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U.P.S.

M2 UE1 2011/2012

ROUTES
Matériaux , Durabilité des chaussées
MASTER 2 GENIE-CIVIL

Tome II

U.P.S. M2 UE1 2011/2012 M.ROBERT (J.F.LAFON) 1


U.P.S. M2 UE1 2011/2012

SOMMAIRE:
Chap IX: LES G.N.T.
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Chap X: LES GRAVES TRAITEES AU LIANT HYDRAULIQUE
Chap XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUX 11
Chap XII: LES MATERIAUX D’ASSISES
1) Les Grave-Bitumes
2) Les EME 12
Chap XIII: COUCHES DE ROULEMENT
1) Les BBSG
2) Les BBME
3) Les BBM
4) Les BBTM
5) Les BBDr 13
6) Les Enduits
Chap XIV: CONTRÔLE DES ENROBES 14
Chap XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES
Chap XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES NEUVES
Chap XVII: ENTRETIEN DES CHAUSSEES 15
Chap XVIII: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
1) Principes
2) Auscultation 16

3) Conception des solutions de renforcement


Chap XIX: FABRICATION DES ENROBES
Chap XX: MISE EN OEUVRE DES CHAUSSEES 2
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CHAP IX: LES G.N.T.


► Définition: G.N.T.= GRAVE NON TRAITEE
- mélanges de granulats naturels, artificiels ou recyclés
- dimension maximale des grains (D) comprise entre 8mm et 80mm
- dimension minimale des grains (d) = 0 mm
- avec ajout d’eau
-sans liant, utilisés pour la réalisation des assises de chaussées et
-des plates-formes de travaux routiers.

► Domaine d’application des G.N.T.=


- utilisées pour la construction et l’entretien des assises de chaussées et des plates-formes de travaux
routiers.

► Normes sur les G.N.T.= 2 NORMES !

- Norme Européenne NF EN 13285 de Mai 2004 (indice de classement Français P 98-845)

= référence pour la spécification des G.N.T.

- Norme Française Historique sur les granulats NF XPP 18545 Article 7,3:

- ! Reste des habitudes d’utilisation de le Norme Française


! CCTP
- Variable en fonction des régions et des cultures

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CHAP IX: LES G.N.T.


Norme Européenne NF EN 13285 : DOUBLE CLASSIFICATION DES G.N.T.
► 2 types de G.N.T.: Suivant le mode d’élaboration et suivant leur caractéristique

→ G.N.T. de type A:
- obtenue en une seule fraction granulaire
- étendue e et fuseau de spécification définis par la norme NF P 18-545

→ G.N.T. de type B:

- obtenue par le mélange d’au moins deux fractions granulométriques distinctes


- humidification et malaxage en centrale
- fuseau de régularité compris dans un fuseau de spécification défini par la norme NF P 98-129

► 6 types de G.N.T.: Suivant la granulométrie


Suivant la dureté: LOS ET MDE

Ls Ls
→ G.N.T. de type 1: G.N.T. 0/63 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35

Vss + incertitude d’essai u

Vsi - incertitude d’essai u

Fuseau de Vss
régularité 4
Vsi
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CHAP IX: LES G.N.T.


→ G.N.T. de type 2: G.N.T. 0/31,5 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35

→ G.N.T. de type 3: G.N.T. 0/20 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35

→ G.N.T. de type 4: G.N.T. 0/14 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35

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CHAP IX: LES G.N.T.


→ G.N.T. de type 5: G.N.T. 0/31,5 avec LA > 40 et MDE > 35

→ G.N.T. de type 6: G.N.T. 0/20 avec LA > 40 et MDE > 35

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CHAP IX: LES G.N.T.


► Caractéristiques de G.N.T.: déterminées par une étude de formulation réduite ou complète
Norme NF P 98-125
→ G.N.T. de type A et B:

Essai PROCTOR Normal - Optimum Proctor Normal: pour des G.N.T. en couche de Forme

Essai PROCTOR Modifié - Optimum Proctor Modifié: pour des G.N.T. en couche d’assise (fondation + Base)
⇒ détermination de ρOPM ! CCTP autoroute: OPM en CdF
de WOPM
- Classe de difficulté de Compactage:

→ G.N.T. de type B:

- Courbe Granulométrique moyenne


- % des différents constituants: en général 0/2, 2/6, 6/10 ou 6/14 ou 6/20

- Compacité à l’OPM: = masse volumique réelle / masse volumique sèche à l’OPM (%)

! Difficile à obtenir

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CHAP IX: LES G.N.T.
ESSAI PROCTOR MODIFIE Norme NF P 94- 093 → Déterminer la masse volumique optimale sèche d’une grave (
ρd OPM) et sa teneur en eau correspondante.
► Principe: Pour la fraction < 20mm de la plupart des matériaux. A 5 teneurs en eau différentes, 5 essais
de compactage dans un moule avec un procédé et une énergie normalisés ⇒ mesure des
masses volumiques sèches correspondantes.
► Méthode d’essai:
1) Echantillonnage 2) Etuvage 3) Criblage de la Fraction 0/20mm 4) Pesage

ms

5) Préparation des matériaux 6) Compactage: 25 coups/couche 7) Mesure masse volumique sèche


5 éprouvettes

Masse de la dame=
OPN: 2,490 Kg
Nombre de couche=
OPM: 4,540 Kg
OPN: 3
OPM: 5

OPM = ρ (T/m3) - wOPM = w (%)


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CHAP IX: LES G.N.T.


► Diagramme PROCTOR COMPLET:

OPM
Masse Volumique Sèche (g/cm3)

OPN

20 %
OPN

Teneur en eau (%)


→ 20% de l’OPN: 5 coups par couche (3 couches) / dame 2,49Kg
→ OPN: 25 coups par couche (3 couches) / dame 2,49Kg
→ OPM: 25 coups par couche (5 couches) / dame 4,54Kg

Energie de Compactage ⇒ en eau au Proctor et masse volumique au Proctor

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CHAP IX: LES G.N.T.


► Exemple de G.N.T.:

Micro Deval
Propreté
GRANULO Los Angeles

moyenne xf

Fuseau de 10
Régularité
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CHAP IX: LES G.N.T.


► Utilisation des G.NT.:
COUCHE DE ROULEMENT→ Conditions d’utilisation des graves en fonction du trafic:

COUCHE DE BASE

COUCHE DE FONDATION

COUCHE DE FORME

TERRASSEMENTS Rq: Possibilité de remplacer une G.N.T. de type B2 par une G.N.T. de type A = majoration d’épaisseur de 5cm

→ Catégories des granulats de GNT selon le trafic et la position dans la chaussée:

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CHAP IX: LES G.N.T.


Norme Française XP 18545 : on parle de granulat 0/D et non de G.N.T.
► Caractéristiques Intrinsèques: Essais Los + MDE

⇒ Catégorie B,C,D,E,F

► Caractéristiques d’élaboration: Essais granulo + propreté (MB ou ES)

Étendue à D/2 ⇒ Plus facile que le fuseau des GNT de la Norme EN 13285 12
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CHAP IX: LES G.N.T. Norme Française XP 18545 :


Matériaux traités aux
liants hydrauliques
Matériaux non traités
► Caractéristiques d’élaboration: Angularité

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CHAP IX: LES G.N.T.

► Exemple de Contrôle de grave: Norme Française XP P18-545:

Fuseau de
Régularité

moyenne xf
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CHAP IX: LES G.N.T.


► Mise en Œuvre des G.NT.:
→ Mise en Oeuvre:
- Matériel= + Niveleuse
- Régalage avec la lame pleine pour éviter la ségrégation
- Méthode: + répandage par les camions devant la niveleuse en léger excès
+ régalage et 1ier réglage « grossier »
+ Arrosage complémentaire si nécessaire
+ 1ier compactage au vibrant pour fermer la G.N.T
+ réglage fin de la niveleuse qui enlève l’excédent
+ compactage définitif; vibrant + Pneu

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CHAP IX: LES G.N.T.


► Mise en Œuvre des G.NT.:

→ Compactage:
- Matériel= + 1 compacteur vibrant > V3
+ 1 compacteur à pneu > P1 ( charge par roue = 3Tonnes)
- Qualité du compactage= q2
- Nombres de passes de l’atelier de compactage= 12 passes de vibrants
8 passes de compacteur à pneu
- Validation du compactage par une planche d’essai: objectif de 98% de l’OPM

- Epaisseur après compactage: fonction de D

Epaisseur maximale de compactage = 30cm


- ! Au compactage de la plateforme 16
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CHAP IX: LES G.N.T.


► Mise en Œuvre des G.NT.:

→ Humidification:
- Matériel= + 1 arroseuse
- Teneur en eau au moment du compactage = de l’ordre de 5 à 6% Se rapprocher de WOPN
- ! Un ajustement de + de 1% de teneur en eau sur chantier est difficile

Exemple= Chaussée de 7m de large,


Mise en œuvre d’une G.N.T. sur 0,20m Apport complémentaire d’eau:
GNT: ρOPM = 2,0 T/m3 , WOPM = 6% 7 ml x 0,20m x 2,20 t/m3 x (0,06-0,04) = 62L/ml de chaussée
GNT sortie centrale à w=4,5% Soit 10 000L d’eau pour 162 m de chaussée
GNT arrivée sur chantier à w=4% Ou 10 000L d’eau pour 230 T de GNT

→ Conseils pratiques:
- Lutter en permanence contre la SEGRAGATION de la G.N.T.
Ségrégation= mauvais arrangement granulaire de la GNT
⇒ mauvaise compacité quel que soit le matériel de compactage
⇒ faiblesse de la chaussée

- Maintenir l’humidité superficielle: ! Au séchage (vent, chaleur)


Mauvaise teneur en eau (trop faible ou trop fort)
⇒ difficulté d’atteindre l’OPM
⇒ mauvaise compacité quel que soit le matériel de compactage
⇒ faiblesse de la chaussée

-Lorsque la couche de Base est constituée d’une GNT


⇒ Humidifier la GNT avant la réalisation de la couche de roulement

- Protéger la G.N.T. de la circulation: fermer le chantier ou enduit à l’émulsion de bitume (enduits de17
cure)
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CHAP IX: LES G.N.T.


► Mise en Œuvre des G.NT.:
→ Humidification:
- Matériel= + 1 arroseuse

Exemple=

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CHAP IX: LES G.N.T.


► Contrôle de Conformité des G.NT.:

LEVE TOPOGRAPHIQUE ♦ Contrôle géométrique: ⇒ Tolérance +-2cm à +-1cm en fct de la position de la couche

♦ Contrôle de portance: pour les G.N.T. en COUCHE DE FORME

ESSAI A LA PLAQUE Cours terme


⇒ 20Mpa si CDF en matériaux granulaire ( ⇒ 35Mpa si CDF en matériaux traité )
ESSAI A LA DYNAPLAQUE
Long terme
⇒ >20Mpa → AR1
⇒ >50Mpa → AR2
⇒ >120Mpa → AR3
⇒ >200Mpa → AR4

Gammadensimètre à diffusion ♦ Contrôle de Compacité:

- Compacité à l’OPM: = masse volumique réelle / masse volumique sèche à l’OPM (%)

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CHAP IX: LES G.N.T.
Gammadensimètre à diffusion Pas de Norme → Contrôler la dispersion de la MVR d’un matériau

► Principe: Mesurer la transmission d’une source « radioactive » à travers un marériau pour estimer après
étalonnage la MVRe et la compacité.

► Type d’essai:
1) Mesure manuelle en discontinue: TROXLER 2) Prise de mesure en automatique

Perforation du matériau sur 7cm

MVRe et C

Rq: essai à associer à un carottage et une mesure de MVR en laboratoire

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CHAP IX: LES G.N.T.
► Exemple 1 de CCTP:

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CHAP IX: LES G.N.T.
► Exemple de CCTP (suite):

→ G.N.T. de type 3: G.N.T. 0/20 avec LA ≤ 40 et MDE ≤ 35

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CHAP IX: LES G.N.T.
► Exemple de CCTP (suite):

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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques

► types de Matériaux traités aux liants hydrauliques:


→ Graves traitées aux liants hydrauliques ou Pouzzolamiques
→ Béton compacté routier
→ Sables traités aux liants hydrauliques ou Pouzzolamiques

► Conditions particulières:
→ traités obligatoirement en centrale
→ impérativement revêtus d’un enduit de cure gravillonné (mis en œuvre sur un matériau humide)
► Caractéristiques des composants:
→Granulats: Minimun de deux classes granulaires
XP 18540

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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques


► Caractéristiques des composants:

→ Liants Hydrauliques:

- ciment: (NF EN 197-1 ) en général CPJ- CEM II/A ou II/B de classe 32,5
- Liant Hydraulique Routier : (NF P 15-108 ) en général ROLAC
- Chaux aérienne calcique: (NF P 98-101 )
- Pouzzolane: (NF P 98-103 )
- Laitier de haut fourneau vitrifié (granulé ou bouleté) : (NF P 98-106 )
- Cendre volante silico alumineuse: (NF P 98-110 )

→ Retardateurs de prise: (NF P 98-100)


- Assure le délai de maniabilité pour la réalisation des chantiers
- Essentiellement pour les graves traitées au ciment

→ Activants de prise:
- pour les graves traitées au liant pouzzolamique
- pour les laitiers ⇒ activation basique = chaux (1% de chaux / 15% de laitier)
- pour les cendres volantes et pouzzolanes ⇒ chaux (3% de chaux / 12% de cendres volantes)

→ Eau

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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques


► Spécification des mélanges: norme NF P 98-116
→ Fuseau de spécification du mélange granulats + liants: 2 zones
- Zone 1 pour les trafic ≥ T3
- Zone 2 pour les trafic < T3
- Fabrication à partir de minimum 2 fractions granulométriques

→ Exemple de fuseau: grave-ciment 0/20

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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques


► Spécification des mélanges:

→ Dosages:

→ Délai de maniabilité:
- variable
- Choisi selon la technique et les conditions propres du chantier 27
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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques


► Spécification des performances mécaniques:
→ Classement par la norme NF P 98-116 selon les valeurs à 360 jours de résistance en traction R360 et module E360

⇒ 5 classes prises en compte pour le dimensionnement de la structure complète de la chaussée

→ valeurs habituelles:

