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GHAZOUANI KARIMA

CREATION
ENTREPRISE

FSJES Salé 2010-2011


OBJECTIFS
 Objectif général:
Développer l’esprit d’entreprendre

 Objectifs spécifiques: Savoir


1. Distinguer l’idée du projet
2. Mener une étude de faisabilité
3. Choisir la structure juridique de son entreprise
4. Choisir la modalité de financement adapté
5. Entreprendre les démarches nécessaires à la création
d’entreprise
6. Présenter un projet

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PLAN
INTRODUCTION
I/ LE CREATEUR
II/ DE L’IDEE AU PROJET
III/ LE BUSINESS PLAN
IV/ L’ETUDE ECONOMIQUE
V/ L’ETUDE TECHNIQUE
VI L’ETUDE FINANCIERE
VII/ CHOIX DE LA STRUCTURE JURIDIQUE
VIII/ CHOIX DU MODE DE FINANCEMENT
IX/ FORMALITES ADMINISTRATIVES
X/ INSTALLATION ET DEMARRAGE ACTIVITE

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Introduction: L’esprit d’entreprise
A. Définir l'esprit d'entreprise

1/L'esprit d'entreprise désigne la détermination et l'aptitude


de l'individu, à identifier une opportunité et à la saisir pour
produire une nouvelle valeur.
2/Créativité et innovation sont nécessaires
-pour être compétitif sur un marché existant,
-pour changer le marché ou
-créer un nouveau marché.
3/ Gestion saine: Une gestion saine et une stratégie
adéquate sont nécessaires pour optimiser le
développement de l’entreprise.

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4/ L'esprit d'entreprise est également une notion qui
désigne les personnes.
Les entrepreneurs forment un ensemble hétérogène, ils sont issus de
toutes les catégories sociales. Pourtant, l'esprit d'entreprise présente
des caractéristiques communes :

 Goût du risque
 Goût d’indépendance
 Persévérance
 Forte motivation
 Sens de la créativité
 Confiance en soi
 Volonté d épanouissement personnel.
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3/ L'esprit d'entreprise touche :
 Tous les secteurs
 Les entreprises de toute taille

 L’entreprise dans ses diverses phases du cycle de vie, de


l'amorçage à la croissance

 Pour résumer, nous pouvons dire que « L'esprit


d'entreprise désigne un état d’esprit, il désigne le processus
de création et de développement de l'activité économique
par la combinaison de la prise de risque, de la créativité
et/ou de l'innovation et d'une saine gestion, dans une
organisation nouvelle ou existante » extrait du livre vert réalisé par
la commission européenne.

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B. L'importance de l'esprit d'entreprise
1- L'esprit d'entreprise contribue à la création d'emplois et à la
croissance
 Les petites entreprises nouvellement créées, contribue positivement
à la croissance économique
 L'esprit d'entreprise contribue à intégrer les chômeurs et les
personnes défavorisées dans le monde du travail.
2- L'esprit d'entreprise est un élément essentiel de la
compétitivité
 La concurrence stimule la productivité, par la performance et
l’innovation dans l'organisation, les processus, les produits, les
services
 Le consommateur bénéficie d'un choix diversifié et de prix réduits.
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3- L'esprit d'entreprise et l’épanouissement personnel
Le travail est une source de revenu, mais le choix de la
carrière se fait pour chacun en fonction de critères propres:

 Sécurité,
 Indépendance,
 Variété
 Intérêt,
 Amélioration de la situation personnelle.

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C. Stimuler l’esprit d’entreprise :

1- Esprit d’entreprise et politiques publiques :


 Mener une politique macro-économique orientée vers la croissance et la
stabilité, permet d’instaurer un climat propice à l'entreprise et stimule
l’initiative privée.
 Fiscalité : Des mesures fiscales appropriées peuvent contribuer au
développement, à la croissance et à la survie des entreprises.
La fiscalité du revenu, des sociétés, du travail ou de la TVA, influent sur les
possibilités d'expansion des entreprises.
 Démarches administratives: Améliorer les délais de création et réduire
lourdeurs administratives.
Les CRI ont permis de réunir dans un même espace les représentants de
toutes les administrations publiques chargées des diverses formalités
nécessaires pour enregistrer une nouvelle entreprise
La réglementation devrait être différenciée suivant la taille de l'entreprise,
de sorte pour ne pas affecter de manière disproportionnée les plus petites
entreprises. La réglementation doit être aussi simple et ciblée que possible.
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2-Promouvoir les aptitudes et les compétences

 L'éducation et la formation contribuent à promouvoir l'esprit


d'entreprise, à stimuler les mentalités, à prendre conscience des
opportunités de carrière.

 Les personnes ayant confiance dans leurs compétences ont plus de


probabilité de démarrer et gérer une nouvelle entreprise;

 L'éducation peut contribuer à la promotion de l'esprit d'entreprise en


fournissant les compétences et les contacts

 La création d'une entreprise appelle l’engagement, la créativité et la


persévérance, mais le développement des affaires requiert
progressivement plus de compétences en gestion, de l’efficacité, de la
performance et de la fiabilité.
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 3 facteurs sont nécessaires pour créer une entreprise
 Un individu ayant la volonté de créer une entreprise.

 Une idée qui peut se concrétiser en projet.

 Des capacités et des moyens pour la réaliser.

 L’idée doit répondre à trois critères :


 Réalisme.
 Cohérence.
 Rentabilité.

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I/LE CREATEUR
 Il n’existe pas de profil psychologique type du créateur.
Néanmoins les personnes qui réussissent possèdent des
motivations et des qualités qui les distinguent de la
moyenne:

 Détermination
 Volonté d’aller toujours plus loin
 Ténacité
 Résistance aux chocs
 Jugement et bon sens
 Curiosité
 Ouverture d’esprit, capacité à communiquer son
enthousiasme aux autres
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Contraintes personnelles
 Ses ressources financières disponibles et réalisables
 Ses revenus incompressibles et souhaités et charges
familiales
 Ses contraintes de temps
 Son environnement familial
 Son cadre de vie
 Sa santé et celle de son entourage

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 En devenant chef d'entreprise, on passe par une phase d’incertitude
empreinte d’aléas. Il faut se poser les bonnes questions

 Mon entourage adhère-t-il au projet ? L’adhésion du conjoint est


fondamentale, il peut apporter une aide psychologique et matérielle en
prenant en charge certaines tâches.

 Ma famille sera-t-elle prête à faire certains sacrifices pendant la phase de


démarrage de l'entreprise : déménagement éventuel, nouvelles
conditions de vie familiale défavorables (moins de temps libre, moins de
congés), baisse du niveau de vie ? si le projet n'est pas partagé par
l'entourage, des tensions peuvent très vite se créer.

 Mes charges familiales sont-elles compatibles avec le projet ? Comment


financer le foyer durant le démarrage de l'entreprise, le conjoint a-t-il un
salaire régulier
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 Mon apport financier personnel est-il suffisant pour chercher des
financements complémentaires et convaincre des partenaires financiers ?

 L'entreprise pourra-t-elle générer, en temps voulu, le revenu minimal


vital qui m'est nécessaire, compte tenu de mes charges financières
actuelles : crédits personnels en cours, frais de scolarité élevés, ... ?

 Les revenus souhaités sont-ils réalistes par rapport aux potentialités de


l'affaire

 Ma santé est-elle compatible avec les exigences du projet ? Notamment


quand il faudra faire face à des périodes d'intense charge de travail...
N'oublions pas que la création d'une entreprise est une source non
négligeable de stress
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La réussite à un prix
 Le créateur et la solitude:
 la réussite est souvent liée au caractère novateur et une idée
novatrice intrigue et fait peur aux autres, ceux dont on a besoin,
futurs clients, fournisseurs, entourage.
 Le créateur doit prendre des décisions déterminantes pour l’avenir,
voire même pour la sécurité matérielle de ses proches
 Le créateur et l’insécurité:
 la perte d’un contrat,
 le refus d’un découvert bancaire,
 Arrivée de nouveau concurrent
 Le créateur et la méfiance : il faut faire ses preuves avant de
susciter la confiance
 Le sacrifice familial:
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Bilan personnel
Conscient des éléments sous jacents à la création, il est temps de faire un travail
d’analyse sur soi, indispensable pour permettre la réussite. Cette rétrospective
sur soi doit être conduite sans complaisance:

 Personnalité : traits de personnalité, qualités et défauts, forces, faiblesses


 Motivations
 Objectifs
 Aptitudes et potentialités :
 capacité personnelle d’action,
 de résistance physique,
 de solidité psychologique…
 Compétences et Expérience :
 commerciales,
 de gestion,
 techniques,
 relationnelles.

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 Le créateur doit mener une réflexion sur son passé, son
avenir, les buts qu’il poursuit dans la vie.
 Il devra mieux connaître ses qualités et ses défauts, en
affrontant le jugement des autres, en analysant la perception
que les autres ont de lui.
 L’objectif est de mettre en lumière ses traits de caractère ou
de comportement, mais aussi d’évaluer leur portée.
 Réorienter le projet en fonction des enseignements tirés de
son analyse personnel (changer de secteur d’activité, de
localisation, embaucher des collaborateurs pour pallier à ces
propres défaillances.
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MOTIVATIONS ET OBJECTIFS PERSONNELS
 Les motivations ne sont pas toujours toutes clairement exprimées, il faut
donc se poser, en toute conscience, la question
« Pourquoi est-ce que je souhaite créer ? »

 Pour résoudre un problème personnel ?


 Par goût des responsabilités ? Mais serai-je capable de prendre seul des
décisions stratégiques ?
 Pour vivre un partenariat ? Mais avons-nous tous les mêmes
motivations, la même idée de l'entreprise que nous voulons créer et de la
place que nous souhaitons y occuper ?
 Pour développer une entreprise et en faire, à terme, une entreprise
importante ?
 Pour mettre en pratique une idée qui m'obsède ?
 Pour acquérir une indépendance ?

