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Le pilotage
de la performance
Application 1. Société CCMM, p. 27
Organisation d’une structure
1. Analysez la répartition réelle des tâches et des fonctions et
reconstituez l’organigramme réel.
Répartition de l’effectif
Cadres Non-cadres Total
Direction générale 2 0 2
Secrétariat général 1 2 3
Services administratifs 1 9 10
Services commerciaux 5 10 + 5 20
Direction « Usine » 2 1 3
Administration « Usine » 1 9 10
Entrepôts 0 15 15
a. L’organisation
La mise en place d’une gestion prévisionnelle conduit à modifier le système
d’informations de l’entreprise car elle nécessite des informations
comptables et extra-comptables très fiables.
b. La structure
Les modifications de structure seront proportionnées à l’ambition des
objectifs et au domaine d’application de la gestion prévisionnelle.
Ainsi, la gestion prévisionnelle pourra, par exemple, justifier la création
d’une fonction se situant au même niveau que celle du chef comptable ou
bien rester intégrée aux fonctions du chef comptable.
c. Les hommes
Il est nécessaire qu’ils adhèrent à cette construction.
Pour obtenir cette adhésion, il y a lieu de s’attacher à bien préciser les buts
et les modalités de la gestion prévisionnelle.
En effet, il convient d’éviter qu’une telle réalisation soit seulement l’œuvre
des techniciens mais, au contraire, que chaque responsable y apporte sa
contribution. Si cette condition n’était pas remplie, la gestion prévisionnelle
ne revêtirait pas son caractère dynamique, et son niveau de qualité et
d’adaptation faiblirait dans le temps.
Conclusion
La gestion prévisionnelle est un outil. À ce titre, elle se doit d’être adaptée à
l’entreprise, c’est-à-dire à son contexte, à son activité, à son organisation, à
ses hommes et à ses objectifs. En effet, en la matière et dans une phase de
démarrage, il ne faut pas pécher par ambition, mais plutôt assurer chaque
pas.
De plus, le niveau d’élaboration de la gestion prévisionnelle doit être
proportionné à la capacité de réception et de traitement des différentes
a. Justification
Le prolongement logique de la mise en place progressive des outils de
gestion et de gestion prévisionnelle est la création d’un poste spécifique de
contrôleur de gestion.
b. Définition de poste
Dans son cadre général, la fonction de contrôle de gestion rassemble les
éléments d’aide à la décision et constitue globalement un centre de mesure
des performances de l’entreprise.
Ses domaines d’application seront très variés, ils seront fonction des
objectifs et choix de l’entreprise. En d’autres termes, le contrôle de gestion
doit être en prise directe avec les politiques et les stratégies. Il n’existe pas
en lui-même mais ne se justifie que par les choix faits en amont. Il doit être
partie intégrante du système de pilotage.
Outre les objectifs qu’il convient de définir précisément et avec cohérence,
il faut également décrire les règles de délégation et de décentralisation des
responsabilités.
L’efficacité de la fonction de contrôle de gestion dépend :
– d’un bon équilibre entre les ambitions de la fonction de contrôle de
gestion et les besoins de l’entreprise ;
– d’une bonne organisation du système d’information ;
– de la capacité des différents responsables et de la direction à traiter les
informations produites par le contrôle de gestion.
Les modalités de cette aide à la décision sont à la fois permanentes
(situations périodiques, budgets, etc.) et ponctuelles (études économiques,
rentabilité d’investissement, etc.).
Prévision
et extrapolation
Remarque : les calculs de valeurs tendancielles, coefficients des droites
d’ajustement et coefficients de corrélation sont effectués sur tableur ou à
l’aide des fonctions préprogrammées de la calculatrice.
a. Déterminez, à cette fin, les moyennes mobiles centrées (de longueur 4).
Moyennes mobiles
Rang Observations Indices saisonniers
centrées
1 524
2 378
15 434
16 724
524 532
+ 378 + 354 + 636 +
MMC (Tr.3) =
2 2 = 474
4
b. Représentez graphiquement la suite des observations et celle
des moyennes mobiles centrées. Que pouvez-vous conclure ?
Figure 2.1 – Entreprise Tendance : ventes trimestrielles et moyennes mobiles
centrées
Coefficient
1,074 1,194 1,010 0,685 1,037
journalier
Coefficient
1,026 1,148 0,857 0,969
trimestriel
∑I ij
saisonniers de même rang dans l’année : K = j =1 .
i
n
J F M A M J J A S O N D
Ventes 43 37 24 17 14 12 13 15 23 34 42 46
Totaux
43 80 104 121 135 147 160 175 198 232 274 320
cumulés
Totaux
300 301 303 304 306 307 310 311 314 316 318 320
mobiles
N–4 20,95 21,09 21,24 21,39 21,53 21,68 21,82 21,97 22,12 22,26 22,41 22,55
N–3 22,70 22,84 22,99 23,14 23,28 23,43 23,57 23,72 23,86 24,01 24,16 24,30
N–2 24,45 24,59 24,74 24,89 25,03 25,18 25,32 25,47 25,61 25,76 25,91 26,05
N–1 26,20 26,34 26,49 26,63 26,78 26,93 27,07 27,22 27,36 27,51 27,66 27,80
N–4 1,862 1,517 0,942 0,655 0,464 0,415 0,367 0,546 0,769 1,258 1,696 1,862
N–3 1,762 1,488 0,913 0,648 0,472 0,427 0,382 0,548 0,754 1,249 1,614 1,769
N–2 1,677 1,464 0,889 0,643 0,479 0,437 0,395 0,550 0,781 1,242 1,544 1,689
N–1 1,641 1,405 0,906 0,638 0,523 0,446 0,480 0,551 0,841 1,236 1,519 1,655
Coefficients
1,736 1,468 0,913 0,646 0,485 0,431 0,406 0,549 0,786 1,246 1,593 1,744
saisonniers
Coefficients
saisonniers 1,735 1,468 0,912 0,646 0,485 0,431 0,406 0,549 0,786 1,246 1,593 1,743
rectifiés
12
Coefficient saisonnier rectifié = Coefficient saisonnier ×
12, 003
(12,003 représentant la somme des coefficients saisonniers non rectifiés)
Ventes prévisionnelles en N
J F M A M J J A S O N D
Rang du mois 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
Tendance 27,9 28,1 28,2 28,4 28,5 28,7 28,8 29,0 29,1 29,3 29,4 29,6
Coefficient 1,735 1,468 0,912 0,646 0,485 0,431 0,406 0,549 0,786 1,246 1,593 1,743
Prévisions 48,5 41,2 25,8 18,3 13,8 12,4 11,7 15,9 22,9 36,5 46,8 51,5
Rang du trimestre 1 2 3 4 5 6
Volume des
ventes en 2 070 2 080 2 150 2 190 2 260 2 310 2 370 2 410 2 440 2 490 2 520 2 610
quantité
Retours sur
ventes en 10 20 15 19 25 38 27 32 75 90 67 110
quantité
Taux de retour
0,483 0,962 0,698 0,868 1,106 1,645 1,139 1,328 3,074 3,614 2,659 4,215
( %)
Retours 48 49 50 51 52 53
Application 3. DCG, p. 61
Recherche de loi de probabilité théorique – Calculs de probabilités
1. Indiquez la loi suivie par X.
X, variable aléatoire représentant le nombre d’épreuves pour lesquelles un
étudiant obtient la moyenne (avec une probabilité égale à 0,4), est la somme
de 7 variables de Bernoulli indépendantes, donc X ↦ B (7 ; 0,4).
2. Calculez la probabilité :
– d’obtenir la moyenne à toutes les épreuves :
P [X = 7] = C7 7 0,47 0,60 = 0,16 %
– de n’avoir la moyenne à aucune épreuve :
P [X = 0] = C0 7 0,40 0,67 = 2,8 %
– d’avoir la moyenne à plus de la moitié des épreuves :
P [X ≥ 4] = P [X = 4] + P [X = 5] + P [X = 6] + P [X = 7]
= C4 7 0,44 0,63 + C5 7 0,45 0,62 + C6 7 0,46 0,61 + C7 7 0,47 0,60
= 0,1935 + 0,0774 + 0,0172 + 0,0016 = 0,2898 = 29 %
Application 5. M. Barthe, p. 61
Loi de Poisson
1. Calculez E (X), V (X) et F (0) = P [X < 0].
n
E( X ) = ∑px
i =1
i i = (0,38 × 0) + (0,36 × 1) + (0,17 × 2) + (0, 06 × 3) + (0, 03 × 4) = 1
0 0 40 80 120 160 40
Q1 Q2 Y = Q1 + Q2 Probabilités
4 0,04
5 0,20
6 0,25
7 0,12
8 0,30
10 0,09
4 0,20
6 0,50
10 0,30
De la comptabilité
financière
à la comptabilité
de gestion
A p p l i c a t i o n 1. Société Axxe, p. 78
Valorisation des sorties de stock
Totaux et stock final 1 750 37 485,00 1 100 23 350,20 650 21,75 14 134,80
Remarque : quelle que soit la méthode retenue pour valoriser les sorties de
stock, on vérifie aisément la relation suivante :
Totaux et stock final 1 750 21,42 37 485,00 1 100 21,42 23 562,00 650 21,42 13 923,00
Totaux et stock final 5 100 9,50 48 450 4 100 9,50 38 950 1 000 9,50 9 500
Totaux et stock final 5 100 48 450 4 100 37 950 1 000 10,50 10 500
1 200 8 9 600
15/01 Entrée 1 000 9,00 9 000
1 000 9 9 000
1 200 8 9 600
17/01 Sortie 700 9 6 300
300 9 2 700
300 9 2 700
30/01 Sortie 900 8 7 200
300 8 2 400
300 8 2 400
08/02 Entrée 1 500 10,10 15 150
1 500 10,10 15 150
300 8 2 400
27/02 Sortie 750 10,10 7 575
750 10,10 7 575
300 8 2 400
12/03 Entrée 1 400 10,50 14 700 750 10,10 7 575
1 400 10,50 14 700
300 8 2 400
14/03 Sortie 800 10,50 8 400 750 10,10 7 575
600 10,50 6 300
300 8 2 400
Totaux et stock final 5 100 48 450 4 100 38 980
700 10,10 7 070
pq
SI q p p× q 3q × 1,0075p 3,03pq
+ 2,02pq
4,03pq
Total 4q = 1,0075p 4,03pq
4q
Coût de revient 3 000 80,45 241 350 3 000 80,353 241 060 3 000 80,80 242 400
Total des charges 2 839 990 Total des produits 3 144 240
Gestion du Gestion
Approvis. Découpe Assemblage Distribution
personnel du matériel
Totaux
759,50 1 400 1 100,10 1 500 2 200 600
primaires (€)
Gestion du
– 1 050 52,50 157,50 157,50 420 262,50
personnel
Gestion du
290,50 – 1 452,50 581 581
matériel
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 47
Suite du tableau de la page 47
Centres auxiliaires Centres principaux
Gestion du Gestion
Approvis. Découpe Assemblage Distribution
personnel du matériel
Totaux
0 0 1 257,60 2 238,50 3 201 862,50
secondaires
Nombre
800
d’unités
(600 + 200)
d’œuvre
Coût Coût
Montant Montant
Libellé Quantité unitaire Libellé Quantité unitaire
(en €) (en €)
(en €) (en €)
48 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
4. Quel est l’intérêt pour l’entreprise d’effectuer le
rapprochement entre les résultats analytiques et le résultat de la
comptabilité financière ?
Ce rapprochement permet de contrôler la cohérence entre les deux
comptabilités (état de concordance).
5. Retrouvez le résultat de la comptabilité de gestion.
Résultat de la comptabilité de gestion = Somme des résultats analytiques
+ Différence d’incorporation + Différence d’inventaire
Résultat de la comptabilité de gestion = 2 800 + 500 (éléments supplétifs) –
850 (charges non incorporables) – 8,80 (mali) = 2 441,20 €
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 49
2. En vous appuyant sur le schéma réalisé à la question
précédente, indiquez très précisément les différentes étapes à
suivre afin de calculer les résultats analytiques.
Le schéma présenté ci-dessus met en évidence les étapes de calcul (et
l’ordre dans lequel ceux-ci doivent être réalisés) :
a. coûts d’achat des matières achetées (entrées de la fiche de stock) ;
b. fiches de stock des matières ;
c. coûts d’achat des matières consommées (sorties de la fiche de stock) ;
d. coûts de production des produits fabriqués (entrées de la fiche de stock) ;
e. fiches de stock des produits ;
f. coûts de production des produits vendus (sorties de la fiche de stock) ;
g. coûts de revient et résultats analytiques.
