliser dix caté-
gories de produits. Le site visait 20
000 références avant la fin d’année
2015 avec la possibilité d’ouvrir
une catégorie pour des produits
alimentaires. Si un quart des com-
mandes provient d’Alger, Jumia
fonctionne surtout dans les régions
isolées du pays, dépourvues de
grande surfaces. D’ailleurs, il n’a fal-
lu que quelques mois à Jumia pour
desservir 41 wilayas du pays. Jumia
est ce qu’on appelle une place de
marché qui permet aux entreprises
de vendre directement aux clients
sur le site. Jumia ne fait pas de
l’achat/revente. En quelque sorte, Ju-
mia aide les entreprises à vendre
leurs produits sur son site. L'équi-
pe de Jumia ambitionne d’offrir
aux consommateurs les meilleurs
prix sur les plus grandes marques in-
ternationales mais pas seulement, le
tissu économique local aura la pla-
ce belle grâce à ses partenariats
avec des marques algériennes. Dans
un pays où l’e-paiement n’est tou-
jours pas autorisé, cela pouvait res-
sembler à un drôle de défi de se lan-
cer dans ce genre de commerce.
Cela ne semble pas être une barriè-
re pour Jumia qui a pu s’adapter en
D.R.
proposant à ses clients de régler leur
commande à la livraison et en li-
quide. La commande est livrée sous
dix jours, lit-on sur les conditions
d’achat. Jumia veut réduire ce délai.
À Alger, un quart des commandes
peut être livré le jour même. Avec
moins de 20% d’habitants connec-
tés à internet, l’Algérie est connue
pour avoir l’un des taux de péné-
tration les plus faibles au monde.
Cela n’a pas découragé l’équipe Ju-
mia qui le considère prometteur
avec près de 8 millions d’acheteurs
potentiels. Ce qui n’est pas négli-
geable. S. S.

mière fois en Algérie, la possibilité

COURS DU DINAR de faire les soldes sur internet. En
ACHAT VENTE
novembre 2015, le site avait déjà fait
US dollar 1 USD
Euro 1 EUR
110.0341
123.0621
110.0491
123.1229 sensation sur la Toile en lançant le
Black Friday en Algérie. Jumia se
LU DANS LE JO
COURS DES MATIÈRES propose ainsi de devenir le grand
PREMIÈRES
Brent 41 dollars/baril
centre commercial en Algérie. Lan-
cé au début de l’année 2015, Jumia
Régulation : pour de la transparence
Or :
Blé :
1 232 dollars
155 euros/tonne
Algérie a commencé par l’électro-
ménager, l’informatique et la télé-
dans les transactions commerciales
Maïs 154 euros/tonne e décret exécutif définis- jusqu’à la distribution au
Cacao
Robusta
2 210 livres sterling/tonne
1 480 dollars/tonne
phonie avant de proposer aussi du
prêt-à-porter, des livres et des par-
fums. En moins de cinq mois d’exis- L sant le modèle du docu-
ment tenant lieu de fac-
ture ainsi que les catégories
consommateur. Le bon de
transaction commerciale est
réputé régulier lorsqu’il est
d’agents économiques tenus extrait d’un carnet à souches,
BOURSE D’ALGER de l’utiliser a été publié au soit en version papier, ou
Journal officiel numéro 10. Au établi sous la forme électro-
Séance de cotation du 23 mars 2016 sens du présent décret, il est en-
tendu par document tenant
nique, dématérialisée, à tra-
vers le recours à un procédé
TITRES COTÉS lieu de facture, le document éta- électronique. Il peut être
COURS VARIATION TAUX DE VARIATION bli par l’agent économique lors transmis par voie téléma-
ACTION
ALLIANCE ASSURANCES Spa 500,00 -15,00 -2,91 de la vente faite au profit de tique.
NCA-ROUIBA 315,00 5,00 1,61 l’acheteur, même si celui-ci Le carnet à souches com-
n’est pas l’acheteur final et qu’il prend une numérotation de
TITRES NON COTÉS est chargé de la vente du pro- série ininterrompue et chro-
DERNIER COURS DE CLÔTURE duit pour le compte de l’agent nologique de bons de tran-
ACTION économique. Le décret en ques- saction commerciale et ne
EGH El AURASSI 480,00 tion explique également que le peut être entamé qu’après
SAIDAL 640,00 bon de transaction commer- épuisement du précèdent. Le
ciale doit comporter les prix bon de transaction commer-
Évolution des cours des vaieurs du Trésor : convenus entre l’agent écono- ciale régulièrement annulé
Maximum Minimun mique et l’acheteur, qu’ils doit être barré en diagonale et
QAT 7 ans : 107,71 99,70 économiques cités ci-dessus sont te-
QAT 10 ans : 117,07 99,59 soient provisoires, y compris sous la nus de délivrer le bon de transaction porter la mention “ANNULÉ” en
QAT 15 ans : 121,75 98,79 forme de fourchettes de prix, ou commerciale ou la facture. Ce der- lettres capitales, clairement inscri-
qu’ils soient définitifs. nier a pour but de garantir fidèle- te. Figurent aussi dans ce numéro,
PRINCIPAUX INDICATEURS BOURSIERS Les catégories d’agents écono- le décret exécutif portant création,
ment la transparence des transac-
Capitalisation boursière : 14 857 219 750,00 miques prévus à l’article premier ci- missions, organisation et fonction-
tions, de connaître les quantités
Valeur transigée : 917 730,00 dessus, englobent les opérateurs nement de l’inspection générale du
vendues et les prix pratiqués des
Encours global des titres de créance : intervenant dans les secteurs de ministère de l’Énergie, le décret
Encours global des valeurs du Trésor : 426 075 000 000,00
produits et articles considérés, de
l’agriculture, de la pêche et de maîtriser les circuits de commer- exécutif portant dissolution de l’Ins-
DZAIRINDEX : 1 232,03 l’aquaculture ainsi que celui de l’ar- titut algérien des énergies renou-
cialisation allant de la production
tisanat et des métiers. Les agents velables.
LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
Publicité 11

AV I S D ’ A P P E L D ’ O F F R E S
SOCIETE HAMOUD BOUALEM SPA
DIRECTION DES APPROS – DPT LOGISTIQUE
201, RUE HASSIBA BEN BOUALI – BELOUIZDAD - ALGER

APPEL D’OFFRES NATIONAL

OUVERT N° 01/16 HB
1. La Société Hamoud Boualem SPA – Direction des Appros-Dpt Logistique,
sise au 201, rue Hassiba Ben Bouali – Belouizdad – Alger, lance un avis
d’Appel d’Offres National Ouvert pour :
• La sélection de sociétés de transport et de distribution de ses produits sur
l’ensemble du territoire national, à partir de ses unités et filiales sises à :
• Hassiba (W.Alger) – Boufarik (W.Blida) – Tlelat (W.Oran) – Akbou
(W.Bejaia) – Sétif – Dhaya (W.Bel-Abbès).
2. Cet Avis est destiné aux seules sociétés disposant d’au moins trois (03)
camions de vingt (20) tonnes et ne présentant aucun conflit d’intérêt avec la
société Hamoud Boualem.
3. Le Dossier d’Appel d’Offres peut être retiré aux adresses suivantes au
plus tard le 07/04/2016 à 15h00, par tout candidat intéressé :
• Unité de Hassiba, sise au 201, rue Hassiba Ben Bouali, Belouizdad, Alger.
• Unité de Boufarik, sise au 02, Haouch Chahid Aiboud, Boufarik, en bor-
dure de l’autoroute dans le sens Blida-Alger.
• Unité d’Oran, sise au n°1, zone d’activité, Lot n° 7, lots 1, 2, 8, 9 et
10 Oued-Tlelat, wilaya d’Oran.
• EURL HB Source Alma, sise à Akbou, ZAC Hellouane 06010 – Ifri –
Ouzellaguen – Bejaia.
• EURL LBMES, sise à Dhaya, BP n° 9 Rue Bahlouli Cheikh-Marhoum, Sidi
Bel-Abbès – 22400 Algérie.
• SARL SUN FRUIT, sise zone industrielle – Section 33 –Lot n° 24 – Sétif.
4. Le mode de soumission en une seule étape s’applique au présent Appel
d’Offres.
5. Au titre du présent Appel d’Offres, les offres techniques, sans aucune indi-
cation de prix, et les offres financières doivent être remises simultanément
dans deux plis séparés contenus dans un même pli anonyme, aux adresses
sus-indiquées, au plus tard le 21/04/2016 à 15 heures.
6. Les soumissionnaires intéressés doivent signer le registre de réception
des offres, ouvert à cet effet, en apposant le cachet de leurs sociétés.
7. Les soumissionnaires resteront engagés par leur offre pour une durée de
soixante (60) jours calendaires à partir de la date limite de remise des offres.
Comega

ANEP n°410 553 Liberté du 27/03/2016

 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
12 Auto PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM
liberteauto2011@yahoo.fr

LA 19e ÉDITION A FERMÉ SES PORTE HIER À ALGER

Salon de l’automobile :
la grande déception !
Jamais l’Algérie n’a connu, depuis 2007, un salon aussi ennuyeux. Les concessionnaires et leurs clients ont vécu dix jours,
non-stop, des moments de grande déception à inscrire dans les annales de l’histoire automobile du pays.
était hier à 18h que la 19e Symbol “Made in Bladi”, le SIAA 2016 a lais-

C’
édition du Salon interna-
tional de l’automobile d’Al-
ger (SIAA 2016) a fermé ses
portes sur un goût d’in-
achevé. Contrairement aux
précédentes manifestations, ce salon a été
raccourci d’une journée (17 au 26 mars) pour
finir avec un bilan des plus catastrophiques.
Point de débats, de rencontres et de théma-
tiques qui faisaient les grands salons des an-
nées de braise, cette édition s’est déroulée dans
un climat des plus moroses.
On a l’impression que les exposants étaient là
pour justifier une participation qui n’avait pas
lieu d’être. Tout au long du salon, des rumeurs
faisaient état de la contrainte du gouvernement
à vouloir forcer les acteurs du secteur à y
prendre part, à défaut ils seront fichés sur la
liste rouge pour la prochaine édition et ne bé-
néficieraient pas de privilèges dans le traite-
ment de leurs dossiers liés aux importations et
à l’investissement. Et si le président de l’As-
sociation des concessionnaires automobiles
(AC2A) avait, dès le départ, démenti cette info,
à savoir que les participants n’avaient pas subi
de pression pour participer, il est évident
que le SIAA 2016 a buté sur une défection
d’une dizaine de marques, l’indisponibilité des
produits, une dizaine de nouveautés seulement,
dont des Facelift, deux concept cars, des ani-
mations moins attirantes, mais surtout l’in-
terdiction de prendre des commandes sur les
prototypes introduits pour les besoins du sa-
lon. Avec quelques ventes, à peine 2000 com-
mandes directes, entre 2500 et 3000 pro-
messes de vente (rappel après importation des
produits) et des centaines de dossiers traités
dans le cadre du crédit automobile sur Renault
sé des milliers de clients sur leur faim. No-
tamment, sur le véhicule utilitaire où le besoin
se fait ressentir chez les professionnels. Sur ce
chapitre précis, la colère était de la partie, au
point où des clients ont été évacués de force
par les agents de sécurité pour avoir exprimé
leurs requêtes. D’autres clients, en revanche,
étaient prêts à mettre le paquet pour repartir
avec un véhicule neuf. L’anecdote vaut le dé-
tour : un client était prêt à mettre jusqu’à 80
milliards de centimes – oui vous lisez 80 mil-
liards de centimes – pour repartir avec un
concept car, alors que, de par le monde entier,
un concept car n’est pas destiné à la vente, mais
pour l’image de marque. Bref, en attendant les
quotas et les importations, le Salon d’Alger
ouvre une (grande) brèche pour le marché in-
formel qui, selon des données en notre pos-
session, connaîtra une flambée vertigineuse, en
plus de l’augmentation à hauteur de 40% sur
la pièce de rechange pour maintenir les em-
plois. À noter que le SIAA 2016 est le seul évé-
nement qui n’a pas été inauguré et/ou visité par
un officiel. Rendez-vous pour la 20e édition
en… 2017 !
FARID BELGACEM

XCLUSIF LE DIRECTEUR TECHNIQUE CHARGÉ DES VALIDATIONS À PARROT FRANCE, À LIBERTÉ

E
Joachim Suret :“Le marché algérien doit s’ouvrir davantage”
’Algérie est un marché à fort me de Parrot France, en coopération sujet des drones, notamment dans le

“L potentiel en termes de nou-

velles technologies embar-
quées. Les concessionnaires que j’ai
avec son représentant Confec-Al-
gérie, que préside Yacine Hadj Saïd,
est de retrouver, dira M Suret,
rencontrés à Alger sont demandeurs “toutes les applications que nous
de nos solutions Parrot, que ce soit utilisons sur notre téléphone portable
dans l’Asteroid ou l’Asteroid smart. (plate-forme Android) dans notre
Je suis là pour découvrir le marché et voiture à l’aide du seul procédé vocal
visualiser la différence des véhicules pour la sécurité du conducteur. Le
en termes d’ergonomie et des be- tout, avec une rare facilité d’utilisa-
soins immédiats et futurs.” C’est ce tion”. Abordant le GPS, notre in-
qu’a déclaré Joachim Suret, directeur terlocuteur révélera qu’il s’agit “d’un
du département technique et des va- projet d’une grande importance qu’on
lidations des produits chez Parrot développe avec Confec-Algérie. Nous
France, dans un entretien accordé à sommes, pour le moment, sur le pro-
D. R.
secteur de l’agriculture, M. Suret a
indiqué que “cet outil révolutionnaire
est désormais mis au service du pro-
duit agricole en qualité de produit
pointu. Pas seulement, le drone in-
tervient dans l’aménagement du ter-
ritoire et la reconnaissance des lieux
pour des besoins strictement profes-
sionnels. Après, il y a des petits
drones et à faible survolée qu’on uti-
lise pour le tourisme, avec des péri-
mètres et des distances limitées.
Concernant son déploiement, cela dé-
pend des entités de chaque pays”.

Liberté. Citant l’exemple de Hyun-
dai Motor Algérie (HMA-Cevital),
notre interlocuteur dira que les mo-
dèles premium de cette marque,
comme Sonata et i-40, ont été dotés,
lors de ce salon, de ces tablettes
smart sans difficulté. Ce qui permet
à HMA-Cevital de proposer des vé-
hicules équipés de nouvelles tech-
nologies Parrot qui offrent à la fois
la sécurité et le confort aux auto-
mobilistes. Après, d’autres modèles
nécessitent un effort complémen-
taire pour adapter nos produits. En
ce sens, M. Suret avoue que “plu-
sieurs types de véhicules vendus en Al-
gérie ne correspondent pas aux plates-
formes de ceux vendus ailleurs. Du
coup, les concessionnaires algériens
sont très intéressés par les solutions
qu’on pourrait leur apporter afin
d’équiper leurs véhicules”. C’est cet-
te valeur ajoutée que Parrot voudrait
apporter. L’étude de marché étant
faite, Parrot cherche à interfacer la
technologie portative avec le véhi-
cule, sachant qu’actuellement les
seuls kits portatifs sur les voitures se
limitent aux auxiliaires, les USB et le
bluetooth. Ainsi, l’objectif à long ter-
jet et les choses avancent. Cela pren-
dra du temps, certes, mais on concré-
tisera la chose. Après, si on ramène
un GPS, il faut qu’il soit fonctionnel,
et un GPS qui ouvre des marchés
pour les entreprises et le tourisme, car
il s’agit d’un GPS pour la navigation
routière. Pour le moment, on ne
peut pas avancer de date, mais on
l’aura, même à 70%”. Interrogé au
Autre volet abordé, le casque Parrot.
M. Suret dira tout de go : “Pour dé-
velopper ce produit élitiste, il faudra
des diffuseurs. Une chose est sûre, je
repars en France avec une totale sa-
tisfaction du travail de notre parte-
naire en Algérie et l’espoir de déve-
lopper Parrot sur un marché appelé
à s’ouvrir davantage sur le monde.”
FARID BELGACEM

EMIN-AUTO PROPOSE UNE DISPONIBILITÉ IMMÉDIATE

Les SsangYong Tivoli et Korando à des prix attractifs
min-Auto, distributeur officiel représentant des ventes, la version 15 pouces, etc. Ses 9 finitions sont