Produit Classe

Mpa) à 360 jours


Grave ciment G3

Grave liant hydraulique routier G3

Résistance en traction Rt (Mpa


Grave pouzzolane chaux G2

Béton compacté routier G5

Grave Laitier granulé (activant non


G1
sulfo-calcique)
Grave Laitier prébroyé (activant
G1
chaux)
Grave Laitier granulé (activant sulfo
G2
calcique)
Grave Laitier prébroyé (activant
G2
sulfo calcique)
Grave Laitier prébroyé (activant non
G2
chaux)

Graves cendres volantes chaux G3

Graves Laitier cendres volantes


G3
chaux
Module élastique E (103 Mpa) à 360 jours28
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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques


► Mise en Œuvre des Graves traitées au liants Hydrauliques:
→ Mise en Oeuvre: 1 SEULE COUCHE= feuilletage proscrit
- Matériel= + Niveleuse (2000T/j), finisseur (3000T/j), Autograde (5000 T/j)
- Régalage avec la lame pleine pour éviter la ségrégation (voir rabotage)
- Méthode: + répandage par les camions devant la niveleuse en léger excés
+ régalage et 1ier réglage « grossier »
+ Arrosage complémentaire si nécessaire
+ 1ier compactage au vibrant pour fermer la Grave
+ réglage fin de la niveleuse qui enlève l’excédent
+ compactage définitif; vibrant + Pneu

→ Compactage:
- Matériel= + 1 compacteur vibrant > V3
+ 1 compacteur à pneu > P1 ( charge par roue = 3Tonnes)
- Qualité du compactage= q2
- Nombres de passes de l’atelier de compactage= 16 passes de vibrants
10 passes de compacteur à pneu
- Epaisseur après compactage: fonction de la classe de la plateforme

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CHAP X: Les Graves Traitées aux liants Hydrauliques


► Mise en Œuvre des Graves traitées au liants Hydrauliques :

→ Humidification: Obligatoirement fabriquées en centrale ⇒ maitrise de la teneur en eau


- Matériel= + 1 arroseuse
- Teneur en eau au moment du compactage = de l’ordre de 5 à 6% Se rapprocher de WOPN
- Gestion des aléas de perte en eau: transport, vent, séchage

→ Conseils pratiques:
- Lutter en permanence contre la SEGRAGATION de la Grave
Ségrégation= mauvais arrangement granulaire de la Grave
⇒ mauvaise compacité et mauvaise prise
⇒ faiblesse de la chaussée

- Maintenir l’humidité superficielle: ! Au séchage (vent, chaleur)


Mauvaise teneur en eau (trop faible ou trop fort)
⇒ difficulté d’atteindre l’OPM
⇒ mauvaise prise du liant
⇒ faiblesse de la chaussée

- Fermer la Grave Hydraulique pour éviter l’évaporation et permettre la prise à long terme : fermer le
chantier ou enduit à l’émulsion de bitume (enduits de cure)

- Attention à la rapidité de la prise hydraulique


Prise trop rapide
⇒ difficulté d’atteindre l’OPM
⇒ difficulté de réglage

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Historique: Proviennent des Etats-Unis


Introduits en France à la fin de la 2ième guerre mondiale
Aujourd’hui 1ière technique en construction et entretien en France

► Principe: Mélange entre des agrégats et du bitume à chaud

► Utilisation: Ils couvrent toutes les couches d’une chaussée de la couche de fondation jusqu’à la
couche de surface

► Dénomination des Enrobés à chaud:


→ Couche d’assise:
- G.B. : Grave-Bitume
- E.M.E. : Enrobés à Module Elevé

→ Couche de roulement:
- B.B. : Béton Bitumineux
- B.B.S.G. : Béton Bitumineux Semi-Grenu
- B.B.M.E. : Béton Bitumineux à Module Elevé
- B.B.M. : Béton Bitumineux Mince
- B.B.T.M. : Béton Bitumineux Très Mince
- B.B.Dr. : Béton Bitumineux Drainant

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Méthode Française d’étude de formulation des Enrobés Bitumineux:
→ Objectif d’une étude de formulation=
⇒ définir les dosages des divers constituants capables d’atteindre et d’assurer, au cours de la vie de
l’ouvrage réalisé, la maintien à un niveau satisfaisant des propriétés d’usage.
⇒ Déterminer les caractéristiques de laboratoire du mélange étudié
⇒Servir de base au dimenssionement d’une chaussée
→ Méthode d’une étude de formulation=

Normes Normes Normes Exigences


CONSTITUANTS ESSAIS ENROBES du marché
- Granulats
-Liants
- Additifs

Produits ETUDE DE FORMULATION


non normalisés
Avis technique Niveau 1
du CFTR
Niveau 2

Niveau 3

Niveau 4

Composition PERFORMANCES
de l’ENROBE de l’ENROBE 32
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► TENEUR EN LIANT:
NORME FRANCAISE
→ TENEUR EN LIANT TL = Poids de liant X 100 Pourcentage Externe
Poids de granulats secs

⇒ Exemple: un enrobé comportant 6% de bitume contiendra 6kg


de Bitume pour 100 Kg de granulats secs ou 106 Kg d’enrobés

NOUVELLE NORME EUROPEENNE


→ TENEUR EN LIANT tl = Poids de liant X 100 Pourcentage Interne
Poids de granulats secs + poids de liant

⇒ Exemple: un enrobé comportant 6% de bitume contiendra 6kg


de Bitume pour 100 Kg d’enrobés

→ Relation entre tl et TL=

tl = TL
(100 + TL)

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Module de Richesse: K Notion importante qui caractérise l’épaisseur moyenne du film de liant hydrocarboné (bitume)
qui enrobe les granulats.

NORME FRANCAISE
K = f( % liant; Surface Spécifique des Granulats; masse volumique des granulats)

K = TL / ( α x  ∑ )

∑ = Surface Spécifique des Granulats en m2/kg


= 0,25 G + 2,3 S + 12 s + 150 F
G :6,3 mm < éléments
S : 0,25mm< éléments < 6,3 mm
s : 0,063mm< éléments < 0,25mm
F: éléments < 0,063mm

α = 2,65 / MVR (Masse Volumique Réelle des Granulats)

NOUVELLE NORME EUROPEENNE

→ MODULE DE RICHESSE K = SUPPRIME

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Compacité Caractéristique la plus importante d’un Enrobé Bitumineux

→ Compacité (%)= M.V.A. X 100


M.V.R.

= 100 - % de vides

M.V.A. M.V.R.
(mesurée) (calculée)

► Masse Volumique Réelle: M.V.R.enrobé = Poids (granulats + bitume)


Volume (granulats + bitume)

(100 + TL)
= % Gi = % de la fraction granulaire i
% G1 + % G2 + …. + TL ρi = masse volumique de i
ρ1 ρ2 ρL

Exprimée en g/cm3 (kg/dm3 )(T/m3)

► Masse Volumique apparente: M.V.A.enrobé = Masse d’un échantillon d’enrobé


Volume de l’échantillon d’enrobé

Volume de l’échantillon mesuré: Par méthode géométrique ⇒ MVa


Par méthode hydrostatique ⇒ MVA

► % de vide v: 100 = C % + v %
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Exemple: ⇒ Exemple: un enrobé dosé à 5% de bitume (densité 1,03T/m3)
courbe: 40% 0/2 (2,75T/m3)
15% 2/6 (2,73T/m3)
45% 6/10 (2,70T/m3)

Poids (granulats + bitume) = 100 Kg + 5 Kg = 105 Kg

Volume (granulats + bitume) = 40 / 2,75 + 15/2,73 + 45/2,70 + 5/1,03 = 41,561 dm3

M.V.R.enrobé = 105 = 2,526 kg/dm3 (T/m3)


41,561

M.V.A.enrobé = Une carotte de cet enrobé, prélevé sur chaussée, pèse 2 349g
pour un volume de 1 010 cm3

M.V.A.enrobé = 2 349 = 2,326 kg/dm3 (T/m3)


1 010

Compacité C = 2,326 X 100 = 91,4%


2,526

% de vides v = 100 - 91,4% = 8,6%

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Composition granulométrique:

-Sable 0/2CF ou 0/4CF


- petits gravillons 2/4C;2/6C;4/6C ou 6/10C
Recomposition Courbe Granulométrique
- gros gravillons 10/14 Cou 10/20C ou 6/14C
- fines naturelles ou fines d’apport

⇒ 2 grands types de Courbes Granulométriques:

→ Courbes CONTINUES (toutes les fractions)

→ Courbes DISCONTINUES (sans la fraction intermédiaire)


Utilisés pour la rugosité de couche de roulement

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Courbes Continues Variations dans les proportions ⇒ allures différentes

→ Courbe « Nougat » = courbe riche en sable et pauvre en gravillons

→ Courbe « Grenue » = courbe riche en gravillons et pauvre en sable,


courbe creuse

→ Courbe « semi-Grenue » = courbe intermédiaire

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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Caractéristiques demandés aux enrobés: nécessaires à la mise en oeuvre

P.C.G. → Maniabilité:
Stable pour supporter le poids des compacteurs
Contradictoire
Suffisamment malléable pour que l’action des compacteurs soit efficace

⇒ Facteurs d’influence: Température de mise en œuvre


Teneur en liant
Classe du liant
Angularité des gravillons
Épaisseur de la couche
→ Homogénéité:
Bonne composition granulaire et teneur en liant
Performance mécanique constante dans tous les points de la couche d’enrobé
Pas de migration du liant pendant les phases de transport, de répendage et de compactage
⇒ Facteurs d’influence: Granulométrie
Granularité
Teneur en liant
Teneur en fines
→ Absence de ségrégation:
Homogénéité des caractéristiques dans la couche d’enrobé
Qualité de la rugosité et de l’aspect de surface
⇒ Facteurs d’influence: Granularité
Discontinuité de la composition
Epaisseur
Teneur en fines
39
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Caractéristiques demandés aux enrobés: attachées à l’ouvrage en service

→ Imperméabilité à l’eau de pluie ⇒ Durée de vie de la chaussée


Imperméabilité totale pour les couches d’assises pour protéger la PST
Imperméabilité relative de la couche de surface ↔ Adhérence

⇒ Facteurs d’influence: Compacité

→ Adhérence par temps de pluie= rugosité ⇒ Confort et Sécurité des usagers


Adhérence doit être résolu par la macrotexture de l’enrobé
la microtexture des granulats de surface
L’épaisseur d’eau entre le pneu et la surface doit être < 10mm
sinon Aquaplanning

⇒ Facteurs d’influence: Compacité


Granulats
Teneur en liant
granulométrie

Orniérieur → Résistance à l’orniérage (maintien de l’uni transversal) ⇒ Durée de vie de la chaussée


⇒ Facteurs d’influence: Liant
Angularité des granulats 40
granulométrie
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD

► Caractéristiques demandés aux enrobés: attachées à l’ouvrage en service

Essai de Traction directe → Rigidité: ⇒ Répartition des sollicitations sur le support

⇒ Facteurs d’influence: Compacité


Teneur en liant
Teneur en fines
Granulométrie/ granularité
Classe du liant

Essai de Fatigue → Longévité, résistance à l’action de l’eau: ⇒ Résistance à la fatigue, à la fissuration


⇒ Absence d’arrachement et de perte de cohésion
⇒ Facteurs d’influence: Compacité
DURIEZ Teneur en liant
Teneur en fines
Granulométrie
Adhésivité et classe du liant
→ Uni de la couche de Surface ⇒ Confort et Sécurité des usagers
⇒ Facteurs d’influence: Compacité
Mise en oeuvre
→ Bruit de la couche de surface ⇒ Confort des usagers et des riverains
⇒ Facteurs d’influence: Compacité
Granulométrie / granularité
Teneur en Liant
→ Qualités Photométriques de la couche de Surface ⇒ Confort des usagers et des riverains
Nouvelle Qualité en développement
Améliorer la lisibilité du trafic 41
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
Presse à Cisaillement Giratoire P.C.G. Norme NF EN 12697-31 → Caractériser la compactibilité des enrobés hydrocarbonés
, évaluer sa maniabilité et prévoir certaines difficultés de compactage sur chantier

► Principe: L’enrobé est compacté à température constante dans un moule cylindrique tournant sur lui-
même en créant un effet de pétrissage simulant l’effet des compacteurs à pneus sur le chantier.

► Méthode d’essai: 2) Mesure de la hauteur de l’éprouvette pour déduire


1) Presse Giratoire l’évolution de la teneur en vides en fonction du nombre
de Giration (ng) ⇒ droite de régression linéaire v=v1 + K log(ng)

Compacité (%)
Vitesse rotation=30tr/min
Contrainte axiale 6.105 Pa
Température de 140°C à 180°C
100 à 120 Girations

P.C.G. Vmax = % de vide pour un nombre de Girations donné

► Spécifications: -NFP 98-138 pour les GB= 5 à 10%


- NFP 98-130 pour les BB= 4 à 9%
Nombre de Giration
Rq: TL ⇒ P.C.G. 42
Rq: modification de la formule par ajout de sable roulé ⇒ P.C.G.
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
DURIEZ (essai de compression simple) Norme NF EN 98-251-1 → Caractériser la tenue à l’eau des enrobés hydrocarbonés

► Principe: Comparer l’écrasement à vitesse constante par compression simple des éprouvettes conservés
à l’air et à l’eau.

► Méthode d’essai:
1) Moulage sous charge 2) Stockage 7 jours à 18°c 5) Ecrasement à vitesse constante
axiale double effet (1 mm/s)

=12 MPa
T=18°C

R résistance à la compression à sec


r résistance à la compression après immersion

ϕ80mm si D<14mm
ϕ120mm si D>14mm

Duriez ITSR = r / R

► Spécifications:

Rq: Duriez ⇒ résistance au désenrobage


43
Rq: TL ⇒ Duriez
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
Orniérieur Norme NF EN 12697-22 → Apprécier la résistance à l’orniérage des enrobés hydrocarbonés
dans des conditions comparables aux sollicitations sur route.
► Principe: Mesurer la profondeur d’ornière provoquée par le passage répété d’un pneumatique sur une
plaque d’enrobé en fonction du nombre de cycles (aller et retour) en % de l’épaisseur de la dalle.