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 Pour atteindre une certaine position sociale ? ai-je
conscience des nouvelles obligations que je devrai supporter
en contrepartie ?
 Pour concrétiser un rêve, une passion ?
 Pour me réaliser, changer de vie ? Serai-je prêt à accepter
un changement brutal (changement d'environnement,
changement de rythme, ...) ?
 Pour disposer d'un revenu immédiat ? Ai-je conscience des
décalages peuvent exister entre le démarrage de l'activité et
les premières rentrées d'argent...
 Pour exploiter une opportunité ? Suis-je réellement fait
pour la création d'entreprise si je n'ai jamais évoqué cette
perspective auparavant ?
 Pour augmenter mes revenus, mon patrimoine ? ...
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 Certaines de ces motivations sont un gage de succès, car
il s'agit de motifs primordiaux pour lesquels on est prêt à
tous les sacrifices.

 D'autres motivations risquent au contraire de se révéler


néfastes pour la bonne préparation du projet, car elles
pousseront à monter l'entreprise - quoi qu'il arrive - sans
tenir compte de la réalité

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COMPETENCES
Un porteur de projet doit posséder à la fois :
 une personnalité dont les traits les plus marquants seront, ou non,
adaptés aux qualités qu'il est nécessaire de posséder pour mener à
bien le projet.
 un potentiel, c'est-à-dire une capacité personnelle d'action, de
résistance physique, de solidité psychologique, de capacité à
rebondir, Cette capacité sera, ou non, suffisante pour faire face aux
aléas du démarrage et de la conduite de l'entreprise.
 des connaissances et compétences techniques, commerciales, de
gestionnaire qui s'avéreront adaptées ou manquantes pour les
besoins du projet.
 une expérience : les activités antérieures, en particulier
professionnelles, peuvent être un atout important si elles sont en
relation avec le projet

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BILAN: Cohérence homme/Projet
 Il est nécessaire pour donner au projet un maximum de chances de
réussir, de vérifier sa cohérence avec son projet personnel. le choix du
mode de vie doit être en cohérence avec les exigences du projet.
« La création d’une entreprise me permettra-t-elle d’exploiter mes qualités sans
être gêné par mes défauts?

 A ce stade, on peut:
 Réorienter le projet en fonction du tempérament (modifier secteur d’activité,
localisation différente, choix collaborateurs en fonction conscience de ses
défaillances…
 Éviter les activités nécessitant plus ressources que celles dont on dispose..
 Décider si:
 On monte le projet
 On renonce
 On diffère la création (recherche de ressources financières, formation…

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II/ DE L’IDEE AU PROJET
 Tout projet de création d'entreprise commence par une
idée. Aucune idée ne peut être considérée, de prime
abord, comme supérieure par rapport à une autre dans le
domaine de la création d'entreprise.

 De nouveaux réflexes sont à développer


1/Détecter et saisir une opportunité:
Un état d’esprit propice à la créativité est un état d’esprit:
 Ouvert

 Emprunt d’une curiosité intellectuelle

 Critique

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 Avoir une grande ouverture d'esprit
 Savoir déceler des opportunités suppose d'accepter les
apports venant de l'extérieur, les savoir-faire ou pratiques
différentes.
 Une grande curiosité intellectuelle
 il faut une disponibilité intellectuelle importante pour
s'informer, analyser et comprendre ce qui se passe,
anticiper, prédire certaines évolutions. Être curieux de
tout pour détecter les opportunités (manifestations
commerciales et autres salons, magazines techniques, de
revues professionnelles et de base de données sont
disponibles pour partir à la recherche d'une idée.
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 Un esprit critique:

 Établir des constats et repérer tout ce qui peut être


amélioré.
 La remise en cause doit être audacieuse, remettre en
cause la norme.
 A partir d'une idée, il faut appliquer la méthodologie
de création d'une entreprise, dont la première
démarche consiste à valider cette idée. Cette étape
pouvant conduire, le cas échéant, le créateur à
renoncer à cette idée.
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2- Observer:
 L'observation de la vie économique

 L'observation du milieu professionnel

 L'observation de la vie quotidienne

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 Observer la vie économique
 Suivre attentivement l’actualité (presse, télévision,
magazines,...) pour repérer des "pistes à creuser ".
 S’intéresser aux nouvelles tendances des
consommateurs ou des marchés,
 S’informer sur les nouveaux produits, sur les nouvelles
entreprises,
 Lire les témoignages de créateur permettant d'anticiper
l'évolution de la demande.
 Analyser les statistiques pour déceler des opportunités de
création

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 Observer la vie professionnelle
 Rechercher dans sa filière de nouvelles

propositions de services ou de produits.


 Les échanges de conversation avec les

fournisseurs ou les clients, les partenaires de


l'entreprise peut amener à imaginer des solutions
ou des améliorations permettant de répondre à
des insatisfactions, des dysfonctionnements ou
des besoins repérés.
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 Observer la vie quotidienne
 Des scènes de la vie de tous les jours, tout

comme les problèmes auxquels on peut se


heurté dans la vie quotidienne peuvent inspirer
de nouvelles idées de produits ou de services.
 Un regard critique permet alors la prise de

conscience et la proposition d’une solution.

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3/ Trouver une idée de création d'entreprise:

 Créer dans son métier: a priori, création la moins risquée : Idée


maîtrisée, métier exercé pendant plusieurs années, savoir-faire maîtrisé...
Cette voie d'accès à la création d'entreprise peut donner un sentiment de
sécurité factice : attention, le professionnel est expert dans son domaine,
mais ne maîtrise pas forcément les autres facettes du "métier de
créateur" (commercialisation, gestion, ...)
 Nouvelles idées, nouvelles tendances
Créer une entreprise à partir de nouvelles idées, de nouvelles tendances
nécessite de rester à l'affût de tout ce qui se passe en matière de
nouveaux produits, de nouveaux modes de consommation, de nouveaux
concepts marketing. On peut également acheter un brevet ou négocier
une licence d'exploitation. La franchise ou concession peut enfin être
envisagée.

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 L'opportunité pure
 L'affaire à ne pas manquer peut se présenter !
Pour déceler une opportunité, il convient de se mettre
dans une disposition d'esprit favorable, qui se résume à :

Avoir en permanence l'esprit critique pour juger :


- des situations commerciales présentes,
- des réels mérites des positions acquises par certaines
entreprises,
- des lacunes des systèmes établis,
- des défauts des produits ou services offerts,
- etc.

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 L'application nouvelle
Créer une entreprise à partir d'une application nouvelle
consiste à utiliser une technique, un savoir-faire, un produit
connu en le transposant dans une autre activité, dans un
nouveau contexte ou sur un marché différent.
 L'innovation pure
L'innovation pure relève d'un exercice plus ardu. Créer un
nouveau produit, généralement à fort contenu
technologique, entraîne des besoins importants de capitaux

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Pratique des techniques de recherche d’idée
 Le "remue-méninges" ou "brain storming«
 Produire spontanément le plus grand nombre possible d'idées sur un
sujet donné, sans retenue, sans se soucier dans un premier temps de
leur réalisme, en s'interdisant toute critique, toute justification. (5
participants au minimum)
 Le principe est de donner libre cours à ses pensées, quantité d'idées
plutôt que qualité. L’exercice consiste à rechercher des "associations",
des améliorations, des combinaisons avec des idées préalablement
émises. La sélection des idées intervient ultérieurement, lors de la phase
de validation (dans le cadre de la méthodologie de création d'entreprise).
on ne peut pas produire des idées et en même temps les évaluer.
 Un des participants joue le rôle d'animateur et inscrit sur un tableau
chaque idée émise, de manière à ce que tout le monde puisse lire en
permanence ce qui a été dit. Les participants doivent se garder de faire
des interprétations, des commentaires ou des justifications
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 La « Défectuologie »

 Cette technique consiste à adopter une attitude très critique -


génératrice d'idées - en prenant conscience des insatisfactions existant
dans l'usage d'un produit, dans le recours à un service, dans le
fonctionnement d'une institution...
Elle doit permettre de chercher à améliorer, perfectionner à l'extrême le
sujet étudié.

 Cette technique nécessite, au préalable, de faire appel au « remue-


méninges » pour :
- recenser tous les défauts, inconvénients ou faiblesses d'un produit ou
d'un service,
- les classer en fonction de certains critères,
- puis rechercher des solutions d'amélioration ou de suppression de ces
éléments insatisfaisants.
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 Le "Concassage"

 Il s'agit d'utiliser une liste de verbes d'action libérant totalement


l'imagination par rapport à l'objet ou le service étudié
 Au préalable, une description précise de l'objet ou du service doit être
réalisée en prenant en compte ses aspects technique, fonctionnel et
sociologique.

 On applique ensuite la technique du "remue-méninges" pour chercher


des idées à partir des verbes : augmenter ; diminuer ; combiner ;
inverser ; modifier
 Cette association entre un verbe et un produit/service permet de
favoriser l'émergence :
- d'une idée d'amélioration de ce produit ou service,
- d'une idée de produit ou service de substitution.
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4/ Protection de l’idée:
 L'idée en soi ne peut être protégée.
Seule peut être protégée la forme selon laquelle elle s'exprime : invention, marque,
création littéraire ou artistique...

 D'une manière générale, on appelle propriété intellectuelle, les droits qui protègent les
créations "issues de l'activité de l'esprit humain" contre toute appropriation de tiers;

 La propriété industrielle concerne, comme le stipule l'article premier de la loi 17-


97 relative à la protection de la propriété industrielle les biens incorporels
suivants :
 Les créations techniques : les Brevets d'invention
 Les créations ornementales : les Dessins et Modèles industriels
 Les signes distinctifs : les Marques, les Dénominations sociales, les Noms
commerciaux, les Appellations d'origine et les indications géographiques

 La Propriété Industrielle et Commerciale est régie au Maroc par la Loi 17/97, qui
est en application depuis le 18 décembre 2004

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L'Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) est
un établissement public sous tutelle du Ministère de l'Industrie, du
Commerce et de la Mise à niveau de l'Economie.