3. Présentez le tableau de répartition des charges indirectes.
Approvisionnement Atelier 1 Atelier 2 Distribution Administration
Total après
répartition 870,00 11 050,00 4 620,00 2 940,00 2 130,30
secondaire
Heure Heure-
Nature de l’UO Kg de matière achetée Produit vendu 100 € de CPPV
de MOD machine
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Achats (au prix d’achat) 600 2,10 1 260,00 850 3,75 3 187,50
50 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
b. Fiches de stock des matières
Matière A Matière B
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 51
e. Fiches de stock des produits
Produit P1 Produit P2
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Produit P1 Produit P2
Résultats analytiques
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
52 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Application 3. MDI SA, p. 98
Coût de revient et résultat analytique
1. Présentez le tableau de répartition des charges indirectes.
Prestations Emboutis
(En k€) Entretien Usinage Montage Finition Distribution
connexes sage
Répartition primaire 980 2 582 4 670 6 380 3 680 890 1 100
Prestations connexes – 980 98 98 98 98 98 490
Entretien – 2 680 536 536 536 536 536
Total après répartition
0 0 5 304 7 014 4 314 1 524 2 126
secondaire
Heure- Heure- Heure- Heure- Produit
Nature de l’UO
machine machine ouvrier ouvrier vendu
Nombre d’UO 2 000 2 505 2 876 762 8 504
Coût de l’UO (en k€) 2,652 2,80 1,50 2,00 0,25
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 53
Application 4. SRIC, p. 99
Coût de production – Produits résiduels
54 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Application 5. Agde-Marine, p. 99
Coûts de revient et résultats analytiques – Coefficients d’équivalence
Calculez les coûts et résultats analytiques globaux et unitaires
pour le mois de février par type de PAV.
Polyéthylène 4 000 2,40 9 600 12 750,00 2,40 30 600 4 500 2,40 10 800
Mousse 4 000 3,00 12 000 12 750,00 3,00 38 250 4 500 3,00 13 500
MOD 400 30,00 12 000 1 487,50 30,00 44 625 750 30,00 22 500
Gréement voile 400 118,00 47 200 850,00 160,00 136 000 300 220,00 66 000
Total charges
80 800 249 475 127 800
directes
Extrusion 400 36,00 14 400 1 275 36,00 45 900 525 36,00 18 900
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 55
Suite du tableau de la page 55
Moussage 4 000 1,80 7 200 12 750 1,80 22 950 4 500 1,80 8 100
Total charges
21 600 68 850 52 200
indirectes
Coûts de
production
400 256,00 102 400 850 374,50 318 325 300 600,00 180 000
des PAV
fabriquées
Calcul CMUP 450 254,00 114 300 870 374,40 325 728 330 598,00 197 340
Coûts
de production
350 254,00 88 900 820 374,40 307 008 320 598,00 191 360
des PAV
vendues
Finition 88 900 0,20 17 780 307 008 0,20 61 402 191 360 0,20 38 272
Administration 88 900 0,10 8 890 307 008 0,10 30 701 191 360 0,10 19 136
Distribution 88 900 0,0856 7 610 307 008 0,0856 26 280 191 360 0,0856 16 380
Coûts de
350 351,94 123 180 820 518,77 425 391 320 828,59 265 148
revient
Chiffres
350 330,00 115 500 820 680,00 557 600 320 1 040,00 332 800
d’affaires
Résultats
350 – 21,94 – 7 680 820 161,23 132 209 320 211,41 67 652
analytiques
56 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Application 6. Entreprise Fasel, p. 101
Coût de revient – Produits résiduels – En-cours – Sorties de stock au coût
approché
1. Présentez le tableau de répartition des charges indirectes,
après la répartition secondaire.
Figure 5.1 – Processus de production
Approvision
Personnel Énergie Étude Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution
nements
Totaux
96 000 100 200 53 400 73 125 122 120 176 280 53 100 34 140
primaires (€)
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 57
Suite du tableau de la page 57
Approvision
Personnel Énergie Étude Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Distribution
nements
Totaux
secondaires 0 0 0 119 025 171 020 222 480 82 200 113 640
(en €)
58 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Avec 158 300 = (12 000 × 5,6) + (6 000 × 6) + (9 500 × 5,8)
et 189 350 = (16 000 × 3,5) + (19 000 × 3,45) + (10 000 × 3,54) + (9 000
× 3,6)
Matière M Matière N
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 59
– En-cours final : temps alloué pour débuter l’encours final : [(60 % × 30)
+ (50 % × 40) + (85 % × 20)] × 2 = 110 heures.
Vérification : temps total alloué = 90 + 9 860 + 110 = 10 060 heures.
Matière M 90 × 6 7 3 780,00
Matière N 90 × 12 5 5 400,00
60 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Coût unitaire Montant
Quantité
(en €) (en €)
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 61
Quantité Coût unitaire (€) Montant (€)
62 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Application 7. Alsace Composites SA, p. 104
Coût de revient d’une commande – Rapprochement avec la comptabilité
financière
1. Calculez les coûts d’achat des composants et des matières.
– Matières M :
Achats : 100 × 135 = 13 500,00
16 200
Logistique : = 4 050,00
4
Coût d’achat (100 kg) : 17 550,00
– Composants C1 :
Achats : 150 × 216 = 32 400,00
150
Logistique : (16 200 – 4 050) × = 9 112,50
150 + 50
Coût d’achat (150 unités) 41 512,50
– Composants C2 :
Achats : 50 × 190 = 9 500,00
50
Logistique : (16 200 – 4 050) × = 3 037,50
150 + 50
Coût d’achat (50 unités) 12 537,50
2. Présentez les comptes de stocks. Les différences d’inventaire
seront évaluées au coût moyen pondéré.
– Composants C1 :
Entrées Sorties
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 63
– Composants C2 :
Entrées Sorties
– Matières M :
Entrées Sorties
– Matières consommables :
Entrées Sorties
64 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Suite du tableau de la page 64
Coût unitaire Montant
Quantité
(en €) (en €)
– +
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 65
Suite du tablaeu de la page 65
Différence de traitement comptable
– +
66 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Suite du tableau de la page 66
Kg de matière Heure de Heure- Quantités
Nature de l’UO
achetée MOD machine vendues
Coût Coût
Montant Montant
Quantité unitaire Quantité unitaire
(en €) (en €)
(en €) (en €)
Coût Coût
Montant Montant
Quantité unitaire Quantité unitaire
(en €) (en €)
(en €) (en €)
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 67
Suite du tableau de la page 67
Coût de production de la
143 780 80 686
période
Coût Coût
Montant Montant
Quantité unitaire Quantité unitaire
(en €) (en €)
(en €) (en €)
MOD 2 MOD 3
Coût Coût
Montant Montant
Quantité unitaire Quantité unitaire
(en €) (en €)
(en €) (en €)
Chiffres d’affaires 3 200 80,00 256 000,00 1 152 94,00 108 288,00
Coûts de revient 3 200 64,00 204 800,00 1 152 96,40 111 052,80
68 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Le résultat de la comptabilité de gestion est identique au résultat de la
comptabilité financière :
Résultat de la comptabilité de gestion = Somme des résultats analytiques par
produit + Différence de traitement comptable avec différence de traitement
comptable = Différence d’incorporation + Différence d’inventaire
Résultat de la comptabilité de gestion = (51 200,00 – 2 764,80) + 49,60
(boni sur stock de tôle) – 39,00 (mali sur stock de profilés) – 3 040,00
(charge non incorporable) + 10 000 (éléments supplétifs) = 55 405,80 €
2. Que vous suggère la comparaison entre la valeur comptable
des stocks (inventaires permanents) et leur valeur réelle ?
L’inventaire physique est indispensable car on constate toujours des
différences entre les existants en stock et le stock théorique (calculé) donné
par les inventaires permanents.
3. Présentez le compte de résultat à fin janvier N et rapprochez-
en le solde du résultat obtenu en comptabilité de gestion.
Débit Compte de résultat de janvier N Crédit
Atelier 1 21 760,00
Atelier 2 61 200,00
Total des charges 243 607,40 Total des produits 299 013,20
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 69
4. Quels seraient les coûts de revient si l’unité d’œuvre de
l’atelier 1 était l’heure-machine et celle de l’atelier 2, l’heure de
main-d’œuvre directe ? Ne présentez pas le calcul complet des
coûts de revient ; tenez compte seulement des modifications
résultant du changement d’unité d’œuvre.
La fin du tableau de répartition serait :
Atelier 1 Atelier 2
Coût Coût
Quantité Montant (€) Quantité Montant (€)
unitaire (€) unitaire (€)
Coût de production de la
154 844,00 69 622,00
période
70 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Le coût de production des MOD 2 a augmenté de :
154 613,80 – 143 506 = 11 107,80 €.
Celui des MOD 3 a diminué de : 80 496 – 69 457,20 = 11 038,80 €.
En faisant abstraction des stocks, le changement d’unité d’œuvre va
diminuer le bénéfice réalisé sur MOD 2 et rendre MOD 3 bénéficiaire. Pour
donner des chiffres plus précis, il faudrait recalculer la valeur des stocks
initiaux en employant la nouvelle méthode, ce que les données ne
permettent pas de faire ici.
5. À partir des résultats obtenus, portez un jugement sur la
méthode des centres d’analyse utilisée par la SAM. Indiquez son
intérêt et les risques qu’elle peut faire encourir.
L’intérêt de ce type de calcul réside dans le fait qu’il s’agit d’un coût
complet, c’est-à-dire que toutes les charges (directes et indirectes) sont
imputées ou affectées aux différents produits.
Ce cas met en avant certains risques liés à l’utilisation de la méthode des
centres d’analyse et les précautions nécessaires pour les éviter.
Il s’agit particulièrement du choix des clés de répartition et des unités
d’œuvre.
On constate ici que le changement d’unité d’œuvre peut rendre bénéficiaire
ou déficitaire un produit donné.
Si les coûts de revient servent à la fixation des prix de vente, un mauvais
choix à ce niveau peut conduire à une mauvaise politique de prix, et donc à
des erreurs commerciales.
D’autres méthodes de calcul en coûts complets sont envisageables (par
exemple, la méthode ABC).
6. M. Cinquin suggère d’utiliser la méthode DEPS pour valoriser
les sorties de stocks. A-t-il raison ? Quelle serait l’incidence sur
les résultats de l’adoption de cette méthode ?
En période de hausse des prix, la méthode DEPS a pour effet d’augmenter
les coûts de revient de la période et de diminuer la valeur des stocks finals
(en comptabilité de gestion et non en comptabilité financière car elle n’est
pas autorisée par le PCG).
© Nathan Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse / 71
Dans l’exemple précédent, voici ce que deviendraient les consommations de
tôles et de profilés :
CUMP DEPS
72 / Chapitre 5 Les coûts complets par la méthode des centres d’analyse © Nathan
Chapitre 6
Q CU M Q CU M
Gestion des
Approvisionnement 216 000 Nombre de fournisseurs 10 21 600
commandes
Réception
864 000 Nombre de caisses livrées 540 000 1,60
livraisons
Nombre de manipulations
= Nombre de catégories de
Assemblage 4 092 000 880 (2) 4 650
composants × nombre de
séries
Total 30 500
Pour obtenir l’imputation à chaque produit, il suffit de multiplier 500 par les
temps respectifs :
Produits A B C D E
Imputation aux produits : il suffit de multiplier le coût des inducteurs par les
temps unitaires :
Produits Inducteur h-MOD Inducteur h-machine Inducteur unitaire total
A 12,50 7,50
B 7,50 11,18
C 2,50 14,33
D 20,00 19,20
E 7,50 5,88
A 15 000 2 400 30
B 6 000 6 000 80
C 750 3 750 15
E 750 250 50
A 7,50 5,90
B 11,18 11,30
C 14,33 12,22
D 19,20 21,69
E 5,88 20,45
Conditionnement 62 000
Gestion clients + 50 000 Nombre de lots 56 2 000
Gestion des lots = 112 000
Administration 148 000 Coût ajouté (voir détail en dessous) 1 367 993 0,1082
Achats 36,50 1 460 000 52,4000 1 310 000 58,4000 700 800 3 470 800
Changement moule 0,0853 3 413 1,6381 40 952 14,2196 170 635 215 000
Dizaine de lots 0,5679 22 714 1,8172 45 429 7,5714 90 857 159 000
Gestion des lots 0,2000 8 000 0,9600 24 000 6,6667 80 000 112 000
Gestion fournisseurs 0,3571 14 286 2,0714 51 786 6,9941 83 929 150 001
Coût ajouté 3,3095 132 381 19,5160 487 900 62,3094 747 713 1 367 994
Coût de revient 40,17 1 606 703 74,03 1 850 685 127,45 1 529 406 4 986 794
Chiffre d’affaires 45 1 800 000 90 2 250 000 125 1 500 000 5 550 000
Résultat 4,83 193 297 15,97 399 315 – 2,45 – 29 406 563 206
– coût ajouté : 132 380 + 487 900 + 747 713 = 1 367 993
• pour A : 132 380 × 0,1082 = 14 322 ;
• pour B : 487 900 × 0,1082 = 52 785 ;
• pour C : 747 713 × 0,1082 = 80 893.
Remarque : en additionnant les charges indirectes de l’annexe 2, le coût
ajouté, hors charges d’administration générale, est de 1 368 207 diminué de
227 (coût d’approvisionnement de l’aluminium compté deux fois), soit
1 367 980 ; l’écart avec le coût ajouté ici utilisé (1 367 994) est dû aux
arrondis précédemment mis en œuvre.
2. Que pouvez-vous en conclure ?
L’écart entre les résultats globaux vient des arrondis.
C’est l’écart entre les résultats par produit qui est le plus intéressant.
L’accessoire A devient rentable, l’accessoire C, en revanche, devient
déficitaire. Dans le système traditionnel, le produit C était « subventionné »
par les deux autres produits. Les spécificités de cet accessoire (plus grand
choix des couleurs, nombre de références élevées, petites séries, recherche
supportée par les autres produits) n’étaient pas prises en compte dans la
répartition traditionnelle des charges.
