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M20153118 de TMS :
La définition 1 :
Le terme de TMS englobe les atteintes musculaires, du squelette
(cartilage, os, disque), des nerfs, des tendons ou de leurs gaines, des
bourses de glissement, ou des artères, de l’ensemble du corps humain
secondaires à leur hyper sollicitation d’origine professionnelle (Las
fargues et al. 2003).
Défi 2:
Tendinite, lombalgie, syndrome du canal carpien, épicondylite,
Hygroma du genou… sont des maladies qui touchent les articulations,
Les muscles et les tendons, c’est-à-dire l’appareil locomoteur.
L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur survenue,
Leur maintien et leur aggravation. On les appelle troubles Musclons
squelettiques ou TMS.
Les troubles musclons squelettiques ou TMS sont des troubles de
l’appareil locomoteur– membres et rachis, pour lesquels l’activité
professionnelle peut jouer un rôle dans la genèse, le maintien ou
l’aggravation. Tous troubles peuvent induire gêne fonctionnelle et
douleurs.
De brochure :
Définition 4:
L’expression " troubles musculo-squelettiques " correspond ‡ des
atteintes de l’appareil locomoteur, c’est dire des muscles, des tendons,
du squelette, des cartilages, des ligaments et des nerfs. Les troubles
musculo-squelettiques (TMS) couvrent toutes sortes d’affections, des
troubles légers et passagers jusqu’aux lésions irréversibles et aux états
chroniques d’incapacité jusqu’à l’arrêt de travail. Cette brochure porte
sur les TMS provoqués ou aggravés par le travail et les conditions de
travail Ces troubles musculo-squelettiques sont sensés Ittre provoqués
ou aggravés par le travail bien que des activités domestiques ou
sportives y soient souvent associées.
Les causes :
Les causes directes et les facteurs de troubles musculo-squelettiques Si
les TMS sont majoritairement associés aux activités rencontrées dans
les secteurs agricole ou industriel, ils sont également apparus dans le
secteur tertiaire. L’apparition de TMS est signe d’une altération du
geste professionnel. Ce geste recouvre trois dimensions :
biomécanique, cognitive et psychique. Ainsi, il convient de bien
distinguer les causes et les facteurs d’apparition du risque de TMS.
Les facteurs sont les éléments qui vont jouer sur la probabilité
d’apparition des TMS. Ils n’expliquent pas l’origine de la maladie. Ils
vont contribuer, de manière individuelle ou collective, au
développement des TMS. L’exposition combinée à plusieurs de ces
facteurs accroît généralement le risque d’apparition des TMS. Causes
et facteurs de TMS peuvent donc se cumuler. La première cause de
TMS identifiée touche l’organisation et l’environnement de travail :
possibilité de contrôle, clarté de la tâche, relations interpersonnelles,
rythme de travail, délais imposés, etc. Le cadre de travail va créer les
conditions d’exposition. Il est donc nécessaire d’agir, par exemple, sur
les horaires de travail, les modalités d’organisation, etc. En effet, pour
prévenir les TMS, on agit sur les causes et non sur l’individu : on
accompagne l’individu. Si la réduction des effectifs au sein d’un
service conduit, le cas échéant, à reporter la charge de travail sur
d’autres agents, le risque de TMS doit être évalué et des mesures de
prévention définies. Les TMS sont des maladies liées à une
combinaison de facteurs biomécaniques (ce qui se voit) et
psychosociaux (ce qui se vit) qui s’expriment au sein d’une
organisation de travail. Les facteurs biomécaniques liés au poste de
travail (contraintes physiques) tels que les contraintes posturales
(position assise prolongée), le travail en force, le port de charges
lourdes, les mouvements répétitifs, l’usage d’outils vibrants à main,
peuvent jouer un rôle sur l’apparition de TMS. Parmi ces facteurs, on
retient généralement la force déployée, l’angulation, la durée, la
répétitivité et le maintien d’un geste ou d’une position. Les facteurs
psychosociaux peuvent également avoir un impact : contenu du travail,
pression temporelle, climat social, absence d’autonomie, absence de
soutien, niveau de fatigue et de stress, etc…
Traitements :
Le traitement Il est d’ordre médical :
Repos, antalgiques, infiltrations locales de corticoïdes.
Ou chirurgical.