E de la marque SsangYong,
comme annoncé sur ces co-
lonnes, a participé au SIAA-2016
avec toute la gamme de véhicules
qu’il commercialise en Algérie. Sauf
que pour cette édition, le Tivoli et le
Korando restylé, deux SUV récem-
ment introduits sur notre marché,
ont attiré la grande foule au pavillon
central. En effet, le New Korando at-
tire déjà par son design et ses formes
athlétiques et sportives. Et pour sa-
tisfaire ses fidèles clients, Emin-
Auto a accordé une ristourne de
50 000 DA sur le SsangYong et Ko-
rando, dans ses deux finitions en 4x2
et 4x4. Ainsi, comme l’explique un
4x2 est affichée à 2 910 000 DA et la
version 4x4 à 3 065 000 DA. Aussi,
le Tivoli a fait fureur au SIAA-2016
avec le nombre de clients qui comp-
tent l’acquérir. En ce sens, il faut sa-
voir que ce SUV embarque, dès son
entrée de gamme, 4 airbags, le radar
de recul, le régulateur-limiteur de vi-
tesse, ABS, ESP, ASR, le HBA (as-
sistant au démarrage en côte), la cli-
matisation, les vitres et rétroviseurs
électriques, le verrouillage centrali-
sé des portières avec commande à
distance, une RCD-MP3, Bluetooth,
un volant et un ordinateur de bord
multifonction, les feux anti-
brouillards, des jantes en alliage de
également riches en options et ap-
prochent les 70 à 80 équipements
embarqués. Côté motorisation, le Ti-
voli est doté d’un bloc en diesel 1,6
L en 4x2 à 115 Ch. Selon la fiche
technique actualisée, le Tivoli est
proposé au prix de 2 870 000 DA en
BVM et à 3 370 000 DA en BVA. En
revanche, le Tivoli en version 4x4,
doté d’un bloc moteur diesel de
1,6L à 115 Ch (BVA) est affiché au
prix de 3 520 000 DA. Côté moto-
risation essence, le Tivoli 4x4 est pro-
posé à 3 120 000 DA. Ce dernier em-
barque un bloc moteur de 1,6l à 125
Ch.
F. BELGACEM
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
L’internationale 13

ENQUÊTE SUR LES ATTENTATS DE BRUXELLES TRIPLE ATTENTAT-SUICIDE

À ADEN AYANT FAIT

Le troisième suspect
22 MORTS
L’EI
revendique sa

de l’aéroport identifié responsabilité

n Les trois attentats-suicide à la
voiture piégée, qui ont fait au
moins 22 morts, vendredi à Aden,
dans le sud du Yémen, ont été
Interpellé jeudi devant le parquet fédéral, le mystérieux “homme au chapeau” revendiqués par le groupe
autoproclamé État islamique (EI)
vu sur la vidéosurveillance de l’aéroport de Bruxelles a été identifié par le chauffeur dans un communiqué diffusé hier.
Ces attentats ont été suivis par une
de taxi qui a transporté les kamikazes. tentative d'attaque contre une
es autorités belges ont

L
inculpé, hier, Fayçal
Cheffou, qui est fort pro-
bable le troisième sus-
pect dans l’attentat de
l’aéroport Bruxelles-Za-
ventem de mardi dernier, a indiqué
le parquet fédéral dans un commu-
niqué. “Dans le cadre de l’enquête ou-
verte à la suite des attentats de l’aé-
roport de Bruxelles National (Za-
ventem) et de la station de métro
Maelbeek (Bruxelles), ce vendredi le
juge d’instruction a délivré un man-
dat d’arrêt à l’encontre de Fayçal C.
Une perquisition a été menée chez lui.
Aucune arme ni explosif n’ont été
trouvés”, a indiqué le communiqué
du parquet fédéral.
Ce Bruxellois, présenté par les mé-
dias belges comme journaliste in-
dépendant, a été inculpé pour “as-
sassinats terroristes” et “participation
aux activités d'un groupe terroriste”,
a précisé le parquet qui doit s’assu-
rer que Fayçal Cheffou est bel et bien
l’“homme au chapeau”, avec une
veste blanche, qui était avec les deux
hommes sur la vidéosurveillance de
des demandeurs d’asile et des sans-
base de la coalition arabo-sunnite
sous commandement saoudien,
qui appuie militairement les
forces progouvernementales
contre les Houthis (chiites). Ces
opérations meurtrières à Aden
interviennent à la veille du
premier anniversaire de l'entrée en
guerre de cette coalition au Yémen.
Depuis un an, les groupes
terroristes de l'EI ou Al-Qaïda dans
la péninsule arabique (Aqpa) ont
profité du conflit armé au Yémen
pour renforcer leur présence dans
le sud de ce pays pauvre de la
péninsule arabique et
particulièrement à Aden, où ils ont
multiplié les attaques contre
l'armée, la police et des
responsables locaux.
R. I./AGENCES
IL EMPÊCHE LES
DIPLOMATES ÉTRANGERS
D’ASSISTER AU PROCÈS
DE DEUX JOURNALISTES
Erdogan
C. E.
cupérés dans son domicile. Hier
L’identité du troisième suspect vient d’être établie.

Bruxelles ont été retrouvés dans

l’aéroport international de Bruxelles,
quelques minutes avant l’attentat
meurtrier de mardi dernier. Selon
des sources policières, sous le cou-
vert de l’anonymat, il n’y a aucun
doute. Fayçal Cheffou est le troisiè-
me homme que la police recherchait
activement depuis mardi. Le quoti-
dien belge Le Soir est également
affirmatif.
Déclaré “en fuite”, il aurait aban-
donné le sac contenant la plus im-
portante charge explosive qui a été
retrouvée dans l’aéroport. Interpel-
lé jeudi devant le parquet fédéral,
avec deux autres suspects, le jeune
Bruxellois a été identifié par le chauf-
feur de taxi qui a transporté les au-
teurs de l’attaque de l’aéroport. Il est
surveillé par la police depuis des
mois, sur signalement du bourg-
mestre (maire) de Bruxelles qui l’a
dénoncé, en raison de son “activis-
me”. Fayçal Cheffou était soupçon-
né de recruter des candidats au ter-
rorisme dans un parc, dans le milieu
L’ADJOINT D’AL-BAGHDADI TUÉ, PALMYRE ENCERCLÉE ET OFFENSIVE SUR MOSSOUL
en cabale
papiers. Un autre suspect, répondant
au nom de Rabah N., interpellé ven-
encore, les opérations de perquisition
se sont poursuivies en Belgique, où
l’ordinateur et la clé USB d’Abdel-
hamid Abaaoud qui ont été récupé-
contre
dredi à Saint-Gilles à Bruxelles, a été
placé sous mandat d’arrêt avant
les autorités restent vigilantes mal-
gré la baisse du niveau de menace de
rés dans un appartement qu’il a oc-
cupé à Athènes (Grèce) en janvier
la presse
d’être inculpé, lui aussi, pour les
mêmes motifs de F. Cheffou.
4 à 3. Inquiètes par d’éventuels at-
tentats, les autorités bruxelloises
2015. Abattu en Seine-Saint-Denis,
en banlieue parisienne, quelques
opposante
L’arrestation de Rabah N. a eu lieu ont appelé les initiateurs d’une jours après les attentats de Paris du n Contrarié par la présence jeudi
de diplomates étrangers au procès
dans le cadre de l’enquête de la po- marche “contre la peur” à Bruxelles, 13 novembre 2015, Abdelhamid
de deux journalistes, qu’il voulait
lice française à Argenteuil, en région prévue pour aujourd’hui, à la re- Abaaoud serait le cerveau de ces certainement à huis clos, le
parisienne, lors de laquelle un sus- porter pour une autre date. attaques et de celles de Bruxelles le président turc s’est vivement
pect avait été arrêté et des armes, des À noter par ailleurs que des dessins 22 mars dernier. emporté contre eux hier dans un
explosifs et des munitions ont été ré- et des cartes de l’aéroport de LYÈS MENACER discours télévisé à Istanbul. Ne
voulant certainement avoir de
témoins dans ce genre de procès
L’UE et l’AIEA craignent l’avènement d’un “terrorisme nucléaire” visant à condamner les
n L’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) et le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le journalistes opposés à son régime,
terrorisme, l’expert belge Gilles de Kerchove, ont mis en garde contre le risque de ce qu’ils appellent le “terrorisme Recep Tayyip Erdogan a martelé :
nucléaire”, ont rapporté l’agence de presse française AFP et le quotidien belge La Libre Belgique. “Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous
“Les États membres doivent manifester un intérêt accru à renforcer la sécurité nucléaire”, a indiqué le secrétaire faites là ?”, en s’attaquant à ces
général de l’AIEA, Yukika Amano, dans un entretien à l’AFP. Plus inquiet, Gilles de Kerchove a affirmé qu’il ne diplomates qu’il a accusés d’avoir
faudrait pas être étonné “qu’avant cinq ans, il y ait des tentatives d’utiliser Internet pour commettre des attentats”, tenté “une démonstration de
a rapporté La Libre Belgique. “C’est-à-dire entrer dans le Scada (ndlr : Supervisory Control and Data Acquisition), le force”. “Ici ce n'est pas votre pays,
centre de gestion d’une centrale nucléaire, un barrage, un centre de contrôle aérien ou l’aiguillage des chemins de ici c'est la Turquie”, a-t-il ajouté
fer”, a-t-il expliqué. Quelques semaines avant les attentats de Bruxelles, les autorités belges ont renforcé la tout en affirmant qu'ils ne
sécurité autour des sites et centrales nucléaires, en déployant plus d’une centaine de militaires, après avoir appris pouvaient agir que dans le cadre
que des terroristes pourraient les prendre pour cible. de leurs consulats, et qu’“ailleurs,
L. M. cela nécessite une permission”.
Plusieurs diplomates européens,
dont la consule générale de France
et l’ambassadeur d'Allemagne à

L’État islamique acculé en Irak et en Syrie ! Ankara, ont également assisté à

cette audience. À signaler que
quelque 200 personnes entre
a multiplication des attentats signés Daech, Abdel Rahmane al-Qadouli, “qui était l’un des Les Occidentaux se sont peut-être résignés à se

L
particulièrement en Europe, semble avoir
modifié l’approche de la lutte contre cette
organisation terroriste, qui se concrétise sur le ter-
rain par de vastes offensives contre ses positions
en Irak et en Syrie et l’élimination de ses cadres
dirigeants.
Au moment où l’armée syrienne est sur le point
de reprendre la ville historique et stratégique de
Palmyre, celle d’Irak se rapproche peu à peu de
Mossoul, alors que le Pentagone envisage de ren-
forcer la présence militaire américaine dans ce
pays, dès que Barack Obama aura donné son feu
vert aux propositions qui lui seront présentées
dans les semaines à venir. Outre les offensives mi-
litaires contre les positions de Daech en Irak et
en Syrie, la mort de deux cadres importants de cet-
te organisation terroriste, en l’occurrence Omar
le “Tchétchène”, mais surtout son numéro deux
principaux responsables de l'EI, agissant comme
leur ministre des Finances et responsable de plu-
sieurs complots extérieurs”, constitue “un coup de
frein aux capacités de cette nébuleuse criminelle
à conduire des opérations en Irak et en Syrie, et à
l'étranger”, selon le secrétaire à la Défense Ash-
ton Carter. Ainsi, tout indique que le soutien à la
lutte contre l’État islamique, qui était tributaire
de considérations géopolitiques, car jugé profi-
table au régime de Bachar al-Assad, semble dé-
sormais plus important.
C’est probablement dans ce cadre qu’entre la vi-
site du Secrétaire général de l’ONU à Bagdad, Ban
Ki-moon, qui a discuté avec les responsables ira-
kiens des moyens d’aider ce pays à lutter contre
le terrorisme, en ce moment où la baisse des cours
du pétrole a eu un effet dévastateur sur son éco-
nomie.
collègues, députés d'opposition et
débarrasser de manière diplomatique du prési- simples citoyens, ont accompagné
dent syrien, dont le retour en force sur le terrain vendredi Can Dündar, rédacteur en
le rend plus difficile à déquiller. Il a su tirer pro- chef du quotidien Cumhuriyet, et
fit de la présence militaire russe en Syrie comme Erdem Gül, son chef de bureau à
Ankara, au palais de justice
le montrent les succès répétitifs de son armée
d’Istanbul. Les débats à peine
contre les rebelles et contre Daech. commencés, le tribunal pénal a
Devant ces développements, les Occidentaux décidé, sur réquisitions du
ont donc fini par admettre que le danger repré- procureur, de les poursuivre à huis
senté par l’État islamique pour leur sécurité in- clos pour des raisons de “sécurité
térieure nécessite davantage d’opérations sur le nationale”, provoquant la colère du
terrain pour le mettre hors d’état de nuire, quit- public. À la reprise de l’audience, le
te à ce que Bachar al-Assad en tire profit sur le refus de plusieurs députés
court et moyen termes. L’important dans l’im- d’opposition de quitter la salle
avait ensuite provoqué un incident
médiat est de réduire la capacité d’action de cet-
de séance et poussé le président à
te organisation terroriste, qui sera beaucoup ajourner le procès au 1er avril.
plus occupée à parer au plus pressé que de pré- M. T./AGENCES
parer des attentats hors de ses bases.
MERZAK TIGRINE
14 Actu-Alger Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE

EXCURSION À LA CASBAH CARREFOUR DU MILLÉNAIRE D’ALGER

Silence, on dépave !
La vieille cité à l’abandon !
n Quoi de plus beau qu’une excursion convenue aux
alentours immédiats de la Basse Casbah ?, dis-je au
terme d’une pause-café à mon ami Bouraïb
Mohamed, ce chroniqueur d’El Moudjahid. Et au
terme de l’escalade de l’abrupt escalier de la rue
Hedjadji-Mustapha, il n’y avait pas foule de vendeurs Il incommodait en quoi ce pavé, du moment qu’il embellissait beaucoup plus
de livres de bandes dessinées qui, d’habitude,
bradaient les aventures de nos héros d’antan, dont le l’endroit qu’il ne le gênait. Il était un agréable atout dans ce circuit, propice à
Grand Blek le Roc, Kiwi, Cap’tain Swing et autres
Zembla, le seigneur de la jungle, pour pouvoir acheter la flânerie du côté de la Pêcherie.
un ticket d’entrée pour une matinée à la salle de
cinéma Nedjma. Non ! Il n’y avait pas non plus
l’interminable file d’attente de cinéphiles qui
piaffaient d’impatience au guichet de ce lieu
mythique, où les Casbadjis venaient quêter un instant
de bonheur auprès d’inaccessibles stars d’Hollywood.
Autour de nous, et plutôt que de vendre des illustrés,
les petits “Ya Ouled” d’aujourd’hui préfèrent vendre
des cigarettes. Peut-on leur en vouloir pour autant, du
fait que nous n’avons rien fait pour ensemencer dans
les cœurs de ces petits mioches l’amour de la BD et du
septième art ? Pour l’exemple, ces gamins ne
connaissent rien de l’ambiance du cinoche de leur
papa, qui est fermé depuis belle lurette, nous dit-on.
D’ailleurs, ils ne jouent plus à nos jeux d’enfance,
auxquels on ne les a pas habitués. Alors, penauds,
nous nous dirigeons pour une “ziara” (visite) au
cimetière du saint Sidi Ben Ali, où reposent
également N’fissa et Fatma, les deux filles du dey
Hassan Pacha, mortes pour avoir été touchées
chacune d’une flèche de Cupidon. Et là aussi, la
nécropole était fermée, au motif que le mausolée fut
converti en un “mossala” (lieu de prière). Nous eûmes
cependant le temps de nous rafraîchir à la fontaine
Rosa, avant de nous diriger vers “houanet”
(boutiques) de Sidi Abdellah, si pleins de détritus en
lieu et place du négoce de la viande qui faisait la

Louhal. N/Liberté
notoriété de la houma. Découragés par le silence
inhabituel de La Casbah, nous avons rebroussé
chemin pour nous ressourcer au “Nadi Ettaraqi” des
Ulémas d’Alger, que nous avons trouvé également
fermé à la place des Martyrs. Seule consolation, café
Tlemçani était ouvert tout comme le café de la Où seront donc détournés ces bons vieux pavés centenaires, symbole du label haussmannien ?