 L'OMPIC tient les registres nationaux des trois titres principaux de


propriété industrielle que sont les marques de fabrique, de commerce ou
de service, les brevets d'invention, et les dessins ou modèles industriels.

 Les droits liés aux titres de propriété industrielle et commerciale sont


garantis par la loi marocaine. L'OMPIC se propose d'agir pour faciliter
l'application de la législation, notamment par la simplification des
procédures. Il participe également à une meilleure protection des
entreprises nationales, à travers la mise en place d'un comité national
anti-contrefaçon

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5/Définir et valider son idée
 Quelle que soit son origine, l'idée ne représente,
au départ, rien de concret. Pour passer à un projet
réaliste, il va falloir se poser 2 questions:

 Mon idée répond-elle à un besoin? Peut-elle


intéresser un nombre suffisant de clients
 Ai-je les atouts nécessaires ou suis-je en
mesure de me les procurer rapidement

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III/ LE BUSINESS PLAN
 Le business plan est au-delà d’une présentation formelle du
projet:
 Un document qui aide à bâtir le projet (trame, modèle type)
 Un document de présentation pour convaincre de l’intérêt du projet
 Un outil d’évaluation et de pilotage durant la vie du projet

 A mesure de l’élaboration du business plan, l’entrepreneur s’interroge


sur:
 la pertinence de son idée
 la cohérence de ses choix
 la validité de ses hypothèses financières.

 Le business plan est l’outil pour convaincre les partenaires potentiels de


financer le projet.

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 Le business plan rassure sur la cohérence de la démarche
 Il permet de mieux appréhender le risque pris ou la valorisation espérée.
 Le business plan permet d’expliciter la stratégie commerciale,
 Le business plan permet de présenter les résultats de l’étude de marché,
 Il permet de lister les moyens matériels et humains dont le créateur a besoin
pour mener à bien son projet
 Il permet de démontrer la viabilité économique de son idée à travers une
étude financière

 Qualités d’un bon business plan:


 Clarté
 Objectivité
 Précision

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IV/ L’ETUDE ECONOMIQUE
 Après avoir vérifié la cohérence du projet
économique avec la personnalité du créateur, ses
atouts, ses faiblesses, ses contraintes, une nouvelle
étape consiste en l’élaboration du projet de création
d’entreprise.
 L’étude économique occupe une place clé dans
l’élaboration d’un projet. Toute la construction de la
future entreprise va s’appuyer sur les conclusions
de cette étape.

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 L’étude économique doit permettre:
 De mieux connaître et comprendre le marché:
 Sa taille,
 La croissance prévue,
 Les facteurs qui l’influencent,
 Les facteurs clés de succès sur ce marché,
 Les barrières à l’entrée.
 De définir la stratégie du créateur
 De choisir les actions commerciales

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A/ CONNAÎTRE ET COMPRENDRE LE MARCHE

 Caractéristiques du produit (ou de la prestation),


 sa description physique,
 ses caractéristiques techniques,
 ses performances
 et surtout son utilisation ou utilité (à quel besoin répond-il ?)
 Caractéristiques du marché:
 Nature de la clientèle
 Étendue géographique du marché: Local, régional, national ou international.
 Évolution prévisible du marché (croissance de la clientèle, évolution de son
comportement, de son pouvoir d’achat
 Existence de produit ou services similaires ou de substitution

 Localisation de l’entreprise
 Recueillir le maximum d’informations concernant les différents intervenants du
marché (concurrents, intermédiaires, distributeurs, clients…)

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 Concurrence:
 Nombre de concurrents dans la zone d’influence de la future entreprise
 Importance de la concurrence exercée par les produits nouveaux
 Atouts et faiblesses de l’entreprise par rapport aux concurrents
 Protection juridique (brevet, licence, marque

 Estimation de la part de marché et du futur volume d’activité


 Hypothèse moyenne
 Hypothèse pessimiste
 Hypothèse optimiste

L’estimation sera revue après l’élaboration du projet de manière détaillée

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1/ Analyse de la demande

Caractéristiques de la demande (consommation)


a/Volume et évolution de la demande
 Indications sur le volume général (en CA ou
nombre de produits) du marché que vous visez
 Evolution du volume de ce marché ces dernières
années?
 Quelle est l'évolution prévisible ? S'agit-il d'un
marché en déclin, en stagnation, en progression?
 Quel est le taux de croissance annuel en %

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b/ Type de clientèle
 Quelle est la clientèle de ce marché :
consommateurs individuels, collectivités,
grossistes, détaillants, industriels, administrations,
etc.
 Précisez ce que chaque type de clientèle
représente dans le marché en % des ventes et, si
possible, en nombre de clients.
 Aurez-vous dans la cible de clientèle beaucoup ou
peu de clients, des gros ou des petits ?
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Les méthodes de base d’une étude de marché

 Sondages par questionnaire


 Entrevues personnelles
 Groupes de discussion
 Observation

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 Points clés de ce marché sur le plan de la
consommation.
 saisonnalité de la demande
 type de distribution obligatoire,
 Habitudes de comportement des clients : qui décide, qui
achète, qui paie, qui utilise, qui prescrit, qui influence,
achat d’impulsion ou de réflexion, rôle des relais
d’information et des leaders d’opinion
 Motivations des clients : recherche de sécurité,
considération, attrait de la nouveauté, confort, plaisir,
rigueur, sensation d’appartenance à un groupe…..L’étude
des motivations permet de construire l’argumentaire
commercial pour convaincre et fidéliser sa clientèle.
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2/ ANALYSE DE L’OFFRE

 Caractéristiques générales de l'offre sur ce marché.


 Concentration
 multitude de concurrents,
 intensité concurrentielle,
 type de distribution généralement choisi,
 marché, caractéristiques de leurs produits, réputation, politique commerciale, etc... évolution
technologique, ...

 Principaux concurrents? politique marketing des concurrents


 Leur ancienneté dans l’activité;
 leur taille exprimée en chiffre d’affaires, effectif du personnel….
 leur situation géographique;
 leur couverture géographique;
 leurs horaires de travail;
 la gamme de produits qu’ils proposent;
 les prix de vente;
 la marge commerciale moyenne qu’ils réalisent;
 leur part de marché

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METHODES D’INVESTIGATIONS SUR L’OFFRE

 Collecte d’informations
 Interview des concurrents (éventuellement
par personne interposée);
 Observation directe: pour avoir, par exemple,
une idée sur les heures de pointe pour un
commerce donné;

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Sources d’informations

 kompas;
 Répertoires des chambres de commerce;
 Publications et études se rapportant au
secteur d’activité;
 Annuaire statistique du Maroc;
 Annuaires statistiques des organismes
nationaux comme l’office des changes

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3/ Evaluer le chiffre d'affaires
 Définition du CA prévisionnel par imitation
 Le créateur base ses prévisions sur le CA moyen réalisé
habituellement par les entreprises qui travaillent dans la même
branche d'activité.
 Définition du CA prévisionnel par les charges
 Le créateur définit comme CA prévisionnel le montant des ventes
qu'il faut réaliser pour couvrir les charges d'exploitation (notion de
seuil de rentabilité - point mort).
 Définition du CA prévisionnel par les produits
 Le créateur a testé ou a fait tester son produit auprès de la clientèle
potentielle en recueillant des promesses d'achat conditionnelles ou
fermes. Ce sont ces dernières qui font l'objet du calcul du CA
 L’estimation du chiffre d’affaires se fait sur 3 ou 5 ans.

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B/ Stratégie marketing
 Segmenter
 Cibler : couple produit – marché
 Positionnement

 SEGMENTATION: Segmenter un marché consiste à le découper le


marché en sous-ensembles distincts, chacun de ces groupes pouvant
être raisonnablement être choisi comme cible à atteindre à l’aide
d’un marketing mix spécifique
 Critères de segmentation
 Géographique
 Socio-démographique
 comportement

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 5 stratégies de couverture d’un marché
après segmentation :
 Concentration
 Spécialisation par produit
 Spécialisation par marché
 Spécialisation sélective
 Couverture globale

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POSITIONNEMENT

 Le positionnement est la conception d’un produit


et de son image dans le but de lui donner une
place déterminée dans l’esprit du consommateur
cible
 Le positionnement peut se faire par :
 Le produit
 Le prix
 L’innovation
 Le mode de vente
 L’image symbolique de communication
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C/Les Actions Commerciales

 Politique de produit
 Politique de prix
 Politique de distribution
 Politique de communication

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Politique de produit

 Quels sont les caractéristiques votre produit


par rapport à ceux de vos concurrents ?
 Quels en sont les aspects positifs et négatifs
au regard des distributeurs, consommateurs,
... (présentation, performances, garantie,
simplicité, ...)?
 Aurez-vous un produit ou une gamme,
plusieurs produits ou plusieurs gammes ?

