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Jury :
- Dr Abdou LAWANE (Président du jury)
- M. Moussa LO
- M. Arnaud OUEDRAOGO
- M. Issa MADOUGOU Promotion
- Mme GOMIS/ Marie Thérèse M. MBENGUE
2015-2016
ETUDE D'UNE CORRELATION ENTRE LES RESISTANCES AU CISAILLEMENT D'UN ECHANTILLON
REMANIE ET NON REMANIE D'UN MEME SOL
CITATIONS
DEDICACES
REMERCIEMENTS
Ce travail n’aurait pas pu être réalisé sans l’aide direct et indirect de plusieurs personnes. Je
tiens donc à remercier Monsieur TOE Jean Marie directeur générale de ACIT géotechnique
pour la confiance faite en moi en me donnant l’opportunité de réaliser ce stage. Je remercie
aussi Monsieur MONE Ousseni directeur technique de ACIT géotechnique et maître de stage
pour l’appui, les idées et l’accompagnement qu’il m’a apporté durant ce stage. Je remercie
Madame Marie Thérèse MBENGUE encadreur académique, pour son suivi, sa patience ses
idées et les documents qui mon permis de réaliser le stage et la rédaction du document. Je
remercie Monsieur SEONE Razak pour son aide apporté au laboratoire la formation sur
l’utilisation des appareils et ses idées. Je remercie tous les employés du laboratoire de ACIT
géotechniques qui m’ont aidé à réaliser tous mes travaux de ce stage tels que Monsieur Pascal,
Monsieur KERE, Monsieur NIKIEMA Désiré, Monsieur BONKOUGOU Karim André,
DIPAMA Julien, Monsieur Eladj OUEDRAOGO R. Anassé…
Je ne pourrais finir sans remercier mon oncle Monsieur NKEMNI Michel pour son aide, ses
conseils et son accompagnement entière dans l’ensemble de mon cursus d’ingénieur et aussi
d’être une source d’inspiration pour moi. Je remercie ma mère qui, sans son aide, je n’aurais
même pas fait d’étude. Je remercie mon père Monsieur NGNINTEDEM André pour son
soutien. Je remercie aussi mes frères et mes sœurs pour leurs soutiens inconditionnels depuis
toujours. Je remercie Mireille LOMPO pour tout son immense apport qui m’a permis d’obtenir
le stage, le réaliser jusqu’à la fin et rédiger ce document.
RESUME
Pour la réalisation d’un ouvrage de génie civil, la maîtrise de la stabilité du sol est
primordial pour assurer la longévité et la bonne utilisation de cet ouvrage. Et dans ce
sens la connaissance de la résistance de ce sol, plus précisément sa résistance au
cisaillement est absolument nécessaire. Lors de l’étude des résistances au cisaillement
la plupart des cahiers des charges ne prennent en compte que la résistance des essais
menés sur les prélèvements intacts ou non remaniés. Et vu le temps mis, le coût, les
difficultés liées au prélèvement, la conservation et les questions des sécurités, nous nous
demandons s’il ne serait pas mieux d’utiliser résistances données par les prélèvements
remaniés pour effectuer les travaux.
C’est dans cet optique que nous avons mené des études sur les deux types de
prélèvements, pour voir si les résultats donnés par les échantillons remaniés pourraient
mettre les ouvrages plus en sécurité, et aussi, s’il existe une corrélation entre les
résistances de ces deux types de prélèvements d’un même sol.
Les études menées sur trois types de sols différents, ont montré que les résistances des
échantillons remaniés étaient toujours inférieures à celles des échantillons non remaniés.
Mais aussi qu’il existe une corrélation linéaire entre les résistances des deux types de
prélèvements d’un même sol. Avec des coefficients de corrélations linéaires tous
supérieurs à 0,9 sur les essais consolidés - drainés, consolidés - non drainés et non
consolidés - non drainés.
Mots clés : Cisaillement, Consolidation, Rupture, Tassement, Remanié. .
ABSTRACT
For the realization of a civil engineering structure, the control of the stability of the soil
is essential to ensure the longevity and the good use of this structure. And in this sense,
knowledge of the resistance of this soil precisely its resistance to shear is absolutely
necessary. In the study of shear strengths most of the specifications take into account
only the resistance of the tests carried out on intact or non-reworked samples. In view
of the time taken, the cost, the difficulties related to collection, conservation and
questions of safety, we questioned the use of the resistances given by the reworked
samples to carry out the work in place of those of the intact.
It is from this point of view that we have carried out studies on the two types of samples
in order to look if the results given by the reworked samples make the civil engineering
works more secure and also if there is any correlationship between the resistances of
these two types of sampling from the same soil.
Studies on three different types of soil showed that the resistances of the reworked
samples were always lower than those of the non-reworked samples. There are a linear
correlationship between two types of sampling from same soil. With correlations
coefficients given by the resistances of the two samples are all greater than 0.9 on the
Unconsolidated – Undrained tests, Consolidated - Undrained tests and Consolidated -
Drained tests
Key words: Shear, Consolidation, Rupture, Settlement, Reworked. .
CITATIONS .............................................................................................................................. i
DEDICACES ............................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iii
RESUME .................................................................................................................................. iv
Listes des Abréviations ........................................................................................................... vi
Table des matières .................................................................................................................. vii
Liste des tableaux .................................................................................................................... xi
Liste des figures ...................................................................................................................... xii
INTRODUCTION GENERALE DE L’ETUDE ................................................................... 1
CHAPITRE 1 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE................................................................... 3
INTRDODUCTION : ........................................................................................................... 3
A. ESSAI DE CISAILLEMENT ....................................................................................... 3
L’essai de cisaillement ...................................................................................................... 3
Définition et but de l’essai .............................................................................................. 3
B. NOTION DE RESISTANCE ET RUPTURE DES SOLS ......................................... 4
1. Résistance au cisaillement ......................................................................................... 4
a) Définition ................................................................................................................. 4
b) Détermination des paramètres C et F ...................................................................... 4
Mode de rupture et définition de la rupture ........................................................... 5
a) Mode de rupture ....................................................................................................... 5
b) Définition de la rupture ............................................................................................ 6
C. COMPORTEMENT DRAINE ET NON DRAINE D’UN SOL................................ 6
Introduction ............................................................................................................... 6
Comportement Drainé .............................................................................................. 7
Comportement non drainé........................................................................................ 7
Comportement des sols d’origine ............................................................................. 8
a) Comportement des sols ............................................................................................ 8
b) Rapport du type de sol et de la droite de coulomb ................................................... 8
Les différents types de résistances au cisaillement ................................................. 8
Exploitation des calculs de cisaillement pour l’étude de la stabilité ..................... 9
CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODE .................................................................. 10
A. MATERIELS UTILISES ........................................................................................... 10
Matériels de prélèvement des échantillons ............................................................ 10
Mémoire de fin d’étude de promotion 2015/2016
ADJOUDON NGNINTEDEM Marius Soutenue le 03 juillet 2017 vii
ETUDE D'UNE CORRELATION ENTRE LES RESISTANCES AU CISAILLEMENT D'UN ECHANTILLON
REMANIE ET NON REMANIE D'UN MEME SOL
Pour assurer une bonne réalisation à court et à long terme d’un ouvrage de génie civil, la
maitrise de la stabilité des sols et des sous-sols sur les quels doit se reposer l’ouvrage est
nécessaire. Pour ce fait, il est primordial de connaitre la résistance de ce sol. Cependant
déterminer cette résistance est difficile surtout pour le cas des sols cohérents. De nombreux
essais permettent de définir une résistance d’un sol : la résistance à la compression, l’essai CBR,
l’essai pénétrométrique, l’essai pressiométrique, la résistance au cisaillement... Dans le cadre
de l’étude de la résistance au cisaillement de sols, la plupart des cahiers de charges ne
demandent que des résultats d’essais menés sur des échantillons intacts (non remaniés). Il est
bien vrai que l’état des échantillons intacts est très proche de celui du sol in-situ ; mais les
questions de gains en temps d’exécution, de facilitation de la réalisation de l’essai, et de coût
global des essais nous poussent à nous demander si les résultats des essais de cisaillement menés
sur les échantillons remaniés ne pourraient pas être utilisés en lieu et place des intacts pour
déterminer une bonne résistance du sol. Cette question naît des faciles conditions d’exécution
du prélèvement d’un échantillon remanié, de leur conservation, et de leur transport qui en plus
d’être facile demandent moins de temps et de précautions que ceux d’un échantillon non
remanié (intact).