► Méthode d’essai: 3) Mesure de la hauteur de l’Ornière à cycles définis:


2) Roulage du pneu
évolution de l’ornière en fonction du nombre de Cycles
1) Mise en plaque Pression du pneu P=600 kPa
Charge roulante F= 5000 N
Fréquence 1Hz
Température de 60°C

Orniéreur P = % d’onière pour un nombre de cycles donné

GB

BBM
BBSG

Rq: TL ⇒ Orniéreur
Rq: Modification de la fraction sableuse ⇒ Orniéreur 44
Rq: Bitume dur ou modifié ⇒ Orniéreur
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
Essai de Traction directe Norme NF EN 12697-26 → Caractériser le comportement mécanique des enrobés hydrocarbonés
Déterminer le module de Rigidité

► Principe: Mise en traction d’une éprouvette d’enrobés cylindrique pour différents niveaux de
déformations et différents temps de chargement dans une gamme de températures allant de -
10°C à + 30 °C. Mesure du Module
► Méthode d’essai:

1) Confection des éprouvettes: 2) Mise en traction 3) Mesure du Module → Courbes des Isothermes
diam 80 mm, L 200mm (>4D)

4) Module à 15°C

Température 0, 5, 10, 15 °C
Temps 3, 30, 100, 300 s

Module E à 15 °C et 0,02s 0,02s 45


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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
Essai de Fatigue Norme NF EN 933- → Apprécier la résistance à la fatigue

► Principe: Mise en flexion d’une éprouvette trapézoïdale. L’éprouvette est encastrée à sa base, on
applique sur l’extrémité libre des déplacements sinusoïdaux d’amplitude constante et on
enregistre la Force correspondante. On mesure la déformation admissible pour un nombre de
cycles donnés.
► Méthode d’essai:

1) Echantillonage: 2) Fabrication des enrobés 3) Mise en éprouvette trapézoïdale

4) Mise en vibration

106 cycles

ε6 =déformation à 106 cycles

► Spécifications: -NFP 98-138 pour les GB= >90 .106 à > 100 .10-6 (à 10° et 25 Hz)
- NFP 98-130 pour les BB= >100 .106 à > 130 .10-6 (à 10° et 25 Hz)

Rq: TL ⇒ ε6 46
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Etudes de Formulation
→ Objectif= établir les caractéristiques obtenues sur un mélange hydrocarboné, identifié, à l’issue d’une séquence
d’essais bien définie.
→ Epreuve de formulation réalisée en laboratoire, avant la réalisation du chantier, sur un mélange préparé selon une
méthode normalisée.
→ Essais réalisés avec des matériaux représentatifs du chantier.
→ Minimum composant une étude de formulation=
- Nature, origine et classe des granulats
- Nature et dosage des additifs
- Nature et dosage du Bitume
- Courbe granulométrique complète du mélange étudié
- Masse volumique réelle calculée

→ 4 NIVEAUX d’Epreuve de formulation=


- NIVEAU 1= Pourcentage de vides à la presse à cisaillement giratoire (P.C.G.)
MVRE,(DURIEZ)
Tenue à l’eau du mélange
⇒ Suffisant pour les trafics faibles
⇒ Permet de contrôler l’évolution dans le temps d’une formule
- NIVEAU 2= niveau 1 + Essai d’orniérage
⇒ Chaussée à trafic élevé
⇒ Chaussée à forte épaisseur
- NIVEAU 3= niveau 2 + Module de Rigidité

- NIVEAU 4= niveau 3 + Résistance à la fatigue


⇒ Utilisé lors du dimensionnement d’une chaussé 47
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Etudes de Formulation ⇒ 5 niveaux de Formulation

Général + Fondamental
Général + Empirique
MVRE,

Recomposition Granulaire,

► Validité d’une étude de Formulation: 5 ANS

48
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Durée des essais:

MVRE,

49
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Exemple d’Etude de Formulation: Niveau 0

MVRE,

50
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Exemple d’Etude de Formulation: Niveau 3

MVRE,

51
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD


► Exemple d’Etude de Formulation: Niveau 4

MVRE,

52
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
► Influence des paramètres de formulation:

→ teneur en Bitume: TL ⇒ durée de vie de l’enrobé


TL ⇒ Orniérage de l’enrobé

→ Nature du liant: dureté du Bitume ⇒ résistance à la déformation


⇒ résistance à l’orniérage
⇒ rigidité
← Attention au seuil de fragilité et aux conditions de mise en oeuvre
→ Teneur en filler: Rôle du filler= remplir les vides et augmenter la compacité

→ Granularité: de la granularité ⇒ compacité


← Attention à la ségrégation
de la granularité ⇒ rugosité
← Attention à la ségrégation

→ Compacité: Conséquence directe de la formulation


Rôle déterminant pour l’obtention des bonnes caractéristiques mécaniques de l’enrobé

Composer un enrobé= Moduler les différents ingrédients dans le but d’obtenir un enrobé avec les
caractéristiques nécessaire pour son usage défini dans la chaussée.

Pour les matériaux d’assise: Recherche de rigidité et d’un bon comportement mécanique
Pas de risque d’orniérage

Pour les couches de roulement: Recherche de rugosité mais aussi d’imperméabilité


Risque d’orniérage
53
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
► Exemple 1 de CCTP:

54
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
► Exemple de CCTP (suite):

55
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD
► Exemple 2 de CCTP:

56
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CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD ► Exemple 2 de CCTP:

57
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUD ► Exemple 2 de CCTP:

58
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES

► Qualités requises → Situés en Couche de Fondation et de Base


→ Situés sous la couche de Roulement ⇒ Aucunes contrainte de Rugosité

1) Les Graves-Bitume:

► Historiques: → Mises au point dans les années 70


→ 1ière technique crée pour les couches d’assise sur le réseau à fort trafic
→ Suite aux premiers constats d’Orniérage
⇒ Bitume 35/50 relativement Dur
⇒ Dosage faible

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/20 et 0/14 (pas de normes sur la composition)


→ ≈ 4,2% de Bitume
Qualité du Bitume choisie en fonction de l’altitude:
35/50 pour une altitude < 600m
50/70 pour une altitude de 600 à 1000m
70/100 pour une altitude > 1000m
→ Bonne résistance à l’orniérage
→ Epaisseur de mise en œuvre: -10 à 16 cm moyen et mini 8cm pour la GB 0/20
- 8 à 14 cm moyen et mini 6cm pour la GB 0/14
► 3 Classes: → Augmenter la teneur en Bitume pour améliorer la tenue en fatigue
→ GB classe 2 Bitume 35/50 TL ≥ 3,8 K ≥ 2,5 E ≥ 9000MPA ε6 ≥ 80.10-6
→ GB classe 3 Bitume 35/50 TL ≥ 4,2 K ≥ 2,8 E ≥ 9000MPA ε6 ≥ 90.10-6
→ GB classe 4 Bitume 35/50 TL ≥ 4,4 K ≥ 2,9 E ≥ 11000MPA ε6 ≥ 100.10-6

59
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 1) Les Graves-Bitume:

► Granulats pour GB en couche de fondation et couche de base

! au
CCTP

% de vide DURIEZ ≤10% d’ornière après


≤10%
► Performances à obtenir pour GBaprès r/R ≥ 70%
APPROCHE EMPIRIQUE 10000 cycles
Teneur en 100 girations
Liant ≥ 4,2%

60
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 1) Les Graves-Bitume:

► Performances à obtenir pour GB APPROCHE FONDAMENTALE


% de vide
Teneur en
≤10% après DURIEZ ≤10% d’ornière après Module Traction Déformation en
Liant ≥ 4,2% r/R ≥ 70% 10000 cycles ≥ 9000 Mpa à 0,02s fatigue
100 girations
≥ 90.10-6

61
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 1) Les Graves-Bitume: U.P.S. M2 UE1 2011/2012

► Exemple de formulation GB Classe 3

62
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 1) Les Graves-Bitume: U.P.S. M2 UE1 2011/2012

► Exemple de formulation GB Classe 3

Approche FONDAMENTALE
Approche EMPIRIQUE

63
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES


► Mise en Œuvre des Graves-Bitumes:
→ Couche d’accrochage:
- Emulsion de Bitume
- Dosage résiduel minimum= 250 g/m2 (à adapter en fonction du support)
→ Mise en Oeuvre:
- Matériel= Finisseur, + Niveleuse éventuellement
- Guidage sur référence mobile (poutre), référence fixe (fil, lazer) ou vis calée
- Température de répandage > 140 °C
- Epaisseur de mise en œuvre:

→ Compactage:
- Matériel= + 1 compacteur vibrant
M/L compris entre 30 et 40 kg/cm
amplitude de vibration FORTE
fréquence moyenne à élévée
+ 1 compacteur à pneu > P1 ( charge par roue = 3Tonnes)
- Nombres de passes de l’atelier de compactage= 4 à 8 passes de vibrants
10 à 15 passes de compacteur à pneu

64
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES


► Mise en Œuvre des Graves-Bitumes:

65
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES


► Mise en Œuvre des Graves-Bitumes:
→ Conseils pratiques:
- Adapter les capacités de fabrication, transport et mise en oeuvre
Risque de « manque de camions »
⇒ arrêt fréquent du finisseur ⇒ irrégularité de compacité et d’uni
Risque de « camions en attente »
⇒ baisse de température des enrobés dans les camions
⇒ mauvaise compacité
Exemple: Chantier de mise en œuvre de GB: épaisseur 15cm
largeur 4ml
MVRe 2,35T/m3
Vitesse moyenne d’un finisseur= 2,5 m/mm
⇒ Tonnage horaire= 2,5 x 4 x 0,15 x 2,34 = 210 T/h
- Adapter l’atelier de compactage à la vitesse d’avancement :
Nécessité d’une forte énergie de compactage ⇒ nombre important de passes
⇒ risque de retard de l’atelier de compactage
Rq: ne pas oublier le plein des cylindres (eau)
- Attention aux intempéries: PLUIE, FROID, VENT
Baisse rapide des températures de l’enrobé=
⇒ baisse de la maniabilité de l’enrobé
⇒ mauvaises compacité

66
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 1) Les Graves-Bitume:

2) Les Enrobés à Module ELEVE:

► Historiques: → Apparus dans les années 80 pour concurrencer les GB


→ Bitume 35/50 remplacer par bitume dur 10/20 ou 20/30
⇒ ↑ du module de rigidité mais ↓ tenue en fatigue
⇒ ↑ dosage en bitume pour équilibrer le gain de module par un gain de tenue en fatigue

→ Retour d’expérience:
- Point Fort: réduction des épaisseurs de mise en œuvre ⇒ €
- Points Faibles: Orniérage
Fissuration thermique
Difficulté de mise en œuvre ⇒ mauvaise qualité du support

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/10, 0/14 et 0/20 (pas de normes sur la composition)


→ ≈4,2% de Bitume
→ Epaisseur de mise en œuvre: - 9 à 15 cm moyen et mini 8cm pour l’EME 0/20
- 7 à 13 cm moyen et mini 6cm pour l’EME 0/14
- 6 à 8 cm moyen et mini 5cm pour l’EME 0/10

► 2 Classes: → Augmenter la teneur en Bitume pour améliorer la tenue en fatigue


→ EME classe 1 Bitume 10/20 ou 20/30 TL ≥ 5,2 E ≥ 14000MPA ε6 ≥ 100.10-6
→ EME classe 2 Bitume 10/20 ou 20/30 TL ≥ 5,5 E ≥ 14000MPA ε6 ≥ 130.10-6

67
1) Les Graves-Bitume: U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 2) Les Enrobés à Module ELEVE:
► Granulats pour EME

! au
CCTP

► Performances à obtenir pour EME APPROCHE EMPIRIQUE

APPROCHE FONDAMENTALE SYSTEMATIQUE

68
1) Les Graves-Bitume: U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES 2) Les Enrobés à Module ELEVE:
► Performances à obtenir pour GB APPROCHE FONDAMENTALE
% de vide
Teneur en
≤6% après DURIEZ ≤7,5% d’ornière après Module Traction Déformation en
Liant ≥ % r/R ≥ 70% 30 000 cycles ≥ 14000 Mpa à 0,02s fatigue
80 girations
≥ 130.10-6

69
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES
► Exemple de CCTP:

70
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XII: LES MATERIAUX D’ASSISES
► Exemple de CCTP (suite):

! C.C.T.P.
>
C.C.T.G.

71
U.P.S. M2 UE1 2011/2012 72
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Qualités requises → Situés en Surface
→ Confort (sonore, visuel)
→ Adhérence (rugosité)
→ Ne rentre pas en compte dans le calcul de la structure de la chaussée
→ ASPECT

► 3 familles: → Couches épaisses (5 à 10cm)


⇒ BBSG : Béton Bitumineux Semi Grenu
⇒ BBME : Béton Bitumineux à Module Elevé

Remarque: Couche de Liaison = Transition entre la couche de Base et une


couche de roulement mince.