Ou prévisionnels
Le guide pratique :
1/Prévention des TMS :
Il est nécessaire d’agir sur les causes d’apparition de TMS dans le
service (organisation du travail, conception, procédures, situations de
travail, outils, gestion des ressources humaines, maintenance et
achats). La démarche de prévention n’a pas pour objet d’agir sur les
facteurs individuels. Cette prévention passe par une évaluation des
risques propres à chaque unité de travail et à la mise en œuvre
d’actions portant sur l’étude ergonomique des postes de travail et sur
l’aménagement des postes, le choix d’équipements adaptés, sans
oublier l’organisation du travail. Il est également possible de proposer
aux agents des mobiliers adaptés, des sièges réglables, en amont de
l’apparition de TMS. Il est donc nécessaire d’agir à trois niveaux5. En
amont de la manifestation des troubles, la « prévention primaire »
passe par des actions visant à réduire l’apparition de nouveaux cas de
troubles dans la population apte au travail. L’enjeu est de créer ou
maintenir des conditions de réalisations du travail favorables au
développement de la santé et des compétences. La « prévention
secondaire » a pour objet de mettre en place des actions consécutives à
l’identification d’atteintes ou de difficultés pour les populations
exposées (situations invalidantes). Son enjeu est d’éviter
l’aggravation, l’apparition de nouveaux cas et de retrouver des
conditions de travail favorables au développement de la santé et des
compétences. Enfin, la démarche de prévention doit également
s’inscrire sur le terrain de la « prévention tertiaire ». Il s’agit alors
d’actions de maintien dans l’emploi en cas de pathologies avancées
rendant difficile la réalisation du travail (cas individuels résultant
parfois de phénomènes collectifs) et de gérer le risque de rupture de
l’activité de travail des personnes et populations en grande difficulté
pour réaliser leur travail.
2/La prévention du TMS :
Mémoire
Considérant le maintien et la promotion de la santé, on tiendra compte
des points suivants :
Veiller Equilibrer les périodes d’activité physique et de récupération.
On préférera le mouvement aux positions statiques. Le but est
d’obtenir un mélange de périodes d’activité, les charges sont
importantes, et de périodes de relaxation.
Eviter la surcharge. Pour éviter la surcharge efficacement, il faut
réduire la force nécessaire et la répétition.
Éviter la manutention manuelle. Dans le cas elle ne pourrait Ittre
totalement Evitée, l’exposition sera limitée par la mise en place de
mesures ergonomiques et par des modifications de l’organisation du
travail ; les employés seront informés et formés pour qu’ils puissent
contribuer ‡ diminuer le risque global.
On Evitera que la charge soit trop faible. Pour maintenir la capacité
fonctionnelle, une charge appropriée doit s’exercer sur les organes de
la locomotion.
I la " charge idéale " varie d’un individu ‡ l’autre en fonction de sa
capacité fonctionnelle et de ses ressources individuelles.
Le but premier de l’ergonomie est l’adaptation des conditions de
travail ‡ la capacité du travailleur. Les capacités Élevées des employés
ne devront pas servir de prétexte au maintien de mauvaises conditions
et ambiances de travail. Par conséquent, il est particulièrement
important de tenir compte des facteurs qui interviennent, notamment
de l’E, du sexe, du niveau de formation, des connaissances concernant
le poste. Les conditions de travail doivent Ittre telles qu’aucun
employé ne court de risque d’aux charges physiques sur son lieu de
travail Certains Eléments fondamentaux influent sur la charge
physique sexeras sur l’employé son poste de travail: Les exigences de
la tâche compte tenu des gestes études postures de l’employé ;
La conception de l’espace de travail ;
L’aménagement des appuis ;
Les exigences visuelles ;
La disposition des commandes et des affichages
La séquence gestuelle exigée par la tache
L’organisation travail/repos
Les charges énergétiques compte tenu de la force, de la répétition et de
la durée exigée par la tache ;
L’aménagement de la charge mentale en augmentant la maitrise et
l’enrichissement des taches.
De manière secondaire on peut aussi développer la capacité des Tires
humains vis-vis de la tache par l’entrainement et la formation
professionnelle. La possibilité de développer les capacités d’exécution
d’une tache ne doit pas servir de prétexte au maintien de mauvaises
conditions ou ambiances de travail. La sélection des travailleurs en
fonction de leur capacité individuelle sera limitée aux situations
exceptionnelles.
Pour réussir, la prévention des risques sanitaires associés ‡ l’exercice
d’une tache nécessite une approche progressive et planifiée :
Analyse des conditions de travail ;
Évaluation des facteurs de risque professionnels ;
Etude/mise en place de mesures permettant de diminuer les facteurs de
risque par une conception ergonomique du poste de travail (prévention
au niveau des conditions de travail) ;
Mise en place de mesures visant ‡ diminuer les facteurs de risque en
intervenant dans le comportement des employés (prévention au niveau
du comportement) ;
Coordination des mesures de prévention pour tous les sujets concernés
;
Discussion de méthodes de prévention alternatives ;
Application spécifique et planifiée des méthodes de prévention ;
Mesure et évaluation des résultats.