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psychologie physiologique : à
l'usage des étudiants et des
jeunes médecins / Dr
Lemanski ; [...]
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DE
PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE
A L'USAQE
NOTIONS ÉLÉMENTAIRES
.l'.',-j de
•
Psychologie physiologique
A L'USAGE
PARIS
ALBIN MICHEL, ÉDITEUR
22, lUK IRYGHKNS, 22
^>PREFACE
CHAPITRE PREMIER
LE PSYCHIQUE ET LE MENTAL
Fio. i. —
Schéma du polygone, d'après le professeur Grasset.
O, centre psychique supérieur do la personnalité consciente, de la volonté
libre, du mol responsable; — A, V, T, E, M, K, centres Inférieurs,
subconscients, automatiques du polygone. — Les traits pleins sont cen-
tripètes, commo AO, LO ; — Les traits deml-pletns sont centrifuges,
comme OK, OE; — Les traits pointillés sont transpolygonaux; réllexcs,
àutomati<}uus, «uhconsfclent'i, TK, MV.
30 NOTIONS ELEMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
L'ÉQUILIBRE PSYCHIQUE
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' PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE F.T PSYCIHATRIK 13
CHAPITRE PREMIER
LE SYSTÈAIE NERVEUX
DE L'INCONSCIENT AU CONSCIENT
L'AORÉdAT PSYCHIQUE
I i Image.
Subconscient. < .Mémoire.
Psychique. /
!
' Automatisme.
Conscient. ) Attention. (Concentration.
(S (Conscience supérieure,
..
llyperconsc.ent
. . Volonté,
(ment.in. ^Détermination. Pragmatisme.
ou encore :
—
- organique. ,
automatique. \
. .
Subconscient.
— Mental (Conscient-supérieur.
|i) Cénesthésie.
I. AGNKGAT l'SYCIIKjUK 118
CHAPITRE PREMIER
O
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138 NOTIONS ELEMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
Fia. i5. —
Schéma de l'appareil nerveux de l'orientation et
de l'équilibre (figure empruntée à Grasset).
164 NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
\" étage.
—
L'énumération simple des différents
instincts, suivant la classification adoptée par Ribotj
VIE AFFECTIVE : FONCTION SENSITIVÔ-MÔTRICE 165
i. • ; Sentiment
, de la nature; du
F Fsthétiques. ] vrai, du beau, de Thar
' ( monie.
[ Optimistes. ;;:«•)'«««.
Sentiments
« • 1 f ' (.onviction.
intellectuels, Doute.
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(
Sceptiques.
...
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.
»
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< .,.
Perplexité.
., ,
Vllî INTKLLUCTUULLli
VIE ACTIVE
ce
CM
2M NOTIONS ELEMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
i Humbles. ,
Hamlet.
Contemplatifs. \ Maine de Biran. Al-
j' fieri.
fonctionnels. Mozart. Rousseau.
v
I Condottieri : C. Bor-
"• . ,.,
„ Act'f*' {1
(
- énerg.ques.
) gia. J. César. Cor-
fc*.
f léon.
Ptaarre. Napo-
ri a scrofule*
i LA (
LymP,,atisme-
scromie Terrain tuberculisable.
CHAPITRE PREMIER
...,-. ni-
. I .
cause mécani- „
5y Hallucinations associées.
A. HALLUCINATIONS SENSORIELLES. — Ouïe. — Sons
confus, d'abord, articulés ensuite. Tantôt le malade
entend des bruits sans caractère, puis des bruits se
rapportant à une cause déterminée, puis enfin des
voix, des paroles, mots isolés ou phrases complètes.
Ces voix sont reconnues ou différenciées ; elles sont
attribuées à des parents, à des amis, à des êtres ima-
ginaires. Elles disent le plus souvent des choses dés-
agréables, des menaces, des injures. Elles sont sou-
vent la suite d'idéesde persécution.
L'halluciné perçoit la direction des bruits enten-
dus et n'en met nullement en doute la vérité et l'au-
thenticité. Le délire se charge d'interpréter l'origine
supposée des sensations morbides.
Les mots que l'halluciné entend peuvent être de
tous genres, appartenir à une ou plusieurs des
langues connues du malade, être un néologisme, un
barbarisme, un mot forgé de toutes pièces.