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Politique de prix

 Prix de revient prévisionnels des produits (contacter les organismes


professionnels de la branche)
 Coût de la main d’œuvre
 Coût des matières 1ères ou marchandises
 Frais généraux

 Quel est le prix de vente de vos concurrents ou marges pratiquées par eux?
 Marge que vous souhaitez
 Comment vous situez-vous par rapport à la concurrence ? Pourquoi ?
 Atouts qui vous permettrez d’avoir prix plus élevés (service après vente, crédit,
accueil….)
 Coût d’acquisition de ces atouts

 3 méthodes pour la fixation du prix :


 Selon les coûts de l’entreprise
 Selon la concurrence
 Selon la demande

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Politique de distribution
 Le produit est-il demandé par le consommateur ou faudra-t-il pousser
le consommateur à l’acheter.
 Indiquez quel type de canal(aux) de distribution vous comptez utiliser
pour la distribution de vos produits, vente directe, à des intermédiaires
(grossistes, détaillants, exportateurs)
 Où en sont vos contacts avec ces canaux ?
 Quels sont les délais et modes de règlement de ces canaux ?
 Marges et autres avantages susceptibles de motiver les intermédiaires
 Vulnérabilité de la future entreprise par rapport aux intermédiaires
 Coût de la distribution
 S'il est prévu une force de vente, indiquez son nombre, sa structure,
son type de rémunération

60
Politique de communication
 Communiquer c’est transmettre un message à une cible bien
cernée. Toute action de communication vise un public précis
qui, par sa réponse, sanctionne ou non l’action. Exemple de
cible : les clients, les administrations, les entreprises, les
fournisseurs……
 Opportunité de la publicité
 Budget envisagé
 Techniques envisagées: publicité directe auprès des
consommateurs, indirecte auprès distributeurs, publicité sur les
lieux de vente, promotion,
 Supports (média) utilisés: presse, radio, brochure
 Messages et thèmes développés par la publicité

61
Moyens internes de
communication
 Nom de l’entreprise : le nom doit :
 être mémorisable facilement,
 Refléter l’activité de l’entreprise
 Permettre de faire la différence avec les concurrents
 Le logo : permet de visualiser facilement l’entreprise :
le crocodile pour Lacoste ou la pomme pour Apple
 Médias naturels de l’entreprise :
 papier à en tête,
 le conditionnement du produit,
 les dépliants,
 les fiches,
 rapports d’activité……

62
Moyens externes de communication
Grands médias Radio
( investissements TV
importants ) Cinéma
Affichage urbain
Presse spécialisée Moyen pour toucher directement des cibles
homogènes en intérêt

Foires et salons Bon moyen pour se faire connaître dans les


milieux spécialisés

Le sponsorat Permet de lier une image positive entre


l’entreprise et l’événement objet du
sponsoring
Marketing direct Téléphone
Courrier
mailing
63
STRATEGIE COMMERCIALE
1- PLAN MARKETING
conditionnement
caractéristiques

Garantie Marque qualité

Politique du produit style


Taille

Ecrémage
Moyens de
ou masse
Stocks transport
Politique des
Politique de
prix
distribution

tarif remise
Canaux de
distribution

Marketing
direct
promotion Politique de Foires et
communication salons

publicité
Relations
publiques
PLV
64
V/ ETUDE TECHNIQUE
L’étude de faisabilité technique a pour
objectif de déterminer l’ensemble des
moyens à mettre en œuvre pour
l’exercice de son activité.

 Quels outil de production?


 Quel local pour l’exploitation?
 Quels moyens en personnel?

65
ETUDE TECHNIQUE
QUEL OUTIL DE PRODUCTION ?

 Evaluer la capacité de production : être prudent dans cette


évaluation prévisionnelle, car il est plus aisé de l’accroître au
besoin, que de se débarrasser d'un matériel de trop
 Le coût du matériel en rapport avec sa qualité et ses
performances est également un critère d'une importance
particulière ;
 Avant de décider de l'acquisition d'un matériel neuf, considérez
l'opportunité d'en acquérir un d'occasion ou de prendre en
leasing ;
 Le coût d'un matériel n'est pas seulement son coût
d'acquisition, mais également celui de son entretien sur toute
sa durée de vie : service après vente, disponibilité des pièces
de rechange et délais nécessaires pour la remise en marche en
cas de panne

66
Moyens nécessaires à la fabrication
 Immobilisations:
 Terrains: surface nécessaire, coût des terrains, possibilité de
location, coût de la location,
 Construction: surfaces nécessaires, leasing, coût d’achat,
coût d’aménagement (réparations éventuelles, équipement
en eau, électricité, chauffage
 Délai pour l’aménagement, réglementation pour
l’aménagement
 Machines et matériels y compris véhicules de transport:
 Nature des machines et matériels nécessaires
 Coût d’achat (neuf, occasion)
 Coût du transport , coût installation
 Délai de livraison
 Outillages
 Matériels de bureau
67
Stocks nécessaires

Stock de matières 1ères:


 Stock minimum indispensable à l’activité
 Nature des matières 1ères, fournisseurs,
prix d’achat
 Taux de rotation des stocks (norme dans la
branche
 Suivi des stocks, coût du suivi
 Stocks produits finis, semi finis

68
ETUDE TECHNIQUE
QUEL LOCAL POUR L’EXPLOITATION ?
 L'emplacement géographique joue un rôle déterminant dans la
réussite du projet surtout pour les activités commerciales.
 Etre près de sa clientèle et de ses fournisseurs, se situer dans
un endroit qui connaît un trafic important, peuvent être les
gages de succès d'une affaire,
 Il faut se garder d'acquérir un local trop exigu compte tenu de
la dimension actuelle du projet ou des plans de son
développement dans un futur proche.
 A l'inverse, il ne faudra pas prendre un local surdimensionné
par rapport à vos besoins. Cela impliquerait des dépenses
inutiles que vous aurez à supporter sur un espace inutilisé.

69
ETUDE TECHNIQUE
QUELS MOYENS EN PERSONNEL?
 Il faudra commencer par arrêter les besoins de l'entreprise en matière de
personnel.
 Personnel nécessaire au démarrage (cadres, employés, ouvriers)
 Qualifications requises
 Effectifs nécessaires
 Niveau des salaires
 La connaissance des différentes étapes des processus d'approvisionnement,
de stockage, de transformation et de commercialisation, vous permettra
d'énumérer les postes de travail à mettre en place dans l'entreprise.
 l'effectif du personnel administratif sera quant à lui, déterminé en fonction
des différentes tâches à effectuer : comptabilité, informatique, secrétariat,
etc.
 le choix du personnel sera effectué en fonction des spécialités et des profils
qui cadrent le mieux avec vos critères ;
 Il faudra également décider d'une grille de rémunération et d'avancement du
personnel, qui tient compte de la législation du travail en vigueur et des tarifs
pratiqués dans votre secteur d'activité.

70
Question 1

PROGRAMME
D’INVESTISSEMENT

&

PLAN DE FINACEMENT
INITIAL
71
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT

PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
P.I

INVESTISSEMENT IMMATERIEL
&
INVESTISSEMENT PHYSIQUE

+
BESOINS EN FOND DE ROULEMENT
72
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT

COMPOSANTES DE L’INVESTISSEMENT
IMMATERIEL:

RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
DEPOT DE BREVET ET PROPIETE
INDUSTRIELLE
ESSAIS EN LABORATOIRE
DROITS D’ENTREE(franchise)
FRAIS D’ETUDES

73
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT

COMPOSANTES DE L’INVESTISSEMENT
PHYSIQUE:

FRAIS D’ETABLISSEMENT
TERRAIN
CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENTS
MATERIEL DE PRODUCTION (local et/ou importé)
MATERIEL DE TRANSPORT UTILITAIRE
MOBILIER ET MATERIEL DE BUREAU
DIVERS ET IMPREVUS
 Les investissements sont à retenir pour leur prix hors taxes

74
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

 Avant de commercialiser, vous devez, en général,


acquérir un stock minimum.
 Puis, dès le lancement de l'activité, vous aurez peut-être
à accorder des délais de règlement à vos clients : une
fois vos produits livrés, l’argent qui vous sera dû
constituera une créance client
 En revanche, vous obtiendrez sans doute, vous aussi,
des délais qui vous permettront de ne pas payer
immédiatement vos fournisseurs.
 Vous aurez donc une " masse d'argent " (stocks moyens
+ encours moyens de créances sur les clients – encours
moyens de dettes à l'égard des fournisseurs)
immobilisée et nécessaire à l'exploitation de l'entreprise.

75
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

CYCLE D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISE (au démarrage)

Achats MP & Cons. Paiement Comptant

Stocks MP & Cons. Immobilisation Argent

• Personnel,
Facteurs • Outil
• Loyer
production • Electricité
• Prestation Divers

Stocks de PF Immobilisation ARG

Ventes Paiement à Crédit


76
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

CYCLE D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISE (quelque années après)

Achats MP & Cons. Paiement à Crédit

Stocks MP & Cons. Immobilisation Argent

• Personnel,
Facteurs • Outil
• Loyer
production • Electricité
• Prestation Divers

Stocks de PF Immobilisation ARG

Ventes Paiement au Comptant


77
BILAN et Fonds de roulement : FDR
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Capitaux permanents
Capitaux propres

Actif circulant
FDR Dettes à long et moyen terme
Stocks
Créances clients
Dettes à court terme
Fournisseurs
Disponibilités : banque, caisse
Crédites bancaires à CT

FDR = ressources permanentes – immobilisations nettes

 Une entreprise a besoin de capitaux pour acquérir les


immobilisations et à faciliter le démarrage de son cycle
d’exploitation
 Le FDR est la part des ressources permanentes non affectée à
l’acquisition des immobilisations
78
Fonds de roulement : FDR
 Le FDR de démarrage est souvent insuffisant pour
financer le cycle d’exploitation de l’entreprise, celle ci
aura par suite recours aux emprunts à court terme
auprès de ses fournisseurs et de ses banquiers
 Au fil des années, le FDR est augmenté :
 Des réserves ( prélèvements effectués sur les bénéfices)
 Des dotations aux amortissements et provisions
 Des différents apports réalisés par les associés (
augmentations de capital, apports en comptes courants
d’associés)
 L’augmentation du FDR permet à l’entreprise de
préserver son indépendance financière et sa
solvabilité

79
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

B.F.R. = Actif circulant hors trésorerie – passif circulant hors crédits


court terme

B.F.R = stocks + créances sur les clients – dettes fournisseurs

Le BFR représente la partie des actifs circulants


d’exploitation qui n’est pas financée par des ressources
d’exploitation
Cas particulier d’activité de services : on remplace le stock
par les travaux en cours

80
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

Emplois d’exploitation :
EX 1 EX 2 EX 3
Stocks de
Matière.Premières Nombre de Jours Achats

Stocks d ’Encours Nombre de Jours C.A.

Stocks De Produits Finis Nombre de Jours C.A.


