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BILOLO MOTIKE Heritier
Heritier Bilolo
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EPIGRAPHE
« Il n’y a rien de plus utile que l’eau, mais elle ne peut presque rien acheter ; à peine y
a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n’a presque aucune
valeur quant à l’usage, mais on trouvera fréquemment à l’échanger contre une très
grande quantité d’autre marchandise »
Adam SMITH
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IN MEMORIUM
A notre très cher nièce Caroline BILONGO pour son souci de nous voire
finir les études et que le très haut a décidé autrement.
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DEDICACE
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REMERCIEMENT
Nous tenons avant toute chose, à remercier sincèrement le professeur TSHIMPE
DITUMBULE Christophe et le Chef de Travaux jaques NGUBU qui nous ont assuré
un encadrement efficace et bénéfique. C’est grâce à leurs critiques, remarques,
encouragements et conseils que ce travail est enfin réalisé.
Nos profonds et sincères remerciements s’adressent aussi aux autorités
académiques de l’université de Kinshasa plus précisément à celles de la Faculté des
sciences Economiques et de gestion, pour avoir contribué à notre formation
scientifique et pour tous les sacrifices consentis afin de parfaire notre formation.
Nous exprimons notre gratitude à tout celui qui, de prêt ou de loin, d’une
manière ou d’une autre a contribué à l’aboutissement de ce travail. Nous adressons nos
remerciements à la famille BILOLO et plus particulièrement à nos frères, sœurs,
cousins, connaissances nous avons cité : Mado NYALIBA, marie NYALIKOMBA,
Lisbonne BAEKI, moustapha MUNGAI, Honorine BOLOKA, prince EBUMA,
Gérôme BOKANYA, Xavier LIKAMBELO, jean ITONGO, Anny LIPASA, Anny
NYAMANDINGA, BILOLO BITEKA, Chirac MWENGA, Trésor AMISI, Heritier
TSHIMBALANGA.
Et enfin, que tous ceux qui nous ont soutenus d’une manière ou d’une autre, trouvez
ici l’expression de notre sincère reconnaissance.
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S solde
Ss solde structurel
Sp solde primaire
Sc solde conjoncturel
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AS aggregate suppy
AD aggregate demand
IS investment saving
AR autorégressif
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0. INTRODUCTION
1. Problématique
1
NZANZU TAVULYANDANDA, Travail de fin de cycle politique budgétaire en RDC, UCG, Faculté des
sciences économiques, 2015-2016.P.9
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Les Investissements Directs Étrangers (IDE) ainsi que les dons et les
prêts des partenaires au développement extérieur n’ont que partiellement compensé le
déficit courant, ce qui a conduit à une consommation importante des réserves en
devises de la Banque Centrale du Congo (BCC). Ces réserves ont baissé de 240
millions de dollars US en 2015 et 480 millions entre fin 2015 et octobre 2016, et le
taux de change officiel se retrouvait à 1088 CDF/ dollar US à la fin d’octobre 2016. La
baisse importante des prix des produits énergétiques et miniers a ralenti la mobilisation
des recettes domestiques. Les recettes intérieures de l’État n’auraient nominalement
augmenté que de 6 % en 2015, contre des projections initiales de 14,5 % ; et en 2016
une baisse des recettes serait observée. Les recettes issues de la TVA qui constituent le
quart des recettes intérieures, n’ont pas dépassé 3,5 % du PIB en 2015, alors que son
potentiel serait de l’ordre de 5 à 5,5 % du PIB.
2
Rapport sur la politique monétaire au premier semestre 2018.P.27
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3
Rapport de suivi de la situation économique et financière, groupe de la banque mondiale, 2016. P. 35
4
opcit P. 37
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En effet, le taux directeur a été revu à la baisse alors que les coefficients
de la réserve obligatoire ont été maintenus inchangés. Quant aux Bons BCC, ils ont
5
Rapport sur la politique monétaire au premier semestre 2018.P.33
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Rapport sur la politique monétaire au premier semestre. Op. cit.P.35
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Dans cette même logique d'idées et de façon plus spécifique, son objectif
consiste à identifier et à vérifier l’efficacité et l’impact de la politique monétaire et
budgétaire adoptées ces dernières années, proposer des solutions efficaces pour la
résolution des problèmes macroéconomiques.
