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De moins en moins de bébés en Italie

DE MOINS EN MOINS DE BÉBÉS EN ITALIE


Voix off
Caltagirone en Sicile, une ville chargée d’Histoire mais aussi une ville vieillissante. Ici le nombre de
naissances a été divisé par deux au cours de ces vingt dernières années. Beaucoup de jeunes couples
sont désabusés.
Alessia Caruso, étudiante
Si je trouve les bonnes conditions économiques, sociales et psychologiques pour avoir un enfant, j’en
aurai un ou j’en adopterai un mais je ne pense pas que cela se produira dans les dix prochaines années.
Voix off
Dans toute l’Italie les naissances sont en chute libre. Elles ont baissé de 28 % entre 2010 et 2020.
Le Premier ministre et le Pape se disent inquiets pour l’avenir du pays d’où l’idée de ces états généraux
de la natalité.
Mario Draghi, Premier ministre italien
Aujourd’hui la moitié des Italiens a au moins 47 ans, l’âge médian le plus élevé d’Europe.
Pape François
On entend dire parfois que se réaliser, c’est gagner de l’argent et avoir du succès. Les enfants
apparaissent presque comme un obstacle.
Voix off
Ce recul de la natalité est propre à toute l’UE mais avec 1,2 enfant par femme, l’Italie est en dessous de
la moyenne européenne qui est de 1,5. L’Allemagne est dans la moyenne, la France arrive en tête avec
1,8 enfant par femme. Pour inciter les Italiens à faire des bébés, le gouvernement a promis plus de
crèches, des facilités d’accès aux prêts immobiliers et jusqu’à 250 euros d’allocations par enfant et par
mois. Une bonne partie du plan de relance post-COVID financée par l’UE sera investie dans la famille car,
sur le long terme, les enfants d’aujourd’hui sont l’assurance de booster l’économie de demain.

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