Il y a hallucination uni- ou bilatérale.
Les maladies antérieures de l'oreille, la surdité, les
bruits subjectifs prédisposent aux hallucinations de
l'ouïe.
Pour quelques-uns bien équilibrés, les maladies
ne produisent pas de troubles psychiques; chez
d'autres il y a préoccupation, nosophobie, mélan-
colie, neurasthénie; chez d'autres enfin, les bruits
subjectifs provoquent de véritables hallucinations.
-
Légères et conscientes d'abord, elles deviennent
inconscientes, continues, elles s'imposent de plus en
plus et créent un délire véritable, généralement délire
de persécution. Il est intéressant de rechercher chez
tous ces individus l'étiologie otiquc du délire.
Toujours, dans ce cas, le malade perçoit, sûrement
17
2oS NOTIONS ELEMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
Kiu. 18.
Centres du langage (d'après iJéjerine}.
A. — Circonvolution de liroca (images motrice» d'articulation).
H. — - Wornicke (imagosauditives des mots).
C. — Centres des images visuelles des mot>.
ÉTAT ÉTAT
QUALITÉ. DU RYTHME
* PHYSIOLOGIQUE PATHOLOGIQUE
i Positif. (
1
Excitation. /Hyperpositif.
Surexcitation vio-
) lente.
Négatif. } Dépression, %-pernégatif.
\ VDépression dou-
s
j loureuse, an-
( ; xieuse.
Quand ces manifestations réactionnelles restent
physiologiques elles répondent aux expressions exté-
rieures consécutives aux émotions en général. Si, au
contraire, elles s'exagèrent au point d'apporter une
perturbation profonde dans l'organisme, elles devien-
nent morbides.
En l'espèce, tout dépend encore dans la phase réac-
tionnelle du noyau individuel, des réflexes person-
nels.
« Cependant, dit Régis, même à l'état normal, la
plupartdes individus ont une manière prédominante
de sentir et de réagir. Les uns sont surtout des tristes
ou des inquiets et leur réaction émotive se fait essen-
tiellement sous forme d'une mimique douloureuse,
passive ou active ; les autres sont surtout des vifs,
des emportés et leur réaction émotive se fait essen-
tiellement sous 'orme d'une mimique agitée, gaie ou
violente. C'est ce qu'on traduit en disant qu'il y a les
excités ou les déprimés. »
L'une ou l'autre de ces attitudes réactionnelles est,
je le répète, physiologique, quand elle ne dépasse pas
une certaine durée, quand elle n'atteint pas une in-
tensité trop grande. Pour ces phénomènes spéciaux
encore, comme pour tous les faits psychiques, la dé-
limitation entre le physiologique et le pathologique
est très délicate et très'spécieuse.
TROUBLES DE LA VIE ACTIVE 3.25
lonusnegatif.j
l>,r . (dJu|ou_< sive, ou active,
Impression i / ,-eusè). / excitative.
à rythme ' \ \
positif ', [ lExpansive, état
ou négatif. I
Réaction posi-) ^nesthésique
ff — positif. <\ t've(ag.tee).:v^lentétatd,ir.
.. . ... , s gai.
( ( ritation.
1
B. ÉTAT PATHOLOGIQUE.
—
Il est constitué par l'hy-
poboulie, la paraboulie, l'aboulie.
llypoboulie. — La première se rencontre dans tous
les états d'asthénie de fatigue, de surmenage, de
psychasthénie, d'anémies infectieuses. C'est la quan-
tité et la qualité de la réaction qui sont diminuées.
C'est l'état de dépression constitué : avec tendance
plus ou moins forte à l'inertie, à l'immobilité, ou à
la lenteur de l'activité dynamique générale.
La Paraboulie se rencontre surtout dans les ps\-
chonévroses et en particulier dans la neurasthénie, et
chtx les dégénérés supérieurs, chez les petits mentaux.
Elle est constituée par une mauvaise direction, une
défectueuse orientation de la volonté, une maîtrise
de soi insuffisante. Elle est pathologique par sa durée,
son intensité et aussi par l'importance constante de
ses concomitants physiologiques. Elle est pour ainsi
dire parallèle et connexe avec l'obsession émotive
anxieuse, ou l'obsession idéative (idée fixe).
