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Allotropie : Propriétés qu'ont certains corps de se présenter sous plusieurs formes ayant des propriétés physiques
différentes. Le fer, principal constituant de l'acier, a comme caractéristique de posséder deux structures cristallines
différentes.
Austénite : Solution solide de carbone dans le fer.
Bainite : Ferrite sursaturée1 de carbone (0,006%) + cémentite (agrégat2). La Bainite est un composant de trempe.
Cémentite (ou carbure de fer : Fe3C) : Constituée de molécules composées d'atome de fer et d'atomes de carbone.
Conductibilité : Aptitude d`être traversé facilement par la chaleur.
Constituants : Substances mises en évidence à l'observation microscopique. Si un constituant d'un alliage est homogène,
il est formé d'une seule phase. S'il est hétérogène, il comporte deux phases, au moins.
Déformations : elles résultent et varient avec les charges appliquées sur les objets. Elles sont mises en évidence par la
variation des dimensions et peuvent être élastiques ou plastiques. Exemples : allongement, raccourcissement,
fléchissement, torsion, glissement...
Ductilité : c'est l'aptitude qu'a un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre.
La ductilité est une propriété déterminante pour les matériaux devant être déformés à froid (emboutissage, pliage...).
Elasticité : elle caractérise l'aptitude qu'a un matériau à reprendre sa forme et ses dimensions initiales après avoir été
déformé. Un ressort, chargé normalement, a un comportement élastique. La propriété contraire est la plasticité.
Etat gazeux : C'est l'état dans lequel les molécules sont séparées les unes des autres par des distances grandes par
rapport à leur diamètre. Il est impossible de déterminer à un instant donné la position exacte et la vitesse de chacune
des particules (mouvement chaotique : désordonné). Il est caractérisé par la non conservation du volume.
Etat liquide : Il est plus ordonné que l'état gazeux. Chaque atome limite, par le volume qu'il occupe, les positions que
peuvent prendre ses voisins. Les molécules de liquide possèdent une liberté de translation, rotation et vibration.
Etat solide : Il est caractérisé par une disposition (arrangement) ordonnée des atomes suivant un réseau tridimensionnel
dit cristallin régit par des forces de cohésion3. C'est un état de compacité4 maximale et de coordinence5 bien définie.
Ferrite : Solution6 solide de carbone dans le fer.
Fusibilité : Aptitude de passer de l`état solide à l`état liquide.
Homogénéité : un matériau est homogène s'il possède, en tous points, les mêmes propriétés chimiques et physiques.
La plupart des métaux et des alliages sont considérés comme homogènes. Le bois et les composites ne le sont pas, ils
sont hétérogènes.
Hypoeutectiques : Ensemble des fontes ayant un pourcentage de carbone inférieur à l'eutectique.
Hypoeutectoïdes : Ensemble des aciers ayant un pourcentage de carbone inférieur à l'eutectoïde.
Hypereutectiques : Ensemble des fontes ayant un pourcentage de carbone supérieur à l'eutectique.
Hypereutectoïdes : Ensemble des aciers ayant un pourcentage de carbone supérieur à l'eutectoïde.
Isotropie : un matériau est isotrope s'il présente les mêmes caractéristiques mécaniques dans toutes les directions de la
matière. Les métaux et les alliages sont généralement isotropes. Les matières plastiques, les matériaux composites et le
bois ne sont pas isotropes.
Malléabilité : Cette propriété est identique à la ductilité mais appliquée à la compression. L'aluminium, le cuivre, l'or,
certains laitons et certains aciers inoxydables sont très malléables (A% > 35 %) et acceptent des emboutissages profonds.
Martensite : Solution solide sursaturée de carbone. La martensite est un composant de trempe.
Minerai : Généralement tous les métaux ne se trouvent pas à l'état natif (état pur) dans la nature mais sous forme de
roche, terre appelée minerai. Seuls quelques métaux (Au, Ag…) peuvent se trouver à l'état pur.
Le minerai est une combinaison d'un métal ou de plusieurs métaux avec d'autres éléments tels que 02, C etc. En plus, il
contient de l'eau d'hydratation. Le minerai est une substance minérale qui baigne dans une substance appelée gangue.
Les minerais qu'on rencontre dans la nature sont, entre autres, sous forme d'oxydes7.
Phases : On appelle phases les substances homogènes composant un alliage. Les phases sont des métaux purs, des
solutions solides ou des combinaisons chimiquement définies.
1
Condition chimique où une solution contient plus de soluté qu'elle ne peut en dissoudre normalement
2 Réunion d'éléments distincts qui forment un tout
3 Propriété d'un ensemble dont toutes les parties sont solidaires ; solidarité.
4 Dont les éléments sont très rapprochés les uns des autres ; dense.
5 Nombre d'atomes voisins situés à proximité d'un atome, dans les trois directions de l'espace.
6 Mélange liquide homogène d'une ou plusieurs substance(s) solide(s), liquide(s) ou gazeuse(s)
7 Composé résultant de la combinaison d'un corps avec l'oxygène.
Quelques définitions et Typologie des systèmes de production 1/122
Plasticité : un matériau, qui ne reprend pas sa forme et ses dimensions initiales après avoir été déformé, est dit plastique.
La pâte à modeler a un comportement plastique. La plupart des métaux et des alliages ont un comportement élastique
sous charges modérées et plastique sous charges excessives.
Résilience : Résistance d’un métal aux chocs.
Troostite : Structure lamellaire très minces de ferrite et de cémentite. La Troostite est un composant de trempe.
Ténacité : Résistance à la rupture d'un métal.
Avant l'extraction du métal de son minerai, ce dernier subit une préparation au préalable qui consiste au :
1. Concassage des gros morceaux à l'aide de concasseur rotatif, à mâchoires ou à marteaux ;
2. Broyage pour obtenir du minerai encore plus fin ;
3. Triage, lavage.
Cuivre + nickel = Reconnu pour ses propriétés anticorrosives et d'antifouling (une peinture dite « antisalissure »).
Cupronickel Il possède de bonnes caractéristiques mécaniques. Souvent utilisé dans des milieux marins mais
Cu Ni10 Fe1 Mn aussi pour la fabrication de pièces de monnaie.
On les retrouve, soit discrètement dissimulés dans un appareil électroménager (engrenages), soit au contraire bien visibles
(feux arrières d’une automobile). Ils sont présents sur les grands marchés comme l’électricité, l’électrotechnique,
l’automobile, l’électroménager, l’outillage et les loisirs.
1
Qui n'a pas de forme cristallisée ou dont la structure propre n'est pas décelable par l'observateur sans instruments.
2
Qui ne peut être fondu.
3
Qui peut se faire ou se porter dans les deux sens.
4
Vulcanisation : opération consistant à incorporer du soufre au caoutchouc afin d’améliorer sa résistance en lui conservant son
élasticité.
5
Qui ne conduit pas (ou peu) l'électricité mais laisse s'exercer les forces électrostatiques
Désignation des métaux 5/122
Familles Désignations Utilisations
Polycarbonates PC Vitrage, CD, matériel médical
Polyamides PA Roues dentées, paliers, ventilateurs
Electrotechnique, électroménager, bouteilles, films, barquettes pour
Polyesters saturés PET, PBT
micro-ondes
Polyoxydes de
PPO Automobiles, micromécanique, carters
phénylène
PSU Aéronautique, électrotechnique, robinetterie
Polysulfurés
PPS pièces techniques, matériel médical, pompes
Polyoxyméthylènes POM pièces mécaniques, engrenages
Polyfluorés PTFE, PVDT anticorrosion, lubrification, glissement, isolation électrique
Les principaux thermodurcissables et leurs emplois
5.1. Les phénoplastes (PF, UF) et les aminoplastes (MF, MP)
Ces résines ont en commun les propriétés suivantes : faible prix, rigidité, tenue thermique, stabilité dimensionnelle dans
le temps, qualités diélectriques, mais sont faibles en contraintes dynamiques.
On les utilise le plus souvent chargées de poudre minérale sous forme de :
▪ pièces moulées : isolants électriques, poignées de casseroles, vaisselle...
▪ stratifiés : laminés décoratifs, circuits imprimés...
▪ colles.
5.2. Les polyesters insaturés (UP)
▪ Les UP non renforcés sont utilisés comme vernis, liants et adhésifs,
▪ Les UP renforcés (90 % de l’emploi de ces matériaux) sont employés dans la fabrication des piscines, cuves, coques
de bateaux, carrosseries...
5.3. Les polyépoxydes (EP)
On les trouve sous forme liquide, pâteuse ou solide. Ils sont utilisés en :
▪ Résines : articles de sport, coques, pièces pour l’aéronautique...
▪ Adhésifs : collage de béton, de métaux, de plastiques...
▪ Poudres à mouler : isolation électrique...
▪ Peintures et vernis ;
▪ Composites hautes performances.
5.4. Les silicones (Si)
On les trouve sous forme de pâtes, graisses, fluides, résines ou d’élastomères. On les utilise dans les circuits imprimés, les
joints d’étanchéité, les tétines de biberons, les agents de démoulage...
5.5. Les polyamides (PI)
Ils sont utilisés sous forme de :
▪ films : isolants électriques, supports de jauges de déformations...
▪ poudres à mouler : cônes de réacteur, engrenages, allume-cigares...
LES MATÉRIAUX COMPOSITES
La recherche permanente des performances techniques jointe au besoin d’optimisation et d’allégement de certaines
structures a motivé l’utilisation puis le développement de matériaux spécifiques dont la composition et les caractéristiques
ont été adaptées à la solution technologique des problèmes à résoudre.
Les matériaux composites ont été développés dans cet état d’esprit.
L’idée de base est d’associer dans une même masse des matériaux différents par leurs natures chimiques et géométriques
afin d’augmenter les performances globales du point de vue mécanique, physique et/ou chimique ainsi que de faciliter la
mise en œuvre.
Il est possible de distinguer deux grandes classes de matériaux composites :
• Les composites « grandes diffusions » : Les plus courants qui, pour un coût modéré, apportent des propriétés
mécaniques intéressantes mais restent - sauf cas d’espèce - inférieures à celles des métaux. Il s’agit pour l’essentiel de
l’association renfort fibre de verre-résine polyester ;
• Les composites « hautes performances », qui apportent des caractéristiques mécaniques spécifiques supérieures à
celles des métaux et utilisent généralement des renforts fibres de carbone ou d’aramide (kevlar) avec des résines
époxydes. Les coûts de ces matériaux sont élevés.
*Soudabilité
*Usinabilité
Symboles
Ils se présentent souvent sous la forme de pièces
Significations Utilisations
moulées, certains peuvent être usinés.
PLASTIQUE = POLYMÈRE + ADJUVANTS + ADDITIFS
THERMOPLASTIQUES
Polymère = Résine (constituant de base)
CA Acétate de cellulose TB TB Plus vieux plastique (1905). Peignes, jouets
Adjuvants = Renforts, antioxydant … ABS Acrylonitrile-butadiène-styrène B F Carrosserie Auto. Articles ménagers
Additifs = Colorants, lubrifiants, ignifugeants … PMMA
Polyméthacrylate de méthyle
TB F Transparent. Vitres, optiques d’éclairage
(PLEXIGLAS)
On distingue deux catégories principales de plastiques :
PA6/6 Polyamide type 6-6 (NYLON) TB B Engrenages, coussinets
Les thermoplastiques PA 11 Polyamide type 11 (NYLON) TB B Canalisations
PC Polycarbonate TB B Transparent. Visières de casque. Bols de robots
Les thermodurcissables
PE hd Polyéthylène haute densité TB TB Poches plastiques, récipients
PE bd Polyéthylène basse densité TB TB Flacons, bidons
1- Les thermoplastiques PTFE Polytétrafluoréthylène (TÉFLON) B No Joints, patins de glissement
n Robinets, engrenages
Sous l’action de la chaleur, ils arrivent à une phase pâteuse POM Polyoxyméthylène (DELRIN) TB TB
PP Polypropylène TB TB Tuyaux, bouteilles
et peuvent être moulés. Après solidification, ils peuvent à
PS Polystyrène M TB Emballages électroménagers
nouveau être chauffés et devenir liquides ou pâteux. PSB Polystyrène résistant aux chocs B TB Carters électroménagers
PVC U Polychlorure de vinyle (rigide) TB TB Canalisations
2- Les thermodurcissables PVC P Polychlorure de vinyle (souple) TB TB Tuyaux, gaines isolantes
Sous l’action de la chaleur, ils ne peuvent devenir pâteux THERMODURCISSABLES
Plus vieux des thermodurcissables (1907).
qu’une seule fois. Après solidification, si on les chauffe à PF 21 Phénoplaste (BAKÉLITE)
Isolant électrique et thermique. Vernis de bobinage
nouveau, ils gardent leur état solide. EP Époxyde (ARALDITE) Selon la Enrobage, colle puissante
charge
UP Polyester Carrosserie, cuves. Bonne tenue mécanique
PUR Polyuréthanne Pare-chocs, volants
B) LES ELASTOMERES :
ÉLASTOMÈRES
Ils se présentent sous la forme de pièces très élastiques,
NBR Butadiène-Acrylonitrile (PERBUNAN)
Joints, membranes,
joints d’étanchéité, membranes, pièces d’amortissement EPM Éthylène-Propylène
Essuie-glaces, amortisseurs
des chocs. FPM Fluorocarbone Soufflets, pneus …
FKM Élastomère fluoré (VITON)
On appellera liaison le nombre de type de pièces qui empruntent le chaînon. Ce nombre sera exprimé en unité de
manutention (nombre de pièces, de palettes).
