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Les définitions du TMS 

M20153118 de TMS :
La définition 1 :
Le terme de TMS englobe les atteintes musculaires, du squelette
(cartilage, os, disque), des nerfs, des tendons ou de leurs gaines, des
bourses de glissement, ou des artères, de l’ensemble du corps humain
secondaires à leur hyper sollicitation d’origine professionnelle (Las
fargues et al. 2003).

Les TMS original :

Défi 2:
Tendinite, lombalgie, syndrome du canal carpien, épicondylite,
Hygroma du genou… sont des maladies qui touchent les articulations,
Les muscles et les tendons, c’est-à-dire l’appareil locomoteur.
L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur survenue,
Leur maintien et leur aggravation. On les appelle troubles Musclons
squelettiques ou TMS.
Les troubles musclons squelettiques ou TMS sont des troubles de
l’appareil locomoteur– membres et rachis, pour lesquels l’activité
professionnelle peut jouer un rôle dans la genèse, le maintien ou
l’aggravation. Tous troubles peuvent induire gêne fonctionnelle et
douleurs.
De brochure :

Défi 3:Grâce à notre système locomoteur ou musclons squelettique


(muscles, articulations, tendons, ligaments, nerfs...), nous
Accomplissons une multitude de gestes (ex. marché, manipulé un
outil, porter des charges,…). Au travail, malgré la mécanisation et
l’automatisation des tâches, la charge physique et la charge mentale
des travailleurs sont toujours importantes. En effet, les nouvelles
tâches caractérisées par un travail répétitif, de longue durée, sollicitant
exagérément le corps physiquement ou mentalement, aboutissent a des
problèmes appelés les Troubles musculo squelettiques (TMS). Ces
troubles se manifestent progressivement c’est-à-dire que cela
commence par de vagues troubles pour aboutir à des douleurs
insupportables et à la perte de fonction d’un système musculo
squelettique. En effet, le plus souvent les troubles apparaissent sous
forme de douleur. Mais d’autres manifestions comme une lourdeur
articulaire, une incapacité fonctionnelle partielle ou totale d’une partie
du corps (Le membre supérieur : l’épaule, le coude, le poignet, la
main, les doigts Le membre inférieur : le genou, la cheville, le pied).
sont aussi courantes. Il existe peu de consensus entre les pays
concernant l’appellation à donner aux Troubles musculo squelettiques.

Mémoire : les préventions des TMS sur le lieu de travail :

Définition 4:
L’expression " troubles musculo-squelettiques " correspond ‡ des
atteintes de l’appareil locomoteur, c’est dire des muscles, des tendons,
du squelette, des cartilages, des ligaments et des nerfs. Les troubles
musculo-squelettiques (TMS) couvrent toutes sortes d’affections, des
troubles légers et passagers jusqu’aux lésions irréversibles et aux états
chroniques d’incapacité jusqu’à l’arrêt de travail. Cette brochure porte
sur les TMS provoqués ou aggravés par le travail et les conditions de
travail Ces troubles musculo-squelettiques sont sensés Ittre provoqués
ou aggravés par le travail bien que des activités domestiques ou
sportives y soient souvent associées.

Les différents Pathologies du TMS :


M20153118
Les principales maladies pouvant être considérées comme des TMS
liés au travail sont localisées au membre supérieur avec, aux épaules,
les tendinopathies aiguës ou chroniques de la coiffe des rotateurs, au
coude, l’épicondylite, l’épitrochilite, l’hygroma et le syndrome du
tunnel cubital, au poignet, le syndrome du canal carpien ou de la loge
de Guyon, à la main, les tendinites des fléchisseurs et des extenseurs
de la main et des doigts, la maladie de Ce Que ravin, aux membres
inférieurs, les hygromas, les tendinites, les compressions nerveuses et
les lésions méniscales, les tendinites achilléennes au niveau des
chevilles, au rachis, cervicalgies, lombalgies et radiculalgies sur
hernies discales.
Mémoire TMS chez le personnel hospitalier :
. Des pathologies très différentes
 « Des inflammations des tendons (tendinites et ténosynovites)
notamment dans l’avant-bras et le poignet, le coude et les épaules ;
 Des douleurs et des troubles fonctionnels des muscles (myalgies)
survenant principalement dans la région du cou et des épaules ;
 Une compression des nerfs intervenant en particulier dans le
poignet (syndrome du canal carpien) ;
 Des dégénérescences de la colonne vertébrale, généralement dans la
nuque et la région lombaire ;
 Des inflammations des bourses séreuses notamment aux coudes et
aux genoux (hygroma). » Les zones principalement touchées sont :
 Les vertèbres cervicales (cervicalgie)
 Les membres supérieurs : l’épaule (tendinopathie de la coiffe des
rotateurs), le coude (épicondylite), le poignet (syndrome du canal
carpien).
 Le dos (lombalgie, sciatique).
 Les genoux (hygroma du genou).
 Les pieds et Les chevilles.