Chaque flacon présente une marge sur coût variable positive. Donc, tous les
flacons contribuent à la couverture des charges fixes. La production de
chacun doit, de ce fait, être maintenue.
Les flacons industriels présentent, certes, un résultat négatif. Il convient
donc de s’interroger sur la pertinence de la répartition des charges
indirectes. Cette répartition est actuellement uniquement basée sur le
moulage.
Quel serait le résultat global en cas d’abandon des modèles industriels
« Lavande » et « Myosotis » ?
3. Quelle est la finalité du coût complet pour la société Julien ?
La finalité du coût complet pour la société Julien est :
– double sur le plan économique :
• • lorsque le prix du flacon est fixé par le marché (cas des produits
industriels), la société calcule son coût pour connaître sa marge ;
• • inversement, pour les flacons de luxe, la société calcule leur coût
pour déterminer leur prix de vente.
– unique sur le plan comptable et fiscal : le coût complet de production est
nécessaire pour valoriser les stocks.
II – Élaboration d’une nouvelle comptabilité de gestion – mise en place
d’une comptabilité par les activités (annexes 1 à 4)
1. Calculez le coût des inducteurs sélectionnés.
Coût unitaire
Inducteurs Coût total Volume inducteurs
inducteurs
11 + 35 + 75 + 357
Gestion des lots 378 400 791,632
= 478
3 × 0,03 + 2 3 × 0,03 + 3
3 × 0,03 + 0,052 3 × 0,03 + 2
Gestion des références (1) × 0,312 + 0,222 × 0,78 + 0,222
= 0,142 × 0,104 = 0,298
= 0,936 = 2,652
Commentaire :
Lavande Myosotis Jasmin Œillet
Taux de marge 17 % 2% 19 % 19 %
C1 76 418 1 76 418,00
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Écart 12 – 19,5
P4 P5
Coût heure-machine 45 45
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
P4 P5
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Répartition
180 000 240 000 500 000 70 000 160 000
secondaire
Coûts Coûts
Unité d’œuvre Valeur des
Heures- Heures de production de production
(ou assiette approvisionne
machine de MOD des produits des produits
de frais) ments
finis finis
Nombre d’UO
2 161 000 6 000 9 500 3 737 115 3 737 115
(ou montant de
(voir tableau (voir tableau (voir tableau (voir tableau (voir tableau
l’assiette de
2 ci-dessous) 3 ci-dessous) 4 ci-dessous) 4 ci-dessous) 4 ci-dessous)
frais)
Coût de l’UO
0,08329 40,00000 52,63158 0,01873 0,04281
(ou taux de frais)
Nombre Quantité
Quantité Nombre de Quantité Quantité Quantité globale
de
unitaire produits totale unitaire totale
produits
nécessaire fabriqués utilisée nécessaire utilisée
fabriqués
Matières
0,25 20 000 5 000 0,4 15 000 6 000 11 000
premières X
Matières
1 20 000 20 000 0,5 15 000 7 500 27 500
premières Y
Composants
1 20 000 20 000 20 000
PO
Composants
1 15 000 15 000 15 000
PL
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Matières premières
5 000 12,00 60 000 6 000 12,00 72 000
X
Matières premières
20 000 17,60 352 000 7 500 17,60 132 000
Y
20 000 15 000
MOD Usinage × 0,01 15,00 3 000 × 0,005 15,00 1 125
= 200 = 75
Autres charges
20 000 3,00 60 000 15 000 4 60 000
directes
Centre
« Approvisio- 512 000 0,08329 42 644 399 000 0,08329 33 233
nnement » (1)
20 000 15 000
Centre « Usinage » × 0,15 40,00000 120 000 × 0,2 40,00000 120 000
= 3 000 = 3 000
Coût de production 20 000 36,88222 737 644 15 000 40,89051 613 358
(1) PIA : 60 000 + 352 000 + 100 000 PIB : 72 000 + 132 000 + 195 000
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Produits PIA/PIB 20 000 36,88 737 644 15 000 40,89 613 358
Autres charges
20 000 10,00 200 000 15 000 12,00 180 000
directes
Centre
« Approvisio- 500 000 0,08329 41 645 750 000 0,08329 62 468
nnement »
0,25 0,30
Centre « Montage » × 20 000 52,63158 263 158 × 15 000 52,63158 236 842
= 5 000 = 4 500
Coût de production 20 000 91,12237 1 822 447 15 000 127,64449 1 914 667
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût de production 20 000 91,12237 1 822 447 15 000 127,64449 1 914 667
Centre
1 822 447 0,01873 34 134 1 914 667 0,01873 35 862
« Distribution »
Centre
1 822 447 0,04281 78 019 1 914 667 0,04281 81 967
« Administration »
Coût de revient 20 000 96,73004 1 934 601 15 000 135,49973 2 032 496
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Chiffre d’affaires 20 000 98,00 1 960 000 15 000 163,00 2 445 000
Coût de revient 20 000 96,73004 1 934 601 15 000 135,49973 2 032 496
Conclusion partielle
Au vu des résultats analytiques déterminés par la méthode des centres
d’analyse, on serait tenté de ne nourrir aucune inquiétude sur l’exploitation
de ces produits, tous deux apparaissant rentables.
2. À l’aide des annexes 1, 2 et 3, recalculez ces coûts complets
selon la méthode des coûts par activité. Que constatez-vous en
termes de rentabilité des produits ?
Lancement des
125 000
fabrications
Maintenance 40 200
Maintenance 15 000
Expédition 28 000
Total 56 000 51 000 73 000 157 300 125 000 40 200 247 500 155 000 15 000 42 000 28 000 160 000
Volume inducteur 38 500 15 50 000 275 6 000 25 9 500 1 250 25 312,5 275 4 405 000
Coût inducteur 1,45455 3 400 1,46 572 20,83333 1 608 26,05263 124 600 134,4 101,81818 0,03632
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Matières premières Y 20 000 17,60 352 000 7 500 17,60 132 000
Autres charges directes 20 000 10,00 200 000 15 000 12,00 180 000
Quantités de matières
25 000 1,45455 36 364 13 500 1,45455 19 636
achetées
Ind. nombre
10 3 400 34 000 5 3 400 17 000
de commandes
Ind. Heures-machine
3 000 20,83333 62 500 3 000 20,83333 62 500
Usinage
Ind. nombre
10 1 608 16 080 15 1 608 24 120
d’interventions Usinage
Ind. Heures-machine
500 124 62 000 750 124 93 000
Montage
Produits A Produits B
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Ind. nombre
15 600 9 000 10 600 6 000
d’interventions Montage
Ind. chiffre d’affaires 1 960 000 0,03632 71 187 2 445 000 0,03632 88 802
Coût de revient (a) + (b) 20 000 98,36190 1 967 238 15 000 133,32507 1 999 876
Prix Prix
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût de revient 20 000 98,36190 1 967 238 15 000 133,32507 1 999 876
Résultat méthode
20 000 – 0,3619 – 7 238 15 000 29,6749 445 124
ABC
Résultat méthode
20 000 1,26995 25 399 15 000 27,50027 412 504
centres
Le modèle
coût-volume-profit :
le point mort
Application 1. Société Lagriffol, p. 160
Seuil de rentabilité
Charges opérationnelles – 11 – 10 – 10
Marge 89 90 90
3. Indiquez :
– la solution la plus rentable :
Hypothèse C : bénéfice de 5 500.
Hypothèse B : non rentable.
– la solution qui assure à l’entreprise la sécurité la plus grande :
B n’étant pas rentable, il s’agit de comparer A et C.
La solution la plus sûre est celle qui permet d’atteindre le plus
rapidement le seuil de rentabilité.
4. Calculez :
– les marges sur coûts variables au 30 avril et au 31 décembre N+1 :
Marge sur coût variable au 30 avril N+1 :
0,89x = 0,89 (600 × 100 × 4/12) = 17 800
Marge au 31 décembre N+1 :
17 800 + 0,90x = 17 800 + 0,90 (950 × 100 × 8/12) = 17 800
+ 57 000 = 74 800
Charges fixes :
(50 000 × 4/12) + (80 000 × 8/12) = 70 000 (charges abonnées)
– le résultat de l’exercice N+1 :
Résultat = MCV – CF
74 800 – 70 000 = 4 800
II – 1. En appelant respectivement x et y les quantités d’AR1 et
AR2 produites et vendues, exprimez les ensembles de
combinaisons permettant de réaliser :
– le même chiffre d’affaires global qu’en N ;
– le même résultat global qu’en N ;
– le chiffre d’affaires critique.
La marge sur coût variable unitaire est de : (3 – 1,2) = 1,8 pour AR1,
et de : (5 – 4,5) = 0,5 pour AR2.
Chiffre d’affaires N : (20 000 × 3) + (3 000 × 5) = 60 000 + 15 000
= 75 000
Résultat N : (20 000 × 1,8) + (3 000 × 0,50) – 18 000 = 19 500
Combinaisons donnant le même chiffre d’affaires qu’en N (y 1 ) : 3x
+ 5y = 75 000
Combinaisons donnant le même résultat qu’en N (y 2 ) :
1,8x + 0,5y – 18 000 = 19 500
c. Vérification
Vérifions que l’on retrouve bien les seuils de rentabilité avec ces
équations.
– hypothèse 2 :
y = 560 000
560 000 = 0,26667x – 22 000
On trouve x = 2 182 472.
– hypothèse 3 :
y = 585 000
585 000 = 0,1895x + 24 300
On trouve x = 2 958 839.
Les différences sont dues aux arrondis.
–R=O
Figure 7.6 – Seuil de rentabilité
Le tableau des cumuls montre que les charges fixes sont couvertes au
cours du 3e trimestre.
Seuil de rentabilité : 1 034 000 × 2 901 420/1 735 020 = 1 729 126 €
Le seuil de rentabilité du deuxième exercice est inférieur à celui du
premier, ce qui est positif. L’entreprise couvre plus vite ses charges
variables et fixes. De plus, le résultat progresse.
Date du seuil : (1 729 126/2 901 420) × 360 = 214,55 jours
Le seuil de rentabilité sera donc atteint le 5 août, soit 18 jours avant
le premier exercice, ce qui laisse envisager de bonnes perspectives.
– Charges fixes (sous déduction des produits des activités annexes) 1 036
= Résultat global 87
Stock initial 3 000 × 73 219 000 Sortie 13 000 × 74,2 964 600
Entrée 12 000 × 74,5 894 000 Stock final 2 000 × 74,2 148 400
Stock de S
Stock de T
Stock initial 300 × 155,7 46 710 Sortie 9 150 × 160,2 1 465 830
Entrée 9 000 × 160,35 1 443 150 Stock final 150 × 160,2 24 030
Stock de Super-Électro
Stock initial 200 × 212 42 400 Sortie 3 050 × 206 628 300
Entrée 4 000 × 205,7 822 800 Stock final 1 150 × 206 236 900
Coûts de revient
Électro-Standard Super-Électro
Coût de production 9 150 × 160,2 1 465 830 3 050 × 206 628 300
Résultats analytiques
Électro-Standard Super-Électro
Chiffre d’affaires 9 150 × 165 1 509 750 3 050 × 210 640 500
Coût de revient 9 150 × 163,2 1 493 280 3 050 × 209 637 450
139,834 167,974
141,8 171,1
Chiffre d’affaires 9 150 × 165 1 509 750 3 050 × 210 640 500
Coût variable 9 150 × 141,8 1 297 470 3 050 × 171,1 521 855
a. On peut admettre qu’il existe un rapport constant entre les ventes des
deux types de produit : 3 unités « Électro-Standard » pour 1 unité « Super-
Électro ».
Pour 1 « Super-Électro » et 3 « Électro-Standard » vendus :
CA = (1 × 210) + (3 × 165) =705
MCV = (1 × 38,9) + (3 × 23,2) = 108,5
b. La société ne vend qu’un seul produit : celui qui procure le taux de marge
sur coût variable le plus faible. Cette hypothèse est-elle intéressante sur le
plan de la détermination de la politique de vente ?
Le seuil de rentabilité sera atteint par la vente de N’ standard avec N’
vérifiant :
MCV = CF
Soit : 23,2 N’= 331 800
Soit : N’ = 14 301,72
Donc : 14 302 « Électro-Standard », soit un CA de :
14 302 × 165 = 2 359 830.
Le produit « Électro-Standard » étant celui qui dégage le taux de marge le
plus faible (14 % contre 18,5 % pour le « Super-Électro »), il est intéressant
de connaître le seuil de rentabilité le plus défavorable, c’est-à-dire celui
pour lequel l’entreprise est certaine de couvrir ses charges fixes, quelle que
soit la répartition des ventes entre les deux produits.
Le risque d’exploitation
Application 1. Entreprise Centro, p. 176
Levier opérationnel – Élasticité – Modification de structure
Hypothèse 1
1. Calculez le résultat courant prévisionnel (avant impôt).
Chiffre d’affaires 2 000 × 6 000 12 000 000
Charges variables
d’achat et de
2 000 × 4 200 8 400 000
production
de distribution
10 % × 12 000 000 1 200 000
Charges variables
d’achat et de 1 000 × 4 200 4 200 000
production
2 200 × (4 200 × 0,95) 8 778 000
de distribution 10 % × 19 200 000 1 920 000
Marge sur coût variable totale : 21 384 000 + 28 644 000 = 50 028 000 €
Le chiffre d’affaires correspondant au seuil de rentabilité est celui pour
lequel : marge sur coût variable = charges fixes.