Situation problème : Les produits passant par les postes de production :
• Ne passent pas obligatoirement dans le même ordre ;
• Ne passent pas obligatoirement dans tous les postes.
Définitions
Ligne de fabrication Lorsque les flux de matières utilisent les postes dans un ordre invariable d'une gamme
(Gamme de fabrication) à l'autre.
Ilot de production Regroupement de postes de travail traversé par des flux de matières utilisant ces postes dans
un ordre variable d'une gamme à l'autre.
Chaînon Chemin réellement emprunté par une pièce entre deux postes de travail dans l'ordre
chronologique des phases de la gamme. Il peut être emprunté dans un sens ou dans l'autre.
Lot de fabrication Quantité d'articles régis (déterminé) par le même ordre de fabrication. Pour une ressource,
c'est la quantité de pièces transformées entre deux changements d'outillage spécifique.
Lot de transfert Quantité de pièces transmises simultanément d'un poste de travail au suivant.
Indice de trafic It Nombre de déplacements pour acheminer un « encours » d’un poste à un autre. C’est le
nombre de lots de transfert par lot de fabrication.
Nœud Poste de travail d'où émanent plusieurs chaînons
Implantation 12/122
Lot de transfert et lot de production, application pratique
Soit une ligne constituée de deux machines M1 et M2 sur lesquelles les pièces
doivent passer consécutivement.
La taille du lot de fabrication est de 8 pièces, fractionné en deux lots de transfert,
deux bacs de quatre. Dans l'illustration ci-contre, la production sur M1 est déjà en
cours. La pièce n° 3 est en cours de traitement sur M1.
Dès que la pièce n° 4 est achevée sur M1, le premier lot de transfert est complet. Le
lot de transfert est amené auprès de la machine M2, le bac vide avant M1 est placé
derrière afin de recueillir les pièces achevées.
La pièce n° 5 est placée sur M1 tandis que le travail de la machine M2 peut
commencer sur la pièce n° 1.
Objectif
L’organisation de l'implantation des ressources d'une unité de production visant à
structurer et raccourcir les flux de matières.
5.1. Démarche
Données • Inventaire des postes de travail concernés par cette implantation ;
• Gammes spécifiques de fabrication des différentes pièces de la même famille ;
• Inventaire du nombre de lots de transfert par lot de fabrication ;
• Plan de l'atelier où sera implantée l’organisation de ces postes de travail.
Besoin Implantation en îlot ou cellule de production afin de minimiser les encours.
Analyse 1. Tracer la matrice des flux ;
2. Inventorier les chaînons empruntés et déterminer les indices de flux (densité de circulation) ;
3. Déterminer le nombre de chaînons pour chaque poste de travail ;
4. Classer, par ordre d'importance, les postes de travail (le plus important étant celui qui a le plus grand
nombre de chaînons ;
5. Tracer l'implantation théorique (Utiliser la trame à maille hexagonale) et modifier celle-ci en fonction
des croisements de flux qui doivent être évités ;
6. Adapter cette implantation aux locaux prévus (il faut tenir compte des bâtiments, poteaux, zone de
stockage, entrées-sorties, etc.)
Résultat Implantation pratique dans les locaux.
5.2. Exemple d’application
Données • Inventaire des postes de travail : 7 postes repérés A, B, C, D, E, F, G ;
• Contraintes au niveau des postes :
▪ Le poste E nécessite une source d'énergie pneumatique ;
▪ Le poste C est un poste de soudure qui doit être isolé.
• Gammes spécifiques et nombre de lots de transfert.
• Disposition des locaux
Potea
Repère GAMME Indice u
pièce 10 20 30 40 50 60 de trafic
P1 A D B E 25
P2 F B D A G B 43
P3 F B D A 15 Compresseur
P4 A C B 24
P5 A B C D 90
Hypothèse :
La fréquence des lots de fabrication est identique pour toutes les pièces. Les lots de transfert d'un poste
à l'autre représentent toujours le même fractionnement du lot de fabrication.
Besoin
Il s'agit d'abandonner l'organisation en section homogène pour pouvoir créer une cellule de production
capable de recevoir la famille F.
Implantation 13/122
Analyse 1 - Tracer la matrice des flux (utiliser la trame proposée).
2 - Inventorier les chaînons empruntés.
A B C D E F G P1 passe du poste A au poste
D : création d’un chaînon A-D.
G Il faut colorier la case AD…
F
E Pour calculer la somme des chaînons pour le
D poste, il faut lire la matrice suivant la ligne et
la colonne relative à B, et compter, sur cette
C ligne et sur cette colonne, le nombre de
B chaînons rencontrés.
A
3 – Calcul du nombre de lots de transfert.
A B C D E F G
G
F
Entre B et C, il y a 2 E
chaînons produits par D Pour calculer ce nombre de lot de
P4 et P5. L’indice de transfert, il suffit d'additionner tous
trafic est C
les lots de transfert concernant le
……………………... B
poste de travail C sur la ligne et sur la
A colonne correspondante à ce poste :
……………………………..……...
4 - Classement des postes de travail
A B C D E F G
Implantation 14/122
6 - Solutions possibles
Solution 1 Solution 2 Solution 3
Il est intéressant ensuite de vérifier, pour la solution retenue, le flux des pièces découlant de
chaque gamme en indiquant l'entrée et la sortie.
Exemples :
P1 P2 P3 P4 P5
Panneaux
amovibles pour
isoler le poste de
soudure Potea
u
Compresseu
r
Implantation 15/122
Exercice
Dans le souci d’augmenter la productivité, l’équipe de l’entreprise cherche à réduire au maximum la longueur totale des
transferts de la matière en agissant sur la disposition des postes de travail. Vous êtes amenés à proposer une
implantation des postes de travail permettant de fabriquer en série le support (P1), l’axe (P2) et le palier (P3).
Tableau des gammes spécifiques et indices de trafic.
La cellule de production est constituée de 5 postes notés : A, B, C, D et E.
Gamme Indice
Pièce
Phase 10 Phase 20 Phase 30 Phase 40 Phase 50 de trafic (It)
P1 A D C B E 20
P2 C E 30
P3 A C B E 12
Compléter, d’après le tableau des gammes spécifiques et des indices de trafic, le tableau en :
• Inventoriant pour chaque chaînon la somme de ses indices de trafic ;
• Indiquant, dans la zone Z1, le nombre de liaisons de chaque poste ;
• Indiquant, dans la zone Z2, le trafic total relatif à chaque poste ;
• Indiquant, dans la zone Z3, le classement des postes par ordre d’importance.
A B C D E
B
Légende
Z1
A Z3
Z2
2
Représenter, sur le canevas triangulaire ci-dessous, une implantation théorique des postes en prenant en considération
les contraintes suivantes :
• Aucun croisement de chaînons n’est permis ;
• Aucun hors-module n’est autorisé (n’utiliser que les lignes du canevas).
Proposer, sur le plan du local réservé à l’implantation des postes ci-dessous, une
implantation pratique des postes de travail en tenant compte des contraintes suivantes :
• Le poste de travail A nécessite une ventilation importante ;
• Le poste de travail B a besoin d’une source d’énergie pneumatique proche ;
• Prendre en considération le sens d’entrée/sortie du flux matière.
A B C D E
Sortie
produit Plan du local réservé à l’implantation avec
fini repères d’implantation des postes de travail
Implantation 16/122
Manutention : Déplacement de marchandises, de produits industriels ou d'une charge sur de courtes distances.
Convoyeurs
1.1. Les rouleurs
Ces appareils très robustes permettent le déplacement par roulage de charges importantes. Ils sont constitués d'un bâti
métallique robuste qui repose sur des rouleaux.
Les rouleurs doivent être dirigés dans le sens de déplacement de la charge. Ils peuvent être orientables afin de faciliter
la manutention
Risques et prévention
• Dégager les abords du parcours à effectuer ;
• Vérifier le bon état et la résistance du sol ;
• Si la charge est métallique, le glissement doit être évité en interposant entre elle et la chandelle un matériau
approprié ;
• Prendre des précautions particulières sur les plans inclinés ; maintenir la charge (treuil, élingues) pour éviter le recul
pendant la montée ou une accélération brusque au cours de la descente ;
• La manœuvre nécessitant souvent plusieurs exécutants, elle doit être dirigée par un chef de manœuvre.
Elingue
Elingue plate tissée
<
Elingue en câble acier
60°
Charge
Elingue en chaîne
Manutention 17/122
1.2. Les transpalettes
Ils permettent de soulever et de déplacer les charges sur des distances moyennes.
• A utiliser uniquement sur sol horizontal ou à déclivité • Utilisation sur sol incliné admissible :
(Obliquité) inférieure à 2%, ▪ 20% à vide ; 5 à 10% en charge.
• Charge maximale déplacée : 600 kg • Charge maximale : 2 à 3 tonnes
Risques et prévention :
• Interdire le transport de personnes ;
• Dégager les abords du parcours à effectuer ;
• Ne pas prendre de virage brusque et manœuvrer en douceur ;
• S'assurer de la bonne cohésion et de la stabilité de la charge ;
• Risque de coincement ou d'écrasement du corps ou d'un membre contre un obstacle par le châssis, le timon
(Gouvernail) ou les roues (surtout pour la version électrique).
1.3. Les ponts roulants
Appareils de levage destinés à soulever et à déplacer des charges ; ils se
déplacent sur des chemins de roulement parallèles. Leur organe de préhension
(crochet ou autre accessoire de levage) est suspendu par l'intermédiaire d'un
câble et de poulies à un mécanisme de levage (Treuil ou palan) susceptibles de
se déplacer perpendiculairement aux chemins de roulement de l'appareil.
Ils peuvent être commandés manuellement ou automatiquement.
1.4. Palettiseurs
L'une des solutions pour transporter des produits en quantité est la
palettisation : empilage sur une palette de plusieurs couches de produits.
La palette pleine peut alors être prise et déposée grâce à des chariots
"transpalettes" munis de fourches adaptées.
Un palettiseur est un système qui permet d'empiler automatiquement des
produits sur une palette en alternant les « couches ».
Manutention 18/122
Dans les grands entrepôts où de nombreuses charges palettisées sont constituées, des
lignes de conditionnement sont utilisés. La ligne de conditionnement ou de suremballage
est donc constituée d’un palettiseur automatique, suivi d’une machine de houssage ou
d’une banderoleuse (Filmeuse automatique), déposant sur la charge palettisée une housse
obtenue par découpe de gaine préformée en rouleau. Un procédé de rétraction par
chauffage permet à la housse d’épouser la forme de la charge donc de l’immobiliser.
Un palettiseur automatique assure la réception des articles, leur rangement par couche, la
distribution des intercalaires, la superposition des couches et la mise en place d’un bac carton retourné sur la couche
supérieure. Il est entièrement automatisé. Il permet un gain de temps important pour la palettisation de la marchandise
et est utilisé lorsque le nombre de palette à constituer est important chaque jour.
Il existe plusieurs types de palettiseurs qui se différencient par leur cadence de travail (de 20 à plus de 100
palette/heure), leur coût…
• Housseuse automatique : Son rôle est le même que pour la filmeuse, mais ce
matériel utilise du film ou des housses rétractables.
La particularité du film rétractable est d’assurer une parfaite cohésion des produits
lors du transport car ce film se rétracte par la chaleur et « emprisonne » les produits.
