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Rapport de stage d’observation

Du 01/07/2017 au 31/07/2017

Encadré par : Réalisé par :

Mr.ASBAI Abdelhafid BELKAID Abdelbassite

OUAALI Meryam

1
Sommaire

Remerciements 3

Introduction 4

I. Présentation de la société SONASID 5


• La sidérurgie au Maroc 5
• Historique de la SONASID 6
• L’Organigramme de SONASID-NADOR 7
• Les sites de SONASID 8

II. Processus de production 9


• Matière première 10
• Produits 11
 Rond à béton 11
 Fil machine 12
• Parc à billettes 13
• Four 14
• Laminoir 17
 Train dégrossisseur 17
 Train intermédiaire 18
 Train finisseur 18
• Traitement thermique 19
• La chambre de réformation 20
• Finissage et expédition 21

III. Sujet de stage : Détermination des caractéristique mécaniques 23


à partir du carbone équivalent

IV. Conclusion 25

2
Remerciements

Avant de commencer la présentation de ce travail, nous profitons l’occasion d’adresser nos


profondes gratitudes à tous ce qui nous a aidés de près ou de loin à réaliser ce modeste
projet.

Nous tenons à remercier le directeur de SONASID qui nous a permis d’effectuer nôtre stage
d’initiation au sein de la société, et en particulier nôtre fabuleux encadrant Mr.ASBAI
Abdelhafid qui nous a bien accueilli et à tout le personnel de laboratoire métallurgique,
notamment messieurs : ELAZZOUZI, AMMARI, ELAMOURI et BOUANANE d’avoir nous
encadrer tout au long de la réalisation de ce projet ,et qui n’ont pas arrêté de nous faire toute
les conseils et les recommandations possibles pour notre intérêt et pour nous assurer la
bonne formation en ce qui concerne la qualité et ses exigences.

Nous remercions également tous les techniciens du laminoire qui nous a aidés à bien
comprendre le processus de production et les normes de sécurité pour assurer le bon
déroulement de la production sans aucun problème.

3
INTRODUCTION

Selon nôtre parcours scolaire dans l’école nationale de science appliquée à Oujda, le cycle
d’ingénieur dans toutes les filières oblige de faire un stage d’observation durant la 3ème année
pour une durée d’un mois, ce stage est nécessaire pour la formation et la construction du
profil de l’ingénieur.

La filière génie industriel est une filière polyvalente qui occupe une place importante dans le
marché du travail au Maroc, elle a une relation avec tous ce qui concerne la production c’est
pour cela qu’on a choisit d’effectuer nôtre stage au sein de la société nationale de la
sidérurgie site Nador (SONASID) dans le service contrôle laboratoire site Nador (CLN) dans la
mesure où elle représente l’une des plus grandes sociétés de la sidérurgie au Maroc.

Durant ce stage on a pu s’adapter à ce que la société tiens en compte pour rendre sa


production plus fiable et plus capable car la qualité est un service indispensable dans chaque
société pour assurer sa continuité dans le domaine, on a pu savoir la procédure que les
techniciens affectent pour valoriser le produit et le rend plus performant selon les normes
exigés, en ce qui concerne les essais, les mesures et les interventions.

Pour mettre en valeur nôtre travail on a commencé par définir le processus de fabrication et
tous ces parties du parc à billettes jusqu’au l’expédition et après on a intéressé d’entamer un
sujet qui décrit les caractéristique mécanique à partir des composantes chimiques.

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I. Présentation de la société SONASID :

 La sidérurgie au Maroc :