Crédits Clients Nombre de Jours C.A.
Avance Fournisseurs Nombre de Jours Achats

Charges En mois de Charges

TOTAL Emplois E1 E2 E3

81
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

Ressources d’exploitation EX 1 EX 2 EX 3

Avances Clients Nombre jours C.A.

Crédits Fournisseurs Nombre jours Achats

TOTAL Ressources R1 R2 R3

82
PROGRAMME D’INVESTISSEMENT
Le besoin en fonds de roulement (BFR)

B.F.R. = Emplois - Ressources B1 B2 B3

B.F.R. Additionnel = - B2-B1 B3-B2

Le BFR représente la partie des actifs circulants


d’exploitation qui n’est pas financée par des ressources
d’exploitation
Cas particulier d’activité de services : on remplace le stock
par les travaux en cours
83
Construction du plan de financement initial

 Il s'agit, outre de savoir à combien se chiffre le


projet, de rechercher la meilleure solution
financière pour " boucler " ce plan
 Après avoir recensé les besoins et les
ressources financières disponibles, il faut
trouver une ou plusieurs solutions pour les
capitaux manquants afin d'équilibrer les deux
colonnes de ce tableau.
 Cette étape vous conduira soit à :
 Demander un crédit d’investissement MT ou
LT
 redimensionner votre projet en le modifiant
pour réduire les besoins (par exemple : moins
d'investissements grâce aux recours à la sous-
traitance).
84
Construction du plan de financement initial
 Le plan de financement initial se présente sous la forme d'un tableau
comprenant deux parties :
 dans la partie gauche, les besoins de financement durables
qu'engendre le projet ( programme d’investissement )
 dans la partie droite, le montant des ressources financières durables
qu'il faut apporter à l'entreprise pour financer tous ses besoins de
même nature.
Besoins durables Ressources durables

- Frais d'établissement - Capital social ou apport


personnel
- Investissements HT
- Comptes-courants
- Besoin en fonds de d'associés (s'il y a lieu)
roulement
- Subvention ou primes
d'équipement

- Emprunts à moyen ou
long terme

Total Total

85
ETUDE FINANCIERE

86
ÉTUDE FINANCIÈRE

 Cette étude consiste à traduire, en termes financiers


tous les éléments réunis dans l’étude commerciale et
technique.
 L'étude financière permet progressivement de faire
apparaître tous les besoins financiers de l'entreprise
en activité et les possibilités de ressources qui y
correspondent
 La démarche consiste en 2 étapes qui permettent de
répondre aux questions suivantes :

87
QUESTION 1.
Quels sont les capitaux nécessaires pour lancer
le projet, et pourrez-vous les réunir ?

 Evaluer les besoins durables de financement :


programme d’investissement

 Recenser et mettre en regard autant de


ressources financières durables.

 Le plan de financement initial est un tableau qui


reprend les besoins durables et les ressources
durables
88
QUESTION 2.
Les recettes seront-elles suffisantes pour
couvrir les différentes charges ?

 Le projet est il rentable?

 C'est le compte de résultat prévisionnel


qui le mettra en évidence.

89
Question 2

COMPTE DE RESULTAT
PREVISIONNEL

90
Compte de résultat prévisionnel

 Le compte de résultat est un tableau qui


retrace l'activité et permet, pour chacun des
trois premiers exercices, de recenser :
 l'ensemble des dépenses (charges) de
l'exercice,
 les recettes (produits) de l'exercice
 Il faut s'assurer que l'activité dégage un
bénéfice suffisant (reliquat des produits par
rapport aux charges).

91
COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL
A1 A2 A3
1. CA production vendue HT Etude Technique
2. CA marchandises vendues HT Etude de Marché
3. CA prestation de services HT
4. Achats (H.T.)
5. Charges d’Exploitation :
5.1. Frais de Personnel M.S. + C.S.
5.2. Impôts et Taxes Taxe d’édilité ,
enregistrement…
5.3. Loyer
5.4. Honoraires
5.5. Entretien
5.6. Transport & Déplacements 0,25 à 1 % C.A.
5.7. Frais de Gestion 0,5% à 2% C.A.
5.8. Publicité Plan Marketing
92
COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL
…suite

A1 A2 A3
6. Frais Financiers CT 0,5 à 1,5 % CA
7. Frais Financiers L&MT
8.dotations
amortissements
9.Résultat Avant Impôts
10. I.S. ou I.G.R.
12. Résultat Net
13. Cash Flow

93
L'amortissement

 L'amortissement est une notion comptable qui a pour


objet de constater la dépréciation subie par une
immobilisation en raison de l’usure ou du temps.
 Exemple : une entreprise inscrit à son bilan en 2001 un
véhicule pour une valeur de 150 000 DH (valeur
d'achat). En 2003, le véhicule aura perdu de sa valeur.
L'amortissement permet de prendre en compte chaque
année la perte subie par l'entreprise du fait de cette
dépréciation.
 Fiscalement, les amortissements régulièrement
pratiqués au cours d’un exercice viennent en déduction
du bénéfice imposable.
 L’objectif poursuivi est de reconstituer un capital pour
permettre le remplacement des immobilisations.
 Tout entrepreneur individuel ou société peut amortir les
immobilisations inscrites au bilan de l’entreprise.

94
Les conditions à réunir pour amortir
 Ne peuvent être amorties que les immobilisations corporelles
ou incorporelles, c’est à dire les biens destinés à rester
durablement dans l’entreprise.
 Les immobilisations doivent être inscrites à l’actif du bilan.
 Le bien doit se déprécier par l’usure ou le temps.
 Le taux d’amortissement est fonction de la durée
probable d’utilisation du bien Il est toutefois possible
d’amortir sur une période plus courte si des
conditions particulières d’exploitation le justifient

 Précision : les biens d’occasion acquis par une


entreprise ou une société, ou apportés en nature lors
de sa constitution, peuvent être amortis (uniquement
selon le mode linéaire) en appliquant un taux
déterminé en fonction de la durée probable de leur
utilisation appréciée à la date d’achat ou d’apport des
biens.
95
La durée et le taux d’amortissement

 L’amortissement est calculé à partir du prix de revient


des immobilisations, c’est à dire :
 pour les immobilisations acquises à titre onéreux : le prix
d’acquisition, majoré des frais accessoires nécessaires à la
mise en état d’utilisation du bien (par exemple les frais
d’installation et de montage),
 pour les immobilisations acquises à titre gratuit : la valeur
vénale du bien (valeur de revente),
 pour les immobilisations créées par l’entreprise : le coût de
production du bien.

96
AMORTISSEMENTS :
Tableau récapitulatif

Poste d'actif Durée Taux


Frais d'établissement 3 à 4 ans 25% à 33%
Constructions 20 ans 5%
Aménagements 10 ans 10%
Matériel lourd 10 ans 10%
Matériel léger 4 à 5 ans 20% à 25%
Matériel de transport 5 ans 20%
PC, logiciels 2 à 3 ans 33% à 50%

97
FINANCEMENT
EMPRUNTS A LONG & MOYEN TERME

 CREDIT A LA JEUNE ENTREPRISE ;


 CREDIT A MOYEN TERME ;
 PRÊT PARTICIPATIF BANK AL AMAL
 Fonds de garantie

98
CREDIT JEUNES ENTREPRISE
Objet :
 C'est un prêt octroyé lors d'une première
installation "Création" ;
 Pour les activités se rattachant à tous les
secteurs ;
 C'est un prêt pour jeunes entrepreneurs à
titre individuel ou les sociétés 99
CREDIT JEUNES ENTREPRISE (suite)
Conditions pour entrepreneurs individuels:

 Etre de nationalité marocaine ;


 Etre âgé de 20 à 45 ans ;
 Présenter un projet viable de première
installation ou de création
 Le plafond du crédit ne dépasse pas 1MDH

100
CREDIT JEUNES ENTREPRISE (suite)
Conditions pour sociétés ou coopératives

 Le prêt est accordé à la personne morale


constituée par les jeunes entrepreneurs ;
 Les associés, les actionnaires et les détenteurs de
parts des sociétés doivent remplir les conditions
d’age et de nationalité avec une dérogation en
terme d’age maximum pour un seul associé
 Les coopératives peuvent ne comprendre que 3
membres
 Le plafond du crédit ne dépasse pas 3 MDH

101
CREDIT JEUNES ENTREPRISE (suite)
Caractéristiques du Prêt :
 Montant du Prêt :
Max 1.000.000 DH pour personne individuelle
Max 3.000.000 DH pour société ou coopérative

 Quantum de financement :
Ne peut dépasser 90 % du projet ou de la quote-
part du bénéficiaire

 Autofinancement :
10 % du Programme d'investissement
102
CJE : remboursements

 Différé banque : 2 ans Durée :


 Durée de remboursement :
 Moyen terme JE : 7 ans
 Long terme JE : 8 à 12 ans
 Taux d'Intérêt : 7,5% si la durée =
7 ans
 Taux d'Intérêt : 8,5% si la durée >
7 ans
103
CJE : Modalités de remboursement

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

I/différé I/différé
intérêts ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
K ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

104
CREDIT JEUNES ENTREPRISE (suite)

Modalités de Remboursement :
Sont fixées selon la nature du projet et sa rentabilité
prévisionnelle :
Mensualités,
 Trimestrialités,
Quadrimestrialité
 Semestrialités
ou Annuités.

105
CREDIT JEUNES ENTREPRISE (suite)

Garanties :
Les Garanties liées au projet :
- Hypothèque,
- Nantissement sur Fonds de Commerce,
- Nantissement du matériel,
- Subrogation dans les droits du vendeur
- Délégation d'assurance local & matériel,
- Délégation d'assurance décès toutes causes.
 Aval CCG
 A hauteur de 85% du prêt
 Commission : 1.5 %
106
CREDIT A MOYEN ET LONG TERME

Objet de Financement :
 Création, Extension ou Modernisation
Bénéficiaires :
 Toute entreprise produisant des biens et des
services.