3. Hypothèses
L’hypothèse est définit comme une proposition aux questions que l’on se
pose à propos de la recherche formulée en des termes tels que : l’observation et
l’analyse puissent fournir une réponse. C’est aussi une proposition qui tente
d’expliquer les problèmes posé à partir de l’observation et de l’analyse7
A cette perspective, pour mieux cadrer notre recherche, nous avons arrêté
anticipativement les réponses suivantes à nos différentes questions:
les tensions politiques restent vives dans le pays. Le gouvernement devrait ainsi
éviter au départ une situation où les tensions pourraient se nourrir les unes des
7
MANGALU, M., Méthode de recherche en sciences sociales, notes de cours, inédit,
FASEG, UNIKIN, 2013-2014, p. 45.
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5. Méthodologie de la recherche
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8
MANGALU, M., Op. Cit., p.59
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7. Canevas du travail
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Par conséquent, la plupart des pays développés ont mené depuis 1930 des
politiques de relance budgétaire lors de périodes de récession ou de moindre
croissance. A compter de la crise consécutive au choc pétrolier de-1973, les
théoriciens néoclassiques ont cependant souligné les limites de la politique budgétaire
et notamment les effets néfastes des déficits et de la dette publique.
I.1. Définition
9
T. GERARD, la politique budgétaire, caisses des dépôts et consignation, service de la recherche, Paris. 2000.
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P.17
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Le budget de l'Etat est une loi (la loi de finance) votée chaque année et
autorisant l'Etat à prélever certaines ressources (impôts et taxes) et à dépenser ces
ressources d'une manière prévue précisément par la loi.10
I.3.1. Les composantes du budget de l'Etat
10
M. LORCA, la politique budgétaire de la gestion de la demande, -PUF- 1998
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24
Les dépenses de fonctionnement ont une forte inertie pour des raisons
sociales, économiques et institutionnelles. Les charges financières s'imposent comme
conséquence des emprunts antérieurs. La fiscalité est difficilement modulable à la
hausse à cause des relations des contribuables.
11
MUBAKE MUMEME M. Fluctuations et croissance économiques, galileo système, Kinshasa 2007 P.141
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25
Le solde budgétaire qui est la différence entre les recettes et les dépenses
n’est pas un indicateur suffisant de la politique budgétaire. D’abord, il dépend
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fortement de la conjoncture : il tend à s’améliorer en phase d’expansion et à chuter
en phase de
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Le solde structurel primaire Ssp est la partie du solde budgétaire qui n’est
liée ni aux intérêts, ni à la conjoncture.
Ssp=Ss+int.
Les variations de Ssp reflètent la politique budgétaire délibérée. Une
hausse signifie une politique restrictive.
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L'approche orthodoxe a prévalu jusqu'à la crise des années 1930 sans être
toujours rigoureusement appliquée.
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SOLOW M. Robert, peut-on recourir à la politique budgétaire ? Est-ce souhaitable ? Revue de l'OFCE 88,
2002 P. 14
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BALDACC E., BENEDICT C, SANJUV G., utiliser la politique budgétaire pour stimuler la croissance;
département des finances publiques du FMI 155, 2002 P.112
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Monétaire (UEM). Mais en réalité, les contraintes fixées par le traité de Maastricht et
le pacte de stabilité et de croissance limitent l'utilisation de la politique budgétaire en
fixant un seuil maximal de déficit des administrations publiques à 3% du PIB en cas de
ralentissement déjà croissance.
Cette mesure se justifie par la volonté d'éviter qu'un pays fasse porter les
effets négatifs de sa politique budgétaire (hausse des taux d'intérêts et du taux de
change) sur l'ensemble du pays.
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Taux d’inflation en %
Courbe de Philips
La solution optimale est celle qui rend compatible les préférences et la relation inflation-chôma
𝜋
Taux de chômage en %
u
Figure 1 : courbe de Philips
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Arguments théoriques
14
MIKOMBE T., Politique budgétaire et problématique de la croissance inclusive en RDC de 2002 à 2004,
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Kinshasa, Mémoire de licence, inédit, FSEG, 2014-2015.
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consommation dans le temps. Celle-ci dépend donc davantage du revenu courant que
du revenu permanent.
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15
PLAIME P ; COMBES J.L., TANIMOUNE N., les effets non linéaires de la politique budgétaire : le cas de
l'Union Economique et Monétaire Ouest Africain, CERD!, UMR, CNRS, 6587 pp. 7-9
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Ces hypothèses sont sans doute pertinentes pour les pays membres de la
zone franche, encore que des phénomènes de hasard moral puissent être présents par
des anticipations de moratoires ou de remises de dettes extérieures qui modifieraient
les comportements privés.
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Un déficit budgétaire est une situation dans laquelle les recettes de l'Etat
sont inférieures à ses dépenses au cours d'une année. On parle alors de solde négatif.