Dans un article de recherche de 2001 An Earth Odyssey, intitulé ‘‘caractéristiques
géotechniques et analyse du potentiel de liquéfaction des sédiments récents et post-glaciaires
du fjord du Saguenay, Québec (Canada)’’, (Francis Martin, 2001) certains chercheurs
occidentaux ont déterminé les résistances au cisaillement des échantillons intacts et remaniés
des sols dans une région canadienne du Québec. Dans cette étude on y remarque une grande
variation entre les résistances au cisaillement des échantillons intacts et celles des échantillons
remaniés d’un même sol ; Les résistances des intacts étant toujours supérieures à celles des
remaniés.
C’est donc sur cette base et sur des expériences personnelles que le laboratoire de ACIT
géotechnique s’est posé comme questions : la résistance au cisaillement d’un échantillon
remanié est-elle toujours inférieure à celle d’un échantillon intact ? Et quelle relation ou
corrélation existe-elle entre la résistance au cisaillement d’un échantillon intact et celle d’un
échantillon remanié ? Pour réponde à ces questions des objectifs et hypothèses ont été fixés
pour guider l’évolution des travaux et de recherche.
Pour mener cette étude, nous nous appuyons sur deux grandes hypothèses qui sont :
- L’utilisation de la résistance au cisaillement d’un échantillon remanié pour la réalisation
d’un ouvrage met cet ouvrage dans les conditions de plus de sécurités.
- Il existe un moyen qui permettrait de déterminer la résistance au cisaillement d’un
échantillon intact ou non-remanié à partir de celle d’un échantillon remanié d’un même
sol.
Pour vérifier ces hypothèses et atteindre le but de notre étude, nous avons comme objectif
général : la détermination d’une corrélation entre la résistance au cisaillement d’un
échantillon remanié et la résistance au cisaillement d’un échantillon non remanié d’un
même sol.
Pour atteindre cet objectif, nous allons nous fixer deux objectifs spécifiques qui seront :
- Déterminer les résistances consolidés-drainés, non consolidés-non drainés et, consolidé
non drainé des échantillons intacts et remaniés de 3 types de sols différents
- De comparer les résultats de ces essais sur les deux types de prélèvement (non remanié
ou intact et remanié) d’un même sol.
Le travail effectué est présenté en trois grands chapitres, dont le premier montre une
connaissance générale sur les essais cisaillement, particulièrement les essais de cisaillement
direct à la boîte et les résistances au cisaillement. Le deuxième chapitre parle des méthodes
d’étude et du dispositif expérimental mis en œuvre dans la réalisation des essais. Il va aussi
parler des caractéristiques mécaniques des matériaux et les paramètres à déterminer dans notre
étude. Les résultats des essais sont présentés et discutés au dernier chapitre.
INTRDODUCTION :
L’essai de cisaillement en générale est réalisé dans l’objectif de représenter les contraintes dans
un sol, étudier la résistance au cisaillement de ce sol et évaluer le comportement de ce sol à
court et à long terme.
Le cisaillement est une sorte de faille rupture souvent plane affectant un ensemble de roche
ou de sol homogènes ou hétérogènes, en réponse à des contraintes tangentielles. (Dictionnaire
Larousse , 2015) Ainsi lorsqu’un système de forces ou d’efforts est appliqué à volume précis
de sol, il se développe des contraintes de cisaillement ; contraintes qui entrainent des
déformations sur ce sol. Ces déformations peuvent être importantes le long de certaines
surfaces appelées surfaces de glissement ou surfaces de rupture. (Laboratoire centrale de pont
et chaussée, 1987)
A. ESSAI DE CISAILLEMENT
L’essai de cisaillement
Définition et but de l’essai
Définition
Cinq types d’essais sont faits en laboratoire pour déterminer la résistance au cisaillement :
- L’essai à l’appareil triaxial de révolution
- L’essai de compression simple
- L’essai de cisaillement direct à la boite
- L’essai au cisaillement direct alterné à la boite
- L’essai au scissomètre de laboratoire.
L’essai utilisé pour la réalisation de notre étude est l’essai de cisaillement direct à la boite de
CASAGRANDE suivant la norme française NF P 94-071.
But de l’essai
Le but de cet essai est de mesurer en laboratoire les caractéristiques de plasticités (rupture),
d’un échantillon de sol fin soumis à un cisaillement direct selon un plan imposé à une vitesse
suffisamment lente, pour que la pression interstitielle reste nulle tout au long de l’essai. Ou de
soumettre à cet échantillon de sol à un effort appelé force ou effort de cisaillement, qui portera
ce sol au cisaillement afin de tester sa résistance ou encore de soumettre deux matériaux
différents, réalisation type « joints » à un effort qui produira le cisaillement afin de tester le
glissement entre les deux matériaux.
Cela permettra de déterminer la résistance d’un sol sous les conditions données et aussi de
déterminer deux paramètres de ce sol qui sont la cohésion “C” et angle de frottement interne
“F” entre les grains d’un matériau. C’est deux paramètres sont très utiles pour les études de
stabilité de terrain. (université de liège, 2015)
Après avoir placé les points, on trace une droite qui sera le plus possible à équidistance par
rapport tous les points du graphique. Cette droite est appelée “courbe intrinsèque”. L’angle
que forme cette droite avec l’axe des abscisses est appelé “l’angle F”. L’ordonné à l’origine
de cette droite est appelé “la valeur de C”. (Laboratoire centrale de pont et chaussée, 1987)
L’équation de la droite est donc :
= + F
Cette équation exprime ainsi la loi de coulomb. (Laboratoire centrale de pont et chaussée, 1987)
b) Définition de la rupture
La rupture du sol peut être définie comme étant le moment ou le sol perd de son élasticité et
entre dans la phase plastique ou lâche complètement. Dans la pratique, on apprécie mieux la
rupture de l’éprouvette avec la déformation du sol. En effet, au cours de l’essai on détermine
les valeurs des déformations, on les porte sur un graphique en fonction des contraintes qui les
produisent.
En fonction de la nature du sol testé, on a deux allures possibles comme décrit sur la figure
3:
Introduction
La résistance au cisaillement d’un sol dépend de nombreux facteurs, tels que la nature et
l’état du sol, mais aussi l’intensité des efforts exercés et la manière dont ces efforts sont
appliqués. Dans les sols saturés, cette résistance est liée uniquement au squelette solide du sol,
puisque l’eau interstitielle n’offre aucune résistance aux efforts de cisaillement ou de distorsion.