Marine, où nous nous sommes rafraîchis de notre
périple dans une médina, où tout était fermé. Qu’elle
était triste ma “Bahdjati” en ce jeudi 24 mars courant !
L. N.
EL-BIAR
Encore une histoire de trottoir
n Difficile de faire le moindre… faux pas sans que l’El-
Biarois ne trébuche dans une crevasse ou un
nid-de-poule, notamment sur l’avenue Djilali-
Bounâama, où le trottoir attenant au bureau de poste
d’El-Biar s’en trouve tout retourné à force d’avoir été
“creusé, bêché et fouillé” par l’équipe d’ouvriers qui
ne connaît assurément rien à la réparation de
trottoirs. Pis, et comme pour “chasser” le piéton de
l’espace qui lui est réservé, voilà que le gestionnaire
du chantier en rajoute, et ordonne à ce que l’amas de
pavés soit stocké sur le bac à fleurs qui enjolivait la
place J. F. Kennedy. De la sorte, et en voulant bien
faire, le maçon aura réussi la gageure de faire d’une
pierre deux coups : l’acte de spolier d’abord les
passants de leur trottoir et en esquintant ensuite la
propriété beylicale. Et dire que l’on sera probablement
là, l’an prochain, à disserter encore et toujours sur
l’état d’un trottoir qui n’aurait pas tenu plus une
année ! Soit le temps dû à la garantie provisoire, si
toutefois il y a garantie. Allez, chiche ! Les paris sont
ouverts.
L. N.
ATTEINTE À L’ENVIRONNEMENT
Près de 4000 infractions
recensées à Alger
n Pas moins de 3845 infractions dans les domaines de
l'environnement, l'urbanisme, l'hygiène, la santé
publique et les espaces verts ont été enregistrées
durant le premier trimestre de l'année 2016, a-t-on
appris mardi auprès des services de la Sûreté de la
wilaya d'Alger. “Sur 3845 infractions enregistrées, 2575
concernent l'environnement, 982 liées au manquement
aux règles de l'urbanisme, 260 au manquement aux
règles d'hygiène et de santé publique et 28 liées aux
“Q
u’est-ce qui a
bien pu motiver
l’ordre à la
wilaya d’Alger
d’ôter le pavé
centenaire de
l’avenue d’Angkor, sise en contrebas de la
place des Martyrs et du quartier des
rampes de l’ancien Bastion d’Alger, où
stationnaient les bus Chausson à destina-
tion du bled ? C’est à se le demander !”
fulmine ce brave vieux loup de mer, que
nous avons rencontré au seuil de l’enfi-
lade des voûtes contiguë au Carrefour
du Millénaire d’Alger : “Centenaire et à
la fois immémorial, ce pavé symbolise le
label haussmannien, voire le sceau même
du vieil Alger !” nous dit-il, pendant que
l’équipe d’ouvriers dépave de plus belle
et au pic de la pioche du côté de la
Pêcherie d’Alger. Quelle affligeante
image, car il ne reste plus à présent,
qu’une hideuse “pelade” de ce sol qui
dissuade du plaisir d’une flânerie sur ce
bon vieux pavé qu’on pouvait contem-
pler du haut de l’esplanade attenante à la
Chambre algérienne de commerce et
d’industrie (ex-Palais de la Consulaire)
sis bd Amilcar-Cabral. Du reste, un
épais nuage de poussière enveloppe à
l’heure qu’il est, le port de plaisance, où
mouille l’armada de felouques des petits
pêcheurs. C’est dire que la relance du
projet inhérent à la mise en valeur du
Carrefour du Millénaire d’une superficie
QUE D’EAU À LA POSTE DE BEN AKNOUN
Les choses sont restées en l’état
eaucoup d’eau a coulé revanche, s’il y a bien une
de 9 hectares, n’est pas sans casse sur
l’aspect esthétique de la capitale : “La
reprise de l’ébauche inhérente à l’essor et
à l’amélioration du cadre bâti de la capi-
tale à l’horizon 2009-2029 s’inscrit dans
le planning d’action de l’autorité de la
wilaya, après repérage et levée des diffi-
cultés devant gêner la mise en œuvre de
l’aménagement des espaces de la ville
d’Alger, à l’instar de trois restaurants et
la réfection de la Pêcherie d’Alger”. Ainsi
fut la réponse, on s’en souvient du pre-
mier ministre lors d’une séance de ques-
tions orales à l’hémicycle du bd
Zighoud-Youcef. De la sorte, osons une
question à brûle-pourpoint : il incom-
modait en quoi ce pavé, du moment
qu’il embellissait beaucoup plus l’en-
droit qu’il ne le gênait ? D’autant qu’il
s’ajoutait à d’agréables atouts dans ce
circuit, si propice à la flânerie dans
“l’Alger, ce pôle de distraction et de loisirs
à l’orée de l’été 2016, qu’il est convenu
d’inauguré dès le retour de la belle sai-
son”. Donc, la préservation et la protec-
tion du pavé auraient contribué à limiter
un tant soit peu les frais inscrits dans
l’enveloppe budgétaire d’un montant de
500 millions de DA, qu’ont alloué les
collectivités locales au titre des dépenses
pour la réhabilitation d’Alger la Blanche,
qu’avait annoncé le wali d’Alger, lors de
sa sortie au début de ce mois pour livrer
aux Algérois la primeur d’un plan
d’aménagement de la capitale à l’orée
2012-2035. Certes il est pertinent de res-
tituer à la capitale son statut d’un relais
portuaire de la Méditerranée, qu’Alger
n’aurait jamais dû perdre ! À condition
d’aider Alger à garder ses repères et ses
pavés que bien de villes méditerra-
néennes nous envient! Si on veut une
preuve d’une “casse” à l’emporte-pièce
et à la hussarde, celle-ci est à chercher
dans la récente démolition de la pergola
des deux “chalets dits de la nécessité” du
square Port-Saïd (ex-square Bresson)
qu’était en face du mythique café de
l’Indépendance sous les arcades de l’ave-
nue Abane-Ramdane. Et depuis la perte
de la pergola de l’ancien square Aristide-
Briand, gît un tas de gravats à côté du
bloc des toilettes et de la consigne de
bagages creusés dans le sol en l’an 1934.
Pour conclure, sachant, qu’avec la perte
de nos services des Ponts et Chaussées,
nos municipalités n’ont jamais su
remettre en place les dalles de trottoirs,
après le premier coup de pioche et de…
grâce, qu’avaient opéré les autorités en
l’an 1982. Alors que dire du rangement
d’un pavé…! Et depuis, les trottoirs de
nos avenues Larbi Ben M’hidi,
Didouche-Mourad et Mohamed-
Belouizdad n’incitent plus à la promena-
de, mais aux palabres au sujet d’intermi-
nables travaux de trottoirs. Alors que
dire du pavé ?
LOUHAL N.

B
atteintes aux espaces verts”, a précisé la même source.
Dans le souci de consacrer la culture de la protection depuis la publication de chose qui a changé depuis
de l'environnement chez les citoyens, “les services de notre photo dans notre une année, jour pour jour,
la Sûreté de la wilaya d'Alger organisent des portes édition du 26 février 2015, c’est sans doute le fond de
ouvertes et des campagnes de sensibilisation en vue de sous le titre “Une histoire bouteille qui a remplacé le
faire connaître les missions de la police de l'urbanisme d’eau”. Du reste, l’eau suin- seau d’eau. Du reste, le comp-
et de la protection de l'environnement”, indique-t-on
tait de plus belle en ce mer- toir s’en trouve tout le temps
de même source. Ces mêmes services ont mis l'accent
sur l'application rigoureuse des lois et credi pluvieux du 23 mars. inondé jusqu’au parterre,
réglementations en vigueur dans les domaines de Pis encore, le plafond du provoquant ainsi l’hilarité
Louhal. N/Liberté

l'urbanisme et de la protection de l'environnement en bureau de poste de Ben-
coordination avec les partenaires concernés à travers Aknoun, sis sur l’avenue
la mobilisation efficace et permanente d'équipes Mustapha-Khalef (ex-
spécialisées sur le terrain. Warot), s’en trouve effrité et
A. A./APS menace de s’écrouler. En
des usagers. Est-ce à dire que
la poste a touché le fond ? La
question ne se pose pas, du
fait qu’il y a trop d’eau !
L. N. Depuis février 2015, l’eau coule à flots sur les guichets du bureau de poste.
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
L’Algérie profonde 15
AUCUNE RAISON NI EXPLICATION NE LEUR A ÉTÉ DONNÉE
BRÈVES du Centre
Les taxis de Bouzeguène CONCOURS DE RECRUTEMENT
DES ENSEIGNANTS À BOUIRA 

délogés de la station de Azazga 707 postes

dont 10 pour tamazight
n La wilaya de Bouira s'est vu octroyer
707 postes budgétaires, lors du prochain
concours de l'éducation, prévue le 30
Depuis huit jours, les chauffeurs de taxi de la daïra de Bouzeguène sont au chômage. avril, a-t-on appris auprès de Djamel
Benyoucef, coordinateur du Cnapeste à
La raison est qu’ils ont été chassés manu militari de leur station habituelle à Azazga, Bouira. Ce concours ne concerne pas le
sans aucune forme de compensation. palier du secondaire, pour lequel la
wilaya de Bouira a dépassé le seuil des
n effet, dimanche der- dotations budgétaires, selon Rachid Ben

E
Messaoud, le DE la wilaya. “Notre wilaya
nier, la police est ve-
a dépassé le seuil autorisé des dotations
nue informer les pour le secondaire, ce qui explique que
chauffeurs de taxis, pour cette année, le concours de
qui s’étaient garés recrutement ne concerne pas le cycle
comme d’habitude à secondaire”, a-t-il expliqué. S'agissant
la station située à proximité de l’an- des paliers moyen et primaire, la langue
cienne école des Pères-Blancs, arabe rafle la mise avec près de 85% des
qu’ils n’étaient plus autorisés à se postes à pourvoir. Le reste est réparti
garer. Les taxieurs considérés “per- entre les mathématiques (40), le français
(80) et tamazight arrive en dernier avec
sona non grata” ont tenté de com-
10 postes. Quoi qu'il en soit, les 707
prendre les raisons de cette “chas- postes réservés à Bouira sont considérés
se aux sorcières” inexplicable, mais par le coordinateur du Cnapeste
ils n’ont reçu aucune réponse de la insuffisants, puisque, selon lui, le
police. “Qu’allons-nous faire ? Où département de Mme Benghabrit n'a pas
allons-nous travailler ?”, s’interro- pris en considération le nombre
gent-ils.  “Nous n’allons tout de “important” de départs à la retraite
même pas tourner en rond dans la prévus pour cette année. “Je pense qu'on
ville en quête de voyageurs”, ton- aura encore et toujours recours aux
nent-ils. N’ayant pas accepté cette enseignants contractuels, puisque même
avec cette dotation, le nombre
décision considérée comme dis-
d'enseignants restera largement
criminatoire, les taxieurs ont décidé insuffisant pour combler le déficit”,
de revenir le lendemain, mais c’était soulignera M. Benyoucef. 
compter sans la détermination de RAMDANE B.
la police qui est descendue aussitôt

pour leur retirer les papiers. Ce-
pendant, cette station, qui a tou-
jours été convoitée, ne pouvait
rester vide. Le surlendemain, de
nouveaux chauffeurs de taxis de la
commune de Azazga ont pris pos-
session des lieux. Pour débloquer
la situation, les P/APC de Bouze-
guène et d’Idjeur ont pris attache
avec les autorités locales qui ont nié
toute implication dans cette déci-
sion. Le pire est qu’on ne leur a
même pas désigné un site de rem-
placement. “C’est à ne rien com-
prendre dans cette affaire où chacun
se rejette la responsabilité”, dira un
BLIDA
Dépourvus de station, les taxieurs attendent un site de remplacement.
chauffeur de Bouzeguène. “Si  !,
lui répond un autre, la police n’agit
jamais sans avoir reçu un ordre de
l’administration locale.” Le client
sera désormais contraint de
prendre en fin de journée un taxi
de Azazga et débourser le double de
D. R.
la course, voire plus. En fait, un tel
scénario était prévisible, car, depuis
quelque temps, la concurrence se
faisait sentir au grand jour entre les
taxis de Bouzeguène et ceux de
Azazga.
KAMEL NATH OUKACI
KADIRIA
Du poulet vendu dans
des conditions insalubres
n Le petit marché qui se tient chaque
jour à la place publique de Kadiria, à une
trentaine de kilomètres à l’ouest de
Bouira, constitue certes une aubaine
pour les habitants qui s’y
approvisionnent. Toutefois, il y a des
denrées ou des produits qui sont vendus
sans le respect des règles d’hygiène. En
effet, dans ce petit marché du terroir, des

Avancée inquiétante du bidonville à Boufarik poulets vifs sont proposés à la vente.

Même si le prix proposé est alléchant, il
n’en demeure pas moins que la salubrité
a ville de Boufarik connaît ces dernières an- au centre-ville, certains anciens hangars ont été qui ne se retrouvent plus dans cette situation so- laisse à désirer. Les poulets vendus sont

L nées une avancée inquiétante du bidonville.

L’immobilisme des autorités locales a en-
couragé ce phénomène à se développer. C’est le
cas du centre Amyar, une ancienne décharge pu-
blique, située dans la partie sud de la ville, qui
a été difficilement éradiquée, et qui a été vite re-
peuplée par l’habitat précaire. Alors que l’assiette
de terrain était destinée à un projet d’une cen-
taine de logements afin de répondre en urgen-
ce à la croissante demande des citoyens. Devant
ce constat, la ville qui perd de plus en plus ses
vergers est cernée par l’habitat précaire. Même
squattés par des personnes venues d’ailleurs et
transformés en habitat précaire. Selon Fayçal Saâ-
di, responsable du comité de quartier de Zen-
ket Larab, la ville perd de plus en plus du terrain
devant l’habitat précaire. Un phénomène, selon
lui, générateur des problèmes sociaux, tels que
la drogue, la prostitution, le vol et les agressions.
“Pourquoi les responsables locaux n’interviennent
pas pour empêcher le développement de cet ha-
bitat dès son apparition ? Il s’agit non seulement
de la crédibilité de l’État représenté par ces élus,
mais aussi de ces citoyens respectueux et humbles
ciale très critique”, explique Fayçal. Dans une
lettre de protestation adressée au Premier mi-
nistre, au DGSN et au wali de Blida, un comité
de la société civile revendique un meilleur
cadre de vie. Le même comité exige le minimum
des autorités locales pour rendre la vie plus
agréable en créant des espaces verts, des aires de
jeux pour les enfants dans les quartiers de for-
te concentration, tels que les quartiers dits Dal-
las, Miami, les Jésuites, Beriane ou Grit qui of-
frent une image hideuse.
K. FAWZI
abattus sur place. Une fois égorgé, il est
remis au client qui paye sans se poser
trop de questions sur les conditions dans
lesquelles le poulet est préparé. Cette
pratique, qui se généralise dans la
région, se vérifie avec acuité, notamment
sur les accotements des routes, et pose
un sérieux problème de santé publique.
Que font les services de contrôle et
d’hygiène ? Pas grand-chose, puisque
rares sont les commerçants qui sont
verbalisés.  
R. B.

MÉDÉA M’SILA 

L’administration fiscale s’ouvre Arrestation d’un écrivain public

sur son environnement pour trafic de faux papiers
administration fiscale or- de la possibilité de l’obtention de portant dans le processus d’ou- ls viennent de plusieurs wilayas pour versement de 20 millions et la deuxième

L’ ganise à compter de ce
dimanche, des portes ou-
vertes sur ses services pour s'ou-
vrir sur son environnement et en
direction aussi du grand public
afin de faire connaître les allège-
ments et les simplifications in-
troduites dans la nouvelle ré-
glementation. Les journées seront
une opportunité pour expliquer
aux visiteurs et aux contribuables
les mesures d’allégement du dos-
sier fiscal concernant les pièces à
fournir en matière de création, de
cessation, de délivrance de l’ex-
trait de rôle et du certificat de non
imposition. Parmi les nouveau-
tés mises en œuvre, il est fait état
l’immatriculation fiscale via In-
ternet, la dissociation de l’acte de
déclaration de celui du paie-
ment, le calcul de l’impôt forfai-
taire par le contribuable sur la
base du chiffre d’affaires prévi-
sionnel, etc.
En outre, des conférences sur les
divers sujets liés aux activités de
l’administration fiscale, l’orga-
nigramme de ses différents ser-
vices et inspections de daïra, se-
ront animées par les cadres de la
direction des impôts de Médéa.
On fait savoir que le programme
de conformité fiscale mis en pla-
ce en août 2015, qui prend fin en
décembre 2016, est un point im-
verture de l’administration fiscale
dans le but de mobiliser les res-
sources financières ainsi que les
garanties offertes dans le cadre de
la bancarisation des ressources
détenues par les citoyens en vue
de leur intégration dans la sphè-
re formelle. Selon des cadres
rencontrés, il sera aussi fourni
aux usagers de l’administration
fiscale, tous les détails relatifs à la
remise conditionnelle des pé-
nalités, c’est-à-dire à la possibi-
lité de bénéficier d'une atténua-
tion des pénalités rattachées à des
impositions émises et les moyens
de recours y afférents, etc.
M. EL BEY
I monter un dossier de visa Schengen ou
Malte. Le voile se lève petit à petit car
ses différentes victimes ont rompu le si-
lence. Ils ont alors décidé de mettre l’affaire
sur la place publique. Rapproché par cer-
taines personnes, les enquêteurs de la po-
lice judiciaire de Boussaâda, 68 km au sud
de M’sila,  ont mené, durant trois mois, une
minutieuse enquête sur ce réseau qui a
abouti  à l’arrestation du faussaire.
Ce dernier, un écrivain public résidant à
Boussaâda,  ciblait des personnes à la re-
cherche du fameux “sésame” pour le leur
vendre pour près de 40 millions de cen-
times. Selon notre source, le faussaire se
charge des papiers à fournir (attestations
de travail, fiches de paie, titres de congé,
relevés bancaires, etc.) contre un premier
partie une fois le visa obtenu.
Au domicile du trafiquant, les policiers ont
saisi 86 passeports et des attestations de tra-
vail vierges de plusieurs directions dont  la
santé, les affaires religieuses, les travaux pu-
blics, Casnos, transport, université,… ain-
si que d’autres documents.
Le trafiquant suscitait un grand intérêt no-
tamment auprès des jeunes qui n’ont pas
eu la chance d’obtenir le visa en Algérie et
qui préfèrent payer le prix fort plutôt que
de s’aventurer sur une barque de fortune.
Présenté devant le magistrat instructeur
près le tribunal de Boussaâda, l’écrivain pu-
blic a été placé sous mandat de dépôt pour
faux et usage de faux dans des docu-
ments officiels et administratifs.
CHABANE BOUARISSA
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
L’Algérie profonde 15
RENCONTRE À TIARET SUR LA TRANSPLANTATION RÉNALE
BRÈVES de l’Ouest
10 000 patients OULED BOUGHALEM (MOSTAGANEM)

en attente de greffe
Arrestation d’un couple
de dealers
n Les éléments de la Gendarmerie nationale ont
arrêté au cours de cette semaine, au niveau de la
commune d’Ouled Boughalem (dans la daïra
Le Pr Rayane a précisé que 10 000 sujets nécessitant une transplantation, d’Achaâcha), un couple de dealers, un homme âgé
de 49 ans et sa femme âgée de 37 ans. Ces derniers
dont 5 448 aux stades 4 et 5, voire des phases sévères et ultimes, sont toujours étaient spécialisés dans la commercialisation de
en attente de greffe tant le don d’organes est rare, pour ne pas dire nul. psychotropes en assurant même la “livraison à
domicile’’. Ils ont été appréhendés par les
Algérie, qui en- gendarmes en flagrant délit de possession et de