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Règle dans de nombreux pays d'Asie prospères, au début des années 80, bien que dans
des pays comme la Corée, le crédit subventionné fût surtout affecté à des industries
d'exportation qui devaient passer l'épreuve de la concurrence internationale et en
Indonésie, les mesures de contrôle du crédit ont été sensiblement assouplies.
Il peut être difficile de revenir sur ces augmentations des dépenses qui
répondent à des motivations politiques, surtout si elles ont produit un accroissement de
l'emploi dans le secteur public ou dans les institutions, quasi publiques.
Dans les pays qui enregistrent une croissance relativement forte, comme
nombre de pays d'Asie et d'Amérique latine, le déséquilibre budgétaire correspond
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difficulté de mobiliser des recettes fiscales par la voie budgétaire explique souvent que
les pouvoirs publics recourent en partie à des moyens quasi budgétaires pour atteindre
des objectifs de finances publiques16.
16
Vito Tangi «government role and the efficiency of policy instruments» document du travail du FMI 95/100
(octobre 1995).
17
HOWELL H. ZEE, les reformes budgétaires dans les pays en développement,
Université nationale de Séoul, Séoul, Corée, octobre 1994, p. 127.
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échanges internationaux, et ce en partie parce que l'État doit toujours compter sur
l'imposition du commerce extérieur pour financer les programmes de dépenses.
Instabilité macro-économique
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par l'expansion monétaire. Durant les années 80, divers pays d'Amérique latine,
comme l'Argentine, le Brésil et le Mexique, ont enregistré des taux d'inflation très
élevés, en grande partie à cause de déficits budgétaires considérables qui ne pouvaient
pas être financés par l'emprunt sur les marchés des capitaux, intérieurs ou
internationaux. Bien que l'inflation reste relativement forte dans certains pays, elle a
sensiblement diminué en moyenne, ces dernières années, dans les pays en
développement, surtout grâce aux vigoureux programmes d'assainissement budgétaire.
18
Le seigneuriage comprend la taxe d'inflation - la réduction due à l'inflation, du pouvoir d'achat conféré par les
encaisses en monnaie centrale détenue par le secteur privé - et les variations autonomes des
encaisses réelles en monnaie centrale.
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Or, au début des années 90, des conditions défavorables à l'offre ont
portées le déficit budgétaire à plus de 9 % du PIB et l'alourdissement de la charge de la
dette extérieure a fini par provoquer en 1993 une crise sur les marchés des capitaux et
des changes, suivis d'un ralentissement prononcé de la croissance dont le taux s'est
établi à environ 2,5 %. L'ampleur du déséquilibre budgétaire a aussi contribuée à
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la crise
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financière survenue en 1994 en Turquie, qui s'est soldée par une forte contraction des
financements extérieurs disponibles et par une profonde récession; la production s'est
contractée de 4,5 % en 1994 alors que l'année précédente, le pays affichait un taux de
croissance de plus de 8 %.
la croissance économique,
le plein emploi de la main-d'œuvre,
la stabilité des prix,
l'équilibre des échanges extérieurs.
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Ce carré est qualifié de magique car l'expérience montre qu'il est très
difficile d'atteindre simultanément les quatre objectifs, du moins à court terme : une
politique de désinflation compétitive peut provoquer une augmentation du taux de
chômage ; une politique de relance de l'activité économique destinée à réduire le
chômage risque d'avoir des conséquences inflationnistes et d'entraîner un déficit du
commerce extérieur.
Après avoir classé la population (par exemple les ménages), par ordre
croissant de la variable étudiée (par exemple le revenu), on porte en abscisse la
proportion de la population pour laquelle la variable est inférieure à une valeur x (le
pourcentage des ménages dont le revenu est inférieur au montant x). En ordonnée, on
porte la proportion de la masse totale de la variable qui se rapporte à cette fraction de
la population pour laquelle la variable est inférieure à x (pourcentage du total des
revenus qui revient aux ménages dont le revenu est inférieur).
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Limiter l'octroi des crédits en encadrant les crédits que peuvent distribuer les
banques;
Augmenter les fuites de monnaie centrale en imposant aux banques des «
réserves obligatoires» en monnaie centrale;
Contrôler les transferts de dépôts entre banques par une action sur le marché
monétaire;
Limiter le refinancement des banques ou en modifier le coût par une action
directe sur le marché monétaire19
II.1. Les objectifs et rôle de la politique monétaire
II.1.1. Les objectifs de la politique monétaire
D'une manière ou d'une autre, formellement la politique monétaire vise à
agir sur les grandeurs économiques, appelées « objectifs finaux ». Cela suppose une
action sur les variables monétaires, appelées « objectifs intermédiaires », qui
conduisent à définir des modalités d'intervention, appelées « objectifs opérationnels ».