Elle ne dépend, de ce fait, que des contraintes effectives qui s’exercent aux points de contact
des particules solides. Elle est donc directement influencée par les conditions d’application de
ces efforts, conditions qui commandent la répartition des contraintes totales appliquées entre
les phases liquide (pression interstitielle) et solide (contrainte effective) du sol, selon les
relations connues :
+ =
= ′
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ETUDE D'UNE CORRELATION ENTRE LES RESISTANCES AU CISAILLEMENT D'UN ECHANTILLON
REMANIE ET NON REMANIE D'UN MEME SOL
Avec :
- Contrainte total du sol ;
- ′ La contrainte effective du squelette solide du sol ;
- La pression interstitielle de l’eau ;
- et ′ les contraintes tangentielles du sol.
On distingue, de ce point de vue, deux grands types de comportement du sol :
- Le comportement drainé
- Le comportement non drainé
Comportement Drainé
On parle de comportement drainé d’un sol lorsque l’application de l’effort vérifie l’une des
conditions suivantes :
Elle est suffisamment lente, compte tenu de la perméabilité du sol ou plus précisément
de la valeur du coefficient de consolidation Cv du sol et de la longueur du chemin de
drainage, pour n’induire à aucun moment de surpression interstitielle importante dans
l’éprouvette ou dans le massif de sol ;
- Elle doit durer assez longtemps pour que les surpressions interstitielles éventuelles se
soient dissipées au moment où l’on veut mesurer ou calculer le comportement du sol.
Dans tous les cas où il y a absence d’eau, le sol a toujours un comportement de type drainé.
Les surpressions interstitielles étant nulles (ou négligeables), les efforts appliqués sont transmis
intégralement au squelette du sol et les contraintes induites sont des contraintes effectives.
L’application de l’effort s’accompagne d’une variation de volume, plus ou moins importante
selon les contraintes appliquées. Cette diminution de volume s’appelle tassement et traduit un
rapprochement des grains et un volume égale d’eau interstitielle et d’air est expulsé du sol au
fur et à mesure du chargement.
Les caractéristiques de résistance au cisaillement du sol dans un comportement drainé sont
appelées caractéristiques drainées. Elles sont représentatives du comportement du squelette
solide. (GONNOUNI, 2010)
À contrario, dans le comportement non drainé, le chargement est assez rapide, compte tenu
de la perméabilité du sol (ou de son coefficient de consolidation) et de la longueur du chemin
de drainage, pour provoquer l’apparition de surpressions interstitielles qui ne peuvent se
dissiper pendant la période considérée.
Dans les essais de laboratoire, on reproduit cette situation en interdisant l’écoulement de
l’eau interstitielle hors de l’éprouvette, ce qui impose la constance du volume du sol, quand il
est saturé.
La plupart des sols naturels sont anisotropes. Pour cette raison, les différents types d’essais
qui permettent de mesurer la résistance au cisaillement ne donnent pas tous les mêmes résultats.
L’exploitation des essais de cisaillement se fait pour deux principaux types de calcul des
stabilités :
- Les calculs dits à court terme, qui correspondent à une situation faisant immédiatement
suite à l’application rapide d’un effort et à laquelle sont associées les caractéristiques
non drainées. Ces calculs sont habituellement effectués en contraintes totales dans les
sols fins (pour les sols perméables inclus dans le calcul, on utilise simultanément les
caractéristiques drainées et les contraintes effectives).
Les termes « rapide » ou « lent » caractérisant l’application de l’effort sont appréciés par
référence à la vitesse de consolidation.
- Les calculs dits à long terme, qui correspondent à l’une des situations suivantes,
auxquelles sont associées les caractéristiques drainées :
Application lente de l’effort (par rapport à la vitesse de dissipation des surpressions
interstitielles),
Délai suffisant pour la dissipation des surpressions interstitielles après une
application rapide de l’effort.
Le tableau 1 ci-dessous montre cette distinction qui est essentielle en Mécanique des sols. Des
sols. (GUEYE, 2012)
Tableau 1: calcul des stabilités en mécanique des sols
A. MATERIELS UTILISES
Pour la réalisation complète des essais plusieurs types de matériels ont été utilisés donc
certains sur le site de prélèvement et d’autres en laboratoire.
Matériels de prélèvement des échantillons
Le matériel que nous avons utilisé pour les différents prélèvements sont spécifique à ces
prélèvements :
Comme matériel nous avons utilisé :
- Une pelle
- Une pioche
- Des tubes métalliques cylindrique de 10 cm de diamètres et 12cm de hauteur et une
épaisseur de parois de 1mm
- Des sacs étanches
- De la paraffine
- Un maillet en bois
- Des couteaux
- Une balance
Le bâti
Le bâti est indéformable sous l’effet des efforts appliqués. Il supporte la boîte de cisaillement
et son châssis et les maintient avec une tolérance de ± 1°.
La boîte de cisaillement
Une boîte de cisaillement comporte les éléments suivants :
- Deux demi-boîtes, inférieure et supérieure, cylindriques intérieurement, de même
section droite carrée ou circulaire (L = 60 mm ± 0.1mm ou 100 mm ± 0.1mm) et de hauteur
compatible à celle de l’éprouvette définie ultérieurement ; la demi-boîte supérieure est équipée
de vis permettant un léger soulèvement afin d’éviter le frottement ;
- Un blocage ou une solidarisation des deux demi-boîtes de telle façon qu’elles aient le
même axe intérieur de symétrie ;
- Un châssis étanche support de la demi-boîte inférieure ;
- Une plaque drainante à la base de la demi-boîte inférieure ;
- Un piston rigide muni à sa base d’une plaque drainante, l’ensemble glissant librement
dans la demi-boîte supérieure. Ce piston possède en son centre, à sa partie supérieure, un
logement pour rotule transmettant l’effort vertical.
Système de mesure
L’intensité de la force verticale constante (N) est connue avec une incertitude de 1/100 de sa
valeur.
La mesure de l’effort horizontal (T) s’effectue au moyen d’un capteur avec une incertitude
de 1/100 de la valeur maximale lue au cours de l’essai ou à l’aide d’un anneau dynamométrique.
Le déplacement vertical dans l’axe du piston placé à la partie supérieure de l’éprouvette,
est mesuré par rapport à un repère fixe avec une incertitude de 0.05mm.
Le déplacement horizontal des deux demi-boîtes l’une par rapport à l’autre est mesurée au
moyen d’un capteur avec une incertitude de 0.05mm.
b) Matériels complémentaires
Il comprend :
- Une balance de portée maximale et minimale compatible avec les masses à peser et telle
que les pesées sont effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la valeur mesurée
- Une enceinte thermique ou étuve de dessiccation à température réglable à 50°C et à
120°C
- Les outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes (trousses
coupantes, piston, spatule, …)
- Un chronomètre donnant la seconde.
La trousse coupante : Elle est fabriquée de façon à avoir un cylindre donc le contenu s’ajuste
parfaitement dans les deux demi-boîtes de cisaillement. Les deux faces de la trousse sont planes
et parallèles. Et sa hauteur est d’environ 2,5cm. Son diamètre est de 6 cm et sa surface latérale
est parfaitement perpendiculaire aux deux surfaces horizontales.
B. MATERIAUX ETUDIES
Introduction
Pour avoir des résultats assez parlant nous avons effectué les mêmes types essais sur trois (3)
types de sols cohérents de natures différentes tant sur les échantillons remaniés que sur les
échantillons non remaniés. Comme indiqué plus haut (B.3.), sur ces différents sols nous avons
effectués quatre (4) essais préliminaires qui ont permis l’identification des matériaux et une
sorte de classifications de ces sols.