« Dans l'obsession, dit Grasset, il y a certainement
une idée fixe, qui est pour Westphal le symptôme
principal, et une émotion base du délire émotif de
Morel. Mais il faut, en outre, que ces deux éléments
agissent sur la volitiqn, sur la délibération et le juge-
ment des motifs qui précèdent la décision. Ce qui
caractérise vraiment l'obsédé, c'est le trouble de la
Jonction de hiérarchisation des motifs. L'obsession
n'est constituée que quand l'idée fixe a pris sur la
volonté du sujet un empire injuste et immérité,
incoercible, irrésistible, disproportionné, insensé.
L'obsession est bien vraiment un trouble de la
volonté. Les obsédés peuvent d'ailleurs (Pitres) avoir
en même temps une « volonté très ferme » pour cer-
taines choses; c'est pour cela que j'en fais des para-
881 NOUONS ELEMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
c ...
Exagération ou di-
rttlTSe 11Zn
,.
Gloutons. Boulimie. Mérycisme. Poly-
i
V
p Commentry).
d Siti»
Phobie' Manie du Jeûne- Dipsomanes.
nture, de boisson. ( Géophages. Scatophagie.
*X«M»* »'»™™'' «dentaires. Apa.hi-
J
musculaire. I (iUQS-
Exagération ou di- (
minution du besoin ) Erotisme. Frigidité.
sexuel. (
-
'^f
L-^„ A .„4.-~ . .v.-...; iSHumanitarisme. Nihilistes.Anarchistes.
Délinquants. Kleptomanes criminels.
' / Incendiaires, etc. Ermites.
scient)
3° C'est enfin la régression complète de la démence,
de l'affaiblissement mental, dans laquelle tous les élé-
ments psychiques constitutifs perdent leur agrégat et
consécutivement ne laissent plus subsister aucune
conscience de l'individualité propre.
Morselli et Séglas disent que, dans les troubles de
la personnalité, il se forme un moi nouveau ayant
avec l'ancien des rapports de substitution (délire mé-
tabolique) ; d'alternance (double conscience) ; de
coexistence, (dédoublement, délire de possession).
«La personnalité polygonale peut, dit Grasset, par-
ticiper a la maladie : quand O s'affaiblit, c'est une
personnalité polygonale qui apparaît, coexiste avec
la personnalité vraie, alterne avec elle, se substitue
a elle ou s'affaiblit avec elle (p. 132). »
De toute façon les troubles portent sur la désagré-
gation de la personnalité soit par l'invasion de l'idée
parasite (obsession idéative), soit par l'hyperactivité de
la persônnalitésubconsciente automatique, inférieure,
se dressant littéralement devant la personnalité vraie,
supérieure, s'imposant à elle, parfois la remplaçant
complètement, souvent, dans une sorte d'interpréta-
TROUBLES DU CARACTERE 357
LA PSYCHOTHÉRAPIE
24
370 NOUONS ELEMENTAIRES !>;•: PSYCHOLOGIE
I.
•—
Les Psychopalhies-infirmilés :
a) Infirmités psychiques d'évolution (dégé-
nérés supérieurs l'Psychasthéniei;
[ij Dégénérés moyens;
Yi Dégénérés inférieurs (monstruosité). Infir-
mités psychiques d'involution. Dé-
mence prématurée.
II. — Psychonévroses :
Neurasthénie ;
Hystérie.
III. — Psychopathies maladies ou psychoses :
a) Psychoses généralisées :
x) Manie;
fi) Mélancolie;
Y' Kolie à double forme;
l) Confusion mentale.
b) Psychoses essentielles :
Psychose systématique progressive.
:VM\ NOTIONS ELEMENTAIRES DE PSYCHOLOGIE
ai Intoxications:
fij Infections:
Y1
Affections du système nerveux.
Lafolie. ou. si l'on veut, la régression psychique, fait
disparaître tout d'abord les idées, les sentiments,
les sensations les plus élevées. Idées abstraites, géné-
rales, sentiments moraux, sociaux, les sensations
conscientes.
Chez le dégénéré supérieur c'est la maîtrise de soi,
dans l'ordre actif, et le jugement dans l'ordre intel-
lectuel, dans l'ordre moral, dans l'ordre affectif qui
disparaissent.
Les troubles psychiques morbides dépendent d'une
viciation particulière d'une des trois périodes du
processus neuro-psychique.