Programme d ’Investissement :
Pas de plafond
107
CREDIT A MOYEN ET LONG TERME (suite)

Quantum de Financement :
 70 % du programme d’investissement

Durée : 12 ans

Différé : 2 ans

Taux d ’Intérêt:
 7,5 % si durée = 7ans
 8,5 % si durée > 7 ans
108
CREDIT A MOYEN ET LONG TERME (suite)

Remboursement :
 Trimestriel, Quadrimestriel, Semestriel ou Annuel
Garanties :
 Hypothèques SUR T.F ,
 Nantissement sur FDC ,
 Nantissement du matériel à acquérir,
 Délégation d’assurance incendie, vol, …
 Délégation d’assurance décès toutes causes,
 Subrogation dans les droits du vendeur,
 Caution des associés,
 Aval CCG à hauteur de 50% du crédit etc.
109
PRÊT PARTICIPATIF BANK AL AMAL

Objet de Financement :
 Création, Extension ou Modernisation
Bénéficiaires :
 Entreprise produisant des biens et services
promues par des Marocains Résidant à
l ’Étranger détenant 20% du Capital.
Programme d ’Investissement :
Pas de plafond
110
PRÊT PARTICIPATIF BANK AL AMAL (suite)

Quantum de Financement :
 40% avec un plafond de 1% des fonds propres de
BANK AL AMAL (soit actuellement 5 M DH).

Durée Maximale :  15 ans

Différé : 2 ans

Taux d ’Intérêt :
 7,5% si durée  10 ans
 8,5% si Durée  10 ans
111
PRÊT PARTICIPATIF BANK AL AMAL (suite)

Remboursement :
 Trimestriel, Quadrimestriel, Semestriel ou Annuel
Garanties :
 Hypothèques SUR T.F ,
 Nantissement sur F.D.C ,
 Nantissement du matériel à acquérir,
 Délégation d’assurance incendie, vol, …
 Délégation d’assurance décès toutes causes,
 Subrogation dans les droits du vendeur,
 Caution des associés,
 Caution de la Banque. etc...
112
CREDITS DE
FONCTIONNEMENT

113
CREDITS DE FONCTIONNEMENT
OU CREDITS A COURT TERME

 CREDITS DE FONCTIONNEMENT
PAR DECAISSEMENT

 CREDITS DE FONCTIONNEMENT
PAR SIGNATURE

114
CREDITS DE FONCTIONNEMENT
PAR DECAISSEMENT
 AVANCES SUR MARCHANDISES
 CREDIT DE CAMPAGNE
 ESCOMPTE COMMERCIAL
 FACILITE DE CAISSE
 CREDIT DIRECT
 PREFINANCEMENT DES MARCHES PUBLICS
 AVANCES SUR MARCHES NANTIS
 ESCOMPTE CAISSE MAROCAINE DES MARCHES
 PREFINANCEMENT EXPORT
 AVANCES SUR CREANCES A L’EXPORT

115
CREDITS DE FONCTIONNEMENT
PAR SIGNATURE

 CAUTION PROVISOIRE
 CAUTION DEFINITIVE
 CAUTION RESTITUTION D’ACOMPTE
 CAUTION RETENUE DE GARANTIE
 CAUTION EN DOUANE
 CREDIT DOCUMENTAIRE
 CAUTION LIBRE

116
ETUDE FINANCIERE

Programme plan de Indicateurs


Compte de
d’investissement Plan de
Résultats Financement &Seuils de
& plan de
prévisionnels Trésorerie
Financement initial A 3 ans rentabilité

P. I Rent. commerciale
-Invest. Immatériel Produits Encaissements Var. ressources
- Invest. Matériel durables
- BFR Rent. financière

Décaissements Var. emplois


Charges Rent. capitaux
durables
Plan de financement
initial
- Ressources durables Point
- Besoins durables
Mort

117
FISCALITE DES
ENTREPRISE

118
FISCALITE DES ENTREPRISE

Impôts d’Existence :

Calculés sur la Base de la Valeur Locative :

POSTE VALEUR TAUX VALEUR LOCATIVE


TERRAIN A 3% A X 0,03
BATIMENT B 4% B X 0,04
MATERIEL C 4% C X 0,04
VALEUR LOCATIVE TOTAL VL = (AX.03)+(BX.04)+(CX.04)
119
FISCALITE DES ENTREPRISE

PATENTE :
= 10% de la valeur locative (Exonération pendant
5ans à partir de la date du début d ’activité).

TAXE URBAINE :
= 13,5% de la valeur locative (Exonération pendant
5ans à partir de la date du début d ’activité).

TAXE D ’EDILITE :
= 10% de la valeur locative pour les bâtiments situés
à l ’intérieur des périmètres urbains et 6% pour les
zones périphériques des communes urbaines.
120
FISCALITE DES ENTREPRISE

Impôts Liés à l ’Activité :


Calculés selon la nature des biens ou services produits

Taxe sur la Valeur Ajoutée :


 20% (taux normal) pour tous biens et services
 14% pour les opérations :
d ’Entreprises des travaux immobilières ;
de Professions Libérales ;
de Transport.
 7% pour certains services ou produits tels : Eau,
Électricité, produits pharmaceutiques ...
121
FISCALITE DES ENTREPRISE

Impôts Liés au Résultat :


Calculés en fonction du Résultat d’Exploitation de l’Exercice
Impôt Général sur le Revenu :
TRANCHE DE REVENU SOMME A DEDUIRE POUR
TAUX EN %
EN DH LE CALCUL RAPIDE

0 À 20.000 EXONÉRÉ -
20.001 À 24.000 13% 2.600
24.001 A 36.000 21% 4.520
36.001 A 60.000 35% 9.560
LE SURPLUS EST TAXE A 44% 14.960
122
FISCALITE DES ENTREPRISE

Impôt sur les sociétés :

= 35% du résultat Brut d ’Exploitation.

Mais = 25% de l ’IGR ou l ’IS qu ’il faut payer dans le cas


d ’Exonération de l ’IGR ou l ’IS.

123
INVESTISSMENTS AU MAROC :
AVANTAGES

 Droit de douane sur les biens d’équipement,


matériels et outillages ainsi que leurs pièces
détachées : entre 2.5% et 10% (ce droit peut
arriver ailleurs à 50%).
 Exonération de la TVA sur les biens
d’équipement acquis localement ou importés.
 Droit d’enregistrement : Les actes
d’acquisition de terrains destinés à la
réalisation d’un projet d’investissement ne
sont pas soumis aux droits d’enregistrement
(au lieu de 0.5%).
 Exonération de la patente et de la taxe
urbaine pendant les 5 premières années.
124
INVESTISSMENTS AU MAROC :
AVANTAGES
 Entreprises exportatrices : exonération de l’I.S ou l’IGR
pendant 5 premières années et 50% après.
 50% d’IS (ou IGR) pendant les 5 premières années
pour les entreprises artisanales ou celles implantées
dans les zones d’activité bénéficiant d’un traitement
fiscal préférentiel.
 Ces zones sont : Al Hoceima, Berkane, Boujdour,
Chefchaouen, es-semara, Guelmim, Jerada, laâyoune,
Larache, Nador, Oued-ed-dahab, Oujda-anjad, tanger-
assilah, Fahs-bni-makada, Tan-tan, taounate, taourirt,
Tata, Tetouan

125
INVESTISSMENTS AU MAROC :
AVANTAGES

 PFI : exonération
 Provision pour investissement à hauteur de
20% du bénéfice fiscal
 Possibilité d’amortissement dégressif
 Prise en charge partielle par l’état des coûts
d’acquisition de terrains et de constructions
dans le cadre de contrats entreprise-Etat

126
FISCALITE

Impôts d’existence Impôts liés à l’activité Impôts liés au résultat

IGR
Patente TVA

Taxe urbaine IS

Taxe d’édilité

127
Choisir un statut juridique

 Cette étape consiste à adapter au projet de


création d’entreprise, un cadre juridique qui
lui permettra de voir le jour en toute légalité.

 Quelle que soit l’activité qui sera exercée,


industrielle, commerciale, artisanale, ou
libérale, le choix d'une forme juridique se fera
entre :
 demander son immatriculation en tant
qu’entrepreneur individuel,
 ou créer une société.

128
En choisissant l'entreprise
individuelle
 L'entreprise et l'entrepreneur ne forment qu’une seule
et même personne.
 Une grande liberté d'action : l'entrepreneur est le seul
maître à bord et n’a de comptes à rendre à personne.
La notion d’ « abus de bien social » n’existe pas dans
l’entreprise individuelle.
 En contrepartie, les patrimoines professionnel et
personnel sont juridiquement confondus.
 L'entrepreneur est responsable des dettes de
l’entreprise sur l’ensemble de ses biens
 Les bénéfices de l'entreprise seront portés dans la
déclaration des revenus de l'entrepreneur
 Les formalités de création de l'entreprise sont réduites
au minimum. Il suffit de demander sa patente et son
immatriculation, en tant que personne physique

129
En choisissant la société
 Créer une société revient à donner naissance à une
nouvelle personne, juridiquement distincte du ou des
associés fondateurs.
Par conséquent :
 L’entreprise dispose de son propre patrimoine. En cas
de difficultés de l’entreprise, en l’absence de fautes de
gestions graves qui pourraient être reprochées aux
dirigeants, les biens personnels de ces derniers - et
naturellement des associés - seront à l’abri de l’action
des créanciers de l’entreprise,
 exception : la société en nom collectif dans laquelle
chaque associé est solidairement et indéfiniment
responsable avec la société.
 L'utilisation des biens de la société à des fins
personnelles peut entraîner des poursuites au titre de
l'« abus de biens sociaux ».