Les sols et leurs sites
Les matériaux prélevés ont été faits sous la base des types d’essais désirés mais aussi du matériel
disponible pour effectuer les prélèvements. Ainsi n’ayant pas de carottier propice disponible,
nous avons extrait des sols assez mou offrant moins de résistance et nous permettant d’enfoncer
des boîtes cylindriques de dimensions proches de celles d’un moule de compactage au Proctor
normal.
a) Les sites de prélèvements
Pour avoir des sols assez mous, nous avons effectué nos prélèvements sur des sites de bas fond
ou la teneur en eau des matériaux est assez élevé.
- Bas fond de la zone de Saaba-congo (échantillon 1)
- Barrages de Loumbila (échantillon 2)
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REMANIE ET NON REMANIE D'UN MEME SOL
Analyse granulométrique.
Analyse Granulométrique par tamisage à sec
Cet essai permet de savoir la variation des grains de sol de ces matériaux. Elle s’effectue sur les
grains d’échantillon sec. Cette détermination se fait par tamisage à travers des tamis à mailles
carrées de dimensions variables de 0.08 mm à 100mm. La norme utilisée pour la réalisation de
ces analyses granulométriques est la norme française NF P94-056. Dans le souci du respect des
paramètres de sols donnés dans la norme française NF P94-071, les sols analysés doivent avoir
des grains de tailles inférieurs ou égales à 5mm (Φ≤5mm).
Pour s’assurer de ne pas avoir de perte, le matériau est initialement lavé au tamis de 0,08mm.
Les passants sont récupérés pour être analysés par Sédimentométrie tandis que les refus sont
séchés et tamisés à sec.
Les différentes valeurs de l’analyse par tamisage à sec sont portées à l’annexe 1.
Résultats de l’analyse granulométrique par tamisage à sec.
Les résultats donnés par la granulométrie montrent que la taille des grains de 3 sols est inférieure
à 5mm avec :
- Echantillon 1 :0,08mm ≤ 17.07% < 5mm.
82,93% < 0.08mm
D90 = 0,116mm
- Echantillon 2 :
0.08mm ≤ 21,16% < 5mm
78,84 % < 0,08mm
D90 = 0,66mm
- Echantillon 3 :
0.08mm ≤ 20,69% < 5mm
79,31% < 0.08mm
D90 = 0.35mm
E1
Gravier Sable Limon Argile
100
90
80 E1
Poucentage tamisats cumulés
70
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
E2
Gravier Sable Limon Argile
100
90
80 E2
Poucentage tamisats cumulés
70
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
E3
Gravier Sable Limon Argile
100
90
80 E3
Poucentage tamisats cumulés
70
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Le tableau de granulométrique générale qui nous a permis de tracer ces différentes courbes est
représenté dans l’annexe 8.
Essais Proctor normal
a) Définition
Le compactage est l’ensemble des mesures prises pour augmenter la densité apparente
sèche du sol traité. Ce qui conduit à réduire son volume apparent (par diminution de
l’indice des vides). (J.M. TCHOUANI NANA, 1999, 2004)
La recherche de cette densité n’est pas le but final de cet essai. Elle est recherchée parce qu’elle
entraîne d’autres conséquences :
- La première liée à la notion de compacité est la suppression ou du moins la limitation
des tassements. Cet objectif qu’il soit spécialement recherché ou non est toujours atteint
ou au moins partiellement par le compactage.
- La deuxième conséquence est la diminution de la perméabilité de la couche traitée afin
de s’opposer à l’intrusion d’eau. (J.M. TCHOUANI NANA, 1999, 2004)
- Une troisième conséquence possible du compactage est l’amélioration des
caractéristiques mécaniques qui en résultent généralement : portance et module de
déformation, résistance à la compression et au poinçonnement, résistance au
cisaillement qui est le but de notre recherche.
Pour les sols fins comme ceux étudiés dans ce document, une réserve s’impose, une
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ETUDE D'UNE CORRELATION ENTRE LES RESISTANCES AU CISAILLEMENT D'UN ECHANTILLON
REMANIE ET NON REMANIE D'UN MEME SOL
densité-teneur en eau
1,92
1,88
1,84
1,8
1,76
1,72
1,68
10 10,5 11 11,5 12 12,5 13 13,5 14 14,5 15 15,5 16 16,5 17 17,5
1,77
1,74
1,71
1,68
1,65
1,62
1,59
1,56
1,53
1,5
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Sur cette courbe l’optimum Proctor est donné comme un point de coordonnée (17,2 ; 1.77)
C’est-à-dire à l’optimum Proctor la densité sèche est de 1,77 pour une teneur en eau de
17,2%.
d) Echantillon 3
La courbe de compactage (densité sèche-teneur en eau) est donnée à la figure 11 ci-dessous :
1,9
1,86
1,82
1,78
1,74
1,7
1,66
1,62
9,5 10,5 11,5 12,5 13,5 14,5 15,5 16,5 17,5 18,5
Sur cette courbe l’optimum Proctor est donné comme un point de coordonnée (14,5 ; 1,9)
C’est-à-dire à l’optimum Proctor la densité sèche est de 1,9 pour une teneur en eau de 14,5%.
a) Définition
Les limites d’Atterberg sont les paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et de
caractériser son état au moyen de son indice de consistance (NF P94-051)
La norme que nous avons utilisé pour la réalisation ces analyses sur les L.A. la norme française
NF P94-051. Pour respecter cette norme, on sets assuré que la taille des grains de sols analysés
soit inférieure à 400µm.
b) Echantillon 1
Tableau 2: Détermination des limites d'Atterberg Echantillon 1
Echantillon 1
Limite de plasticité au rouleau -
Limite de liquidité à la coupelle de Casagrande - WL
WP
Mesure N° 1 2 3 4 1 2
Nombre de coups - N 15 21 27 33
11 12
Numéro de tare 34 36 15 28
Masse totale humide(g) 45,6 43,23 47,89 43,41 24,95 23,25
Masse totale sèche (g) 39,76 38,18 42,32 38,58 24,38 22,63
Masse de la tare (g) 17,3 18,01 19,11 17,8 19,37 17,75
Masse d'eau (g 5,84 5,05 5,57 4,83 0,57 0,62
Masse du sol sec (g) 22,46 20,17 23,21 20,78 5,01 4,88
teneur en eau (%) 26,00 25,04 24,00 23,24 11,38 12,70
teneur en eau moyenne (%) 12,04
Le tableau ci-dessus permet de tracer la courbe de limite de liquidité et d’en déduire la limite
de liquidité de l’échantillon. Et il nous permet aussi d’avoir la limite de plasticité.