Mais il peut exister des conflits entre ces objectifs. Une politique de
relance de la croissance économique pour réduire le chômage peut entrainer un
déséquilibre extérieur ou une hausse de l'inflation. Une politique de lutte contre
l'inflation peut casser la croissance économique et augmenter le chômage. La Banque
Centrale peut donc être amenée à faire des arbitrages en fonction de ses priorités.
II.1.1.1. Les objectifs finaux
Les objectifs finaux de la politique monétaire visent à favoriser les
grandeurs économiques telles que : l'investissement et l'épargne, freiner la
consommation pour lutter contre l'inflation, lutter contre l'inflation importée et
favoriser les exportations et l'excédent commercial20.
Mais dans la plupart des pays, la stabilité et le maintien du niveau
général des prix restent comme principal objectif final de la politique monétaire.
II.1.1.2. Les objectifs intermédiaires
19
L. stoleru, l'économie, comprendre l'avenir, dunod, Paris 1999. p. 208
20
Selemani P., Analyse de la structure monétaire en Afrique, in cahiers économiques sociaux, Kinshasa, IRES,
1979, P.598.
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57
21
CapuI Jean Yves et Garnier Olivier, Dictionnaire économique et sciences sociales, Pais, Harfer, juin 2005,
P. 116
22
CapuI Jean Yves et Gamicr Olivier, op. cit., P.117
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23
John Petroff, Précis de macro-économie 1986,1990 et 2002, Paris, P. 404.
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Les effets dynamiques d’une expansion monétaire sur la production et le taux d’intérêt
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Les prix augmentent avec la production. Cette hausse des prix réduit le stock de
monnaie réel, et la courbe LM se déplace vers le haut. Le choc initial déplace
l’économie de A en A’.
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À moyen terme, les prix continuent à augmenter au fur et à mesure que la courbe AS
se déplace vers le haut. La courbe LM continue de se déplacer vers le haut et rejoint
son niveau initial. L’économie se stabilise au point A’’.
La hausse des prix compense la hausse de M (M/P inchangé). Y revient à Yn, et i
revient à son niveau initial.
LA NEUTRALITE MONETAIRE
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24
Jonh Petroff, op. cit., P. 211.
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cède à la Banque Centrale un titre en s'engageant à racheter dans un délai 25. Les
opérations peuvent avoir plusieurs formes :
Les opérations de pension sur appel d'offre. Périodiquement la
Banque Centrale annonce les catégories de titre qu'elle est prête à prendre en pension ;
les acteurs du marché indiquent alors le montant et les taux qu'ils sont prêts à payer,
tandis que la Banque Centrale, en fonction de ces réponses, fixe le montant et les taux ;
Les opérations de pension à taux préfixés. Les interventions de la
Banque Centrale sur le marché déterminent deux taux directeurs : 1. Le taux d'appel
d'offre constitue un plancher du marché interbancaire. 2. Le taux du marché au jour le
jour oscille entre les deux taux directeurs. Ainsi en modifiant ses taux directeurs, la
Banque Centrale influe sur le taux d'intérêt du marché.
Depuis 1989, la Banque Centrale peut aussi intervenir sur le marché des
titres négociables à court terme au travers de la politique d'open market. II s'agît pour
la Banque Centrale d'acheter ou de Vendre des titres (bon du trésor), afin d'influer sur
la liquidité du marché. En achetant des titres, la Banque Centrale fournit des liquidités
et fait augmenter le cours de titres, provoquant une baisse des taux d'intérêt. A
l'inverse, en vendant des titres, la Banque Centrale réduit le volume des liquidités, fait
augmenter les taux d'intérêt, ce qui accroît le prix au refinancement pour les banques
de second degré.
II.2.3.3. Réserves obligatoires
Le système des réserves obligatoires consiste à obliger les banques de
second rang de déposer à la Banque Centrale des réserves en monnaie banque centrale,
non rémunérées, en fonction des dépôts26.
Il s'agit de créer artificiellement une fuite en monnaie banque centrale
pour limiter les possibilités de création monétaire. En jouant sur le coefficient des
réserves obligatoires ou l'assiette sur laquelle porte ces réserves, la Banque Centrale peut
encadrer le crédit.
