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Fiche synthèse UE 2.

Généralités processus traumatiques

Définitions
Traumatisme : dommage physique subi par un corps humain, lorsqu’il est brutalement soumis à des
quantités d’énergie qui dépassent le seuil de tolérance physiologique, ou lorsqu’il est privé d’un ou
plusieurs éléments vitaux

Processus traumatique : ensemble de phénomènes ou d’agressions externes plus ou moins violentes


qui vont porter atteinte à l’intégrité de l’organisme en entrainant à la fois des réactions locales et des
réactions générales

Traumatisme intentionnel Traumatisme non intentionnel


-Tentative de suicide -Accident du travail
-Agression -Accident de la route

Mécanismes physiques Mécanismes psychiques


Libération de formes spécifiques d’énergie En lien avec le contexte et la vulnérabilité
intolérables à l’organisme. Agression mécanique, psychologique de la victime. Le traumatisme est
chimique, thermique, électrique, irradiante subi, imprévu et souvent violent. Peut déclencher
sentiment de peur chronique, anxiété, stress
post-traumatique

Fractures

Définitions
Fracture : rupture de continuité d’un os
Polyfracturé : présente plusieurs fractures
Polytraumatisme : un traumatisme au moins met en jeu le pronostic vital

Causes
-Traumatique : directe (fracture au point d’impact), indirecte (fracture à distance du point d’impact)
-Spontanées
-Fractures de fatigue

Siège des fractures


Siège des fractures
-Fracture diaphysaire : au niveau du corps de l’os
-Fracture épiphysaire : au niveau de l’extrémité sup ou inf de l’os
-Fracture métaphysaire : au niveau du cartilage de conjugaison (enfant),
au niveau de la métaphyse (adulte)
-Fracture apophysaire : au niveau des vertèbres

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Types de fractures
-Fracture complète : le trait de fracture est visible de part et d’autre de la corticale
-Fracture incomplète : limitée à une seule corticale avec présence d’une continuité des deux
fragments osseux
-Fracture fermée : pas de contact du foyer osseux avec l’extérieur
-Fracture ouverte : ouverture de la peau et contact du foyer avec l’extérieur (risque infectieux)
-Fracture stable : le maintien des fragments osseux dans leur axe anatomique est possible par une
contention plâtrée
-Fracture instable : peu de contact entre les fragments osseux, la contention plâtrée seule est souvent
insuffisante pour traiter la fracture

-Entorse : lésion ligamentaire occasionnée par une mobilisation excessive de l’articulation


-Luxation : se définit comme une perte de congruence (désaxé) de l’articulation (ou des surfaces
articulaires)

Traits de fracture

Cas particuliers
-Fracture engrenée : impaction des fragments l’un dans l’autre
-Fracture par tassement ou écrasement : exemple tassement vertébral, fracture du calcanéum après
chute avec réception sur les talons
-Fracture avec arrachement des apophyses : exemple traumatismes sportifs avec arrachement des
insertions tendineuses avec un fragment osseux

Symptômes des fractures Lésions associées


-Douleur -Lésions cutanées (fractures ouvertes)
-Impotence fonctionnelle -Lésions vasculaires et nerveuses
-Déformation -Lésions tendineuses
-Œdème, hématome -Lésions ligamentaires
-Lésions associées -Lésions articulaires
-Lésions possibles des organes voisins pour patient polytraumatisé

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Consolidation osseuse
-Phénomène de réparation du tissus osseux après fracture qui se déclenche spontanément
-Délai de consolidation variable en fonction de l’âge, pathologies du patient, type et lieu de fracture,
traitement choisi
-Durée 45 jours à 3 mois
- >3 mois : retard de consolidation
>6 mois : pseudarthrose

Traitement des fractures


-Réduction : repositionner les fragments osseux dans leur position anatomique dans le cas de
déplacement
-Contention : une fois réduite, fracture doit être contenue pour maintenir les fragments immobiles
dans leurs rapports anatomiques normaux. Permettre la formation du cal osseux et sa consolidation.
Technique orthopédique : attelle ou orthèse, plâtre ou résine, traction collée ou trans-osseuse
Technique chirurgicale : ostéosynthèse : vis, plaque, broches, clous, fixateur externe
-Traction : application d’une force d’extension, obtenue en fixant au membre traumatisé un poids
suspendu. Elle permet de réduire, aligner, immobiliser les fractures et soulager la douleur
Traction exercée dans l’axe du membre, poids dans le vide
Traction collée : la force de traction s’exerce par l’intermédiaire de bandes collées sur la peau du
patient. De courte durée à but antalgique en première intention
Traction trans-osseuse : la force de traction s’exerce sur une pièce osseuse par l’intermédiaire d’une
broche qui traverse l’os. De longue durée jusqu’à sa consolidation
-Ostéosynthèse : intervention chirurgicale consistant à réunir les fragments d’un os fracturé à l’aide
de pièces métalliques (broches, vis, plaques). Accélère la récupération fonctionnelle et permet la
mobilisation précoce du membre fracturé