LES SIGNES DU TMS :


M20153118
1. La symptomatologie des TMS selon les tissus concernés
Les TMS concernent de nombreux tissus: musculaire, tendineux,
nerveux, bourses articulaires, tissus vasculaire, disques, ménisques.
Les atteintes musculaires
Au muscle, la principale contrainte est la tension. Cette contrainte peut
engendrer une fatigue. La fatigue musculaire est un symptôme
important à détecter, puisqu’elle peut constituer un signe d’alerte.
Cette tension est soit de forte intensité, soit de faible intensité mais
prolongée dans le temps. Elle induit des perturbations du
fonctionnement de la fibre musculaire. En effet, Haig et al. Ont
montré que dans le cas de myalgies liées à une sollicitation musculaire
de faible intensité mais de durée importante, certaines fibres
musculaires, appelées fibres de Cendrillon, seraient constamment
actives. (Häag et al., 1991).
. Les atteintes tendineuses
Les principales contraintes mécaniques qui s’exercent sur le tendon
sont, la force de traction du muscle, et le frottement et la compression
des tissus adjacents. La tendinopathie, qui correspond à une
désorganisation des fibres de collagène qui le compose (Kjaer, 2004),
tout comme la ténosynovite, atteinte de type inflammatoire de sa
gaine, évoluent initialement sur un mode aigu, puis peuvent se
chroniciser. L’exposition d’un tendon à des forces répétées, provoque
des déformations viscoélastiques, des micro-ruptures, un
épaississement des fibres de collagène et une calcification. Il en
résulte une dégénérescence des tissus.
. Les atteintes nerveuses
La compression du nerf est la principale contrainte dynamique qu’il
subit. C’est la compression chronique du nerf qui peut provoquer une
prolifération du tissu conjonctif dans l’enveloppe de ce nerf. Cette
prolifération entraine un blocage plus ou moins partiel de la
microcirculation sanguine, ce qui perturbe la propagation des
messages sensitifs et moteurs dans les fibres nerveuses. On peut citer
en exemple les compressions nerveuses au poignet (syndrome du
canal carpien et syndrome de la loge de Guyon), ou au coude avec la
compression du nerf cubital dans la gouttière épitrochléo olécrânienne.
. Les bursites et hygroma
Les bursites ou hygroma du grec hydro (eau) et Oma (tuméfaction)
sont des épanchements de liquide synovial des bourses séreuses péri
articulaires. Elles peuvent évoluer sur un mode aigu ou chronique. La
position à genoux n’est pas une position de travail naturelle. Sans
protection, à cause de la pression continue sur les articulations du
genou, l’hygroma du genou peut apparaître.
Les atteintes vasculaires
Les atteintes vasculaires par vasoconstrictions, comme celles
rencontrées dans l’ostéonécrose du semi-lunaire et du scaphoïde, sont
dues à des contraintes comme les vibrations, le froid, et sont majorées
par les bruits intenses. La dysplasie artérielle, dont l’anévrysme
artériel avec emboles associés, fait partie des atteintes vasculaires
comme dans le syndrome du marteau hypothénar. Cette atteinte est
consécutive à la répétition de chocs sur le talon de la main. Ces
traumatismes entraînent des lésions artérielles, notamment au niveau
de la terminaison de l’artère ulnaire, et de l’arcade palmaire
superficielle qui sont les plus exposées (Figure 1).
L’artère ulnaire, après sa sortie du canal de Guyon, est très vulnérable.
Il s’agit du court segment entre l’artère ulna palmaire et la première
artère digitale (collatérale interne du 5ème doigt), qui à ce niveau n’est
protégée que par la peau, le tissu cellulaire sous-cutané et une partie
de l’aponévrose palmaire superficielle. Elle passe en avant du bec de
l’os crochu qui se comporte comme une enclume, favorisant
l’exposition au traumatisme. L’artère ulnaire se termine par l’arcade
palmaire superficielle qui présente deux portions: une portion interne,
terminaison de l’artère ulnaire, qui peut donner l’ensemble des artères
digitales dans 1/3 des cas et, une portion externe (Von Kuster et Abt,
1980), branche radio-palmaire de l’artère radiale, plus grêle
(Duverger et al, 2004).
Les atteintes du cartilage et des disques
Les phénomènes mécaniques de pression, flexion-extension répétées,
et torsion sont, avec les vibrations, les contraintes principales
supportées par les structures articulaires. Les atteintes qui en résultent
sont de type dégénératif, par usure discale, méniscale ou
cartilagineuse. Le disque vertébral, élément anatomique déformable
mais incompressible, et élément de stabilisation des vertèbres entre-
elles, est soumis à des pressions importantes (contraintes variables
selon la position du tronc). Il est plus large et plus sollicité aux étages
les plus bas. Le noyau du disque subit des forces vers l’arrière lors de
la flexion du tronc. En cas de fragilisation du disque, il y a un risque
de hernie discale.