Charges fixes : 3 395 000 × 12 = 40 740 000 €
Chiffre d’affaires : (36 000 × 2 320) + (42 000 × 2 750) = 199 020 000 €
Soit X le chiffre d’affaires correspondant au seuil de rentabilité :
(50 028 000/199 020 000) X = 40 740 000 €
X = 162 070 736 €
2. Précisez à quelle date le seuil de rentabilité sera atteint.
Si l’on considère que la demande est répartie régulièrement tout au long de
l’année, le point mort sera atteint au bout de :
(162 070 736/199 020 000) × 12 = 9,77 mois, soit le 23 octobre.
3. Quelles critiques pouvez-vous apporter au seuil de rentabilité
en tant qu’instrument de gestion ?
Le seuil de rentabilité est un concept qui présente les limites suivantes :
– c’est une approche à court terme ;
– qui ne montre le bénéfice que comme le résultat des quantités produites ou
vendues et qui ne tient pas compte des changements technologiques ;
– les relations entre bénéfice, coût et quantités vendues sont supposées
stables, alors que, le plus souvent, elles varient dans le temps ;
– on suppose que les coûts variables sont strictement proportionnels ;
– en cas de multiproduction :
• un problème de répartition des charges fixes entre les différents
produits va se poser ;
• de même, on va supposer que toutes les variables sont indépendantes
les unes des autres, alors que ce n’est pas toujours vrai.
Bénéfice prévu pour 2 500 000 sachets 638 000 1 125 000 1 540 000
= Marge sur coût variable (1) 1 450 000 3 125 000 5 500 000
Marge par sachet (2) = (1)/2 500 000 0,58 1,25 2,20
Nouvelle marge (2) × 1 980 000 1 148 400 2 475 000 4 356 000
= Bénéfice pour 1 980 000 sachets 336 400 475 000 396 000
Seuil en nombre de sachets (1)/(2) 1 400 000 1 600 000 1 800 000
Chiffre d’affaires (en quantités) (1) 2 500 000 2 500 000 2 500 000
Seuil de rentabilité (en quantités) (2) 1 400 000 1 600 000 1 800 000
Unité de
Nature de l’UO Heure-machine 100 € vente
produit fini
Résultats analytiques
Produit U Produit V
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût de revient 312 1 236,98 385 938 285 852,55 242 976
Chiffre d’affaires 312 1 800,00 561 600 285 900,00 256 500
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût variable 312 1 043,60 325 602 285 715,57 203 938
Chiffre d’affaires 312 1 800,00 561 600 285 900,00 256 500
221 917,00
Charges variables
(261 037 – 39 120)
Charges variables 870 × 11 500 = 10 005 000 870 × 8 000 = 6 960 000
Chiffre d’affaires 1 500 × 11 500 = 17 250 000 1 500 × 8 000 = 12 000 000
Charges fixes imputées 450 × 1 500 = 5 175 000 450 × 8 000 = 3 600 000
Coûts de revient
Béose 1 Béose 2
Total
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût de revient 2 000 48,97 97 930 1 250 48,70 60 870 158 800
Chiffre d’affaires 2 000 44,00 88 000 1 250 45,60 57 000 145 000
Coût de revient 2 000 48,97 97 930 1 250 48,70 60 870 158 800
Autre solution :
Marge sur coût spécifique = Résultat + Charges fixes du siège
= – 13 800 + 30 875 = 17 075 €
4. Quels sont les arguments que le directeur de la division
« Béose » peut avancer pour obtenir le lancement effectif de
l’activité ?
Les résultats analytiques de chacun des produits, calculés en coûts complets
sont déficitaires, mais :
– la marge sur coût spécifique de la division est positive et permet
d’absorber une partie des charges fixes communes (≈ 55 %) ;
Coût variable de production des produits finis vendus 4 800 000 6 000 000 9 180 000
Marge sur coût variable 1 500 000 2 256 000 5 292 000
Marge sur coût spécifique 700 000 1 260 000 3 792 000
Marge sur coût spécifique (= résultat courant avant impôt) 400 000
880 000
Charges fixes spécifiques 1 780 000
3 × 300 000
380 × 50
Coût traitement 35 000,00 20 000,00 74 000
= 19 000,00
Les trois produits ont une contribution positive, mais ne couvrent pas
l’intégralité des charges communes (24 500 + 10 770 = 35 270 €).
Résultat 18 430
Remarque liminaire : tous les calculs peuvent être faits en considérant les
quantités globales.
1. Calculez les résultats analytiques unitaires par produit et le
résultat global généré par ces trois produits au cours de
l’exercice N.
Coût de production des ventes
Torches : (210 600 + 22 000 × 222,10)/23 000 = 221,60 €
Lampes : (690 000 + 38 000 × 174,60)/42 000 = 174,40 €
Phares : (506 300 + 17 000 × 254,10)/19 000 = 254 €
Marge sur coût variable 1 710 000 2 644 200 1 048 250
Décision D2 :
Prix de vente 262,00
Coût variable (194,20 + 7,30) 201,50
MCV unitaire 60,50
Quantités vendues 17 500
MCV globale 1 058 750,00
Charges fixes spécifiques (221 000 + 12 500) 233 500,00
Marge sur coût spécifique 825 250,00
Matière m 4 × 5 = 20 2 × 5 = 10
Matière n 5 × 2 = 10 3×2=6
MOD 6 × 15 = 90 3 × 15 = 45
Total 160 81
Atelier II A B
Matière p 4 × 6 = 24 6 x 6 = 36
E2 1 × 81 = 81 2 x 81 = 162
A B
C1 20,32 20,32
C2 25,28 25,28
C3 30,50 30,50
a. Au 01/03/N
– E1 : 10 unités à 138,75 € 1 387,50
– E2 : 20 unités à 108 € 2 160,00
– P1 : 20 unités à 492,50 € 9 850,00
– P2 : 15 unités à 697,50 € 10 462,50
23 860,00
b. Au 31/03/N
– E1 : 20 unités à 138,75 € 2 775,00
– E2 : 10 unités à 108 € 1 080,00
– P1 : 15 unités à 492,50 € 7 387,50
– P2 : 8 unités à 697,50 € 5 580,00
16 822,50
a. Élément E1
b. Élément E2
Charges variables 437 500 500 000 562 500 600 000 (1)
Charges fixes 160 000 160 000 160 000 280 000 (2)
Coût total 597 500 660 000 722 500 880 000
Écart sur coût : CC – BAC = 2 698 500 – (2 × 500 000 + 1 500 000)
= 198 500 (Défavorable)
Écart sur volume : CPPC – CPPP = 2 625 000 – (5 × 500 000) = 125 000
L’écart sur coût peut provenir à la fois d’un écart sur charges variables et
d’un écart sur charges fixes. Dans le cas présent, les 198 500 € ne
proviennent que d’un écart sur charges fixes, c’est-à-dire :
1 698 500 – 1 500 000 = 198 500.
52,25
Matière première 3 000 53 159 000 4 000 × 0,8 = 3 200 52 166 400 – 7 400
Charges d’atelier 1 400 16,07 22 500 4 000 × 0,4 = 1 600 15,625 25 000 – 2 500
MP1 2 40 80
MOD 0,5 16 8
MP2 1 20 20
MOD 0,25 16 4
287
Centre « Atelier 1 » 4 500 951 250 7 000 × 0,5 250 875 000 76 250
Centre « Atelier 2 » 2 000 350 000 7 000 × 0,25 200 350 000 0
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
92,90 105,48
V1 V2
C1 1 92,9 92,90
C2 1 105,48 105,48
218,30 204,53
(1) 2,4 = 87 048/(40 300 × 0,9)
(2) 0,7 = 25 550/36 500
C1
C2
– Amortissements 100 70 70 30 30
Produit P 0,704
Écart global
885,6 – (5 200 × 0,16) = 53,6 452,6 – (5 080 × 0,09) = – 4,6 49
CC – CPPC
b. Sur la main-d’œuvre
MOD MOD 2 Total
Écart global
53,9 – (5 200 × 0,01) = 1,9 18,5 – (5 080 × 0,004) = – 1,82 0,08
CC – CPPC
Écart sur coût 1 296,8 – [(2 750 × 0,2096) 937,2 – [(1 125 × 0,2208)
9,2
CC – BAC + 730] = – 9,6 + 670] = 18,8
L'écart sur coût est particulièrement inquiétant : le coût réel est supérieur au
coût prévu de plus de 10 %. Il importe de rechercher l'origine de cet écart.
S'il est récurrent, c'est la prévision de prix qui doit être corrigée. Sinon, il
faut rechercher les causes et remédier.
L'écart sur quantité semble également anormal : 30 composants consommés
en plus de ce qui était prévu. Pourquoi ? Mauvaise qualité de ces
composants ? Maladresses du personnel lors du montage ? L'identification
des causes de cet écart est nécessaire pour progresser.
Objectifs et organisation
d’un système de planification et
de contrôle
Application 1. CASM, p. 262
Finalité d’une organisation et contraintes de gestion
Présentez un exposé traitant le sujet de manière générale et illustré par
de nombreux exemples choisis principalement dans le document ci-
joint.
Les définitions de la finalité et de la gestion sont traitées dans le manuel ;
nous ne les reprendrons donc pas ici.
En revanche, le sujet et les textes qui l’accompagnent soulèvent une
question fort importante qui est de savoir s’il peut y avoir un conflit entre la
finalité d’une organisation et sa gestion. Existe-t-il une science (ou pourquoi
pas un art) visant à combiner les ressources pour atteindre les objectifs, et
cette science peut-elle, dans certains cas, s’opposer au système de valeurs de
l’organisation ?
Une entreprise appartient à un univers complexe et évolutif où l’on peut
identifier un certain nombre de groupes clés ayant en commun des
aspirations et un comportement relativement homogènes :
– les actionnaires, dirigeants, créanciers de l’entreprise… ;
– les salariés de l’entreprise… ;
– la collectivité au sens large du terme, composée de personnes qui sont à la
fois salariées des entreprises, usagers, consommateurs et citoyens, etc.
L’exemple de la CASM est particulièrement caractéristique des conflits qui
peuvent naître dans les entreprises à finalité sociale très marquée.
Dans ce type d’entreprise, l’idée même de profit est souvent rejetée pour
faire place à celle de service à rendre : soit aux salariés de l’entreprise, soit à
telle ou telle catégorie d’usagers (coopérateurs, mutualistes, etc.). Ce type
La gestion
commerciale
Application 1. Entreprise Minos, p. 280
Répartition du chiffre d’affaires et de la marge
1. Pour les éléments prévisionnels et les éléments constatés :
a. Déterminez les marges sur coûts variables et les taux de ces marges sur
coûts variables par rapport aux chiffres d’affaires correspondants.
Chiffre d’affaires 1 000 1 200 1 200 000 1 100 1 140 1 254 000
Charges variables 1 000 800 800 000 1 100 800 880 000
Ingénieurs
1 239,13 165,22 413,04 82,61 1 900
/informaticiens
Attachés
32 32 64
administratifs
Ingénieurs
120 40 160
commerciaux
Cadres de
60 60 120
direction
Charges sur
916,28 142,33 375,62 77,77 127,20 79,20 1 718,40
salaires (60 %)
Charges
2 443,41 379,55 1 001,66 207,38 339,20 211,20 4 582,40
de personnel
Frais de
80,00 20,00 90,00 10,00 30,00 30,00 260,00
déplacement
Charges
2 523,41 399,55 1 091,66 217,38 369,20 241,20 4 842,40
directes
Chiffre
3 900,00 620,00 2 200,00 6 720,00
d’affaires
Taux de marge 35 % 36 % 50 %
Effectif total 42 7 19 4 6 4 82
Énergie
233,33 38,89 105,56 22,22 400,00
informatique
Charges indirectes
489,43 81,57 221,41 46,61 36,58 24,39 900,00
hors R&D
Nombre de jours
consommés en 100 400 400 50 950
investissement
Prix Taux
Nombre Ventes
de cession de marge Marge sur
Exercice N de titres moyennes CA HT
moyen sur coûts coûts directs
(ouvrages) par titre
(HT) directs
Manuels
82 5 740 17,60 8 283 968 33 % 2 733 709
universitaires
Manuels
88 6 090 19,16 10 268 227 38 % 3 901 926
universitaires
A 6 400 (126 – 98) = 179 200 5 000 (150 – 98) = 260 000 – 80 800
B 5 800 (200 – 115,5) = 490 100 8 000 (210 – 115,5) = 756 000 – 265 900
C 4 700 (260 – 184) = 357 200 6 000 (260 – 184) = 456 000 – 98 800
CA avec variation
du nombre de jours 17 7 50 % 2 800 166 600
travaillés
CA avec variation
du nombre de visites 17 8 50 % 2 800 190 400
par jour
CA avec variation du
17 8 33,09 % 2 800 126 000
taux de conclusion
Brebis (B) 6 750 (54 – 52,4) = 10 800 8 100 (55 – 50) = 40 500 – 29 700
Vache (V) 4 500 (34 – 27,2) = 30 600 3 375 (30 – 28) = 6 750 + 23 850
Mixte (M) 3 750 (39 – 41,2) = – 8 250 2 025 (40 – 37) = 6 075 – 14 325
(m sr – m p ) ΣQ r ∏r E/P
Total + 7 500
(∏ r – ∏ p ) ΣQ r mp E/C
Total – 5 250
(ΣQ r – ΣQ p ) ∏p mp E/V
La somme des trois sous-écarts est bien égale à l’écart de marge sur coûts
préétablis (8 175).