L’
registrait 100 in- commercialisation de 166 comprimés de
suffisants rénaux psychotropes de type “Ecstasy’’ dans leur
domicile. Présentés au parquet, les deux mis en
en 1989, compte
cause ont été placés sous mandat de dépôt.
aujourd’hui en-
M. S.
viron 21 000
personnes atteintes de cette ma-
ladie, dont 12 831 sont dialysées MASCARA
au niveau des centres relevant du Une femme arrêtée
secteur public et 8169 au niveau
du secteur libéral. C’est du moins pour sorcellerie
ce qu’a déclaré le professeur T. n Les éléments de la brigade de police judiciaire
Rayane de l’Institut national du relevant de la 7e Sûreté urbaine de Mascara sont
parvenus à mettre fin aux agissements d’une
rein de Blida, lors d’une journée
femme âgée de 45 ans ayant escroqué une autre
scientifique sur le don d’organes femme par sorcellerie en la dépossédant d’une
abritée, avant-hier, par l’INSFPM quantité de bijoux. Les faits remontent au milieu
de Tiaret et initiée conjointe- de la semaine passée lorsque la victime s’est
ment par la DSPRH, l’ODEJ et la présentée au siège de la Sûreté urbaine pour
Fédération nationale des insuffi- déposer une plainte contre une dame l’ayant
sants rénaux. Le Pr Rayane a pré- escroquée en lui soutirant une quantité de joyaux.
cisé que 10 000 sujets nécessitant Une enquête a alors été ouverte en vue

une transplantation, dont 5 448
sont aux stades 4 et 5, voire des
phases sévères et ultimes, sont
toujours en attente de greffe tant
le don d’organes est rare, pour ne
pas dire nul. Dans la foulée, il dira
que ce constat se confirme quand
on sait que seulement 1600 sujets
ont été greffés en Algérie depuis
1986, dont 8 prélèvements seu-
lement sont opérés sur des ca-
davres. Dans ce contexte, il affir-
mera que la culture de la greffe
d’organes sur des cadavres n’est
pas encore ancrée dans la
conscience collective en raison
des impérities qui entourent ce
concept et que les transplanta-
tions d’organes en Algérie se
Depuis 1986, seuls 1600 sujets ont été greffés dont 8 prélèvements effectués sur des cadavres.
font généralement à partir de
donneurs vivants apparentés.
Néanmoins, le Pr Rayane a sou-
ligné que l’Algérie dispose ac-
tuellement de 11  097 généra-
teurs répartis à travers 13 centres
de greffe d’organes, dont deux ap-
partiennent à l’ANP, et 320
centres d’hémodialyse qui sont
pris en main par 500 néphro-
logues. Sur un autre volet, il a ré-
vélé que le bilan pré-greffe est es-
timé à plus de 13 000 dinars/su-
jet et que la dépense annuelle na-
tionale pour la couverture des pa-
tients atteints de cette maladie est
AÏN TÉMOUCHENT
évaluée 25 milliards de dinars.
Pour sa part, le Pr Benabadi, chef
du service néphrologie au CHU
de Beni Messous, parlant de la
transplantation rénale, considè-
re que l'Algérie est à la traîne et
ce, faute d’une politique sérieu-
se axée sur une sensibilisation de
haut niveau en direction des
éventuels donateurs pour faire
face à cette maladie qui demeu-
re insidieuse et méconnue du
grand public. Il a ainsi appelé le
ministre des Affaires religieuses
et des Wakfs à s’associer à la
campagne de sensibilisation en
D. R.
mobilisant les imams pour des
prêches devant aiguillonner les ci-
toyens à prendre conscience dans
ce sens. Toutefois, l’objectif de
cette rencontre, à laquelle sont as-
sociés un avocat et un imam
pour situer les choses sur le plan
juridique et religieux, en vertu de
la loi 85-05 portant sur la pro-
tection et la promotion de la
santé, est de fusionner le corps
médical avec les patients et la so-
ciété civile pour une vision com-
mune et un débat autour de la
notion du don d’organes.
R. SALEM
d’identifier la suspecte et élucider l’affaire. À
travers la description et les renseignements
donnés par la victime, ils ont réussi à identifier la
mise en cause et à l’arrêter. Elle a été conduite au
siège de la Sûreté urbaine où elle a reconnu les
faits qui lui sont reprochés. L’enquête a aussi
permis d’établir l’implication d’un autre individu
auquel la mise en cause a vendu les bijoux en
question. Une procédure judiciaire a été ouverte
contre les deux suspects avant d’être déférés
devant le parquet du tribunal de Mascara qui les a
placés en détention préventive.
A. B.
ORAN
Arrestation d’un
faussaire camerounais
n Agissant sur renseignements, les gendarmes
de la brigade de Nedjma (Oran) ont interpellé au
village Nedjma, commune de Sidi-Chahmi, un
ressortissant camerounais, en situation
irrégulière, en possession d'une liasse de papiers

5 ans de prison pour tentative sous forme de billets de 1000 DA avec un liquide
destiné à la contrefaçon de la monnaie. Le mis en
cause a été remis aux gendarmes de la section de
recherches d'Oran pour enquête.

d’homicide volontaire ARZEW (ORAN)

A. AYOUB

econnu coupable d’une tentative d’ho- qui s’est achevé par sa chute du haut de la ter- moins, dont les parents et les voisins qui se

R micide volontaire sur sa femme, B. A.

a été condamné jeudi dernier par le tri-
bunal criminel de Aïn Témouchent à une pei-
ne cinq ans de prison ferme assortie d’une
amende de 500 000 DA en plus de sa priva-
tion de ses droits civiques et civils. Les faits
de cette affaire se sont déroulés mardi 29 sep-
tembre 2015 à Hammam Bou Hadjar. B. A.,
un jeune marié, qui a passé la nuit ailleurs,
a regagné son domicile où résident aussi ses
parents au lever du jour. D. B., sa femme qui
l’avait soupçonné d’entretenir des relations
extraconjugales, a provoqué une altercation
rasse de l’habitation construite en R+1. Se-
lon la version de la victime qui a été sauvée
d’une mort certaine, la chute aurait été pro-
voquée par son mari qui l’avait poussée
dans le vide en la menaçant avec un couteau
après avoir couru derrière elle depuis le rez-
de-chaussée. Le prévenu, qui a été cité à la
barre, a donné une autre version. Selon sa dé-
claration, sa femme aurait décidé de se don-
ner la mort en se jetant de la terrasse s’il s’ap-
prochait d’elle. Ce qui l’obligea de descendre
en bas afin de tenter vainement de la dis-
suader avant de se jeter dans le vide. Les té-
OUED SLY (CHLEF)
sont succédé à la barre, n’ont pas éclairé la jus-
tice en raison des déclarations confuses et par-
fois contradictoires que la partie civile aura
exploitées pour enfoncer l’accusé. Dans son
réquisitoire, le représentant de la partie civile,
en se basant sur les déclarations de la victi-
me qui sont restées constantes contrairement
à celles des témoins qualifiées d’étranges, sur
le certificat médical et sur le casier judiciai-
re du prévenu, a requis une peine de 15 ans.
L’avocat de la défense a tenté de prouver l’in-
nocence de son client en rappelant la chro-
nologie des faits.
M. LARADJ
Découverte d’un corps
rejeté par la mer
n Le corps d'une personne de sexe masculin, dont
l'âge avoisine la trentaine, dans un état de
décomposition avancée, a été rejeté par les vagues
à cap Carbon, commune d’Arzew (Oran). La
dépouille mortelle a été déposée à la morgue de
l’hôpital d’Arzew.  Une enquête est ouverte par la
brigade de Gendarmerie nationale d’Arzew. 
A. A.
BIR EL-DJIR (ORAN)
Chute mortelle d’un ouvrier
n Un ouvrier maçon âgé de 33 ans est décédé,
avant-hier à Bir El-Djir (Oran) suite à une chute de
5 étages. Le malheureux est mort sur le coup des

Les travailleurs de la cimenterie suites de graves blessures à la tête. Une enquête a

été ouverte par la police.
A. A.

en grève illimitée AÏN BEÏDA (ORAN)

es travailleurs de la cimen-
L terie d’Oued Sly dans la
wilaya de Chlef sont en
grève illimitée depuis vendredi
dernier. Selon certains d’entre
eux, tous rassemblés devant l’en-
trée principale de l’usine, la dé-
gradation de la situation socio-
professionnelle de chacun d’eux,
et le retard dans le versement de
la prime de rendement demeu-
rent parmi les principales raisons
qui les ont incitées à observer ce
débrayage “qui risque de durer
longtemps, et ce, jusqu’à satis-
faction de toutes nos revendica-
tions”. Les mêmes grévistes ont
également expliqué, dans le
même contexte, que la produc-
tion en ciment de leur usine a dé-
passé de très loin les 2 millions de
tonnes prévus annuellement.
“Malgré cette augmentation en
production de ciment (172 230
tonnes au-delà des 2 millions), la
prime en question qui nous re-
vient de droit à l’instar des autres
usines du pays, ne nous a toujours
pas été accordée”, ajoutent enco-
re les protestataires avant de
parler, enfin, de l’absence de
promotion des cadres et des tra-
vailleurs tout en pointant du
doigt leur section syndicale “qui
n’a absolument rien fait pour
nous !”
AHMED CHENAOUI
Découverte d’un corps sans vie
n Les éléments de la Protection civile ont
découvert, avant-hier, le corps sans vie d’un
homme âgé de 33 ans dans l’enceinte d’une
entreprise de construction publique située à Aïn
Beïda dans la daïra d’Es Sénia (Oran). Les premiers
indices de l’enquête policière indiquent la
présence d’une large blessure à la tête de la
victime.
A. A.
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
L’Algérie profonde 15

CHEF-LIEU DE LA WILAYA DE SÉTIF

BRÈVES de l’Est

Une assemblée EL-TARF

117 projets de
développement

en panne
pour Bouhadjar
n Dans le cadre du développement de la
zone extrême sud-est de la wilaya d'El-
Tarf, les autorités locales ont dû mettre le
paquet pour l’amélioration des conditions
de vie des citoyens. L’on assiste à un vaste
Il est urgent que les élus de l’Assemblée communale sauvent ce qui peut l’être durant chantier au niveau des quatre communes
faisant partie de la daïra de Bouhadjar où
la période restante du mandat d’autant plus que les moyens existent. 117 opérations ont été inscrites touchant
de nombreux secteurs d’activité, a
actuelle Assemblée populaire

L’
indiqué le chef de daïra. Ce dernier a
communale du chef-lieu de précisé que les divers chantiers ont été
la wilaya de Sétif semble faire renforcés en ouvriers conformément aux
du surplace. La ville est gérée orientations qui ont été données par le
par des élus incapables d’as- wali lors de ses sorties pour le suivi des
sumer leurs responsabilités opérations. Selon la même source, une
et du coup les affaires courantes de la cité enveloppe de 89 milliards de DA a été
dégagée. Dans le bâtiment, la daïra de
régressent. En effet, les responsables de l’hôtel Bouhadjar composée essentiellement de
de ville de l’une des plus riches communes du communes rurales a bénéficié d’une
pays n’ont rien fait depuis leur élection il y a enveloppe de 52 milliards de DA. Cette
plus de trois ans. “On n’est pas en train d’exa- somme a été consacrée à la réhabilitation
gérer. Le mandat en cours tire à sa fin et aucu- de 13 quartiers touchant les quatre
ne réalisation rappelant le passage de ladite communes. Elles concerneront
assemblée n’a été accomplie au point où même essentiellement l’assainissement et
le ramassage des ordures, la gestion de l’éclai- l’éclairage public.
TAHAR B.
rage public, de la voirie, des écoles primaires et
autres tâches élémentaires des APC sont deve-
nues très difficiles pour les élus et les adminis- CONCOURS DE LECTURE ET DE
tratifs. C’est le constat de tous les habitants de RÉCITATION DU CORAN À MILA
la ville”, nous a dit Mohamed, un sexagénaire
habitant au centre-ville de Sétif. Pour illustrer Aïcha Nouichi primée
n Le concours de lecteur et de récitation
ses propos, notre interlocuteur   évoque le du Saint Coran, tenu de dimanche à
programme de la visite du Premier ministre mercredi derniers à Mila, a été remporté
effectuée depuis quelques jours au chef-lieu par Aïcha Nouichi. La lauréate, originaire
de wilaya. de la wilaya de Mila, a obtenu la
La visite a été un fiasco au point où il a fallu meilleure appréciation du jury. Aïcha

casser la bordure d’un trottoir à la cité Bizar
pour ouvrir un passage ou installer de nou-
veaux lampadaires pour remplacer d’autres,
etc. Les routes de la ville sont dans un état
lamentable. Certes, les travaux du tramway
ont contribué à la détérioration du réseau,
cependant, à travers les quatre coins de la
wilaya, plusieurs autres axes qui ne font pas
partie du tracé du tramway sont   imprati-
cables. Par ailleurs, la gestion des écoles pri-
maires de la ville qui, dans un passé récent,
était le point fort de la municipalité a été
Le mandat touchant à sa fin, le bilan des activités de l’APC s’avère décevant et amer.
délaissée sous prétexte de contraintes admi-
nistratives  et de lenteur    des procédures au
niveau des services du   contrôle financier.
“Outre le fait de ne pas doter les établissements
en consommables, plusieurs écoles sont dans
un état lamentable, d’autres menacent ruine et
attendent l’intervention des services concernés.
Pas moins de cinq établissements du primaire
attendent depuis trois ans un plan spécial pour
D. R.
leur réhabilitation. Des rapports du contrôle
technique de  construction qui confirment la
dangerosité qui menace les élèves et le per-
sonnel enseignant sont restés lettre morte. Il
est urgent que les élus de l’assemblée commu-
nale sauvent ce qui peut l’être durant la pério-
de restante du mandat  d’autant plus que les
moyens existent.
F. SENOUSSAOUI
décroche ainsi le billet pour représenter
l’Algérie au concours international de
récitation du Coran qui se tiendra cet été
au Maroc. Les deuxième et troisième
places sont revenues respectivement à
Ammar Youcefi, de Médéa, et Toufik
Abdelli, de Mostaganem. Le premier
nommé est appelé à représenter l’Algérie
à un concours en Arabie Saoudite et le
second aux Emirats arabes unis. Signalons
que Mila a abrité ce concours national
pour la deuxième fois consécutive.
KAMEL B.