Singe : (mémoire curzile)


Les TMS ont des signes cliniques variés. Elles peuvent être mises en
évidence par différents symptômes tel que la douleur, picotements, la
raideur, la diminution de la motricité, des troubles de la coordination
ou encore une perte de force. Cependant, la composante commune à
toutes ses pathologies est une douleur intense et lancinante associée à
une gêne fonctionnelle survenant lors ou en dehors de l’activité
professionnelle. Au toucher, la zone concernée est sensible et
douloureuse même en passif.
Dans un premier temps, la gêne est localisée à une articulation. Elle
est déclenchée lors de certaines activités de travail et disparait à leurs
arrêts. Au cours du temps, le maintien de ses mouvements et/ou
positions douloureuses accentue progressivement ces complications.
La gêne devient douleur. Elles vont, dans un premier temps, se limiter
à la vie professionnelle puis vont atteindre la vie personnelle et le
quotidien de la personne. Le sommeil peut être perturbé et le moral de
la personne affecté. Non traités, les TMS peuvent évoluer vers un
handicap sérieux.
Cette évolution lente des TMS permet de les dépister rapidement et
d’intervenir avant qu’ils deviennent irréversibles. Cependant, les
différents signaux d’alertes du corps ne sont pas toujours pris aux
sérieux : « c’est rien, ça passera ! ». Les absences se font de plus en
plus importantes. A partir d’un certain niveau, lorsque les salariés
commencent à s’habituer à leurs douleurs, le retour complet à un état
sans gènes et sans douleurs n’est plus possible.

Les causes :
Les causes directes et les facteurs de troubles musculo-squelettiques Si
les TMS sont majoritairement associés aux activités rencontrées dans
les secteurs agricole ou industriel, ils sont également apparus dans le
secteur tertiaire. L’apparition de TMS est signe d’une altération du
geste professionnel. Ce geste recouvre trois dimensions :
biomécanique, cognitive et psychique. Ainsi, il convient de bien
distinguer les causes et les facteurs d’apparition du risque de TMS.
Les facteurs sont les éléments qui vont jouer sur la probabilité
d’apparition des TMS. Ils n’expliquent pas l’origine de la maladie. Ils
vont contribuer, de manière individuelle ou collective, au
développement des TMS. L’exposition combinée à plusieurs de ces
facteurs accroît généralement le risque d’apparition des TMS. Causes
et facteurs de TMS peuvent donc se cumuler. La première cause de
TMS identifiée touche l’organisation et l’environnement de travail :
possibilité de contrôle, clarté de la tâche, relations interpersonnelles,
rythme de travail, délais imposés, etc. Le cadre de travail va créer les
conditions d’exposition. Il est donc nécessaire d’agir, par exemple, sur
les horaires de travail, les modalités d’organisation, etc. En effet, pour
prévenir les TMS, on agit sur les causes et non sur l’individu : on
accompagne l’individu. Si la réduction des effectifs au sein d’un
service conduit, le cas échéant, à reporter la charge de travail sur
d’autres agents, le risque de TMS doit être évalué et des mesures de
prévention définies. Les TMS sont des maladies liées à une
combinaison de facteurs biomécaniques (ce qui se voit) et
psychosociaux (ce qui se vit) qui s’expriment au sein d’une
organisation de travail. Les facteurs biomécaniques liés au poste de
travail (contraintes physiques) tels que les contraintes posturales
(position assise prolongée), le travail en force, le port de charges
lourdes, les mouvements répétitifs, l’usage d’outils vibrants à main,
peuvent jouer un rôle sur l’apparition de TMS. Parmi ces facteurs, on
retient généralement la force déployée, l’angulation, la durée, la
répétitivité et le maintien d’un geste ou d’une position. Les facteurs
psychosociaux peuvent également avoir un impact : contenu du travail,
pression temporelle, climat social, absence d’autonomie, absence de
soutien, niveau de fatigue et de stress, etc…