Calculez, pour chaque action, les quantités vendues et les marges sur coûts
variables correspondantes. Quelle action faut-il choisir ?
– Action 1 : augmentation du prix de M de 3 € :
• effets sur le « Mixte » :
(ΔD M /3 750)/(3/41) = – 0,1 donc ΔD M = – 0,1 × (3/41) × 3 750 = – 27
D 2M = 3 750 – 27 = 3 723
• effets sur le « Vache » :
(ΔD V /4 500)/(3/41) = 0,2 donc ΔD V = 0,2 × (3/41) × 4 500 = + 66
V 4 566 50 226
M 3 723 59 568
La gestion de la production
Application 1. Société Motopro SA, p. 311
Programmation linéaire
1. Posez, sous forme mathématique, le programme qui optimise
la fabrication des deux modèles de pots.
Désignons par x le nombre de pots modèle Diable et par y le nombre de pots
modèle Grand tourisme à fabriquer.
L’objectif est de maximiser la marge sur coût variable. Soit {50x + 70y}
maximum.
Les contraintes de fabrication sont les suivantes :
– moulage : 10x + 12y ≤ 12 000 ;
– soudage : 15x + 8y ≤ 12 000.
– x ≤ 800 et y ≤ 800
2. Déduisez le nombre de pots de chaque modèle à fabriquer
mensuellement, au moyen d’une représentation graphique.
Calculez ensuite la marge optimale sur coût variable.
a. Représentons graphiquement les droites d’équation :
10x + 12y = 12 000 (AB)
15x + 8y = 12 000 (CD)
x = 800 (DJ)
y = 800 (EJ)
Traçons la droite de la fonction objectif d’équation 50x + 70y = M, M étant
un paramètre égal à la marge sur coût variable.
Plus cette droite est éloignée du point O, plus la marge sur coût variable est
élevée.
L’intersection de cette droite avec la surface d’acceptation OEFGD, la plus
éloignée de O, définit le programme optimal. Rappelons que toutes les
e1 10 12 1 0 0 0 12 000
e2 15 8 0 1 0 0 12 000
e3 1 0 0 0 1 0 800
← e4 0 ① 0 0 0 1 800
Z 50 70 0 0 0 0 0
↑
← e1 ⑩ 0 1 0 0 – 12 2 400
e2 15 0 0 1 0 –8 5 600
e3 1 0 0 0 1 0 800
y 0 1 0 0 0 1 800
Z 50 0 0 0 0 – 70 – 56 000
↑
x y e1 e2 e3 e4
e2 0 0 – 1,5 1 0 10 2 000
y 0 1 0 0 0 1 800
Z 0 0 –5 0 0 – 10 – 68 000
Variable 30 22 60
Fixe 55 6 80
BV 102 HR 306
Marge sur coût variable 176 000 227 700 403 700
Stade « Coupe »
– Temps de fabrication nécessaire :
• tubes X : 200 000 × 0,50 = 100 000 min
• tubes Y : 2 220 000 × 0,40 = 888 000 min
• total : 988 000 min
– Temps d’emploi par poste ouvrier : 35 h × 45 semaines × 60 min × 0,90
= 85 050 min
– Nombre de postes nécessaires : 988 000/85 050 = 11,6 (12 postes)
– Sous-activité (temps d’emploi-temps nécessaire) :
• (12 × 85 050) – 988 000 = 32 600 min, soit : 543,33 h
Stade « Montage »
– Temps de fabrication nécessaire :
• tubes X : 200 000 × 9,50 = 1 900 000 min
• tubes Y : 2 220 000 × 3,50 = 7 770 000 min
• total : 9 670 000 min
Stade « Conditionnement »
– Temps de fabrication nécessaire :
• tubes X : 200 000 × 0,10 = 20 000 min
• tubes Y : 2 220 000 × 0,10 = 222 000 min
• total : 242 000 min
– Nombre de postes nécessaires : 242 000/85 050 = 2,8 (3 postes)
– Sous-activité : (3 × 85 050) – 242 000 = 13 150 min, soit : 219,17 h
3. Évaluez le volume de la sous-activité structurelle par rapport
au temps d’emploi à chacun des stades où elle se manifeste. À
quel stade de cette sous-activité est-elle la plus faible ? Indiquez
les avantages et les inconvénients de cette sous-activité
structurelles des postes manuels.
Stade « Coupe » : 32 600 min ou 543,33 h soit 3,19 %
Stade « Montage » : 25 700 min ou 428,33 h soit 0,27 %
Stade « Conditionnement » : 13 150 min ou 219,17 h soit 5,15 %
Total : 71 450 min, soit : 1 190,83 h
Stade « Coupe »
Temps d’emploi : 12 × 35 × 60 × 45 × 0,90 1 020 600 min
Temps de fabrication des tubes X : 200 000 × 0,50 – 100 000 min
Capacité disponible 920 600 min
Production maximale de tubes Y : 920 600/0,4 2 301 500
Stade « Montage »
Temps d’emploi : 114 × 35 × 60 × 45 × 0,90 9 695 700 min
Temps de fabrication des tubes X : 200 000 × 9,50 – 1 900 000 min
Capacité disponible 7 795 700 min
Production maximale de tubes Y : 7 795 700/3,50 2 227 342
Stade « Conditionnement »
Temps d’emploi : 3 × 35 × 60 × 45 × 0,90 255 150 min
Temps imputé aux tubes X : 200 000 × 0,10 20 000 min
Conclusion
Selon les hypothèses envisagées, la production maximale de tubes Y est
limitée par le stade le plus contraignant ; elle s’élève à 2 227 342.
L’augmentation de 4,1666 du taux de marche a entraîné le transfert du
goulet d’étranglement au niveau du stade « Montage » ; mais la difficulté
peut être levée par la création de postes manuels supplémentaires.
Il est toutefois nécessaire, du fait de l’augmentation du taux de marche, de
prendre en compte le coût de l’entretien préventif et son incidence sur le
coût de l’heure d’emploi du stade « Vide fermeture ».
Montage
- quantités de facteur par unité 15/60 = 0.25 30/60 = 0.5 30/60 = 0.5
- marge par heure 360 270 370
CEE
- quantités de facteur par unité 0.5 0.75 0.75
- marge par heure 180 180 246,66
Peinture
- quantités de facteur par unité 1 1 1
- marge par unité 90 135 185
12 000
Peinture
10 000
CEE
Optimum :
8 600 X = 6 800
Y = 5 200
Z = 1 314 000
6 500
Montage
Charges fixes = (20 x 6 900) + (25 x 6 000) + (30 x 3 100) = 381 000
Q MU MT
Buffalo 6800 90 612 000
Ouragan 5200 135 702 000
Tornade 4000 185 740 000
Le résultat N a été de :
Q MU MT
Buffalo 6900 90 621 000
Ouragan 6000 135 810 000
Tornade 3100 185 573 500
X Y E1 E2 E3 E4 E5
E1 1 0 1 0 0 0 0 8 500
E2 0 1 0 1 0 0 0 6 500
E3 1 1 0 0 1 0 0 12 000
MCV 90 135 0 0 0 0 0 0
Effectif moyen N 13 25 20 41 99
Effectif N-1 12 25 17 42 96
Effectif moyen N 13 25 20 41 99
Effet d’effectif + 13 + 15 + 15 + 22 + 65
Effet de structure
+ 19 – 15 + 57 – 40 + 21
(en k€)
1 232,24 1 276,49
6 102,00 612,00
4 105,06 420,24
1 232,24 1 260,72
6 102,00 612,00
1 103,02 103,02
1 200,00 1 215,02
(1) 4 782/6
(2) 13 692/6
Remarque générale sur les calculs : les résultats obtenus, selon que l’on
raisonne en indice ou en valeur, peuvent être légèrement différents en
fonction des niveaux d’arrondi retenus. Pour limiter le plus possible ces
différences, il convient d’arrondir les calculs terminaux et non
intermédiaires.
1. Définissez puis calculez, pour chaque catégorie et pour
l’ensemble du personnel, l’effet en niveau pour l’exercice N.
Il mesure l’évolution des salaires entre deux dates, ici entre le début et la fin
de l’exercice N. Sur les valeurs ou sur les indices, on le détermine par le
rapport :
Salaire décembre N/Salaire décembre N–1
2. Définissez puis calculez par catégorie l’effet de report de
l’exercice N sur N+1.
Les augmentations salariales de N étant accordées au cours de l’exercice,
elles ne jouent pas à plein leur effet sur la masse annuelle de
l’exercice N. L’effet report de N sur N+1 mesure l’impact de ces hausses
sur la masse de N+1. Cet effet se détermine par le rapport :
(Salaire décembre N × 12)/Masse annuelle N
Raisonnement chronologique
D’après l’annexe 1, la masse salariale de décembre N est de :
Raisonnement indiciaire :
Il existe théoriquement deux calculs possibles :
MS de présents toute l’année (du 1/1 au 31/12) + MS des arrivants (de leur
date d’arrivée au 31/12) + MS des partants (du 1/1 à leur date de départ)
ou :
MS des présents au 1/1 s’ils restaient toute l’année – MS des partants (de
leur date de départ au 31/12) + MS des arrivants (de leur date d’arrivée au
31/12).
Compte tenu de la présence de l’augmentation de juillet N + 1, nous
utiliserons le deuxième calcul.
Dossier 1
1. Quel est le bénéfice courant de l’activité bières Grand
Houblon ?
R = CA – CV – CF
R = CA – CV = 0,2 × CA
(30 000 × x) – (30 000 × 84,50 × 1,12) = 0,2 × (30 000 × x)
x = 118,30
Dossier 2
1. Calculez l’écart de masse salariale entre l’année N-2 et N-1.
Salaires annuels
N-2 Nombre Salaires moyens mensuels
bruts en €
Direction 3 6 030,00 217 080
Cadre junior 1 3 500,00 42 000
Cadres seniors 4 4 240,00 203 520
Agent de maîtrise junior 1 3 500,00 42 000
Agents de maîtrise seniors 4 4 000,00 192 000
Techniciens 25 3 500,00 1 050 000
Employés 15 2 000,00 360 000
Ouvriers 47 1 600,00 902 400
Total 100 2 507,50 3 009 000
Variation de la masse salariale : 3 120 720 – 3 009 000 = 111 720 soit
111 720 / 3 009 000 = 3,71 % d’augmentation par rapport à N-2
2. Décomposez cet écart, en écarts sur salaires nominaux, sur
structure professionnelle et sur effectif. Vous vous appuierez
notamment sur les travaux préparatoires réalisés par l’assistant
de gestion.
Le poids relatif des techniciens (mieux payés) s’est accru au détriment des
ouvriers et employés (moins bien rémunérés).
L’incidence sur les années suivantes est mesurée par l’effet de report de N sur
N+1.
Effet de report = (indice décembre N × 12) / indice annuel N
= (12 x 101,0025) / 1 206,01 = 1212,03 / 1206,01 = 1,00499
Soit 0,499% d’augmentation
MS de l’effectif stable =
MS décembre N-1 × Indice annuel N = 253 902 × 12,0601 = 3 062 084 €
Partants
déc. N-1 Indice N MS N
Technicien (fin sept) 3 750 4 × 100 + 4 × 100,5 + 101,0025 = 903,0025 33 863
Employé 1 (fin mars) 3 000 3 × 100 = 300 9 000
Employé 2 (fin nov) 3 000 4 × 100 + 4 × 100,5 + 3 × 101,0025 = 1 105,0075 33 150
76 013
Entrants
Sal emb Indice N MS N
Technicien (oct) 3 500 3 × 100 = 300 10 500
Employé (avr) 2 800 100 + 4 × 100,5 + 4 × 101,0025 = 906,01 25 368
35 868
La synthèse budgétaire
Application 1. Société Cofres, p. 393
Budget de trésorerie
1. Établissez, pour le premier semestre :
a. le budget de la TVA ;
b. le budget des encaissements ;
c. le budget des décaissements ;
d. le budget de trésorerie.