Manutention 19/122
Les AVG (Chariots automatiques)
Les AVG sont capables de réaliser les tâches sans intervention humaine. Les AVG se déplacent le long d’un circuit
préétabli et réalisent des prises et des déposes de marchandises à des emplacements précis. Les chariots doivent
connaître à tout moment leur position. Ils utilisent alors un Système de navigation.
3.1. Chariot Filoguidé
3.1.1. Filoguidage par fils
C’est le plus ancien et le plus facile à mettre en œuvre sur le véhicule, mais il Véhicule à guidage
automatique
nécessite d’enfouir dans le sol, effleurant la surface, un fil parcouru par un
Plancher
courant électrique. L’infrastructure est donc lourde et manque de souplesse ;
elle est aussi coûteuse. Par contre, coté robot, c’est assez simple. Le fil au sol
est parcouru par un courant électrique : il crée autour de lui un champ magnétique Champ
cheval » sur le fil. L’avantage de cette technologie est que le capteur fourni un
Fil de guidage
signal analogique représentatif de sa distance au fil. Il faut deux capteurs de
manière à savoir de quel côté du fil le robot s’écarte et de combien afin de corriger sa trajectoire et de suivre le fil. Il est
alors très facile de suivre le fil. Ce système est fiable et continue d'être utilisé pour des nombreuses applications. Mais
leur rigidité impose cependant des limites : tout changement de parcours nécessite la réalisation de nouveaux travaux
dans le sol.
3.1.2. Filoguidage par optoélectronique
Ce filoguidage utilise un trait au sol. Il faut un contraste entre la couleur du sol et celle du
trait, de largeur déterminée. Le dessous du véhicule est équipé d’au moins deux capteurs
réflectifs. Ces capteurs sont constitués d’une diode électroluminescente infrarouge et
d’un phototransistor1 sur le même plan. Ce capteur est fait pour être placé à une distance
précise de la surface réflective. Dans notre cas, il est dirigé vers le sol. Lorsque le sol est
sombre, la lumière n’est pas réfléchie et le transistor reste bloqué. Mais lorsque le sol est
blanc ou clair, la lumière est réfléchie et le transistor saturé. Cela permet d’obtenir un
signal logique représentatif du fait que l’on soit ou non au-dessus du trait à suivre. Cette
technique fonctionne bien à petite vitesse. Mais comme ces capteurs ne peuvent pas
donner d’information relative à la distance au trait, il faut placer davantage de capteurs
si l’on veut aller plus vite, de manière à savoir de combien on s’éloigne du trait en cas de sortie de trajectoire, afin de
corriger avec vitesse et précision.
Cette technique est néanmoins très pratique car elle ne nécessite pas d’infrastructure, le trait est facile à dessiner. Et la
partie électronique n’est pas très coûteuse. L’utilisation d’un microcontrôleur est conseillée afin d’en optimiser le
comportement du suivi de ligne.
3.1.3. Laserguidé (Laserguidage : Guidage par Laser)
Les chariots connaissent leur position par triangulation, grâce à des
capteurs laser placés dans le véhicule et des réflecteurs accrochés aux
murs. Sous condition d'un contact permanent entre les réflecteurs et le
capteur Laser, le circuit réalisé par les chariots peut être modifié. La
technologie laserguidé est plus flexible2 mais plus complexe et onéreuse
(très chère). Le guidage Laser impose notamment une surface qui doit
être dégagée en permanence afin de réaliser la triangulation : une allée
étroite ou une charge encombrante peuvent empêcher son utilisation.
3.1.4. Le filoguidage par caméra
Cette technique utilise une petite caméra en noir et blanc ou couleur, une
webcam suffit.
Cette technique est performante : elle peut anticiper3 les déplacements car la caméra est placée de manière à visualiser
le parcours du trait à suivre. Donc c’est une technique très intéressante.
Cependant le placement de la caméra, l’analyse de l’image et la gestion anticipée du parcours est complexe à mettre en
œuvre. De plus il faut une caméra et un système microprogrammé qui sont plus coûteux que les solutions précédentes
1
Transistor pour lequel la grandeur de commande, outre le courant de base de polarisation, est un flux lumineux.
2
Que l'on peut changer pour adapter aux circonstances.
3
Prendre par avance, prendre les devants.
Manutention 20/122
En général les traitements se font dans des fours portés à haute température. L'opération consiste à assurer d'une part
la fusion du minerai et d'autre part l'élimination des éléments non désirés grâce au contact avec des agents ajoutés
volontairement : le carbone et l'oxyde se combinent en libérant le métal et le gaz carbonique.
Métaux ferreux : Un alliage ferreux est constitué essentiellement de fer (Fe) et de carbone (C). Les aciers ont une teneur
maximale en carbone de 2,1 %. Les fontes ont une teneur en carbone comprise entre 2,1 et 6,67 %. Les aciers et fontes
alliées sont constitués de Fe, C et d’autres éléments tels que silicium, manganèse, nickel, chrome… qui améliorent leurs
qualités.
Fontes
1.1. Haut-fourneau
1 Pierre calcaire blanchâtre ou carbonate de chaux impur qu'on additionne à certains minerais de fer contenant trop d'argile ou de soufre, pour les
aider à fondre.
2
Mis dans le four.
3 Se dit d'un acier ou d'un alliage résistant à haute température soit à la corrosion de divers milieux, soit aux sollicitations mécaniques.
4 Partie réfractaire horizontale d'un four sur laquelle on place les pièces à réchauffer.
5 Pièce réfractaire d'appui d'une voûte ou d'un arc de four.
6 Qui a été porté au blanc lumineux ou au rouge vif par une température élevée : Des braises incandescentes.
Elaboration des métaux 22/122
1.3. Fontes grises à Graphite Lamellaire
La forme lamellaire du graphite fragilise le matériau. Les copeaux se fragmentent lors d’un
usinage sur machine-outil. La micrographie ci-contre vous présente les formes lamellaires
du graphite.
1.4. Fontes à Graphite Sphéroïdal
La forme sphéroïdale du graphite rend ces fontes particulièrement résistantes à la traction
et au choc. Les copeaux se déroulent plus linéairement lors d’un usinage sur machine-
outil. La micrographie ci-contre vous présente les formes sphéroïdales du graphite.
1.5. Fontes blanches
Elles ne contiennent pas de carbone à l’état de graphite. Le carbone est en combinaison
chimique avec le fer (carbure de fer Fe3C).
1.6. Fontes malléables
Elles sont obtenues par traitement thermique des fontes blanches. les propriétés sont
semblables à celles de l'acier faiblement carburé.
* Fontes malléables à cœur blanc : Le carbone a pratiquement disparu. Exemple : le
raccord de tuyaux de chauffage ;
* Fontes malléables à cœur noir : Le carbone s’est regroupé sous la forme de nodule.
Exemple : tambour de frein, carter…
1.7. Fontes alliées
Certaines fontes peuvent être associées avec d’autres métaux pour améliorer certaines
caractéristiques. Exemple : le corps de pompe : EN-GJL 250 + 2%Cu.
Avantages
Elles permettent la réalisation des pièces moulées complexes car elles possèdent une excellente coulabilité.
Elles ont une excellente usinabilité : le graphite jouant le rôle de lubrifiant (mise à part les fontes blanches où le graphite
n’est pas présent). Elles sont très résistantes en compression.
Inconvénients
Les fontes grises lamellaires sont peu résistantes aux chocs. Pour les autres fontes, le problème de résilience est résolu
par la forme non lamellaire du graphite.
Les fontes EN-GJS ne sont pas utilisées autant que les fontes EN-GJL parce que leur coût de fabrication est bien plus
élevé.
Phase de chauffe
Station d’affinage
L’acier provenant du convertisseur ou du four
électrique est transféré toujours à l’état liquide
dans la station d’affinage afin de doser
parfaitement le taux de carbone et
éventuellement les éléments d’addition : chrome
(Cr), nickel (Ni), molybdène (Mo), etc.
1 Affinage : Opération consistant à éliminer les impuretés contenues dans un métal ou un alliage à l'état liquide
Elaboration des métaux 25/122
Métaux et alliages non ferreux
L'aluminium et ses alliages
L'aluminium et ses alliages prennent encore aujourd'hui une place importante dans les différents domaines de
l’industrie. Son utilisation s’accroît de jour en jour grâce à ses propriétés particulières qu'il présente :
• Légèreté et bonne résistance. Cela facilite son utilisation dans la construction mécanique ;
• Bonne conductivité de chaleur et d’électricité ;
• Bonne tenue à la corrosion grâce à la formation en surface d’une pellicule1 très fine ≈ 0,7 µm de Al2O3 (Alumine :
Oxyde d’aluminium) et très résistante qui protège le métal contre les attaques chimiques ;
• Facile de déformation et de soudage.
Dans la nature, l'aluminium est combiné à d'autres substances chimiques
au sein de différents minerais. Le principal minerai d'aluminium est
la bauxite. Dans la bauxite, l'aluminium est présent sous forme d'oxyde
d'aluminium et d'hydroxyde d'aluminium.
La bauxite est attaquée par de la soude à haute température et sous forte
pression. La liqueur obtenue, l’aluminate de sodium, est débarrassée de ses
impuretés puis diluée et refroidie. Cela provoque la précipitation2 d’oxyde
d’aluminium hydraté. L’alumine, poudre blanche, est ensuite récupérée.
L’essentiel de l’alumine ( ≈ 90%) est utilisé pour produire le métal
aluminium. Les 10% restants, parfois appelés alumine de spécialité, ont des
usages non métallurgiques variés comme : traitement de l’eau, fabrication
de produits réfractaires3, céramiques, abrasifs, verres spéciaux, etc.
1.1. Extraction de l'oxyde d'aluminium de la bauxite
L'aluminium métallique ne peut être extrait directement de la bauxite. Celle-ci doit, dans un premier temps, subir un
traitement qui permet d'en tirer de l'oxyde d'aluminium : la bauxite est mélangée à une solution concentrée de soude
qui permet d'obtenir un solide blanc (un précipité). Celui-ci, après calcination (chauffage à haute température) forme de
l'oxyde d'aluminium pur de formule Al2O3.
1.2. Obtention d'aluminium à partir de l'oxyde d'aluminium
L'oxyde d''aluminium est ensuite fondu et porté à environ 1000°C pour subir une électrolyse : il est parcouru par un
courant électrique très intense (plusieurs centaines de milliers d'ampères) qui provoque des transformations chimiques
au niveau des électrodes : il se forme alors l'aluminium métallique liquide.
L’aluminium obtenu a une pureté de 99,2 à 99,9 % et les impuretés essentielles sont : Fe et Si et, en faible quantité, Cu,
Mg, Ti, Na.
Pour l'élaboration de l'aluminium pur à 99,99 %, il est nécessaire de procéder à une deuxième électrolyse.
Cuivre
2.1. L'extraction
La mine n'extrait qu'un mélange de minéraux à faible teneur en
cuivre, qu'il faudra concentrer avant d'en envisager le transport
hors de la zone du complexe minier.
La première étape du traitement des minerais sulfurés4 en vue
de l'obtention de concentrés consiste en des opérations
successives de concassage, broyage, tamisage et triage, qui les
transforment en poudre grossière, sur laquelle on projette de
l'eau. Par un traitement de flottation 5 dans l'eau puis de
décantation6, qui consistent à faire remonter à la surface la partie
la plus riche du minerai pour la séparer des boues qui restent au
fond du bain, on obtient un concentré contenant 25 à 40 % de
cuivre.
Solide Liquide
État pâteux
(solide + liquide)
(
Température
Métal Al Cu Mg Zn Fe
Contraction liquide – solide 7% 5% 4% 3,7% 2,7%
Manque, Coulé court et Malvenu
1.1. Manque
• Manque de matière dans les parties supérieures du moulage
• Température de coulée basse, fluidité et coulabilité insuffisantes
1.3. Malvenu
La pièce, complète, présente des bords arrondis
▪ Défaut de fluidité du métal ;
▪ Défaut de remplissage (sections trop faibles).
1
Rendre quelque chose plus intense, plus vif, intensifier
Défauts des pièces moulées 28/122
Malvenu
Pièce correcte
Manque
RETASSURES
Cavités ouvertes ou fermées à contours rugueux, localisées dans les dernières portions de métal solidifié.
Causes : Contraction de volume subie par le métal liquide et au cours de la solidification.