LES FACTEURS DE RISQUE :


M20153118
. Les facteurs de risques des TMS
Les facteurs de risques sont de 2 natures : les facteurs de risques
intrinsèques et les facteurs de risques extrinsèques. La réduction de la
prévalence de cette maladie passe prioritairement par une amélioration
des conditions de travail et une limitation de ces risques.
a. Les facteurs de risques intrinsèques
Les facteurs de risques intrinsèques sont en lien avec le patrimoine
génétique des individus et leurs antécédents médicaux. Il est admis
que le diabète, ou une fracture du poignet sont des facteurs de risque
de survenue du syndrome du canal carpien.
Si l’activité professionnelle et domestique joue un rôle important dans
ces TMS, la différence aussi nette entre les genres pourrait impliquer
également l’imprégnation hormonale. La période de grossesse et le
post-partum exposent à l’apparition plus fréquente d’une autre
tendinite, la tendinite de De Quervain (Read et al. 2000).
La capacité fonctionnelle des tissus mous, ainsi que la résistance au
stress, diminuent avec l’âge.
La force musculaire notamment diminue à partir de 40 ans. Par
ailleurs, les TMS augmentent avec l'âge (Woolf and Pfleger, 2003;
Hagen et al., 2011). Cependant, même si l’accumulation à l’exposition
due à l’ancienneté est à prendre en compte, les régulations dans le
travail peuvent, lorsqu’elles sont possibles, limiter les conséquences
du travail par une répartition appropriée des tâches entre les
opérateurs.
.b. Les facteurs de risque extrinsèques
Les facteurs de risques extrinsèques renvoient aussi bien aux loisirs
(sport, musique, etc..) qu’aux habitudes de vie domestique (ménage,
couture, jardinage…) ou professionnelle.
Les contraintes professionnelles qui favorisent la survenue des TMS
sont de nature physique (biomécanique), psychosociale et
organisationnelle.
Si les contraintes biomécaniques peuvent être communes aux activités
pratiquées dans le cadre professionnel ou non, les contraintes
psychosociales et organisationnelles sont, elles, à relier au contexte
professionnel.
Les principales contraintes biomécaniques sont représentées par les
mouvements en force, les postures extrêmes (par exemple, travailler
avec les bras au-dessus des épaules, de torsion du tronc...), la
répétitivité élevée des gestes (Barnhart et al., 1991).
Dans les contraintes physiques, on retrouve aussi :
- Le type de tâche,
- Un défaut d’ergonomie lié au matériel, aux équipements, ou au
poste: une forme d’outil inadaptée, un dimensionnement des postes
mal adapté aux caractéristiques anthropométriques des salariés .Cela
réduit la sensibilité et la dextérité manuelle et, l’opérateur devra, pour
obtenir le même niveau de performance, serrer davantage l’outil ou la
pièce, Les vibrations qui en dehors de leur effet sur la vasoconstriction
artérielle augmentent la force de préhension et la charge musculaire
des muscles de l’avant-bras (Akesson et al., 1995; Bovenzi et al.,
2000),
- Le froid (Pienimäki 2002; Carpentier 2005 ; Ganemy et al., 2006) :
un travail à une température inférieure à 15°C favorise l’apparition des
TMS,
- L’éclairage qui, lorsqu’il est inadéquat, peut contribuer à l’apparition
de TMS en contraignant à une posture pénible (Aptel et al., 2011).
L’organisation conditionne le poids des charges à porter, leur volume,
conditionne la répétitivité des gestes etc… Elle détermine donc les