Ainsi nous avons limite le liquidité WL1 = 24,45% et Limite de plasticité WP1 = 12,04%
Par conséquent l’indice de plasticité IP1 = WL1 – WP1 = 12,41
c) Echantillon 2
Tableau 3 : Détermination des limites d’Atterberg Echantillon 2
Echantillon 2
Limite de plasticité au rouleau –
Limite de liquidité à la coupelle de Casagrande – WL2
WP2
Mesure N° 1 2 3 4 1 2
Nombre de coups - N 16 22 28 34
19 37
Numéro de tare 34 36 15 28
Masse totale
49,77 50,6 47,74 49,13 25,6 24,9
humide(g)
Masse totale sèche (g) 46,2 46,8 44,59 45,69 24,7 24,1
Masse de la tare (g) 38,1 38 37,1 37,5 18,7 18,4
Masse d'eau (g 3,57 3,8 3,15 3,44 0,9 0,8
Masse du sol sec (g) 8,1 8,8 7,49 8,19 6 5,7
teneur en eau (%) 44,07 43,18 42,06 42,00 15,00 14,04
teneur en eau moyenne (%) 14,52%
Nous avons donc comme limite le liquidité WL2 = 42,9% et comme Limite de plasticité
WP2 = 14,52%
Par conséquent l’indice de plasticité IP2 = WL2 – WP2 = 28,38
d) Echantillon 3
Tableau 4 : Détermination des limites d’Atterberg Echantillon 3
Echantillon 3
Limite de plasticité au rouleau –
Limite de liquidité à la coupelle de Casagrande – WL3
WP3
Mesure N° 1 2 3 4 1 2
Nombre de coups - N 16 22 28 34
14 12
Numéro de tare 25 28 27 15
Masse totale
48,75 49,27 48,77 50,13 26,24 25,79
humide(g)
Masse totale sèche (g) 46,11 46,41 45,98 47,09 25,39 24,96
Masse de la tare (g) 38,1 37,5 37,1 37,1 19,21 18,77
Masse d'eau (g) 2,64 2,86 2,79 3,04 0,85 0,83
Masse du sol sec (g) 8,01 8,91 8,88 9,99 6,18 6,19
teneur en eau (%) 32,96 32,10 31,42 30,43 13,75 13,41
teneur en eau moyenne (%) 13,58
La figure 14 ci-dessous représente la courbe de détermination de la limite de liquidité de
l’échantillon 3
Nous avons donc comme limite le liquidité WL2 = 31,65% et comme Limite de plasticité
WP2 = 13,58%
Par conséquent l’indice de plasticité IP3 = WL3 – WP3 = 18,07
Pour effectuer le classement du sol (gravier, sable, limon, argile) nous avons utilisé les seuils
granulométriques selon A.A.S.H.T.O.
Introduction
Dans l’étude de la résistance au cisaillement d’un sol, trois types d’essais sont définis selon
qu’il y ait drainage ou non et consolidation ou non.
- Le type Non consolidé - Non drainé (UU)
- Le type Consolidé non - Drainé (CU)
- Et le type consolidé - Drainé (CD)
La consolidation consiste à charger l’échantillon en le drainant jusqu’à ce que la pression
interstitielle de l’eau présent dans l’échantillon soit totalement dissipée (u = 0).
a) Type Non consolidé - Non drainé (essai UU)
Ici l’éprouvette (échantillon) ne subit aucun drainage ni aucune consolidation préalable sous
contrainte normale à l’essai. L’essai doit être assez rapide pour ne permettre aucun drainage (u
≠ 0).
Ce type d’essai est beaucoup plus utilisé pour l’étude des fondations.
b) Type Consolidé - Non drainé (essai CU)
Ici chaque éprouvette de sol est consolidée avant l’expérience, à une contrainte normale
même que celle qu’elle subira pendant l’essai. La contrainte de cisaillement est assez rapide
pour que le drainage n’ait pas le temps de s’effectuer. Donc pour que la pression interstitielle
de l’eau dans le sol n’ait pas le temps de se dissiper (u ≠ 0).
c) Type Consolidé - Drainé (essai CD)
C’est essai suit le même principe que celui de l’essai Consolidé - Non drainé. La seule
différence à ce niveau est que l’essai doit être assez lent pour permettre un drainage à fin que
la pression interstitielle de l’eau dans le sol soit nul (u = 0). (Laboratoire centrale de pont et
chaussée, 1987)
Les Prélèvements
a) Exécution des prélèvements
Une fois sur le site de prélèvement, après avoir déterminé la surface sous laquelle l’échantillon
sera prélevé, on effectue un décapage de la croute de terrain jusqu’à la profondeur désirée. On
oint les parois internes de la boite cylindrique métallique. On place la boite verticalement sur
le sol ; on la fait descendre dans les sol en s’assurant qu’elle descend de façon la plus verticale.
Si le sol oppose une certaine résistance empêchant la pénétration de la boîte cylindrique dans
le sol, grâce à un maillet en bois, on effectue des petits battages sur les parois du tube
cylindrique. Dès que l’échantillon déborde la boîte, on l’extrait prudemment de la boite et on
paraffine toutes les surfaces de l’échantillon en identifiant le haut et le bas. On les entrepose
dans le sac étanche. Une fois ces extractions faites, avec une pelle on extrait les sortes de cônes
laissés sur place par les boîtes jusqu’à la base et on conserve ceux-ci dans un sac étanches
comme échantillons remaniés.
Après l’extraction de la première boite, on prélève la teneur en eau au cœur du sol et la
profondeur à laquelle elle a été prélevé, afin de savoir la teneur en eau exacte sur le terrain.
Méthode et principe de l’essai de cisaillement
Après avoir ramené au laboratoire les échantillons prélevés on exécute sur une partie de
l’échantillon remanié, les essais d’identification ; à savoir :
- L’essai granulométrique
- L’essai sédimentométrique
- Les essais Proctor normal et modifié
- Et les limites d’Atterberg.
Ces essais permettront de savoir le nom du matériau, la taille des éléments les plus grossiers
et les limites de plasticité et d’élasticité de ce matériau.
Pour respecter la norme NF P94-071-1, la taille des grains du matériau utilisé doit être
inférieure à 5mm.
Principe d’exécution de l’essai
Le mode opératoire d’exécution complète d’un essai dépend non seulement de la nature de
l’échantillon (remanié ou non), mais aussi du type d’essai à effectuer (UU, CU ou CD).
Néanmoins le principe de l’exécution reste le même pour tous les essais.
Principe : l’échantillon de sol a étudié est placé entre les deux demi-boîtes de telle sorte
qu’il y ait capacité de déplacement horizontale des demi-boîtes l’une par rapport à l’autre. Un
piston va permettre d’exécuter sur le sol une contrainte normale verticale . Ce principe est
représenté par la figure 14 ci-dessous.
insère la vitesse désirée, on désolidarise les deux demi-boîtes en enlevant les goupilles et on
lance l’essai.
La vitesse d’essai
La vitesse de l’essais dépend du type d’essais et de la nature l’échantillon.
Pour les essais non drainés (UU et CU) la vitesse donnée par la norme NF P 94-071 est de
1,5mm / min.
Pour les CD la vitesse de chaque essai est calculée par la formule :
Lectures
La lecture se fait sur trois comparateurs (vertical, anneau dynamométrique et dispositif de
compensation). Le comparateur vertical donne la déformation verticale ou tassement de
l’éprouvette. Le comparateur de l’anneau donne la déformation horizontale ou cisaillement
effectué sur l’échantillon et le comparateur de compensation donne les différentes valeurs
d’évolution.
Les valeurs d’essai sont portées sur une feuille d’essai (voir annexe 2).
Fin de l’essai
Une fois l’essai terminé, on lance le processus de déchargement sur la machine. Lorsque le
processus de déchargement est fini et que la machine est stable, on décharge les poids du plateau
de la machine, on dessert l’anneau dynamométrique et la boite de cisaillement. On retire
prudemment la demi-boîte supérieure, et on extrait l’échantillon déjà cisaillé.
On mesure le poids spécifique final. On examine le plan de cisaillement ou de rupture en notant
les particularités. Et on prend la teneur en eau de l’échantillon (au cœur de celui-ci) après essai.
. ( )
Diamètre corrigé : ( )= ( )
Section corrigée : ( )= ×
( )×
Contrainte normale : ( )=
× ( )
Contrainte de cisaillement : =
( )
Volume de l’échantillon : ( )= ( )× ( )
( )
Masse volumique : =
( )
Teneur en eau : = ; ( ) ( é è )
( )
Vitesse de cisaillement : =
( )
( )
Le coefficient de courbure, =
( )( )
Mémoire de fin d’étude de promotion 2015/2016
ADJOUDON NGNINTEDEM Marius Soutenue le 03 juillet 2017 29
ETUDE D'UNE CORRELATION ENTRE LES RESISTANCES AU CISAILLEMENT D'UN ECHANTILLON
REMANIE ET NON REMANIE D'UN MEME SOL
INTRODUCTION :
Les différents essais ont été réalisés selon des paramètres dépendants spécialement des
conditions dans lesquelles ils ont été exécutés.