Les quantités vendues mensuellement sont les suivantes :
– janvier, février, mars : 72 000/12 × 0,9 = 5 400 escabeaux ;
– avril, mai, juin : 72 000/12 × 1,4 = 8 400 escabeaux.
a. Budget de TVA
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Bilan
TVA collectée 81 000 81 000 81 000 126 000 126 000 126 000
Report crédit de
17 460
TVA
Dettes
TVA à payer (ou fiscales
– 17 600 28 940 46 400 91 400 91 400 91 400
crédit à reporter) et
sociales
Ventes comptant 121 500 121 500 121 500 189 000 189 000 189 000
Ventes à 30 j 243 000 243 000 243 000 378 000 378 000 378 000
Ventes à 60j 121 500 121 500 121 500 189 000 378 000
TOTAL 422 540 466 100 486 000 553 500 688 500 756 000 756 000
ENCAISSEMENTS
Four
Achats comptant 57 600 57 600 57 600 57 600 57 600 57 600
nisseurs
Dettes
fiscales
Fournisseurs 79 000 81 000
et
sociales
Dettes
fiscales
Salaires nets 125 000 125 000 125 000 125 000 125 000 125 000
et
sociales
Dettes
sur
Autres charges(a) 110 600 110 600 110 600 110 600 110 600 110 600
immobili
sations
Acomptes et solde
18 600 20 140 29 276
IS
Dividendes 60 000
TOTAL
DÉCAISSEMENTS
580 320 794 450 547 390 626 390 680 500 631 776
d. Budget de trésorerie
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Trésorerie initiale 225 100 67 320 -261 030 -322 420 -395 310 -387 310
Encaissements 422 540 466 100 486 000 553 500 688 500 756 000
Décaissements 580 320 794 450 547 390 626 390 680 500 631 776
Trésorerie finale 67 320 -261 030 -322 420 -395 310 -387 310 -263 086
2. Concluez.
Le déficit de trésorerie est permanent à partir de février :
– impossibilité de rembourser 300 000 € sur l’avance en compte courant du
PDG ;
– dividendes difficiles à payer ;
– problème de trésorerie d’exploitation dû à l’encaissement de ventes
mensuelles dont le coefficient saisonnier est inférieur à 1 ;
– nécessité de recourir à l’escompte.
Il faudrait vérifier les conditions d’exploitation : on doit vendre
72 000 unités mais combien d’unités doit-on produire ?
N’y a-t-il pas aussi un problème dû au gonflement des stocks ?
Budget de TVA
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
TVA collectée 80 000 80 000 80 000 288 000 288 000 288 000
TVA déd. sur achats 72 000 72 000 72 000 100 000 100 000 100 000
TVA déd. sur frais variables 36 000 36 000 36 000 50 000 50 000 50 000
Ventes comptant 240 000 240 000 240 000 864 000 864 000 864 000
Ventes à 30 jours 315 000 240 000 240 000 240 000 864 000 864 000
Total 555 000 480 000 480 000 1 104 000 1 728 000 1 728 000
Achats à 30 jours 216 000 216 000 216 000 300 000 300 000
Achats à 60 jours 216 000 216 000 216 000 300 000
Frais fabric. var. 216 000 216 000 216 000 300 000 300 000 300 000
Total 476 500 647 500 821 000 980 000 1 045 000 1 363 000
c. Budget de synthèse
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Trésorerie initiale 9 000 87 500 – 80 000 – 421 000 – 297 000 386 000
Encaissements 555 000 480 000 480 000 1 104 000 1 728 000 1 728 000
Décaissements 476 500 647 500 821 000 980 000 1 045 000 1 363 000
Trésorerie finale 87 500 – 80 000 – 421 000 – 297 000 386 000 751 000
Emprunt
Annuité constante à verser fin juin : 80 000
Dette au bilan 31/12/N–1 : 400 000, dont intérêts courus : 20 000
Les intérêts courus représentent 6 mois d’intérêts ; la dette vivante est de
380 000.
Analyse de l’échéance du 30/06/N : les 80 000 versés comportent 40 000
d’intérêts pour un an (le double des intérêts courus pour 6 mois) et donc
40 000 d’amortissement.
En résumé :
– emprunt au bilan : 340 000 (380 000 – 40 000 et pas d’intérêts courus) ;
– charges financières : 20 000 (pour un semestre).
Autres créances
– État, acomptes d’IS : 50 000 + 70 000 = 120 000
La gestion de la valeur
Application 1. Société Waterwoman, p. 405
Coût cible
I. Calcul du coût cible
1. Déterminez la marge sur coût variable prévisionnelle pour
chacune des quatre années.
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Total Moyenne
Quantité 800 000 1 250 000 1 400 000 900 000 4 350 000
Chiffre d’affaires 15 200 000 20 000 000 21 000 000 13 500 000 69 700 000
Marge 6 080 000 5 000 000 4 200 000 2 700 000 17 980 000
Le coût estimé doit être globalement réduit pour tendre vers le coût cible.
5. Quelle serait l’incidence de la modification envisagée sur le
coût cible ?
Avant modification Après modification
15,22 15,22 10,87 10,87 8,69 4,35 17,39 13,04 4,35 100,00
15,22 15,22 10,87 10,87 8,69 4,35 17,39 13,04 4,35 100,00
Charges directes
PVC
Vitrage 2 16 32,00
Quincaillerie 29,00
Charges indirectes
Total 1 26 800
15 000 000/3
Fourreaux 0,024 120 000
= 5 000 000
Énergie 800
Coût annuel des opérations d’emballage : 26 800 + 236 000 + 179 816
+ 381 334 = 823 950
3. Concluez.
Cette opération génère une économie avant impôt très significative dès la
première année qui couvre presque l’investissement nécessaire : 381 334 –
131 100 = 250 234.
1. Définition
L’analyse de la valeur introduite en France dès les années 1960 est une
méthode de compétitivité organisée et créatrice visant la satisfaction du
besoin de l’utilisateur par une démarche de conception à la fois
fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire (Afnor).
La valeur correspond au degré d’adéquation du produit au besoin de
l’utilisateur par rapport à son coût.
2. Objectifs
L’analyse de la valeur peut permettre :
– d’augmenter la satisfaction du client ;
– de réduire le coût du produit ;
– de stimuler l’innovation et de motiver le personnel concerné ;
– de définir un coût cible.
La gestion de la qualité
Application 1. Entreprise Salva, p. 434
Distribution d’échantillonnage
1. Quelle loi suit la moyenne des diamètres de chaque échantillon
prélevé ?
La production ayant lieu sur une grande période, la population mère peut
être considérée comme infinie. X , distribution d’échantillonnage des
moyennes, suit la loi
σ2
normale N (m, ) en application du théorème de la limite centrée.
n
1, 42
X ↦ N (30, = 0,0392 = 0,22)
50
2. Quelle est la probabilité que la moyenne des diamètres d’un
échantillon soit inférieure à 29,6 mm ?
T suivant la loi normale centrée réduite,
29, 6 – 30
P [ X < 29,6] = P T < = P [T < – 2].
0, 20
Du fait de la symétrie de la courbe de la loi normale centrée réduite :
P [T < – 2] = P [T > 2] = 1 – P [T < 2] = 1 – 0,9772 = 2,28 %
Il y a 2,28 % de chances que la moyenne des diamètres d’un échantillon de
taille 50 soit inférieure à 29,6 mm.
3. Quelle est la probabilité que la moyenne des diamètres d’un
échantillon soit comprise entre 29,6 mm et 30,4 mm ?
29, 6 – 30 30, 4 – 30
P [29,6 < X < 30,4] = P <T < = P [– 2 < T < 2]
0, 20 0, 20
P [– 2 < T < 2] = P [T < 2] – P [T < – 2] = P [T < 2] – (1 – P [T < 2])
réduite :
a. de plus de 258 g ?
Soit P la variable aléatoire représentant le poids de café :
P ↦ N (250 ; 52).
En notant T, la variable normée et par lecture de la table de la loi normale :
258 – 250
P [P > 258] = P T > = P [T > 1,6]
5
P [T > 1,6] = 1 – P [T < 1,6] = 1 – 0,9452 = 5,48 %
b. de moins de 240 g ?
240 – 250
P [P < 240] = P T < = P [T < – 2]
5
Par symétrie de la courbe représentative de la loi normale centrée réduite, on
obtient :
P [T < – 2] = P [T > 2]
P [T > 2] = 1 – P [T < 2] = 1 – 0,9772 = 2,28 %
318 / Chapitre 18 La gestion de la qualité © Nathan
2. Comment faut-il choisir m pour qu’en moyenne un paquet sur
100, au plus, contienne moins de 250 g ?
P ↦ N (m ; 52)
P [P < 250] = 0,01
La table ne présentant que les probabilités supérieures ou égales à 0,50 :
250 – m
P T < = 0,01.
5
Par symétrie de la courbe représentative de la loi normale centrée réduite, on
obtient :
250 – m m – 250
P T < = P T > = 0,01
5 5
m – 250
Et donc P T < = 0,99
5
m – 250
Par lecture de la table : = 2,33, soit m = (2,33 × 5) + 250
5
= 261,65 g
En fixant la machine à une valeur moyenne par paquet de 261,65 g, il y a
1 chance sur 100 qu’un paquet contienne moins de 250 g de café (ou bien
1 % des paquets contiendra moins de 250 g).
3. Pour éviter les réclamations des consommateurs, le
conditionneur envisage d’abaisser de 1 sur 100 à 1 sur 1000, en
moyenne, la proportion de paquets de moins de 250 g. Quel
serait le coût d’une telle mesure s’il vend annuellement 5 000 000
de paquets venant de cette machine et si le café lui revient à
0,70 € les 250 g ? Comparez ce coût à celui d’une offre de
remboursement qui coûterait 1 € par paquet si le seuil 1 pour
100 est gardé.
La proportion de paquets contenant moins de 250 g de café est telle que :
P [P < 250] = 0,001.
En suivant la même démarche qu’à la question précédente, on obtient :
m – 250
P T < = 0,999.
5
m – 250
Par lecture de la table : = 3,1, soit m = (3,1 × 5) + 250 = 265,5 g
5
Altéos doit tout faire pour que ses produits ne soient jamais retirés du
marché par décision administrative ce qui conduirait d’une part à des
pertes financières importantes et d’autre part à une très forte
détérioration de son image. Elle devrait donc viser une qualité plus
rigoureuse que ce qui lui est demandée, pour ne pas risquer un contrôle
non conforme.
Image, indemnisation, réduire les coûts, justifier prix élevé…
Méthode des 5 M :
Milieu : causes tenant à l'environnement (bruit, éloignement, place
insuffisante…)
Matière : causes tenant à la nature de l'objet traité
Matériel : machines inadaptées, pannes…
Main d'oeuvre : personnel incompétent, non motivé, absences…
Méthode : façon de procéder peu efficace…
L’amélioration
de la performance
Application 1. SA Labopharma, p. 455
Tableau de bord
Le travail qui vous est demandé consiste à exécuter le programme
décrit dans la lettre de mission.
Le sujet précise qu’il s’agit de faire l’esquisse de l’analyse permettant
de créer un modèle de tableau de bord mensuel. Les idées essentielles
suivantes peuvent être développées.
I. Proposition d’un modèle de tableau de bord
Le tableau de bord pourrait inclure différents types de données.
1. Des données commerciales
On peut proposer un tableau du type suivant :
Ventes (en €)
Réalisations
Prévisions :
Produits Écart
Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires CA cumulé
du mois cumulé
Total
Ce modèle de tableau peut, bien sûr, être affiné. Par exemple, un découpage
en secteurs (zones géographiques) serait sans doute souhaitable.
Il permettrait de détecter les zones où un effort doit être réalisé en priorité.
Total
Coût constaté
Matière 1
Matière 2
Total matières
Produit X
Produit Y
Total produits
BFR en valeur
Trésorerie
– disponible fin mois
– position la plus haute
– position la plus basse
b. Objectifs
– Assurer la satisfaction de la clientèle par la qualité des prestations
fournies.
– Développer le chiffre d’affaires des pièces détachées et accessoires.
400 100 % 0% 0%
500 68 % 0% 32 %
600 42 % 0% 58 %
700 25 % 4% 71 %
800 10 % 8% 82 %
900 4% 47 % 49 %
1 000 0% 75 % 25 %
1 100 0% 100 % 0%
Nombre de réclamations
Contrat de garantie :
Durée
Sur site
À l’atelier
Éléments garantis
Pièces
MOD
Prêts de matériels
Nombre d’interventions :
Sur site
À l’atelier
Délai d’intervention
Résultat – 3 120
La gestion
par centres de responsabilités
Application 1. Société Sofradel, p. 478
Principes de la DPO
Le directeur fait appel à un cabinet de conseil en organisation dont vous
faites partie et vous demande de lui proposer une réorganisation de son
entreprise permettant de résoudre les difficultés précédentes, mais aussi
de responsabiliser et de motiver le personnel. Il serait particulièrement
intéressé par une direction par objectifs (DPO).
Votre proposition devra comprendre :
1. la présentation des principes de base de la DPO :
Actions correctives
Si les résultats obtenus divergent trop fortement des objectifs initiaux, un
programme d’actions correctives sera lancé soit par l’autorité hiérarchique,
soit par le responsable lui-même.
Les points suivants peuvent être développés :
– recherche de motivation :
• concilier la nécessité de rentabilité de l’entreprise et le besoin
d’épanouissement du personnel,
• possibilité pour chacun de participer à la définition de ses objectifs et
ses moyens ; souci de responsabiliser,
• notion d’autocontrôle.
– fixation des objectifs :
• définir des objectifs et sous-objectifs cohérents, précis, datés, possibles
et se calquant sur la structure de l’entreprise,
• concordance des objectifs de l’entreprise et des objectifs individuels.
– participation à la gestion.
