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f o r m at i o n
Traitement
d’un édentement partiel
par prothèse composite
Étapes préprothétiques
Marcel Begin, Isabelle Fouilloux Les dents 16, 15, 14 et 24 sont extraites. Le tracé
prospectif du chassis est réalisé sur le modèle
préliminaire (fig. 1a). Après une thérapeutique
parodontale initiale (Dr Thomine), le traitement
canalaire des dents maxillaires est pratiqué (Dr
Bachelard). Les modèles issus d’empreintes secon-
daires sont mis en articulateur et un montage
directeur est réalisé par le prothésiste. Il com-
porte des cires de diagnostic sur les dents concer-
nées par la prothèse fixée et un montage de dents
prothétiques du commerce remplaçant les dents
absentes. Ce montage directeur est validé clini-
quement puis transformé au laboratoire en cou-
ronnes et PAP provisoires. Les dents antérieures
1a. Tracé sont préparées, les dents provisoires sont scellées
prospectif (Temp Bond®) et la PAP provisoire est mise en
1a du châssis. bouche.
1b 1c
Un modèle reproduisant les dents provisoires et la
PAP provisoire est mis sur articulateur : il servira 1b. Couronnes et PAP provisoires.
de référence pour la suite du traitement (fig. 1b 1c. Modèles des prothèses provisoires en articulateur.
et c).
Étapes prothétiques
• Réalisation des inlay-cores et des chapes
L’empreinte pour les inlay-cores sur les dents
antérieures et pour la chape supraradiculaire sur
25 est prise (fig. 2a et b).
Le modèle obtenu permet de réaliser à la fois les
inlay-cores et la chape sur 25. La chape est sur-
montée d’un cône de transfert en résine (fig. 3a, b).
Elle est « mise de côté » : elle sera entraînée dans
l’empreinte secondaire de PAP.
Une maquette d’occlusion libérant les incisives
centrales permet de conserver les couronnes pro-
visoires sur 11 et 21 et ainsi d’enregistrer le rap-
port intermaxillaire (RIM) avec une référence 2a
dans le plan vertical. L’enregistrement est effec-
tué avec une pâte oxyde de zinc/eugénol (Temp
Bond®) disposée sur les bourrelets d’occlusion
(fig. 3 c et d). Le modèle peut alors être mis en
articulateur. En se référant aux modèles reprodui-
sant les prothèses provisoires et en tenant compte
des observations de la patiente, un montage direc-
teur est réalisé, validé cliniquement et une clé de
situation vestibulaire est prise à l’aide d’un silicone
lourd de laboratoire (Zetalabor®) (fig. 4a et b).
Cette clé permet de confectionner les inlay-cores
en fonction de la future situation des couron-
nes tout en conservant une place suffisante pour 2b
l’armature et pour la céramique. Le prothésiste,
guidé par le tracé prospectif, anticipe la place
nécessaire pour intégrer sans surcontour, dans
2a. Préparation de la racine de 25 pour une chape munie
les futures couronnes, la barre cingulaire et les d’un attachement supraradiculaire.
attachements-glissières. La concavité des faces 2b. Empreinte pour la chape sur 25 et les inlays-cores de 13
linguales est nettement accentuée. Après vérifica- à 23.
tion clinique de l’adaptation, les inlay-cores sont
scellés (Ketac Cem®) (fig. 5a et b).
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3a. MPU pour la chape sur 25.
3b. Chape sur 25 surmontée d’un cône de transfert
en résine.
3c. Maquette d’occlusion en résine stabilisée sur le
modèle de travail.
3d. RIM enregistré au Temp-Bond®.
4a. Mise en articulateur après réduction des
indentations.
4b. Montage directeur et clé de situation
3a 3b vestibulaire.
3c 3d
4a 4b
5b
5a. Inlays-cores dont la morphologie anticipe la place nécessaire
pour le cosmétique et la barre cingulaire.
5a 5b. Scellement des inlays-cores.
7a et b. L’empreinte pour
les couronnes fraisées (un
temps et deux viscosités) :
6c 6d elle sera moulée deux fois.
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8a. Modèle 1 préparé pour la confection
des couronnes (MPU).
8b. Modèle 2 muni de barrettes
d’occlusion en résine.
9a, b et c. « enregistrement croisé » du
RIM et mise en articulateur.
10a, b et c. Nouveau montage directeur
8a 8b et clé de situation vestibulaire.
9a 9b 9c
11c
11a 11b
11a, b, c et d. Eléments nécessaires au prothèsiste pour réaliser les couronnes fraisées : tracé 11d
prospectif, clé du montage directeur, attachements calcinables.
13a 13b
13a. L’intégration sans surcontour de la barre cingulaire est assurée par l’épaulement de 12 à 22.
13b. Les attachements glissières participent aux fonctions de rétention, sustentation et stabilisation.
Le prothésiste dispose des éléments de référence effet de coin. La partie femelle est incluse dans la
suivants : le tracé prospectif, une description consi- maquette en cire de l’armature de la PF et la par-
gnée sur la fiche de liaison, la clé de situation issue tie mâle sera incluse dans la maquette en cire du
du montage directeur (fig. 11a et b), les préformes châssis métallique.
calcinables des attachements de semi-précision La clé de situation permet de réaliser les infras-
(glissière PDCII®) (fig. 11c et d). Il s’agit d’un atta- tructures des couronnes en ménageant la place
chement de 7 mm de hauteur, 2,7 mm de largeur nécessaire pour la céramique (fig. 12a). Ces infras-
et d’une conicité de 5°. Il participe au guidage, à la tructures sont solidarisées, 13, 12, 11 d’une part,
stabilisation, à la sustentation et à la rétention par et 21, 22, 23 d’autre part. Elles comportent les
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14b
14a. Les dépressions dans les angles disto-vestibulaires de 13 et
23 participent à la rétention.
14a 14b. L’adaptation des couronnes est validée cliniquement.