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ECOLE NORMALE SUPERIEURE

EXPOSÉ DU GROUPE IX TP/TD PSYCHOPATOLOGIE SCOLAIRE : ANNEE

UNIVERSITAIRE 2021-2022

THÈME : LA DYSCALCULIE

Les exposants :

Mariama Diallo

Mahamadou Coulibaly

Ramatoulaye G Traoré

Zalykoufouly Djiré
La Dyscalculie : définition, types, étiologie, symptômes et traitements
Introduction :
La dyscalculie est un trouble d’apprentissage aussi fréquent que la
dyslexie. Ce trouble spécifique des activités numériques doit faire
l’objet d’une rééducation orthographique la plus précoce possible. C’est
un échec dans l'apprentissage des premiers éléments de calcul, en
l'absence de débilité, d'atteinte du SNC ou de psychose avérée. Sa
fréquence est de 6 % des enfants. Elle est souvent associée à une
dysgnosie digitale, une dyspraxie digitale ou une apraxie constructive.
Elle entraine des difficultés dans les différents aspects du calcul :
ordination, cardination, opérativité mathématique. Elle peut être liée à
des troubles psychoaffectifs qui peuvent entraver toute possibilité de
maniement opératoire.
I. Définition :
La dyscalculie est un trouble spécifique des activités numériques :
difficultés à acquérir et maîtriser les différentes connaissances et
habilités à l’œuvre dans les mathématiques (accès à la numération,
apprentissage des opérations arithmétiques, résolution de problèmes
ou géométrie.
La dyscalculie est rarement isolée. Elle est fréquemment associée à une
dyslexie-dysorthographie (trouble de la lecture) ou à une dyspraxie
(trouble du geste et l’orientation spaciale) et dans une moindre mesure
à une dysphasie (trouble du langage oral) ou à un trouble de l’attention
avec ou sans hyperactive.
II. Les types de dyscalculies :
Dyscalculie du traitement numérique : difficulté du traitement des
nombres
Dyscalculie des faits arithmétiques : difficultés dans l’apprentissage
des tables d’addition et de multiplication, difficultés dans la résolution
d’additions et de soustractions simples, problème de lenteur car ils
utilisent le comptage sur les doigts
Dyscalculie procédurale : Difficultés dans les procédures de calcul
(résoudre une opération écrite, le sens des opérations, maîtrise des
priorités dans une chaîne de calcul)
La dyscalculie dite « visuo-spatiale » : confusion des signes
arithmétiques, difficultés à disposer les opérations dans l’espace
graphique, difficultés de dénombrement de collections, difficultés
d’orientation gauche-droite
III. Causes :
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer la dyscalculie.
- Première hypothèse : la dyscalculie aurait un facteur héréditaire.
- Seconde hypothèse neurobiologique : la dyscalculie aurait pour
cause pour cause une immaturité ou des dysfonctionnements au
niveau de la structure et/ou du fonctionnement des aires
corticales classiquement impliquées dans le traitement
numérique.
- La troisième hypothèse : la dyscalculie résulterait de faiblesses au
niveau de processus cognitifs généraux comme des capacités
limitées de mémoire de travail au d’inhibition. Ces pourraient être
associées.
Le diagnostic de dyscalculie est fait par une équipe pluridisciplinaire
(neuropsychologique, psychologique, orthophoniste) après la
réalisation de plusieurs bilans.

IV. Les symptômes de la dyscalculie :


La dyscalculie se manifeste par différents signes :
 Difficultés à apprendre la comptine des nombres ;
 Erreurs lors du dénombrement (compter des objets en pointant
un à un) ;
 Difficulté à compter sur ses doigts. (les tables)
 Difficulté à mémoriser les faits arithmétiques ;
 Erreurs de lecture de nombre (10 à 25)
 Erreurs en dictée de nombre (six cent quatre-vingt 6420)
 Difficultés de comparaison de nombre.
 Difficultés à s’orienter dans l’espace (orientation visuospaciale
déficitaire)
 Difficulté à lire l’heure.
V. Traitements de la dyscalculie :
Le traitement de la dyscalculie repose sur une rééducation
orthophonique. Il peut y avoir une prise en charge complémentaire en
psychomotricité. Cette prise en charge individuelle en classe (auxiliaire
de vie scolaire par exemple).
A la maison, les petits jeux d’arithmétique peuvent aider les enfants
dyscalculiques : ranger leur jouets par ordre de grandeur, compter les
fruits et légumes, jouer avec une caisse enregistreuse pour se
familiariser avec la monnaie.
Conclusion :
En conclusion, nous pouvons dire qu’il n’est pas possible de prévenir la
dyscalculie. En revanche, il est important de la dépister tôt pour la
prendre en charge de façon précoce. Non prise en charge dans
l’enfance, la dyscalculie peut représenter un handicap important à l’âge
adulte.

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