2.1. Schéma général d’une retassure
La forme et l’emplacement de la retassure dépendent des conditions de refroidissement.
Coulée
Pièce saine
CRIQUE
Déchirure à chaud au cours de la solidification, en présence de contraintes mécaniques. Elle Se développe généralement
dans les parties chaudes.
Exemple : CRIQUE D’ANGLE
Retrait de solidification
+
Concentration de contraintes
SOUFFLURES
Cavités à parois lisses crées et occupées par les gaz
Origine des gaz
• Air entraîné pendant le remplissage et non évacué (perméabilité moule) ;
• Réactions métal liquide ‒ moule/poteyage1 ;
• Gaz formés lors des réactions d’élaboration ;
• Gaz provenant du moule (humidité, agglomérants, additifs, etc.).
1
Enduit sur le moule ou noyau sable a pour but essentiel de faciliter l'écoulement du métal au moment de la coulée. Solidifie la
superficie du moule et évite l'arrachement de particules de sable, tout en donnant un meilleur état de surface à la pièce coulée.
Défauts des pièces moulées 30/122
Fragment de chemise en fonte Condensation de
l’humidité perméabilité moule insuffisante
Pièce en bronze
Remèdes
• Supprimer les sources des gaz ;
• Dégazage avant solidification ;
• Poteyages1 non réactifs ;
• Améliorer l’évacuation des gaz ;
• Évents ;
• Tirage d’air ;
• Perméabilité moule ;
• Contrôler l’humidité des sables ;
• Améliorer le tracé des conduites de remplissage ;
• Turbulences et aspiration des gaz.
1
En métallurgie, action d'appliquer un enduit liquide sur la surface d'un moule métallique ou d'un creuset.
Défauts des pièces moulées 31/122
Obtention des pièces par moulage
Le moulage est un procédé de fabrication qui permet de réaliser des
pièces par coulée du métal en fusion dans un moule. Il est destiné à
la fabrication de pièces de formes compliquées qu’il serait difficile ou
impossible de réaliser par tout autre procédé ou pour la production
à des prix de revient plus intéressants de pièces plus simples.
La plupart des pièces de fonderie sont des ébauches qui sont ensuite
partiellement usinées. en acier coulé
Moulage au sable
C’est le procédé de moulage le plus universel et le plus couramment employé et qui reste toujours très compétitifs avec
d’autres procédés plus modernes. Il permet de couler aussi bien de grosses pièces unitaires que de petites et moyennes
pièces en série, sur chantiers de moulage mécanisés, quel que soit l’alliage. Le moulage peut se faire avec ou sans
modèle. Ce dernier peut être en bois, en plâtre ou métallique. Pour que le modèle puisse être démoulé sans abîmer
l'empreinte, on est amené à les rendre légèrement obliques (Dépouilles). Dans les cas de moulage sans modèle les
empreintes et les noyaux sont obtenus par taillage du sable de moulage.
Les principaux avantages de cette méthode résident dans la rapidité de moulage et le taux de récupération très élevé du
sable. Il est utilisé pour le moulage des pièces en fonte, acier et métaux non ferreux.
Moulage en carapace
Ce procédé utilise des sables mélangés avec des résines thermodurcissables polymérisant 1 au contact d’une plaque
modèle maintenue en température pour que le sable fasse prise sur une certaine épaisseur. Le sable en excès est rejeté
et on sépare du modèle la carapace solide (de 4 à 8 mm d’épaisseur).
Les pièces peuvent être dessinées avec des faibles dépouilles qu’il serait impossible de fabriquer par d’autres procédés
de moulage en sable. Avec ce procédé, et notamment avec la fonte, on obtient des pièces compactes, sans crique, d’un
bel état de surface, avec des contours nets et des arêtes vives. On peut utiliser tous les alliages.
1 Assemblage de plusieurs molécules identiques afin d'en former une plus grosse.
Procédés d’obtention des pièces 32/122
Moulage à modèles perdus
Ce sont les procédés de moulage qui utilisent des modèles en matière
fusible (polystyrène, cire, etc.) restant dans le moule au moment de
sa confection et qui sont éliminés par la suite.
Le maintien des modèles dans le moule permet de simplifier les
opérations de moulage, de supprimer les noyaux et de faire venir plus
facilement des formes complexes. Le démoulage étant supprimée.
1
En parlant d'une matière qui a subi une augmentation de volume.
Procédés d’obtention des pièces 33/122
Moulage en moule métallique ou en coquille
Grâce à l’emploi des moules métalliques, le moulage en coquille présente les caractéristiques suivantes :
• Rigidité de l’empreinte ;
• Grande précision dimensionnelle ;
• Excellent état de surface des éléments moulants ;
• Conductivité thermique élevée des empreintes qui donnent aux pièces moulées des caractéristiques mécaniques plus
élevées de l’alliage coulé. Une vitesse de refroidissement et de solidification plus élevée, donnent un grain plus fin et
une matière plus compacte mais des contraintes résiduelles à l’état brut peuvent nécessiter un traitement thermique
de détente des pièces ;
• Une réduction appréciable des surépaisseurs d’usinage.
Toutefois, signalons que les outillages sont chers. D’où la nécessité de n’appliquer ce procédé que pour des pièces
produites en grandes ou moyennes séries.
Les différents procédés de moulage en coquille sont classés et différenciés suivant le mode de mise en œuvre du métal
liquide.
Exemple de moule en coquilles Volume occupé par la
Trou de coulée
masselotte. Elle sert de
réserve de matière pour
Coquille éviter les défauts
Le métal semi-solide (40% liquide et 60 % solide) est injecté dans une matrice métallique pour ensuite être pressé pour
lui donner sa forme finale. Il s’applique aux alliages légers et se distingue des autres procédés en moules métalliques
par un remplissage très calme de l’empreinte et une solidification sous une pression très élevée (100 MPa et jusqu’à 150
MPa). Cela confère1 aux pièces fabriquées de très bonnes caractéristiques mécaniques grâce à une structure très fine
et à l’absence de porosités.
Les principales pièces concernées dans l’automobile sont, par exemple, les pièces de moteurs (bielles, pistons), de boîtes
de vitesses (boîtiers de différentiels), des pièces de suspension (bras, porte-fusée...) et des pièces de freinage (étriers,
maîtres-cylindres...).
4.5. Moulage en coquille centrifugée
Il est utilisé principalement pour la fabrication de pièces
cylindriques creuses (tuyaux par exemple) obtenues par coulée du
métal liquide dans des coquilles métalliques entraînées en
rotation. La centrifugation présente les avantages suivants :
▪ Accroissement de la propreté inclusionnaire 2 du métal par
l’épuration physique sous l’effet de la force centrifuge
pendant la solidification ;
▪ Métal plus compact ; diminution de certains défauts
(soufflures, inclusions) ;
▪ Structure plus fine et meilleures propriétés mécaniques de
l’alliage ;
▪ Obtention d’une bonne précision dans les formes, réduction
de l’ébarbage3 et de l’usinage des pièces ;
▪ Très grande productivité des installations que l’on peut assez
facilement automatiser ;
▪ Possibilité de faire des pièces bimétalliques, comme des
tuyaux, des cylindres de laminoirs, etc.
Les outillages sont coûteux et il est souhaitable de prévoir les amortissements avec des grandes séries.
Diamètre conseillé :
• Moulage au sable 15 mm environ ;
• Moulage en coquille par gravité 5 mm environ ;
• Moulage en coquille sous pression 1 mm environ.
Matriçage
Réservé aux métaux non ferreux tels que les alliages d'aluminium, de cuivre, de
titane, de nickel, etc., le matriçage est une variante de l'estampage. Dans ce cas la
presse hydraulique lente se substitue au marteau-pilon et la pièce, après
chauffage, est insérée par force dans un outillage (matrice) démontable.
Les matrices portent en creux la forme de la pièce.
Le métal est corroyé (il se déforme en provoquant un resserrement et une
orientation des cristaux dans une ou plusieurs directions privilégiées).
L'excédent de métal file en bavure dans le logement prévu à cet effet. La bavure
est ensuite découpée en suivant le contour de la pièce.
Tréfilage
Le fil est redressé puis passe dans une filière qui lui impose une
déformation par réduction de section. La filière est abondamment
lubrifiée pour assurer le maintien d'un bon état de surface du fil
métallique et pour assurer le refroidissement et contrer l'échauffement
provoqué par l'écrouissage du métal.
L'écrouissage y est important et nécessite un traitement thermique
appelé patentage (type de recuit pour les faibles sections) évitant au fil
d'être trop cassant et améliorant sa plasticité.
Hydroformage Vérin
Un fluide sous haute pression contraint la pièce (plaques, tubes) Matrices
à prendre la forme de l’empreinte de la matrice. L’utilisation d’un
fluide sous pression permet d’appliquer un effort dans des zones
inaccessibles par d’autres moyens. Ce procédé permet donc
d’obtenir des pièces d’une géométrie inédite, notamment des Fluide sous pression
corps creux asymétriques.
Il contribue à une plus grande rigidité et à une résistance
optimale du châssis. Vérins axiaux
Il existe deux principaux types d’hydroformage : Tube
• Hydroformage à matrices fixes : seule la mise en pression du
fluide contribue à l'obtention de la forme finale ;
• Hydroformage à matrices mobiles : les différentes matrices
terminent la déformation une fois qu'elle a été amorcée par la
pression du fluide.
Laminage
Le laminage s’effectue à partir de barres pouvant atteindre une largeur de 2 mètres et un poids de
20 tonnes. De forme rectangulaire et obtenues par coulée semi-continue, ces barres sont réduites à
l’épaisseur désirée au cours de plusieurs passages au sein d’un laminoir à une température de 550°C
environ. Le matériel ainsi prélaminé est ensuite amené à l’épaisseur définitive sur un train ou une
chaîne automatisée de laminoirs à froid (Température ambiante). Les bandes ainsi obtenues sont
ensuite cisaillées en feuillards.
Etirage
L’opération d’étirage à froid (ou calibrage) consiste à passer une barre, issue de l’état brut
de laminage à chaud, dans une filière en réduisant son diamètre pour l’étirer et obtenir
une barre aux tolérances dimensionnelles serrées. Son aspect extérieur en est modifié
avec un état de surface lisse. Ses caractéristiques mécaniques sont également modifiées
par cet étirage. Le durcissement (écrouissage) est la modification la plus évidente
observée sur les caractéristiques mécaniques. Cette opération permet d’obtenir des aciers
étirés ronds de tolérances h9 ou h10 et des carrés, des méplats et des hexagones de
tolérance h11.
Filage
Il consiste à pousser un matériau à travers un trou, ou filière. Cette méthode
permet d'obtenir des produits longs qui peuvent être de formes simples (barre,
tube) ou plus compliquées (profilé pour l'aéronautique ou le bâtiment). La
poussée est généralement fournie par des presses hydrauliques.
Exemples de produits filés en alliage d'aluminium
Filage inverse en conteneur ou filage contenu Filage sur aiguille permettant d'obtenir un tube
sans soudure
Cintrage
Il permet de déformer un tube ou une barre suivant un rayon et un angle donné. Il est utilisé dans de nombreux
domaines : plomberie, automobile, chimie… Il existe différents types de cintrage :
Emboutissage
Il permet d’obtenir, à partir d’une feuille de tôle
plane et mince (Flan), un objet dont la forme n’est
pas développable. La température de déformation
se situe en 1/3 et 1/2 de la température de fusion
du matériau.
Il est très utilisé dans l’industrie automobile, dans
l’électroménager, etc.
L’emboutissage se pratique à l’aide de presses à
emboutir de forte puissance munies d’outillages
spéciaux qui comportent, dans le principe, trois
pièces :
• Une matrice, en creux, épouse la forme extérieure de la pièce ;
• Un poinçon, en relief, épouse sa forme intérieure en réservant l’épaisseur de la tôle ;
• Un serre-flan entoure le poinçon, s’applique contre le pourtour de la matrice et sert à coincer la tôle pendant
l’application du poinçon.
Phase 5 : on procède au « détourage » de la pièce : l’élimination des parties devenues inutiles (essentiellement les
parties saisies par le serre-flan).
Les opérations d'emboutissage posent de gros problèmes de frottement, d'usure et de lubrification.
Pliage
Il consiste à déformer la matière selon un pli (rectiligne).
La machine utilisée (presse-plieuse) est dotée d'une matrice et d'un poinçon.