→ Couches mince (1,5 à 4cm)

⇒ BBTM : Béton Bitumineux Très Mince


⇒ BBUM : Béton Bitumineux Ultra Mince
⇒ BBDr : Béton Bitumineux Drainant

→ Enduits
⇒ Enduits Superficiels : Monocouche, Bicouche
⇒ ECF : Enrobés coulés à Froid

73
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
1) Les BBSG:

► Historiques: → 1ier enrobé utilisé


→ Introduits en France depuis les E.U. à la fin de la 2ième guerre mondiale

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/10 et 0/14 (pas de normes sur la composition)


→ Composition classique: -Courbe continue
- 7,5% de fines
- 29 à 30% de passant à 2mm
- 45 à 48% de passant à 6,3mm

→ Dosage en Bitume: Bitumes modifiés


- 5,0 à 5,3% pours le BBSG 0/14
- 5,2 à 5,5% pours le BBSG 0/10

→ Epaisseur de mise en œuvre: -8 à 10 cm moyen et mini 6cm pour le BBSG 0/14


- 6 à 8 cm moyen et mini 4cm pour la BBSG 0/10

► 3 Classes: → déterminés en fonction de la qualité d’orniérage


→ BBSG classe 1 Bitume 35/50 TL0/10 ≥ 5,2 TL0/14 ≥ 5,0 Orniérage ≤ 10% E ≥ 5500MPA ε6 ≥ 100.10-6
→ BBSG classe 2 Bitume 35/50 TL0/10 ≥ 5,2 TL0/14 ≥ 5,0 Orniérage ≤ 7,5% E ≥ 7000MPA ε6 ≥ 100.10-6
→ BBSG classe 3 Bitume 35/50 TL0/10 ≥ 5,2 TL0/14 ≥ 5,0 Orniérage ≤ 5% E ≥ 7000MPA ε6 ≥ 100.10-6

74
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 1) Les BBSG:

► Granulats pour BBSG

% de vide DURIEZ ≤7,5%


7,5% d’ornière après
≤5% pour
► Performances à obtenir 60 APPROCHE EMPIRIQUE
aprèsBBSG r/R ≥ 70% 30 000 cycles
girations

Teneur en
Liant ≥ 5,2%

75
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 1) Les BBSG:

► Performances à obtenir pour BBSG APPROCHE FONDAMENTALE

Teneur en 5% ≤ vide ≤10% DURIEZ ≤7,5% d’ornière après Module Traction Déformation en
Liant ≥ 4,2% après 60 girations r/R ≥ 70% 30 000 cycles ≥ 7000 Mpa à 0,02s fatigue
≥ 100.10-6

76
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
2) Les BBME:

► Historiques: → Apparus dans les années 80 pour concurrencer les BBSG


→ Bitume 35/50 remplacer par bitume dur 20/30
⇒ ↑ du module de rigidité
→ Retour d’expérience:
- Point Fort: réduction des épaisseurs de mise en œuvre ⇒ €
- Points Faibles: Difficulté de mise en œuvre ⇒ mauvaise qualité du support

⇒ Non utilisé en couche de Roulement → couche de liaison

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/10 et 0/14 (pas de normes sur la composition)


→ Composition classique: -Courbe continue
- 7,5% de fines
- 29 à 30% de passant à 2mm
- 45 à 48% de passant à 6,3mm
→ Dosage en Bitume: Bitumes dur 20/30
- 5,0 à 5,3% pours le BBSG 0/14
- 5,2 à 5,5% pours le BBSG 0/10
→ Epaisseur de mise en œuvre: -8 à 10 cm moyen et mini 6cm pour le BBME 0/14
- 6 à 8 cm moyen et mini 4cm pour la BBME 0/10

► 3 Classes: → déterminés en fonction de la qualité d’orniérage


→ BBME classe 1 Bitume 20/30 Orniérage ≤ 10% E ≥ 9000MPA ε6 ≥ 100.10-6
→ BBME classe 2 Bitume 20/30 Orniérage ≤ 7,5% E ≥ 11000MPA ε6 ≥ 100.10-6
→ BBME classe 3 Bitume 20/30 Orniérage ≤ 5% E ≥ 11000MPA ε6 ≥ 100.10-6
77
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 2) Les BBME:

► Granulats pour BBME

► Performances à obtenir pour BBME APPROCHE EMPIRIQUE

APPROCHE FONDAMENTALE SYSTEMATIQUE

78
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 2) Les BBME:

► Performances à obtenir pour BBME APPROCHE FONDAMENTALE

Teneur en 5% ≤ vide ≤10% DURIEZ ≤7,5% d’ornière après Module Traction Déformation en
Liant après 60 girations r/R ≥ 80% 30 000 cycles ≥ 11 000 Mpa à 0,02s fatigue
≥ 100.10-6

79
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
1) Les BBSG
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 2) Les BBME:
3) Les BBM:

► Historiques: → Couche de roulement classique des trafics faibles à moyens


→ Rugosité correcte
→ Bonne maniabilité ⇒ Belle finition
→ Coût + 20% (+ riche en bitume)

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/10 essentiellement (et 0/14)

→ Composition: courbe discontinue


- BBM0/10 Faible discontinuité 2/4 ou 4/6
- (BBM0/14 Forte discontinuité 2/10)
-35% de 0/2F
- 32% de 2/6
- 37% de 6/10
→ Dosage en Bitume: 5,6 % de Bitumes 35/50

→ Epaisseur de mise en œuvre: -4 cm

► 3 Classes: Fonction de l’ossature granulaire

→ BBM classe 1
→ BBM classe 2
→ BBM classe 3
80
1) Les BBSG U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 2) Les BBME
3) Les BBM
4) Les BBTM:
► Historiques: → Début en France en 1985 ⇐ utilise les progrès des bitumes modifiés
→ Remarquable pour la Rugosité, l’uni et la durabilité (7 à 12ans)
→ Bon Rapport Qualité/prix (Trompeur)
→ 50% du linéaire des Autoroutes
→ Facile à mettre en Œuvre ⇒ chantiers de courtes durées
→ A la mode BBTM 0/6: bel aspect fermé (billard)
bonne rugosité ⇒ SECURITE ROUTIERE
performance acoustique ⇒ CONFORT
→ Depuis 5 ans, de + en + de problème: orniérage, fluage et départ de matériaux (nid de poule)
⇐ baisse de la viscosité des Bitumes
→ ! Problèmes d’arrachement par ripage ⇐ parking, faibles rayons de courbures
→ ! Viabilité hivernale pour les BBTM2 ⇒ Abandon en Bretagne, Nord, Est

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/10 0/6


→ Composition: Forte discontinuité -23 à 27% de 0/2F
- 77 à 73% de 6/10 ou 4/6
- 2 à 5% de fines d’apport
→ Dosage en Bitume: ≥ 5%, en général 5,6 %
Pour compenser la discontinuité ⇒ bitume modifiés
→ Epaisseur de mise en œuvre: 2,5 cm

► 2 Classes: Fonction de l’ossature granulaire (plus « ouverts »)

→ BBTM classe 1
→ BBTM classe 2

81
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Granulats pour BBTM: granulats durs

10% ≤ vide ≤17%


17% DURIEZ ≤15%
15% d’ornière après
► Performances à obtenir pour BBTM APPROCHE EMPIRIQUE
après 25 girations r/R ≥ 75% 3 000 cycles

Teneur en
Liant ≥ 5%

► Performances à obtenir pour BBTM APPROCHE FONDAMENTALE


⇐ Ne rentre pas en compte dans le calcul de la structure de chaussée 82
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
5) Les BBDr:
► Historiques: → Début en France en 1990 ⇐ utilise les progrès des bitumes modifiés
→ Remarquable pour la circulation sous la pluie
→ A la mode dans les années 1990-2000
→ Enrobé particulier: teneur en vide 20-25%
perméable à l’eau de pluie ⇒ SECURITE ROUTIERE
performance acoustique ⇒ GRAND CONFORT (73dba contre 76dba BB)
→ ! Viabilité hivernale pour les BBdr: présence de verglas ⇒ Accidents ⇒ Abandon dans le Nord
→ ! 4 fois + cher en entretien: salage hivernal
→ ! Durée de vie faible ≈ 6ans

► Caractéristiques: → Granulométrie 0/10 et 0/6


→ Composition: Très Forte discontinuité -10 à 12% de 0/2F
- 81 à 83% de 6/10 ou 4/6
- 2 de fines d’apport
→ Dosage en Bitume: ≥ 5%, en général 5,2 %
Pour compenser la discontinuité ⇒ bitume modifiés
→ Epaisseur de mise en œuvre: 4 cm

► 2 Classes: Fonction de l’ossature granulaire (% de vides)

→ BBTM classe 1
→ BBTM classe 2

83
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Granulats pour BBDr: granulats durs

18% ≤ vide ≤25%


25% DURIEZ ≤15%
15% d’ornière après
► Performances à obtenir pour BBDr APPROCHE EMPIRIQUE
après 25 girations r/R ≥ 75% 3 000 cycles

Teneur en
Liant ≥ 5%

► Performances à obtenir pour BBDr APPROCHE FONDAMENTALE


⇐ Ne rentre pas en compte dans le calcul de la structure de chaussée 84
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
6) Divers Enrobés: 5) Les BBDr

► BBUM: Béton Bitumineux Ultra Mince


→ Caractéristiques identiques au BBTM
→ Epaisseur de mise en œuvre = 1,5 cm
→ Nécessité d’un support parfait

► BBA: Béton Bitumineux Aéronautique

→ Comparable au BBSG0/14

► BBR: Béton Bitumineux de Reprofilage


→ Epaisseur de mise en œuvre variable
→ Comparable au BB0/10 ou BB0/6
→ Formule riche et ossature continue

► Enrobés Percolés
→ Enrobés drainants + remplissage des vides par de la résine ⇐ concurrent du Béton
→ Enrobés Anti-Kérozène
→ Béquillage des camions, stockage
► Asphaltes
→ Enrobés fermés: 20% bitume + 80% de fine calcaire
→ Remplace l’asphalte naturel
→ Sur trottoir, étanchéité d’ouvrage, épaisseur de mise en œuvre ≈ 1cm 85
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT


► Mise en Œuvre des BB:
→ Couche d’accrochage:
- Emulsion de Bitume
- Dosage résiduel minimum= 250 g/m2 (à adapter en fonction du support)
→ Mise en Oeuvre:
- Matériel= Finisseur UNIQUEMENT
- Guidage sur référence mobile (poutre), référence fixe (fil, lazer) ou vis calée
- Température de répandage > 140 °C
- Epaisseur de mise en œuvre: très variables en fonction du type de BB

→ Compactage:
- Matériel= + 1 compacteur vibrant
M/L compris entre 30 et 40 kg/cm
amplitude de vibration FAIBLE A MOYENNE
fréquence moyenne à faible
(+ 1 compacteur à pneu > P1 ( charge par roue = 3Tonnes) si épaisseur > 4cm)
- Nombres de passes de l’atelier de compactage= Variable selon l’épaisseur
4 à 6 passes de vibrants 86
(8 à 10 passes de compacteur à pneu)
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT


► Mise en Œuvre des BB: ! COUCHE DE SURFACE
→ Conseils pratiques: surtout pour les faibles épaisseurs
- Adapter les capacités de fabrication, transport et mise en oeuvre
Temps de mise en œuvre au Finisseur PLUS LONG
Risque de « camions en attente »
⇒ baisse de température des enrobés dans les camions
⇒ mauvaise état de surface

- Adapter l’atelier de compactage à la vitesse d’avancement :

Moins d’énergie de compactage mais plus de surface


⇒ risque de retard de l’atelier de compactage
Rq: ne pas oublier le plein des cylindres (eau)

- Attention aux intempéries: PLUIE, FROID, VENT


Baisse rapide des températures de l’enrobé=
⇒ baisse de la maniabilité de l’enrobé
⇒ mauvaises état de surface

- Attention à la ségrégation dans toute la chaine:


⇒ mauvaises état de surface

87
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Exemple de CCTP:

88
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Exemple de CCTP (suite):

89
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Catalogue Poste:

90
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Etiquette CE: BBSG 0/10 Cl3

91
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT U.P.S. M2 UE1 2011/2012

► Fiche de Synthèse: BBSG 0/10 Cl3

Recomposition
granulaire

Courbe
Granulo

Essai Traction
directe Essai PCG Essai
Essai Duriez
Orniéreur

Essai Module
Essai Fatigue
Complexe

ETUDE
NIVEAU
2
92
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
6) Les Enduits superficiels: 5) Les BBDr

► Définition: → Couche de roulement de faible épaisseur


→ Constituée de couches superposées d’un liant hydrocarboné et de gravillons
⇒ Superposition ≠ Enrobage
⇒ Pas de fabrication en centrale, uniquement application sur chantier
→ E.S.U.: Enduit Superficiel d’Usure

► Historique: - Développement de l’enduit de Houille dès 1900 pour lutter contre la poussière des voitures
- 1920 apparition des émulsions de Bitume anioniques
- 1951 mise au point des émulsions de Bitume cationiques

► Qualités et inconvénients d’un ESU:


→ TECHNIQUES:
- IMPERMEABILSATION: Très utilisé pour les chaussées déformée
utilisé pour les réparations de chaussées fissurées
- RUGOSITE Bonne drainabilité des eaux de surface = adhérence = recul des seuils d’aquaplaning
⇒ ESU sur autoroute sur les zone accidentogènes de changement de dévers
Faible CONFORT de roulage: bruit
- METEO: Chantiers interdits en hivers
Chantiers interdits avec la pluie
→ SECURITE: Forte dangerosité des chantiers: rejet des granulats
→ FINANCIER: Très compétitif par rapport aux enrobés 93
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
5) Les BBDr

► Choix des granulats: - Concassés et fins: 2/4CL, 2/6CL, 6/10CL et 10/14CL


- LAVES: Bon collage du bitume résiduel
- Durs: ESU est une couche de surface
- PAS TROP CHERS: ESU doit être compétitif fac aux enrobés

► Choix de l’émulsion:

→ Emulsion: 69% généralement


visqueuse
à rupture rapide
! À l’adhésivité vis-à-vis des granulats du chantier

→ Liant de Base: Bitume pur 160/200


Bitume légèrement fluxé au début ou en fin de saison
Bitume modifié agressivité du trafic
conditions climatiques (écart de température)

► Structure: 4 formulations différentes


Choisies en fonction du type de trafic et de l’état du support

94
1) Les BBSG
2) Les BBME 6) Les Enduits superficiels: U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
5) Les BBDr

► Tableau récapitulatif des Formulations:

Structure la plus polyvalente et la


plus utilisée

Granulat 4/6 ou 6/10

Adaptés aux trafics intenses,


rapides et lourds
Nécessite un bon support dur

Granulat 6/10 puis 2/4


ou 10/14 puis 4/6

Trafics important avec support


hétérogènes (GNT ou enrobé abimé)

Granulat 6/10 puis 2/4


ou 10/14 puis 4/6

MONOCOUCHE PREGRAVILLONNE
support hétérogènes
(GNT ségrégée)

Granulat 6/10 puis 2/4


ou 10/14 puis 4/6 95
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
5) Les BBDr

► Dosage:

96
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM 6) Les Enduits superficiels:
4) Les BBTM
5) Les BBDr

► Correctifs des dosages en liant:


Trafic ⇒ Dosage

Soleil ⇒ Dosage

monte ⇒ Dosage

support rugueux
⇒ Dosage

Dosage à l’Automne

granularité ⇒ Dosage
plats ⇒ Dosage

Soleil ⇒ Dosage

altitude ⇒ Dosage

97
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Mise en Œuvre des E.S.U. :

→ Mise en Oeuvre:
- Matériel= Répandeuse (Marche AVANT)