Comme décrits dans les deux chapitres précédents, les essais ont été faits en respectant le plus
de critères possible donnés dans la norme NF P94-071.
Les teneurs en eau et densités apparentes des échantillons
Les teneurs en eau moyennes et les densités moyennes des essais sont classées dans les tableaux
ci-dessous.
Tableau 6: valeurs des teneurs en eau et densités apparentes échantillon 1
ECHANTILLON 1
Type d'essai UUI UUR CUI CUR CDI CDR
Densité apparente de essai 1,846 1,84 1,847 1,86 1,878 1,88
Teneur en eau avant. essai(%) 16,164 16,352 16,992 16,906 16,997 17
Teneur en eau après. essai(%) 15,431 16,05 15,534 15,682 15,526 15,307
ECHANTILLON 2
Type d'essai UUI UUR CUI CUR CDI CDR
Densité moyenne de l'essai 1,733 1,785 1,773 1,813 1,781 1,778
Teneur en eau avant essai(%) 27,213 25,2 25,21 25,024 25,339 25,057
Teneur en eau après essai(%) 24,738 22,229 22,779 22,238 22,175 21,627
ECHANTILLON 3
Type d'essai UUI UUR CUI CUR CDI CDR
Densité moyenne de l'essai 1,885 1,885 1,886 1,885 1,886 1,885
Teneur en eau avant l'essai(%) 18,381 18,381 18,163 18,381 18,082 18,381
Teneur en eau après l'essai(%) 17,537 17,537 17,1 17,537 16,874 17,537
A chaque essai fait sur un échantillon remanié, la quantité d’eau est mise de telle sorte qu’elle
se rapproche le plus possible de la teneur en eau de l’échantillon non remanié du même essai.
Vitesses et températures
- Les vitesses d’exécution utilisées pour chaque essai ont été prises dans la norme NF
P94-07. Ainsi pour les essais non drainés (UU et CU) nous avons pris comme vitesse
V = 1,5mm/minute.
Pour les essais drainés, (CD) nous avons déterminé la vitesse en fonction de t100 donné
par les courbes de consolidations tassement-log.temps (en minute) avec la formule
V =125/t100.
Les résultats expérimentaux obtenus dans la réalisation de nos essais sont présentés de deux
façons :
- Les valeurs des résistances au cisaillement
- Les paramètres de stabilités (cohésion et angles de frottements interne)
Résistances des essais.
Les résistances au cisaillement prises en compte dans ce rapport sont celles obtenues à la
rupture. C’est-à-dire les résistances maximales (τmax) pouvant être supporté par l’échantillon
avant la rupture.
Ces valeurs sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 9: Résistances au cisaillement Echantillon 1
Résistances aux cisaillement Echantillon 1 (KPa)
Essais 50KPa 100KPa 200KPa
UUI 69,064 92,646 130,547
UUR 42,954 56,851 83,382
CUI 68,221 84,224 122,125
CUR 45,481 58,957 89,277
CDI 70,748 91,804 132,653
CDR 42,954 66,537 90,962
Echantillon 1
angle de
Essai cohésion
frottement
UUI 50 18
UUR 30 12
CUI 49 16
CUR 30 13
CDI 50 18
CDR 31 14
Echantillon 2
angle de
Essai cohésion
frottement
UUI 44 11
UUR 24 7
CUI 43 11
CUR 25 7
CDI 44 12
CDR 25 8
Echantillon 3
angle de
Essai cohésion
frottement
UUI 50 21
UUR 30 14
CUI 52 20
CUR 30 13
CDI 52 20
CDR 31 14
Les tableaux détaillants tous les résultats trouvés à chaque niveau d’étude, les courbes
déformations-contraintes de cisaillement, les courbes de tassement-déformations horizontale
et les courbes de contraintes normale-contraintes de cisaillement sont présentées en annexes
(voir annexe 3 ; 4 et 5)
Dans les lignes les plus sombres nous avons les valeurs des résistances au cisaillement des
échantillons remaniés et dans les lignes clair nous avons celles échantillons non remaniés
(intacts).
A chaque niveau nous avons comme remarque le fait que les résistances au cisaillement sur les
échantillons intacts sont plus élevées que celles des échantillons remaniés.
Cette information vient correspondre avec celle données par l’article de recherche 2001 An
Earth Odyssey, intitulé ‘‘caractéristiques géotechniques et analyse du potentiel de
liquéfaction des sédiments récents et post-glaciaires du fjord du Saguenay, Québec
(Canada)’’.
c) Les paramètres C et
Dans le tableau ci-dessous sont représentées l’ensemble des valeurs de la cohésion et de l’angle
de frottement interne des sols.
Comme dans le tableau précédent ici nous avons, dans les lignes les plus sombres les valeurs
des résistances au cisaillement des échantillons remaniés et dans les lignes clair nous avons
celles échantillons non remaniés (intacts).
A chaque niveau nous avons aussi les mêmes remarques à savoir les angles de frottement
internes et les cohésions sur les échantillons intacts sont plus élevés que ceux des échantillons
remaniés.
Puisque notre première hypothèse est vérifiée, et que les analyses statiques montre une bonne
dispersion des valeurs nous avons essayé de vérifier la seconde hypothèse.
Nous avons essayé de chercher une corrélation toujours en nous basant sur des analyses
statistiques entre les résultats obtenus sur des échantillons remaniés et ceux obtenus des
échantillons non remaniés.
Pour ce fait, pour chaque essai, nous avons déterminé la moyenne des résistances, leurs
variances, leurs écarts types, leurs covariances et les différents coefficients de corrélations qui
en résultent.
Les formules utilisées sont :
Pour qu’il existe une corrélation linéaire entre les résistances, les valeurs de ( , ) doivent
être différentes de 0( é ) et plus les valeurs de ( , ) sont proches de 1(≥ 0.8) plus les
corrélations linéaires entre les deux sont bonne. (MONINO, 2015)
a) Echantillon 1
Les coefficients de corrélation linéaire sont tous supérieurs à 0,8 donc il existe une bonne
corrélation linéaire entre les résistances aux cisaillement des remaniés et celles des non
remaniés sur cet échantillon.
b) Echantillon 2
Tableau 18: Coefficient de corrélation Echantillon 2
Les coefficients de corrélation linéaire sont aussi tous supérieurs à 0,8 donc il existe une bonne
corrélation linéaire entre les résistances aux cisaillement des remaniés et celles des non
remaniés sur cet échantillon.
c) Echantillon 3
Comme pour les deux premiers échantillon Les coefficients de corrélation linéaire de cet
échantillon sont aussi tous supérieurs à 0,8 donc il existe une bonne corrélation linéaire entre
les résistances aux cisaillement des remaniés et celles des non remaniés sur cet échantillon.
Par conclusion il existe bel et bien une bonne corrélation linéaire entre les résistances aux
cisaillent de cet 3 échantillon. Alors nous avons déterminer la corrélation globale qui existe en
nous basant sur les trois échantillons et nous avons comme résultats :
Sur le tableau ci-dessous nous avons les différentes valeurs des coefficients de corrélation
linéaire. Ces coefficients sont tous supérieurs à 0,8.