25
Vayda P. et Boysson G., les finances de A à Z, Paris, CEPL, 1976, P. 512
26
Vayda P. et Boysson G., op. cit., P.340 Vayda P. et Boysson G. op. cit., P.345
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27
Vayda P. et Boysson G. op. cit., P.345
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28
YavKarlyav, Réformes monétaires du zaïre : une revue historique, Kinshasa, notes de conjoncture N°10 novembre
1993,p.26
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monnaie elle-même29 Les opérations qui ont été qualifiées de « réforme monétaire »
au Congo ont comporté un ou plusieurs de ces éléments :
- La modification de la parité externe de monnaie nationale ;
- L'émission d'une nouvelle unité monétaire ;
- Le retrait avec ou sans substitution, partiellement ou totalement, des signes
monétaires existants ;
Le gel temporaire ou définitif d'une partie considérable des moyens de
paiement.
A peine sorti de l'ère coloniale, le Congo indépendant était contraint déjà
de procéder, en 1961, à une légère dévaluation de sa monnaie. Mais la première
réforme monétaire vraiment digne d'intérêt ici est celle intervenue en novembre 1963.
1.2.1. La réforme monétaire de novembre 1963
Dès l'accession du pays à l'indépendance, en 1960, l'état congolais fut
confronté d'une part à la montée croissante des dépenses publiques liées
essentiellement à l'accroissement des salaires et autres rémunérations dans la fonction
publique et d'autre part, à l'amenuisement des recettes fiscales résultant de
l'affaiblissement du pouvoir central. Ses déficits subséquents ont été couverts par le
financement monétaire.
1.2.1.1. Motivations
Pour cette première réforme, les motivations qui ont animées les
autorités politiques et monétaires de cette époque étaient, suite au constat des aléas
économiques suivants : De juin 1960 à octobre 1961, la hausse des prix aux marchés
de Kinshasa avait été de 30% pour un accroissement de 57% de la masse monétaire.
Pour l'ensemble de la période allant d'octobre 1961 à octobre 1963, la hausse des prix
fut de 160% alors que le stock monétaire s'était accru de 80%.
Toute tentative de limitation de ces pressions inflationnistes passait
nécessairement par le rétablissement de l'équilibre des finances publiques. Mais, dans
les conditions politiques de l'époque, la réduction des dépenses «apparut condamnée
d'avance ».
29
Kabuya Kalala et Tshiunza Mbiye, l'économie congolaise et la reforme de juin l998,
animaire l999 2000,p.l8
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69
1.2.1.3. Résultats
II fut opéré, à l'occasion de la dévaluation de 1963, un double taux de
change : 150 francs congolais pour 1 dollar américain à l'achat, et 180 francs congolais
pour 1 dollar
Américain à la vente30 L'écart de 20% entre ces deux taux a constitué une
taxe de même ampleur, opérée automatiquement par la Banque Centrale sur toute
sortie de devises. Cette taxe a fourni à l'Etat 36% de ses recettes fiscales en 1964, 34%
en 1965 et 25% en 196631.
Cette dévaluation survenue après celle mineure de novembre 1961, n'avait
réussi, ni à corriger la distribution des revenus d'après l'indépendance, ni à décourager
l'orientation consommatrice de l'économie congolaise. En outre, cette dévaluation
susmentionnée de 57% avait été accompagnée de hausses généralisées des salaires.
Très rapidement, les déficits budgétaires avaient refait surface, et leur couverture avait
été assurée par d'importantes avances de la Banque Centrale au trésor. La hausse des
prix acheva de faire sauter l'édifice de la stabilisation monétaire entrepris en 1963.
1.2.2. La réforme monétaire de juin 1967
30
La Haye et Mouton, interactions entre phénomènes monétaires et réels, 1970, p .291
31
Kabuya K. Et Kikassa, M. (éd.), stabilisation économique et financière aux zaïre. De dévaluations en cascade a
la démonétisation, Kinshasa, cepas, 1980, p34
Heritier Bilolo
70
32
Ryelan. inflation de pays sous-développés. Origines, mécanismes de propagation et effets des pressions
71
inflatoires au Congo, 1960-1969, p.76
72
33
Kabuya k. et Kikassa, M. (ed. p. cit, p.45-46
73
1981 à 1Z=0,03542 DTS en septembre 1983, soit une dévaluation de 77,5% jusqu'à la
fin de cette dernière année, le zaïre ne s'était que très lentement déprécié par rapport au
dollar américain.
L'écart entre le taux officiel et le taux parallèle s'était progressivement
réduit grâce à une amélioration des apports en devises favorisées par la libéralisation
des échanges extérieurs. Les mesures de septembre 1983 s'étaient inscrites dans le
cadre d'un programme d'ajustement économique et financier conclu avec le FMI.
1.2.5.2. Résultat
La persistance des déséquilibres nécessite la mise en place d'un autre
programme en 1987, dont l'exécution fut rapidement interrompue en 1988 pour cause
de non satisfaction des critères de performance convenus avec le FMI.