130
En choisissant la société
 S’agissant d’une « nouvelle personne », la société a un nom
(dénomination sociale), un domicile (siège social) et dispose
d'un capital social.
 Le dirigeant désigné pour représenter la société vis à vis des
tiers n’agit pas pour son propre compte, mais au nom et pour
le compte d’une personne morale distincte.
 Il doit respecter un certain formalisme lorsqu’il est amené à
prendre des décisions importantes. De même, il doit
périodiquement rendre des comptes aux associés sur sa
gestion.
 Au niveau fiscal, la société peut être imposée personnellement
au titre de l’impôt sur les sociétés (IS) soit de plein droit, soit
sur option.
 La création de la société donne lieu à des formalités
complémentaires : rédaction et enregistrement des statuts
auprès du centre des impôts, parution d’une annonce dans un
journal d’annonces légales, blocage du capital, imatriculation
RC…

131
Le choix d’une structure repose sur
les critères suivants

132
La nature de l’activité
 Certaines activités - elles sont rares -
imposent le choix de la structure juridique.
C'est par exemple le cas des débits de tabac
qui doivent obligatoirement être exploités en
entreprise individuelle ou en Société en nom
collectif.
 Il est donc prudent de se renseigner au
préalable auprès des organismes
professionnels concernés, des chambres de
commerce, ordres, ou en se procurant des
fiches ou ouvrages sur l'activité choisie.

133
La volonté de s’associer
 On peut être tenté de créer une société à plusieurs pour
des raisons diverses : patrimoniales, économiques,
fiscales ou encore sociales.
 Mais si l'on n'a pas, au départ, la volonté réelle de
s'associer, de mettre en commun ses compétences,
connaissances, carnet d'adresses... "pour le meilleur et
pour le pire", les chances de réussite seront
considérablement amoindries.
 Certaines personnes souhaitent être "seul maître à
bord" et ne supportent pas d'avoir des comptes à
rendre.
 Il faut alors rester indépendant, en entreprise individuelle
ou SARL associé unique par exemple,
 Ou s'associer avec d'autres pour ne partager que certaines
charges et ainsi réaliser des économies : c'est le cas du
Groupement d'intérêt économique (GIE) par exemple,
dans lesquelles chaque associé reste indépendant au
niveau de l'exercice de son activité professionnelle.

134
L’organisation patrimoniale
 Lorsque l'on a un patrimoine personnel à protéger et/ou
à transmettre, le choix de la structure juridique prend
toute son importance.
 Constituer une société permet de différencier son
patrimoine personnel de celui de l'entreprise et donc de
protéger ses biens personnels de l'action des créanciers
de l'entreprise.
 Il convient cependant de préciser trois points :
 Le rempart juridique, que constitue une société, sera
différent d'une structure à une autre. Ex SNC, ou
commandite simple
 En cas de fautes de gestion : possibilité d’action en juste
par leurs associés ou les tiers
 Enfin, dès l'instant où la société demandera un concours
bancaire, il sera probable que la caution de certains
dirigeants ou associés sera exigée.

135
Les besoins financiers
 Les besoins financiers ont été déterminés lors de
l'établissement des comptes prévisionnels.
Lorsqu'ils sont importants, la création d'une société de
type SA ou SAS peut s'imposer pour pouvoir accueillir
des investisseurs dans le capital.
 Attention cependant à ne pas confondre "capital
minimum" et "besoins financiers de l'entreprise". En
effet, certaines sociétés imposent un capital social
minimum, qui n'a naturellement aucun rapport avec les
besoins financiers réels de l'entreprise.

136
Le fonctionnement de l’entreprise
 Selon la structure choisie, les règles de fonctionnement
seront plus ou moins contraignantes.
 Dans l'entreprise individuelle, le dirigeant est seul. De
ce fait, les règles de fonctionnement sont réduites au
minimum. Il prend toutes les décisions et engage en
contrepartie sa responsabilité.
 Dans les sociétés, le dirigeant n'agit pas pour son
propre compte, mais au nom et pour le compte de la
société. Il doit donc observer un certain formalisme et
requérir l'autorisation de ses associés pour tous les
actes importants qui touchent la vie de l'entreprise.

137
Le régime fiscal de l’entrepreneur et
de l’entreprise
 Selon le type de structure choisi, les bénéfices de
l'entreprise seront assujettis à l'impôt sur le revenu IGR
ou à l'impôt sur les sociétés IS.
 Là encore, ce critère sera rarement déterminant en
phase de création. En effet, il est difficile d'évaluer
précisément le chiffre d'affaires prévisionnel de la future
entreprise et d'effectuer ainsi une optimisation fiscale
réaliste.
 Néanmoins, si l'entreprise peut bénéficier d'une mesure
d'exonération d'impôts sur les bénéfices, se placer sous
le régime de l'impôt sur le revenu IGR sera plus
avantageux. En effet, l'exonération portera alors sur
l'intégralité des bénéfices, rémunération du ou des
dirigeants comprise.

138
La crédibilité vis-à-vis des partenaires
(banquiers, clients, fournisseurs...)

 Il est indéniable que pour approcher certains


marchés, la création de l'entreprise sous
forme de société avec un capital conséquent
sera recommandée.

 Le créateur devra prendre en considération


ces différents critères, en évitant de faire
reposer son choix sur un seul d’entre-eux.

139
Les différents types de sociétés commerciales
reconnus au Maroc

 les sociétés de personnes : la société en nom


collectif, la société en commandite simple, la société
en participation Ces sociétés se caractérisent par
l'aspect prédominant du facteur personnel
 les sociétés de capitaux : la société anonyme (SA),
la société à responsabilité limitée (SARL) et la
société en commandite par actions;
 les sociétés à réglementation particulière : les
sociétés d'investissement, les sociétés coopératives,
les GIE ( Groupement d’intérêt économique ).

140
La Société Anonyme (S.A)

 Le nombre d’actionnaires ne peut être inférieur à 5;


 Ils ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports
 Le capital minimum est de 3 millions de DH pour les SA
faisant appel public à l’épargne (1) et, 300.000 DH dans
le cas contraire;
 Le montant nominal de l’action ne peut être inférieur à
100 DH;
 Les actions en numéraire doivent être libérées lors de la
souscription d’au moins le 1/4 de leur valeur nominale.
Les actions en nature sont libérées intégralement lors
de leur émission;
 Le capital doit être intégralement souscrit; à défaut la
société ne peut être constituée;
 La Société jouit de la personnalité morale à partir de
son immatriculation au Registre de commerce;

141
La Société A Responsabilité Limitée (SARL)

 Définition : La SARL est une société commerciale . L’acquisition de la


personnalité morale est subordonnée à l’immatriculation au Registre
de Commerce.
 Les associés ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs
apports
 Une seule personne dite - associée unique- peut constituer la SARL ;
 Le nombre maximum d’associés ne peut dépasser 50, si non elle doit
changer obligatoirement en SA, dans un délai de 2 ans.;
 Le montant du capital social ne peut être inférieur à 100.000 DH et
doit être déposé obligatoirement dans un compte bancaire bloqué . Son
retrait ne peut être effectué qu’après immatriculation au Registre de
Commerce;
 Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés et
entièrement libérées.
 La part sociale est d’au moins 100 DH. Les parts sociales détenues qui
peuvent être transmissibles par voie de succession et cessibles entre
conjoints et parents successibles ne peuvent être cédées à des tiers
qu’après consentement de la majorité des associés;
 Les apports peuvent être en nature . Ils sont évalués par un
commissaire aux comptes; 142
La Société A Responsabilité Limitée (SARL)

 La gestion d’une SARL peut être assumée par une ou


plusieurs personnes physiques responsables
individuellement ou solidairement vis à vis des tiers;
 Les décisions sont prises en assemblée générale sauf
disposition contraire prévue par les statuts;
 Le contrôle de la gestion d’une SARL est confié à un ou
plusieurs commissaires aux comptes ;
 Le gérant peut être révoqué par décision des associés
représentant seulement plus de la moitié des parts
sociales;
 Interdiction faite aux gérants ou associés de contracter
des emprunts auprès de la société ou de faire
cautionner leurs engagements personnels par la
société;
 Les associés détenant le 1/10 ème du capital peuvent
exercer une action en justice contre les gérants.

143
La société en Nom Collectif
 Définition : La société en nom collectif est une société dont
les associés ont tous la qualité de commerçants et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
 La société en nom collectif est désignée par une dénomination
sociale , à laquelle peut être incorporé le nom d’un ou
plusieurs associés, et qui doit être précédée ou suivie
immédiatement de la mention « Société en nom collectif »;
 Tous les associés sont gérants, sauf stipulation contraire des
statuts qui peuvent désigner un ou plusieurs gérants associés
ou non , ou en prévoir la désignation par acte ultérieur;
 Les associés peuvent nommer à la majorité des associés un
ou plusieurs commissaires aux comptes . Cependant , les
sociétés dont le chiffre d’affaires à la clôture de l’exercice
social dépasse le montant de 50 millions de DH, sont tenues
de désigner un commissaire au moins ;
 La révocation des gérants ne peut être décidée qu’à
l’unanimité des associés. Cette révocation entraîne la
dissolution de la société, à moins que sa continuation ne soit
prévue par les statuts ou que les autres associés ne la
décident à l’unanimité;
144
La société en Nom Collectif

 Les parts sociales sont nominatives et ne


peuvent être cédées qu’avec le consentement
de tous les associés;

 La société prend fin par le décès de l’un des


associés sauf s’il a été stipulé que la société
continuerait, soit avec les associés seulement,
soit avec un ou plusieurs héritiers, ou toute
autre personne désignée par les statuts

145
La Société en Commandite Simple
 Définition : La société en commandite simple
est constituée d’associés commandités et
d’associés commanditaires.
 Elle est désignée par une dénomination sociale
à laquelle peut être incorporé le nom d’un ou
plusieurs associés commandités et qui doit
être précédée ou suivie immédiatement de la
mention « Société en commandite simple »
 Les dispositions relatives aux sociétés en nom
collectif sont applicables aux sociétés en
commandite simple

146
La Société en Commandite Simple

 Les Commandités
 Les associés commandités sont tenus indéfiniment et
solidairement des dettes sociales
 Les Commanditaires
 Les associés commanditaires répondent des dettes sociales
seulement à concurrence de leur apport. Celui-ci ne peut
être un apport en industrie;
 L’associé commanditaire ne peut faire aucun acte de
gestion engageant la société vis à vis des tiers , même en
vertu d’une procuration ;
 Toute modification des statuts est décidée avec le
consentement de tous les commandités et de la majorité
en nombre et en capital des commanditaires;
 La société continue malgré le décès d’un commanditaire.