sollicitations mécaniques et est importante à prendre en compte. Par
ailleurs, elle pèse aussi sur les facteurs psychosociaux et le stress.
Les contraintes psychosociales (Mac farlane et al., 2000 ; Hauke et al.,
2011) sont représentées, notamment, par un travail sous contrainte de
temps, une absence ou une insuffisance de temps de récupération, une
forte demande psychologique, les exigences attentionnelles liées à la
tâche, un faible soutien social au travail (de la part des supérieurs
hiérarchiques ou des collègues), l'absence ou l'insuffisance de marges
de manœuvre individuelles et collectives (Herin et al., 2012) ,
l'incertitude de l’avenir professionnel, l’insatisfaction au travail
(Bongers et al., 1993).
Par ailleurs, la capacité des systèmes de réparation pour lutter contre
les TMS peut être limitée par les réactions de stress. Le temps
nécessaire à la récupération fonctionnelle s’allonge alors. En effet,
lorsqu’il est chronique, le stress augmente la fréquence des TMS et
modifie leur expression.
Facteur de risque
Guide pratique :
Des facteurs organisationnels L’organisation, le fonctionnement et les
mécanismes à l’œuvre dans le service déterminent l’activité de travail
et les conditions d’exercice du geste professionnel, conditions
biomécaniques et psychosociales.
Une incapacité à faire de plus en plus importante L’installation de
lésions tissulaires irréversibles se traduit par une incapacité à faire de
plus en plus importante pour des activités de plus en plus légères,
notamment pour les gestes simples de la vie quotidienne. Elle résulte
d’un manque de récupération et de variation de l’activité gestuelle.
Facteur de risque
Dossier TMS BP...
L’origine des TMS est multifactorielle. Les facteurs professionnels
occupent une place importante dans la survenue de TMS. Ils sont
souvent liés à une répétitive des gestes, des efforts excessifs, des
postures inconfortables maintenues longtemps. Ils sont aussi liés à
l’organisation du travail et à la situation des salariés.
Ainsi, trois types de facteurs jouent un rôle dans la survenue des
TMS :
• des facteurs biomécaniques associés aux contraintes physiques :
postures, travail en force, port de charges lourdes, mouvements
répétitifs, usage d’outils vibrants à main, travail au froid ;
• des facteurs psychosociaux et des facteurs liés à l’organisation du
travail. Ces derniers peuvent avoir des effets indirects sur le niveau
d’exposition aux risques biomécaniques (environnement et ambiance
de travail, conception des équipements et des produits, outils, modes
de rémunération, qualité des relations avec les collègues ou les
supérieurs hiérarchiques, horaires de travail, temps de pause, passage
en flux tendu, normalisation, qualité…). Dans ce contexte, le stress
peut favoriser la survenue d’un TMS. Une pression temporelle accrue
(flux tendus, juste-à-temps, zéro stock), l’accroissement des
contraintes de productivité, l’intensification du travail, peuvent être à
l’origine de stress chronique et d’une augmentation de la pénibilité.
• des facteurs individuels comme l’âge, le sexe et les antécédents
médicaux. Si le rôle de l’âge est net pour certaines affections, il est
beaucoup moins évident pour d’autres. Plusieurs études montrent des
fréquences plus élevées chez les femmes, mais les comparaisons entre
sexes restent difficiles en raison des spécificités des métiers exercés
par les femmes et les hommes.