Complications
-Embolie graisseuse : constituée de gouttelettes graisseuses provenant de la moelle osseuse d’un os
fracturé

-Syndrome des loges : complication par compression vasculaire et nerveuse de la contention plâtrée.
Urgence en traumatologie. Augmentation pathologique brutale de la pression intramusculaire dans
une loge non extensible d’un muscle d’un membre inférieur ou supérieur. Signes cliniques : douleur,
fourmillements, refroidissement du membre, cyanose des extrémités, œdème, hypoesthésie.
Traitement : ablation du plâtre, aponévrotomie de décharge (ouvrir la peau et libérer le muscle pour
qu’il s’étende)

-Syndrome de Volkmann : rétraction ischémique irréversible des longs fléchisseurs des doigts,
aboutissant à une main caractéristique en forme de griffe

-Infection, douleur, complications liées au décubitus


-Déplacement secondaire de la fracture : prévention par une bonne immobilisation, surveillance par
des contrôles radiologiques réguliers
-Retard de consolidation : absence de cal dans les délais normaux de consolidation, fragments restant
mobiles
-Cal vicieux : constitution d’un cal mais consolidation en mauvaise position
-Pseudarthrose : persistance d’une mobilité anormale du foyer de fracture avec création d’un cal
fibreux non ossifié, douleur, mouvements de faible amplitude

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Cas spécifiques
Lésions médullaires
-Lésion médullaire : est responsable de signes neurologiques déficitaires en dessous du siège de la
lésion. Plus la lésion est haute dans colonne vertébrale, plus il y aura de séquelles

Types de lésions médullaires


-Commotion : micro-lésions de la moelle susceptibles de récupération avec le temps
-Contusion : lésion incomplète mais en général définitive (les chances de récupération sont minimes)
-Section : une nécrose hémorragique avec un œdème des régions environnantes. Aucune
récupération n’est possible

Troubles
-Paraplégie : paralysie complète ou incomplète des 2 membres inférieurs
-Tétraplégie : paralysie plus ou moins complète des 4 membres
-Parésie : désigne une atteinte incomplète. Mouvements possibles mais faibles
-Paralysie flasque : associée à une hypotonie musculaire (atteinte motricité)
-Paralysie spastique : associée à une hypertonie musculaire (atteinte motricité)
-Atteintes de la sensibilité
-Atteinte des fonctions neuro-végétatives : impacte le contrôle et la régulation des grandes fonctions
automatiques de notre organisme

Déficits selon les différents niveaux


-C1 à C2 : tétraplégie + atteinte vitale. Survit si dépendance respiratoire totale, état grabataire mais
conscience conservée
-C3 à C4 : tétraplégie avec conservation de la mobilité au niveau du cou et du haut des épaules. Pas
d’autonomie respiratoire. Fauteuil électrique avec commande au menton
-C5 : tétraplégie avec possibilité de flexion du bras. Capacité respiratoire réduite. Commande
manuelle du fauteuil électrique
-C6 à C7 : tétraplégie avec extension des poignets possibles. Capacité respiratoire réduite mais
autonome. Fauteuil roulant manuel avec attelles et aides aux transferts
-C7 à L2 : paraplégie
-En dessous de S3 : marche possible mais atteinte uro-génitale et fécale

Traumatisme crânien
-Lésions crânio-cérébrales : potentiellement grave à court ou long terme pouvant entrainer des
troubles de la conscience allant jusqu’au coma

-Coma : état d’inconscience associé à des perturbations neurologiques plus ou moins importantes
Stade 1 : patient dit en coma vigile (si on le stimule de manière importante on peut avoir quelques
réponses motrices, peut montrer signes de douleurs)
Stade 2 : coma léger (on peut avoir réponses mais inadaptées aux stimulations)
Stade 3 : coma profond (score de Glasgow <8, mouvement reflexes)
Stade 4 : coma dépassé (aucune réponse aux stimulations)

-Score de Glasgow : évaluation de l’état de conscience,


observations oculaires, verbales et motrices
TC sévère : Glasgow < 8
TC modéré : Glasgow compris entre 9 et 12
TC léger : Glasgow supérieur à 12