Frittage
La formation d’un composé fritté
commence par la densification de la
poudre métallique dans une matrice
rigide ayant une cavité de contour plus
ou moins complexe. Dans cette
opération, de hautes pressions sont
exercées sur la poudre dans la cavité de
la matrice, simultanément par le dessous
et le dessus, via plusieurs poinçons de
compression se déplaçant verticalement.
La pression permet aux surfaces des
particules de poudre de s’interpénétrer
opérant ainsi une sorte de soudure à
froid entre les surfaces. Après l’éjection,
les pièces sont suffisamment solides pour
permettre une manipulation ultérieure.
On chauffe la pièce obtenue sans la mener jusqu’à la fusion. Sous l'effet de la chaleur, les grains se soudent entre eux.
Cela forme la cohésion de la pièce. Le cas le plus connu est celui de la cuisson des poteries.
De nos jours, le frittage est utilisé pour obtenir la densification de matériaux céramiques. Il permet de
• Maîtriser la densité de la matière. Comme on part d'une poudre et que celle-ci ne fond pas, on peut maîtriser la taille
des grains de poudre (granulométrie) et la densité du matériau ;
• Obtenir des matériaux durs mais fragiles, à porosité contrôlée, inerte chimiquement (faible réactivité chimique et
bonne tenue aux corrosions) et inerte thermiquement ;
• Maîtriser les dimensions des pièces produites : comme il n'y a pas de changement d'état, les variations de volume et
de dimensions sont peu importantes par rapport à la fusion (phénomène de retrait).
Pièce 1
Pièce 2
Deux cas :
• Soudure Autogène : Le métal qui compose le joint est de même nature que les pièces à souder ;
• Soudure Hétérogène : Le métal qui compose le joint est de nature différente des pièces à souder.
Principaux procédés de soudage
Soudage au gaz (au chalumeau)
C’est un procédé de soudure par fusion où la
chaleur de soudure est produite par la
combustion de gaz. La composition oxygène-
acétylène (oxyacéthylénique) est aujourd’hui
presque exclusivement employée. L’emploi de
flux décapants permet de combattre l’oxydation
en cours de soudage.
On notera qu’une trop forte proportion d’oxygène entraîne une chaleur plus importante mais le risque d’oxydation
augmente.
Son aspect économique et sa rapidité d'exécution font que ce procédé est beaucoup employé par les artisans.
Soudage à l’arc
C’est un procédé de soudure par fusion où la chaleur est produite par un arc
électrique, formé entre le métal de base et l’électrode ou entre deux ou plusieurs
électrodes. Le contact puis le léger éloignement de l’électrode par rapport aux
pièces provoque l’arc électrique. L’électrode est constituée d’un métal dont les
caractéristiques mécaniques, chimiques et physiques sont très proches du métal
des deux pièces à souder.
1
Enrober : Envelopper avec une couche protectrice.
Procédés d’obtention des pièces 41/122
2.2. Soudage MIG (Metal Inert Gas)
Il est très adapté à la petite industrie : facile d’emploi ; arc visible
; pas de laitier ; grande vitesse de soudage ; temps de formation
réduit. Il utilise une électrode fusible (fil se déroulant
automatiquement) travaillant en atmosphère inerte (gaz
protecteur : argon, argon + hélium, etc.) afin de protéger le bain
de fusion.
2.3. Soudage MAG (Metal Active Gas)
Variante du MIG utilisant un mélange de gaz carbonique CO2 et
d’argon adaptée au soudage des aciers de construction au
carbone.
Règle 4 : Afin d’augmenter la longévité des outils, éviter d’usiner une soudure.
Règle 5 : Veiller aux possibilités d’accès du soudeur, du Règle 6 : Songer à des surépaisseurs pour l'usinage
chalumeau ou des électrodes. éventuel des faces après soudage (déformations).
Etc.
Règle 4 : Éviter la déformation des grandes surfaces planes en les renforçant par
des nervures.
L'épaisseur el d'une nervure peut être sensiblement égale à 0,8 fois l'épaisseur
de la surface plane.
Règle 5 : Choisir d'assurer la rigidité et la résistance d'une pièce par l'emploi de
nervures plutôt que par des sections importantes.
Règle 7 : Chaque fois que cela sera possible, remplacer les bossages par des
usinages locaux.
Afin de faciliter la fabrication des moules et de réduire le prix de revient des pièces,
on reporte les bossages à l'intérieur pour les pièces moulées en sable, à l'extérieur
pour les pièces moulées en coquille.
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2.2. Session rattrapage : Compléter le dessin du brut capable de la chape en indiquant les surépaisseurs d’usinage et le
plan de joint (sans représentation de la dépouille).
3.2. Session rattrapage : Compléter le dessin du brut capable du bras de mèche (surépaisseur, dépouille et plan de joint).
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9.2. Session rattrapage : Compléter le dessin du brut capable du support en indiquant les surépaisseurs d’usinage, le plan
de joint et les dépouilles, sachant que l’avant trou de D1 et D2 provient brut du moulage.
Essai de dureté
La dureté caractérise la résistance qu'un matériau oppose à la
pénétration d'un corps dur. (NF A 03-152) Microduromètre
Vickers
La dureté, de symbole général H, caractérise la capacité d'un
matériau à résister au marquage (empreintes, rayures...), à
l'usure et à l'érosion.
Elle peut être évaluée en mesurant une empreinte laissée en
surface par un poinçon agissant sous l'action d'une force Duromètre
connue (essais Brinell, Vickers ou Rockwell) mais aussi par une Shore
hauteur de rebondissement d'un objet très dur sur la surface à Machine pour
tester (essai Shore pour élastomères et plastiques). essai Rockwell
Exemples de machines d'essai de dureté
HV 100 F
HV 50 Hv = 0,189
d²
Vickers HV 30
HV … d +d
Avec d= 1 2
HV 0,01 2
(F en N, a et d en mm)
HV HV100 HV 50 etc.
F(N) 980,7 490,3 …
Essais mécaniques 51/122
HRA
HRC
HRD
Rockwell HRB
HR HRE
HRF
HRG
etc.
3.1. Dureté Brinell (symbole HBW)
Elle est obtenue par calcul. Après essai, on mesure l'empreinte laissée par une bille en carbure (diamètre : 1-2,5-5-10
mm) et la valeur de la charge F appliquée pour obtenir cette empreinte.
Exemple : F ≈ 3 000 daN, d = 10 mm, pendant 20 secondes, symbole HBW 10/3000/20. Utilisation : tous métaux (Norme
NF EN ISO 6506). Temps d'application 2 à 8 s, maintien 10 à 15s.
3.2. Dureté Vickers (symbole HV)
Elle est obtenue par calcul ; le principe est identique au précédent mais avec une pyramide droite en diamant à base
carrée dont l'angle au sommet est de 136°. Utilisation : tous métaux. Variante : essai Knoop (micro dureté, empreinte
en forme de losange, matériaux durs pour petites pièces et fines sections). Exemple : 640 HV 30 (charge 294,2 N ; 10 à
15s ; dureté 640).
3.3. Dureté Rockwell (symbole HR)
C'est l'essai de dureté le plus connu mondialement. Dans ce cas, la dureté, contrairement à Brinell et Vickers, est obtenue
par lecture directe d'une longueur d'enfoncement d'un pénétrateur, bille acier, (S : exemple 60 HRBS) ou carbure (W :
exemple 60 HRBW) et cône diamant (A, C, D, et N). Une précharge (F0) permet de faire une empreinte initiale et, par-là,
d'éliminer les incertitudes propres aux défauts de la surface (norme NF EN ISO 6508).
Echelles de mesure : HRC (ferreux), HRD et HRA avec cônes (pour matériaux durs et très durs : carbures, aciers trempés...)
; HRB (non ferreux et métaux en feuilles) ; HRE, HRF, HRG (métaux doux) ; HR15N, HR3ON, HR45N, HR15T, HR30T, HR45T
(plastiques...).
Atome
Atomes de Atome de de fer
carbone carbone
Atomes de fer
Ferrite : Solution solide Austénite : Solution
solide d’insertion du Cémentite : Composé
d’insertion du carbone
chimiquement défini
dans le fer . carbone dans le fer g.
à 6,67% C
Maxi : 0,02% C à 727° C Maxi : 2,11% C à
1148° C
2.1. Transformation des aciers
Le refroidissement lent de l’austénite dans les conditions d’équilibre permet à celle-ci de se transformer pour donner
naissance à d’autres constituants.
Au cours du refroidissement, l’austénite tend vers un équilibre thermochimique qui s’établit à 727° C. A cette
température, se produit une réaction eutectoïde où l’austénite se transforme en un agrégat de ferrite et de cémentite
appelé acier eutectoïde ou Perlite (0,77% C).
3 cas se présentent :
• Aciers hypoeutectoïdes : L’austénite à moins de 0,77% C se transforme en Ferrite + Perlite.
• Acier eutectoïdes : L’austénite à 0,77% C se transforme en Perlite.
• Aciers hypereutectoïdes : L’austénite à plus de 0,77% C se transforme en Cémentite + Perlite.
2.1.1. Etude de la transformation d’un C40 au cours du chauffage
A la température ambiante : l’acier est constitué de ferrite et de perlite ;
A 727° C : la perlite se transforme en austénite (réaction eutectoïde). Ce point de transformation est noté Ac1 ;
Entre 727° C et 790° C : la ferrite se transforme en austénite au fur et à mesure que la température augmente ;
A 790° C : Fin de transformation de la ferrite en austénite. Ce point de transformation est noté Ac3. La constitution de
l’acier est entièrement austénitique ;
Au cours d’un refroidissement lent, la transformation reprend le chemin inverse, mais les points de transformation Ar3
et Ar1 sont situés à des températures légèrement plus basses.
°C
Austénite
1000° C Acm
A3 Austénite
790° C + Cémentite
Austénite
+ Ferrite A1
727° C
500°
C
Ferrite
Cémentite
Perlite
Ferrite
+ +
Perlite Perlite
1
Qui se produit à température constante.
Traitements thermiques 55/122
Soit 3 échantillons Ø 30x20 en 35 Cr Mo 4 repérés 1, 2, 3 traités (Tableau ci-dessous) ; (voir courbe 1, 2, 3).
Ci-contre, courbes TTT du 35 Cr Mo 4
5.2. Compléter le tableau suivant, d’après les courbes TTT du
35 Cr Mo 4
Température Temps de Température de
Rep.
de chauffage maintien maintien isotherme
1 850° C 30 min 650° C
2 850° C 30 min 500° C
3 850° C 30 min 350° C
Traitement thermique
Le traitement thermique (TTH) a pour but de modifier la structure du matériau pour que celui-ci obtienne les
caractéristiques mécaniques souhaitées pour son utilisation ultérieure.
Schéma d’un TTH
Matériaux Initiaux avec ses caractéristiques initiales.
Maintien en
température
Cémentite
3,63mi
Système
cubique centré
2.87mi
Système cubique
Austénite
à faces centrées
Incidence de la température
Sur la transformation de l’alliage FER–CARBONE, jusqu’à 0.85%, nous devons considérer 3 points appelés Ac1, Ac2 et Ac3.
Analyse du diagramme
Ac1 = 720° C : début de transformation des constituants. T°
Ac2, température de 768° C, perte de magnétisme des aciers
Ac3
ayant un pourcentage de carbone < 0.35% (Point de Curie).
Pour les aciers > 0.35% de Carbone, Ac2 se confond avec Ac3.
Ac3 : fin de transformation, température de 906° C.
Ac2
Les phases de modification du matériau
Un matériau subissant un TTH, passe par 3 étapes : Ac1
Echauffement, Maintien à la température et Refroidissement.
Cela provoque au niveau moléculaire des modifications Durée
importantes. Ces changements moléculaires sont retranscrits O°
dans un graphe, qui, suivant la zone dans laquelle on se trouve, donne un nom à la molécule.
Domaine Liquide
Liquide + Cémentite
Point Eutectoïde
Austénite + Cémentite
Austénite proeutectoïde
Ac3 + Eutectique
(Austénite transformé
+ Cémentite) Cémentite + eutectique
(Austénite + cémentite) Point Eutectique
Ac1
Cémentite proeutectoïde
+ Perlite + eutectique Cémentite + eutectique
Zone (Austénite transformée + Cémentite)
(Austénite transformé
Ferrite
20°C + Cémentite) % de carbone
0,85 1,9 4,3 6,7
Exemples de températures
Points Pour 0.2% de carbone Pour 0.35% de carbone Pour 0.85% de Carbone
Ac1 720° C 720° C 720° C
Ac2 768° C 768° C 720° C
Ac3 850° C 800° C 720° C
T°
Graphe de température Ac3 C D
A-B : Préchauffage ;
B-C : Chauffage ;
C-D : Maintien à la température ;
D-E : Refroidissement. B
Durée
O° A E
Un fil d’acier en C45 (> à 0.4 % de C) est chauffé à 500° (rouge naissant) puis refroidi dans de l’eau froide.