1.2.6. La réforme monétaire d'octobre 1993
1.2.6.1. Motivations
Le contexte économique qui a prévalu avant cette réforme monétaire était
invariablement le même comme pour les réformes précédentes à savoir : le recul de
l'activité de production, détérioration des finances publiques, l'aggravation de
l'inflation du fait de la motivation des déficits publiques, la précarité des réserves de
change, etc.
Cependant, deux problèmes nouveaux plus alarmants étaient apparus : un
gonflement malsain des dépôts bancaires à partir des opérations de virement
désordonnées initiées par le trésor, et l'incapacité croissante des banques à rejoindre
aux demandes de retraits de fonds exprimés par la clientèle en dépit d'une très forte
circulation fiduciaire dans l'économie.
1.2.6.2. Interventions
Les mesures monétaires prises en octobre 1993 ont consisté principalement
en un réajustement de la parité externe par le biais de l'émission d'une nouvelle unité
monétaire, le « nouveaux zaïre », au taux de 3NZ=1USD. La parité interne était
1NZ=3000 000Z. La suppression de ces six zéros était conçue à la fois pour
comprimer les coûts d'impression des signes monétaires, faciliter la comptabilisation et
le dénouement des transactions.
Une partie de liquidités devait être gelée dans les comptes bancaires. Mais
aucun contrôle strict ne fut exercé sur l'expansion monétaire. Par exemple, à la veille
76
de
77
35
Kabuya Kalala, et Matata Ponyo, l'espace monétaire kasaïen, crise de légitimité et de
souveraineté monétaire en période d'hyperinflation au Congo (1993-1997), Paris, Le
harmattan 1999
78
une moyenne de 10% au cours des années antérieures. Les chèques subissaient une
forte décote dans les transactions, consacrant ainsi la rupture de la monnaie fiduciaire
et la monnaie scripturale.
Les banques elles-mêmes étaient en proie à une forte désintermédiation
financière, tandis qu'on assistait à la généralisation de la dollarisation, preuve de la
perte de confiance grandissante à l'endroit de la monnaie nationale.
1.2.7.2. Interventions et résultats
Dans ce contexte, la réforme monétaire de 30 juin 1998 a culminé par la
mise en circulation d'une nouvelle unité monétaire, le «franc congolais», au taux de
1FC=100 000 NZ=14 000 000 Z. Cette réforme visait particulièrement à cesser
l'hyperinflation, à combattre la dollarisation de l'économie, à rétablir le système
général des paiements y compris l'usage.
L'écart entre le taux officiel et le taux parallèle s'était progressivement
réduit grâce à une amélioration des apports en devises favorisées par la libéralisation
des échanges extérieurs. Les mesures de septembre 1983 s'étaient inscrites dans le
cadre d'un programme d'ajustement économique et financier conclu avec le FMI.
1.2.5.2. Résultat
La persistance des déséquilibres nécessite la mise en place d'un autre
programme en 1987, dont l'exécution fut rapidement interrompue en 1988 pour cause
de non satisfaction des critères de performance convenus avec le FMI.
1.2.6. La réforme monétaire d'octobre 1993
1.2.6.1. Motivations
Le contexte économique qui a prévalu avant cette réforme monétaire
était invariablement le même comme pour les réformes précédentes à savoir : le recul
de l'activité de production, détérioration des finances publiques, l'aggravation de
l'inflation du fait de la motivation des déficits publiques, la précarité des réserves de
change, etc.
Cependant, deux problèmes nouveaux plus alarmants étaient apparus : un
gonflement malsain des dépôts bancaires à partir des opérations de virement
désordonnées initiées par le trésor, et l'incapacité croissante des banques à rejoindre
aux demandes de retraits de fonds exprimés par la clientèle en dépit d'une très forte
circulation fiduciaire dans l'économie.
79
1.2.6.2. Interventions
Les mesures monétaires prises en octobre 1993 ont consisté
principalement en un réajustement de la parité externe par le biais de l'émission d'une
nouvelle unité monétaire, le «nouveaux zaïre », au taux de 3NZ=1USD. La parité interne
était 1NZ=3000 000Z. La suppression de ces six zéros était conçue à la fois pour
comprimer les coûts d'impression des signes monétaires, faciliter la comptabilisation et
le dénouement des transactions.
Une partie de liquidités devait être gelée dans les comptes bancaires.