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Thorax
Volet thoracique (volet costal) : se caractérise par un traumatisme avec au moins 3 cotes adjacentes
fracturées en deux points
Signes : hypoxémie, hypercapnie, épuisement respiratoire
Complications : détresse respiratoire aiguë, pneumothorax, hémothorax

Fracture du col du fémur, PTH


Signes cliniques facture déplacée du col fémoral
-Raccourcissement du membre inférieur
-Pied en rotation externe
-Adduction du membre (membre qui se rapproche de l’axe médian du corps)

Risque post-opératoires immédiats d’une PTH : luxation, hémorragie, douleur


Risque post-opératoires tardifs d’une PTH : luxation, infection

Plaies

Définition
Plaie : effraction de la barrière cutanée par un agent vulnérant, survenant par coupure, écrasement
ou abrasion

Description des plaies


-Lit de la plaie : lieu de perte de substance. Lieu où se rencontrent milieux stérile et non stérile
-Berges de la plaie : lieu stratégique de cicatrisation
-Peau péri lésionnelle : boule de cristal de la cicatrisation. Peau péri lésionnelle desséchée engendra
une augmentation de la surface de la plaie

Types de plaie
-Dermabrasion : plaie superficielle par cisaillement ou frottement avec atteinte de l’épiderme
-Coupure : plaie franche par instrument tranchant : franche et linéaire
-Plaie arme blanche ou à feu : plaie pénétrante (ponctiforme, entrée/sortie)
-Plaie délabrante : plaie contuse (mal limitée)
-Amputation : perte de substance (avulsion, amputation)
-Plaie vasculaire ischémique : plaie profonde pénétrante ou délabrante (lésion distale, douleur,
pâleur, froideur, paralysie, pouls)

Phases de cicatrisation
-Phase exsudative ou détersion
-Phase proliférative ou bourgeonnement
-Phase de différenciation ou épidémisation

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4 stades
• Plaie nécrosée
-Pour cause une ischémie tissulaire, soit un arrêt de la vascularisation
-Se présente sous forme de plaque noirâtre et cartonnée
-Sujet à s’infecter

• Plaie fibrineuse
-Résultante des processus inflammatoires et exsudatif (suinte)
-Aspect jaunâtre, en forme de petite plaques filamenteuses
-Bloque processus de cicatrisation en empêchant les fibroblastes de s’implanter sur le lit de la plaie

• Plaie bourgeonnante
-Aspect rouge, tissus en bonne voie de cicatrisation
-Signe d’une bonne vascularisation qui permet migration et implantation des fibroblastes

• Plaie épidermisée
-Fin de cicatrisation
-Rester prudent et surveiller si la cause de son apparition n’a pas été identifiée

Pansements
-Dispositif médical destiné à être appliqué sur une plaie
-Ils ont pour but de crée un milieu chaud et humide favorable à la cicatrisation
-Ils permettent d’isoler une plaie de l’infection et de protéger des chocs tout en permettant un
échange gazeux

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Brûlures

Degré des brûlures


Brûlure : lésion produite sur le corps, par brûlures thermiques, électriques, chimiques, irradiations

• 1er degré
-Destruction de l’épiderme (coup de soleil)
-Rougeur, léger œdème
-Évolution spontanée en une semaine

• 2ème degré superficiel


-Atteinte des couches profondes de l’épiderme
-Rougeur, douleur, phlyctènes
-Évolution en une à deux semaines sans cicatrice

• 2ème degré profond


-Atteinte de la couche basale et du derme
-Rougeur, absence de retour capillaire, douleur variable, suintement et fond blanchâtre
-Épithélialisation possible en 3 à 6 semaines avec cicatrice

• 3ème degré
-Destruction complète de l’épiderme, du derme et extension sous cutanée
-Destruction des follicules pileux, glandes sudoripares et sébacées

Superficie
-Face interne de la main : 1%
-Règle des 9 de Wallace à
-Tables de Lund et Browder

Critères de gravité Soins initiaux


-Surface touchée -Refroidissement : 5 min à 15° avant d’appeler le 15
-Degré -Contre indiqué si état de choc, délai >1h
-Localisation -Pas percer phlyctène sans matériel stérile
-Terrain (antécédents)
-Lésions associées

Règle de remplissage
-Pour lutter contre hypovolémie
-Formule de Parkland : premières 24h -> 4mL x poids patient x pourcentage de brûlure. Moitié du
volume total administré dans les 6h. 2ème jour -> 2mL x poids patient x pourcentage brûlure