OUM EL-BOUAGHI
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Saisie de quatre
Les villageois de Thiaroussine réclament œuvres d'art
n Les éléments de la section de
recherches  de la gendarmerie d'Oum El-

leur part de développement Bouaghi, ont neutralisé, ce week-end,

deux individus âgés de 30 et 50 ans,
spécialisés dans le commerce illégal des
es habitants du village iaroussine, nécessaire, notamment la réfection des routes naturel alors que l'hiver tire à sa fin. De nom-

L dans la commune de Teffreg, une

soixantaine de kilomètres au nord du
chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj,
attendent toujours leur part de développe-
ment pour s’offrir une vie décente. Les habi-
tants entendent ainsi contester leur margina-
lisation de la dynamique de développement
enclenchée par les pouvoirs publics à travers
différents programmes. En effet, excédés par
leurs conditions de vie déplorables, et devant
la passivité des élus locaux, ils interpellent le
wali de Bordj Bou-Arréridj pour faire le
IDIR ACHOUR, SG DU CONSEIL DES LYCÉES D'ALGÉRIE À OUM EL-BOUAGHI
qui se trouvent dans un état déplorable et qui
les isolent du monde extérieur. Les habitants
ont également évoqué le problème du foncier.
Le centre de santé ou une salle de soins, les
villageois attendent depuis des années sa mise
en service. Pour une simple injection, ils sont
obligés de se déplacer par leurs propres
moyens. La situation s'aggrave lorsqu'ils se
retrouvent devant un cas d'urgence, le malade
doit souffrir avant qu'un véhicule pour l'éva-
cuer ne soit trouvé. En outre, plusieurs loge-
ments ne sont pas encore branchés au gaz
breuses familles recourent au bois pour se
chauffer lorsqu'elles manquent de gaz butane.
De son côté, la population jeune est confron-
objets d'art. Ces derniers ont été
arrêtés au moment où ils s’apprêtaient à
transférer à bord d'un véhicule
immatriculé à Constantine, quatre
tée au chômage et à une oisiveté dangereuse. œuvres d'art  conçues en argent de grande
C'est un véritable calvaire au quotidien, ils valeur datant de plus d'un siècle. Les deux
n'ont aucun moyen de distraction ni de loisir. mis en cause seront déférés
“Nous ne nous tairons plus, nous voulons, incessamment devant les instances
judicaires, selon des sources concordantes
comme tous les villages, notre part de dévelop-
de la gendarmerie.
pement”, nous dit-on. En conclusion, les villa- K. MESSAD
geois attendent une prise en charge effective
et urgente de leur plateforme de revendica- KHENCHELA
tions pour une vie décente.
CHABANE BOUARISSA Deux trafiquants
de drogue écroués
n Deux trafiquants de stupéfiants ont été

“Nous avons proposé la spécialisation dans le primaire arrêtés, la fin de la semaine écoulée, par
les services de la police judiciaire (PJ)
relevant de la Sûreté de wilaya de

et l’intégration des contractuels” Khenchela, a-t-on appris de la cellule de

communication de la Sûreté de wilaya. Au
oixante pour cent des avec le nouveau sortant”, a décla- vés assurés par des universitaires “Près de 25 000 départs en retrai- moment de l’arrestation des suspects au

“S interventions  du CLA
ont concerné l'aspect
pédagogique, notamment les
cours particuliers, la violence dans
les établissements scolaires. Nous
avons proposé la spécialisation
dans l'enseignement primaire et
dénoncé l'injustice subie par les
enseignants contractuels qui,
après trois ans d'efforts, se retrou-
vent au même pied d'égalité
ré Idir Achour, SG du Conseil des
lycées d'Algérie (CLA), jeudi der-
nier à Oum El-Bouaghi, dans sa
réponse aux préoccupations des
délégués syndicaux. Ces der-
niers  avaient  organisé leur pre-
mier congrès, au cours duquel un
bureau de 9 membres a eté élu.
Les délégués syndicaux n'ont
d'ailleurs pas manqué de dénon-
cer la prolifération des cours  pri-
fraîchement diplômés, dépour-
vus de toute compétence et
approche pédagogique, selon
eux. De ce fait, les  enseignants
exigent  la réglementation de ces
cours particuliers qui constituent
actuellement une véritable mena-
ce pour l’école publique.
Par ailleurs, Idir Achour mettra
en exergue la nécessité d’intégrer
les enseignants contractuels.
te sont attendus cette année, un
total de 20 000 postes sont occu-
pés par les contractuels, pas
moins de 1500 nouveaux établis-
sements ouvriront à la rentrée
prochaine, d’où la nécessité de 48
000 postes au total, que comble-
ront normalement les 28 000
enseignants  du concours aux-
quels s'ajoutent les contractuels.”
K. MESSAD
niveau de l’un des quartiers populaires du
chef-lieu de wilaya, une quantité de 26
kilos de kif traité, répartis en plusieurs
plaquettes, a été saisie tout comme 281
comprimés de psychotropes destinés à la
vente illicite, selon toujours la même
source. Présentés devant le procureur de
la République près le tribunal de
Khenchela les mis en cause ont été
écroués pour détention et
commercialisation de stupéfiants.
M. ZAIM

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Pensée
Cela fait 40 jours que tu
nous as quittés.
Douloureux et durs sont
pour nous les jours
depuis ton triste départ
qui a laissé un vide
immense et douloureux qui ne pourra
jamais être comblé tant tu nous étais
cher et tellement aimé cher MOURAD.
En cette pénible circonstance, tous les
membres de la famille Bettouche,
alliés et proches, demandent à toute et à
tous d’avoir une pieuse et affectueuse
pensée en hommage et en signe de
recueillement à ta mémoire et de prier
pour ton âme cher MOURAD.
Que Dieu t’accorde Sa Sainte
Miséricorde et t’accueille
en Son Vaste Paradis.
BJ/BR 23469
Remerciements
La famille Aït Ourdja
remercie infiniment toutes
les personnes, confrères,
collègues et ami(es), qui se
sont associées à son immense
peine lors de la disparition de
leur chère mère, la regrettée
AÏT OURDJA TASSADIT
ZAHRA
et les prie d’avoir une pieuse
pensée à sa mémoire.
A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.
ALP
Publicité 17
F.295
Pensée
Cela fait trois ans
déjà, le 27 mars
2013, que nous a
quittés à jamais le
regretté
TARI ABDELKADER
En ce douloureux souvenir, la
famille Tari ainsi que l’ensemble
du personnel de la Sarl
TRAVOMED prient tous ceux
qui l’ont connu et aimé d’avoir
une pieuse pensée à sa mémoire.
A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons
0523
Remerciements
Les familles Samer et Chentour, parents et
alliés, dans l’impossibilité de répondre
individuellement aux nombreux messages et
témoignages de compassion à la suite du
décès de leur cher et regretté
SAMER HAMOU
(Nat El Djoudi)
Le 5 mars 2016, tiennent à faire part de leur
immense gratitude du soutien inestimable qui
a grandement contribué à apaiser leur dou-
leur. Une reconnaissance particulière est
adressée aux nombreux parents et amis de
Beni Yenni qui ont accepté de faire le dépla-
cement, en dépit des mauvaises
conditions climatiques. Nous ne saurons
oublier ses nombreux collègues et amis des
secteurs des Transports et de la Formation
professionnelle où il a longuement servi.
Leurs différents témoignages nous ont
profondément émus. A Dieu nous apparte-
nons et à Lui nous retournons.
BR20143
 Dimanche 27 mars 2016 LIBERTE
18 Sport
À PROPOS DU PENALTY MANQUE D’IMPLICATION OU ENTÊTEMENT RÉCIPROQUEMENT DOMMAGEABLE
Pour Gourcuff, “Ghoulam
a fui ses responsabilités”
n La sélection nationale de football a
bénéficié d’un penalty suite au fauchage
L’inquiétant cas Gourcuff
à régler au plus vite 
de Slimani dans la surface de vérité. Il
était question que le latéral gauche
Ghoulam exécute la sentence étant
désigné comme premier tireur. Or, le
sociétaire de Naples a laissé Brahimi le
i ce n’est du mépris, c’est de l’in- de leur baisse de forme”. Des exemples concrets

faire à sa place. Interrogé sur la question
lors de la conférence de presse,
l’entraîneur national Gourcuff n’a pas
compris la réaction de Ghoulam. “Pour
moi, Ghoulam a été désigné pour tirer les
penaltys. Donc, c’est à lui de le faire. Mais
j’ai su qu’il a cédé sa place à Brahimi. Il y
avait eu une discussion entre Brahimi et
Slimani”, a expliqué Gourcuff. Les
consignes de l’entraîneur national n’ont
pas été respectées par Ghoulam qui, en
dépit d’une bonne prestation face à
S
souciance. Dans le meilleur des cas, de manquements à la logique dont s’est rendu
ce serait une dérobade inconcevable coupable le Breton mais qu’il a, lui-même, cor-
à ce niveau. Dans le pire, ce serait un rigé en seconde période, se déjugeant gravement
manque d’implication passible, sous aux yeux de l’opinion sportive qui a beaucoup
d’autres cieux plus regardants sur le plus apprécié le rythme des Verts avec un in-
respect des engagements contractuels, de sanc- tenable Ryad Boudebouz aux commandes du
tions pouvant aller jusqu’au licenciement. jeu et le précieux Rachid Ghezzal comme dé-
C’est que, en refusant de répondre aux questions tonateur que l’animation au ralenti de Feghouli
pourtant claires à propos de son avenir,  Chris- et le peu d’inspiration de Brahimi.
tian Gourcuff a fait preuve d’hésitations aux Tuant la concurrence, adoubant un onze in-

Yahia Magha/Archives Liberté

l’Éthiopie, a fui ses responsabilités, selon conséquences incertaines et réciproquement
Gourcuff. dommageables.
N. T. Pour son statut de sélectionneur, tout d’abord,
qui s’en trouve fragilisé par une telle sortie de
CAN-2017 route silencieuse au moment où tous ses
Victoire des Seychelles joueurs venaient de lui témoigner, à la face de
l’Algérie tout entière, leur indéfectible soutien.
devant le Lesotho (2-0) Au moment où Feghouli formait une chaîne
n La sélection des Seychelles de football
s'est imposée devant son homologue du
avec ses coéquipiers pour aller l’enlacer après
Lesotho (2-0), mi-temps (1-0) en match l’ouverture du score et que ses Verts sortaient
ce.À la FAF donc de réparer cette bizarrerie
institutionnelle qui décrédibilise, pour le mo-
changé connu de tous une semaine avant le
coup d’envoi et foulant aux pieds tout princi-
pe de fidélité au poste et respect des engage-
ments à travers une communication aussi per-
fide que mal formulée, Christian Gourcuff
n’a, visiblement, pas la tête de l’emploi pour une
responsabilité aussi grande que celle de mener
cette EN clés en main grâce à une exception-
nelle génération aux succès espérés.
RACHID BELARBI

comptant pour la 3e journée des
éliminatoires de la Coupe d'Afrique des
nations de 2017 au Gabon (groupe J),
disputé hier à Victoria. Les buts des
Seychelles dont c'est la 1re victoire dans
ces éliminatoires, ont été inscrits aux 19e
et 85e minutes. Pour le compte du même
groupe, l'Algérie avait largement dominé
l'Éthiopie (7-1) en match joué vendredi
soir à Blida. À l'issue de cette 3e journée,
les Seychelles rejoignent l'Éthiopie à la
2e place avec (4 pts), derrière l'Algérie
(9 pts), alors que le Lesotho reste bon
dernier avec 0 point.
d’une soirée parfaite avec sept buts passés à l’É- ment, le projet à moyen terme tel que vendu aux
thiopie, le Breton, apparemment têtu comme masses populaires par son président Mohamed Le point du groupe
le veut la légende, s’est refusé à tout commen- Raouraoua. Algérie - Éthiopie 7-1
taire comme si tout ce qui venait de se passer D’autant plus que, outre son obstination à Seychelles - Lesotho 2-0
sur l’échelle émotionnelle ne le concernait maintenir le flou à propos de son avenir à la tête
Classement Pts J G N P bp bc dif
pas. Cette situation ubuesque installerait, en- de la sélection DZ, côté terrain, le même 1. Algérie      9 3 3 0 0 14 2 +12
suite, un suspense malvenu au sein de l’équi-
Christian Gourcuff a également rendu une co- 2. Éthiopie 4 3 1 1 1 4 9 -5
pe nationale alors que les toujours exigeantes pie, pour le moins que l’on puisse dire, discu- 3. Seychelles 4 3 1 1 1 3 5 -2
éliminatoires de la Coupe du monde se profi- table. “Du soutien des joueurs, il ne pourrait en 4. Lesotho 0 3 0 0 3 2 7 -5 
lent déjà à l’horizon. être autrement pour des éléments qui savent Il reste à jouer
Pendant qu’elle composterait vraisemblable- qu’ils doivent à certains paramètres extra-spor- 29/03 : Éthiopie - Algérie
ment, ce mardi, son billet pour la CAN gabo- tifs leur titularisation vendredi soir”, com- 30/03 : Lesotho - Seychelles
naise de l’hiver prochain, la sélection ne sau- mentera, à ce sujet, un ancien international à 03/06 : Lesotho - Éthiopie
rait, ainsi, même pas si son patron technique l’œil avisé qui “ne comprend, du reste, toujours 03/06 : Seychelles - Algérie
réoccupera mercredi son domicile à Alger où pas pourquoi Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi 02/09 : Éthiopie - Seychelles
ferait définitivement ses bagages pour la Fran- doivent obligatoirement être titulaires en dépit 02/09 : Algérie - Lesotho 

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (23e JOURNÉE) : MOB 1 – RCR 1

Les Crabes ratent le coche

e MOB s’est contenté hier d’un plusieurs occasions avant que le forme lui-même pour niveler la gars de Hankouche, habitués à un L’entrée en jeu de Yaya, bien

L match nul, un but partout, en

recevant son homologue du
RC Relizane, un résultat qui permet
aux Crabes de s’emparer, seuls, de la
2e place au classement général, même
si les gars d’Amrani n’ont pas réus-
si à avoir un écart de points plus lar-
ge puisqu’un seul point les sépare des
poursuivants DRB Tadjenanet et
JS Saoura. Le MOB a largement do-
miné son adversaire mais a raté
RCR, et contre le cours du jeu, par-
vient à ouvrir la marque dès la 26e
minute de jeu, sur une contre-at-
taque bien exploitée par les Vert et
Blanc, qui se termine dans les pieds
de Kherbache qui donne l’avantage
à son équipe. Un but qui a secoué les
Béjaouis, puisque Zerdab qui a raté
une occasion valable à la 29’ avant de
revenir, une minute plus tard, pour
provoquer un penalty qu’il trans-
marque à la 31’. La domination
quasi totale des Crabes reste, tout de
même, stérile, et les coéquipiers de
Hamzaoui peinent à trouver la faille
dans la défense relizanaise, bien re-
groupée derrière et qui affiche clai-
rement l’intention de son déplace-
ment à Béjaïa et qui réussit d’ailleurs
à terminer la première manche sur
un résultat plutôt positif d’un but
partout. En seconde période, les
rendement meilleur à la deuxième
mi-temps, ne réussissent pas à trou-
ver le chemin des filets de leur ex-
qu’ayant suffisamment animé le côté
gauche de l’attaque du MOB, n’a pas
réussi à se rendre efficace. Le reste de
gardien de but Zaïdi. la partie ne changera rien au tableau
Ce dernier a su s’interposer avec brio d’affichage.
aux différentes tentatives des Crabes. AHMED IFTICEN
MCO 0 - USMB 0
Bouali s’en va !
n l’absence de son bouillon- de leurs contre-attaques à la faveur

La victoire de l’espoir
ESS 3 - ASMO 1
E nant public, le Mouloudia
d’Oran n’a pas fait mieux
qu’un nul vierge, hier, en fin de
desquelles, ils trimballeront la dé-
fense oranaise sans pour autant par-
venir à conclure et à réussir ce qui
Entente de Sétif renoue avec le succès en cham- même manière concrétise d’un heading un bon servi- journée, au stade Ahmed-Zabana, aurait été un parfait hold-up. À la fin