UU
150
130
Résitances UUI (KPa)
y = 1,5442x + 4,654
110
90
70
50
30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
- Pour les CU :
CU
150
140
Résistances CUI (KPa)
130
120 y = 1,3731x + 10,512
110
100
90
80
70
60
50
30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
Résistances des CUR (KPa)
CD
150
140
Résistances CDI (KPa)
130
120
110
y = 1,3786x + 10,608
100
90
80
70
60
50
30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
Résistances CDR (KPa)
droites de régressions : = , + ,
Dans la pratique, une fois l’ensemble des valeurs des résistances déterminées en fonction des
contraintes normales on suit le processus donné en b)
Ce qui devrait permettre de déduire une sorte de corrélation entre les paramètres C et F.
Néanmoins ayant nous avons étudié une possible corrélation existant entre ces paramètres sur
les mêmes échantillons.
Les coefficients de corrélation linéaire sont tous supérieurs à 0,8 donc il existe une bonne
corrélation linéaire entre les cohésions des échantillons remaniés et celles des non remaniés.
Les coefficients de corrélation linéaire sont tous supérieurs à 0,8 donc il existe une bonne
corrélation linéaire entre les angles de frottements internes des échantillons remaniés et ceux
des non remaniés.
Remarques et Observations
Les résultats obtenus dans nos essais ont tous été différent que ce soit suivant la nature du sol
ou la nature de l’essai :
Selon La nature du sol :
- Les valeurs des résistances au cisaillement sur le premier échantillon varient de 68,221
KPa à 132,653 KPa pour les prélèvements non remaniés et de 42,954 KPa à 90,962
KPa pour les prélèvements remaniés
- Sur le second échantillon elles varient de 53,903 KPa à 74,117 KPa pour les
prélèvements non remaniés et de 32,847 KPa à 56,851 KPa
- Sur le troisième et dernier échantillon elles varient de 70,327 KPa à 144,865 KPa pour
les prélèvements intacts et de 42,954 KPa à 90,962 KPa
- Elles varient de de 54,745 KPa à 144,865 KPa pour les essais CD non remaniés et de
35,795 KPa à 90,962 KPa pour les CD remaniés.
Tous ces résultats expérimentaux obtenus ont plus ou moins été influencés par plusieurs
paramètres dépendant de la nature de chaque type de sol mais aussi (à une influence beaucoup
plus réduite) par les conditions d’exécution. Dans ces paragraphes suivants nous avons montré
l’influence de chacun de ces paramètres sur les résultats principalement sur les résistances de
chaque sol.
De façon générale, les valeurs des résistances au cisaillement des échantillon 1 et 3 sont assez
proches. Alors que les valeurs des résistances au cisaillement de l’échantillon 2 sont
complètement inférieures à celles des deux autres échantillons.
Regardons une fois de plus les paramètres caractéristiques des échantillons.
Les seuls paramètres qui se varient dans le même sens que les résistances au cisaillement sont
les densités sèches.
Ces résultats peuvent être dus à plusieurs facteurs : comme la teneur en eau, le degré de
compacité de ces échantillons remanié. Selon J.P Magnan (MAGANAN, 1993), il existe une
corrélation entre la limite de liquidité et le degré de compacité d’un sol or la résistance au
cisaillement d’un sol cohérents est influencé par son degré de compacité. De même toujours
selon lui, il existe une bonne corrélation linéaire entre la limite de liquidité et le degré de
consolidation. Or au vu de nos essais plus la consolidation est grande plus la résistance au
cisaillement sur l’échantillon 2 est grand. On peut donc dire que ces résultats sont influencés
par leurs différentes teneur en eau.
Ces résultats peuvent aussi être tout simplement dus au fait que l’appareil de cisaillement
rectiligne à la boite de Casagrande ne soit pas le meilleur dans l’étude des résistances au
cisaillement sur des échantillons fins. (Manoa, 2010).
Au regard des 3 hypothèses fixées au début de notre étude, celles qui ont été vérifiées sont celles
qui admettent que la résistance au cisaillement des échantillons remanié est bel et bien inférieure
à celle des échantillons intacts. Et il existe une bonne corrélation entre les résistances des 2
types de prélèvement d’un même sol.
Mais ne pouvons pas grâce à cette étude prouver que l’utilisation des résultats donnés par les
essais au cisaillement sur des échantillons remaniés mettraient plus en sécurité les ouvrages.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Tout au long de ce travail, nous avons essayé de montrer que dans l’étude de la résistance au
cisaillement des sols, on pourrait utiliser les résultats donnés par les prélèvement d’échantillons
remanié en lieu et place de celle des données par les non remaniés ou au moins déterminer les
valeurs des résistances des échantillons non remaniés en fonction des résistances des remaniés.
Cette étude a pour but de faciliter les essais de cisaillement en laboratoire et ou in-situ, ou au
moins de réduire les coûts d’exécution des essais de cisaillement.
Un assemblage bibliographique a été fait pour permettre de comprendre la notion de
cisaillement, de résistance au cisaillement mais aussi de montrer comment étudier cette
résistance au cisaillement. Ainsi nous avons pu comprendre l’importance de la résistance au
cisaillement mais aussi la complexité et la sensibilité de la réalisation de ces essais.
Pour atteindre nos objectifs, nous avons effectué des essais d’identification de nos matériaux
qui sont : des analyses granulométriques par tamisage et par Sédimentométrie ; le Portor
normal, et les limites d’Atterberg. Ensuite nous avons réalisé notre essai de cisaillement direct
proprement dit.
Ces essais nous ont permis de tirer les conclusions suivantes :
- Sur les sols fins (limoneux sableux et limoneux argileux), les résistances au cisaillement
des échantillons intacts sont toujours supérieures aux résistances au cisaillement des
échantillons remaniés.
- Il existe une bonne corrélation linéaire entre les résistances au cisaillement des
échantillons intacts et les résistances au cisaillement remaniés. Avec un coefficient de
Corrélation linéaire supérieur à 0,9.
- Par conséquent il existe une bonne corrélation entre les paramètres de stabilité (angles
de frottements internes et cohésions) des échantillons remaniés et ceux des échantillons
intacts. Avec des coefficients de Corrélation linéaire supérieurs à 0,8.
Le domaine de cisaillement est un domaine assez vaste et peu maitrisé. Pour améliorer notre
compréhension de cette notion et permettre une bonne exploitation des résistances au
cisaillement, plusieurs études peuvent être menées :
- Les études pour déterminer l’impact direct ou non de l’utilisation des résultats des essais
de cisaillement sur les échantillons remaniés dans la réalisation des ouvrages en lieu et
place de ceux donné par des échantillons non remaniés
- Les études sur le même thème mais sur un grand nombre de sols, et exécuté sur un
appareil triaxial, recommandé dans l’étude des résistances de cisaillement des sols fins.
- Les études pour déterminer l’influence des paramètres tels que la densité sèche, la
teneur en eau, les limites d’Atterberg, … sur la résistance au cisaillement de sols.