La création d’une sidérurgie nationale est évidemment considérée comme l’élément


essentiel du développement industriel du Maroc, en tenant compte non seulement
des ressources et des possibilités actuelles du pays, mais aussi et surtout de ses
besoins futurs qui ne cesseront de croître au fur et à mesure de la mise en valeur du
territoire.
L’expansion de l’agriculture par la mécanisation, le développement du secteur
tertiaire et notamment des transports et services de distribution, sont, tout autant que
l’essor industriel, tributaires de cette industrie de base qu’est la sidérurgie.
Ces dernières années, la sidérurgie au Maroc a rencontré plusieurs difficultés. Les
raisons sont multiples mais les plus évidentes sont les conséquences retardées de la
crise européenne de 2008 et la non compétitivité des produits marocains par rapport
aux importations de ronds à béton et des fils machine.
Face à ces problèmes, le gouvernement marocain a adopté plusieurs démarches pour
soutenir le secteur et aider les industriels à développer leur activité. Le ministre du
commerce extérieur avait décidé en Avril 2013 de taxer d'un droit additionnel
spécifique les importations de ces deux produits à la demande de l’Association des
sidérurgistes du Maroc.
L’intégration industrielle est également l’une des mesures clefs à travers laquelle
l’état essaye de relancer la sidérurgie nationale; 30 à 40% des marchés publics
devraient bénéficier directement aux entreprises marocaines. En effet, les matières
premières nécessaires existent pour la plupart dans le pays.
On connaît ses importantes ressources en minerai de fer dans le Rif (Uixan, Sé-
Tocazar, Axara), dans le Maroc central (Aït-Amar, Khenifra), sans compter les
nombreux gisements du Sud non encore exploités.

5
 Historique de la SONASID :

SONASID a été créée par l’état marocain en 1974 avec l’ambition de développer une
sidérurgie complètement intégrée à partir de la production minérale de fer à Ouixane
(Nador) en le valorisant dans un haut fourneau d’un million de tonnes. Les études
technico-économiques menées durant de nombreuses années ont finalement abouti à
l’opportunité d’un laminoir avec intégration progressive en amont.
C’est ainsi que fut lancé le premier maillon d’une sidérurgie nationale dédiée
principalement au secteur de la construction. La production a démarré en mars 1984
avec le laminoir de Nador d’une capacité de production initiale de 420 000 tonnes et
qui a été portée progressivement à 600 000 tonnes par an de ronds à béton et fil
machine.
En 1996 SONASID introduit 35% de son capital en bourse et en 1997 l’état cède
62% du capital à un consortium d’investisseurs institutionnels pilotés par la SNI. Pour
faire face aux nouvelles contraintes du marché et aux impératifs de compétitivité,
SONASID a démarré en juillet 2002 un nouveau laminoir à Jorf Lasfar d’une capacité de
production annuelle autour de 400 000 tonnes par an. En 2003, SONASID s’est lancé
dans un ambitieux projet de réalisation d’une aciérie électrique à Jorf Lasfar qui a
démarré en aout 2005 et assure la production de la billette, matière première des
laminoirs de Nador et Jorf Lasfar.

En 2005, SONASID a procédé à l’augmentation de capital dans Longo métal Armatures,


activité développée initialement au sein de Longo métal Afrique, amenant ainsi sa
participation à 92%.
Le 3 mars 2006, l’accord de partenariat entre Arcelor-Mittal et SNI a été conclu pour
le développement de SONASID.
L’entreprise a depuis accès au réservoir de compétences et de technologies d’Arcelor-
Mittal.

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• Organigramme SONASID-NADOR :

DIRECTION DU SITE
NADOR

DEPARTEMENT DES
CENTRE DE CENTRE DE DEPARTEMENT QUALITE SECURITE & SERVICE DEPARTEMENT DES
RESSOURCES
PRODUCTION MAINTENANCE ACHAT & LOGISTIQUE ENVIRONNEMENT INFORMATIQUE TRAVEAUX NEUFS
HUMAINES

SERVICE SERVICE CONTROLE


SEVICE LAMINAGE SERVICE D'ETUDE
SERVICE ELECTRICITE SERVICE ACHAT ADMINISTRATION DU QUALITE
TECHNIQHE
PERSONNEL LABORATOIRE

SERVICE SECURITE
SERVICE DES
SERVICE OUTILLAGE SEVICE FABRICATION SERVICE LOGISTIQUE SERVICE FORMATION HYGIENE &
TRAVAUX NEUFS
ENVIRONNEMENT

SERVICE FINISSAGE SERVICE SERVICE MOYENS SERVICE FINISSAGE & SERVICE DES
SERVICE MAGASIN
ET EXPIDITION GENERAUX GENERAUX EXPIDITION TRAVAUX ANNEXES

SERVICE GARAGE &


ENGINS

SERVICE REPARATION
MECANIQUE

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• Les sites de SONASID :

 Site de Nador
-Laminoir : Situé à 18 km de la ville de Nador, le laminoir, inauguré en 1984, atteint
aujourd’hui une capacité de production de 600 000 t/an de rond à béton et fil
machines. Le Centre d’exploitation a connu d’importants investissements de
modernisation et de mise à niveau afin de développer sa compétitivité et sa
profitabilité.