Stock utile d’émulsion: 12 000L, 10 000L ou 8 000L


Température de répandage > 60 °C
Camion gravillonneur (Marche ARRIERE)
Camion 15T (13T de CU) ou 10T (9T de C.U.)
→ Compactage: Assure sans les écraser la mise en place des granulats
- Matériel= + 1 compacteur à pneu > P1 ( charge par roue = 3Tonnes)
PAS DE COMPACTEUR A CYLINDRE
- Nombres de passes de l’atelier de compactage= 3 à 5 passes
3 km/h puis 10 km/h

Rq: l’ouverture à la circulation apporte un complément de compactage

→ REJET des gravillons: Dosage des gravillons en excédent


Création de cordons de granulats au bord et dans l’axe des voies: à enlever
DANGER POUR LE TRAFIC

98
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT

99
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Mise en Œuvre des E.S.U. :

→ Mise en Oeuvre:
- Matériel= Gravillonneur automoteur:
Homogénéité du gravillonnage

Birépandeur (Point-à-temps):
Répandeur + gravillonneur en une seule machine
Compactage intégré (insuffisant)
Avantages: Répandage simultané de l’émulsion et du granulat= meilleure adhésivité
ECONOMIQUE
Moderne: dispositifs informatiques de contrôle et d’asservissement
Utile pour les réparation de chaussée: point-à-temps (PATA)
Inconvénients: Stock d’émulsion faible
Stock de granulat Très faible
Surcharge à l’essieu arrière

100
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 6) Les Enduits superficiels:

► Mise en Œuvre des E.S.U. :

101
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
5) Les BBDr
► Enchainement de l’atelier de mise en œuvre:

102
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Enchainement de l’atelier de mise en œuvre:

103
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT

► Défauts , causes et remèdes:

→ Dégradations au jeune âge:

- Plumage généralisé: départ généralisés des granulats, rejet immédiat


⇐ Dosage en liant trop faible
⇐ Humidité ou froid à la mise en oeuvre
⇐ Ecoulement en rive = émulsion trop fluide
⇐ Gravillonnage trop tardif, rupture de l’émulsion trop rapide
⇐ Compactage insuffisant
⇐ Ouverture à la circulation trop rapide
⇐ Liant inadapté
Plumage localisé: départ de granulats de façon hétérogène
⇐ gravillons sales
⇐ sous-dosage du liant ⇐ Support déformé
⇐ Support ouvert
⇐ Compactage hétérogène
Peignage: départ des granulats suivant des sillons
Pelade: Arrachements par plaques ⇐ Support sale
⇐ sûr-dosage → ressuage → collage au pneu de circulation

104
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT

► Défauts , causes et remèdes:

→ Dégradations dans le temps:


- Plumage généralisé aux premiers froids:
⇐ Dosage en liant trop faible
⇐ Bitume de base trop fragile à basse température
⇐ Gravillonnage tardif= mouillage incomplet des granulats
⇐ Gravillonnage excessif= mosaïque de granulats non formée
- Rejet d’été: aux fortes chaleurs
⇐ Chute de cohésion du liant trop susceptible à la température
- Ressuage d’été= Apparition de taches de bitume
+ Ressuage par remontée de liant=
⇐ Sur dosage en liant
⇐ Sous-dosage en granulats
⇐ Liant trop mou
⇐ Hétérogénéité des granulats (angularité)
⇐ Sur dosage du support
+ Ressuage consécutif à un rejet des granulats
+ Ressuage par enfoncement des granulats dans le support:
⇐ Zones de passage des roues des PL
⇐ Structure de chaussée mal adaptée
⇐ Granularité trop faible

- Pelade= ⇐ Arrachement par les pneus suite à ressuage d’été

105
1) Les BBSG
2) Les BBME U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT 3) Les BBM
4) Les BBTM
7) Les Enrobés coulés à froid: 5) Les BBDr
6) Les ESU
► Définition: → Coulis= mélange d’émulsion de Bitume, de granulats minéraux, d’eau, d’additifs et de fibres.

► Historique: - 1928 an Allemagne: création du produit SCHLAMM


- 1963 importation des Etats-Unis en France d’un coulis d’étanchéité à base de sable 0/3 ou 0/5 (Abandonné)
- 1978 importation de l’Allemagne des ECF
- 1990 début du développement industriel
► Domaine d’application: - Couche de roulement en entretien ou travaux neufs sur V.U., RD, RN, Autoroute
- Utilisés de plus en plus en revêtement colorés
- Utilisation en couche d’accrochage, et colmatage des BB drainants
- Traitement des zones accidentogènes (zones d’aquaplaning)
- Utilisation croissante
► Qualités d’un E.C.F.:
→ Sécurité et nuisance sonores: Peu de rejet, pas de ressuage, peu bruyant
→ Durée de vie: Excellente résistance au P.L.
Adhérence conservée dans le temps
→ Esthétique: Colorations possibles
Superbe aspect visuel
→ Travaux préparatoires simplifiés: Pas de mise à la côte des tampons
Pas d’engravure
Pas de couche d’accrochage
→ Faible nuisance: Durée d’intervention limitée, remise en circulation limitée
→ Fort rendement: 4 000 à 8 000 m2/j avec machine à chargement discontinue
Jusqu’à 25 000 m2/j avec machine à chargement continue
→ Tarif intéressant en comparaison avec un enrobé
► Limites d’un E.C.F.:
→ Inefficaces contre les remontées de fissures
→ Nécessite un support parfait: ne reprofile pas
→ sensible à la météo: >7°C par temps sec, >10°C par temps humide, ! au GEL
→ Tarif cher en comparaison avec un enduits 106
7) Les Enrobés coulés à froid: U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Composants:
→ Granulats: Roches très dures classe A (matériaux rare et cher)
0/4CL, 0/6CL, ou 0/4CL + 6/10CL (ECF discontinus)
Mélange reconstitué en carrière
→ Emulsion: Emulsion cationique au bitume pur ou modifié
Teneur en Bitume= 60 à 65%
Dosage en bitume résiduel= 5,5 à 8,5%
→ Eau: fonction de pré-mouillage des granulats
Comporte généralement un tensio-actif: Rendre l’enrobage plus facile
Amélioration de l’adhésivité liant/granulat

→ Additif: Régulateur de rupture + dope

→ Fibres: Fibres organiques de synthèse


Dosage à 0,1 à 0,2% (/ granulats)
Fibres fines et « longues » (4 à 6mm) ⇒ millions de fibres par m2
Apport des fibres= Évitent la ségrégation et les coulures
Autorisent les formulations discontinues
Apporte une meilleure adhérence et durabilité

► Dosages:

107
7) Les Enrobés coulés à froid: U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIII: LES COUCHES DE ROULEMENT
► Fabrication et mise en oeuvre: Machines spécifiques pour la fabrication et mise en oeuvre
→ Machine à chargement discontinue:

→ Machine à chargement frontal:

108
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
6) Les Enduits superficiels:
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES
► Contrôle des enrobés:
→ Planches d’essais: - Définir l’atelier de mise en œuvre et ses modalités d’utilisation en fonction du résultat à atteindre.
- Responsabilité de l’entreprise.
→ Epreuve de convenance: - Sert à la vérification par le maître d’œuvre que l’atelier de mise en œuvre proposé par
l’entreprise permet d’atteindre les objectifs contractuels.
→ Contrôle de mise en oeuvre:

Gammadensimètre

APL

P.M.T. (HSv)

109
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES
Gammadensimètre à diffusion Pas de Norme → Contrôler la dispersion de la MVR d’un enrobé

► Principe: Mesurer la transmission d’une source « radioactive » à travers un enrobé pour estimer après
étalonnage la MVRe et la compacité.

► Type d’essai:
1) Mesure manuelle en discontinue: TROXLER 2) Prise de mesure en automatique

Perforation de l’enrobé sur 7cm

MVRe et C

Rq: essai à associer à un carottage et une mesure de MVR en laboratoire

110
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES
Analyseur de Profil en Long Norme NF EN 98218-3 → Caractériser les défauts d’UNI LONGITUDINAL

► Principe: Traction à vitesse constante d’une remorque qui enregistrement des dénivellations du profil en
long d’une route traduites par les oscillations d’un bras par rapport à une référence pseudo
horizontale fournie par un pendule inertiel.

► Méthode d’essai:
1) Traction de la remorque à vitesse constante 2) Prise de mesure en automatique

VCAPL 25 et CPAL 72

► Spécifications: - Fonction des CCTP

Rq: importance financière du CAPL dans les marchés autoroutiers 111


U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES
Profondeur Moyenne de la Texture Norme NF EN 13036-1 → Mesurer la macro-texture de surface d’un enrobé.
(Hauteur au sable vraie)

► Principe: Mesurer la hauteur moyenne de la texture d’une surface par emplissage du volume des vides à
l’aide d’un volume fixé de billes de verre spécifié, que l’on étale sous forme de cercle. Mesurer
le diamètre de la tache.

► Méthode d’essai:
1) Vider un échantillon de sable 2) Etaler avec un tampon nornalisé

V = 25 cm3 de billes Mesure du diamètre moyen de la tache D

Rq: ! Chaussée sèche et propre


PMT = 4 V / D (mm)

► Spécifications: Entre 0,3 et 3mm


Fonction des CCTP

Rq: essai simple et rapide. 112


U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES
► Exemple de CCTP:

113
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES ► Exemple de CCTP:

114
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES ► Exemple de CCTP:

115
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES ► Exemple de CCTP:

116
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIV: CONTRÔLE DES ENROBES ► Exemple de CCTP:

117
U.P.S. M2 UE1 2011/2012 118
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES
► RAPPEL= FONCTIONNEMENT D’UNE CHAUSSEE

Chaussée =interface entre le sol supportet la contrainte du pneu σ (13T) + NE (trafic)

εt
εz
Sol Support εr
εadm σr σadm
(terrassement)

► Données de Base=

→ Les performances mécaniques du sol support = contraintes maxi admissibles σadm


déformation maxi admissibles εadm (réversible)

→ Les chaussées = toujours formées de matériaux granulaires ⇒Cône de distribution de charge idéalisé
(angle de frottement interne)
⇒ Déformation interne des matériaux εz , εt
⇒Contrainte Résiduelle σr
⇒Déformation Résiduelle εr

119
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES
► RAPPEL= FONCTIONNEMENT D’UNE CHAUSSEE

σ
Chaussée =interface entre le sol support et la contrainte du pneu
(13T) + NE (trafic)
Modèle de Burmister (1943)
Calcul élastique Linéaire (flexion)
σtt
εt
► Dimensionner une Chaussée= Trouver le meilleur compromis entre εz
Sol Support εr
εadm σr σadm
TERRASSEMENT (terrassement)

Présence d’Argile
► Données de Base=
Traitement du sol
Insensibiliser à l’eau CHAUX Améliorer la contrainte maxi du sol support
Durcir CIMENT Sol : εr < εadm
Augmenter le cône de distribution
σtt < σ(adm,mat)
Améliorer l’angle de frottement interne
Géométrique: matériaux :
o hauteur de chaussée Ajout d’un liant (εεz, εt) < ε(adm,mat)
(limité par la mise en œuvre)
Bitume ou Ciment
Chaussée semi-rigide
► Paramètres complémentaires= → Fatigue (attrition), durée de vie
→ Imperméabilité
→ Traficabilité → Comportement au Gel/Dégel
120
→ Surface= Glissance, bruit, confort → Limites de Mise en Œuvre (Epaisseurs)
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES
1 Caractéristique du réseau Français = Grande diversité de Structures de Chaussées (6 groupes)

► Chaussées Souples (moins chère)


→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse mince (≤12cm, enduit pour faible trafic)
→ Assise= une ou plusieurs couches de matériaux granulaires non traités (G.N.T.) (20 à 50cm)
→ épaisseur globale entre 30 et 60cm

→ mode de fonctionnement

- Couche de roulement=
Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Effort en traction par flexion

σ (13T) + NE (trafic)
- Assise= Faible angle du cône de distribution des charges
Contrainte verticale en fond de couche
εt σi
Déformation résiduelle en fond de couche

εr
σr ! Forte Sensibilité à l’eau
Fatigue par attrition des granulats

121
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CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES

► Chaussées Bitumineuses Epaisses:


→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse
→ Assise= matériaux traités aux liants hydrocarbonés (Base + Fondation) (ép entre 12 et 40cm)
→ épaisseur totale > 12cm

→ mode de fonctionnement

- Couche de roulement=
Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒

σ (13T) + NE (trafic)
PAS d’Effort en traction en fond de couche de roulement

- Assise= Fort angle du cône de distribution des charges


Forte Réduction de la Contrainte verticale en fond de couche
Effort en traction par flexion
σi Faible Déformation résiduelle en fond de couche

εt
εr
σr ! Importance du Collage entre les couches
Travail en flexion sur toute l’épaisseur
Sinon Risque de rupture par fatigue en flexion de chaque
couche

122
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CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES

► Chaussées à assise traitée aux Liants Hydrauliques = « semi-rigide »:


→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse (6 à14cm)
→ Assise= matériaux traités aux liants hydrauliques (Base +Fondation) (ép entre 20 et 50cm)
→ épaisseur globale entre 25cm et 60cm

→ mode de fonctionnement - Couche de roulement=


Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
PAS d’Effort en traction en fond de couche de roulement

σ (13T) + NE (trafic) - Assise= TRES Fort angle du cône de distribution des charges(rigidité béton)
Forte épaisseur de la couche
⇒ Forte Réduction de la Contrainte verticale en fond de couche
Effort en traction par flexion
σi Faible Déformation résiduelle en fond de couche

εt ! Importance du Collage entre les couches


Travail en flexion sur toute l’épaisseur
Sinon Risque de rupture par fatigue en flexion de chaque
σr couche
εr

! Retrait de prise et retrait thermique important


⇒ Fissuration transversale:
- Remonte rapidement au travers CR (1 cm/an)
123
- Espace régulier (entre 5 et 15m)
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CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES
► Chaussées à structure Mixte
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse
→ Assise= Couche de BASE = matériaux bitumineux (ép entre 12 et 20cm)
Couche de Fondation = matériaux traités aux liants hydrauliques
(ép entre 20 et 40cm)
⇐ Rapport de l’épaisseur du matériaux bitumineux à l’épaisseur totale de chaussée = k1/2
→ épaisseur globale entre 32cm et 60cm
→ mode de fonctionnement - Couche de roulement Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
- Couche de Base Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
- Couche de Fondation Effort en traction par flexion en fond de couche
Faible Déformation résiduelle en fond de couche