Bibliographie
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ANNEXES
Annexe 1 : Tableaux granulométriques des différents échantillons
Echantillon 1
Pourcentage
Ouverture Masse des Pourcentage
(%) des
des tamis refus cumulé (%) des refus
tamisas
(mm) R(g) cumulé
Cumulés
5 0 0,00 100,00
4 41 0,92 99,08
3,15 51 1,14 98,86
2,5 60 1,34 98,66
2 67 1,5 98,5
1,6 75 1,68 98,32
1,25 81 1,81 98,19
1 89 1,99 98,01
0,8 97 2,17 97,83
0,63 110 2,46 97,54
0,5 123 2,75 97,25
0,4 139 3,11 96,89
0,315 164 3,67 96,33
0,25 200 4,48 95,52
0,2 248 5,55 94,45
0,16 330 7,38 92,62
0,125 423 9,47 90,53
0,1 522 11,68 88,32
0,08 763 17,07 82,93
Echantillon 2
Masse des
Ouverture Pourcentage Pourcentage
refus
des tamis (%) des refus (%) des tamisas
cumulé
(mm) cumulé Cumulés
R(g)
5 0 0,00 100,00
4 20 0,44 99,56
3,15 50 1,1 98,9
2,5 125 2,74 97,26
2 195 4,28 95,72
1,6 260 5,70 94,30
1,25 300 6,58 93,42
1 320 7,02 92,98
0,8 365 8 92
0,63 470 10,3 89,7
0,5 525 11,51 88,49
0,4 600 13,16 86,84
0,315 665 14,58 85,42
0,25 720 15,79 84,21
0,2 795 17,43 82,57
0,16 865 18,97 81,03
0,125 915 20,06 79,94
0,1 945 20,72 79,28
0,08 965 21,16 78,84
Echantillon 3
49
Courbe σ/ΔΦ
120
Contrainte de 100
80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6
Déformation horizontale ΔΦ
90
contrainte tangentielle
y = 0,2143x + 44,218
80
70
60
50
0,000 50,000 100,000 150,000 200,000 250,000 300,000
contrainte normale
Courbe ΔH/ΔΦ
2,5
2
Tassement ΔH(mm)
1,5
0,5
0
0 2 4 6
Déplacement horizontale ΔΦ
Table de consolidation
σ =50KPa
0,1 1 10 100 1000 10000
30
40
50
60
70
80
90
100
σ =100KPa
0,1 1 10 100 1000 10000
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
σ =200KPa
0,1 1 10 100 1000 10000
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
Annexe 7 : Tableau de relevé des lecture d’essai et de détermination des contraintes réelles et tableau
d’analyse statistique des résultats
Contrain
Contrainte
Tass./ D. Contrainte Effort de Contr.de Tass. section Effort de Contr.de Tass. section Effort de te Contr.de
Depl.H(mm) Def.H section corrigée normale
gonf. corrigée normale (Kpa) cisaill.(KN) cisaill.(Kpa) gonf corrigée cisaill. cisaill. gonf corrigée cisaill. normale cisaill.
(Kpa)
(Kpa)
0,975 0,2 5,98 28,072 53,434 0,07 24,936 1,72 0,1 106,868 35,62279366 1,96 0,14 213,737 49,872
0,982 0,4 5,96 27,884 53,793 0,136 48,773 1,765 0,18 107,587 64,55209311 1,985 0,26 215,174 93,242
0,984 0,6 5,94 27,698 54,156 0,142 51,268 1,795 0,194 108,313 70,04210397 2 0,268 216,625 96,759
0,984 0,8 5,92 27,511 54,523 0,143 51,978 1,815 0,198 109,046 71,97010231 2,015 0,272 218,091 98,868
0,983 1 5,9 27,326 54,893 0,145 53,063 1,835 0,2 109,786 73,19076991 2,03 0,274 219,572 100,271
0,97 1,2 5,88 27,141 55,267 0,147 54,162 1,848 0,204 110,534 75,16330333 2,042 0,276 221,069 101,692
0,96 1,4 5,86 26,957 55,645 0,148 54,903 1,862 0,208 111,290 77,16110638 2,052 0,278 222,580 103,129
0,945 1,6 5,84 26,773 56,027 0,15 56,027 1,888 0,21 112,054 78,43753623 2,063 0,28 224,107 104,583
0,935 1,8 5,82 26,590 56,413 0,152 57,165 1,893 0,21 112,825 78,9775521 2,075 0,28 225,650 105,303
0,925 2 5,8 26,407 56,802 0,152 57,560 1,902 0,21 113,605 79,52316396 2,084 0,282 227,209 106,788
0,892 2,5 5,75 25,954 57,794 0,156 60,106 1,928 0,214 115,589 82,45337315 2,11 0,284 231,178 109,424
0,88 3 5,7 25,505 58,813 0,158 61,949 1,95 0,216 117,626 84,6904388 2,132 0,286 235,251 112,136
0,871 3,5 5,65 25,059 59,858 0,158 63,051 1,973 0,218 119,717 86,9941284 2,154 0,288 239,433 114,928
0,869 4 5,6 24,618 60,932 0,16 64,994 1,993 0,218 121,864 88,55453009 2,182 0,29 243,728 117,802
0,869 4,5 5,55 24,180 62,035 0,162 66,998 2,012 0,218 124,070 90,1572945 2,198 0,29 248,139 119,934
0,869 5 5,5 23,746 63,168 0,168 70,748 2,032 0,218 126,336 91,80396905 2,22 0,315 252,671 132,653
Moyenne Variance Moyenne Variance Ecart type Moyenne Variance Ecart type
Ecart type
tassement tassement tassement tassement Tassement tassement tassement tassement
tass50KPa
50KPa 50KPa 100 KPa 100 KPa 100KPa 200 KPa 200 KPa 200KPa
0,93164705 0,04531710 1,87311764 0,01083610 0,10409660 2,07058823 0,00727847 0,08531399
0,00205364
9 6 7 4 8 5 8 4
Moyenne Ecart type Moyenne Ecart type Moyenne Ecart type
Variance E. Variance E. Variance E.
effort de effort de effort de effort de effort de effort de
Cisaillemen Cisaillement Cisaillement
Cisaillement Cisaillement Cisaillement Cisaillement Cisaillement Cisaillement
t 50 KPa 100 KPa 200 KPa
50 KPa 50KPa . 100 KPa 100KPa 200 KPa 200KPa
0,1466875 0,00045696 0,02137674 0,201 0,0007845 0,02800893 0,2726875 0,00130959 0,03618826
Contraintes normales 50KPa 100KPa 200KPa
Coefficient de variation des valeurs
4,86419251 5,55739829 4,1202781
tassement Cv1
Coefficient de variation des valeurs des
14,5729773 13,9347896 13,2709624
efforts de cisaillement Cv2
Temps Température θ
(mn)
Densimètre R
(°C)
A (cm²) Ht (cm) D (μm) ρt P (%) P' (%)
DESCRIPTION Classification
% < 250 mm % < 5mm % < 80µm % < 15µm % < 2 µm
SOMMAIRE AASHTO
Densimètre Température θ
Temps (mn)
R (°C)
A (cm²) Ht (cm) D (μm) ρt P (%) P' (%)
Température θ
Temps (mn) Densimètre R
(°C)
A (cm²) Ht (cm) D (μm) ρt P (%) P' (%)
AVEC DEFLOCULANT
Echantillon Echantillon Echantillon
Modules f [mm]
1 2 3
38 5 100,00 100,00 100,00
36 3,15 98,86 98,90 100,00
34 2 98,50 95,72 100,00
28 0,5 97,25 88,49 92,04
27 0,4 96,89 86,84 90,63
25 0,25 95,52 84,21 87,44
23 0,16 92,62 81,03 83,73
21 0,1 88,32 79,28 80,37
20 0,08 82,93 78,84 79,31
0,062 65,18 58,85 62,65
0,044 55,68 46,39 57,32
0,032 42,90 40,16 47,29
0,02 38,97 36,11 37,26
0,014 35,03 32,68 28,18
0,01 31,10 29,88 22,22
0,007 27,17 28,32 13,45
0,005 23,56 26,14 7,49
0,003 18,65 24,89 5,92
0,001 7,83 18,35 2,79
60
90 E1
80 E2
Poucentage tamisats cumulés
70 E3
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001