 Site de Jorf Lasfar

- Laminoir : SONASID a lancé, le 24 juillet 2002, sa deuxième unité de production à


Jorf Lasfar, une région qui bénéficie de plusieurs atouts favorables au développement
industriel : les infrastructures portuaires, le réseau ferré reliant la zone industrielle
aux principales régions économiques et la centrale électrique. Avec une capacité de
production de 450 000 t/an, de rond à béton et fil machines, le laminoir est équipé
d’une soudeuse en ligne ; d’une capacité nominale de 90T/h de billettes et d’une
vitesse maximale de 0,27 m/s correspondant à 120T/h pour des billettes de
dimension 140x140, la soudeuse permet d’améliorer la productivité et d’augmenter
le rendement matière en réduisant les éboutages ainsi que les barres courtes.

- Aciérie : Projet unique au Maroc, l’aciérie électrique a démarré le 18 août 2005


pour produire 800 000 à 1 000 000 de tonnes de billettes par an, matière première
des deux laminoirs.
Un investissement de 1.035 milliards de Dirhams qui a suscité l’intervention et le
savoir-faire d’experts nationaux et étrangers. La complexité du projet a mobilisé
d’importantes ressources sur le plan humain. Le chantier fut ainsi parcellisé en une
quinzaine de lots attribués à des intervenants nationaux et étrangers justifiant d’une
grande expertise. Un effort considérable a été consenti dans la préparation de
l’exploitation de l’aciérie.
La majeure partie de l’effectif a bénéficié d’une formation pratique dans des aciéries
étrangères.

8
II. Processus de production :

Dans cette partie on va se consacrer sur tous les moyens et les traitements qui
permettent d’obtenir la bonne production.

On va vous présenter la procédure générale du laminoire à partir du schéma suivant :

9
 Matière première :

Pour produire le rond à béton ou le fil machine, SONASID utilise comme matière
première des billettes en acier de nuance diverses et d’origines différentes.

 Les caractéristiques de la billette :

- Matière première : Billette en acier au carbone

- Forme : Parallélépipède

-Longueur : 12 m – 13 m

- Section : 130 x 130 mm² – 140 x 140 mm²

- Poids : 1,5 t – 2 t

Les billettes sont importées de l’étranger sous forme de coulée divisée en fardeaux de 4
billettes. La réception des billettes se fait dans le port de Beni-Ensar puis ils sont
transportés par camions ou par les trains de l’ONCF à travers la voie ferrée à l’usine pour
être stockées dans le parc à billettes. Le déchargement se fait par chariots ou par ponts
roulants.

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 Nuances :

-FeE500 S : selon la norme NM 01.4.097.


-FeE400NS : selon la norme NM01.4.96.
-S235 selon la norme : NF EN 10025.
- TSA/ TSB : selon la norme NM01.4.80.

Pour assurer la bonne production et la conformité des produits, un contrôleur est


chargé de surveillé la qualité des billettes avant de rentrer dans le four.

 Produits :

 Rond à béton :

Les ronds à bétons ou armatures à bétons sont des barres métalliques faisant partie de la
construction des structures en béton. Dans la majorité des cas, il existe deux sortes de
ronds à bétons tels que les ronds à bétons lisses et les ronds à bétons crénelés.
Généralement, les structures de béton sont sollicitées à différents efforts, c'est pour cela
que les ronds à bétons se présentent sous différents diamètres.

Produit Caractéristiques Diamètre Livraison Utilisation

FeE500S Nervuré 6 /8/ 10 /12 /14 /16 Couronne, barre Constitution des
Soudable armatures passives
des constructions
en béton armé
FeE400NS Nervuré, Dur, 6/ 8/ 10/ 12/ 14 Couronne, barre Constitution des
Non soudable armatures passives
des constructions
en béton armé
FeE215 Lisse Soudable 5,5 Couronne, barre Constitution des
armatures passives
des constructions
en béton armé

11
 Fil machine :

Produit laminé et enroulé à chaud en couronnes à spires, en général, de dimension


nominale supérieure ou égale à 5 mm.
La section droite du fil machine est circulaire. Il est généralement destiné à subir une
transformation ultérieure. Il peut aussi être utilisé avec ou sans transformation ultérieure
(par exemple : déformation à froid) pour la fabrication de treillis soudés pour le béton
armé ou pour d'autres types d'éléments d'armatures à béton. Il est en acier non
conformément à la norme marocaine NM 01.4.080 d’application obligatoire.