σ (13T) + NE (trafic)
! Rôle de la CdB en matériaux bitumineux:
Ralentir la remontée des fissures transversales de la CDF
Atténuer les gradients thermiques journaliers

σi

σj

εt
σr
εr
! Dilatation thermiques différents entre les matériaux bitumineux
et hydrauliques
⇒ Rupture du collage entre CdF et CdB à moyen terme
⇒ Chaque couche travaille en flexion
⇒ Réduction de la durée de vie de ma chaussée 124
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CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES
► Chaussées à structure Inverse: Anti remontée de Fissure
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse
→ Assise= Couche de BASE = matériaux bitumineux (ép entre 10 et 20cm)
Couche Intermédiaire en grave non Traitée (ép ≅12cm)
Couche de Fondation = matériaux traités aux liants hydrauliques
(ép entre 20 et 40cm)
→ épaisseur globale entre 60cm et 80cm

→ mode de fonctionnement - Couche de roulement Réduction de la contrainte verticale


- Couche de Base Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
Effort en traction par flexion en fond de couche

σ (13T) + NE
- Couche de GNT =
(trafic)
Réduction de la contrainte verticale
Ralentir la remontée des fissures transversales de la CdF

σi
εt - Couche de Fondation Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
σj Effort en traction par flexion en fond de couche

σj TRES Faible Déformation résiduelle en fond de couche

εt
σr
! Effort en traction MAXI en fond de couche bitumineuse

εr
125
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CHAP XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES

► Chaussées en Béton de Ciment

- Dalles non goujonnées avec fondation


→ Béton de ciment (20 à 28cm)
→ Béton maigre (12 à 18cm) ou matériaux traités au liants hydrauliques (15 à 20cm)

- Dalles goujonnées avec fondation


→ Béton de ciment (20 à 28cm)
→ Béton maigre (14 à 22cm)

- Dalles sans fondation


→ Béton de ciment (28 à 39cm)
→ Couche drainante (matériaux granulaires ou géotextile)

- Béton armé continu


→ Béton de ciment (16 à 24cm)
→ Béton maigre (12 à 14cm)

126
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► METHODE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE CHAUSSEE COUCHE DE ROULEMENT
CALCULEE Géométrie de la chaussée COUCHE DE BASE

MESURE Trafic N.E. (T0,T1,….) COUCHE DE FONDATION


CHOISIE Durée de vie de la Chaussée En général = 15 ans
PAS D’ENTRETIEN STRUCTUREL COUCHE DE FORME
CONSTATEE Portance de la Plateforme support de Chaussée P.F. (PF1,PF2,….)

CONSTATEE Climat
CHOISIS € Matériaux: liant, granulats TERRASSEMENTS

ALIZE 3

► Logiciel ALIZE:→ Créateurs=

→ Méthode Rationnelle de dimensionnement mécanique des structures (hypothèses encadrées)

→ Calcul élastique= MODELE DE BURMINSTER (1943)


- Structure de calcul: Multi-couche élastique linéaire
Interfaces collées ou glissantes
Couches infinies en plan (pas de bord, pas de coin)
- Charges de calcul: disques avec une pression uniforme
- Résultats de calcul: champs de contraintes σ et de déformations ε

→ Logigramme= 127
► Logigramme Logiciel ALIZE Définition du Traffic HydrocarbonésU.P.S. M2 UE1 2011/2012
Traités au liants Hydrauliques
Choix des matériaux constitutifs → 5 Familles proposées: Bétons
Non traités
Sols
Flexible
Choix du Type de Structure
Bitumineuse épaisse
→ 6 Structures proposées: Semi-rigide
Rigide
Calcul des Valeurs Admissibles
Mixte
= f(Trafic)
Inverse

Choix de l’épaisseur Initiale


des Couches

Calcul des Sollicitations Maximales


dans chaque couche

Test
Sol Max < Val adm

Test Positif pour au tous Test Négatif pour au moins


les Matériaux un Matériau

Validation selon les Critères Métiers Changement d’Epaisseur


Optimisation (manuel ou incrémentation automatique)

Structure recevable Structure non recevable


Optimisation Acceptable Non optimisée

Vérification Gel 128


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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Valeurs admissibles: εt,adm
Fonction du:

- Comportement à la fatigue ε6 pour les matériaux bitumineux


- Trafic: NE = Nombre d’essieux équivalents
- Module du matériaux E (t°C)
- Coefficient Kc de calage du modèle
- Coefficient Kr du risque de rupture
- Coefficient Ks de portance du sol
- Coefficient Kd de discontinuité

Pour les matériaux bitumineux:


NE b E (10 °C)
- εt,adm = ε6 x x x Kc x Kr x Ks
10 6 E (15°C)

Pour les matériaux traités aux liants hydrauliques:


NE b
- σt,adm = σ6 x x Kc x Kd x Kr x Ks
10 6

Pour les sols et couches granulaires:

- εz,adm = 12 000 x (NE )-0,222

129
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Coefficients de Calage:

Kc = - Coefficient de calage pour ajuster les résultats du modèle de calcul au comportement observé de chaussée
de même type Matériau Kc
- Fonction du type de matériaux= GB 1,30
BB 1,10
EME 1,00
G.C. 1,40
autres MTLH 1,50
Ks = - Coefficient minorateur pour tenir compte de l’effet d’hétérogénéité locales de portance du support.

- Fonction de la portance du sol= Module E<50 Mpa 50 Mpa<E<120MPa 120 Mpa<E


Ks 1/1,2 1/1,1 1

Kr = - Coefficient qui ajuste la valeur de déformation admissible au risque de calcul retenu


Kr = 10 -ubδ - δ dispersion sur les résultats des essais de fatigues
- b pente de la loi de fatigue du matériau
- u variable centrée associée au risque

Kd =- Coefficient de prise en compte de l’effet des discontinuités pour la couche de Base

Matériau Kd
Grave Traitée classe G5 1/1,25
Grave Traitée classe G4 1/1,25
Grave Traitée classe G3 1
Grave Traitée classe G2 1
Béton compacté 1/1,25 130
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► METHODE DE DIMENSIONNEMENT D’UNE CHAUSSEE

Durée de vie

131
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


- ∃ aide au dimensionnement :

⇒ CATALOGUE DES STRUCTURES (1998)


► 2 Organismes :

SETRA (Service d’Etude sur les Transports, les routes et leurs aménagements)=
Service Technique du Ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable

R.S.T. (Réseau du Service Technique de l’Equipement) =

► 2 jeux de fiches : VRS = 25 fiches VRS → Réseau Structurant: 30 ans – 5%


VRNS →Réseau Non Structurant : 20 ans – 2%
VNRS = 27 fiches

132
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES

⇒ Exemple de fiche du CALOGUE DES STRUCTURES (1998)

► Coupe transversale : ! La couche de Roulement n’est pas définie

► Structures précalculées :

► Abaques de vérification au gel :

! Possibilité de réaliser des comparatifs financiers de structures à binôme Trafic/plateforme équivalent.

133
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES

⇒ Exemple de fiche du CALOGUE DES STRUCTURES (1998)

► Coupe transversale : ! La couche de Roulement n’est pas définie

134
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES

⇒ Exemple de fiche du CALOGUE DES STRUCTURES (1998)

► Structures précalculées :

135
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


- ∃ un guide des structures « affiné » par région :

⇒ Guide Régional des Chaussées


► BUTS RECHERCHES :
Utiliser les Habitudes et expériences locales
Adapter les structures à la Géologie particulière de la région
Intégrer les Prix des granulats et des liants
Orienter la technique

► 8 structures retenues:

GNT sur GNT


G.E. sur GNT
G.B. sur GNT
G.B. sur G.B.
G.H. sur G.H.
GNT sur Sol fin traité en place
G.B.3 sur Sol fin traité en place
G.E. sur Sol fin traité en place

136
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Catalogue régional des structures: Exemple

Remarque:
◘ CR<4 → ESU, ECF, BBTM, BBM

◘ CR≥4→ BBM (E=5400Mpa)


◘ CR≥6 → BBSG (R=5400Mpa)

◘ CR≥8 → BBSG (R=5400Mpa)

◘ CR≥10 →BBSG (R=5400Mpa)

137
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Catalogue régional des structures: Exemple 2

138
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Catalogue régional des structures: Possibilité de comparer les structures à trafic et Portance de Plateforme équivalents:

- Exemple= Trafic = TC4

Plateforme= PF2

Structure n°1 Structure n°2 Structure n°3 Structure n°4 Structure n°5 Structure n°6 Structure n°7 Structure n°8

GNT G.B. G.E.


G.N.T. G.E. G.B. G.B. G.E.
sur sur sur
sur sur sur sur sur
Sol traité en place Sol traité en place Sol traité en place
G.N.T. G.N.T. G.N.T. G.B. G.E.
de classe2 de classe2 de classe2

Couche de Roulement ≥8 ≥6 ≥6 ≥6 ≥6 ≥6

Couche de Base Non admis 8 + 12 8 + 10 9 20 Non admis 11 12

Couche de Fondation 20 25 10 20 25 30

139
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel: Historique: - Hivers rigoureux 1962-63: Problèmes importants de dégradations des chaussées

140
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel:

Historique:
- Hivers rigoureux 1962-63: Problèmes importants de dégradations des chaussées
⇒ Mise au point d’un essai pour quantifier la gélivité des sols
⇒ Développement d’une méthode de prise en compte du gel en phase de conception de chaussées

Comportement de la chaussée au gel/dégel:

- Au gel (température ambiante durablement négative):

⇒ Pénétration du front de gel dans la chaussée


- Dans le corps de chaussée= en général non gélif
- Dans le sol support= + Si le sol est non gélif: pas de problèmes
+ Si le sol est gélif: * Gonflement par cryossucion
* Gélifraction des granulats

- Au Dégel (température ambiante durablement positive):


⇒ Pénétration du front de Dégel dans la chaussée

- Dans le sol support Gélif= * Chute de Portance


⇒ Barrière de Dégel

141
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel:
Définitions:
- Indice de gel atmosphérique Iatm:
Somme cumulée des températures moyennes journalières sous abri, calculée à partir du
premier jour pour lequel la température devient négative.
Valeur absolue (°C x j)

- Indice de gel de surface Is:


- Indice de gel transmis à la base de chaussée It:
- Quantité de gel Q:
Racine carrée de l’indice de gel= °C x J

Peut être calculée : dans l’air ambiant


En surface Qs
À la base de la structure de chaussée
À toute profondeur
142
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel:

Caractérisation d’un hiver:


- Hivers exceptionnel: Hiver pour lequel on a obtenu le plus fort indice de gel atmosphérique depuis 1951
Valeur 55/56 ou 62/63 selon la région

- Hivers rigoureux non exceptionnel:


Hiver décennal sur la même période d’observation

Rq: Hiver rigoureux non exceptionnel en France= Marignane 20


Bordeaux 40
Lille 85
Paris 100
Strasbourg 180
Hiver normal au Québec: Montréal 1000
Québec 1150

Vérification au gel: pour les structures reposant sur un matériau sensible au gel, on compare=

- l’indice de gel atmosphérique choisi comme référence Ir qui caractérise l’hiver contre lequel on
souhaite protéger la chaussée
- l’indice de gel atmosphérique que peut supporter la chaussée appelé indice de gel admissible Ia

⇒ Si Ia > Ir : vérification bonne, pas de dégâts au gel


⇒ Si Ia < Ir : modifier le support ou la structure

143
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CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel:

Choix de l’hivers de référence: Ir


- l’indice de gel atmosphérique choisi comme référence Ir = fonction de la politique du Maîte d’Ouvrage
- Exemple: pour Mulhouse= + Indice de gel de l’hiver exceptionnel= 415, hiver 62-63
+ Indice de gel de l’hiver rigoureux non exceptionnel= 156, hiver 86-87

Calcul de l’indice Admissible: Ia

- Calcul de la quantité de gel admissible en surface du sol= Qg


+ fonction de la nature du sol ESSAI DE GONFLEMENT AU GEL
- Calcul de la protection thermique apportée par les matériaux non gélifs de la couche de Forme= Qng
+ fonction de la nature de la couche de Forme

- Calcul de la quantité de gel admissible à la base de la chaussée= Q= Qg + Qng

- Calcul de l’Indice admissible Ia = + logiciel de calcul Alizé


+ ou Abaque pré-calculé par couple Tci/PFj= Indice IA=fct(Q, structure chaussée)

144
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel:

145
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

CHAP XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


► Vérification au Gel/Dégel:

Pose de barrière de dégel:


- Principe: limitation partielle ou totale du trafic poids lourds pour protéger la chaussée
- Quand: au dégel, lorsque la chaussée est fragilisée

Pose cryopédomètre: Vérification de la température de gel et de dégel


au cœur de la chaussée

146
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XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES


► Types de Dégradations des chaussés constatées:

→ Macrotexture de surface:
- Macrorugosité
- Dégradation de surface:
- Pelade
- Plumage
- Ressuage
- Départ de plaques

147
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES


► Types de Dégradations des chaussés constatées:

→ Bosses
- Profil en long: UNI
- Profil en Travers:
- Orniérage à faible rayon
- Orniérage à grand rayon

148
U.P.S. M2 UE1 2011/2012

XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES


► Types de Dégradations des chaussés constatées:

→ Bosses - Profil en Travers:


- Orniérage à faible rayon
- Orniérage à grand rayon
- Affaissement
- Affaissement en rive
- Affaissement de tranchée

- Fracturation 149
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XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES


► Types de Dégradations des chaussés constatées:

→ Etanchéité:
- Fissuration transversale
- Fissuration longitudinale
- Fissuration anarchique
- Faïençage
- 3 grades: - Microfissuration
- Macrofissuration
- Fracturation

150
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Chaussées Souples (moins chère)
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse mince (≤12cm, enduit pour faible trafic)
→ Assise= une ou plusieurs couches de matériaux granulaires non traités (G.N.T.) (20 à 50cm)
→ épaisseur globale entre 30 et 60cm
→ mode de fonctionnement - Couche de roulement=
Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Effort en traction par flexion
- Assise= Faible angle du cône de distribution des charges