Mais aucun contrôle strict ne fut exercé sur l'expansion monétaire. Par exemple, à la
veille de la réforme monétaire, la circulation fiduciaire hors banque totalisait 27% de
la masse monétaire, mais au 26 novembre 1993 elle représentait 70% du stock
monétaire. L'absence d'assainissement durable des finances publiques s'est avérée,
encore une fois, plus fatale pour la réussite, de la réforme monétaire des chèques en
réunifiant l'espace monétaire national et en réduisant la disparité des taux de change à
travers le pays. Un des traits majeurs de cette réforme monétaire a consisté en la
neutralisation d'une partie des dépôts bancaires à vue, préalablement défiâtes, par leur
transformation en titres de créances sur le système bancaire. Cette opération a
permis de faire disparaître immédiatement la décote de la monnaie scripturale par
rapport à la monnaie fiduciaire.
Grâce à un meilleur encadrement des dépenses publiques et un contrôle
strict des émissions monétaires, il y eut avant le lancement de la nouvelle monnaie,
une relative stabilité du cadre macroéconomique. Aussitôt le franc congolais lancé, on
a assisté, à partir d'août 1998, du fait essentiellement de l'éclatement de la guerre à
l'Est du pays, à un rebond de l'inflation et de dépréciation monétaire. Le recul de
l'activité économique s'est poursuivi jusqu'en 2001.
L'exécution du programme intérimaire Renforcé (PIR) de fin mai 2001 à
fin mars 2002 ainsi que du Programme Economique du Gouvernement(PEG) à partir
d'avril 2002, a permis de casser l'hyperinflation de 511,2% en 2000 à 135,1% en 2001,
15,8% en 2002 et 4,4% en 2003. Le taux de change est passé d'une dépréciation
moyenne de 40,4% en 2002 à 14,49 en 2003 et a même subi une légère appréciation de
1,8% en 2004 par la même occasion, l'économie congolaise a retrouvé, à partir de
2002,
80
des taux de croissance positifs du PIB réel. Cependant, aujourd'hui, le franc congolais
subit une dépréciation remarquable par rapport au dollar.
SECTION 2. LES INDICATEURS DE REFORMES MONETAIRES
Dans cette section, comme les faits ci hauts présentés les démontrent,
l'économie congolaise est prompte à réagir favorablement à une gestion saine et à des
incitations plus adéquates pourvu qu'il ait de la cohérence et la constance dans les
mesures appliquées. Par contre, des réglementations excessives semblent contrarier sa
capacité à réagir convenablement aux signaux qui lui sont adressés.
2.1. APPLICATION DE LA POLITIQUE MONETAIRE ET DE CHANGE AU
RENFORCEMENT DE CES MULTIPLES REFORMES
Les différentes politiques monétaires et de change menées par la Banque
Centrale, ont permis à la République Démocratique du Congo de fixer et d'atteindre les
objectifs finaux de ces réformes monétaires.
Y a0 a 2 Y
........
p
p
a2
p
a2Y V
Y
2t 1 2t 1t i 2i 2t i 2i kt i 2t
t i i
: : : : : : : : : : : :::
: : : : : : : : : : : ::: (1)
Y a0 a1 Y
......
p
p
a2
p
ak Y V
Y
kt k ki 1t 1 ki 2t 1 ki kt 1 kt
i i i
Avec Yt
Y 0 : ; V :
2t a0 t v 2t
k
Le test de la stationnarité ;
La détermination du nombre de décalage optimal
Le test de causalité ;
88
Les paramètres d’un modèle VAR ne peuvent être estimés que sur des
séries chronologiques stationnaires (sans tendance et sans saisonnalité), raison pour
laquelle nous avons procédé d’abord au test de stationnarité de toutes nos séries.
Nous mettons en place des tests de racine unitaire sur les variables, afin
de vérifier leur stationnarité.
Parmi les tests de racine unitaire, nous allons mettre en place le test de
Dickey-Fuller augmenté.
Ce qui nous amène à utiliser le modèle VAR(p) car toutes les variables
sont devenues stationnaires.
dans quelle proportion la valeur courante de peut être expliquée par ses valeurs
Yt
, 𝛼𝑖, 𝛽𝑖, 𝜋𝑖 𝑒𝑡 i Sont les paramètres à estimer et 𝜇𝑖 sont les termes d’erreur
Tous les chocs sont standardisés à 1%. Ainsi, le suivant présente les
réponses à des chocs sur les résidus structurels des variables du modèle.
Il est considéré que l’amplitude du choc est égale à une fois l’écart type
et l’on s’intéresse aux effets du choc sur 10 trimestres.
Un choc sur Le taux de la masse monétaire
Par ailleurs, les conditions de stabilité du VAR(1) ont démontré que nos
paramètres sont stables et qu’il n’a aucun problème car toutes les racines se trouvent à
l’intérieur du cercle unitaire du plan complexe, et les résultats du modèle VAR
pouvaient être bien interprétés.