Produit Caractéristique Diamètre Livraison Utilisation

FM9 C Calmé Rond, Lisse, En 5,5 / 7 Couronnes Fabrication de


acier non allié divers articles de
quincaillerie
d’usage général
FM9 F Rond, Lisse, En 5,5 Couronnes Fabrication de
Effervescent acier non allié divers articles de
quincaillerie
d’usage général
FM9 PF Pseudo Rond, Lisse, En 5,5 Couronnes Fabrication de
effervescent acier non allié divers articles de
quincaillerie
d’usage général
TSA/TSB acier non allié TSA : 5,5 à Couronnes Utilisation comme
14 TSB : 12, matière première
14, 16 dans l’industrie de
fabrication des
treillis soudés,
armatures
préassemblées
FME8.5 Rond , Lisse, En 5,5 Couronnes Couronnes
acier non allié Fabrication des
électrodes enrobées
pour soudage
manuel à l’arc

12
 Parc à billettes :

Il s’agit d’un parc pour stocker les billettes et pour effectuer le control de qualité afin de
corriger les divers défauts des billettes.

Les billettes sont stockées dans deux parcs externe et interne, situés du côté ouest et est
du laminoir. Le parc de stockage interne est situé à l’entrée du four de réchauffage.
L’alimentation du parc en billettes peut se faire soit à partir du parc externe, qui se trouve
à proximité du parc interne du côté ouest, par des chariots élévateurs soit directement à
partir des camions.
Le chargement des billettes dans le four se fait à partir du parc interne par le biais d’un
pont roulant de 20t et d’une table de chargement qui se trouve avant l’entrée du four.

13
 Four de l’usine :

Le rôle du four de réchauffage est d'élever la température des billettes à un niveau où


leur état permet leur mise en forme à des taux de déformation importants. Elles
passent alors dans le laminoir à chaud où leur épaisseur est réduite.
Les billettes sont subi d’une température qui arrive jusqu’à 1200 °C qui sont déplacés
grâce au longerons mobiles.

14
 Les ripeurs
Les ripeurs ont pour rôle l’alimentation du four billettes. Il les met sur un convoyeur à
rouleau deux par deux à partir d’une moyenne appelée les longerons mobiles.
Cette dernière partie est animée d’un mouvement carré, assuré par un moteur
électrique relié à un réducteur de vitesse, qui assure un couple pour soulever plusieurs
tonnes.
Deux bars sont fixés sur le nez des longerons fixes qui sont commandés par des vérins
pneumatiques, sert à bloquer les billettes pour assurer qu’aucune billette ne sera mise
sur le convoyeur accidentel.

15
 Le four :
Le four se compose de 3 zones :

 Zone de préchauffage :

Équipée de 2 bruleurs à puissance relativement faible, positionnés latéralement


chacun à l’extrémité de la zone, à sa sortie la température de la billette atteint 950°C
à 1000°C.

 Zone de chauffage :

Équipée de 10 bruleurs de puissance élevée, positionnés d’une façon horizontale au


plafond de la zone, Les billettes sont portées à la température voulue 1200°C.

 Zone de maintien :

Située avant le défournement, elle est munie de 3 zones principales (droite, centrale,
gauche) équipées de 12 bruleurs de moindre puissance, dont le rôle est
d'homogénéiser la température dans l'épaisseur des billettes.
La chaleur est transférée des bruleurs vers les produits et les parois pour la plus
grande part par rayonnement thermique, cette zone permet de maintenir la
température de la billette égale à celle atteinte dans la zone de chauffage (1200°C).

16
• Laminoir :
Le laminoir installé au site est un laminoir à haute précision équipé de 2 veines. Il se
compose des éléments suivants :

 Train dégrossisseur :

Son rôle est de dégrossir la billette et d'effectuer les premières réductions de la


section du produit laminé Il contient 7 cages, numéroté de 1 à 7 :

- Cage 1: section rectangulaire

- Cages 2, 4, 6: section ovale

- Cages 3, 5, 7: section ronde

Chaque cage est composée d’un moteur, d’un réducteur, d’un montant, des cylindres
et des guides. À la sortie des cages à section ovale se trouvent des guides de torsion
qui servent à faire tourner l’axe principal de la billette de 90°

 Rouleau extracteur : Utile pour extraire la billette du four (au cas où elle n’est
pas bien poussée par la barre pousseuse) ou pour la remettre au four (en cas
de problème)
 L’aiguilleur : (Table d’aiguillage) Pour diriger la billette vers l’une des deux
veines. Cette table est commandée par deux vérins pneumatiques
 Cisaille verticale : Pour couper la billette en morceaux en cas de problème
(cobble) afin d’éviter le gaspillage. La partie en amont est remise au four à l’aide
du rouleau extracteur.