Constatations
Essais
Avant Après
Dureté La pièce se laisse bien limer
Elasticité La pièce se plie Effet de trempe NUL
Résilience Résiste aux chocs
Un fil d’acier en C45 (> à 0.4 % de C) est chauffé à 850° puis refroidi lentement.
Constatations
Essais
Avant Après
Dureté La pièce se laisse bien limer
Elasticité La pièce se plie Effet de trempe NUL
Résilience Résiste aux chocs
1
Le fait de réchauffer un combustible liquide
Traitements thermiques 59/122
L’étude et l’évaluation des forces de coupe présente un intérêt en usinage principalement pour dimensionner les outils
et les éléments de machine-outil (porte-pièce, etc.) mais aussi pour évaluer la puissance de coupe et permettre ainsi le
choix rationnel de la machine.
Cas du tournage
1.1. Efforts de coupe (Fc)
Dans le cas d’un outil à charioter (ci-contre), l’effort radial Fa est
nul (pas d’avance radiale). De plus, la vitesse d’avance Vf est en
général 1000 fois plus petite que la vitesse de coupe. On peut
donc négliger 𝐹⃗𝑓 devant 𝐹⃗𝑐 .
𝐹⃗ = effort de coupe exercé par la pièce sur l’outil ; 𝐹⃗𝑓 = composante liée à l’avance ;
𝐹⃗𝑐 = composante tangentielle de l’effort de coupe ; 𝑉𝑐 = vitesse de coupe ;
𝐹⃗𝑎 = composante radiale de l’effort de coupe ; 𝑉𝑓 = vitesse d’avance.
Cas du perçage
3.1. Efforts de coupe (Fc)
𝐹⃗1𝑓 et 𝐹⃗2𝑓 sont négligeables (devant 𝐹⃗1𝑐 et 𝐹⃗2𝑐 ) et 𝐹⃗1𝑎 et 𝐹⃗2𝑎 sont égaux et opposés (en théorie).
𝐹𝑐 = 𝐾𝑐 . 𝑓. 𝐷
Remarque : Pour le cas d’un avant trou, le diamètre de perçage D est remplacé par
𝐷2 −𝑑 2
où d représente le diamètre de l’avant trou.
𝐷
3.2. Puissance nécessaire à la coupe (Pc)
𝑃𝑐 = 𝐹𝑐 . 𝑉𝑐
• Pc : Puissance nécessaire de coupe en W ;
• Kc : Pression spécifique de coupe (fonction de h et de la matière) en N/mm² ;
• Vc : vitesse de coupe en m/s.
Puissance absorbée (Pm)
Cette puissance sera en fonction du rendement de la machine :
𝑃𝑐
𝑃𝑚 =
𝜂
Les machines traditionnelles (à engrenages) ont un rendement moyen η = 0,6 et les
CN (moteurs à courant continu) ont un rendement moyen de 0,9.
Coefficients spécifiques de coupe Kc
Avance (mm/tr) 0,1 0,2 0,4 0,8
MATÉRIAU USINÉ Kc (daN/mm²)
S 185 – S 275 360 260 190 140
Aciers d’usage général
E 330 420 400 220 160
Acier au manganèse 470 340 240 180
Acier au nickel-chrome 500 360 260 180
Aciers alliés
Acier au chrome-molybdène 530 380 270 200
Acier inoxydable 520 370 270 190
Aciers non alliés C 40 320 230 170 125
EN-GJL 150 190 140 100 70
Fontes Fonte alliée 320 230 170 120
Fonte malléable 240 170 120 90
Laiton 160 110 90 60
Alliages de cuivre
Bronze 340 240 180 130
Rr < 19 110 80 60 40
Alliages d’aluminium
27 < Rr < 37 170 120 80 60
Quelle doit être la puissance du moteur d'un tour // pour réaliser le chariotage en ébauche ?
6.1. Données Kc en N/mm² (Outil carbure et Kr = 75°)
• Matière de la pièce : C45 ; Matière f = 0,1 f = 0,2 f = 0,4 f = 0,8
• Diamètre brut : 58 mm ; E335 4200 3000 2200 1550
• Diamètre ébauché : 52 mm ; C35, C45 3700 2800 2050 1500
• Vitesse de coupe : 120 m/min ; C65 4700 3400 2500 1800
• Avance par tour : 0,3 mm/tr ; Laiton 1400 1000 750 550
• Rendement 0,8.
Bronze 3250 2400 1750 1300
Alu 1400 1000 700 520
6.2. Calculs
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Vitesse de coupe
9.1. Définition
La vitesse de coupe (Vc) constitue la grandeur cinématique de base du couple outil/pièce. Elle est exprimée en mètres
par minute (m/min).
Elle correspond au déplacement en mètres effectué par un point (A) lié à la pièce (tournage) ou à l’outil (fraisage,
perçage) pendant une minute.
Mouvement générateur concerné : mouvement de coupe (Mc).
Principaux paramètres influençant la détermination de Vc
Matière de la pièce à usiner
Usinabilité matière ↗ , Vc ↗
Section du copeau
Capacité de coupe ↗ , Vc ↗
Lubrification
Capacité de coupe ↗ , Vc ↗
Précision rugosité ↗, f ↘
Associée à l’avance f, la pénétration (a) permet de déterminer une autre grandeur géométrique de la coupe : la section
du copeau (S).
En tournage, S = a x f
Conséquences : Remarques :
• Frottement intense outil/pièce qui provoque un • La valeur du copeau minimum est fonction de la
échauffement important, donc une usure accélérée finesse de l’arête coupante et du type d’opération.
de l’outil ; • La valeur du copeau minimum peut affecter, selon
• Risque d’écrouissage et rugosité altérée sur la le type de génération, les valeurs de a et f.
surface générée.
Opération Copeau minimum
Ébauche - écroûtage 1,5
Finition avec acier rapide 0,05
Finition avec carbure métallique 0,15
Durée de vie des outils
Les frottements entre l’outil et la pièce, le contact avec les copeaux, les variations de température provoquent une usure
de l’outil. La qualité des surfaces obtenues dépend directement de cette usure.
L’observation de l’usure sur la face en dépouille et sur la face de coupe permet de déterminer l’état limite de l’usure,
donc de décider du changement d’outil.
Sur un outil carbure, elles prennent plus particulièrement la forme d’une :
13.1. Usure en dépouille VB
Elle s’observe sur la face de dépouille principale et apparaît suivant une bande
striée et brillante parallèle à l’arête de coupe. Elle est due au frottement de la
pièce.
La largeur moyenne de cette bande est notée : VB
La norme fixe comme critère de durée de vie : VB = 0,3 mm
13.2. Usure en cratère kt
Elle s’observe sur la face de coupe et apparaît sous la forme d’une cuvette
créée par le frottement intense du copeau sur cette face.
• La profondeur du cratère est notée : KT ;
• Le critère d’usure retenu pour le calcul des durées de vie est : VB.
13.3. Analyse des critères d’usure
Défaut Illustration Causes Remèdes
Réduire la vitesse de coupe ou
Conditions de coupe inadaptées ;
choisir une nuance plus
Usure en dépouille Outil au-dessus du centre ;
résistante. Mettre l’outil au
Avance inadaptée.
centre. Augmenter l’avance.
Réduire la vitesse de coupe ou
Usure en cratère Conditions de coupe inadaptées choisir une nuance plus
résistante.
1
Qui peut être étiré sans se rompre.
Puissance et durée de vie 66/122
Exercices
1. Calcul de la durée de vie avec Cv, Vc et n connus
Cv = 1010 ; n = -4
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Méthode 2
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Calcul de Cv
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Abaques 68/122
Soit le tournage d'une pièce en C38 avec un outil dont l'angle d'attaque est de 90°. Les paramètres de cet usinage sont :
f = 0,4 mm/tr, la profondeur de passe p = 2 mm, angle de coupe négatif, vitesse de coupe de 20 m/min, rendement
machine 0,7.
Abaques 69/122
Soit le fraisage d'une pièce en aluminium en avec un outil de diamètre 80 mm, Z = 5 dents. Les paramètres d'usinage
sont : f = 0,1254, p = 2 mm, largeur usinée ar = 65 mm et vitesse de coupe de 160 m/min. La pression de coupe Kc est
de 318 daN/mm².
Abaques 70/122
A la différence de l’isostatisme 1èrepartie de la norme qui représente une symbolisation géométrique, l’isostatisme
2èmepartie de la norme est une version plus complète puisque sa symbolisation définit les solutions technologiques
retenues pour assurer la mise en position mais aussi le maintien en position de la pièce.
On appelle cette symbolisation la symbolisation technologique.
Symbolisation technologique (NF E 04-013)
Contact ponctuel Contact surfacique Contact strié Pointe fixe Pointe tournante
Symbolisation frontale
Bride
Triangle équilatéral Clame
Eventuellement, Vérins
Prélocalisation,
Symbolisation projetée Ou éventuellement,
MAP Opposition aux
déformations ou Eventuellement, le contour exact
aux vibrations Détrompeur
de la zone de serrage peut, ,
Anti vibreur
être dessiné et coté sur les plans
Prélocalisation
d’ensemble des montages.
1.3. Symbolisation de la nature de la surface de la pièce
Surface usinée (un seul trait)
Surface brute (deux traits)
Isostatisme : Symbolisation technologique 71/122
Technologie Symbole Désignation usuelle Symbole Désignation usuelle
Pièce d'appui
Touche de prélocalisation
Appui fixe Touche
Détrompeur
Dégauchisseur
Centreur
Centrage fixe Pied Précentreur
Broche
Bride
En général, dispositif de
Clame
Système à serrage MIP et de serrage
Came
symétrique
Sauterelle
Mandrins
Système à serrage Entraineur (système å serrage
Pince
concentrique concentrique flottant)
Expansibles
Appui réglable Appui réglable
Système à réglage
Vérin « Ingersoll » (de Vérin « Ingersoll » (Opposition
irréversible
MIP) aux déformations)
Système à réglage Vis d’appui réglable Vérin
Anti vibreur
réversible axile
Pied conique Pied conique
Centrage réversible
Broche conique Broche conique
1.4. Inscriptions complémentaires
Dans certains cas, afin d'éviter toute ambiguïté, il peut
être nécessaire de :
• compléter le symbole par une indication écrite ;
• coter la position du symbole.
Dispositif de maintien en
Cuvette de mise en position en
1 position à contact ponctuel sur
contact avec une surface usinée.
une surface
Palonnier de maintien en
Vé fixe court de MIP en contact
2 contact avec une surface usinée
avec une surface usinée.
par deux touches
Exemple 2
• Appui sur une face brute par trois touches bombées fixes (cote a et tolérance de
perpendicularité b) ;
• Centrage court et entrainement sur une surface brute par un dispositif à serrage
concentrique et à contacts striés (faible longueur relative des mors).
Exemple 3
• Centrage long et entraînement sur une surface usinée par un dispositif à
pince (tolérance de coaxialité a) ;
• Butée sur une surface usinée par une touche à contact ponctuel (cote b).
Exemple 4 :
• Centrage long sur une surface brute (tolérance de coaxialité a) ;
• Butée sur une surface brute par une touche fixe à contact ponctuel (cote
b) ;
• Orientation sur une surface brute par une touche fixe à contact ponctuel ;
• Serrage s'exerçant sur deux surfaces brutes par deux dispositifs à contacts
ponctuels.
Exemple 5 :
Il est nécessaire de préciser certaines symbolisations technologiques par des inscriptions supplémentaires afin de lever
toute ambiguïté sur le choix de la technologie des éléments de mise en position et de maintien en position.
Mandrin 3
mors doux à
120°
Mf Mf
Mf Mf Mf Mf Mf
Outil Outil à Outil à saigner Outil pelle Outil à fileter Outil à Outil à
couteau charioter d’extérieur dresser charioter droit
coudé d’angle
Mf
Mf Mf Mf
Conditions de coupe : Vc = 25 m/mn, Vcdressage = 0,8×Vc, f = 0,1 mm/tr ; Avance manuelle pour chanfreiner.