2. le descriptif des conditions de sa mise en place :
La mise en place peut se faire en cinq étapes :
– première étape – le diagnostic : il est indispensable de faire précéder la
mise en place d’une DPO d’un diagnostic sur l’entreprise et le personnel qui
y travaille. Cela peut se faire sous la forme d’un questionnaire, où chacun
est amené à définir sa place dans l’organisation, ses relations avec les autres
(individus et services), l’image qu’il se fait de l’organisation, la conscience
qu’il a de ses caractéristiques (croissance, potentiel, fonctionnement, etc.) ;
– deuxième étape – l’effort d’information et de dialogue concernant la mise
en œuvre de la DPO : ce dialogue permet de la clarifier et de l’adapter plus
encore. Cette action voudrait susciter un intérêt chez le personnel ;
– troisième étape – ouverture au changement : on réunit par petits groupes
des personnes de niveau et de formation différents, et on travaille avec eux
sur des cas concrets de DPO ;
Charges
Matières premières 1 950 000 850 000 2 800 000
Autres charges directes 1 500 000 650 008 2 150 008
Charges de centre 1 470 000 739 740 2 209 740
Produits intermédiaires 4 838 000
Cartes mères 110,00 159,50 189,00 212,50 110,00 159,50 189,00 212,50
Disques durs 62,50 62,50 115,00 115,00 62,50 62,50 115,00 115,00
Lecteurs/graveurs DVD 11,50 11,50 11,50 11,50 11,50 11,50 11,50 11,50
Divers composants 41,00 91,00 143,50 278,50 41,00 91,00 143,50 278,50
MOD (1) 25,31 25,31 35,43 35,43 27,84 27,84 37,96 37,96
Autres charges (2) 51,11 68,15 110,74 141,97 51,11 68,15 110,74 141,97
Coût de revient unitaire 435,42 551,96 789,17 1 105,91 507,95 624,49 861,70 1 178,44
Coefficient
1,03 1,05 1,05 1,05
multiplicateur
Prix de vente 448,00 580,00 829,00 1 161,00 513,00 652,00 1 010,00 1 250,00
Résultat unitaire 12,58 28,04 39,83 55,09 5,05 27,51 148,30 71,56
Nombre de micros
15 470 21 250 4 845 2 550 8 200 3 500 2 000 500
cédés (3)
Résultat global (en k€) 194,62 595,93 192,97 140,49 41,41 96,29 296,59 35,78
a. Définition
Les cessions internes sont des cessions de produits intermédiaires, de
produits finis, de prestations de services, d’immobilisations entre deux ou
plusieurs établissements distincts d’une même entreprise, entre deux ou
plusieurs services d’un même établissement.
Le prix de cession interne ne modifie pas le résultat global de l’entreprise
car il s’agit seulement du prix qu’un centre vendeur facture fictivement à un
centre acheteur, ces deux centres appartenant à la même entreprise.
Son intérêt est de transformer un centre de coûts qui n’a pas de recettes en
un centre de profit qui peut comparer des ventes, même fictives, à des
charges.
Total
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
X 30 000 14,00 420 000 75 000 14,00 1 050 000 1 470 000
Y 25 000 20,00 500 000 500 000
Z 30 000 24,00 720 000 720 000
Total
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût de production 15 000 103,00 1 545 000 25 000 79,20 1 980 000 3 525 000
Distribution 15 450 20,50 316 725 19 800 20,50 405 900 722 625
Recherche 15 450 14,50 224 025 19 800 14,50 287 100 511 125
Direlec 15 450 10,00 154 500 19 800 10,00 198 000 352 500
Coût de revient 15 000 149,35 2 240 250 25 000 114,84 2 871 000 5 111 250
Chiffre d’affaires 15 000 160,00 2 400 000 25 000 120,00 3 000 000 5 400 000
Résultats
15 000 10,65 159 750 25 000 5,16 129 000 288 750
prévisionnels
Résultats constatés
X 32 000 14,40 460 800,00 71 000 14,40 1 022 400,00 1 483 200,00
Y 24 000 20,60 494 400,00 494 400,00
Z 32 400 23,90 774 360,00 774 360,00
Coût de production 15 900 106,06 1 686 349,40 23 100 84,12 1 943 170,60 3 629 520,00
Distribution 16 863 20,66 348 465,00 19 432 20,66 401 535,00 750 000,00
Recherche 16 863 15,15 255 541,00 19 432 15,15 294 459,00 550 000,00
Direlec 16 863 10,47 176 556,00 19 432 10,47 203 444,00 380 000,00
Coût hors production 16 863 46,29 780 562,00 19 432 46,29 899 438,00 1 680 000,00
Coût de revient 15 900 155,15 2 466 912,00 23 100 123,06 2 842 608,00 5 309 520,00
Chiffre d’affaires 15 900 158,80 2 524 920,00 23 100 119,00 2 748 900,00 5 273 820,00
Résultats constatés 15 900 3,65 58 008,00 23 100 – 4,06 – 93 708,00 – 35 700,00
ER1 15 900 × 55,80 = 887 220 15 000 × 57 = 855 000 + 32 220 (favorable)
ER2 23 100 × 39,80 = 919 380 25 000 × 40,80 = 1 020 000 – 100 620 (défavorable)
ER2 1 943 171 23 100 × 79,20 = 1 829 520 + 113 651 (défavorable)
= = 46,87 €
Écart sur volume = [(15 900 + 23 100) – (15 000 + 25 000)] × 46,875 =
– 46 875 € (défavorable)
Marge
Ventes réelles selon
Ventes réelles unitaire Écart
la composition prévue
prévue
15000
39 000 × = 14 625
ER1 15 900 40 000 57 + 72 675 (favorable)
25000
39 000 × = 24 375
ER2 23 100 40 000 40,80 – 52 020 (défavorable)
• coût réel : PCI évalué sur la base du coût réel du centre vendeur.
Cette méthode ne doit pas être retenue en pratique.
- Elle n’incite guère à l’amélioration des performances et transfère
l’efficience ou l’inefficience du vendeur sur l’acheteur.
- Elle nécessite des révisions fréquentes de PCI, ce dernier n’étant connu par
l’acheteur qu’a posteriori.
A l’aide de l’annexe 8 :
La gestion
de projet
Application 1. Entreprise Bontemps, p. 507
Ordonnancement
1. Déterminez les tâches immédiatement antérieures à chaque
tâche.
Tâches antérieures Ayant elles-mêmes Ayant elles-mêmes Ayant elles-mêmes
Tâches (1)
pour antérieures (2) pour antérieures (3) pour antérieures (4)
A E O O O
B J, E E, O O O
C O O O O
D O O O O
E O O O O
F D O O O
G F, D D, O O O
H A, C, D E, O O O
I H, A, C, E, K, D, F A, C, D, E, O, F E, O, D O
J E O O O
K F, D D, O O O
A E
B J
C O
D O
E O
F D
G F
H A, C, D
I H, K
J E
K F
D 14 14 0 Chemin critique
H 20 20 0 Chemin critique
I 28 28 0 Chemin critique
C 12 14 2 14 2
E 8 10 2 8 0
A 12 14 2 14 2
I 20 22 2 20 0
F 16 18 2 16 0
G 26 28 2 28 2
B 26 28 2 28 2
K 18 20 2 20 2
A 6 1 1
B 7 0 0
C 5 2 2
D 4 3 3
E 2 0 3
F E 1 4 4
G E 2 3 3
H E, F, G, A, B, C, D 0,75 0 0
I F, G, H 0,75 0 0
J H, I 0,5 0 0
K 3 6 6
L J, K 1 0 0
G 0% 0% 0 0 24 0 0
Durée prévue
% Coût
Tâches % réel adaptée à CPPc CC CPPp E/délai E/coût Temps Taux
prévu prévu
l’avancement réel
C 33,33 % 100 % 186,67 24 4 480 6 600 13 440 – 8 960 2 120 1 520 600
E 0% 20 % 0 24 0 2 688 – 2 688 0 0 0
F 0% 25 % 0 24 0 2 700 – 2 700 0 0 0
G 0% 0% 24 0 0 0 0 0 0
Récapitulatif général :
E total (CC – CPPp) = – 3 048
E/Délai (CPPc – CPPp) = – 16 628
E/Coût (CC – CPPc) = 13 580
E/Taux horaire = 900
E/Heures = 12 680
Démarrage 0 8 20 22 26 34 35
38 7 – Solde 37 800 0 0
4 800 50 0 0,00
32 000 36 14 537,60
19 200 30 20 460,80
6 400 28 22 168,96
16 200 16 34 660,44
16 200 13 37 719,28
25 600 12 38 1 167,36
62 400 4 46 3 444,48
50 400 3 47 2 842,56
37 800 0 50 2 268,00
Total 23 821,68
Charges
Frais de personnel 450 000
Frais de structure 50% × 15 000 × 12 90 000
Total Charges - 540 000
Charges de composition :
Charges d’impression :
Papier :
80g × 177 000 exemplaires × 5 jours × 50 semaines : 3 540 tonnes
Coût du papier : 3 540 t × 500€ 1 770 000
Encre 61 800
Frais de personnel :
2 équipes × 5 × 3 000 × 12 360 000
1 responsable 60 000
Frais de siège :
Frais de personnel 282 000
Frais de structure : 50% × 15 000 × 12 90 000
Résultat : 46 200
Dans le cas présent, la marge brute intègre les frais de composition réalisés
au sein d’un seul et même atelier servant aux trois agences. Ces frais, pour
majeure partie indirects et fixes, sont imputés et donc ne peuvent être
considérés comme spécifiques.
La dénomination marge sur coût spécifique n’est donc pas fondée.
- Composition :
Coût des heures supplémentaires : 4 × 24 × 25 × 4 = 9 600
- Impression
Papier : 180 gr × 177 000 ex × 4 : 127,44 tonnes
Coût du papier : 127,44 tonnes × 760 € 96 854,40
Encre : 1 000,00
Frais de personnel et de structure : Néant
Espérance de CA :
E (CA) = E(200 Q A + 200 Q A + ... + 200 Q A + 80 Q B + 80 Q B + ... 80 Q B )
(somme 50 fois pour Q A et pour Q B )
E (CA) = 200 E( Q A ) + 200 E(Q A ) + ... + 200 E(Q A ) + 80 E(Q B ) + ... + 80
E(Q B )
E (CA) = 200 × 1 + 200 × 1 + ... + 200 × 1 + 80 × 2 + ... + 80 × 2
E (CA) = 10 000 + 8 000 = 18 000
Variance de CA :
V(CA) = V(200 Q A + 200 Q A + ... + 200 Q A + 80 Q B + 80 Q B + ... 80 Q B )
C L = 10 × 2 458,33 = 24 583,30
CP = × 1 × 50 = 8 850
C GT = 2 458,33 n + × 1×50
C GT = 2 458,33 n +
C’ GT = 2 458,33 -
S’annule pour n = =6
n= =6
L’idée est de passer au juste à temps avec le fournisseur. Pour ce faire, les
coûts de lancement doivent être notablement réduits : automatisation, EDI,
…
L’entreprise peut espérer réduire les aires de stockage papier.
On peut envisager une hausse du coût d’achat pour faciliter l’acceptation de
la mise en place du J.A.T. par le fournisseur.
L’écart sur budget, le seul qui soit défavorable, résulte d’une augmentation
des prix unitaires des éléments composant les frais indirects variables et
fixes.
Dossier 1
1. Déterminez le levier opérationnel, le seuil de rentabilité en
volume et l’indice de sécurité. Après avoir rappelé la
signification de ces indicateurs, commentez les résultats obtenus.
Le levier opérationnel, appelé également levier d’exploitation ou levier
économique, mesure l’incidence d’une variation du chiffre d’affaires sur le
résultat. Il mesure l’élasticité du résultat par rapport au chiffre d’affaires.
Le seuil de rentabilité (ou chiffre d’affaires critique) correspond au chiffre
d’affaires – ou aux quantités vendues – à partir duquel le résultat devient
positif.
L’indice de sécurité (ou marge de sécurité relative) indique la baisse relative
(c’est-à-dire le pourcentage de baisse) possible du chiffre d’affaires avant
d’être en perte.
SR en volume = 2 880 000 / (30 – 9) = 2 880 000 / 21 = 137 143 entrées
Indice de sécurité = (CA – SR) / CA = (150 000 – 137 143) / 150 000
= 12 857 / 150 000 = 8,57 %
L’effet prix est beaucoup plus important que l’effet volume et, en
conséquence, la baisse de la marge sur coûts variables unitaire n’est pas
suffisamment compensée par l’accroissement du volume d’activité.
4. Pourquoi ne peut-on pas utiliser le levier opérationnel calculé
à la question 1 pour estimer les effets attendus de la baisse de
prix sur le résultat ?
Le levier opérationnel suppose des conditions de prix et de coûts stables et
ne peut donc pas être utilisé en cas de modification du prix.
5. Déterminez le nombre d’entrées à réaliser pour rentabiliser
l’opération commerciale décrite dans l’annexe 3.
Il s’agit d’un problème de seuil de rentabilité.
L’opération commerciale réclame des coûts fixes s’élevant à 24 000 €
correspondant à :
18 000 € de frais d’agence ;
6 000 € de dotation du jeu concours correspondant à 100 planches offertes à
30 € et à 10 WE à 300 €.
Prix de vente après réduction : 30 × 0,8 = 24 €
MCV = 24 – 9 = 15 €
Seuil de rentabilité de l’opération : 24 000 / 15 = 1 600 entrées
On considère ici que les coûts fixes du parc sont déjà absorbés par la
clientèle ou du moins on raisonne en termes de coûts spécifiques.
6. Précisez l’intérêt du nouveau type de contrat pour le parc Ouf.
L’intérêt pour le parc Ouf est de :
– variabiliser ses coûts ;
– corréler la rémunération du prestataire de service à sa performance et
l’inciter ainsi à mettre tout en œuvre pour son succès.