Complications Conséquences et suites


-Infection -Traumatisme violent et brutal
-Déshydratation -Prise en charge psychologique est mise en place rapidement
-Hypothermie -Réhabilitation familiale, sociale et professionnelle
-Hyper métabolisme -Brûlure génère des séquelles fonctionnelles et esthétiques
-Insuffisance rénale -Suivi en centre de rééducation spécialisé permettra de limiter les séquelles
-Choc hypovolémique -Séquelles physiques pourront être reprises en chirurgie réparatrice

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Méthode ABCDEF

Significations
A (airway) : voies respiratoires et protection de la colonne cervicale
B (breathing) : respiration, ventilation, oxygénation
C (circulation) : arrêter le saignement
D (diasbility) : état fonctionnel, neurologique
E : (exposure) : environnement, température corporelle
F (family) : traumatisme psychologique, gestion famille et environnement

Airway
-En cas de détresse vitale chez une personne traumatisée, première priorité est de libérer les voies
aériennes tout en protégeant le rachis cervical avec collier cervical rigide

-Aspiration pharyngée
-Libération temporaire des voies aériennes (tube nasopharyngé de Wendel ou canule oropharyngée
de Guedel)
-Libération et sécurisation des voies aériennes (intubation orotrachéale ou cricothyroïdoyomie)
-Si impossible : cricothyroidotomie ou coniotomie : en cas d’intubation impossible chez un patient en
train de mourir d’asphyxie, donne accès à la trachée pour assurer ventilation efficace

Breathing
-Chez personne traumatisée grave, apport O2 essentiel
-Épanchements pleuraux doivent être détectés dès la prise en charge et traités par drainage pleural
-Une fois drain posé, contrôle radiologique effectué

Signes cliniques de détresse respiratoire : dyspnée, tachypnée, tirage, respiration paradoxale,


cyanose (lèvres bleues), sueurs

Lésions thoraciques
-Volet costal
-Contusion pulmonaire
-Fracture de côtes
-Rupture du diaphragme
-Plaie soufflante du thorax : pronostic vital engagé
-Pneumothorax
-Hémothorax massif : pronostic vital engagé, pose de drain thoracique
-Hémothorax simple : poumon partiellement collabé, sang dans l’espace pleural

Examens complémentaires : radio thorax, échographie pleurale (épanchement), gaz du sang

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Circulation
Signes cliniques d’une hémorragie

Sites d’hémorragie
-Thorax : hémothorax (radio du thorax)
-Abdomen : hémopéritoine (échographie FAST)
-Pelvis (radio du bassin)
-Membres (notamment fémur)

Objectifs
-Pour une coagulation correcte, il faut T°>35°, plaquettes, GR et facteurs de coagulation
-Tant que l’hémorragie n’est pas contrôlée, il faut limiter le remplissage au minimum, nécessaire à
atteindre l’objectif tensionnel sans dépasser
-Gagner du temps
-Éviter triade létale : hypothermie, acidose, coagulopathie

Disability
Traumatisme crânien : atteinte de la boite crânienne et/ou de son contenu par agression physique
mécanique. Peut être responsable de lésions cérébrales graves
-Importance diagnostic et traitement rapide, anamnèse (horaire traumatisme, délai pec, déficit neuro)
-Score de Glasgow : troubles de la conscience
-Les traumatisés crâniens sont souvent des personnes polytraumatisées (rechercher lésions associées)

Traumatisme du rachis : atteinte mécanique d’un ou plusieurs segments de la colonne vertébrale


et/ou de son contenu : la moelle spinale et ses racines
-Pronostic fonctionnel, vital
-Syndrome queue de cheval : ensemble des racines émergeant du cône médullaire sont atteintes

-Lésions vertébrales osseuses : trait de fracture simple, fracture par tassement, par éclatement
-Lésions disco-ligamentaires : entorse, luxation, hernie discale
-Lésions médullaires : compression, commotion, contusion, trans-section
-Lésions radiculaires : compression, arrachement
-Mécanismes : hyper flexion, hyper extension, compression, distraction, rotation, section, pénétration

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Exposure
Hypothermie : baisse de la température centrale <35°
-Modérée entre 32° et 35°, sévère entre 28° et 32°, profonde <28°

Étiologie
-Hémorragie
-Environnement froid
-Brulure
-Coma, paralysie : perte de capacité à produire de la chaleur par exercice musculaire

Conséquences
-Cardiovasculaire : tachycardie puis bradycardie, baisse du débit cardiaque, FV
-Respiratoire : hypoxie tissulaire, encombrement bronchique
-SNC : baisse du débit sanguin cérébral
-Milieu intérieur : acidose métabolique, diminution métabolisme hépatique, déshydratation,
hyperglycémie, insuffisance rénale