L’ pionnat en battant hier l’ASMO par trois buts à

deux. Dos au mur, les Ententistes, qui n’avaient
pas le droit à l’erreur, débutent très fort la partie en ou-
vrant la marque cinq minutes après le coup d’envoi du
match. En effet, sur un centre millimétré de Rebiai, le
jeune espoir Barbèche reprend la balle d’une tête im-
ce de Hachi en mettant le cuir hors de portée du gardien
de but oranais (44’). Au retour des vestiaires, ce sont les
Ententistes qui vont rater de peu de corser la note. Djah-
nit se joue de deux défenseurs avant d’envoyer une frap-
pe qui effleure la barre transversale des bois gardés par
Kara (57’). Voulant préserver le score, les locaux recu-
face à une USM Blida sans génie,
mais disciplinée et bien appliquée.
L’entraîneur Fouad Bouali n’a, ain-
si, pas retenu la leçon de son dernier
de la rencontre, l’entraîneur du
MCO Bouali, après s’être accroché
avec le frère du président, a quitté
précipitamment le stade à bord de
semi-échec, également à huis clos, son véhicule.
face au RCR, alignant un onze qu’il RACHID BELARBI

parable qui ne laisse aucune chance au portier Kara. lent d’un cran ce dont vont profiter les Asémistes qui par- a maladroitement privé de son mi-
lieu de terrain et cœur battant Kamel
Après ce but, les débats se concentrent au milieu du ter- viennent à réduire la marque par El-Ghomari qui pro-
Larbi pour le mettre à droite de la dé-
Résultats
rain avec un léger ascendant pour les locaux menés par fite d’une mésentente dans la défense sétifienne pour en- MOB - RCR 1-1
un certain Djabou qui a honoré à l’occasion sa première voyer une frappe en pleine lucarne des bois gardés par fense. Au final, “son” MCO ne s’est MCO -USMB 0-0
titularisation depuis son retour à l’ESS en décembre der- Belhani (76’). À la fin du match, Belameiri parvient à ras- jamais montré menaçant tout au ESS - ASMO 3-0
nier. À la fin du premier half, les locaux mettent le but surer les siens en ajoutant un troisième but (87’). long des quatre-vingt-dix minutes Classement Pts J
du break par ce même Barbèche, lequel presque de la F. R.
qu’aura duré cet indigeste navet 1). USMA 51 23
joué en deux actes. Une première pé- 2). MOB 35 23
riode insipide et sans attrait qui n’a, 3). DRBT 34 23
QUARTS DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE U-15 du reste, pas vraiment emballé le --). JSS 34 23
5). CRB 32 23
L’absence de l’ambulance élimine l’ESS technicien français et DTS de l’US-
MA, Bernard Simondi, “ignorant --). USMH 32 23
n Un fait gravissime s’est déroulé hier au stade du 8-Mai-1945 de Sétif. La rencontre des U-15 opposant l’Entente --). NAHD 32 23
que la rencontre était à huis clos” était
de Sétif à son adversaire du jour l’USM Blida pour le compte des quarts de finale de la Coupe d’Algérie n’a pas eu 8). MCA 31 23
lieu en raison de l’absence de l’ambulance de la Protection civile. Les visiteurs se sont donc qualifiés au prochain présent au stade Ahmed-Zabana
9). MCO 31 23
tour par forfait, et ce, après que l’arbitre de la rencontre a respecté le temps réglementaire pour que l’ambulance “pour voir un match de foot, avoir 10). ESS 31 23
se pointe. En vain. Il a donc décidé de siffler forfait devant les bambins médusés et choqués par cette décision. Les une idée plus complète des éléments 11). JSK 29 23
jeunes ont fondu en larmes tout comme leur entraîneur scandalisé par cette “omission” qui a pénalisé son des deux équipes dont certains pour- 12). CSC 28 23
équipe. Nous avons tenté de toucher le président Hassen Hamar pour comprendre ce qui s’est réellement passé. raient nous intéresser”. 13). USMB 27 23
En vain. Un dirigeant nous a révélé, en outre, que son équipe est victime du désaccord entre sa direction et le Puis une seconde qui aurait pu être 14). RCR 24 23
directeur de la Protection civile de Sétif. Affaire à suivre. profitable aux Blidéens s’ils s’étaient 15). ASMO 18 23
R. A.
montrés un peu plus convaincus 16). RCA 16 23
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
Il faut maintenant conquérir l’Afrique
équipe nationale a fait une
L’
démonstration de force,
vendredi soir, face à l’Éthio-
pie. Encore une fois, elle a
inscrit 7 buts face à un
adversaire de faible calibre,
faut-il le reconnaître, même si cela n’enlève
en rien le mérite des camarades de Feghouli.
Ces derniers ont tout simplement été supé-
rieurs, sur tous les plans, à leurs vis-à-vis,
qui n’ont eu que deux occasions durant
toutes les 90 minutes, dont une a été concré-
tisée. Avant le match, les Verts partaient
avec les faveurs des pronostics et l’Éthiopie
n’avait aucun argument pour rivaliser. La
force de l’équipe algérienne se concrétise sur
le terrain, et la nouveauté c’est qu’elle donne
de l’ampleur à ses victoires à la maison
depuis quelque temps. Cependant, il faudra
maintenant “exporter” cette suprématie en
Afrique et imposer sa loi dans des condi-
tions totalement différentes de ce qui se
trouve ici en Algérie. Après-demain, les
Verts retrouveront le même adversaire à
Addis-Abeba pour une manche retour déci-
sive. Une victoire compostera officiellement
le ticket de l’EN pour la CAN-2017 avant
même les deux dernières rencontres
(Seychelles et Lesotho). Pour le moment,
l’équipe nationale réalise le parcours parfait
avec trois victoires en trois matches, quator-
ze buts inscrits, soit une moyenne de plus de
quatre buts par match, contre seulement
deux encaissés. Les hommes de Christian
Gourcuff ont franchi un énorme pas pour la
ILS RÉCLAMENT LE DÉPART DE
L’ENTRAÎNEUR
Les Éthiopiens sous le choc après
la débâcle de Blida
n Les Éthiopiens se sont réveillés ce samedi avec la
gueule de bois, sonnés, et sous le choc suite à la
lourde défaite concédée vendredi face à l’Algérie (7-1)
en match disputé à Blida, dans le cadre de la 3e
journée (Gr.J) des qualifications de la Coupe
d’Afrique des nations CAN-2017.
Jamais de mémoire d’Éthiopien, la sélection n’a été
aussi “ridicule” au point de se faire humilier de la
sorte, estiment les habitants d’Addis-Abeba,
rencontrés sur place par l’APS.
L’impact de la lourde défaite a été perceptible chez la
majorité des Éthiopiens, qui ne pensaient pas que
les Walyas allaient chuter lourdement, et de surcroît
sur un tel score.
“Franchement, je suis choqué par cette lourde défaite.
On s’attendait certes à ce que la mission de l’équipe
allait être difficile face à une excellente équipe
algérienne, mais de là à s’incliner lourdement est une
honte”, a estimé Bouny, un chauffeur de taxi.
Chez les plus chauvins, on a appelé carrément à la
démission du sélectionneur Yohannes Sahle. Il a
“une grande responsabilité dans ce résultat
catastrophique”, estime de son côté Soulimane, un
agent de sécurité.
La sortie ratée des coéquipiers de Getaneh Kebede
(Université Pretoria/Afrique du Sud) a provoqué une
véritable cassure entre la sélection et les supporters
qui ne croient plus en leur équipe.
Auteur d’un doublé vendredi face
l’Éthiopie, un match remporté par les
Verts sur le score sans appel de 7 à
1, Sofiane Feghouli était de l’un des
meilleurs joueurs sur la pelouse du
stade Mustapha-Tchaker de Blida. Il a
mis fin à toutes les incertitudes sur
son réel niveau avec l’EN, notamment
ces derniers mois, surtout qu’il est
entrain de passer une saison difficile
à Valence. Feghouli a affirmé qu’il est
très content après sa prestation, il
nous en parle dans cet entretien…
Un mot sur cette belle victoire face à l’É-
thiopie. …
On dédit ce match à nos supporters qui ont
LES VERTS INTRAITABLES À MUSTAPHA-TCHAKER
qualification, mais il faudra sceller cet objec-
tif dès ce mardi à Addis-Abeba face à une
équipe éthiopienne que les Algériens ont,
certes, battue en 2014 (2-1), mais force est de
reconnaître que les conditions seront totale-
ment différentes. Les joueurs algériens
seront confrontés à une bête blessée, avide
de sauver son honneur après la débâcle de
Blida, mais aussi des conditions climatiques
extrêmes – 2600 m d’altitude, 30°C. Le sélec-
tionneur national en sait quelque chose, lui
qui avait débuté son aventure avec les Verts
par une victoire à Addis-Abeba. “Je sais que
mardi prochain à Addis-Abeba, les condi-
tions de jeu ne seront pas les mêmes. Avec
l'altitude et le mauvais état de la pelouse,
nous serons probablement dans l'incapacité
de développer la même qualité de jeu. Mais
nous allons quand même essayer d'adopter la
même stratégie, avec l'espoir de gagner”, a
indiqué le coach. Si techniquement l’équipe
est largement supérieure, elle éprouve,
cependant, de gros problèmes lorsqu’elle
évolue au fin fond du continent. On se rap-
pelle de ce premier match des éliminatoires
de la CAN-2017 où l’équipe nationale ren-
dait visite au Lesotho. Dans des conditions
assez difficiles, les Algériens ont eu du mal à
s’imposer devant un adversaire classé à la
153e place au classement Fifa. Même s’ils se
sont sortis avec une victoire (1-3), il n’en
demeure pas moins que les joueurs n’arri-
vent pas à imposer leur jeu lorsque les
conditions changent, en dépit de l’énorme
potentiel, aussi bien technique que physique
“Il faudra confirmer à Addis-Abeba”
our le sélectionneur national
P Christian Gourcuff, “l’objectif était
bien évidemment de gagner et d’im-
poser notre jeu, c’est ce qu’on a su faire”.
“Même si l’ouverture du score a tardé un
petit peu, mais la suite tout le monde la
connaît puisque nous avons pu mettre
sept buts face à cette équipe d’Éthiopie. En
termes d’efficacité, on pouvait aggraver
encore le score, puisque nous avons raté
une multitude d’occasions de but. On
savait très bien qu’en mettant une pres-
sion dans le jeu, l’adversaire allait craquer
au bout. Je pense que l’intensité qu’on a su
mettre devant a fait la différence avec des
joueurs de qualité qu’on a, c’est la clé de
notre victoire”, explique le technicien
français dans la conférence de presse
d’après-match, et d’ajouter : “Je pense que
tactiquement, on a très bien joué. Nous
sommes restés très compacts dans la mon-
tée du ballon. Justement, Mandi et
Belkaroui qui ont joué très haut nous ont
aidés dans ça. Cette densité du bloc per-
met de faire un pressing sur le porteur du
ballon. Je suis très satisfait sur ce point-là.
Sur le plan défensif, je pense qu’on était
impeccables, dommage qu’on a pris un
SOFIANE FEGHOULI
“J’ai retrouvé mon meilleur niveau”
pris plaisir à nous voir aujourd’hui (ndlr :
vendredi). Ce résultat de 7 à 1 reflète notre
supériorité sur tous les plans sur notre ad-
versaire du jour. C’est une grosse prestation
que nous avons réalisée aujourd’hui, pour-
vu que ça dure, puisque le plus dur reste à
venir pour nous.
Vous avez marqué deux buts, on imagi-
ne que c’est une grande satisfaction pour
vous surtout après la saison difficile
que vous êtes en train de vivre avec
votre club Valence ?
Je suis vraiment très content. J’ai joué ce
soir sur mon vrai niveau. J’ai prouvé que Fe-
ghouli n’est pas fini. J’ai pris plaisir ce soir,
je remercie mes coéquipiers aussi qui ont
largement contribué à mes deux buts.
des joueurs algériens. Pis encore. Face à la
Tanzanie, pour le compte des éliminatoires
du Mondial-2018, les Verts ont failli y laisser
des plumes. Les camarades de Medjani ont
été malmenés durant une grande partie de la
rencontre. Ils étaient même menés au score
2 buts à 0 avant la réaction d’orgueil de
Slimani, qui a sauvé l’équipe grâce à son
doublé. Il faut dire que les Verts ont frôlé la
correctionnelle, n’était une transversale et
deux arrêts décisifs de M'Bolhi. Il est vrai
que tous les spécialistes reconnaissent la
force de l’équipe d’Algérie, mais elle reste
fébrile loin de ses bases. La CAN-2015 en est
CHRISTIAN GOURCUFF
petit but, mais bon, dans l’ensemble, la
défense a bien tenu son rôle.” Concernant
la prestation du nouveau venu, à savoir le
Lillois Yassine Benzia, Gourcuff a estimé
que “pour Yassine, je pense que c’était le
bon moment de le faire rentrer pour son
intégration dans le groupe. C’était la
bonne opportunité pour le lancer. Je ne
peux pas porter un jugement sur sa pres-
tation, il vient d’atterrir dans cette équi-
pe”. S’agissant de la prestation de
Boudebouz et de Ghezzal qui sont entrés
en cours de jeu face aux Antilopes Walya,
il dira : “Tout le monde connaît les quali-
tés de Boudebouz, il est rentré sur le ter-
rain avec l’idée de faire de belles choses, il
a fait des gestes de grande classe mais il a
péché par excès de gourmandise, mais on
ne peut pas reprocher à un rentrant de
faire encore plus. Pour ce qui est de
Ghezzal, je pense qu’il est assez jeune, il a
été un peu timide dans la prise de l’initia-
tive, mais je pense qu’il a une marge de
progression importante.” D’autre part,
interrogé sur le geste de Feghouli qui lui
a dédié son but, ainsi que la communion
qu’il a eue avec ses joueurs après chaque
réalisation, le coach français a rétorqué :
Maintenant, il ne faut pas s’arrêter là, je vais
faire en sorte de faire la même performance
mardi.
Vous avez tenu à dédier votre premier but
avec votre entraîneur Christian Gourcuff,
est-ce une manière de soutenir le sélec-
tionneur national ?
C’est un secret de Polichinelle, toute l’équi-
pe est solidaire avec le coach. Il s’est investit
à fond avec la sélection, donc c’est la
D. R.
moindre des choses de lui dédier mon
but.
Comment allez-vous aborder la ren-
contre de mardi face à l’Éthiopie ?
C’est clair qu’on va jouer ce match à Addis-
Abeba pour le gagner. Nous allons mettre
Sport 19
D. R.
également une parfaite illustration, alors que
tout le monde donnait les Verts favoris pour
remporter le titre. L’Algérie n’aura pas tous
ses matches au stade Mustapha-Tchaker.
Les éliminatoires du Mondial 2018 se profi-
lent à l’horizon, et les quatre prochaines
CAN se dérouleront en pleine Afrique, alors
il est temps de traduire cette supériorité
technique à l’extérieur.
L’Égypte l’avait fait il y a quelques années, et
cette génération algérienne devra absolu-
ment dominer le football africain lors des
dix prochaines années.
MALIK A.
“C’est un groupe de joueurs talentueux
qui méritent beaucoup de satisfaction, il y
a un bon état d’esprit, les joueurs éprou-
vent du plaisir à jouer ensemble, c’est un
groupe très agréable avec qui j’ai l’hon-
neur de travailler. J’ai toujours eu de
bonnes relations avec les joueurs, donc
moi aussi je les apprécie et c’est réci-
proque.” Enfin, pour ce qui est du pro-
chain match face à l’Éthiopie prévu
mardi à Addis-Abeba, le sélectionneur
national estime que “ce match sera totale-
ment différent de celui de Blida”. “On a
beaucoup souffert auparavant de l’état de
la pelouse, même si on avait gagné là-bas
face à ce même adversaire, mais les condi-
tions de jeu à Addis-Abeba étaient vrai-
ment difficiles. Je pense qu’on n’aura pas
l’opportunité de réaliser cette même qua-
lité de passes qu’on a faites aujourd’hui.
Mais on va faire le maximum pour gagner
et assurer définitivement la qualification
pour la CAN 2017. Il ne faut pas oublier
qu’on a pris un grand ascendant ce soir,
l’objectif bien évidemment mardi est de
gagner”, assure Christian Gourcuff.
SOFIANE MEHENNI
en place notre système de jeu, comme on
l’a fait ce soir (ndlr : vendredi). On va essayer
en fait de rééditer le même exploit pour
sceller définitivement le sort de la quali-
fication à la prochaine coupe d’Afrique.
SOFIANE MEHENNI
 LIBERTE
20 Jeux
Dimanche 27 mars 2016

Par : Manque de
Nacer Chakar Désaveu s vitalité s Vernis
----------------- s Dernier âge
de la vie s
Règle de
dessinateur s
Rongeur
nuisible s
Variétés de
pommes s
Partie de
fugue s
----------------- -----------------
Métal blanc Sur une ----------------- ----------------- ----------------- ----------------- -----------------
Maîtriseraient
s
radioactif borne
s
Bouquinés
s s
Purgatif Limiter
s s
Courroux Clairs
s
s

Mutilée Il soutient le
s

s
---------------- pied du
cavalier
Pays du -----------------
Golfe
s
Dans
s

s
Fabriques
Pose un œil
-----------------
-----------------
De plus gran-
Plasma
de qualité
s s

s
s

Point cardinal

s
Plein de vie Nonchalants
-----------------
---------------- -----------------
Ville
Coupée De même
de lentilles
s s

s
s

Brame
Phase -----------------

s
Pronom Concevaient
lunaire Chants

s
liturgiques
s s
s

Pronom
s

----------------- S’imbrique
Groupes de -----------------
personnes
de même Naturelles
parenté
s
s

s
Paraphé

s
Unite de
s

Phase lunaire Révolution Roi de Juda

s
s

Plantes ----------------- mesure de ----------------- ----------------- Précède la

GRILLE GEANTE DE MOTS FLÉCHÉS N° 270

vitesse
grimpantes Accumulation ----------------- Titres Quartier matière
de graisse anglais londonien
s s
Strontium
s s s

s
s

Article
Evite avec -----------------

s
Jumelles
adresse Caresser sen-
suellement
s s
s

s
Senteurs Petit
s

Voie lactée
----------------- pèlerinage
-----------------
Conducteur -----------------
Drogue
patient Ville d’Italie
s s
s

Fictives
s

-----------------
Cohues
Etendue
d’eau
s s
s

s
Répare un
s

Moches Religion
oubli
Le Moi ---------------- -----------------
-----------------
Grimace Haillon
Cavaler
s s s
s