Compléter le contrat de phase relatif à la phase 20.
....................................................................................................................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................................................................................................................
Avant-projet de fabrication
Numéro de phase Phase Opération
10 Contrôle du brut
20 Fraisage Surfacer F1 et F2
30 Fraisage Surfacer F7 et F8 • Dans un train de fraises, le calcul de Vf se base
40 Tournage Aléser D1 sur la fraise ayant le plus petit nombre de dents ;
50 Perçage Percer D2 et D3 • Le calcul de N se base sur la fraise ayant le plus
60 Perçage Percer D4 et D4’ grand diamètre.
70 Fraisage Fraiser F3, F3’,F4, F4’, F5 et F6
80 Métrologie Contrôle final
F3 F4
F2 F1
F5 F6
F3 F4
’ ’
D1
D2
6
6
Vc N f Vf a
N° Opération Outils
m/min tr/min mm/dt/tr mm/min mm
1
D
3
Valeurs des cotes fabriquées :
………………………………………………………………
………………………………………………………………
ou ou
D2
Référentiel de MIP :
▪ ................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
▪ ................................................................................................................................................................
B2
................................................................................................................................................................
F1
.....................................................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................
Compléter le contrat de phase partiel relatif à la phase 30 de tournage, concernant uniquement D4, F4, D5, F5 et C, en
indiquant les éléments suivants :
• La mise et le maintien en position ; • L‘ordre chronologique des opérations d’usinage ;
• L’installation des cotes fabriquées (non chiffrées) • Le nom des outils ;
obtenues en finition dans la phase ; • Le matériel de contrôle.
Compléter le croquis de la phase 10, sachant que cette phase est réalisée à partir d’une barre étirée, usinée puis
tronçonnée, en indiquant :
• La mise et le maintien en position ;
• Les cotes fabriquées (dimensionnelle uniquement) ;
• Les outils de coupe.
Mf
.................................................................................................................
1 2 3
................................................................................................................. F1
.................................................................................................................
4
................................................................................................................. 5
.................................................................................................................
................................................................................................................. D1
.................................................................................................................
.................................................................................................................
• Choisir, dans les listes suivantes des tableaux ci-dessous en cochant la bonne réponse, la machine et les outils à utiliser
pour l’usinage du perçage-taraudage de A2 = M8x1,5 : Opération 1 : Percer Ø6,5 ; Opération 2 : Tarauder M8x1,5 ;
Machine Choix Outil Choix
Fraiseuse horizontale Fraise deux tailles
Fraiseuse verticale Foret Ø6,5
Perceuse-taraudeuse Alésoir machine
Tour parallèle Taraud M8x1,5
8.2. Session Rattrapage
Avant-projet de fabrication
N° Phase Opérations
Phase
00 Brut Contrôle de brut
Dresser F2, Dresser F5, Réaliser l’épaulement (F3-D6) et Réaliser la gorge frontale (D4-F6-D5), Aléser D1
10 Tournage
en ébauche ½ finition et finition
20 Tournage Charioter D3 en ébauche et finition, Dresser F1, Chanfreiner C et Aléser-dresser (D2-F4)
30 Métrologie Contrôle final
Compléter l’en-tête du contrat de phase relative à la phase 20 par les informations convenables ;
Référentiel de MIP :
▪ ..........................................................................................................................................
▪ ..........................................................................................................................................
Vc f a N Vf
N° Désignation des opérations Outils Vérificateurs m/mn mm/tr mm tr/mn
mm/m
n
Mettre une croix dans les cases correctes relatives à l’opération d’usinage de D1.
Désignation de l’opération L’outil utilisé La machine utilisée Le vérificateur
Chariotage Couteau Fraiseuse Tampon lisse
Alésage Á aléser Perceuse Comparateur d’intérieur
Perçage Foret Tour Pied à coulisse 1/20
9.2. Session Rattrapage
Avant-projet de fabrication
N° Phase Phase Opérations
000 Contrôle du brut.
100 Tournage Dresser F1 en ébauche et en finition et Charioter D1 en finition.
200 Tournage Dresser F2 en ébauche et en finition, Aléser D3 en ébauche, ½ finition et finition.
300 Tournage Usiner le contour de C1-C2-D2 en finition.
400 Contrôle final.
............................................................................................................
▪ ............................................................................................................
............................................................................................................
Vc f N
N° Désignation des opérations Outils Vérificateurs
m/mn mm/tr tr/mn
Outil à charioter
1 Dresser F2 en ébauche Calibre à coulisse 100 0,2
coudé
................................................................................................................. ...................................... ......................................
2
................................................................................................................. ...................................... ......................................
4
................................................................................................................. ...................................... ......................................
5
................................................................................................................. ...................................... ......................................
……………………………………………………………………………………………………………
………………………..……………………………………………………………………………………………
................................................................................................................................................................................................
Étude de la phase 20. Sur le croquis, ci-dessous, relatif à la phase 20, on vous demande de :
• Mettre en place les symboles technologiques (2ème norme) permettant la mise et le maintien en position de l’arbre
15 en montage en l’air sur mandrin à mors doux ;
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................
Porte-pièce
Porte-pièce Machine
Le porte-pièce (PP) doit permettre la mise et le maintien en position de la pièce/PP ainsi que le PP/machine afin que les
outils utilisés sur la machine puissent réaliser les usinages prévus.
En travail unitaire, la mise en position peut être incomplète. Par contre, en série, la MIP doit être complète.
Technologie des PP
2.1. Petite série
• Eléments standard appartenant à la machine, optionnels1 ou adaptables ;
• Si aucun de ces éléments ne répond aux exigences, un PP simple est conçu à partir d'éléments standard.
2.2. Moyenne et grande série
Deux familles de PP :
• PP standard (Etau, mandrin…) : achetés dans le commerce. En général, ils s'adaptent aux pièces aux formes simples ;
• PP spécialement conçus et réalisés pour une ou plusieurs phases d'usinage. Il en existe deux types :
▪ PP rigides2 ;
▪ PP modulaires3.
PP rigides
Ils sont réalisés d'une façon définitive en éléments mécano-soudés ou assemblés. Les PP rigides sont stockés entre deux
utilisations.
3.1. Conception et architecture
• Eléments de base : corps ou bâti (Semelle)
▪ En acier
par usinage dans la masse (C38, C48, 35CD4 ...) ;
par assemblage mécano-soudé (C10, C18 ...) ;
par assemblage mécanique de profils standard (C38, C48 ...).
▪ En fonte
par moulage dans le cas de plusieurs PP identiques ;
par assemblage mécanique des profils standard (EN-GJL 180 …).
• Règle d'assemblage
▪ Soudé
Mise en position relative des pièces avant soudage ; Eviter les soudures difficiles à réaliser ;
Prévoir une finition de certaines surfaces après T.
Prévoir un traitement thermique après soudage ;
Th.
▪ Mécanique
Prévoir l'emplacement des éléments d'assemblage (Vis, écrou...) ;
Prévoir le positionnement de certaines pièces entre elles (Pied de positionnement, épaulement, rainure…).
3.2. Etude critique des PP rigides
Avantages Inconvénients
• Nécessitent une étude longue et onéreuse (Série unique) ;
• Immédiatement réutilisable (Intéressant pour la série par
• délai important avant le 1er lancement de la fabrication
lot) ;
(Incompatibles avec la flexibilité de production actuelle) ;
• Conception et réalisation de la pièce à usiner.
• Stockage important donc coûteux.
Les PP modulaires
Les PP rigides nécessitent des temps d'études, de fabrication, de traitement thermique, de montage, de réglage et de
retouches très importants.
1 Définition, mise en application de standards (afin d'abaisser les coûts, de faciliter l'utilisation)
2 Action d'acquérir des biens de production (bâtiment, machine, etc.) pour l'exploitation d'une entreprise ; le capital physique ainsi acquis
3 Premier exemplaire d'un modèle (de mécanisme, de véhicule) construit avant la fabrication en série
Montages d’usinage 93/122
• Maintenance réduite par l'interchangeabilité 1
des
• L'aide informatique ;
éléments modulaires.
Inconvénients
• Dans de nombreux cas, il est impossible d'assurer, à
• Investissement lourd ; l'aide d'un système modulaire, une arrivée de lubrifiant
au niveau de la partie active des outils coupants ;
• Les investissements sont importants (Achat de modules
• Rentabilité mise en cause par la fréquence de lancement
standardisés, d’armoires de rangement, de la machine à
des lots ;
laver,…) ;
• À partir d'une étude mécanique détaillée, les pièces d'un
porte-pièce rigide peuvent être spécialement
• Bien sûr, toutes les mises en position prévue au niveau
dimensionnées. Ce n'est pas le cas pour les éléments des
de l'avant-projet d'étude de fabrication ne peuvent pas
PP modulaires. Cette analyse mécanique est bien
obligatoirement être matérialisées par le PP modulaire ;
souvent passée sous silence, voire totalement oubliée
lors de la conception du PP.
Exemples d’éléments de montage d’usinage
Appuis ponctuels
5.1. Touches ponctuelles axiales
• Surfaces brutes
Les touches d’appui sont, en principe, sphériques. La pièce, lors du serrage, prend sa
place avec la formation de petites empreintes sphériques.
• Surfaces usinées
Les touches d’appui sont, en principe, planes. On évite ainsi de marquer la pièce lors du servage. Il
faut toutefois veiller à ce que la pression de contact soit nettement inférieur à la limite élastique et
du matériel de la pièce.
Remarques
Si l’aire de la surface de contact est relativement importante (touche plane large), son action
n’est plus comparable à celle d’une normale de repérage et la mise en position de la pièce
devient aléatoire. On remédie à cet inconvénient en précisant que seule une surface non
concave est admise.
1
Se dit de pièces, d'objets semblables, de même destination, qui peuvent être changés l'un pour l'autre, mis à la place les uns des
autres sans inconvénient.
Montages d’usinage 94/122
• Pour une bonne stabilité d'un appui plan à trois contacts, on recherche que la résultante des forces élémentaires de
contact soit sensiblement confondue avec le centre de gravité G le triangle de sustentation (G était à l'intersection
des médianes) ;
• Entre deux surfaces planes, il est relativement difficile de chasser l'air et d'assurer une portée parfaite. On peut
remédier à cet inconvénient en en rainurant la surface concernée du montage.
Appui linéaire
Un appui liminaire est équivalent à deux normales de repérage. En fonction
des pressions admissibles, on choisit :
• soit deux contacts ponctuels ;
• soit une étroite surface dégagée dans sa partie centrale ;
• soit une étroite surface continue, dans ce cas une spécification
géométrique de forme est nécessaire.
La position des appuis linéaires fixe est donnée par la fabrication du montage.
Centreurs et locating
8.1. Centreurs pour arbres
8.1.1. Centreurs courts
Les centreurs courts éliminent deux degrés de liberté et les conditions à respecter sont
les mêmes que celles des centreurs pour alésages. Le jeu J nécessaires au montage et
au démontage de la pièce limite la précision en coaxialité.
Centreur et locating
Touches palonnées
Certaines formes de pièces ne permettent pas de placer un appui à
l’emplacement théorique d’une normale de repérage.
Dans ce cas, on utilise des appuis palonnés dont l’action de mise en
position est sensiblement égale à celle d’un appui.
La solution technologique représentée est relativement classique. Elle
convient bien pour des touches éloignées.
Serrages concentriques
Les dispositifs à serrages concentriques, autres que le mandrin standard, assurent, à la
fois, la mise en position radiale et le maintien des pièces.
12.1. Pinces tirées
Ces pinces assurent une bonne coaxialité de la prise de pièces avec l’axe de la branche.
Elles présentent toutefois l’inconvénient, lors du serrage, d’entraîner la pièce dans un
déplacement axial relativement important.
Les pinces biconiques se distinguent par une bonne répartition du serrage sur la surface
à maintenir et en particulier le serrage est assuré dans la zone la plus proche de l’outil.
Le système de serrage concentrique Ringspann est composé de rondelles légèrement coniques en acier à ressort.
L’élasticité de rondelles est considérablement accrue par la réalisation de fentes radiales alternées. Elle permet une prise
de pièces par un arbre ou par un alésage cylindrique.
Montages d’usinage 97/122
Principe
Au moment du serrage les pièces sont d’abord centrées puis plaquée sur leur face d’appui.
Défaut de coaxialité : 0,01 max.