Dans la mélancolie, il s'agit du tonus négatif des
impressions (première phasej.
Dans la manie, de réactions ou impulsions exagé-
rées (troisième phase).
Dans la confusion, d'un trouble profond de l'asso-
ciation (deuxième phase;.
Les délires sont des troubles plus ou moins ab-
solus de la phase d'association.
Ils dépendent des réflexes instinctifs (tendances,
penchants, besoinssymboliquesou personnels viciés).
Arrivé à la fin de ce travail, nous pensons avoir
évité de donner l'impression d'un manuel aride et
impersonnel, exposé sec et imparfait de faits sans
liens. Nous désirions, au contraire, présenter l'élabo-
ration de lectures nombreuses, digérées, s'il est
permis de le dire, condensées, appuyées de citations
ESSAI DE CLASSIFICATION DES TROUBLES PSYCHIQUES »«»7
•
/
PRÊT ACE de M\ le professeur Grasset v
IvrcoinciioN i
GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE PREMIER
OIUKT DE LA PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQI E
CHAPITRE 11
LE PSYChiQUK ET LE MENTAL
CHAPITRE III
L'ÉQUILIBRE PSYCHIQUE
CHAPITRE IV
PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE ET PSYCHIATRIE
Pages
de la séméiologie psychiatrique. — Etudier les varia-
tions pathologiques de chaque manifestation mentale.
— Classification
de Régis. —- La psychiatrie n'est
qu'une psychologie pathologique. — Les précurseurs. 40
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
LE SYSTÈME NERVEUX
^CHAPITRE 11
CHAPITRE III
LE CERVEAU ET LES SENS
CHAPITRE IV
DE L'INCONSCIENT AU CONSCIENT
Pages,
scient. —Troisgroupes de centres psychiques, d'après
,Grasset 97
CHAPITRE V
L'AGRÉGAT PSYCHIQUE
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
ANCIENNES ET NOUVELLES CLASSIFICATIONS
DES FONCTIONS PSYCHIQUES
CHAPITRE II
VIE AFFECTIVE: FONCTION SENSITIVO-MOTRICE
CHAPITRE III
VIE AFFECTIVE : FONCTION SENSITIVO-MOTRICE (suite)
CHAPITRE IV
VIE INTELLECTUEL!^
CHAPITRE V
ME INTELLECTUELLE (suite)
Association des idées. — Ses lois*, ses rapports. — Asso-
ciation cénesthésique. —L'imagination. — La folle du
logis : imagination polygonale de Grasset.— L'ima-
gination créatrice et la volonté. — Le raisonnement :
ses éléments iç\'i
CHAPITRE VI
VIE ACTIVE
CHAPITRE VU
SYNTHESE MFXTALEî PERSONNALITE, CARACTERE,
CONSCIENCE VOLONTAIRE
TROISIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
TROUHLES HE LA VIE AFFECTIVE
CHAPITRE II
TROUHLES DE LA VIE AFFECTIVE (sUÎte
CHAPITRE IV
TROUBLF.S DE LA VIE INTELLECTUELLE [SUtte)
N
CHAPITRE V
TROUBLES DE LA VIE "ACTIVE
l'aKO».
Troubles de la mimique. — Etats pathologiques de
l'extériorisation de Pacte. — Les troubles de la vo-
lonté. — Pertes de la maîtrise de soi. — Actes déli-
rants et impulsifs. — Les apraxies 3a3
CHAPITRE VI
TROUBLES DU CARACTERE, DE LA CONSCIENCE
ET DE LA PERSONNALITE
CHAPITRE Vil
LA PSYCHOTHÉRAPIE
CONCLUSION
ESSAI DE CLASSIFICATION DES TROUBLES'PSYCHIQUES:
CLASSIFICATION DES PSYCHOSES
Les vies psychiques affective, intellectuelle, active,
:
mentale.— Leurs disharmonies pathologiques.— Psy-
chismes inférieur et supérieur. —Les syndromes psy-
chiques. — Dissolution. — lnvolution. — Pathogénie
des maladies neuro-psychiques en quatre embranche-
ments. — Classification de Régis. — Ambition de ces
« Éléments » -'•*"{• niv-vv
/'\\^'Vt;'- 38s
/A *