Ondule
s

Avirons -----------------
Soutien
s
s

s
Ver
Pareil
----------------- Désert de
s

-----------------
Gendre du dunes
Récipient
prophète
s
s

Pièce mobile
s
s

Chiffres
s

Titane d’une serrure

romains -----------------
En ce lieu ---------------- Fonctionnant
-----------------
Annexion à l’air
Usé
s s s s
comprimé
Maladies des
s

oreilles
s

----------------- Ramène
Boursicote-
raient
s

Pronom Venelle

s s
Déesse
s

égyptienne
s
s

Légumineuse Erbium Ministère Erbium Conjonction

-----------------
Traitresse
s s s
s
s

Double
s

Parcourue
voyelle
s

-----------------
Dans Perspicace Copulative -----------------
Voler en Fleuve de
Suède
s s s
éclats
s
s

Fêtas Hybride mâle

Abondant ----------------- -----------------
en grain Progressiez Ville
sur le ventre d’Espagne
s s
s

Substance
s aromatique
s

Pomponne Perdus
produite par
le sucre fondu
s
s

Arachide Article
Symbole de
s

----------------- -----------------
l’aluminium
Ruisselet Gouverner
s s
s

Fourreau Désert de pier-

s

Roche ----------------- railles

s

abrasive Particule -----------------

élémentaire Vase funéraire
s s
s

Emphatique
Roi
-----------------
hébreux
Aber
s
s

Hâter
s

Argon Nuancer -----------------

Hitlérien
s s
Lettre
s

grecque Petit
s

----------------- Sénescent
Originaire entêté
d’Azerbaïdjan
s

Empileras

D - A - O - A - A - A - R - R. Déstabilisatrice. Tergiversations. Parentes - Errâmes. Rase - Tees - As - Ma. ITS - Art - R - Ec - Sic. R - Ruée - Rustauds. Géra -
Assassinée. Rêne - Eta - OE - Sa. Sec - Pataugent - S. No - Agrumes - Hâte. Studieux - Ras - RR. Visée - Meublait. Ciras - L - Us - Ia - Er. Semelles - Artère. Coma -
SOLUTION Encriers - S. Lentisque - Sises. Mantes - Ulve - Na - A. TT - Copiée - Verni. Ni - Astiquera - Tel. Our - Housse - Réel. Ensevelie - Team - I. Na - Renseignées. Li -
DE LA GRILLE N°269 Comté - Vigne. Spa - I - R - Vedette. Atomiques - Er - In. Ere - Urnes - Salon. Astrée - Tsar - Iéna.
LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
Jeux 21
Sudoku N° 2236 : PAR FOUAD K. Comment jouer ? Mots croisés N°5648 : PAR FOUAD K.
Le sudoku est une grille
de 9 cases sur 9, divisée 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 L’HOROSCOPE
7 9 elle-même en 9 blocs de 3
I
de Mehdi
cases sur 3. Le but du jeu
BÉLIER
4 6 5 est de la remplir
entièrement avec des
II (21 mars - 20 avril)
AUJOURD’HUI
chiffres allant de 1 à 9 III
3 7 8 2 de manière que :
La situation astrale désordonnée
vous rend peu sûr d’affronter un
IV problème pour le résoudre
6 7 3 5 - chaque ligne contienne
V même temporairement. En
tous les chiffres amour, restez sur la défensive.
5 9 6 2 1 de 1 à 9 ;
- chaque colonne
VI
contienne tous les VII TAUREAU
2 8 1 chiffres de 1 à 9 ; (21 avril - 21 mai)
VIII Les étoiles vous jouent des tours ;
8 3 4 1 7 - chaque bloc de 3X3
IX
pour limiter les risques, évitez
d'assumer des responsabilités trop
contienne tous les
importantes. En amour, attention
1 2 8 chiffres de 1 à 9. X à la jalousie !
Cette grille est de niveau
5 moyen : elle contient
HORIZONTALEMENT - I - Anciens fusils de guerre. II -
Ovipare. Ego. III - Arrêt momentané. Drogue. IV - Article GÉMEAUX
déjà 30 chiffres. espagnol. Premiers sortis. V - Marchandise humaine. Heureux (22 mai - 21 juin)
élu. VI - Locaux où sont enfermés les taureaux. VII - Note. Les idées ne vous manquent pas
Fleuve africain. Guerre des étoiles. VIII - Assembla. Régime mais vous êtes sans assurance. Les
étoiles viennent à votre secours,
Solution Sudoku n° 2235 Citations alimentaire. IX - Attentionné. X - Poitrines féminines.
Empereur. vous serez plus entreprenant et
déterminant et vous arriverez à
VERTICALEMENT - 1- Voisins des corbeaux. 2 - Demoiselle.
“L'amitié du méchant des résultats supérieurs à vos pré-
4 6 7 3 2 1 9 5 8 est une injure”.
Adore. 3 - Forme extérieure. Pomme. 4 - Baquet peu profond.
Sur une borne. 5 - Grosse tête de Saturne. Secs. 6 - Grugé.
visions. En amour, un peu plus de
Pierre Larousse rationalité.
Méprisés. 7 - Séjour des Bienheureux. Cardinal. 8 - Pays arabe.
3 1 5 9 8 4 7 2 6 “Aux bons comme
Paysages. 9 - Volumes. Cube. 10 - Petits sommes. Chrome.
CANCER
(22 juin- 22 juillet)
aux méchants, fait
9 8 2 7 5 6 3 4 1 l'aumône”. Solution mots croisés n° 5647 Les astres cette semaine auront
un afflux positif. Si vous avez des
Homère 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 projets ambitieux, profitez-en
7 4 9 8 6 5 1 3 2 “Aider les méchants
I C R O Q U E N O T E pour les réaliser mais n'exigez pas
des résultats immédiats. En
à se multiplier, c'est II L I G U E S R I T amour, consolidez vos rapports.
6 3 1 4 7 2 5 8 9 préparer à nos III A H I T I T R E
descendants une
R U A D E R I O LION
5 2 8 1 3 9 4 6 7 multitude
d'ennemis”.
IV
V I S M A E L I E N S
(23 juillet - 22 août)
Phase astrale incertaine et contra-
Gustave Le Bon
2 7 4 5 9 8 6 1 3 VI N I M E S S U dictoire, ce qui vous rend instable.
Vous êtes particulièrement dis-
“Un bavard peut ne VII E N A A S C I trait. En amour, tâchez d'être plus
8 5 3 6 1 7 2 9 4 pas être un méchant,
mais il en fait
VIII T A R E N T U L E S équilibré.

souvent la besogne”. IX T I E R S N O U S
1 9 6 2 4 3 8 7 5 Anne Barratin VIERGE
X E S S E M E S S E (23 août - 22 septembre)
Votre créativité sera particulière-
Flâner ment brillante, et vous mettrez en
s

Par
Naït Zayed ------------------------ valeur vos meilleures capacités. De
Qui veut nouvelles fréquentations vous ouvri-
ront de nouvelles perspectives. En
du bien
s amour, l'esprit d'aventure prend le
s

Qui a deux
ailes dessus. Attention aux débandades !
------------------------
s s
s

s s Viscère
BALANCE
Après-midi Note
(23 septembre - 22 octobre)
------------------------ Numéral Préposition ------------------------ Les étoiles vous rendent plus
concret et rationnel en vous per-
s
s

Iridium s Compassion
mettant de faire des progrès dans
s

Exaltation Saison
vos activités. En amour, tirez moins
------------------------
------------------------ sur la corde pour éviter des désillu-
Nœud
sions.
s
s

Greffera
s ferroviaire
MOTS FLÉCHÉS N° 943

Pays d’Asie Tenture

------------------------ ------------------------
SCORPION
(23 octobre - 21 novembre)
s
s

s
s

Aride s Cobalt Attention aux coups de tête, vous

Vieillard Poste restante Sodium
s

pouvez y remédier si vous restez

------------------------ ------------------------ Punaises d’eau ------------------------ dans le calme. En amour, vous êtes
sous pression, évitez les affronte-
s
s

s
Ville d’Italie Article Pouffé ments.

SAGITTAIRE
s

L’autre moi Tonneaux

(22 novembre - 20 décembre)
s s Semaine dans la tranquillité, vous
Qui a du génie Calmes vous sentez en forme et particuliè-
------------------------
rement brillant. En amour, quelques
s

Petit poisson ------------------------

------------------------ petites contrariétés dues à votre
s

s
Petite artère Désir de gain papillonnage…
Roue à gorge
s

CAPRICORNE
s

Mesure jaune ------------------------

(21 décembre - 19janvier)
s

s Songes s s Pas de problèmes particuliers, vous

Consonnes Poème Sommet
s

avez plus de temps à vous dédier. En

Éruption
------------------------ ------------------------ ------------------------ amour, attention à ne pas être trop
cutannée
désinvolte.
s

Rongeurs
s Partira Irlande
s
VERSEAU
s

Diapason

(20janvier-18février)
s

Ventilé ------------------------
Les astres vous sont propices et vous
s

Enzymes s s permettent de faire face à toute

Appel
situation. En amour, soyez vigilant
de détresse
s

Aluminium Stupéfiant Astate Futurs glaciers dans l'évaluation.

------------------------
s s Problèmes POISSONS
s

Coupé court Fille d’Inachos

(19 février - 20 mars)
s

Crochets Consonnes ------------------------ ------------------------ Vous pouvez faire confiance aux

s étoiles ; d’inattendus développe-
s

Épais Brille sur le Nil

ments dans le travail et dans les
s s

Dépouilles finances ; fiez-vous à votre intui-

s

de l’ennemi tion avec détermination.

SOLUTION Opiniâtreté - Ipéca - Reines - Nacarat - Tuée - D - Arriérer - R - I - Réer - Ase - I - Saï - Rani - Son - Pu - C - I - Déité - Ogre - Nue - Ea - Seide - D - D - Ra -
DES MOTS FLÉCHÉS N°942 Itérative - Ir - T - Ne - On - Tee - Io - Âneries - Orion - Il - R - Nebraska - Usé.
 22
Des
& des
Gens LIBERTE
Faits
Dimanche 27 mars 2016

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE

Récit de Adila Katia

15e partie
Seconde chance
Résumé : Sonia ne lui donne pas l’occasion d’entrer chez
elle, se montrant ferme sur un point, il ne devait pas se
croire tout permis. Elle ne veut plus le revoir. Mais Omar
ne l’entend pas de cette oreille.
- Tu m’as bien comprise Wahid ? Re-
fuse de parler à cet homme s’il vient
encore te voir !
Ne tarde pas dans la rue quand tu ren-
treras d’école avant moi !
- Mais pourquoi ? Il est un ami à papa,
lui rappelle l’enfant. Il peut être mon
ami !
- Non, pas pour l’instant. Je dois régler
un problème avec lui avant, répond-
elle, songeant qu’il lui sera difficile de
les séparer s’il s’attachait à lui. Promets-
moi de ne pas lui parler ? De ne pas
rester avec lui dans la rue ?
Wahid promet à contrecœur. Il vou-
drait bien revoir Omar. Il le trouve
sympathique même si sa mère croit le
contraire.
Lorsqu’il repart à l’école, il regarde bien
autour de lui, et il est déçu que Omar,
l’ami de son père, n’ait pas pensé à le
rejoindre.
avec vous ! Même si tu ne voudras pas
le croire ! Depuis l’instant où je l’ai
croisé, quelque chose m’a attiré
en lui ! Wellah je ne me comprenais
pas ! C’est plus fort que moi !
- En effet, je veux bien croire que tu
agis sur le coup ! Tu oublies que tu
m’as forcée, et qu’après je n’existais
plus ! Tu oublies que je t’ai surpris ! Je
ne pourrais plus jamais te croire ou te
faire confiance !
- Je sais que ce que j’ai fait est impar-
donnable ! Mais je te jure que je t’ai-
mais, que je t’aime toujours, se défend
Omar. Je te jure ne pas avoir été
maître de la situation.
Elle s’était entichée de moi ! Je ne pou-
vais rien faire. J’avais peur de perdre
mon boulot !
- Cesse de jurer ! Tu me dégoûtes ! Tu
couchais avec une vieille juste après
m’avoir violée. Que n’aurais-tu pas fait
Tu m’en as donné la preuve il y a dix
ans !
- C’est l’âge de ton fils ! dit Omar. Tu
es vraiment sûre que Wahid est son fils
et non le mien ?
- Non Omar ! affirme-t-elle ferme-
ment. Ne te fais pas des scénarios ! Tu
n’es pas son père ! Je veux que tu sortes
de notre vie définitivement ! Tu n’as
rien à gagner en venant nous impor-
tuner ! Tu appartiens au passé. Pour
moi, tu es mort il y a longtemps !
- Sonia, je te jure...
Mais Omar ne poursuit pas. La jeune
femme est devenue livide. Il décide de
ne pas insister. Il ne voudrait pas
qu’elle se porte mal par sa faute. Il re-
brousse chemin et part sans lui dire au
revoir, ne voulant pas lui donner l’oc-
casion de s’emporter de plus belle.
L’âme en peine, il se dirige vers l’éco-
le primaire et s’assoit sur le banc d’en
face. Il ne veut pas rater la sortie de
Wahid, même si elle n’est prévue que
dans trois heures.
Pour s’occuper, il fouille dans ses
poches, passe en revue leur contenu
avant de se rappeler que Boualem lui

Wahid ne peut pas s’imaginer que
Omar est retourné voir Sonia. Il l’em-
pêche de refermer lorsqu’elle veut le
faire en le découvrant sur le seuil de la
porte.
- Mais de quel droit t’imposes-tu chez
moi ? s’écrie-t-elle, ne le laissant pas
entrer pour en finir très vite avec lui.
Je t’ai dit de sortir de notre vie !
- Je l’aurais fait volontiers mais ce n’est
plus possible, répond-il. Mon cœur est
Dessin/Mokrane Rahim
pour assouvir tes instincts bestiaux ? avait remis une lettre de recomman-
Plus je te regarde, plus tu me donnes dation. Il l’ouvre pour connaître son
envie de vomir, lui dit-elle. Jamais je contenu. Son cœur manque un batte-
n’ai oublié cette humiliation ! ment en reconnaissant l’écriture de
- Celle de te marier avec un vieux n’en Chahinez.
était pas une autre ? rétorque Omar. Ce Que peut-elle bien lui vouloir main-
n’était pas pour de l’argent ? tenant qu’il les avait quittés ? Pourquoi
- Non. Je l’aimais et il en était digne, l’avoir envoyée à son mari ?
lui répond-elle. C’était un homme (À SUIVRE)
adilaliberte@yahoo.fr
bien et à principes. Ce qui n’est pas ton A. K.
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES
cas. SONT LES BIENVENUS.

Récit de Yasmina Hanane

23e partie
Entre le marteau
et l’enclume
L’enfant pris peur et s’enfuit. Amar, qui
ne voulait pas déclencher une autre
scène de ménage, prend sa fille et s’en-
ferme avec elle dans sa chambre. Il lui
met son pyjama puis la borde en dé-
posant sa poupée dans ses bras et lui
raconte une histoire. L’enfant s’endort
sans demander son reste.
Amar se sentit triste et désarmé. Hou-
ria était un monstre… Il ne l’avait ja-
mais connue sous cet aspect possessif
et acariâtre… Maintenant qu’elle avait
un enfant, elle se montrait sous son
vrai jour.
Il passe une main dans les cheveux de
sa fille et soupire. Le destin s’acharnait
encore une fois sur lui… Il jette un
coup d’œil à sa montre-bracelet et
constate qu’on était en début de soirée.
Il se lève alors, et sortit pour se rendre
dans un bar et noyer son chagrin
dans une bouteille de vin.
Les semaines et les mois passent. Gha-
nia boucle ses huit mois. C’était une en-
fant calme et gaie qui aimait sourire
et babiller. Amar, qui tentait de fermer
les yeux sur ce qu’il vivait et ce qu’il su-
bissait quotidiennement, ne savait
Dessin/ALi Kebir
le ciel allait s’effondre sur lui… Il ne
voulait pas d’un autre enfant… Hou-
ria lui avait assuré qu’elle prenait des
contraceptifs. Comment cela s’était-il
donc produit  ? C’est la volonté de
Dieu, lui rétorque-t-elle d’une voix iro-
nique, en passant une main caressan-
te sur son ventre. Elle passait de
longues heures à paresser sur son lit,
et la maison devint un vrai champ de
bataille. Meriem attendait chaque soir
le retour de son père avec impatience.
Une voisine s’était chargée de la ra-
mener de l’école en fin de journée. La
petite fille se retrouvait alors seule et
enfermée dans sa chambre. Souvent
Amar la trouvera endormie sur le ta-
pis, serrant sa poupée contre elle, et
bien sûr sans avoir dîné. Il la réveillait
alors lui faisait prendre son bain, puis
lui donnait à manger avant de la
mettre dans son lit.
Houria se levait parfois pour préparer
un semblant de dîner en se plaignant
de maux de tête, de vertiges et vomis-
sement. Elle avait toujours le front ceint
d’un foulard sous lequel elle glissait des
tranches de citron. Amar la trouvait lai-
tite Meriem avec lui. Houria, qui était
trop grosse maintenant pour pouvoir
voyager, ne l’accompagna pas. Elle lui
dira même qu’elle n’avait plus rien à
voir avec le bled, et qu’elle n’avait pas
du tout envie de revoir le village et ses
habitants, qu’elle voyait maintenant de
haut… Elle est devenue une citadine,
et les manières grossières de ces der-
niers la répugnaient. En entendant ces
mots, Amar s’était pris la tête entre les
mains : sa femme avait découvert le
grand monde ! Pour elle, les petits pay-
sans et le village n’existaient plus…
Une autre facette de sa personnalité,
fort complexe, qu’elle démontrait
maintenant qu’elle était sûre de ne plus
être répudiée.
Les vacances au bled lui firent du
bien. Il revoit ses anciens amis et
quelques parents éloignés. Puis em-
mène la petite Meriem en visite dans
les champs et à la ferme qui prospé-
raient plus que jamais. Les rende-
ments le rassurèrent que même durant
son absence, les paysans travaillaient
de bon cœur et veillaient au grain. La
preuve était là : Les récoltes ne lais-

plus à quel saint se vouer. Il aimait ses
deux filles et ils auraient tous été heu-
reux si Houria ne sortait pas ses griffes
à chaque fois qu’ils abordaient le sujet
de Meriem. Cette dernière travaillait
bien à l’école et avait beaucoup de pe-
de, sournoise et sans scrupules… Il
avait pensé à maintes reprises au di-
vorce mais ce n’était pas la solution
idéale pour un couple qui avait déjà un
enfant et en attendait un second…
Qu’allaient devenir donc ses enfants s’il
saient aucun doute. Il remercia ses em-
ployés et les gratifia d’un supplément
assez conséquent sur leurs revenus an-
nuels.
(À SUIVRE)
Y. H.