σ (13T) + NE (trafic) Contrainte verticale en fond de couche


Déformation résiduelle en fond de couche
Mode de Dégradation
σi
εt → IMPORTANTS Efforts verticaux transmis au matériaux non traité
→ IMPORTANTS Efforts verticaux transmis au sol support

⇒ Apparition en surface de déformations permanentes

σr Orniérage à grand rayon, flashes et affaissements


εr → Accroissement des ornières avec le cumul du trafic
→ Fatigue en base de la couche de roulement par la répétition des efforts de traction-
flexion
Fissures longitudinale, faîençage ⇒ Apparition en surface de fissuration longitudinale puis faïençage à maille fine

→ Infiltration des eaux superficielles dans l’assise


Epaufrures aux lèvres des fissures avec départ des matériaux ⇒ Accélération des Dégradations

→ Augmentation de l’amplitude des déformation


Nids de poule ⇒ Apparition de nids de poule
151
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Chaussées Bitumineuses Epaisses:
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse
→ Assise= matériaux traités aux liants hydrocarbonés (Base + Fondation) (ép entre 12 et 40cm)
→ épaisseur totale > 12cm
→ mode de fonctionnement - Couche de roulement=
Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒

σ (13T) + NE (trafic)
PAS d’Effort en traction en fond de couche de roulement
- Assise= Fort angle du cône de distribution des charges
Forte Réduction de la Contrainte verticale en fond de couche
Effort en traction par flexion
σi Faible Déformation résiduelle en fond de couche
Mode de Dégradation: (hypothèse d’une chaussée correctement dimensionnée)

εt
Apparition des premières dégradations pour les couches de roulement
→ Températures élevées, trafic lourd, choix inadaptés de matériaux et de formulation
σr ⇒ Orniérage par fluage
εr → Efforts engendrées par le trafic ⇒ Arrachement de gravillons
→ Durcissement par Vieillissement du bitume en couche de roulement: oxydation,
gradients thermiques, lessivages des eaux superficielles (huiles, essences)
⇒ Fissuration anarchique
→ A long terme, efforts répétés de traction-flexion à la base de l’assise bitumineuse ⇒ dégradation par fatigue en fond de couche
⇒ Fissuration en fond de couche ⇒ Remontée de la Fissuration longitudinale en surface ⇒ Faïençage

→ Sans entretien ou réparation à long terme, infiltration de l’eau dans l’arase terrassement
⇒ Dégradation irréversible de la portance

Rq: dégradations aggravées dans les zones faibles: Portances affaiblies, décollements entre couches 152
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Chaussées à assise traitée aux Liants Hydrauliques = « semi-rigide »:
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse (6 à14cm)
→ Assise= matériaux traités aux liants hydrauliques (Base +Fondation) (ép entre 20 et 50cm)
→ épaisseur globale entre 25cm et 60cm
→ mode de fonctionnement - Couche de roulement= Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
PAS d’Effort en traction en fond de couche de roulement

σ
- Assise= TRES Fort angle du cône de distribution des charges(rigidité béton)
(13T) + NE (trafic) Forte épaisseur de la couche
⇒ Forte Réduction de la Contrainte verticale en fond de couche
Effort en traction par flexion
σi Faible Déformation résiduelle en fond de couche
Mode de Dégradation: (hypothèse d’une chaussée correctement dimensionnée)
→ Fissuration transversale de retraits de prise et thermique: espacement régulier 5 à 15m

εt → Remontée rapide de la Fissuration transversale au travers de la couche de roulement


⇒ Fissuration transversale en surface
σr → Pénétration des eaux de pluie dans la Fissuration transversale au travers de la couche de
εr roulement
→ Sous l’effet du trafic Lourd, phénomène de pompage (surpression-dépression) de l’eau
présente dans les fissures ⇒ Destruction des collages d’interface
→ Sans entretien (Pontage): risque de remontée de boue en surface ⇒ Faïençage & nids de Poule
→ Coefficients de dilatations thermiques différents entre les matériaux bitumineux et hydrauliques
⇒ Décollage de l’interface bitume/béton ⇒ Dégradation rapide de la couche bitumineuse par fatigue structurelle
→ Efforts répétés de traction à la base de l’assise hydraulique ⇒ Dégradation par fatigue en fond de couche
⇒ Fissuration longitudinale en fond de couche sous les bandes de roulement
⇒ Maillage des fissurations transversales et longitudinales ⇒ Ruine de la chaussée 153
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Chaussées à structure Mixte
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse
→ Assise= Couche de BASE = matériaux bitumineux (ép entre 12 et 20cm)
Couche de Fondation = matériaux traités aux liants hydrauliques (ép entre 20 et 40cm)
⇐ Rapport de l’épaisseur du matériaux bitumineux à l’épaisseur totale de chaussée = k1/2
→ épaisseur globale entre 32cm et 60cm

σ (13T) + NE (trafic) → mode de fonctionnement - Couche de roulement Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
- Couche de Base Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
- Couche de Fondation Effort en traction par flexion en fond de couche
σi Faible Déformation résiduelle en fond de couche
Mode de Dégradation: (hypothèse d’une chaussée correctement dimensionnée)
σj → Fissuration transversale de retraits de prise et thermique: espacement régulier 5 à 15m

εt
→ Remontée lente de la Fissuration transversale au travers de la couche de roulement
⇒ Fissuration transversale en surface
σr → Pénétration de l’eau dans la structure par les fissures
εr → Efforts répétés de traction à la base de l’assise hydraulique
⇒ Dégradation par fatigue en fond de couche
⇒ Fissuration longitudinale en fond de couche sous les bandes de roulement
⇒ Remontée lente de la fissuration longitudinale dans la structure
→ Coefficients de dilatations thermiques différents entre les matériaux bitumineux et hydrauliques
⇒ Décollage de l’interface CdB (bitume) / CdF (béton)
⇒ Chaque couche travaille en flexion
⇒ Dégradation rapide de la couche de Base bitumineuse par fatigue structurelle
⇒ Fissuration longitudinale de la couche bitumineuse
⇒ Réduction de la durée de vie de la chaussée 154
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Chaussées à structure Inverse: Anti remontée de Fissure
→ Couche de roulement= couverture Bitumineuse
→ Assise= Couche de BASE = matériaux bitumineux (ép entre 10 et 20cm)
Couche Intermédiaire en grave non Traitée (ép ≅12cm)
Couche de Fondation = matériaux traités aux liants hydrauliques (ép entre 20 et 40cm)

σ (13T) + NE (trafic)
→ épaisseur globale entre 60cm et 80cm
→ mode de fonctionnement - Couche de roulement Réduction de la contrainte verticale
- Couche de Base Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
Effort en traction par flexion en fond de couche
σi
εt
- Couche de GNT = Réduction de la contrainte verticale
Ralentir la remontée des fissures transversales de la CdF
σj - Couche de Fondation Réduction de la contrainte verticale (fct (ép))
Travail en flexion sur toute l’épaisseur ⇒
σj Effort en traction par flexion en fond de couche
TRES Faible Déformation résiduelle en fond de couche

εt
σr Mode de Dégradation: (hypothèse d’une chaussée correctement dimensionnée)
εr 2 modes d’endommagement

→ Fissuration longitudinale de fatigue des couches bitumineuses ⇒ Entrée d’eau dans les G.N.T. ⇒Altération de la rigidité des G.N.T.
⇒Amplification de la fatigue des couches bitumineuses ⇒ Faïençage ⇒ Ruine de la Chaussée

→ Fissuration transversale de retrait thermique de la couche traitée au liant Hydraulique


⇒ Remontée très lente des fissures en surface sous forme de fissures irrégulières et dédoublées ⇒ difficile à étancher
155
⇒ Cycle classique de destruction de la chaussée au niveau des fissures: Faïençage & nids de Poule
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Causes d’endommagement des chaussées: Facteurs extérieurs à la chaussée
Facteurs liés à la structure elle-même, à ses défauts de conception et de réalisation
Facteurs liés aux matériaux constitutifs
Facteurs extérieurs à la chaussée:
- Trafic: → type de trafic, accroissement
- Climat: → Pluviométrie= Dégradation de la portance des sols
Dégradation de la rigidité des G.N.T.
Altération accélérée des granulats de G.N.T.
Résistance des matériaux bitumineux dégradée en présence d’eau (DURIEZ)
Infiltration dans la fissuration des couches
→ Températures estivales= Risque d’orniérage ou de ressuage avec la canicule
→ Températures hivernales= Fragilité du bitume (FRASS)
→ Amplitude de température journalier = Dilatation thermique des MTLH, accroissement de la fissuration
Susceptibilité thermique des bitumes
→ Ensoleillement = Vieillissement des matériaux,
durcissement des liants bitumineux et fragilisation des liaisons granulats/liants
→ Exposition aux intempéries = Vieillissement des matériaux,
durcissement des liants bitumineux et fragilisation des liaisons granulats/liants
→ Gel intense = Soulèvement des couches non traitées et gorgées d’eau,
Dégradation de certains matériaux après de nombreux cycles gel/dégel
→ Dégel = Chute de portance de certains sols support (sols fins, craies) ⇒ barrière de Dégel
→ Grande Sécheresse = Dessiccation des sols (Indice de plasticité élevé) + fissuration de retrait
- Vitesse: → vitesse lente: rampe
→ vitesse nulle: parking
- Géométrie: → Zone de cisaillement: giratoire, virage en épingle 156
→ Zone d’arrêt: Stop, Feux
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Causes d’endommagement des chaussées:

157
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Causes d’endommagement des chaussées:

Facteurs liés à la structure elle-même, à ses défauts de conception et de réalisation :

- sous-épaisseur: Ponctuelle ou étendue


→ Plateforme mal nivelée
→ Traverse d’agglomération (Urbanisation)= Présence de réseau + chantier sous circulation
→ Giratoire= Mise en œuvre délicate
- Défaut de collage horizontal entre les couches:
→ Mauvais dosage
→ Absence ponctuelle ou étendue (circulation calions)
→ Averse
→ Pollution sur la couche sous-jacente

- Défaut de collage vertical entre les couches: JOINT


→ Joint transversal de démarrage
→ Joint longitudinal de redoublement de bande

- Travaux d ’élargissement de chaussée: JOINT


→ Différences de structures
→ Réalisations de redans

- Travaux de réseaux enterrés en tranchées:


→ Différences de structures
→ Problèmes de compactages

- Travaux de bordures:
→ Défauts de structures
158
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Causes d’endommagement des chaussées:

Facteurs liés aux matériaux constitutifs :

- Matériaux non traités:


→ teneur en eau trop élevée= Performances mécaniques
→ forte teneur en fine ou mauvaise propreté= rétention de l’eau libre (capillarité)
Sensibilité au gel

- Matériaux bitumineux:
→ sous-dosage= Performances en fatigue
Maniabilité du mélange, difficulté de compactage ( PCG), Compacités
Sensibilité à l’eau (décohésion liant/granulat)
→ sur-dosage sur les couches de surface=
Macrotexture et adhérence (surface plus fermée)
Sensibilité à l’orniérage et au ressuage

→ manque de fine important= Sensibilité à l’orniérage


→ surchauffe en centrale= vieillissement prématuré du liant ⇒ désenrobage ⇒ fissuration anarchique en surface

→ sur-compactage des couches de surface=


Macrotexture et adhérence (surface plus fermée)
Risque d’orniérage
→ sous-compactage des matériaux bitumineux=

→ ! Bitumes durs= sensibilité thermique ⇒ fissuration de surface aléatoire


159
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CHAP XIX: DEGRADATION DES CHAUSSEES
► Causes d’endommagement des chaussées:

Facteurs liés aux matériaux constitutifs :


- Matériaux traités aux liants hydrauliques:
→ sous-dosage en liant hydraulique= Performances mécanique (rigidité, résistance en traction)
Durée de vie

→ sur-dosage en liant hydraulique= Performances mécanique (rigidité, résistance en traction)


Délai de maniabilité
Délai de Prise hydraulique ⇒ Fissuration de retrait
La rigidité croît plus vite que la résistance en traction
⇒ Fragilisation du matériau

→ sur-dosage en eau= Performances mécanique (rigidité, résistance en traction)


→ sous-dosage en eau= Délai de maniabilité

→ sur compactage= ⇒ Feuilletage de la partie supérieure

160
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CHAP XIX: ENTRETIEN DES CHAUSSEES
► Différence entre entretien et renforcement de chaussées:
→ Entretien= Travaux légers: ! À la circulation
Pas de calcul de structure
Travaux sur la couche de surface
Travaux PEUX COUTEUX

→ Renforcement= Travaux lourds


Re-calcul de structure complet
Nouvelle durée de vie

► Pourquoi entretien :
- Sécurité: Responsabilité du Maître d’Ouvrage
Nécessité de maintenir le niveau de rugosité

- Protection de la structure: Maintenir le rôle d’imperméabilité de la couche de surface


Maintenir La durée de vie calculée de la chaussée surface

- Réparer au plus vite les points faibles en surface:


Joints longitudinaux
Fissures
Arrachements, nids de poules

► Programmation de l’entretien :
- Entretien préventif programmé
AUSCULTATION PAR CAMERA - Relevé des dégradations de surface
161
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CHAP XX: ENTRETIEN DES CHAUSSEES
AUSCULTATION PAR CAMERA → Relever les dégradations de surface

► Principe: Circuler sur la voirie avec un véhicule équipé de caméra , relever manuellement les dégradations et
alimenter une base de données informatiques.
► Méthode d’essai:
1) Passage du véhicule équipé de la caméra 2) Prise d’informations manuelle

DÉGRADATIONS DE
SURFACE
GRAVITÉ GRAVITÉ
FAIBLE FORTE
Fissures
longitudinales
Raccordements
défectueux
Désenrobage,
plumage
Pelade
Nids de poule
Orniérage à Orniérage à
faible rayon < faible rayon >
2,5 cm 2,5 cm

Ressuage

162
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CHAP XIX: ENTRETIEN DES CHAUSSEES


► Technique d’entretien des Dégradations des couches de surfaces:

→ Entretien localisé de surface=


- Pontage des fissures: émulsion de Bitume à la lance
- Scellement des joints: émulsion de Bitume à la lance + Sablage
- Rebouchage des nids de poules: émulsion de Bitume à la lance + Sablage
- Remplacement des arrachements par plaque: enrobés à la main
- Rapiéçage: point-à-temps manuel ou automatique