17
 Train intermédiaire :
Son fonctionnement est pareil à celui du train dégrossisseur Il contient 8 cages,
numéroté de 8 à 15 :

- Cages 8, 10, 12, 14: section ovale

- Cages 9, 11, 13, 15: section ronde

Mais la section continue à


diminuer, la longueur du fil
continue à augmenter avec une
grande rapidité qu’avant. Ces cages
sont entraînées par des moteurs à
courant continu à travers un
réducteur de vitesse qui produit le
couple et la vitesse convenables. Entre le train dégrossisseur et le train intermédiaire,
se situe une cisaille ébouleuse et de câble pour ébouler le fer de fil et le couper en
permanence en cas de câble dans le train intermédiaire.

 Train finisseur :

Il se compose de 10 cages
(numérotés de 16 à 25) Il est appelé
le not-twist (sans torsion) car au
contraire des autres trains il ne
contient plus des guides de torsion.
La vitesse de fil atteint à ce niveau sa
valeur maximale 75m/s. Le nombre
de cages utilisés dépend cette fois ci
du diamètre du fil (Le diamètre
5.5mm sort de la cage 25).

C’est au niveau de ce train qu’on


ajuste la matière linéique si le laboratoire métallurgique réclame une défaillance par
rapport à la norme exigée. Le contrôleur lamineur serre ou desserre les écrous selon
les partings normalisés.

18
• Traitement thermique

 Boites à eau :

Les boites à eau servent à effectuer le premier traitement thermique du fil et pour le
refroidissement (trompe). A la sortie des boites à eau, on trouve un rouleau pinceur
pour entraîner le bout arrière du fil vers la tête de pose.

 Rouleau pinceur :

Il se constitue de deux cylindres parallèles l’un sur l’autre, les deux cylindres sont fixés
sur des paliers lubrifiés par l’huile. Ils sont entraînés à partir d’un multiplicateur de
vitesse vue la vitesse du rond qui est très grand à la sortie du train finisseur.

 Tête de pose :

Elle dépose le fil de fer sous forme spirale sur un transporteur en marche continu
((STELMOR)) la tête de pose est formée essentiellement d’un carter à engrenages fixe et
d’une porte tube rotative qui est entraînée par des engrenages commandée par la
longueur du fil passant par la tête de pose pendant une période correspondante à un
tour. Le convoyeur STELMOR se trouve après la tête de pose c’est un convoyeur incline,
entraîné par chaîne sur lequel tombe les spire de fil formées par la tête de pose pour
subir un deuxième traitement thermique à l’aide de 5 ventilateurs par veine qui se
trouve au-dessous du convoyeur.

19
• La chambre de réformation

La chambre de reformation se trouve à la fin convoyeur STELMOR, elle sert à rassembler les
spires pour former une couronne à l’aide de la station d’accueil des bobines (palettes).

20
 Finissage et expédition :

C’est une zone d’inspection, de compactage, de pesage et d’étiquetage du produit fini


(couronne).

 Crochet CTI :
Les crochets sont destinés à porter les
couronnes de la chambre de réformation jusqu’à
la déchargeuse. Poste d’inspection : Les crochets
chargés des couronnes passent par un cycle de
refroidissement, en passant par ce cycle ils
s’arrêtent automatiquement au poste
d’inspection pour contrôler l’état du fil.

Après le passage de 14 couronnes l’agent prend


un échantillon de la 15éme couronne pour
l’envoyer au laboratoire métallurgique qui
confirme ou non l’identification des normes de qualité.

 Laboratoire métallurgique :
C’est un service qui s’occupe du contrôle de qualité du produit depuis la réception de
la matière première jusqu’au produits finis et ce en effectuant des essais (sur des
échantillons) pour contrôler l’élasticité ainsi que la masse linéique.