En plus, les différents tests conventionnels sur les résidus ont été
effectués sur le modèle afin de valider le processus. Ces tests n’ont pas décelé les
problèmes d’autocorrélation, de normalité et d’hétéroscedasticité des erreurs. C’est en
raison de ce diagnostic satisfaisant que la validation du modèle a été faite.
Conclusion
Tout au long de cette étude nous avons essayé de répondre aux questions suivantes :
Quelle est la politique monétaire et budgétaire adaptée pour la RDC ; quel est l’impact
Dans cette optique, la première hypothèse de cette étude établit que : « les
tensions politiques restent vives dans le pays. Le gouvernement devrait ainsi éviter au
départ une situation où les tensions pourraient se nourrir les unes des autres,
ne sera pas suffisant. Le gouvernement doit surtout résister aux pressions visant à
augmenter les exonérations qui réduiraient une assiette fiscale déjà modeste et, au
TVA perçue à l'importation pour les grands exploitants miniers et mettre en place un
cadre de collaboration entre la DGI et la DGRAD pour diligenter des contrôles fiscaux
communs auprès des entreprises minières et pétrolières, etc. et en fin appliquer une
directs sur la production, le niveau général de prix et le taux d’intérêt qui, à leur tour
chômage, etc. ».
nous avons subdivisé notre étude en trois chapitres. Le premier chapitre s’est appesanti
investigations, nous n’avons pas la prétention d’avoir épuisé l’univers global de nos
recherches.
Toutefois, nous sommes sûrs d’avoir atteint l’objectif que nous nous sommes assignés
cerner son impact sur l’économie. Pour comprendre et analyser les données
comparative soutenues par les techniques documentaires et le model VAR, qui nous
résultat suivant :
dépense publique retardée d’une période au seuil de 5%. Elle n’est pas
98
influencée par les autres variables.
variables.
- En plus, 45% du taux de la masse monétaire sont expliqués par les trois
économique au seuil de 5%. Mais elle n’est pas influencée par les autres
OUVRAGES
1. CapuI Y. et Garnier O., Dictionnaire économique et sciences sociales, Paris,
Harfer, juin 2005
2. HOWELL H., les reformes budgétaires dans les pays en
développement,Université nationale de Séoul, Séoul, Corée, octobre 1994
3. John P., Précis de macro-économie,, Paris, 1986,1990 et 2002
4. Kabuya K. Kalonji et Itimelongo T., éditorial : «triste monde, malheur aux
pauvres» de Zaïre-Afrique, N°141, janvier 990
5. Kabuya K. Et Kikassa, M., stabilisation économique et financière aux zaïre. De
dévaluations en cascade a la démonétisation, Kinshasa, cepas, 1980
Articles de revues
16. Rapport sur la politique monétaire au premier semestre 2018.
100
17. Rapport de suivi de la situation économique et financière, groupe de la banque
mondiale, 2016.
18. SOLOW M. et Robert, peut-on recourir à la politique budgétaire ? Est-ce
souhaitable ? Revue de l'OFCE 88, 2002
19. BALDACC E., BENEDICT C., SANJUV G., utiliser la politique budgétaire
pour stimuler la croissance ; département des finances publiques du FMI 155,
2002
20. Vito T. «government role and the efficiency of policy instruments» document
du travail du FMI 95/100 (octobre 1995).
Annexes
DPUB
4
-2
-4
-6
-8
-10
-12
88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18
TXCR
10
-5
-10
-15
88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18
TXMM
8,000
7,000
6,000
5,000
4,000
3,000
2,000
1,000
0
88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18
Observations 30 30 30
105
t-Statistic Prob.*
t-Statistic Prob.*
t-Statistic Prob.*
Response of
DTXCR:
Period DTXCR TXMM DPUB
Response of
TXMM:
Period DTXCR TXMM DPUB
Response of
DPUB:
Period DTXCR TXMM DPUB
3 3 3
2 2 2
1 1 1
0 0 0
-1 -1 -1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 0 0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 1 1
0 0 0
-1 -1 -1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
110
Variance
Decompositi
on of
DTXCR:
Period S.E. DTXCR TXMM DPUB
Variance
Decompositi
on of TXMM:
Period S.E. DTXCR TXMM DPUB
Variance
Decompositi
on of DPUB:
Period S.E. DTXCR TXMM DPUB
1.0
0.5
0.0
-0.5
-1.0
-1.5
-1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5
Joint test:
Chi-sq df Prob.
59.39685 36 0.7084
Individual components:
Null
hypothesi
s: No
serial
correlatio
n at lag h
Null
hypothesi
s: No
serial
correlatio
n at lags 1
to h