Family
Traumatisme psychique : choc exercé sur le psychisme par un agent psychologique extérieur et
entraînant des perturbations psychologiques transitoires ou durables
-Génère un sentiment de mort
-Sentiment de culpabilité
-Altération du sentiment d’appartenance

Stress : réponse de l’organisme consécutive aux différentes sollicitations exercées sur lui

Stress aigu : réaction immédiate à un événement traumatique

État de stress post-traumatique : développement de symptômes spécifiques faisant suite à exposition


à un événement traumatique (appelé ESPT ou PTSD)
-Symptômes : reviviscence (souvenir répétitifs, flashback), irritabilité, troubles du sommeil, tendance
à se blâmer, évitement des pensées ou souvenirs

CUMP : cellule d’urgence médico psychologique


A pour but de réguler la crise, garantir espace de pensée dans la catastrophe, aider le sujet à
reprendre la maitrise. Elle est déclenchée par le médecin du SAMU

Defusing
-Plutôt individuel, immédiat
-Objectifs : soulager la souffrance psychologique, rassurer, modérer les réactions au stress, aider à
assumer l’événement, repérer les sujets à suivre

Débriefing
-Se réalise en présence des personnes ayant vécu l’événement
-Du lendemain à quelques jours après l’événement
-Objectifs : partager autour de l’événement, atténuer les effets du traumatisme

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Chute de la personne âgée

Définition et épidémiologie
Chute : action de tomber ou de glisser au sol indépendamment de sa volonté

Épidémiologie
30% des pa > 65 ans chutent dans l’année
50% des pa > 80 ans chutent une fois par an

Causes
-Malaises
-Traitements médicamenteux et EI (hypotension, hypoglycémie, foule de médicaments)
-Environnement : habits et chaussons inadaptés, mobilier, obstacle, conditions locales dangereuses
(éclairage, animaux, salle de bain)

Conséquences traumatiques
-Fractures : col du fémur, de l’humérus, poignets, côtes, vertèbres
-Plaies, contusions, hématomes : superficiels et peu graves, cicatrisation longue car peau fragile

Complications
-Osseuse (fracture), contusions et hématomes
-Déshydratation, hypothermie, rhabdomyolyse, escarre
-Pneumopathie
-Phlébite
-Confusion
-Syndrome post chute

Syndrome post-chute
Syndrome post chute : complication fonctionnelle aigue des chutes à l’origine d’une incapacité
motrice et/ou cognitive

Signes évocateurs syndrome post chute


-Désadaptation posturale : rétropulsion en station debout, appuis podal postérieur, hypertonie
oppositionnelle
-Réduction des activités : perte des initiatives, refus de mobilisation, peur, anxiété, perte de confiance
en soi
-Syndrome de régression psychomotrice : confinement au domicile, peur de sortir, rétropulsion à la
station debout, marche précautionneuse, mains agrippant aux meubles

Pronostic
-Évolution réversible si syndrome post-chute est pris en charge précocement (<2 mois)
-Si absence de prise en charge, évolution défavorable

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Soins pré et post op

Soins pré opératoires


Pré opératoire : période de prise en charge du patient avant l’acte chirurgical et durant laquelle
plusieurs soins seront réalisés jusqu’au départ du patient au bloc opératoire

-Consultation avec le chirurgien


-Consultation avec l’anesthésiste
-Admission du patient
-Bilan clinique : prise des constantes
-Bilan paraclinique sur PM : ECG, radio, scanner, échographie, IRM, bilan biologique sur PM (permet
de dépister anomalies, état hydratation et nutrition, fonction rénale, coagulation, groupe sanguin,
présence infection)
-Préparation digestive : alimentation légère la veille au soir, à jeun (12h solide, 6h liquide, pas fumer,
pas de chewing-gum), prémédication ou traitements avec un fond d’eau
-Préparation cutanée : veille de l’intervention (hygiène buccale, retirer appareils, vernis et maquillage,
tonte chirurgicale et douche antiseptique selon protocole), jour de l’intervention (douche
antiseptique, hygiène buccale)

Soins post opératoires


-De la salle de bloc en SSPI : durée obligatoire de 2h
-Arrivée dans le service : communiquer, observer le patient, évaluer et agir en fonction de son état
clinique, mettre sonnette à portée de main, mettre barrière de sécurité, prendre connaissance des
transmissions écrites
-Surveillance risques liés à l’anesthésie : fonction respiratoire, état de conscience, perturbations
hémodynamiques, hypothermie, rétention urinaire aigue, nausées et vomissements, arrêt du transit
intestinal
-Risques liés à la chirurgie : hémorragie, infectieux, douleur, altération de la mobilité, reprise du
transit intestinal, complications liées au décubitus

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