 Compacteuse :

La compacteuse est une machine dont la fonction est de réduire le volume de la


couronne et l’attacher avec des fils afin de faciliter son transport.

21
 Poste de pesage et étiquetage :
L’opérateur de ce poste pèse le poids de la couronne pour être noté sur l’étiquette de
la couronne.

 Déchargeuse :

Pour décharger la couronne du crochet CTI. Les couronnes sont ensuite déplacées à
l’aide des chariots soit sur camions soit en stock soit en unité de parachèvement.

22
III. Sujet de stage : Détermination des caractéristique mécaniques à partir
du carbone équivalent

On cherche à trouver une relation entre la composition chimique d’un acier fil machine
(en particulier le carbone équivalent) et la résistance à la rupture R m .

Cette étude va nous permettre de prévoir les caractéristiques mécaniques de l’acier


faiblement allié avant laminage (laminage à chaud).

Donc sur une base de donnés, on va faire cette étude et trouver la corrélation entre le
carbone équivalent Ceq et la résistance à la ruptureR m .

Dans un premier temps on a établie la base de donnée dans l’Excel, qui constitue des
coulées et leur caractéristiques mécaniques pour les fils machine de différent diamètre
(5,5 /6 /6,5 /7 /9 ) , on a tracé la courbe qui représente R m en fonction de Ceq , après
on fait la tendance de cette courbe et obtenue la fonction proche à la courbe, à la fin
on a fait un résumé de ce qu’on a obtenue selon un tableau qui représente chaque
diamètre et sa fonction correspondante.
Voilà ce qu’on obtenue : Etude desCM en fonction du CEV.xlsx (fichier EXCEL).

Pour mettre nôtre travail plus fiable on a décidé d’appliquer ce qu’on a obtenue dans
cette étude sur une base de donnée, il s’agit des caractéristiques mécaniques et la
chimie du programme SAE1008 pour USA, dans un premier temps on va affecter la
fonction obtenue durant l’étude pour le diamètre 5,5 pour calculer la résistance à la
rupture R m théoriquement, la comparé avec R m réel et on a obtenue : Les
Caracteristiques Mécaniques et La Chimie du Programmes SAE1008 USA Juillet 2017
.xlsx (fichier EXCEL).

23
• Les essais du laboratoire métallurgique :

 Essai de traction :

Pour dire que le produit est conforme, il faut faire un


essaie de traction en utilisant une machine de traction
Italienne.
Pour ceci on place l’éprouvette entre les deux griffes
puis on applique une légère précharge pour être sûr que
l’on n’a pas de jeu. Ensuite en tire l’éprouvette en
déplaçant la travée. On arrête le déplaçant après la
rupture.

On remarque sur l’ordinateur qui est liée avec la


machine le traçage de la courbe d’élasticité. En lisant sur
l’écran on détermine les différentes caractéristiques
mécaniques.

 Essai d’écrasement :

Dans le laboratoire métallurgique on réalise des


essais d’écrasement pour détecter les défauts
internes et de surface. Cet essai concerne
particulièrement les nuances de fil machine qui sont
destinées à la fabrication des articles de quincaillerie,
d’assemblage et de fixation.

24
Conclusion

On a effectué nôtre stage d'observation au sein de la SONASID. Lors de ce stage d’un mois,
on a pu mettre en pratique nous connaissances théoriques acquises durant nôtre formation,
de plus, on s’est confronté aux difficultés réelles du monde du travail et du management
d’équipes.

On a eu l’occasion de suivre le déroulement du travail dans le service de contrôle qualité et


d’avoir les renseignements et les explications nécessaires fournis par les responsables dans le
but de concilier entre la théorie et la pratique.

On garde du stage un excellent souvenir, il constitue une expérience professionnelle


valorisante et encourageante pour mon avenir. On pense que cette expérience en entreprise
nous a offert une car elle fut pour nous une expérience enrichissante et complète qui conforte
nôtre désir d’exercer notre futur métier d’ingénieur dans le domaine industriel.

Enfin on tient à remercier les techniciens du laboratoire et en particulier le responsable Mr


ASBAI pour son soutien, ses encouragements et ses conseils, il était toujours présent pour
nous guidé et faire clarifier les ambiguïtés, on tient à exprimer ma satisfaction d’avoir pu
travailler dans de bonnes conditions matérielles et un environnement agréable.

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