147
La Société en Commandite par Actions

 Définition : La société en commandite par actions dont


le capital est divisé en actions est constituée entre un
ou plusieurs commandités, qui ont la qualité de
commerçants et répondent indéfiniment et
solidairement des dettes sociales, et des
commanditaires qui ont la qualité d’actionnaires et ne
supportent les pertes qu’à concurrence de leurs
apports.
 La société en commandite par actions est désignée par
une dénomination ou le nom d’un ou de plusieurs
associés commandités peut être incorporé et doit être
précédé ou suivi immédiatement de la mention
« société en commandite par actions »

148
La Société en Commandite par Actions

 Le nombre des associés commanditaires ne peut être


inférieur à 3
 Le ou les premiers gérants sont désignés par les statuts. Ils
accomplissent les formalités de constitution dont sont
chargés les fondateurs de sociétés anonymes. Au cours de
l’existence de la société (sauf clause contraire des statuts) ,
le ou les gérants sont désignés par l’assemblée générale
ordinaire des actionnaires avec l’accord de tous les associés
commandités;
 L’assemblée générale ordinaire des actionnaires nomme un
conseil de surveillance , composé de 3 actionnaires au
moins;
 Un associé commandité ne peut être membre du conseil de
surveillance; et les actionnaires ayant la qualité de
commandités ne peuvent participer à la désignation des
membres de ce conseil;

149
La Société en Commandite par Actions

 L’assemblée générale ordinaire des actionnaires désigne


un ou plusieurs commissaires aux comptes;
 Le gérant est investi des pouvoirs les plus étendus pour
agir en toute circonstance au nom de la société.
 Le conseil de surveillance assume le contrôle permanent
de la gestion de la société. Il dispose à cet effet , des
mêmes pouvoirs que les commissaires aux comptes;
 La transformation de la société en commandite par
actions en société anonyme ou en société à
responsabilité limitée est décidée par l’assemblée
générale extraordinaire des actionnaires avec l’accord
des deux tiers des associés commandités, à moins que
les statuts ne fixent un autre quorum.

150
La Société en Participation
 Définition : La société en participation n’existe que dans les
rapports entre associés et n’est pas destinée à être connue
des tiers.
 Elle n’a pas la personnalité morale. Elle n’est soumise ni à
l’immatriculation, ni à aucune formalité de publicité et
son existence peut être prouvée par tous les moyens.
 Les associés conviennent librement de l’objet social, de leurs
droits et obligations respectifs et des conditions de
fonctionnement de la société.
 Si la société a un caractère commercial, les rapports des
associés sont régis par les dispositions applicables aux
sociétés en nom collectif à moins qu’il n’en soit stipulé
autrement.
 A l’égard des tiers, chaque associé contracte en son nom
personnel. Il est seul engagé même dans le cas ou il révèle
le nom des autres associés sans leur accord. Toutefois, si les
participants agissent en qualité d’associés, ils sont tenus à
l’égard des tiers comme des associés en nom collectif.
151
Groupement d’intérêt économique GIE
 Le GIE permet à plusieurs entreprises, sans perdre leur
propre identité, de se regrouper pour mener à bien une
opération qui est le prolongement direct de leur activité
 Le GIE exerce son activité principale pour le compte de
ses membres
 Le but du GIE n’est pas de réaliser des bénéfices pour
lui même
 Le GIE peut être constitué sans capital
 Il est administré par un ou plusieurs administrateurs
choisis parmi ses membres ou en dehors d’eux.

152
Différentes formes
juridiques

Société en
Société Anonyme SARL SNC Autres
commandite

SA à conseil
Société en Société
SARL SNC
Commandite En participation
d’administration
simple
GIE
SA à conseil SARL Société en
de surveillance Associé unique
Commandite Coopératives
Par actions

153
PROCEDURES
POUR
LA CREATION
D’ENTREPRISES

154
ETABLISSEMENT DU
CERTIFICAT NEGATIF

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE
SI DÉNOMINATION

DEMANDE AUPRES DE L’OMPIC

Tarif
150 DH

155
ETABLISSEMENT DES
STATUTS

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
POUR TOUS LES CAS

Toute Fiduciaire
Tarif Personne
•Honoraires Notaire
•20 Dh/feuille SSP

156
BLOCAGE DU
CAPITAL SOCIAL
LIBERE

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
POUR
SA SARL

Attestation
de Blocage
auprès
d’une Banque

157
Dépôt des actes et formalités
d’enregistrement

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
POUR
SA SARL SNC SCS

Tarif Enregistrement
•0.5% du capital,min 1000 DH
•PV nomination : 50 DH & timbre
•Contrat de bail : 300 DH

158
DEPOT DES
STATUTS

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
POUR
TOUS LES CAS

Tarif Greffe
200 DH du tribunal
de commerce

159
DECLARATION
PATENTE

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

Direction Régionale des Impôts

160
IMMATRICULATION
REGISTRE DE COMMERCE

PHYSIQUES MORALES
< 3 mois
date de
Création OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

Greffe du tribunal de commerce

Tarif
150 DH
161
PUBLICITE
LEGALE

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
POUR
TOUS LES CAS

Journal
Tarif Bulletin
•Variable
des annonces
Officiel
• Moyenne 800 DH légales

162
DECLARATION
D’EXISTENCE
AUX IMPOTS

PHYSIQUES MORALES
< 30 j après < 30 j après
Début Activité Constitution
OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

Direction Régionale des Impôts

163
DEMANDE
D’AUTORISATION
ADMINISTRATIVE

PHYSIQUES MORALES
Avant
Début Activité
OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

Préfecture ou Province

164
AFFILIATION
CNSS

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

CNSS

165
DECLARATION EXISTENCE
INSPECTION DU TRAVAIL

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

Inspection du Travail

166
DECLARATION EXISTENCE
BARID AL MAGHRIB

PHYSIQUES MORALES

OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE POUR
TOUS LES CAS

Barid Al Maghrib

167
Les structures d’appui

168
Capital investissement
Capital d'amorçage

Apport de fonds propres finançant les dépenses préalables à la
création d'une entreprise :
 recherche-développement,
 études de faisabilité,
 études de marchés,
 brevets,
 frais d'expertise juridique,
 réalisation de maquette ou de prototype, etc..
 .Le capital-amorçage est la forme la plus en amont du capital-
investissement
 L'arrivée de ce financeur provoque la création juridique de
l'entreprise si ce n'était pas encore le cas.
 Au Maroc : un seul fonds : Fonds d’amorçage Sindibad

169
Fonds d’amorçage Sindibad
Critères d’éligibilité

 Nature du projet : Innovant du point de vue


technologique et du savoir-faire reposant de
préférence sur un brevet ;
 Projet : en Pré-amorçage ou en amorçage ;
 Lieu : Activité Principale sur le territoire
marocain ;
 Forme juridique : Société anonyme ou à
Responsabilité Limité ;
 Absence d’un premier tour de financement
externe de type capital risqueur

170
Incubateur de projets
 Espaces aménagés et dotés des moyens logistiques
adéquats pour incuber des idées et des projets à
caractère innovant
 Incubateurs au sein des grandes écoles et universités
 Peuvent bénéficier tout porteur de projet innovant (
chercheur ou non, diplômé ou non,)
 Avantages :
 Formation et accompagnement pour la création de son
entreprise
 Accès aux moyens logistiques (laboratoires,matériel)
 Assistance des enseignants et stagiaires
 Lien avec des bailleurs de fonds et des industriels
nationaux et étrangers
 Aide financière

171
Pépinières d’entreprises
 Locaux aménagés avec infrastructure et accès
routier important
 Les pépinières sont destinés aux entreprises
nouvellement crées
 Loyers symboliques
 Echange avec partenaires su place
 Accès facilité à la zone industrielle après 2 ans

172
LES ORGANISMES DE
GARANTIE

Produits et fonds de garantie

173
PRESENTATION DE LA CCG
Etablissement public à caractère financier, placé sous la tutelle
du Ministère chargé des Finances;

Créée le 4 juillet 1949, la CCG a été réorganisée par la loi en


1996.

Objet :
- garantie des crédits d’investissement;
- cautionnement des marchés à l’exportation;
- gestion pour compte de tiers de fonds de garantie et de
toutes opérations similaires.

174
Présentation de DAR-AD-DAMANE

 Dénomination : DÂR AD-DAMÂNE

 Date de Création : Mars 1989


 Forme Juridique : S.A.
 Capital social : 25.000.000DH, en cours d’augmentation
à 75.000.000DH
 Actionnariat :  Bank Al Maghrib
 Établissements Bancaires
 Fonds Hassan II
 Objet Social :  Octroi de Garantie
 Gestion de Fonds pour compte de tiers

175
CAUSES ECHEC DES
ENTREPRISES
 Problèmes commerciaux
 Marché mal ciblé
 Clientèle potentielle surévaluée
 Délais de paiement clients sous évalués
 Gamme de produits insuffisante
 Politique marketing peu adéquate

 Problèmes de gestion
 Sous-évaluation des besoins financiers
 Plan d’investissement mal échelonné dans le temps
 Sous-estimation des coûts de revient
 Mauvaise gestion des ressources humaines

176
 Problèmes techniques
 Mauvaise conception du produit
 Absence d’évolution technique du produit ou
de service
 Compétence technique non mise à jour
 Erreur dans le choix du matériel

 Problèmes Relationnels
 Mésentente entre les associes
 Problèmes familiaux
 Malhonnêteté d’un partenaire

177

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