Vis et écrou de maintien
La liaison Vis-écrou permet d’obtenir sur la pièce un effort de maintien relativement important en fonction du couple de
serrage exercé. L’extrémité de la vis est sphérique.
Brides
Les brides sont des dispositifs de maintien très utilisées.
17.1. Plaque
Les douilles assurent le centrage des
éléments et déchargent au cisaillement
les vis de fixation.
La fixation des composants se fait avec
des vis CHC.
2 3 1
4
5
1.1.3. Compléter le montage d’usinage de la phase 30 (Taillage) selon la solution choisie en matérialisant la mise et le
maintien en position de la pièce :
2011
2.1. Session normale
2.1.1. Entourer les erreurs de la symbolisation technologique.
2.1.2. Proposer les corrections à côté des erreurs trouvées en redessinant les symboles.
Données montage d’usinage
Silhouette de la pièce
Outil pignon
Support porte-pièce
2.5. Compléter le montage d’usinage de la came relatif à la phase 50 en matérialisant la mise et le maintien en position
par des solutions constructives convenables.
Silhouette
de la came
Semelle
Lardons
Montages d’usinage 102/122
Obtention par enlèvement de matière
Usinage standard
Consiste à obtenir la forme finale par arrachements de petits morceaux de matière (Copeaux). On y compte : sciage,
tournage, fraisage, perçage, rabotage, rectification...
Usinage particulier
L'électroérosion est un procédé d'usinage qui consiste à enlever de la matière dans une
pièce en utilisant des décharges électriques comme moyen d'usinage. Cette technique se
caractérise par son aptitude à usiner tous les matériaux conducteurs de l'électricité
(métaux, alliages, carbures, graphites, etc.) quelle que soit leur dureté. Pour usiner par
électroérosion, 4 éléments sont nécessaires :
Approche de l'électrode (Outil) vers la cathode (pièce). Les deux éléments sont sous tension ;
Concentration du champ électrique vers le point où l'espace outil-pièce est le plus faible ;
Claquage de l'étincelle. La matière de la pièce fusionne localement, se consume. L'outil subit une faible usure ;
Dressage
Outil à dresser d’angle
NF E 66-364
Dressage et chariotage combinés
Chanfreinage
NF E 66-363
Chariotage et dressage combinés
Outil à saigner
Rainurage de petite dimension
NF E 66-366
Tronçonnage de pièces
Outil à tronçonner
Exemple : Débit dans une barre en laminé
NF E 66-368
ou étiré
NF E 66-370
Alésage d’un cône droit de révolution à
partir d’un trou brut ou ébauché
Outil à aléser et à
dresser Alésage et dressage combinés à partir
d’un trou brut ou ébauché
NF E 66-371
Outil à charioter et à
Chariotage et dressage combinés
dresser
Outil couteau
Fraise 3 tailles à
denture droite
Fraise à lèvre
Fraise 3 tailles à
denture alternée
Fraise pour
Fraise conique rainures à Té
Fraise à surfacer
Fraise 3 tailles à Fraise 3 tailles à Fraise à surfacer
denture alternée denture alternée et à dresser Fraise à rainurer
Outils de perçage
Foret
Foret à centrer Fraise à lamer
Meule assiette
1 Arête principale
6 Bec de l'outil
7 Arête secondaire
8 Corps de l'outil
4.3. Angle de pointe r (Epsilon) : Angle mesuré dans Pr entre Ps et l’arête secondaire
Cet angle est choisi en fonction du profil à usiner.
4.4. Angle d’inclinaison d’arête λs (Lambda s) : Angle mesuré dans Ps entre l’arête et Pr
• En ébauche, un angle négatif augmente la robustesse de l’arête de coupe et provoque la
fragmentation des copeaux. ;
• En finition, un angle positif permet d’obtenir une arête de meilleure qualité donc un copeau
minimum plus faible.
Angles de face
5.1. Angle de dépouille α : Angle entre la face de dépouille et Ps
est trop grand, l’arête de coupe est fragile, au contraire s’il est trop petit, on augmente la surface
de contact entre la pièce et la face de dépouille. Cela a pour effet d’augmenter le risque de
talonnage.
5.2. Angle de taillant : angle mesuré entre la face de dépouille et la face de coupe
5.3. Angle de coupe g : angle compris entre la face de coupe et le plan de référence
γ grand : arête fragile, écoulement copeau continu ;
γ petit : frottement important copeau sur face de coupe
γ < 0 : réservé aux outils carbure et céramique ; bonne tenue aux efforts ; les copeaux se brisent facilement.
Ces trois derniers angles (α + β + γ = 90°) sont toujours donnés dans le plan Pn (valeurs des catalogues des carburiers).
Géométrie de l’outil 109/122
Exercices : Complétez, sur les dessins d’outils ci-dessous, les angles et les plans.
Pr Pr
90
°
Po
Pr
Pn
Ps
M
Pf
Pr Po
r
Pr
Ps Pp
Ps
Ps
Vc A Vf Pf
A
Po Pr
Pf
αo
Ps Vc :
A
Fraise 2 tailles ARS monobloc
Vf
Pf
Po
Po Pf
A
A Vf
Vf
Pr
Pr
A
Pf
U.G.V 114/122
L’U.G.V est
• Un processus avec des méthodes et un équipement de production très spécifiques ;
• Une méthode d’usinage haute productivité pour l’ébauche, la finition de pièces de petites tailles ainsi que la finition
et la super finition de pièces de toutes dimensions.
• L’usinage de pièces en acier trempée, avec vitesse de coupe et d’avance 4 à 5 fois supérieures à l’usinage
conventionnel.
• Pas forcément des grandes vitesses de rotation, cela peut être des vitesses de broches modérées avec des fraises de
grand diamètre.
L’U.G.V va prendre de l’importance avec l’arrivée de pièces brutes de plus en plus proches de leur forme définitive.
3. Principaux domaines d’application de l’UGV
Fraisage de cavités.
Il est possible d’avoir recours à l’UGV dans les aciers à outils hautement alliés jusqu’à 60-63 HRc.
Dans ce cas de figure, il est capital de choisir les outils et les attachements adéquats pour chaque
opération.
Matrices
La plupart des matrices peuvent être usinées par UGV. Les outils à faible porte-à-faux offrent une
meilleure productivité.
U.G.V 115/122
L’UGV est également très souvent utilisé pour la production des
• Pièces fabriquées en petites séries ;
• Prototypes et préséries en Al, Ti, Cu pour l’industrie aéronautique, l’industrie électrique, l’industrie électronique,
l’industrie médicale et la défense ;
• Composants aéronautiques, en particulier pièces de châssis et de moteurs ;
• Composants automobiles, fontes grise et Al ;
• Outils de coupe et attachements (corps de fraises trempés à cœur).
La température de l’outil de coupe et de la pièce est maintenue au minimum, ce qui permet une augmentation de la
durée de vie de l’outil. En UGV les passes sont de faibles profondeurs et le temps d’engagement de l’arête de coupe est
très court. On peut donc dire que l’avance est plus rapide que le temps mis par la chaleur à se propager. L’avance est
plus rapide que la propagation de chaleur.
U.G.V 116/122
Présentation
Le dessin suivant représente le système d’entraînement de la broche d’une machine à meuler. L’entrainement s’effectue
à l’aide d’une poulie et deux courroies trapézoïdales.
36
B : Palier A : Entraînement de la broche
5, 6, 33, 34 37 9, 10, 11, 12, 13
5
1 10
12 13
C 37 36
1 Prévoir le remplacement du
7 35 Clé à six pans creux N°5
joint
8
• Démontage
▪ Les pièces d’un groupe d’organes sont démontées suivant un ordre logique. S’aider au besoin d’un dessin
d’ensemble. Ne jamais forcer sur un organe sans rechercher pour quelles raisons il ne peut être facilement
désajusté ;
▪ Les écrous, les vis et les goupilles sont remis provisoirement en place sans être bloqués ;
▪ Les organes constitués par deux ou plusieurs parties et pièces symétriques sont repérés par chiffres et par lettres
(D et G) de manière que les organes en contact occupent toujours la même position relative ;
▪ Le repérage se fait généralement par frappe ;
▪ Le décapage1 des pièces se fait au bain (eau faiblement acidulée, SO4 H2 ) de façon à mettre rapidement le métal
à nu ;
▪ Les pièces sont ensuite lavées et essuyées ;
▪ On procède ensuite à l’expertise qui, par l’examen des organes, décèlera les usures anormales, permettra de
remédier à leurs causes et déterminera les organes à réparer ou à reconstruire. Les organes neufs sont ajustés,
nettoyés (au pétrole) et graissés (ceux qui le justifie) avant remontage ;
▪ On s’efforce, au remontage, d’assurer aux organes les jeux de fonctionnement nécessaires.
1
Opération consistant dans l'enlèvement, au moyen d'un dissolvant ordinairement de nature acide, des impuretés qui recouvrent
une surface métallique, de manière à la rendre nette et brillante.
Montage et démontage 118/122
Les joints d’étanchéité
Ils doivent satisfaire à une ou plusieurs des conditions suivantes :
• résister aux fortes pressions ;
• résister aux hautes températures ;
• demeurer inaltérables aux fluides.
Fiche constructeur
1 2
3
4
Remarque : Généralement, l'assemblage des composants d'un ensemble s'effectue par étapes.
5. Réalisation du schéma
Principe
1 Rechercher les différents sous-ensembles indépendants.
2 Dans chaque sous-ensemble, agencer le montage des différents composants
3 Préciser le composant choisi comme support de montage en traçant la ligne en trait continu fort.
4 Organiser le montage des différents sous-ensembles
1 E
Interprétation
2 Sous-ensemble e Le composant 4 est choisi comme support.
3 3 se monte sur 4, puis 2 sur 4.
Ensemble E Le composant 1 est choisi comme support.
4 e Le sous-ensemble e se monte sur 1.
Sous-ensemble
1 e1 2x
2 Interprétation
Sous-ensemble (S.E.) e1 Le composant 1 est choisi comme support.
3 2 se monte sur 1, puis 3 sur 1.
4 Sous-ensemble e2 Le composant 5 est choisi comme support.
4 se monte sur 5, puis 6 sur 5 et 7 sur 5.
5 e2 Ensemble E Le composant 8 est choisi comme support.
6 9 se monte sur 8, puis 10 sur 8, le sous-ensemble e2
sur 8 et deux sous-ensembles e1 sur 8.
7
8 E
9
10
Exercice
Sous-ensemble : poulie 24 - Rondelle frein à longuettes 19 - écrou à encoches 22 - pignon 23 - clavette 18 - arbre
intermédiaire 21 - Bouchon de lubrification 20.
23
21
20
18
24
Remarque : 1, 2, 3, 4, 5 et 6 sont l’ordre de montage ; 22, 19, 23, 21, 20, 18 et 24 sont les repères des pièces du sous-
ensemble.
Montage et démontage 121/122
La corrosion est un phénomène de nature physico-chimique produit par :
• l’action d'agents atmosphériques sur le métal ou un alliage métallique ;
• ou d'un métal sur un autre métal.
Les traitements électrolytiques les plus courants : Cuivrage, Nickelage, Chromage : très bel aspect ;
• Protection par placage : est utilisé pour le revêtement de tôles, de bandes ou de fils : le métal est rapporté sous forme
de feuilles minces ; la soudure avec le métal de base étant généralement obtenue par pression.
Protection par traitement chimique
Protection par phosphatation : consiste à plonger la pièce à protéger dans un bain de phosphates portés à une température
de 100 à 200 ° C.
• Shérardisation : ou cémentation par le zinc : les pièces sont placées dans des fours tournants chauffés entre 250 et
500° C avec un mélange de sable fin de poudre de zinc et d'un corps réducteur1 protégeant le zinc contre l'oxydation ;
• Calorisation : ou cémentation par l'aluminium : comme la shérardisation avec un mélange de poudre d'aluminium,
d'alumine et de chlorhydrate d'ammonium. Ce traitement se fait à 850° C ;
• Chromisation : ou cémentation par chrome : les pièces sont chauffées vers 1000° C en contact avec des grenailles de
chrome et un cément fluorure de chrome ;
• Brunissage ou noircissage : la pièce portée à une température entre 300 et 450° C est immergée dans un bain d'huile.
1 Une réaction d'oxydo-réduction est une réaction chimique au cours de laquelle se produit un échange d'électrons. L'espèce chimique qui capte les
électrons est appelée « oxydant » ; celle qui les cède (donne), « réducteur ».
Corrosion 122/122