+ Rq: ! à l’humidité du support

PURGES

163
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CHAP XIX: ENTRETIEN DES CHAUSSEES


► Technique d’entretien des Dégradations des couches de surfaces:

→ Renouvellement généralisé de surface= Fct(planimétrie du support)


- Enduits à base d’émulsion: E.S.U., monocouche ou bicouche
- Coulis: E.C.F.
- Enrobés minces: BBUM, BBTM, BBM

+ Rq: ! à la propreté du support


+ Rq: possibilité de rabotage ou reprofilage ponctuels

→ Réfection localisée= sur tout ou partie de la structure de chaussée PURGES


- Terrassement mécanique, rabotage
- Enrobés bitumineux, GB, GE, EME

164
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


► Guide technique de renforcement des chaussées:

► Synoptique de la démarche de renforcement des chaussées:

165
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


► Auscultation des chaussées: Informations recueillies
◘ L’Historique de la chaussée:
→ schémas itinéraires « Points zéro » ou Plan de Recollement= toute donnée technique de construction
→ sollicitations= comptage PL
→ données de dégradation= descriptif, évolution
→ historique de l’entretien= nature et importance, efficacité, renouvellement
◘ Le Trafic: reconnaissance du trafic actuel par comptage
◘ L’environnement
→ contrainte géométriques
→ assainissement, drainage
◘ Le climat
→ pluviométrie
→ historique et moyenne des températures
◘ L’état visuel de surface: dégradations, orniérage
→ fissures transversales
→ fissures longitudinales
→ faïençage
→ orniérage et fluage
→ affaissement de rives
→ arrachements, nids de poule
→ remontée d’eau, de boue ou de laitance
◘ L’Uni: Analyseur de Profil en Long - APL
→ Uni transversal
→ Uni Longitudinal Analyseur de Profil en Travers
MESURE DU RAYON DE COURBURE
◘ La déformabilité de la chaussée sous charge: déflexion, rayon de courbure MESURE DE DEFLEXION
SOUS CHARGE
◘ Les épaisseurs des couches MESURE DES EPAISSEURS EN CONTINUE
166
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


► Auscultation des chaussées: Informations recueillies

167
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
Analyseur de Profil en Long - APL Norme NF EN 98218-3 → Caractériser les défauts d’UNI LONGITUDINAL

► Principe: Traction à vitesse constante d’une remorque qui enregistrement des dénivellations du profil en
long d’une route traduites par les oscillations d’un bras par rapport à une référence pseudo
horizontale fournie par un pendule inertiel.

► Méthode d’essai:
1) Traction de la remorque à vitesse constante 2) Prise de mesure en automatique

VCAPL 25 et CPAL 72

► Spécifications: - Fonction des CCTP

Rq: importance financière du CAPL dans les marchés autoroutiers 168


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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
Analyseur de Profil en Long - APL Norme NF EN 98218-3 → Caractériser les défauts d’UNI LONGITUDINAL

► 3 gammes d’ondes:
- Petites Ondes (PO)= Longueur d’ondes < 3m, amplitude de qq mm
Vibration dans l’habitacle: « tôle ondulée »
Joints de reprise, nids de poule, affaissement de rive, fissures transversale
- Moyennes Ondes (MO)= Longueur d’ondes entre 3m et 10m, amplitude de l’ordre du cm
Tassement des remblais: flottement de la suspension

- Grandes Ondes (GO)= Longueur d’ondes entre 10m et 45m

169
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
Analyseur de Profil en Travers Norme NF EN 13036-7 → Caractériser le profil transversal sous une règle de 3m
Norme NF EN 98219-5 → Caractériser le profil transversal sous une règle de 1,5m
► Principe: Mesurer les défauts d’affaissement ou d’orniérage sous la règle posée transversalement sur la
chaussée.
► Méthode d’essai:
1) Poser au sol une règle de 1,5 m ou 3m 2) Mesurer la profondeur d’affaissement ou d’orniérage

Analyseur de Profil en Travers en continue - TUS ou PALAS

170
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
MESURE DE DEFLEXION Norme NF P 98-200 → Mesurer la déformation de surface sous charge statique de 13T

► Principe: Pour. Mesurer, l’enfoncement provoquer par un essieu unique à roue jumelée de camion
chargé à 13T.

► Méthode d’essai:

1) Positionner d’un essieu de 13T 2) Installer de niveau la 3) Enlever le camion


camion 19T (4x2) Poutre de Benkelman

Poutre de Benkelman
↨ Z2

13 t
► Déflectographe à masse tombante
4) Mesurer l’enfoncement

Déflexion Z2 (1/100 mm)

► Durée de l’essai: 6 minutes

► Essentiellement pour les chaussées souples traditionnelles, inverses et bitumineuse épaisse 171
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
MESURE DE DEFLEXION Norme NF P 98-200 → Mesurer la déformation de surface sous charge statique de 13T

► Déflectographe en continue: ► Curviametre:

Mesure simultanée sur les 2 bandes de la voie Mesure sur la bande en rive
Vitesse = 10 km/h Vitesse = 18 km/h
Pas < 5m Pas = 5m
Moyenne des Déflexions (dm) (1/100 mm)
Ecart type des déflexions maximales (σ σ)
Seuils caractéristique à 97,5% des déflexions maximales (dc)

► 6 classes de déflexion:

172
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
MESURE DES EPAISSEURS EN CONTINUENorme NF P -1 → Mesurer en continue des épaisseurs des couches

► Principe: Mesurer l’echo d’une onde radar sur les hétérogénéités de la structure:
- couche de nature différentes (bitumineuse, traitées aux liants hydrauliques, GNT
- variations d’épaisseurs et épaisseurs globales
- présences de canalisations
► Méthode d’essai: - présences de cavités dans et sous la chaussées

1) Passage du véhicule équipé 2) Prise de mesure automatique 3) Recalage avec carrottage

+ Antenne de 2GHz aérienne: couches de surfaces

+ Antenne de 900MHz de contact: 1ml de profondeur

173
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


► Auscultation des chaussées: Informations recueillies

174
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


► Découpage de l’itinéraire en zones homogènes:

► Définition et implantations de sections témoins:

► Investigations complémentaires sur les sections témoins:


→ Sondages en tranchée= ⇒ réalisation de coupes transversales

→ Carrottages= - Classification de la qualité des interfaces: couches collées, semi-collées ou décollées


- Classification des matériaux des sous couches
- Mesures de compacité
- Désenrobage: ⇒ vérification des constituants:
+ Granulats= courbes granulos, LOS, MDES
+ Bitumes= teneur en Liant, Péné, T° Bille-Anneau

175
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


► Auscultation des chaussées: Informations recueillies

176
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES

► Modélisation des zones homogènes:


→ Utilisation de la méthode rationnelle de calcul d’une structure de chaussée=
- Estimer par calcul inverse le module des couches
- Vérifier le dimensionnement initial
- Evaluer l’endommagement de chacune des couches de la structure en fonction de l’historique de la
chaussée

► Conception des solutions de travaux de renforcement:

→ Rechargement:

- Grave-Emulsion: Renforcement SOUPLE


Facilité de mise en œuvre: niveleuse ou finisseur
Epaisseur variable: 0 à 12 cm
Remise en circulation immédiate
! Conditions climatiques, Giratoire et virages
- Enrobés: GB, EME; + BB
! Variations d’épaisseur (Profil en travers)
→ Décaissement partiel + structure neuve
→ Décaissement total + structure neuve:

→ Retraitement en place: Recyclage in situ des matériaux du corps de chaussée par ajout d’un liant
(hydraulique ou hydrocarboné), malaxage, mise en forme et compactage.
Nécessite une Couche de Roulement
! réseaux
5 Classes de Retraitement
177
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES

- Traitement à l’émulsion de bitume:

178
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES

- Traitement à l’émulsion de bitume:

179
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CHAP XX: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES


- Traitement avec un liant hydraulique ou composé:

180
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Mode discontinu:
Doses pondérales des constituants introduites dans un malaxeur fermé
Fabrication par gâchées
Filler

Filtre poussières
Bitume

Trémies granulats

Tambour sécheur Malaxeur

Usine fixe en « cathédrale »

181
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Mode continu: Séchage, malaxage et enrobage en continu dans un tube ouvert
Filler
Filtre poussières
Bitume

Trémies granulats

Tambour sécheur Malaxeur


Usine mobile au sol

182
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Tambour Sécheur Equicourant:
Gaz

Recyclés

Bitume

Granulats
Zone de
Séchage Chauffage Mélange Enrobage Malaxage Enrobés
combustion

► Tambour Sécheur à contre courant:

Gaz
Recyclés

Bitume

Granulats Enrobés
Zone de
Séchage Chauffage Mélange Enrobage Malaxage
combustion

183
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Fabricants:
→ ERMONT - Fabricant FRANCAIS

Problème de concurrence depuis le rachat de RAZEL-BEC par FAYAT


- Spécialiste du Poste de chantier continu: TSM 17 : 180 t/h
TSM 21 : 250 t/h
Les Classiques sur chantier= TSM 21 Major : 300 t/h
TSM 25 : 380 t/h
- Qq Postes discontinus TSM 25 Sénior : 430 t/h

→ ASTEC - Fabricant AMERICAIN

-Gamme complète du continu au discontinu

→ AMMANN - Groupe SUISSE

-Gamme complète du continu au discontinu

► 2 niveaux: Norme 98-150= Précision et tolérance sur le dosage des granulats

→ Niveau2: - Dosage Granulats +-10%:


- Dosage Bitume +-5%:

→ Niveau1: - Dosage Bitume +-10%:


- Dosage Granulats +-15%:

184
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Recyclage des enrobés:
→ FRAISATS d’Enrobé: issus de - Rabottage de chaussées
Tonnage total= 5 MT/an
- Déconstruction de chaussées
- « BLANCS » de postes

→ Nécessité de caractériser les fraisats d’enrobés

- Analyse granulométrique

- Identification de l’enrobé: teneur en eau, teneur en liant, granulométrie après désenrobage

- Caractérisation du liant vieilli: péné, T° Bille anneau, FRASS

185
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Recyclage des enrobés:
Recommandations XPP98-135 ⇒ Relation entre la connaissance de l’état des agrégats et le taux de réemploi

186
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Exemple de CCTP:

187
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CHAP XIX: LA FABRICATION DES ENROBES
► Exemple de CCTP:

188
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR

► Fonctions: → Répandre le matériau amené par camion et déchargé dans la trémie à l’avant du finisseur.
→ Régler la couche répandue à l’épaisseur désirée et la niveler pour laisser un bon uni de la surface.
→ Assurer un premier serrage du matériau afin d’éviter le fluage et les déformations dûes aux
compacteurs= PRECOMPACTAGE

► Schéma technique: Poste de conduite

Trémie de réception

Table flottante
Rouleau d’appui

Train de chenilles
ou pneus
Convoyeur Vis de répartition

Vérin de réglage 189


Bras de traction de la table
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR

► Trémie de réception et convoyeur:

Trémie de réception

Convoyeur

Rouleau d’appui

► Convoyeur et vis de répartition: Convoyeur

Vis de répartition

Train de chenilles
ou pneus
190
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
Vérin de relevage et
de bloquage
► Principe:
Vérin de réglage
Table flottante

Train de chenilles
ou pneus Vis de répartition

► Equilibre de la table: la table flotte sur l’enrobé à la manière d’un ski nautique
la table flotte en position d’équilibre avec un certain angle d’attaque fonction de la vitesse, des
matériaux, des réactions dues à la vibration

- Poids propre de la table


- Portance de l’enrobé vibré
- Traction résultant de l’effort du finisseur transmis par les bras
- Résistance opposée par les enrobés poussés par le bouclier de la
table

191
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR

Vibreurs
► Table vibrante:

Dameurs

Couteaux
β = Angle de réglage
α= Angle d’incidence

Plaque de lissage
► Réglage de l’épaisseur de mise en oeuvre:

→ Pour faire monter ou descendre la table d’un finisseur, on change l’inclinaison de l’angle d’incidence.

→ angle d’incidence α = Constant


Fonction de l’épaisseur d’enrobé ép ⇒ α
! Attention au réglage (usure)
→ angle de réglage β = provisoire
192
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
► 3 méthodes de réglage de la table:
→ Réglage manuel: Le point d’attache reste fixe. On fait varier l’angle formé par la table et le bras à l’aide
des vis de réglage.

→ Réglage automatique: L’angle formé par la table et le bras reste fixe. On fait monter ou descendre le point
d’attache à l’aide d’une vis sans fin ou d’un vérin.

► 4 méthodes associées de guidage de la table

193
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR

Guidage court= guidage par une roulette ou un ski court ou capteur ultra-son

194
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
Guidage référence fixe= guidage avec un palpeur sur un fil ou avec un rayon laser

195
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CHAP XVIII: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
Guidage DPS= ordinateur embarqué + automate + théodolite vidéo-asservi en station ⇒ calcul en temps réel x,y,z

196
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CHAP XVIII: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
Guidage référence mobile= guidage avec un palpeur sur une poutre

197
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
→ Travail « vis calées » : Ni l’orientation de la table par rapport au bras, ni les points d’attache par rapport à la
machine ne changent en cours de répandage. Les défauts de faible amplitude du
support sont corrigés par la machine.

► Choix du mode de guidage :

► Paramètres :

198
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR

► Influences des paramètres du finisseur :

► 3 types de finisseurs :

199
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CHAP XX: LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR
► Défauts d’UNI :
→ conduite du chantier:
- Table froide
- variation de vitesse (démarrage)
- variation de température (enrobés refroidis)
- Joints transversal (cales)
- enrobés devants les chenilles
- Arrêt et attente du finisseur
- Patinage du finisseur sur l’émulsion
- Freins du camion bloqués devant le finisseur
- Impact du camion (recul)
- Conduite sinueuse du chauffeur de camion
- Actions répétées du régleur sur les boutons de réglage

→ réglages:
- Mauvais réglage du palpeur ou pendule
- Mauvais réglage des palpeurs des vis de répartition
- Mauvais réglage des hauteurs des vis de répartition
- mauvais fonctionnement des dameurs (résonnance)

200

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