Dossier 2
1. Définissez la notion de facteur clé de succès. Indiquez deux
facteurs clé de succès et proposez, pour chacun d’eux, deux
indicateurs qui seront intégrés dans le questionnaire.
Exemple de définition de la notion de facteur clé de succès (FCS) :
compétence distinctive à l’origine du succès.
FCS 1 : diversité des prestations
– Indicateur 1 : Nombre de nouveaux jeux
– Indicateur 2 : Nombre de prestations
FCS 2 : gestion des files d’attente
– Indicateur 1 : Temps moyen d’attente par jeu
– Indicateur 2 : Nombre moyen de jeux effectués par jour et par personne
2. Calculez l’intervalle de confiance à 95 % de la proportion de
personnes satisfaites sur l’ensemble de la clientèle.
Soit p la proportion inconnue de la variable X définie sur la population
mère, et Fn la variable aléatoire qui associe à tout échantillon de taille n la
fréquence de cet échantillon.
Dossier 3
1. Le responsable commercial vous communique les données
brutes de fréquentation du parc en fonction des tarifs en
annexe 5 et vous demande de calculer le C.A. global des deux
saisons passées, de calculer l’écart total et de le décomposer en
un écart sur prix et un écart sur quantités. Interprétez et
commentez les écarts obtenus.
adultes enfants FDJ 17 Total
Saison N-1 N-2 N-1 N-2 N-1 N-2 N-1 N-2
Prix (Px) 32 33 27 28 17 0
Nombre d’entrées
58 800 60 000 92 400 90 000 16 800 0 168 000 150 000
(Qtés)
CA annuel 1 881 600 1 980 000 2 494 800 2 520 000 285 600 0 4 662 000 4 500 000
E/prix = [P × (N-1) – P × (N-2)] × Qtés(N–1) – 58 800 – 92 400 285 600 134 400
(b)
adultes enfants FDJ 17 Total
E/qtés = [Qtés(N–1) – Qtés(N-2)] × P ×(N–1) – 38 400 64 800 285 600 312 000
Interprétation et commentaires
L’écart total sur chiffre d’affaires est favorable. Cette évolution s’explique
globalement en raison de deux effets contradictoires :
– une diminution du prix pour les adultes et les enfants qui entraîne un écart
sur prix défavorable ;
– une hausse de la fréquentation du parc de la part des enfants, à relier à la
baisse des prix (notion d’élasticité).
Cependant, une analyse par segment de clientèle permet de constater que si
l’écart sur chiffre d’affaires est favorable, c’est en raison du nouveau
segment (FDJ 17).
Pour N-2
Chiffre d’affaires 4 500 000
Charges variables 150 000 × 9 1 350 000
MCV 3 150 000
Pour N-1
Chiffre d’affaires 4 662 000
Charges variables 168 000 × 9 1 512 000
MCV 3 150 000
Dossier 4
1. Calculer le résultat obtenu dans le cadre de l’activité
restauration.
Chiffre d’affaires 500 × 120 × 20 1 200 000
Matières 30 % CA 360 000
Personnel (variable) 10 % CA 120 000
Personnel (fixe) 240 000
Frais généraux 180 000
Coûts d’occupation 180 000
Quote-part frais parc 150 000
Résultat – 30 000
– 30 000
Résultat
La forme standard est la forme qui permet une résolution par l'algorithme du
simplex. L'utilisation du simplexe est ici inutile car il n'y a que deux
produits. La résolution graphique est suffisante.
Il est inutile de faire figurer les contraintes redondantes (B et E). Les seules
contraintes réellement contraignantes sont A et D (le bois et le marché des
bibliothèques). La forme standard est donc :
Le seuil de rentabilité est atteint au bout de 40 jours (sur les 90 que compte
le trimestre). Il y a donc une marge de sécurité importante. L'entreprise peut
perdre 184 305 € de CA avant de faire des pertes (soit 55 % de son CA). Le
levier opérationnel nous donne la sensibilité du résultat à une variation du
CA 480
CV (moyenne annuelle du cours du bois : annexe 6) (2904/12) = 242
Marge sur coût variable 238
CA 575
CV chêne brut 242
CV chêne de construction 255
Total CV 497
Marge sur coût variable 78
Donc la société CFP aurait tout intérêt à vendre le chêne brut car elle
maximise sa marge.
On distingue :
- Les centres de coûts : doit réaliser un objectif de production au
moindre coût dans le cadre d’une exigence de qualité.
- Les centres de profit : objectif réside dans la réalisation d’une marge
à obtenir
- Les centres de chiffre d’affaires : doit atteindre des recettes/volume
de chiffre d’affaire sans regard sur les coûts car peuvent être imposés
en amont.
L’intérêt stratégique doit primer sur les intérêts particuliers des centres,
quitte à ce que la rentabilité en soit affectée dans un premier temps.
Trois possibilités s’offrent à la direction générale :
- la direction générale peut imposer sa décision au risque d’aller à
l’encontre de l’autonomie de gestion reconnue aux responsables des
centres ;
- la direction générale peut proposer le prix du marché diminué d’une
commission ;
Le groupe Bizot s'inscrit plutôt dans une forme de compétitivité hors prix de
par son choix sur la qualité et sur un développement durable.
(1)
Il s’agit de toutes les actions mises en œuvre par l’entreprise pour
améliorer la qualité de ses produits soit :
- contrôle en atelier de production
- coût de R&D
- maintenance préventives atelier de production
- plan de formation
- sélection et suivi des fournisseurs
- laboratoire et tests d’essais
- mise aux normes puis expédition
- Le diagramme de Pareto :
Il s’agit d’un histogramme dans lequel les pannes sont triées par fréquence
d’apparition. Ce diagramme permet d’identifier les défauts les plus
fréquents, les plus coûteux ou les plus critiques.
- Le diagramme d’Ishikawa :
Sert de support à une réflexion sur les causes des défauts constatés en
indiquant cinq pistes essentielles c'est-à-dire les 5 M :
Pour chaque axe, il faut chercher les causes possibles qui peuvent elles
mêmes être décomposées.
Chiffre d’affaires 6 000 6 156 4 000 5 300 2 000 1 960 12 000 13 416
Charges directes 3 800 4 248 2 200 2 880 1 200 1 180 7 200 8 308
Charges indirectes 1 800 2 460 900 1 640 500 700 3 200 4 800
Nota : le calcul des pourcentages n’est pas demandé, mais il est utile pour le
commentaire.
2. Commentez les résultats précédents.
Les ventes progressent fortement durant l’année N+1 (+ 11,8 %). Cela
provient essentiellement de la pâtisserie, en plein essor (+ 32,5 %), tandis
que la viennoiserie est confrontée à un léger tassement de son chiffre
d’affaires.
Les taux de marge sur coût direct se maintiennent, sauf pour la boulangerie,
dont la rentabilité se dégrade sensiblement.
N N+1
N+1 N+2
Charges de personnel 446 400 1 278 000 1 600 800 3 325 200
Détail des calculs : les charges indirectes sont arrondies au millier d’euros le
plus proche.
Direction de travaux
Conduite d’opérations
Remarque
Les charges indirectes réparties par centre de responsabilité diffèrent du
total à répartir car :
– le total des surfaces occupées par les centres s’élève à 697 m2 (au lieu de
915 m2) ;
– les charges de personnel relatives aux centres se montent à 3 325 200 €
(au lieu de 4 910 200 €). La différence représente les charges de personnel
administratives (4 910 200 – 3 325 200 = 1 585 000 €, voir annexe 1).
Chiffre d’affaires 764 000 2 880 000 5 796 000 9 440 000
Personnel niveau B 277 200 972 000 1 255 800 2 505 000
Total charges de personnel 446 400 1 278 000 1 600 800 3 325 200
Autres charges directes 28 300 965 000 3 097 800 4 091 100
Total charges directes 481 500 2 243 000 4 698 600 7 423 100
Charges indirectes 198 000 556 000 696 000 1 450 000
Total charges 679 500 2 799 000 5 394 600 8 873 100
Chiffre d’affaires 764 000 2 880 000 5 796 000 9 440 000
Charges directes 481 500 2 243 000 4 698 600 7 423 100
Marges sur coûts directs 282 500 637 000 1 097 400 2 016 900
Études 100 9 400 940 000 80 9 550 764 000 176 000
Direction
150 18 100 2 715 000 160 18 000 2 880 000 – 165 000
de travaux
Conduite
280 19 000 5 320 000 300 19 320 5 796 000 – 476 000
d’opérations
Total 530 16 933,96 8 975 000 540 17 481,48 9 440 000 – 465 000
280 × 25 300 × 20
Nombre de jours facturés dans l’année
Q c = 7 000 Q pp (1) = 6 000
Finalités
Un tableau de bord est un instrument de gestion à moyen et long terme (TB
stratégique), mais surtout à court terme (TB de pilotage). La finalité
essentielle apparaît bien dans sa définition :
Réel
Écart
Indicateur Réel Objectif Écart période
en %
N–1
Performance économique
Marge sur coûts directs
Marge par opération
Marge par jour
Activité
Chiffre d’affaires
Nombre d’opérations vendues
Prix de vente moyen
Nombre de jours facturés
Nombre d’opérations en cours
Carnet de commandes
Qualité
Délai d’attente moyen
Nombre de dépassements du temps de
réalisation
Dépassements moyens en jours
Nombre de dépassements devis
Consommations
Charges de personnel
– coût par opération
– coût par jour
Autres charges directes
– coût par opération
– coût par jour
1re partie
1. Calculez, selon la méthode des centres d’analyse, le coût de
production, le coût de revient et le résultat unitaires de chacun
des modèles de chariots « Golfy » (vous prendrez soin de bien
faire apparaître la structure des coûts unitaires). Calculez
également le résultat total par produit et le résultat global de la
division « Golfy ».
Coût des unités d’œuvre
Centres Approvisionnement Assemblage Distribution
Coûts et résultats
Loisir Intense
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Résultat/Chiffre
18,77 % 8,73 %
d’affaires
Catégorie de fourniture
Gestion des composants 2 937,45 6 489,575
achetée
Coût de production
Administration 9 179,30 114 099,40 (2) 0,0805
des chariots vendus
Loisir Intense
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Négociation 2 / 1 000 +
2 / 1 000 1 170 2,34 1 170 23,74
commerciale 3 / 164
Coût Coût
Quantité Montant Quantité Montant
unitaire unitaire
Gestion des
18,30 0,1250 2,29 49,60 0,1250 6,20
commandes
Résultat/Chiffre
27,19 % – 8,13 %
d’affaires
Les écarts proviennent de la répartition des charges indirectes entre les deux
produits.
Le modèle « Loisir » voit son coût indirect baisser de 10,28 €, alors que le
modèle « Intense » voit son coût indirect augmenter de 52,42 €. Le produit
« Loisir », dans la méthode des centres d’analyse, subventionnait à hauteur
de 8 594,08 € (10,28 × 836) le modèle « Intense ». Vérification : 52,42
× 164 = 8 596,88 (différence liée aux arrondis). Cette nouvelle répartition se
justifie par la plus grande complexité du modèle électrique :
– il incorpore plus de composants et plus de fournisseurs, d’où des frais de
gestion d’approvisionnement plus importants ;
– il est plus complexe à fabriquer : plus d’heures-machine que le modèle
« Loisir » ; son contrôle est plus long. Plus lourd, il coûte plus cher à
expédier.
La méthode des centres d’analyse repose sur une logique d’allocation des
ressources : les consommations génèrent le coût des produits. Telle
qu’appliquée chez Golfy, elle est, comme très souvent, assez simpliste. Se
limiter à trois centres, et donc à trois unités d’œuvre, exclusivement
volumiques, simplifie sans doute les calculs mais ne permet pas une
imputation satisfaisante des charges indirectes. Ne prenant pas en compte
l’hétérogénéité des activités des centres et les véritables facteurs de causalité
des coûts, elle génère des subventionnements qui faussent les calculs de
coûts et de résultats, ce qui peut affecter les décisions.
Fonctions
60 % 12 % 10 % 4% 14 % 100 %
attendues (%)
Roues 6 4 2 12
(2)
Moteur 21 6 3 30
Sangles 3 3 2 8
Accessoires 3 5 8
Coût estimé
45 10 12 8 15 90
par fonction
Portage Encombre
Maniabilité et Confort
et Esthétique ment et Total
autonomie d’utilisation
transport poids
Commentaire
Le coût estimé des composants est supérieur de 22,50 € au coût cible. Ce
dépassement important (33,33 % du coût cible) concerne toutes les
fonctions et donc tous les composants.
Par ailleurs, ce chariot ne correspond pas exactement aux attentes des
clients. Golfy a conçu un modèle haut de gamme, incluant un grand nombre
d’éléments susceptibles d’améliorer le confort, l’esthétique,
l’encombrement mais augmentant considérablement le coût. Il serait plus
judicieux de proposer un modèle plus dépouillé et d’offrir en option et/ou en
achat séparé les éléments concernés. Il est peu probable, par exemple, que
les choix de coloris soient très prisés des golfeurs.
Encombre
Portage et Maniabilité et Confort
Esthétique ment et Total
transport autonomie d’utilisation
poids
Châssis 12 4 3 10 29
Roues 6 6
Moteur 21 6 27
Sangles 3 3
Accessoires 3 3
Coût estimé
après 45,00 6,00 4,00 3,00 10,00 68,00
modifications