Traitements :
Le traitement Il est d’ordre médical :
Repos, antalgiques, infiltrations locales de corticoïdes.
Ou chirurgical.
Ou prévisionnels
Le guide pratique :
1/Prévention des TMS :
Il est nécessaire d’agir sur les causes d’apparition de TMS dans le
service (organisation du travail, conception, procédures, situations de
travail, outils, gestion des ressources humaines, maintenance et
achats). La démarche de prévention n’a pas pour objet d’agir sur les
facteurs individuels. Cette prévention passe par une évaluation des
risques propres à chaque unité de travail et à la mise en œuvre
d’actions portant sur l’étude ergonomique des postes de travail et sur
l’aménagement des postes, le choix d’équipements adaptés, sans
oublier l’organisation du travail. Il est également possible de proposer
aux agents des mobiliers adaptés, des sièges réglables, en amont de
l’apparition de TMS. Il est donc nécessaire d’agir à trois niveaux5. En
amont de la manifestation des troubles, la « prévention primaire »
passe par des actions visant à réduire l’apparition de nouveaux cas de
troubles dans la population apte au travail. L’enjeu est de créer ou
maintenir des conditions de réalisations du travail favorables au
développement de la santé et des compétences. La « prévention
secondaire » a pour objet de mettre en place des actions consécutives à
l’identification d’atteintes ou de difficultés pour les populations
exposées (situations invalidantes). Son enjeu est d’éviter
l’aggravation, l’apparition de nouveaux cas et de retrouver des
conditions de travail favorables au développement de la santé et des
compétences. Enfin, la démarche de prévention doit également
s’inscrire sur le terrain de la « prévention tertiaire ». Il s’agit alors
d’actions de maintien dans l’emploi en cas de pathologies avancées
rendant difficile la réalisation du travail (cas individuels résultant
parfois de phénomènes collectifs) et de gérer le risque de rupture de
l’activité de travail des personnes et populations en grande difficulté
pour réaliser leur travail.
2/La prévention du TMS :
Mémoire
Considérant le maintien et la promotion de la santé, on tiendra compte
des points suivants :
Veiller Equilibrer les périodes d’activité physique et de récupération.
On préférera le mouvement aux positions statiques. Le but est
d’obtenir un mélange de périodes d’activité, les charges sont
importantes, et de périodes de relaxation.
Eviter la surcharge. Pour éviter la surcharge efficacement, il faut
réduire la force nécessaire et la répétition.
Éviter la manutention manuelle. Dans le cas elle ne pourrait Ittre
totalement Evitée, l’exposition sera limitée par la mise en place de
mesures ergonomiques et par des modifications de l’organisation du
travail ; les employés seront informés et formés pour qu’ils puissent
contribuer ‡ diminuer le risque global.
On Evitera que la charge soit trop faible. Pour maintenir la capacité
fonctionnelle, une charge appropriée doit s’exercer sur les organes de
la locomotion.
I la " charge idéale " varie d’un individu ‡ l’autre en fonction de sa
capacité fonctionnelle et de ses ressources individuelles.
Le but premier de l’ergonomie est l’adaptation des conditions de
travail ‡ la capacité du travailleur. Les capacités Élevées des employés
ne devront pas servir de prétexte au maintien de mauvaises conditions
et ambiances de travail. Par conséquent, il est particulièrement
important de tenir compte des facteurs qui interviennent, notamment
de l’E, du sexe, du niveau de formation, des connaissances concernant
le poste. Les conditions de travail doivent Ittre telles qu’aucun
employé ne court de risque d’aux charges physiques sur son lieu de
travail Certains Eléments fondamentaux influent sur la charge
physique sexeras sur l’employé son poste de travail: Les exigences de
la tâche compte tenu des gestes études postures de l’employé ;
La conception de l’espace de travail ;
L’aménagement des appuis ;
Les exigences visuelles ;
La disposition des commandes et des affichages
La séquence gestuelle exigée par la tache
L’organisation travail/repos
Les charges énergétiques compte tenu de la force, de la répétition et de
la durée exigée par la tache ;
L’aménagement de la charge mentale en augmentant la maitrise et
l’enrichissement des taches.
De manière secondaire on peut aussi développer la capacité des Tires
humains vis-vis de la tache par l’entrainement et la formation
professionnelle. La possibilité de développer les capacités d’exécution
d’une tache ne doit pas servir de prétexte au maintien de mauvaises
conditions ou ambiances de travail. La sélection des travailleurs en
fonction de leur capacité individuelle sera limitée aux situations
exceptionnelles.
Pour réussir, la prévention des risques sanitaires associés ‡ l’exercice
d’une tache nécessite une approche progressive et planifiée :
Analyse des conditions de travail ;
Évaluation des facteurs de risque professionnels ;
Etude/mise en place de mesures permettant de diminuer les facteurs de
risque par une conception ergonomique du poste de travail (prévention
au niveau des conditions de travail) ;
Mise en place de mesures visant ‡ diminuer les facteurs de risque en
intervenant dans le comportement des employés (prévention au niveau
du comportement) ;
Coordination des mesures de prévention pour tous les sujets concernés
;
Discussion de méthodes de prévention alternatives ;
Application spécifique et planifiée des méthodes de prévention ;
Mesure et évaluation des résultats.

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