Résumé : Après la naissance de la petite Ghania, tites amies qui l’invitaient chez elles et
qu’elle aimerait elle aussi inviter à la
Houria change d’attitude envers Amar et Meriem maison.
qu’elle abandonna. La fillette est prise en charge par Mais Houria s’y opposait… Elle disait
son père durant quelque temps. Houria évoquera en avoir déjà assez avec l’entretien de
la maison et un bébé sur les bras… Et
Aïcha. Amar voit rouge, et lui donne une correction. puis… et puis elle était encore enceinte
Meriem est horrifiée… de son deuxième enfant. Amar cru que
divorçait ?
Il allait sûrement faire d’autres victimes
s’il se séparait de sa femme… chose
qu’il voulait éviter, d’autant plus que le
cas de Meriem était déjà une véritable
torture pour lui. La vie continuait
avec ses hauts et ses bas. Amar fait un y_hananedz@yahoo.fr
VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES
voyage éclair au bled, et emmène la pe- SONT LES BIENVENUS.
 LIBERTE Dimanche 27 mars 2016
Télé 23

MON
MEILLEUR
AMI
19H55
Lors d'un dîner, les collègues de
François, un riche marchand
d'art, lui font constater qu'il n'a
aucun ami. Il nie formellement
et accepte un défi : leur présen-
ter son meilleur ami dans les
dix jours.  peuple autochtone, les Na'vi.
FAITES ENTRER L'ACCUSÉ
Le 1er novembre 2010, à Hassel, la police luxembourgeoi-
se découvre le corps de Camille Kolber, 69 ans, tué de
deux coups de hache dans son lit. Une bible transper-
cée d'un couteau porte l'inscription à l'orthographe in-
certaine : “pédofile”.  021.95.85.41
CODE(S) POLAR
NUMÉROS UTILES
URGENCES MÉDICALES : 115
- Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66
- Centre antipoison 021.97.98.98
- Sûreté de wilaya 021.73.00.73
- Gendarmerie nationale 021.76.41.97
- Société de distribution d’Alger (SDA-
Sonelgaz) : Un numéro d’appel unique
3303
- Service des eaux
021.67.50.30 - No vert : 1594
- Protection civile
021.71.14.14
- Renseignements : 19
CANAL+ - Télégrammes : 13
- Gare routière Caroubier :
TOULON / RACING 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021
AVATAR 49.71.54
20H00 - Ministère de la Solidarité nationale, de
19H55 la Famille et de la Communauté nationale
Les Parisiens champions de France en titre, vivent une sai- à l’étranger. Personnes en difficulté ou
son pénible et paradoxale dans le fond du classement du en détresse :
Jake Sully, ancien marine immobilisé dans un fauteuil Top 14. Incapables d'aligner une série de victoires face à des No vert : 15-27
roulant, est envoyé en mission sur la planète Pando- équipes moins huppées, les joueurs de Gonzalo Quesada
ra. Là, il doit participer à un programme d'étude du doivent réagir rapidement pour ne pas sombrer dans la zone
de relégation. 
HÔPITAUX
- CHU Mustapha: 021.23.55.55
- CHU Aït Idir : 021.97.98.00
- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -
021.91.21.65
21H50 MISS - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -
021.93.15.90
DÉTECTIVE - CHU Kouba : 021.28.33.33
- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -
19H55 021.96.07.07
- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -
Gracie Hart, agent du - CPMC : 021.23.66.66
FBI, et son partenaire - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05
Eric Matthews sont - CHU El Kettar : 021.96.48.97
sur la piste d'un terro- - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12
riste, surnommé “Le
Citoyen”. Ce dernier
menace de faire ex-
ploser une bombe
COMPAGNIES AÉRIENNES
lors du concours de
Miss États-Unis. AIR ALGÉRIE
1, place Audin 16001 Alger
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LA VIE RELIGIEUSE
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18 djoumada el thania 1437
Dimanche 27 mars 2016
Dohr.............................12h53
Asr.................................16h25
Maghreb....................19h10
Si de nombreux polars s'inspirent de faits di- Icha...............................20h29
vers, une source inépuisable, d'autres s'inté- Si les historiens et les cinéastes ont souvent as-
ressent aux évolutions du monde et puisent socié la guerre du renseignement contre Hitler 19 djoumada el thania 1437
dans les univers numériques pour aborder avec la machine Enigma et Alan Turing, il exis- Lundi 28 mars 2016
des sujets tels que les réseaux sociaux, le pi- te un autre homme de l'ombre sans lequel rien Fadjr.............................05h12
ratage informatique ou encore le dark web. n'eut été possible. Chourouk..........................06h40

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réclamation.

PAR
M. HAMMOUCHE CONTRECHAMP
Laksaci, exutoire
de députés en mal
de révolte
Mardi dernier, Mohamed Laksaci
a passé un mauvais quart d’heu-
re à l’Assemblée nationale. Des dé-
putés se sont littéralement dé-
foulés sur la personne du gou-
verneur de la Banque d’Algérie.
En Algérie, c’est à l’accueil des
institutions qui le reçoivent que
l’on reconnaît la position d’une
personnalité dans le système de
pouvoir. Il suffit, à ce sujet, de
mesurer l’écart de traitement
entre Chakib Khelil qui revient de
cavale et un Laksaci qui fait ce qu’il
peut dans un système où la
Banque centrale applique plus
qu’elle ne décide de la politique
monétaire.
Pourtant, nul n’est mieux placé
que les députés pour savoir que
tout ce qu’on peut reprocher à nos
personnalités qui peuplent les
structures de la “République”, c’est
d’être là malgré la conscience
qu’ils ont de ne servir qu’à donner
une forme institutionnelle à des
décisions autocratiques. C’est, jus-
tement, parce qu’ils connaissent
le caractère illusoire du pouvoir de
la Banque centrale, et donc de
son patron, que des élus de la na-
tion se sont appliqués à le lyncher.
Sans risque donc. N’oublions pas
qu’ils viennent de sortir d’une de
ces épreuves qui, régulièrement,
leur rappellent le statut peu re-
luisant d’une Assemblée elle-
même victime de la conception
“ustensilaire” des institutions pu-
bliques. Conscients, de ce fait, que
le régime ne les entretient que
pour l’aider à draper son autori-
tarisme d’habits parlementaires,
ils redorent leur orgueil malmené
en rudoyant le premier hôte qui
IL A ÉTÉ INTERPELLÉ VENDREDI DANS LE CADRE DES ATTENTATS
DE BRUXELLES
L’homme arrêté à la station du tram
est Algérien
n La justice belge a prolongé hier, de 24 heures, la garde à vue de
l’un des trois suspects arrêtés par la police bruxelloise, lors des opé-
rations de perquisitions, dans le cadre de l’enquête liée aux attentats
de Bruxelles du mardi 22 mars 2016. Il s’agit, selon la presse loca-
le, d’Abderahmane Ameroud, un Algérien déjà condamné à 7 ans
de prison pour “complicité” dans l’assassinat du défunt commandant
afghan Ahmed Chah Massoud, ancien résistant contre l’occupant
soviétique et opposant aux islamistes talibans. Le commandant Mas-
soud avait été assassiné le 9 septembre 2001, dans un attentat-sui-
cide, revendiqué par Al-Qaïda. Abderahmane Ameroud avait été
neutralisé à l’arrêt d’un tram à Schaerbeek, alors qu’il portait un
sac suspecté de contenir des explosifs.
TIZI OUZOU
3 terroristes abattus
à Sid-Ali-Bounab
n Après l’élimination, mercredi
vers 23h, dans la localité de Mâat-
kas, dans la wilaya de Tizi Ouzou,
d’un terroriste lourdement armé,
portant une ceinture explosive, et
dont l’objectif était de commettre
un attentat kamikaze contre la sû-
reté urbaine de cette localité, le
ministère de la Défense nationale
(MDN) a annoncé, hier, l’élimina-
tion de trois autres terroristes dans
le vaste massif de Sid-Ali-Bounab,
relevant de la commune de Tadmaït
à une quinzaine de kilomètres à
l’ouest de Tizi Ouzou.
Dans un communiqué rendu public
hier, le ministère de la Défense
nationale a précisé qu’“un déta-
chement de l'Armée nationale po-
pulaire a abattu trois terroristes à
leur semble dépourvu de moyens
de représailles. Chiche alors ! Une
commission d’enquête sur le chan-
ge, sur les transferts ou simple-
ment sur la corruption ! Non,
vous préférez vous faire les dents
sur les “maillons faibles” qui, par-
fois, se présentent à vous.
Jusqu’à ce fameux “député spéci-
fique” qui, apparemment, anime
la récréation parlementaire sur le
dos d’“auditionnés” pas trop puis-
sants : le test du vote autoritaire
de la Constitution ne l’a pas fait
trop rire ; il l’a même fait éclater
en sanglots sur un plateau de té-
lévision !
C’est vrai que la Banque d’Algérie
n’est qu’une caisse de résonance
répercutant les injonctions et
prescriptions du pouvoir total.
Au même titre que les institutions
“indépendantes” que sont le
Conseil constitutionnel, la Cour des
comptes, l’institution judiciaire
et… le Parlement. Avec la circons-
tance aggravante que ce dernier
est théoriquement constitué
d’élus. Des “élus” qui peuvent vo-
ter une Constitution pour la pré-
sidence à vie et une autre pour l’al-
ternance, les deux proposées par
le même Président ! Mais qui re-
proche au gouverneur de la
Banque centrale d’être “là depuis
vingt ans et de n’avoir rien fait”,
semblant ignorer que c’est leur
compromission avec le statu quo
qui fait que rien ne change.
Et la réalité parlementaire fait
partie de cette espèce d’équilibre
de l’échec qui semble indéfini-
ment se prolonger.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr
L. M.
Tizi Ouzou - Ire RM, dans une em-
buscade suivie d'un ratissage dans la
forêt de Sid-Ali-Bounab, près de la
commune de Tadmaït”.
Le MDN précise qu’il s’agit “de trois
dangereux criminels, dont B. Khoud-
hir, qui a rejoint les groupes terro-
ristes en 2008 à la forêt de Sid-Ali-
Bounab, et un autre terroriste spé-
cialiste en explosifs”.
Cette opération, qui est toujours en
cours, a permis, selon la même
source, de récupérer “trois pistolets-
mitrailleurs de type Kalachnikov, six
chargeurs, une paire de jumelles, une
quantité de munitions, des outils de
fabrication d'explosifs, trois télé-
phones portables et divers objets”.
K. TIGHILT
LIBERTE
ORAN
LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER
Saisie record de 85 000 CD, DVD
et VCD contrefaits
n Une saisie record de 85 000 CD, DVD et VCD au-
dio contrefaits a été effectuée, avant-hier, dans
le quartier populaire d’El-Hamri lors d’une opé-
ration combinée des agents de l'Office national
des droits d'auteurs (Onda Ouest) et les élé-
ments de la Brigade économique et financière de
la sûreté de wilaya, selon une source concordante.
www.liberte-algerie.com
- www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel
Les services de la BEF ont procédé à l’arrestation
du propriétaire du local pour commercialisation
illicite de produits artistiques piratés.
- twitter : @JournaLiberteDZ
K. R. I.
DILEM alidilem@hotmail.com
ABDELMALEK BOUDIAF À SIDI BEL-ABBÈS ACCIDENTS DE LA ROUTE
“Le Centre anticancer opérationnel 2 morts
et 10 blessés
en juin prochain” à Tizi Ouzou
n Le Centre anticancer (CAC) de thème du cancer du sein : “Quelle pri- n Deux accidents de la cir-
Sidi Bel-Abbès sera opérationnel en se en charge en 2016 ?”, le ministre a culation ont été enregistrés
juin prochain, a annoncé, hier, à Sidi souligné que “le cancer du sein mena- hier dans la wilaya de Tizi
Bel-Abbès, le ministre de la Santé Ab- ce la vie d’une femme sur 12 en Algé- Ouzou faisant deux morts et
delmalek Boudiaf. “Au début, il sera rie et notre souhait est de rechercher la dix blessés. Le premier acci-
question de la mise en marche des vérité scientifique et comment aug-
dent est survenu sur le
équipements et des accélérateurs. Donc, menter l’espérance de vie pour 84% de
CW252 reliant la localité de
dès maintenant, je demande à Mme la nos femmes”, ajoutant que “c’est à cet-
directrice de wilaya de la santé et aux te problématique et autres interroga- Mekla à celle de Souamma,
directeurs centraux du ministère de pro- tions auxquelles il faut apporter des faisant un mort et dix bles-
céder à la formation du personnel, no- éclaircissements et des réponses pour sés. Cet accident a été pro-
tamment les paramédicaux, sur les avancer”. Évoquant la problématique voqué par une fourgonnet-
nouveaux équipements pour com- du médicament, le ministre a indiqué te de transport et une ca-
mencer la radiothérapie en septembre que “plus de 37 milliards de dinars ont mionnette frigorifique, a
2016. Quant aux CAC de Tlemcen, de été consacrés en 2014 à l’achat de mé- indiqué, hier, la Protection
Tizi Ouzou, de Laghouat et d’Adrar, ils dicaments destinés au traitement du civile dont les éléments sont
intervenus sur les lieux et
ouvriront d’ici à la fin de l’année”, a-t-
on affirmé. S’exprimant lors de son al-
cancer et à l’hématologie, ce qui repré-
sente plus de 60% du montant global de procédé à l’évacuation des
locution d’ouverture des premières l’achat des produits pharmaceutiques”, blessés vers l’hôpital d’Azaz-
Journées internationales de cancéro- dira-t-il. ga. La victime est un enfant
logie des 26 et 27 mars en cours sur le A. BOUSMAHA âgé de 18 mois qui a suc-
combé à ses blessures après
TRAFIC DE COCAÏNE son transfert à l’hôpital.
Selon la même source, un
Un réseau démantelé à Oran deuxième accident mortel a
n La brigade antistupéfiants de la sûreté de wilaya d'Oran a démantelé, der- été enregistré, dans la ma-
nièrement, un réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne, composé de trois in-
tinée, vers 7h45, au lieudit
dividus, a-t-on appris, hier, de ce corps de sécurité. Agissant sur informations,
Taboukert, sur la RN12 re-
les éléments de la brigade ont réussi à arrêter les trois membres de la bande, dont
le chef, faisant l'objet de trois mandats d'arrêt pour détention et commerciali- liant Tizi Ouzou à Azazga,
faisant une victime. Il s’agit
sation de stupéfiants. Lors de cette opération, une quantité de 132 grammes de
cocaïne a été saisie, ainsi que trois véhicules utilisés dans ce trafic et la somme d’une piétonne âgée d’en-
viron 80 ans, qui a été fau-
de 220 000 DA constituée des revenus de la vente de cette drogue dure. Une autre
affaire de trafic de drogue a été traitée par la même brigade, aboutissant à l'ar- chée par une voiture. C’est
restation d'un dealer au quartier “Ibn-Sina” d'Oran et à la saisie de 26 morceaux au CHU de Tizi Ouzou, vers
de kif traité, emballés et prêts à être écoulés, ainsi qu’une importante somme lequel l’octogénaire a été
d'argent. À Bethioua, à l'est d'Oran, quatre personnes, dont une femme, ont été évacuée, que son décès a
arrêtées pour trafic de drogue. Une quantité de plus de trois kilos de kif traité été constaté.
a été saisie, indique-t-on de même source. K. T.