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De l’horrible danger de la lecture  » : Voltaire


Bonjour à tous, vous allez assister à mon analyse du texte : «  De l’horrible danger de la
lecture  » écrit par Voltaire en 1765. Avant de commencer mon étude du texte, voici quelques clés qui
vous mèneront à une meilleure compréhension celle-ci.

Les personnages dont je parlerai sont Voltaire (écrivain et philosophe français du 18 e siècle. Il
est connu pour ses écrits et pensées politiques. Il est exilé en Angleterre où il y découvre une
monarchie parlementaire dont il s’inspire pour critiquer la politique autoritaire française), Said-
Effendi (ambassadeur de l’Empire Ottoman établit à Lyon durant le 18 e siècle) et Joussouf-chéribi (un
chef d’état fictif crée par Voltaire).

Le contexte d’écriture ; Voltaire vit en France, sous la monarchie absolue de Louis XIV et
ensuite celle de Louis XV. L’Eglise a encore une grande influence sur la société malgré les épisodes
sur la Contre-Réforme. L’imprimerie a permis l’élargissement des connaissances et l’augmentation
des ouvrages en Europe. Cependant l’Eglise et la monarchie censure tout ce qu’il ne lui plait pas.
Voltaire fait parti des lumières, un grand mouvement philosophique et intellectuel du 18 e ‘s héritant
des idées principales de la Renaissance.

Le texte prend l’apparence d’un édit de l’Empire Ottoman. En effet, la numérisation de


certains paragraphes nous fait penser à l’énonciation et la distinction de plusieurs règles/lois. De
plus, l’auteur parait être le représentant du peuple dans l’introduction, dans laquelle est écrit « élu
entre les élus », etc.

Voltaire décide d’écrire son texte sous cette forme, et de le situer dans un pays aussi lointain
qu’est l’Empire Ottoman par rapport à la France, c’est principalement pour échapper aux censures
dont l’Etat français est, à cette époque, très friand. Il veut aussi attirer l’attention et l’attirance du
peuple français, car tout ce qui touche au monde Orientale est à la mode. L’imprimerie est d’ailleurs
introduite à ce moment en Turquie (d’où Empire Ottomant).

Si Voltaire veut éviter la censure c’est qu’en réalité, il écrit un pamphlet, un écrit satirique
dirigé contre qlqn ou une institution. Il va sous la forme de ce texte ironique critiquer la gestion de
l’Etat français, ses dirigeants et l’Eglise. Lorsqu’il parle de l’Empire Ottoman, il veut parler de la
France. Il va même jusqu’à citer un pays nommer Frankrom, situé être l’Italie et l’Espagne pour que le
lecteur fasse le rapprochement avec la France. Le texte fera quelques références à l’Eglise via « les
principes » de l’Islam évoqués dans le texte. Voltaire va ensuite attaquer la monarchie en citant dans
sa conclusion : « donné dans notre palais de la stupidité ».

On remarque toute l’ironie de ce texte dans l’accumulation des titres honorifiques de


l’auteur (« lumière des lumières ») et dans les arguments contre l’imprimerie et la lecture qui sont de
plus en plus ridicule. L’auteur ne parait même pas convaincu des arguments qu’il avance (utilisation
du conditionnel dans ces arguments, qui ne sont donc que des hypothèses).

Les bienfaits de la lecture pour le peuple sont énumérés dans les paragraphes numérotés, qui
sont de basent contre celle-ci. Premièrement, la lecture permet de dissiper l’ignorance, et donc
d’échapper à un politique autoritaire et tyrannique. Ensuite, la lecture favorise le progrès, donc le
confort du peuple. Troisièmement, l’ignorance de l’Histoire maintient le peuple dans le mensonge, le
merveilleux, tandis que sa connaissance apporte une réflexion, source de savoir et de vérité. La
lecture permet aussi un enseignement morale différent de celui dicté par le pouvoir. La lecture
permet également une perception et une pratique plus juste (plus personnel) de la religion. Enfin, la
lecture amène un progrès dans la science, donc une meilleure qualité de vie et n’apporte pas des
épidémies.

En conclusion, Voltaire démontre dans ce texte les bienfaits de la lecture et des


connaissances, réalisant ainsi les idéaux des lumières. La lecture favorise donc le progrès et le
confort, tout en luttant contre l’ignorance du peuple face à la soumission dont il subit. En bref, la
lecture permet une émancipation complète du peuple.

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